Coeur de Loi a écrit :Tu fausses le sujet, le dessein intelligent parle d'une intelligence, c'est tout.
Si tu veux, il y a une différence entre un produit du hasard et un produit d'une intelligence.
Voyons résumons ce qu'est la Science.
Le but de la science
La science, en tant que démarche d'investigation, propose de construire collectivement des connaissances objectives
grâce à des expériences reproductibles sur le monde qui nous entoure.
Comment valide t on les résultats ?
Pour être validé, un résultat scientifique doit ainsi avoir pu être testé par des chercheurs du monde entier, quelle que soit leur culture
4 piliers pour cela
le scepticisme initial sur les faits,
la rationalité (logique et parcimonie'),
le réalisme,
matérialisme méthodologique ( à ne pas confondre avec le matérialisme philosophique qui est complètement autre chose )
Il s'agit du matérialisme de la méthode qui s'affranchit alors des idéologies différentes des expérimentateurs quelles soient religieuses ou politiques.
Ainsi cette méthode refusera toutes choses qui n'est pas dûment expérimentable et mesurable. Par ailleurs
De part sa méthodologie La Science sera amorale. Il n'y a aucune manière d'attribuer une quantité morale à une Théorie quelle qu'elle soit !
Comme dise Baudouin et Brosseau amorale ne veut pas dire immorale "Quand certains prennent l'exemple de l'arme nucléaire pour proclamer la science immorale, ils confondent la démarche scientifique avec les applications de la science. La démarche scientifique est amorale, mais on peut considérer que certaines de ses applications sont immorales."
La description de la démarche scientifique utilise un certain nombre de notions qui sont parfois employées dans un sens éloigné de leur acception courante.
Les moyens : la méthode scientifique.
Faits -> hypothèse -> loi -> paradigme -> preuve -> théorie
Avec à chaque étapes la sanction de l'expérience et la soumission à la communauté.
Quelques notions au coeur de la démarche scientifique
En l'état actuel des réflexions des épistémologues, les notions développées ci-après ne sont pas étanches les une's par rapport aux autres et peuvent donner lieu à des interprétations ou à<des ajustements selon les disciplines.
Fait Au sens épistémologique, un «fait» est particulièrement difficile à
définir, car il peut décrire une diversité de types d'observations impliquant divers niveaux d'interprétation, depuis le «fait brut» jusqu'au . «fait scientifique ». Le fait brut est une observation, un constat vérifié. Par exemple, «les petits d'une portée de chat ont des caractéristiques différentes (couleur, taille, etc.)) est un fait brut: il s'agit d'une observation répétée à plusieurs reprises par des observateurs différents ou par des techniques d'observation différentes. Le fait scientifique est élaboré, construit intellectuellement en faisant intervenir, suivant les . cas, d'autres faits, une ou plusieurs théories, des lois et également des instruments de mesures. Par exemple, «la Terre tourne sur elle-même
et autour du Soleil» est un fait scientifique.
Hypothèse
Proposition qui permet de faire des déductions pouvant être soumises
à des tests. L'hypothèse pourra être invalidée ou modifiée si les déductions
ne sont pas vérifiées, ou bien considérée comme correcte si les
déductions sont confirmées. L'hypothèse selon laquelle les acides
nucléiques (ADN et ARN) sont le support universel de l'information
génétique dans le monde du vivant connu à ce jour est acceptée depuis
plusieurs décennies sur la base de nombreuses preuves (comme la possibilité
de transferts de gènes entre espèces différentes pour créer des
organismes génétiquement modifiés, ou OGM). Parfois, certaines hypothèses,
après avoir été formulées de manière intuitive et considérées
comme valides (par exemple parce qu'elles ont été à la base d'explications
du monde plus parcimonieuses que les hypothèses concurrentes),
ne sont prouvées expérimentalement que plusieurs décennies plus tard
(hypothèse héliocentrique, tectonique des plaques, etc.).
Loi
Relation vérifiée entre plusieurs grandeurs physiques. Elle n'a pas de valeur explicative et elle est la conséquence de mécanismes fondamentaux. Par
exemple, la loi de Hubble décrit la vitesse d'éloignement des galaxies en fonction de leur distance; il s'agit d'un constat et non d'une explication.
Paradigme
Cadre conceptuel ou modèle cohérent de représentation du monde et d'interprétation de la réalité largement accepté dans un domaine particulier. L'évolution biologique est à la fois une théorie scientifique et un paradig me dans lequel s'insère l'ensemble des sciences de la vie et de la Terre.
Preuve
Argumentaire ou démonstration qui vient justifier la pertinence d'une hypothèse. Même si l'enseignement a tendance à mettre en avant l'expérimentation (ou preuve expérimentale) comme principale manière d'établir la preuve en sciences, il en existe d'autres qui sont aussi importantes. Nous citerons la démonstration logique ou mathématique et la preuve historique (voir p. 75 notre entretien avec Armand de Ricqlès). Ainsi, la théorie de l'évolution repose sur des expérimentations -comme en témoignent, par exemple, les recherches agronomiques sur l'évolution des parasites des cultures -mais aussi sur des preuves historiques qui consistent à «mettre en cohérence maximale un certain nombre de faits afin de déduire des événements du passé à l'origine de ces faits. Les observations de départ étant reproductibles, les preuves historiques sont donc reproductibles »8. Ainsi, la systématique phylogénétique a pour objectif de définir des relations de parentés entre des organismes actuels et/ou fossiles à partir de caractéristiques observées sur ces organismes. Les représentations sous forme d'arbres dits phylogénétiques qui sont obtenues peuvent être comparées avec des données biogéographiques, géologiques, écologiques, etc. Ce travail de reconstitution historique pourra être reproduit pour validation par autrui dans la mesure où il a été clairement présenté dans toutes ses étapes.
Théorie
Le sens commun nous dit qu'il s'agit d'une affirmation spéculative (c'est en jouant sur l'ambiguïté de cette acception que certains remettent en cause la pertinence de la théorie de l'évolution). Mais en science, une théorie est une explication bien étayée concernant un aspect du monde. Une théorie est une généralisation dans un domaine de validité bien défini, assurant une mise en cohérence maximale entre faits, hypothèses et éventuellement lois. Elle n'est jamais considérée com me définitive ou acquise puisque la possibilité de réfuta tion est au coeur de la démarche scientifique. La théorie darwinienne de l'évol ution est, par exemple, l'une des théories scientifiques les plus solides à l'heure actuelle.
Ensuite arrive la soumission des résultat
La production de connaissances scientifiques repose sur des femmes et des hommes qui travaillent, pour l'essentiel, dans le cadre d'organismes ou d'institutions de recherche. Elle résulte du fonctionnement d'une entreprise collective -la science -qui implique des interactions entre chercheurs pour critiquer, corroborer, valider des résultats, notamment par des publications scientifiques ou des colloques. Ceci, en respectant les règles méthodologiques évoquées précédemment.
Dans le monde entier -quels que soient les continents, les régimes politiques, les religions majoritaires -l'activité du monde de la science repose sur les publications scientifiques. Elles sont au coeur du processus de la science en tant que supports de diffusion des résultats scientifiques et de mise en oeuvre du processus collectif de validation des savoirs scientifiques.
Majoritairement, les scientifiques proposent leurs résultats à des revues scientifiques dites à comité de lecture, généralistes (Nature, Science, etc.) ou spécialisées Uournal of Cell Biology, Zoosystema, Plant Physiology, Anthropologie et sociétés, Astronomy & Astrophysics, Physical Review Letters, etc.)9. Une fois l'article soumis, il est présenté par la revue à un comité de lecture indépendant constitué de spécialistes (fréquemment deux) du domaine concerné. Ces spécialistes, dits reJerees ou reviewers10, doivent déterminer si l'article propose des résultats répondant aux critères de scientificité et aux contraintes des publications scientifiques et si ceux-ci méritent d'être publiés. On parle de validation par les pairs. La publication peut être refusée, acceptée ou soumise à des corrections. Il ne suffit pas qu'un article soit publié pour que ses conclusions rejoignent immédiatement le champ des connaissances objectives et vérifiées. La validation de résultats scientifiques dépend de leur reproductibilité, de leur corroboration, d'une absence de réfutation. Ce système de validation par les pairs assure ainsi également un contrôle collectif des tentatives de fraude. Notons qu'il ne suffit pas qu'un article présenté comme une· réfutation radicale d'une théorie soit publié pour que la théorie s'effondre. Encore faut-il que cette réfutation soit vérifiée et confirmée ... et qu'elle propose une théorie alternative plus explicative que la théorie prétendument réfutée.
Finalement, les processus de diffusion et de validation des savoirs sont longs (se comptant en années, voire en décennies), mais garantissent le progrès des connaissances scientifiques dans tous les domaines. La lenteur de ce processus de validation favorise son indépendance à long terme par rapport au contexte économique, politique, social dans lequel peut s'inscrire la soumission d'un travail de recherche.
sources : "enquête sur les créationnismes" baudouin et brosseau 2013
Or la Théorie du Dessein Intelligent fait intervenir une transcendance pour expliquer l'origine ... transcendance qui n'est pas quantifiable ni expérimentable.
Donc qui n'est pas objectif ... donc qui n'est pas Scientifique.
La Théorie de ID n'est donc pas Scientifique!