Blaphafas a écrit :[Jésus est le premier et le seul à avoir enseigné "Aime ton prochain comme toi-même.
Le "prochain" pour le juif, d'après le Lévitique, est un juif.
Le "prochain" pour Jésus, est celui dont on se fait soi-même proche.
Ça, c'est bien vrai.
Mais l'idée d'aimer son prochain comme soi-même vient de là... Donc Jésus n'était pas le premier et le seul à l'avoir dit. T'as oublié la nuance. En fait, Jésus a élargi l'idée à toute l'humanité...
La règle d'or est : "Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse." Si tu ne vois pas la différence entre cette sentence négative et la sentence positive de Jésus, c'est grave pour toi.
Pour imiter ton style,«tout aussi grave pour toi de ne pas voir que l'intégrale inclut la dérivée.» L'esprit et non la lettre, te répéterait Jésus... D'ailleurs bien malin serait celui qui prétendrait situer la première pensée dans cet esprit...
Tu considères donc que ne pas frapper son ennemi revient au même que donner de quoi manger à un nécessiteux.
Rhétorique à pirouette puisque tu ne frapperais pas ton ennemi pas plus que tu ne voudrais pas qu'il te frappe... Inclusif dans l'esprit de l'affirmation positive...
Jésus a rajouté : "Fais à autrui ce que tu aimerais qu'il fasse pour toi." C'est autre chose que ce truc qui consiste à ne rien faire, hein !
Ça ne change rien quant à l'esprit (inclusif que tu ne fais rien de négatif à l'autre)...
En revisitant mon message, tu retrouveras la formulation positive de l'idée dans l'Hindouisme :
"Ceci est la somme de toute véritable droiture : traite les autres comme tu voudrais toi-même être traité. Ne fais rien à ton voisin que tu ne voudrais pas le voir faire à ton égard par la suite."
(Epopée du Mahâbharata, 5,1517, vers 400 avant JC)
Vers 400 avant Jésus-Christ... Et avant ça?
Il faudrait peut-être que tu réfléchisses à mettre en pratique le précepte de Jésus (que tu n'as pas compris à l'évidence, et c'est grave - dixit toi-même
) ...