VENT a écrit :
Pas du tout, parce que fondamentalement Jésus pose une interrogation dans sa parabole de Matthieu 24:45 en disant : “Quel est donc l’esclave fidèle et avisé" il ne dit pas "voilà l'esclave fidèle et avisé", il y a donc bien une recherche et une réponse à trouver à cette question. La réponse est que lors de son retour Jésus trouverait cet esclave fidèle et avisé occupé à distribuer la nourriture à la maisonnée, alors que le mauvais esclave ne peut prétendre accomplir cette tâche, comme cela est rapporté dans la parabole de Matthieu 25 14-30 où le mauvais esclave est jeté dehors parmi les hypocrites parce qu'il faisait croire qu'il distribuait la nourriture spirituelle confiée par son maître.
C'est une question rhétorique, pour attirer l'attention et ici introduire l'alternative.
Jésus utilise ce même procédé d'une question rhétorique en Luc 11 par exemple : "Il leur dit encore : “ Qui de vous aura un ami et se rendra chez lui à minuit pour lui dire : ‘ [Mon] ami, prête-moi trois pains, parce qu’un de mes amis vient d’arriver de voyage chez moi et je n’ai rien à placer devant lui ’ ? (versets 5 et 6) ; il ne s'agit pas ici de se lancer dans une enquête minutieuse pour savoir lequel des disciples du Christ a été demander du pain à minuit pour l'un de ses visiteurs. Ni quelle circonstance historique est ainsi annoncée, à quoi correspondent les trois pains, l'ami revenu de voyage, la demande à minuit...
"En effet, quel est parmi vous le père qui, si son fils lui demande un poisson, pourrait lui remettre un serpent au lieu d’un poisson ? Ou bien, s’il demande aussi un œuf, lui remettra un scorpion ?" (versets 11 et 12). Là encore, pensez-vous que Jésus demandait à ses disciples d'identifier clairement parmi eux celui qui serait susceptible de remettre un serpent ou un scorpion à son fils en guise de poisson ou d'oeuf ?
VENT a écrit :
Oui tout à fait, le jugement a été établit par le maître par les critères qu'il a donné du bon esclave et du mauvais esclave, ainsi le bon esclave qui se révèle reste et restera un bon esclave, c'est la garantie le cachet que Jésus a apposé sur cet esclaves, ce bon esclave ne peut pas dire mon maître tarde, ni battre ses compagnons d'esclavage, voilà la nouvelle compréhension, le mauvais esclave ne peut pas être bon avec ses compagnons parce qu'il porte de mauvais mobiles à son maître en disant "il tarde" et se met à manger et à boire avec les buveurs invétérés.
Il n'y a pas deux esclaves dans cette parabole, mais un seul, confronté à une alternative suite au départ de son maître. Le jugement s'effectue au retour du maître, sur la base du fait accompli : le maître trouve alors l'esclave de confiance à qui, avant de partir, il avait confié sa maisonnée, SOIT toujours "fidèle et avisé", s'acquittant correctement de la mission dont il était chargée (nourrir les domestiques) SOIT "mauvais" (battant ses coesclaves et faisant bombance).
Evidemment que le bon esclave ne bat pas ses compagnons (c'est ce qu'il ferait s'il était trouvé "mauvais" par son maître en rentrant) ou que le "mauvais" esclave n'est pas trouvé en train de distribuer la nourriture aux domestiques en temps voulu. Puisqu'il s'agit d'une alternative décrivant le jugement final de l'esclave par son maître non "à la tête du client" mais en fonction de ce que le maître, lorsqu'il rentre chez lui, trouve en train de faire l'esclave qu'il avait laissé en charge avant de partir.
VENT a écrit :
Tu fais erreur, dans la parabole de Matthieu 24:45-51 dont tu te cantonnes, Jésus n'a pas établit son EFA, c'est à son retour qu'il l'établit, avant son dépard il donne les critères que l'EFA doit suivre pour être approuvé par son maître le jour de son retour, tout comme il donne les critères du mauvais EFA qui sera jeté dehors.
L'erreur est vôtre. Le texte de Matthieu 24:45-51 ne montre en rien le maître énonçant, avant de partir, les critères du jugement qu'il appliquera à son retour. Le maître établit l'esclave en qui il a le plus confiance pour nourrir les domestiques, il part, revient longtemps après et juge l'esclave selon ce qu'il le trouve en train de faire : SOIT faisant ainsi (qu'il lui avait ordonné) SOIT ayant adopté une attitude répréhensible (violence, paresse, profit...)
VENT a écrit :En conclusion, l'esclave fidèle et avisé qui s'est révélé en 1919 est bien celui que Jésus a établit sur tout ses biens
Matthieu 24: 46 Heureux cet esclave si son maître, en arrivant, le trouve en train de faire ainsi ! 47 Vraiment, je vous le dis : Il l’établira sur tous ses biens.
Ce jugement n'a lieu qu'au retour du maître. La Tour de Garde du 15/07/13 soutient que l'établissement de "l'esclave fidèle et avisé", prélude au départ du maître a eu lieu en 1919 et que le jugement final qui constaterait si oui ou non l'esclave est resté fidèle et peut se voir attribuer une "promotion" (être établi sur tous les biens), est encore à venir. A en croire la nouvelle interprétation donnée dans cette TG, l'EFA, désormais réduit en taille et en durée d'existence, a aussi "perdu" l'assurance d'avoir déjà été jugé favorablement par le maître et ainsi établi sur tous ses biens (depuis juillet 2013, avec "effet rétroactif" depuis 1919 !)
VENT a écrit :C'est sûr que le mauvais esclave n'a pas été trouvé par le maître "en train de faire ainsi"
Evidemment puisqu'il se révèle "mauvais" et non pas "fidèle et avisé" comme le maître l'avait espéré en l'établissant pour donner la nourriture aux domestiques en son absence.
Mais, encore une fois il n'y a qu'un seul esclave dans la parabole de Matthieu 24:45-51, "fidèle et avisé" ou "mauvais" ; et non pas deux esclaves ou un esclave atteint du syndrome Jekyll et Hyde.
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)