D’abord VENT, je ne suis pas l’auteur, à moi toute seule, des 300 messages de ce fil. En outre, je n’ai jamais refusé de considérer les autres paraboles de Jésus contenues dans le chapitre 25 de Matthieu ; j’ai juste refusé que vous en mélangiez tous les détails en un vaste gloubi-boulga.VENT a écrit : Je note que c'est en arrivant vers le 300 ème message de ce sujet que tu acceptes de considérer les autres paraboles de Jésus concernant sa présence, parce que jusque là tu refusais d'en entendre parler te bornant à répéter que ton sujet était sur la parabole de Matthieu 24:45-51, et je m'en réjouis, on va peut-être pouvoir avancer.
D’ailleurs, vous parlez des « autres paraboles de Jésus concernant sa présence », mais ces paraboles contiennent toutes un élément d’absence précédant une arrivée (absence de l’Epoux avant qu’il n’arrive pendant la nuit ; longue absence du maître des esclaves aux talents avant son retour pour leur demander des comptes ; absence du Roi pendant laquelle les disciples peuvent faire du bien « au plus petit d’entre (ses) frères », avant sa venue « avec puissance et grande gloire »).
Ne discernez-vous pas là un même schéma, que l’on retrouve également dans la parabole de Matthieu 24:45-51 (longue absence du maître de « l’esclave fidèle et avisé » avant son retour et son jugement dudit esclave) ?
Non. Vous ne lisez pas la parabole jusqu’au bout ; en fait, vous vous arrêtez même à son premier verset, puisque le verset suivant dit explicitement que le maître « partit », et le verset 19 déclare : « Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. »VENT a écrit : Matthieu 25:14 “ C’est, en effet, comme lorsqu’un homme, sur le point de partir en voyage à l’étranger,
Dans cette parabole Jésus ne dit pas que cet homme est parti, il dit c'est "comme", signifie que cette homme confie ses talents à ses esclaves comme s'il partait pour un long voyage, mais il ne part pas, et ce qu'il faut retenir c'est uniquement les talents qu'ils distribue à ses esclaves.
Lisez les textes en entier, pas uniquement ce qui vous plaît.
Il est présent au moment où il sépare les « brebis » des « chèvres », tout comme le maître de « l’esclave fidèle et avisé » est présent lorsqu’il le récompense ou le punit ; mais il est absent pendant la période beaucoup plus longue qui précède son arrivée ou retour, celle pendant laquelle les personnes, par leurs actions, révèlent leur vraie nature.VENT a écrit : Alors s'il sépare les brebis des chèvres c'est qu'il est bien présent !
Celle pendant laquelle les personnes ont agi avec ou sans égards envers « l’un des plus petits d’entre (ses) frères que voici » ; l’absence qui caractérise la période précédant la venue « avec puissance et grande gloire » du Roi.VENT a écrit : Heuuu quelle absence ?
Exactement. Parfois, on identifie quelque chose non par sa présence, mais par les contours vides que dessine son absence. Comme le maître qui n’est pas là pendant tout le temps où son « esclave fidèle et avisé » prend en charge sa maisonnée, dans la parabole de Matthieu 24:45-51.VENT a écrit : On appel ça "briller par son absence"
Ce n’est pas une extrapolation, c’est une déduction logique permise par les éléments fournis par le texte même : le fait que « l’esclave fidèle et avisé » se trouve confronté à un choix, qu’il puisse se mettre à penser « mon maître tarde » et que le maître, finalement, « arrive » ou « vienne » surprendre son esclave en pleine action bonne ou mauvaise.VENT a écrit : ça rend surtout possible ton extrapolation
Et, puisque vous êtes prêt à considérer aussi les autres paraboles (du chapitre 25), le fait qu’elles sont toutes à peu près bâties sur le même schéma : une arrivée marquée par un jugement final, qu’a précédé une longue période au cours de laquelle les futurs jugés ont pu librement (en l’absence d’autorité supérieure) bien ou mal se comporter.