[Kto] Eglise: Anglicans & catholiques romains, bientôt u

[FromDaWu]

Les églises Anglicanes se préparent à revenir à Rome
London Times/Parole de Vie

Posteur: nicolas | 23 mar 2007 à 17:10 | 1549 mots | lu 377 fois | 2 commentaires

Selon le journal anglais "The Times," la communauté des églises Anglicanes se prépare à publier, courant 2007, une proposition radicale visant à faire revenir les Anglicans dans le giron de l'Eglise Catholique Romaine, sous la direction du Pape.

Cette proposition a déjà reçu l'approbation des principaux évêques Anglicans et Catholiques.

Dans une déclaration de 42 pages, préparée par une commission internationale réunissant les deux Eglises, les Anglicans et les Catholiques Romains sont exhortés à étudier les moyens qui leur permettraient d'être réunis sous l'autorité du Pape.

Cette déclaration, que "The Times" est parvenu à se procurer, est en train d'être étudiée par le Vatican. Les évêques Catholiques préparent une réponse formelle.

Cette déclaration intervient au moment même où les archevêques qui dirigent les 38 provinces de la communauté Anglicane se trouvent réunis à Dar es Salam, en Tanzanie, pour tenter d'éviter un schisme à propos de l'ordination de prêtres homosexuels, mais aussi d'autres doctrines libérales qui ont été acceptées par certaines églises anglicanes occidentales.

Les 36 primats réunis savent que le Pape actuel, alors qu'il était encore cardinal, avait envoyé un message pour soutenir l'aile orthodoxe de l'Eglise Episcopale des Etats-Unis, alors qu'elle luttait pour éviter une division interne, à la suite de l'ordination de l'évêque homosexuel Gene Robinson. (NDE : L'Eglise Episcopale est le nom pris par l'Eglise Anglicane aux Etats-Unis).

Si les discussions de cette semaine devaient provoquer une division entre les libéraux et les conservateurs, la plupart des objections que ces derniers avaient soutenues pour refuser une réunion formelle avec Rome disparaîtraient. La plupart des Anglicans qui s'opposent le plus fermement à l'ordination des homosexuels sont aussi ceux qui s'opposent à l'ordination des femmes à la prêtrise.

L'Eglise de Rome a déjà prouvé qu'elle pouvait faire preuve de souplesse dans le domaine du célibat dces prêtres, lorsqu'elle a accueilli des dizaines de prêtres anglicans mariés, quand ils ont quitté l'Eglise Anglicane, et qu'elle les a admis comme prêtres catholiques, à partir du moment où ils ont accepté la doctrine de Rome concernant l'ordination des femmes.

Il y a environ 78 millions d'Anglicans dans le monde, comparés au milliard de Catholiques Romains. Pour la première fois depuis la Réforme, en Angleterre et au Pays de Galles, grâce à l'émigration provenant de pays catholiques, l'Eglise Catholique est sur le point de dépasser l'Eglise Anglicane comme principale dénomination chrétienne.

Alors que se poursuivent les disputes des Anglicans concernant leurs doctrines fondamentales, la crédibilité de cette Eglise est de plus en plus ébranlée, dans un monde qui attend que ses dirigeants régionaux puissent donner un témoignage fort. C'est au point que sept primats conservateurs ont, par deux fois, au cours de leur rencontre en Tanzanie, refusé de prendre la communion avec leurs pairs.

Aujourd'hui, les Anglicans s'efforceront de résoudre leurs différences par la publication d'un nouveau "Pacte Anglican," dans un effort de présenter une déclaration doctrinale commune susceptible de faire l'unité.

Toutefois, nombreux sont ceux qui craignent que les divisions entre Anglicans soient allées trop loin pour pouvoir faire l'objet d'un accord. Si les archevêques Anglicans ne peuvent même plus partager la communion entre eux, il y a bien peu d'espoir pour qu'ils se mettent d'accord sur une déclaration doctrinale commune.

Le tout récent rapport de la commission réunissant Anglicans et Catholiques ne pouvait donc pas survenir à un moment plus sensible. Il a été rédigé par la Commission Internationale Commune entre Anglicans et Catholiques pour l'Unité et la Mission. Cette commission est coprésidée par le Révérend David Beetge, un évêque Anglican d'Afrique du Sud, et par Monseigneur John Bathersby, Archevêque Catholique de Brisbane, en Australie.

Cette commission avait été créée en 2000 par l'ancien Archevêque de Canterbury, Lord Carey of Clifton, et par le Cardinal Edward Cassidy, qui présidait alors au Vatican le Conseil pour l'Unité des Chrétiens. L'objectif était de trouver le moyen de progresser vers l'unité des deux Eglises, afin de "partager une vie et une mission communes."

Le document obtenu par "The Times" est la première déclaration de la commission, intitulée "Pour progresser ensemble vers l'unité et la mission." Ce rapport fait état de la "communion imparfaite" entre les deux Eglises, mais ajoute qu'il existe assez de choses communes pour permettre "d'appeler à l'action," en ce qui concerne le problème du Pape, ainsi que d'autres problèmes importants.

Dans un passage significatif, le rapport déclare que "l'Eglise Catholique Romaine enseigne que le ministère de l'évêque de Rome (le Pape), en tant que primat universel, est en accord avec la volonté de Christ pour l'Eglise, et représente un élément essentiel pour le maintien de l'unité et de la vérité." Au XVIe siècle, les Anglicans avaient rejeté la primauté universelle de l'évêque de Rome. Toutefois, aujourd'hui, certains Anglicans commencent à réaliser la valeur potentielle d'un ministère bénéficiant d'une primauté universelle. Ce ministère serait exercé par l'évêque de Rome, en tant que signe et centre d'unité, au sein d'une Eglise réunifiée.

Dans un autre paragraphe, le rapport va même plus loin : "Nous recommandons fortement aux Anglicans et aux Catholiques Romains d'étudier ensemble de quelle manière le ministère de l'évêque de Rome pourrait être offert et reçu, afin de permettre à notre communion de progresser vers une communion ecclésiale pleine et entière."

D'autres recommandations invitent les membres des deux dénominations, qu'ils soient laïcs ou membres du clergé, à assister ensemble aux synodes, conférences ou réunions collégiales organisés par les deux Eglises. Des évêques Anglicans devraient aussi pouvoir être invités à accompagner des évêques Catholiques lorsque ces derniers se déplacent à Rome.

Le rapport ajoute que des "protocoles particuliers" devraient aussi être rédigés pour régler les mouvements de membres du clergé d'une Eglise vers l'autre Eglise. Parmi les autres propositions, notons la mise en commun des ressources pour la catéchèse des enfants, ou la possibilité d'assister aux services religieux, aux pèlerinages ou aux processions organisés par l'autre Eglise.

Le rapport recommande aux Anglicans de commencer à prier pour le Pape, lors des réunions de prières et d'intercession organisées dans les églises anglicanes. Il recommande aussi aux Catholiques de prier publiquement pour l'Archevêque de Canterbury.

Toutefois, au sein de l'Eglise Anglicane, il est peu probable qu'une majorité de fidèles souhaitent mettre fin à la division séculaire entre les deux Eglises, pour retourner dans le giron de Rome.

Toutefois, les prises de position de l'Archevêque de Canterbury, en ce qui concerne les dissensions actuelles au sein de son Eglise, donnent une indication sur la manière dont certaines priorités peuvent être changées, à la lumière de la nécessité de réaliser l'unité de l'Eglise, nécessité imposée par l'Evangile.

Le Dr Rowan Williams qui, en tant que primat de l'Eglise d'Angleterre, attache beaucoup d'importance à l'unité, a soutenu dans le passé une interprétation libérale des Ecritures, en ce qui concerne le problème des homosexuels. Mais il a dit clairement que l'unité de l'Eglise doit prendre le pas sur l'autonomie de chaque province. La conséquence logique de cette position, une fois réglée la crise actuelle, par un accord ou par un schisme, devrait être de rechercher une réunion avec l'Eglise Mère de l'Eglise Anglicane, c'est-à-dire l'Eglise Catholique Romaine.

Note de Parole de Vie :

L'apostasie prédite par la Bible se déroule inéluctablement sous nos yeux. Toutes les grandes Eglise "chrétiennes" historiques sont irrésistiblement attirées par Rome, dans un œcuménisme où l'on sacrifie sans aucune hésitation la vérité à la fausse unité. Non seulement cela, mais les églises évangéliques sont aussi de plus en plus sensibles aux attraits de cet œcuménisme qui n'est qu'une forme de prostitution spirituelle.

Ce qui est frappant, c'est que, dans toutes ces discussions "communes," l'Eglise Catholique n'a jamais abandonné le moindre iota de ses positions doctrinales, et que ce sont les autres Eglises qui ont toujours capitulé sans conditions. Cela prouve la puissance de domination et de séduction de cette apostasie ! Elle n'exerce sa puissance que dans la mesure où la puissance de Christ et de Sa Parole ne s'oppose plus à la sienne !

Jésus a dit : "Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?" (Luc 18 : 8). Paul dit que la foi vient de ce que l'on entend, et ce que l'on entend de la Parole de Dieu. Quand la vérité de la Parole de Dieu est foulée aux pieds, la foi disparaît.

Mais nous croyons que le Seigneur S'est gardé un petit reste fidèle, qui continuera à brandir le flambeau de l'Esprit et l'étendard de la Vérité ! Qui veut encore s'engager résolument pour Christ ?

London Times/Parole de Vie
www.blogdei.com

[FromDaWu]

N'est-ce pas une bonne nouvelles que de savoir que d'autre chrétien vont sans doute bientot rejoindre les catholiques, c-a-d sous l'autorité du Saint Père?

Notre vocation étant de ne former qu'un seul peuple, qu'une seul église, avant la fin des Temps tout les chrétiens seront rassemblé en un seul corps, tous au sein de la Sainte Eglise Catholique.

Oeuvrons pour l'unité des chrétiens,

Amen

[xav]

Très intéressant.

La fin à propos de l'apostasie, selon "Parole de Vie" est risible. Risible car ceux qui ne se ratacheraient pas à Rome sont ceux qui sont pour l'ordination de prêtre homosexuel... Alors la question, je reste dans la vérité!!!! surtout quand on voit comment l'Eglise Anglicane est née. Pour rappel un roi qui anglais pour de bas motif orgeuilleux c'est proclamé Pape de son Eglise !!!!!!

[medico]

cherchez la femme

[Le Serpent]

Très intéressant.

La fin à propos de l'apostasie, selon "Parole de Vie" est risible. Risible car ceux qui ne se ratacheraient pas à Rome sont ceux qui sont pour l'ordination de prêtre homosexuel... Alors la question, je reste dans la vérité!!!! surtout quand on voit comment l'Eglise Anglicane est née. Pour rappel un roi qui anglais pour de bas motif orgeuilleux c'est proclamé Pape de son Eglise !!!!!!

Pour des raisons bassement personnelles... (son mariage en l'occurence), et pour des raisons d'Etat (sa succession), c'est le premier acte de laicité dans un monde "chrétien" qui flirtait dangeureusement avec la théocratie.

[caius]

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Quelques réflexions sur l’anglicanisme

La Réforme protestante, née en 1517 en Allemagne avec Martin Luther, a provoqué des divisions dans différents pays de la chrétienté. C’est ainsi qu’en Angleterre, est né au XVIe siècle l’anglicanisme, religion qui a pour chef le roi ou la reine d’Angleterre.


Henri VIII (1509-1547)

La rupture entre la papauté et l’Église d’Angleterre a éclaté sous le règne d’Henri VIII. Né en 1491 et devenu roi d’Angleterre en 1509, Henri VIII s’était d’abord montré fidèle à l’Église catholique en s’opposant aux idées de Luther, fondateur du protestantisme, et en composant un traité de théologie conforme à la foi catholique, si bien qu’en 1521 le pape Léon X (217ème pape, 1513-1522) avait décerné à Henri VIII le titre de Défenseur de la Foi (en latin : Defensor Fidei), un titre qui est depuis lors porté par tous les souverains anglais.

Mais à la fin des années 1520, Henri VIII a commencé à vouloir divorcer de sa femme, Catherine d’Aragon, non seulement parce qu’elle n’avait pas réussi à lui donner un fils pour héritier mais aussi parce qu’il voulait épouser une autre femme, Anne Boleyn, qui était sa maîtresse. Henri VIII a donc demandé le divorce mais le pape Clément VII (219ème pape, 1523-1534) s’y est opposé.

Malgré ce refus, Henri VIII a finalement divorcé et épousé Anne Boleyn, sa maîtresse, qu’il a fait décapiter en 1536 alors qu’elle ne lui avait pas non plus donné de fils mais une fille, la future Élisabeth Ière. En 1534, en faisant voter par le Parlement anglais l’Acte de Suprématie, Henri VIII a rejeté l’autorité du pape et s’est proclamé chef de l’Église d’Angleterre appelée aussi Église anglicane. Désireux de s’enrichir, le roi a ensuite supprimé les ordres religieux catholiques pour s’emparer de 800 monastères et de toutes les terres ecclésiastiques du pays.

L’Église anglicane a donc été fondée sur la cupidité et la sexualité déréglée d’Henri VIII qui, à cause de ses passions diaboliques, a entraîné tout un peuple dans le schisme et massacré des dizaines de milliers de chrétiens catholiques et protestants.


Cruauté d’Henri VIII

Après avoir divorcé de sa première femme, Catherine d’Aragon, et fondé l’Église anglicane, Henri VIII s’est encore marié cinq fois :

• En 1533 avec Anne Boleyn qu’il fait décapiter en 1536 pour adultère,
• En 1536 avec Jeanne Seymour, morte après avoir donné naissance au futur roi Édouard VI,
• En 1540 avec Anne de Clèves qu’Henri VIII répudie après six mois parce qu’il la trouve trop laide,
• En 1540 avec la jeune Catherine Howard (18 ans), qu’il fait décapiter en 1542 pour adultère,
• En 1543 avec Catherine Parr, qui manque d’être décapitée elle aussi mais Henri VIII meurt avant de pouvoir la faire condamner.

Aveuglé par la haine, Henri VIII a persécuté impitoyablement tous ceux qui ne voulaient pas se soumettre à sa nouvelle Église. C’est ainsi que pendant les treize dernières années de son règne (1534-1547), il a fait supplicier 70 000 catholiques ! « Parmi les personnes immolées par Henri VIII, on comptait […] 2 cardinaux, 18 évêques, 13 abbés, 500 prieurs et moines, 38 docteurs en théologie ou en droit canon » (HERGENRÖTHER, cité par F. MOURRET, Histoire générale de l’Eglise, tome 5, p.372-374).


Saint Jean Fisher et saint Thomas More

Parmi les nombreux martyrs catholiques, on compte deux grands humanistes, amis d’Érasme : le chancelier Thomas More et l’évêque Jean Fisher, tous deux décapités en 1535 parce qu’ils ont refusé d’approuver le divorce du roi et qu’ils sont restés fidèles à l’Église catholique.

Saint Jean Fisher (1469-1535). Après avoir étudié à l’université de Cambridge dont il est devenu le chancelier, Jean Fisher est entré dans les ordres et s’est distingué par son savoir et sa simplicité à tel point qu’Érasme a dit de lui : « Il n’y a pas d’homme plus cultivé, il n’y a pas de prélat plus saint. »

Évêque de Rochester depuis 1504, Jean Fisher s’est opposé courageusement au divorce du roi Henri VIII qui l’a fait enfermer à la Tour de Londres. Emprisonné également pour sa fidélité à l’Église catholique, Jean Fisher a été fait cardinal par le pape Paul III (220ème pape, 1534-1549). Apprenant la nouvelle, Henri VIII fou de rage a fait décapiter Jean Fisher, le 22 juin 1535.

« Sa mort fut comme une liturgie ; il lut le verset 3 du chapitre 17 de saint Jean : “La vie elle-même, c’est de te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ”. Puis, il s’adressa au peuple : “Je viens ici pour mourir pour la foi de l’Église catholique et du Christ.” Ensuite, il récita le Te Deum et le psaume 30 (En toi, Seigneur, j’ai espéré), avant d’offrir sa tête au bourreau. Jusqu’à la fin, les évêques lui avaient conseillé de céder, et il avait rétorqué sur un ton plein d’amertume : “La forteresse est trahie même par ceux qui devraient la défendre”. »
Enzo LODI, Les Saints du calendrier romain, Paris, Médiaspaul, 1995, p.196.

Saint Thomas More (1478-1535). Après avoir étudié à Oxford et pensé pendant un moment devenir prêtre, Thomas More s’est finalement marié. Veuf, il s’est remarié et est devenu le père exemplaire de quatre enfants. Connu dans toute l’Europe pour son savoir, Thomas More était l’un des plus grands humanistes de son époque : en 1516, il avait publié son célèbre livre, L’Utopie, qui reste un ouvrage majeur dans l’histoire de la philosophie politique. Devenu conseiller du roi Henri VIII puis, en 1529, chancelier du royaume d’Angleterre (fonction comparable à celle d’un premier ministre), Thomas More a renoncé à toutes ses charges officielles quand il a vu le roi divorcer et se séparer de l’Église catholique.

Emprisonnné à la Tour de Londres pendant dix-neuf mois, Thomas More a été décapité le 6 juillet 1535, quelques jours après Jean Fisher. Peu avant de mourir, il écrivait à sa fille une parole admirable : « Rien ne peut arriver sans que Dieu le veuille. Et tout ce qu’il veut, si mauvais que cela nous paraisse, est vraiment le meilleur. »

Jean Fisher et Thomas More ont été canonisés par le pape Pie XI en 1935 qui a placé leur fête au 22 juin, date de la mort de saint Jean Fisher.


Élisabeth Ière (1558-1603)

Onze ans après la mort d’Henri VIII, Élisabeth Ière, la fille née de son mariage avec Anne Boleyn, est devenue reine d’Angleterre et a définitivement coupé son pays de l’Église catholique en introduisant les idées du protestantisme dans l’Église anglicane et en persécutant, comme son père, les catholiques. Excommuniée par le pape saint Pie V en 1570, Élisabeth Ière, qui a régné sur l’Angleterre pendant 44 ans (1558-1603), a fait supplicier 43 000 catholiques.

Entre 1534 et 1603, le schisme anglican a donc fait au moins 113 000 victimes. En comparaison, l’Inquisition catholique qui a sévi en Espagne pendant plus de 350 ans (1478-1834), a fait entre 10 000 et 12 000 morts selon les études récentes (34 000 morts selon ses adversaires les plus acharnés).


Constatation

L’Église anglicane s’est répandue dans plusieurs anciennes colonies anglaises comme le Canada, les États-Unis, l’Australie, l’Afrique du Sud. Dans chacun de ces pays, une hiérarchie anglicane indépendante s’est développée.

Mais dans les colonies anglaises où dominait l’Islam, jamais l’Église anglicane n’a pu se développer : Bangladesh, Pakistan, Malaisie, Soudan, Irak, Jordanie, Palestine, tous ces pays musulmans, ou à majorité musulmane, ont refusé l’implantation d’autres religions que l’islam et sont toujours restés musulmans, conformément à ces préceptes du Coran et de la tradition islamique :

Le dieu des musulmans dit : « Les pires animaux, devant Dieu [Allah], sont ceux qui ne croient pas et demeurent résolument infidèles. »
Le Coran, sourate 8, v.55 (trad. de Sadok MAZIGH).

« Quiconque recherche une religion autre que l’Islam, cela ne sera pas accepté de lui et il sera, dans la Vie Dernière, parmi les Perdants. »
Le Coran, sourate 3, v.79/85 (trad. de R. BLACHERE).

Mahomet a dit : « Celui qui change pour une autre la vraie religion [l’islam], qu’on le tue ! »
EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, ch.149, t.2, p.352.


Conclusion

Contrairement à l’Église catholique, qui a été fondée il y a deux mille ans par Jésus-Christ, l’Église anglicane a été fondée 16 siècles après Jésus-Christ par un homme, le roi Henri VIII, qui a eu six femmes et qui a fait exécuter deux d’entre elles (Anne Boleyn et Catherine Howard). Aujourd’hui, le chef de l’Église d’Angleterre est Élisabeth II, reine d’Angleterre depuis 1952 et dont le successeur devrait être son fils, le prince Charles qui, comme Henri VIII, a divorcé de sa femme, la princesse Diana, pour pouvoir épouser sa maîtresse Camilla Parker-Bowles. Voilà les fruits de l’Église anglicane.

Père Samuel
Prêtre catholique

[Alisdair]

Saint Thomas More ???

Les instances chrétiennes sanctifient l'un des pères de l'idée communiste avant l'heure ?

[Marmhonie]

Les scandales qui ont heurté l'Eglise anglicane ont en effet poussé ce retour vers Rome.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog ... licanisme/

On retrouve dans ce retour la marque du pape Benoît XVI également :
http://benoit-et-moi.fr/2009/0455009c6e ... cc601.html

Des membres conservateurs de l'Église d'Angleterre ont répondu positivement à la main tendue par le pape Benoît XVI :
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... t-rome.php

Ce retour est historique et montre la puissance de l'Eglise catholique romaine, stable & cohérente :
http://www.famillechretienne.fr/croire/ ... 54293.html
Fiar voluntas tua