Zouzouspetals a écrit :
Il y a bien une absence, et assez longue apparemment, du maître dans la parabole de Matthieu 24:45-51. Après avoir établi son "esclave fidèle et avisé" pour nourrir les domestiques de sa maisonnée, le maître s'en va, il n'est plus dans la maison...
Et où est-ce que c'est écrit dans dans la parabole de Matthieu 24:45-51 qu'il y a bien une absence et que le maître n'est plus dans la maison ?
Zouzouspetals a écrit :
Si vous souhaitez que votre interprétation de la parabole de Matthieu 24:45-51 soit correcte, vous ne pouvez pas faire l'impasse sur l'absence du maître de "l'esclave fidèle et avisé" tout le temps au cours duquel cet esclave est seul en charge de la maisonnée. Si vous affirmez que le maître est Jésus et que l'EFA a été établi en 1919, alors, sauf à faire mentir la parabole de Matthieu 24:45-51 sur ce point, le maître Jésus est absent depuis 1919.
C'est toi Zouzouspetals qui fait mentir la parabole de Matthieu 24:45-51 en affirmant sans la moindre preuve que le maître de cet esclave est absent. On ne peut pas interpréter que le maître est absent parce que le récit biblique ne le précise pas, c'est tout ! et on a pas à dire "oui mais" , il faut s'en tenir au texte biblique sinon c'est extrapoler une interprétation.
Zouzouspetals a écrit :
La question que j'ai posée a trait à l'établissement de "l'esclave fidèle et avisé". Je me suis renseignée et je n'ai trouvé aucun élément de preuve, dans les annales mêmes des Témoins de Jéhovah, indiquant qu'à partir de 1919, ils ont reconnu une "poignée d'hommes" établie à cette date en tant qu'"esclave fidèle et avisé".
Voilà la preuve dans les annales que les témoins de Jéhovah ont reconnu une "poignée d'hommes" comme étant l'esclave fidèle et avisé établit en 1919 !
Cette reconnaissance fait suite à la prophétie des "deux témoins" de la prophétie d'Ézékiel 37:1-14
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Ils sont relevés de nouveau !
23 La presse s’associa au clergé pour diffamer les serviteurs de Dieu ; voici ce que déclara un journal : “ Le coup de grâce a été donné au Mystère de Dieu accompli. ” Mais rien n’était plus faux ! Les deux témoins ne sont pas restés dans la mort. Nous lisons : “ Et après les trois jours et demi, de l’esprit de vie venant de Dieu est entré en eux, et ils se sont tenus sur leurs pieds, et une grande peur est tombée sur ceux qui les regardaient. Et ils ont entendu une voix forte venant du ciel leur dire : ‘ Montez ici. ’ Et ils sont montés au ciel dans le nuage, et leurs ennemis les ont regardés. ” (Révélation 11:11, 12). Ainsi, ils vivaient une expérience semblable à celle décrite par Ézékiel après qu’il eut visité en vision la vallée d’ossements desséchés. Jéhovah souffla sur ces ossements desséchés et ils prirent vie, image de la renaissance de la nation d’Israël après 70 années de captivité à Babylone (Ézékiel 37:1-14).
Ces deux prophéties, celles d’Ézékiel et de la Révélation, ont eu leur accomplissement frappant à l’époque moderne en 1919, quand Jéhovah ramena ses témoins “ décédés ” à la vie active.
24 Imaginez la stupeur des persécuteurs ! Les cadavres des deux témoins revenaient soudainement à la vie et à l’activité. La coupe était amère pour les membres du clergé, d’autant plus que les ministres chrétiens dont ils avaient comploté l’emprisonnement retrouvaient la liberté et allaient être par la suite complètement disculpés. Le choc a même dû être plus rude encore lorsqu’en septembre 1919 les Étudiants de la Bible ont tenu une assemblée à Cedar Point (États-Unis). En cette occasion, Joseph Rutherford, récemment libéré de prison, suscita l’enthousiasme des assistants par son discours “ Annoncez le Royaume ”, basé sur Révélation 15:2 et Isaïe 52:7. Les chrétiens de la classe de Jean se mirent de nouveau à “ prophétiser ”, c’est-à-dire à prêcher publiquement. Allant sans cesse de l’avant, ils dénonçaient courageusement l’hypocrisie de la chrétienté.
25 À maintes reprises la chrétienté a cherché à triompher comme en 1918. Elle a recouru à l’émeute, aux manœuvres juridiques, à l’emprisonnement et même aux exécutions, mais en vain !
À partir de 1919, le domaine spirituel des deux témoins était hors d’atteinte pour elle. En cette année-là Jéhovah leur avait dit : “ Montez ici. ” Leur ascension les avait conduits à une condition spirituelle élevée, si bien que leurs ennemis les voyaient sans toutefois pouvoir les toucher. Voici comment Jean décrit le choc que leur rétablissement a provoqué sur la grande ville : “ Et à cette heure-là il y a eu un grand tremblement de terre, et le dixième de la ville est tombé ; et sept mille personnes ont été tuées par le tremblement de terre, et le reste a été saisi de peur et a rendu gloire au Dieu du ciel. ” (Révélation 11:13). De violentes convulsions secouaient vraiment le domaine religieux. Tandis que ce groupe de chrétiens revivifiés se mettait à l’œuvre, le sol semblait se dérober sous les pieds des chefs des Églises établies. Un dixième de leur ville, soit 7 000 personnes figurément parlant, en fut si profondément touché qu’il est dit de lui qu’il a été tué.
26 L’expression “ le dixième de la ville ” nous rappelle qu’Isaïe prophétisa à propos de l’ancienne Jérusalem qu’un dixième survivrait à la destruction de la ville en tant que semence sainte (Isaïe 6:13). De même, le chiffre 7 000 nous rappelle que lorsqu’Éliya se crut le seul à être resté fidèle en Israël, Jéhovah lui dit qu’en réalité 7 000 hommes encore n’avaient pas plié le genou devant Baal (1 Rois 19:14, 18). Au Ier siècle l’apôtre Paul déclara que ces 7 000 représentaient le reste des Juifs qui avait accepté la bonne nouvelle sur le Christ (Romains 11:1-5). Ces passages des Écritures nous aident à comprendre que les “ sept mille ” et le “ dixième de la ville ” (Révélation 11:13) désignent ceux qui écoutent les deux témoins rétablis et abandonnent la grande ville pécheresse. Ils meurent, figurément parlant, pour la chrétienté. Leurs noms sont ôtés des registres où sont inscrits ses membres. Ils ont cessé d’exister pour elle.
27 Mais comment ‘ le reste [de la chrétienté] a-t-il rendu gloire au Dieu du ciel ’ ? Certainement pas en abandonnant la religion apostate pour se mettre à servir Dieu, mais plutôt de la manière décrite dans un commentaire de la Bible (Word Studies in the New Testament, de Vincent) où, à propos de l’expression “ a rendu gloire au Dieu du ciel ”, nous pouvons lire : “ La phrase désigne non pas la conversion, la repentance ou la gratitude, mais plutôt la reconnaissance d’un fait, comme c’est généralement le cas dans les Écritures. Voir Josué 7:19 (Septante) ; Jean 9:24 ; Actes 12:23 ; Romains 4:20. ”
Avec dépit, la chrétienté a dû reconnaître que le Dieu des Étudiants de la Bible avait accompli une action éclatante en les rétablissant dans l’activité chrétienne.
28 Il se peut que les membres du clergé aient reconnu ce fait mentalement ou entre eux. On n’a jamais lu qu’un de ces ecclésiastiques avait déclaré publiquement reconnaître le Dieu des deux témoins. Toutefois, la prophétie de Jéhovah consignée par Jean nous aide à discerner leurs pensées secrètes et à prendre conscience du choc humiliant qu’ils ont subi en 1919. À partir de cette année-là, tandis que les “ sept mille ” quittaient la chrétienté en dépit de ses efforts soutenus pour retenir les brebis de son pâturage, le clergé a été forcé de reconnaître que le Dieu de la classe de Jean est plus puissant que le sien. Par la suite il allait s’en rendre compte encore plus clairement, car davantage de ses ouailles quitteraient le troupeau, répétant les paroles suivantes prononcées par le peuple quand Éliya triompha des adorateurs de Baal au mont Carmel : “ Jéhovah est le vrai Dieu ! Jéhovah est le vrai Dieu ! ” — 1 Rois 18:39.
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