L'âme meurt-elle ?
- philippe83
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 20 nov.13, 22:04On voient que certains annoncent que la mort de l'âme en Ezéchiel 18:4 n'est pas physique mais spirituelle car sinon ""l'immortalité de l'âme"""" s'écroule! Mais l'âme étant la personne et Actes 2:41 en n'est la preuve à l'époque de Jésus y compris après sa mort, cette croyance reste la même qu'au début de l'histoire humaine selon Gen 2:7.Voir par exemple 1 Cor 15:45, Rom 13:1.
Et elle meurt dans l'ancien comme dans le NT.
Par exemple Ezéchiel 13:19 est claire puisque nous lisons selon Segond:"Vous me déshonorez...en TUANT DES ÂMES qui ne doivent pas mourir et en faisant vivre DES ÂMES QUI NE DOIVENT PAS VIVRE." Donc "tuer des âmes" et " des âmes QUI NE DOIVENT PAS VIVRE" c'est bien ici la preuve que que l'on parle de la mort de l'âme.(il n'y a rien ici de spirituelle, l'âme meurt dans son entier)
D'ailleurs petite question en Eden quand il est dit à Adam :"TU es poussière et TU RETOURNERAS A LA POUSSIERE"( Gen 3:19), le """"TU""""s'applique à qui? A Adam en ENTIER ou à une partie de lui?
ps: comment se fait-il que des versions catholiques et protestante confirment que dans le langage biblique l'âme n'est pas séparée du corps mais constitue l'être entier la personne sans relation avec la philosophie de Platon à savoir séparation du corps et de l'âme?
Et elle meurt dans l'ancien comme dans le NT.
Par exemple Ezéchiel 13:19 est claire puisque nous lisons selon Segond:"Vous me déshonorez...en TUANT DES ÂMES qui ne doivent pas mourir et en faisant vivre DES ÂMES QUI NE DOIVENT PAS VIVRE." Donc "tuer des âmes" et " des âmes QUI NE DOIVENT PAS VIVRE" c'est bien ici la preuve que que l'on parle de la mort de l'âme.(il n'y a rien ici de spirituelle, l'âme meurt dans son entier)
D'ailleurs petite question en Eden quand il est dit à Adam :"TU es poussière et TU RETOURNERAS A LA POUSSIERE"( Gen 3:19), le """"TU""""s'applique à qui? A Adam en ENTIER ou à une partie de lui?
ps: comment se fait-il que des versions catholiques et protestante confirment que dans le langage biblique l'âme n'est pas séparée du corps mais constitue l'être entier la personne sans relation avec la philosophie de Platon à savoir séparation du corps et de l'âme?
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 20 nov.13, 22:33(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 21 nov.13, 02:42Bonjour Medico.
Medico écrit : « il faut choisir croire ce que dit la bible sur l'âme ou croire ce que dit la philosophie platonniciene. »
Je choisie ce que dit la Bible — dans sa totalité — et je rejette la philosophie platonicienne.
La juste doctrine de l’après mort se révèle à partir de l’ensemble de l’A.T. et très particulièrement dans ses 3 derniers siècles qui sont confirmé par Jésus lui-même.
Medico écrit : « Ce n'est pas une interprétation c'est écrit noir sur blanc.
Oui bien sûr … c’est bel et bien l’interprétation de ceux qui rejette l’immortalité de l’âme…
Je dirais plutôt qu’il est écrit noir sur blanc que le verset 4 du chap. 18 d’Ézéchiel isolé de son contexte peut être bel et bien mal interprété. Vous en êtes la preuve…
il suffit de lire Echéchiel 18:4 pour s'en rendre compte.18:4 Voici, toutes les âmes sont à moi; l'âme du fils comme l'âme du père, l'une et l'autre sont à moi; l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. »
Ce verset à lui seul peut porter facilement à interprétation dans votre sens, c’est vrai.
Mais si nous replaçons ce verset dans son contexte — celui du 18e chap. — on s’aperçoit bien qu’il n’est pas question de la mort physique de la personne mais de la mort spirituelle de la personne qui vit dans le péché. Mais cette personne « morte » pourra toujours « revivre » s’il se détourne de son péché, voir Ez 18, 21. 27-28
Maintenant nous savons pertinemment que ce verset isolé de son contexte ne signifie pas ce qu’on veut bien lui faire dire …
Montrez moi — comme je l’ai fais — à partir du chap. 18 comment interpréter le verset 4 dans le sens d’une mort physique de la personne et non comme étant une mort spirituelle de la personne et il me fera plaisir de considérer sérieusement votre démonstration.
Votre principale problème — je le crains — est que vous ne me répondrai pas à partir du chap. 18 dans son entier, pour la simple raison que vous en serai incapable ! Et tant mieux si je me trompe.
Sur ce,
je vous salue bien.
Bertrand
Medico écrit : « il faut choisir croire ce que dit la bible sur l'âme ou croire ce que dit la philosophie platonniciene. »
Je choisie ce que dit la Bible — dans sa totalité — et je rejette la philosophie platonicienne.
La juste doctrine de l’après mort se révèle à partir de l’ensemble de l’A.T. et très particulièrement dans ses 3 derniers siècles qui sont confirmé par Jésus lui-même.
Medico écrit : « Ce n'est pas une interprétation c'est écrit noir sur blanc.
Oui bien sûr … c’est bel et bien l’interprétation de ceux qui rejette l’immortalité de l’âme…
Je dirais plutôt qu’il est écrit noir sur blanc que le verset 4 du chap. 18 d’Ézéchiel isolé de son contexte peut être bel et bien mal interprété. Vous en êtes la preuve…
il suffit de lire Echéchiel 18:4 pour s'en rendre compte.18:4 Voici, toutes les âmes sont à moi; l'âme du fils comme l'âme du père, l'une et l'autre sont à moi; l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. »
Ce verset à lui seul peut porter facilement à interprétation dans votre sens, c’est vrai.
Mais si nous replaçons ce verset dans son contexte — celui du 18e chap. — on s’aperçoit bien qu’il n’est pas question de la mort physique de la personne mais de la mort spirituelle de la personne qui vit dans le péché. Mais cette personne « morte » pourra toujours « revivre » s’il se détourne de son péché, voir Ez 18, 21. 27-28
Maintenant nous savons pertinemment que ce verset isolé de son contexte ne signifie pas ce qu’on veut bien lui faire dire …
Montrez moi — comme je l’ai fais — à partir du chap. 18 comment interpréter le verset 4 dans le sens d’une mort physique de la personne et non comme étant une mort spirituelle de la personne et il me fera plaisir de considérer sérieusement votre démonstration.
Votre principale problème — je le crains — est que vous ne me répondrai pas à partir du chap. 18 dans son entier, pour la simple raison que vous en serai incapable ! Et tant mieux si je me trompe.
Sur ce,
je vous salue bien.
Bertrand
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 21 nov.13, 02:51Bonjour.
je ne parle pas de la doctrine de la mort mais si l'âme meurt .petite nuance.
voila ce que dit la bible des peuple ( catholique) sur le mot âme.
Les termes de la culture hébraïque traduits par « âme » ne désignent pas une partie de l’homme mais l’homme vu sous un certain aspect :
Quand Adam a été créer il n'a pas reçu une âme il est devenu une âme.
je ne parle pas de la doctrine de la mort mais si l'âme meurt .petite nuance.
voila ce que dit la bible des peuple ( catholique) sur le mot âme.
Les termes de la culture hébraïque traduits par « âme » ne désignent pas une partie de l’homme mais l’homme vu sous un certain aspect :
(Gn 9.4 ; Lv 17.11 ; 1S 25.29). L’âme est siège des affections alors que le cœur est la conscience (Dt 6.5). Chacun se préoccupe pour sauver son âme (sa vie) : Jos 9.24 ; 1S 19.11 ; Ps 6.5 ; 35.4 ; 38.13 ; Lc 21.19 ; Ac 27.34 ; Mt 2.20 ; Rm 11.3).c’est un être vivant
Quand Adam a été créer il n'a pas reçu une âme il est devenu une âme.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 21 nov.13, 04:09(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 21 nov.13, 05:14Bonjour Medico.
Medico écrit : « J'attend une réponse concernant Ezéchiel 18:4 »
Hé bien, vous avez eut votre réponse — à la page 6 — au sujet de l’interprétation à donner au verset 4 du 18e chap. d’Ézéchiel.
Maintenant c’est à mon tour d’attendre après votre réponse concernant ma présentation d’Ez 18, 4 expliqué dans son contexte qui est le chap. 18 en son entier.
Revoici ma question :
Montrez moi — comme je l’ai fais — à partir du chap. 18 comment interpréter le verset 4 dans le sens d’une mort physique de la personne et non comme étant une mort spirituelle de la personne et il me fera plaisir de considérer sérieusement votre démonstration.
Merci d’avance.
Medico écrit : « et pour aller dans le même sens voila ce que dit un dico juif sur cette question. »
Malheureusement l’image ne s’affiche pas pour moi. Peut-être pouvez vous me donner le lien pour que je m’y rendre si cela m’est possible ?
Sinon est-ce que cet article dit que les Juifs ne croient pas en l’immortalité de l’âme ?
Aussi j’aimerais savoir la date de ce dictionnaire et même le titre.
Merci.
À la prochaine.
Bertrand
Medico écrit : « J'attend une réponse concernant Ezéchiel 18:4 »
Hé bien, vous avez eut votre réponse — à la page 6 — au sujet de l’interprétation à donner au verset 4 du 18e chap. d’Ézéchiel.
Maintenant c’est à mon tour d’attendre après votre réponse concernant ma présentation d’Ez 18, 4 expliqué dans son contexte qui est le chap. 18 en son entier.
Revoici ma question :
Montrez moi — comme je l’ai fais — à partir du chap. 18 comment interpréter le verset 4 dans le sens d’une mort physique de la personne et non comme étant une mort spirituelle de la personne et il me fera plaisir de considérer sérieusement votre démonstration.
Merci d’avance.
Medico écrit : « et pour aller dans le même sens voila ce que dit un dico juif sur cette question. »
Malheureusement l’image ne s’affiche pas pour moi. Peut-être pouvez vous me donner le lien pour que je m’y rendre si cela m’est possible ?
Sinon est-ce que cet article dit que les Juifs ne croient pas en l’immortalité de l’âme ?
Aussi j’aimerais savoir la date de ce dictionnaire et même le titre.
Merci.
À la prochaine.
Bertrand
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 21 nov.13, 05:16Bonjour Mormon.
Mormon écrit : « 18.4 Voici, toutes les âmes sont à moi; l'âme du fils comme l'âme du père, l'une et l'autre sont à moi; l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra.
Qu'entendez-vous par "pécher", medico ? »
Pour ce qui est de savoir ce qu’est le pécher en Ézéchiel chap. 18 j’ai fais ressortir ce qu’entendait l’auteur par là. ( Voir ma lettre vers la fin de la Page 6 )
Ai-je bien fais ressortir ce qui en est ?
Sur ce,
je vous salue en Jésus-Christ, notre Seigneur.
Bertrand
Mormon écrit : « 18.4 Voici, toutes les âmes sont à moi; l'âme du fils comme l'âme du père, l'une et l'autre sont à moi; l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra.
Qu'entendez-vous par "pécher", medico ? »
Pour ce qui est de savoir ce qu’est le pécher en Ézéchiel chap. 18 j’ai fais ressortir ce qu’entendait l’auteur par là. ( Voir ma lettre vers la fin de la Page 6 )
Ai-je bien fais ressortir ce qui en est ?
Sur ce,
je vous salue en Jésus-Christ, notre Seigneur.
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 21 nov.13, 05:20Bonjour philippe83
philippe83 écrit : « On voient que certains annoncent que la mort de l'âme en Ezéchiel 18:4 n'est pas physique mais spirituelle car sinon ""l'immortalité de l'âme"""" s'écroule! »
L’un des certains c’est moi.
Alors Philippe voyons voir de plus près, si Ézéchiel 18, 4 — bien situer dans son contexte du chap. 18 en son entier — nous annonce ou pas l’écroulement de « l’immortalité de l’âme ».
J’ai présenté l’interprétation d’Ézéchiel 18, 4 à l’aide du chap. 18 et en suis arrivé à la simple conclusion qu’il n’était pas question de la « mortalité » de l’âme au sens ou vous l’entendez mais plutôt de la mort spirituelle de la personne.
Mais vous me direz probablement, que mon interprétation est erronée car elle ne rendrais pas justice à ce qu’a voulut dire Ézéchiel au sujet de la « mortalité» de l’âme.
D’accord, alors montrez-moi en quoi je me trompe. À vous aussi je pose cette question et ainsi peut-être vous nous annoncerai que la mort de l'âme en Ezéchiel 18:4 est physique et qu’ainsi ""l'immortalité de l'âme"""" s'écroule!
Revoici ma question pour vous :
Montrez moi — comme je l’ai fais — à partir du chap. 18 comment interpréter le verset 4 dans le sens d’une mort physique de la personne et non comme étant une mort spirituelle de la personne et il me fera plaisir de considérer sérieusement votre démonstration.
Merci d’avance.
À la prochaine.
Bertrand
philippe83 écrit : « On voient que certains annoncent que la mort de l'âme en Ezéchiel 18:4 n'est pas physique mais spirituelle car sinon ""l'immortalité de l'âme"""" s'écroule! »
L’un des certains c’est moi.
Alors Philippe voyons voir de plus près, si Ézéchiel 18, 4 — bien situer dans son contexte du chap. 18 en son entier — nous annonce ou pas l’écroulement de « l’immortalité de l’âme ».
J’ai présenté l’interprétation d’Ézéchiel 18, 4 à l’aide du chap. 18 et en suis arrivé à la simple conclusion qu’il n’était pas question de la « mortalité » de l’âme au sens ou vous l’entendez mais plutôt de la mort spirituelle de la personne.
Mais vous me direz probablement, que mon interprétation est erronée car elle ne rendrais pas justice à ce qu’a voulut dire Ézéchiel au sujet de la « mortalité» de l’âme.
D’accord, alors montrez-moi en quoi je me trompe. À vous aussi je pose cette question et ainsi peut-être vous nous annoncerai que la mort de l'âme en Ezéchiel 18:4 est physique et qu’ainsi ""l'immortalité de l'âme"""" s'écroule!
Revoici ma question pour vous :
Montrez moi — comme je l’ai fais — à partir du chap. 18 comment interpréter le verset 4 dans le sens d’une mort physique de la personne et non comme étant une mort spirituelle de la personne et il me fera plaisir de considérer sérieusement votre démonstration.
Merci d’avance.
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 21 nov.13, 05:49les mots( immortalité de l'âme )n'exites pas dans la bible.
et pourquoi tu ne dit rien concernant mon scanne tiré d'un dictionnaire catholique qui posséde l'imprimatur ?
et pourquoi tu ne dit rien concernant mon scanne tiré d'un dictionnaire catholique qui posséde l'imprimatur ?
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 21 nov.13, 06:03Bonjour Medico.
Medico écrit : « les mots( immortalité de l'âme )n'exites pas dans la bible.
et pourquoi tu ne dit rien concernant mon scanne tiré d'un dictionnaire catholique qui posséde l'imprimatur ? »
Je répondrai volontiers à vos autres questions, mais avant j’attends votre réponse concernant Ézéchiel 18, 4 interpréter dans son contexte.
Revoici ma question :
Montrez moi — comme je l’ai fais — à partir du chap. 18 comment interpréter le verset 4 dans le sens d’une mort physique de la personne et non comme étant une mort spirituelle de la personne et il me fera plaisir de considérer sérieusement votre démonstration.
Merci d’avance.
À la prochaine.
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P.s. Je suis une personne qui procède par ordre.
J’aime beaucoup répondre, mais j’aime aussi être répondu.
Medico écrit : « les mots( immortalité de l'âme )n'exites pas dans la bible.
et pourquoi tu ne dit rien concernant mon scanne tiré d'un dictionnaire catholique qui posséde l'imprimatur ? »
Je répondrai volontiers à vos autres questions, mais avant j’attends votre réponse concernant Ézéchiel 18, 4 interpréter dans son contexte.
Revoici ma question :
Montrez moi — comme je l’ai fais — à partir du chap. 18 comment interpréter le verset 4 dans le sens d’une mort physique de la personne et non comme étant une mort spirituelle de la personne et il me fera plaisir de considérer sérieusement votre démonstration.
Merci d’avance.
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P.s. Je suis une personne qui procède par ordre.
J’aime beaucoup répondre, mais j’aime aussi être répondu.
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 21 nov.13, 06:25En fait tu fait comme les jésuites tu réponds à une question par une autre question.il n'a besoin de contexte pour comprendre le sens de ce verset.il est des plus claire.par contre je te cite le commentaire de la bible Osty qui dit:personne lit (âme) .au sens d'être vivant , animé du principe vital.(la personne qui pèche ,c'est elle qui mourra).cf Jr 31:30,( chacun mourra à cause de de sa faute).
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 21 nov.13, 09:56Bonsoir,
Excusez-moi pour la longueur!!! Mais ce qui suit est le fruit d'une étude purement biblique faite par une personne qui s'est basée sur la Bible donc, et sur le manuel "Comment raisonner à partir des écritures". J'ai trouvé ce document sur un blog aujourd'hui disparu... Je vous le mets ici en plusieurs parties:
_______________________________________________________________________
Le texte en couleur est extrait de "Comment raisonner à partir des écritures", le texte en noir est de moi:
Âme
Définition:
Dans les Écritures, le mot ‘âme’ rend l’hébreu nèphèsh et le grec psukhê. D’après l’usage qu’en fait la Bible, ce terme désigne soit une personne, soit un animal, soit la vie qui anime l’un ou l’autre.
1) « … soit la vie qui anime l’un ou l’autre » : Non, ou alors il faudrait justifier par des citations bibliques, puisque « la vie qui anime l’un ou l’autre » ne peut être que le ‘souffle de Dieu’ (rouah ou pneuma). → Voir la distinction faite entre ‘esprit’ (rouah ou pneuma) et ‘âme’ (nèphèsh ou psukhê) juste un peu plus loin au § : Peut-on assimiler l’âme à l’esprit?
– OK pour la formulation : ‘la vie en tant que créature’. Voir l’article dans Étude perspicace, vol 1. (OK, sauf pour le développement concernant Genèse 35 : 18 et 1 Rois 17 : 21. (Voir ce qui suit.)) Nous devrions lire dans cette définition du mot ‘âme’ : ‘la vie en tant que créature’ à la place de la « …la vie qui anime l’un ou l’autre »
2) Quel est en effet le mot hébreu pour « âme » dans les versets suivants : Genèse 35 : 18 et 1 Rois 17 : 21 ?
«Et il arriva, comme son âme sortait (car elle mourut), qu’elle l’appela du nom de Ben-Oni, mais son père l’appela Benjamin.» (Genèse 35 : 18)
et
« Il s’allongea ensuite trois fois sur l’enfant et il appela Jéhovah et dit : “ Ô Jéhovah mon Dieu, s’il te plaît, fais que l’âme de cet enfant revienne en lui. ” » (1 Rois 17 : 21)
La réponse est nèphèsh et non rouah. Comment donc l’ ‘âme’, puisqu’il s’agit bien ici de l’ ‘âme’ (nèphèsh) et non de l’ ‘esprit’ ou ‘souffle divin’ (rouah), peut-elle sortir, et par conséquent demeurer hors du corps, avant d’y être rappelée ? N’est-il pas question ici d’une entité spirituelle au sens d’entité individuelle (nèphèsh) ? Quelle est l’explication biblique à ce sujet ?
→ Notons bien que la vie « en tant que créature » est la créature vivante, non la vie qui l’anime (rouah). Il ne faut donc pas confondre l’être vivant ou ‘la vie en tant que créature’ (nèphèsh) et le ‘souffle vital’ (rouah) qui l’anime. (Mot latin pour âme : anima : ‘qui est animé(e)) ! Voir plus bas les points numéro 5 et 7.
Pour bien des gens, cependant, l’ ‘âme’ est la partie immatérielle ou spirituelle de l’être humain, qui survit à la mort du corps physique. Pour d’autres, il s’agit du principe de vie. En fait, ces dernières croyances ne sont pas bibliques.
– Quelle différence faite-vous entre « principe de vie » et « la vie qui anime » une personne ou un animal comme dit plus haut dans votre définition du mot âme ? Voir les citations qui suivent, notamment Gen. 2 : 7 et I Cor. 15 : 45, le « souffle de vie » n’y est-il pas justement décrit comme ce par quoi « l’homme devint une âme vivante », autrement dit le ‘principe de vie’ en l’homme, « la vie qui [l’] anime » ? Mais nous sommes d’accord : ce ‘principe de vie’ ne peut être que le souffle divin et non l’âme ! Attention donc à la confusion possible !
Comment la Bible nous aide-t-elle à comprendre ce qu’est l’âme?
Gen. 2:7: “Jéhovah Dieu forma l’homme de la poussière du sol et souffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante.” (Notez qu’il n’est pas dit que l’homme reçut une âme, mais qu’il devint une âme, une personne vivante.) (L’élément du mot hébreu ici traduit par “âme” est nèphèsh. Da, Dh et Od le rendent aussi par “âme”; Jé, Os et TOB par “être”; VB par “personne”.)
I Cor. 15:45: “C’est ainsi qu’il est même écrit: ‘Le premier homme Adam devint une âme vivante.’ Le dernier Adam devint un esprit donnant la vie.” (Les Écritures grecques chrétiennes accordent donc au mot âme le même sens que les Écritures hébraïques.) (Le terme grec rendu ici par “âme” est la forme accusative de psukhê. Jé, Os, Da et AC mettent également “âme”. TOB, BFC et Sg le traduisent pas “être[s]”.)
I Pierre 3:20: “Aux jours de Noé (...) peu de gens, c’est-à-dire huit âmes, furent transportés sains et saufs à travers l’eau.” (Le mot grec rendu ici par “âmes” est psukhaï, la forme plurielle de psukhê. Diverses versions anglaises le traduisent également par “âmes” [“souls”, KJ, AS, Dy et Kx]. Jé, Os, AC, Ce, Da, VB mettent “personnes”.)
Gen. 9:5: “Outre cela, votre sang de vos âmes [ou “vies”, hébreu nèphèsh], je le redemanderai.” (Ici, l’âme est décrite comme ayant du sang.)
Josué 11:11: “Ils frappèrent du tranchant de l’épée toutes les âmes [hébreu nèphèsh] qui s’y trouvaient.” (Dans ce verset, l’âme est quelque chose qui peut recevoir un coup d’épée; les âmes en question ne sont donc pas des esprits.)
– Ce qui précède est parfaitement exact et clair, mais à mon sens incomplet, nous verrons pourquoi…
Où la Bible dit-elle que les animaux sont des âmes?
Gen. 1:20, 21, 24, 25: “Puis Dieu dit: ‘Que les eaux pullulent d’un pullulement d’âmes* vivantes (...).’ Et Dieu se mit à créer les grands monstres marins et toute âme vivante qui se meut, dont les eaux pullulèrent selon leurs espèces, et toute créature volante ailée selon son espèce (...). Puis Dieu dit: ‘Que la terre produise des âmes vivantes selon leurs espèces (...).’ Et Dieu se mit à faire la bête sauvage de la terre selon son espèce, et l’animal domestique selon son espèce, et tout animal se mouvant sur le sol, selon son espèce.” (*En hébreu, c’est le mot nèphèsh qui apparaît ici. AG le rend par “âme”. De nombreuses versions utilisent le mot “être[s]”.)
Lév. 24:17, 18: “Si un homme frappe mortellement une âme [hébreu nèphèsh] humaine, quelle qu’elle soit, il devra être mis à mort sans faute. Et celui qui frappe mortellement une âme [hébreu nèphèsh] d’animal domestique devra en donner la compensation: âme pour âme.” (Notez que le même terme hébreu pour âme est appliqué aussi bien aux humains qu’aux animaux.)
Rév. 16:3: “Elle est devenue du sang comme celui d’un mort, et toute âme* vivante est morte, oui, les choses qui étaient dans la mer.” (Les Écritures grecques chrétiennes montrent donc elles aussi que les animaux sont des âmes.) (*Dans le grec, c’est le mot psukhê qui apparaît ici. Plusieurs versions anglaises le traduisent par “âme” [“soul”, KJ, AS et Dy]. En français, quelques traducteurs l’ont rendu par “être[s]” ou “animaux”.)
– Bibliquement exact ! …
Certains exégètes, qui ne partagent pas nos convictions, reconnaissent-ils néanmoins que c’est ce qu’enseigne la Bible à propos de l’âme?
– Ce qui a été dit dans ce qui précède au sujet de l’âme est universellement admis et reconnu parmi les spécialistes… En effet il y a des divergences par rapport à ce qu’enseignent les témoins de Jéhovah, mais comme nous le verrons plus loin, celles-ci portent sur certaines considérations, parfaitement bibliques elles aussi, qui n’ont pas encore été abordées ici…
“Il n’y a pas de dichotomie [division] du corps et de l’âme dans l’A[ncien] T[estament]. L’Israélite voyait les choses concrètement, dans leur totalité, et il considérait donc l’individu en tant que personne, et non comme un être composite. Le terme nepeš [nèphèsh], bien que rendu par notre mot âme, ne signifie jamais âme distincte du corps ou de la personne elle-même. (...) Le vocable [psukhê] est le mot du N[ouveau] T[estament] qui correspond à nepeš. Il peut désigner le principe de vie, la vie elle-même ou l’être vivant.” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIII, pp. 449, 450.
– Inexacte ! L’âme est présentée à au moins deux passages comme étant distincte du corps. Voir observations plus haut au sujet de Genèse 35 : 18 et 1 Rois 17 : 21, et plus loin dans la seconde partie. Nous avons déjà vu succinctement et vous présentez également les choses ainsi, que l’âme (nepeš ou psukhê) ne peut désigner le principe de vie, ou la vie elle-même (Rouah ou Pneuma).
“Le terme hébreu pour ‘âme’ (nèfèsh, ‘ce qui respire’) fut utilisé par Moïse (...) ; il signifiait ‘être animé’ et pouvait également s’appliquer à d’autres créatures que les humains. (...) Le Nouveau Testament utilise psuchê (‘âme’) dans le même sens que nèfèsh.” — The New Encyclopædia Britannica (1976), Macropaedia, tome XV, p. 152.
– Bibliquement vrai.
“La croyance selon laquelle l’âme continue d’exister après la dissolution du corps est matière à spéculations philosophiques ou théologiques plutôt que simple article de foi ; d’ailleurs, nulle part les Saintes Écritures n’enseignent expressément cette croyance.” — The Jewish Encyclopedia (1910), tome VI, p. 564.
– Je peux vous trouver de nombreuses autres références de théologiens et érudits juifs plus récentes et plus anciennes, qui disent le contraire. → D’ailleurs il faudrait se pencher plus en détail sur l’ouvrage cité...
– Nous verrons plus loin ce qui me permet de poser que la survie de l’âme après la dissolution du corps est bien un fait enseigné par la Bible, et par conséquent, qu’il ne s’agit pas uniquement d’une matière à spéculations philosophiques ou théologiques, même si évidemment, cela le devient parfois, et pas toujours fort heureusement.
L’âme humaine peut-elle mourir?
Ézéch. 18:4: “Voici, toutes les âmes — elles m’appartiennent. Comme l’âme du père, ainsi, pareillement, l’âme du fils — elles m’appartiennent. L’âme* qui pèche — elle, elle mourra.” (*En hébreu, “le nèphèsh”. ZK, Sg, AC, Da le rendent par “l’âme”. D’autres versions le traduisent par “celui” ou par “la personne”.)
– En effet, l’âme peut mourir, mais de quoi parlons-nous lorsque nous affirmons cela ? À quel sens du mot « âme » référons-nous ? Ne sommes-nous pas tous d’accord sur le fait que nous soyons mortels ?
Mat. 10:28: “Ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent tuer l’âme* [ou “vie”]; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps dans la Géhenne.” (*Le texte grec contient la forme accusative de psukhê. Jé, Os, BFC, Sg, AC, Ce et Da la rendent toutes par “âme”.)
– Voir les observations faites plus loin où ce verset est plusieurs fois abordé, ainsi qu’un verset similaire Luc 12 : 5, non moins intéressant, traité en particulier dans le point numéro 7, ainsi que la première observation qui y est rattachée.
– Si vous lisez bien la première observation faite en ce point, (et gardez présent à l’esprit ce qui à été dit précédemment,) vous comprendrez que pour ce qui est de Mat. 10 : 28 (semblable à Luc 12 : 5), le mot « âme » ne peut en aucune façon avoir le sens de « vie » comme indiqué par vos soin entre [ ]. Le mot « âme » rappelons-le, rend ici le terme grec psukhê et non pneuma.
Actes 3:23: “Oui, toute âme [grec psukhê] qui n’écoutera pas ce Prophète sera complètement détruite du milieu du peuple.”
– Oui.
Les âmes humaines (les individus) peuvent-elles vivre éternellement?
Voir pages 434 à 438, à l’article “Vie”.
– Passons… [ceci ne rentre pas directement dans le cadre de ce qui fait le propos de cet exposés.]
(Peut-on assimiler l’âme à l’esprit?
Eccl. 12:7: “Alors la poussière retourne à la terre comme elle était, et l’esprit [ou “force de vie”; hébreu rouah] retourne au vrai Dieu qui l’a donné.” (Vous remarquerez que le mot hébreu pour esprit est rouah, alors que le mot rendu par âme est nèphèsh. Il ne faut pas déduire de ce texte qu’à la mort l’esprit traverse l’espace jusque dans la présence de Dieu, mais plutôt que tout espoir d’une nouvelle vie pour la personne décédée dépend de Dieu. Dans le même ordre d’idées, on pourrait dire que si l’acheteur d’une propriété ne peut régler les mensualités, la propriété “retourne” à son premier possesseur.) (ZK, Da, Sg, Od, AC et Sa rendent toutes ici rouah par “esprit”. BFC et Ku mettent “souffle de vie”.)
Eccl. 3:19: “Il y a un hasard pour ce qui est des fils des humains et un hasard pour ce qui est de la bête, et ils ont un hasard identique. Comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre; et ils ont tous un même esprit [hébreu rouah].” (Il est donc clair que l’homme et l’animal ont le même rouah, ou esprit. Vous trouverez quelques explications sur les versets 20 et 21 aux pages 138 et 139.)
Héb. 4:12: “La parole de Dieu est vivante et fait sentir son action, et elle est plus acérée qu’aucune épée à deux tranchants et pénètre jusqu’à diviser l’âme [grec psukhês; “être”, Ku] et l’esprit [grec pneumatos], et les jointures et leur moelle, et elle peut discerner les pensées et les intentions du cœur.” (Vous noterez qu’il y a deux mots grecs différents pour “esprit” et pour “âme”.)
La vie consciente d’une personne continue-t-elle après que l’esprit a quitté le corps?
Ps. 146:4: “Son esprit [hébreu rouah] sort, il retourne à son sol; en ce jour-là périssent ses pensées.” (Da et Od traduisent ici rouah par “esprit”. D’autres versions mettent “souffle”.) (Voir aussi Psaume 104:29.) )
– Voir le développement dans la partie suivante.
(Quelles sont les origines de la croyance “chrétienne” en une âme immortelle et immatérielle?
“Le concept chrétien selon lequel l’âme spirituelle est créée par Dieu et insufflée dans le corps à la conception pour faire de l’homme un tout vivant est le fruit d’un long développement de la philosophie chrétienne. Il fallut attendre Origène [mort vers 254] en Orient et saint Augustin [mort en 430] en Occident pour que l’âme soit définie comme une substance spirituelle et pour que soit formé un concept philosophique de sa nature. (...) Sa doctrine [celle d’Augustin] (...) devait beaucoup (y compris certains défauts) au néo-platonisme.” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIII, pp. 452, 454.
“La notion de l’immortalité est un produit de l’esprit grec, tandis que l’espérance d’une résurrection appartient à la pensée juive. (...) À partir des conquêtes d’Alexandre, le judaïsme se pénétra lentement d’influences helléniques.” — Dictionnaire encyclopédique de la Bible (Valence, 1935) d’Alexandre Westphal, tome II, p. 557.
“L’immortalité de l’âme est une notion grecque dont l’apparition remonte aux cultes mystiques de l’Antiquité et qui doit son élaboration au philosophe Platon.” — Presbyterian Life, 1er mai 1970, p. 35.
“Croyons-nous à une chose comme la mort? (...) N’est-ce pas la séparation de l’âme et du corps? Quand cela arrive, c’est la mort; lorsque l’âme existe par elle-même, libérée du corps tandis que le corps est libéré de l’âme, qu’est-ce, sinon la mort? (...) L’âme est-elle susceptible de mourir? Non. L’âme est-elle donc immortelle? Oui.” — “Phédon” de Platon, sections 64 et 105, publié dans l’ouvrage Great Books of the Western World (1952) de R. Hutchins, vol. VII, pp. 223, 245, 246.
“Le problème de l’immortalité, nous l’avons vu, retenait sérieusement l’attention des théologiens babyloniens. (...) Ni le peuple ni les chefs religieux n’envisageaient que ce qui est venu à la vie puisse un jour s’éteindre définitivement. Ils voyaient la mort comme le passage à une autre forme de vie.” — The Religion of Babylonia and Assyria (Boston, 1898) de M. Jastrow Jr., p. 556.
Voir également pages 255 à 257, à l’article “Mort”.)
– À reprendre !
(1)
Excusez-moi pour la longueur!!! Mais ce qui suit est le fruit d'une étude purement biblique faite par une personne qui s'est basée sur la Bible donc, et sur le manuel "Comment raisonner à partir des écritures". J'ai trouvé ce document sur un blog aujourd'hui disparu... Je vous le mets ici en plusieurs parties:
_______________________________________________________________________
Le texte en couleur est extrait de "Comment raisonner à partir des écritures", le texte en noir est de moi:
Âme
Définition:
Dans les Écritures, le mot ‘âme’ rend l’hébreu nèphèsh et le grec psukhê. D’après l’usage qu’en fait la Bible, ce terme désigne soit une personne, soit un animal, soit la vie qui anime l’un ou l’autre.
1) « … soit la vie qui anime l’un ou l’autre » : Non, ou alors il faudrait justifier par des citations bibliques, puisque « la vie qui anime l’un ou l’autre » ne peut être que le ‘souffle de Dieu’ (rouah ou pneuma). → Voir la distinction faite entre ‘esprit’ (rouah ou pneuma) et ‘âme’ (nèphèsh ou psukhê) juste un peu plus loin au § : Peut-on assimiler l’âme à l’esprit?
– OK pour la formulation : ‘la vie en tant que créature’. Voir l’article dans Étude perspicace, vol 1. (OK, sauf pour le développement concernant Genèse 35 : 18 et 1 Rois 17 : 21. (Voir ce qui suit.)) Nous devrions lire dans cette définition du mot ‘âme’ : ‘la vie en tant que créature’ à la place de la « …la vie qui anime l’un ou l’autre »
2) Quel est en effet le mot hébreu pour « âme » dans les versets suivants : Genèse 35 : 18 et 1 Rois 17 : 21 ?
«Et il arriva, comme son âme sortait (car elle mourut), qu’elle l’appela du nom de Ben-Oni, mais son père l’appela Benjamin.» (Genèse 35 : 18)
et
« Il s’allongea ensuite trois fois sur l’enfant et il appela Jéhovah et dit : “ Ô Jéhovah mon Dieu, s’il te plaît, fais que l’âme de cet enfant revienne en lui. ” » (1 Rois 17 : 21)
La réponse est nèphèsh et non rouah. Comment donc l’ ‘âme’, puisqu’il s’agit bien ici de l’ ‘âme’ (nèphèsh) et non de l’ ‘esprit’ ou ‘souffle divin’ (rouah), peut-elle sortir, et par conséquent demeurer hors du corps, avant d’y être rappelée ? N’est-il pas question ici d’une entité spirituelle au sens d’entité individuelle (nèphèsh) ? Quelle est l’explication biblique à ce sujet ?
→ Notons bien que la vie « en tant que créature » est la créature vivante, non la vie qui l’anime (rouah). Il ne faut donc pas confondre l’être vivant ou ‘la vie en tant que créature’ (nèphèsh) et le ‘souffle vital’ (rouah) qui l’anime. (Mot latin pour âme : anima : ‘qui est animé(e)) ! Voir plus bas les points numéro 5 et 7.
Pour bien des gens, cependant, l’ ‘âme’ est la partie immatérielle ou spirituelle de l’être humain, qui survit à la mort du corps physique. Pour d’autres, il s’agit du principe de vie. En fait, ces dernières croyances ne sont pas bibliques.
– Quelle différence faite-vous entre « principe de vie » et « la vie qui anime » une personne ou un animal comme dit plus haut dans votre définition du mot âme ? Voir les citations qui suivent, notamment Gen. 2 : 7 et I Cor. 15 : 45, le « souffle de vie » n’y est-il pas justement décrit comme ce par quoi « l’homme devint une âme vivante », autrement dit le ‘principe de vie’ en l’homme, « la vie qui [l’] anime » ? Mais nous sommes d’accord : ce ‘principe de vie’ ne peut être que le souffle divin et non l’âme ! Attention donc à la confusion possible !
Comment la Bible nous aide-t-elle à comprendre ce qu’est l’âme?
Gen. 2:7: “Jéhovah Dieu forma l’homme de la poussière du sol et souffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante.” (Notez qu’il n’est pas dit que l’homme reçut une âme, mais qu’il devint une âme, une personne vivante.) (L’élément du mot hébreu ici traduit par “âme” est nèphèsh. Da, Dh et Od le rendent aussi par “âme”; Jé, Os et TOB par “être”; VB par “personne”.)
I Cor. 15:45: “C’est ainsi qu’il est même écrit: ‘Le premier homme Adam devint une âme vivante.’ Le dernier Adam devint un esprit donnant la vie.” (Les Écritures grecques chrétiennes accordent donc au mot âme le même sens que les Écritures hébraïques.) (Le terme grec rendu ici par “âme” est la forme accusative de psukhê. Jé, Os, Da et AC mettent également “âme”. TOB, BFC et Sg le traduisent pas “être[s]”.)
I Pierre 3:20: “Aux jours de Noé (...) peu de gens, c’est-à-dire huit âmes, furent transportés sains et saufs à travers l’eau.” (Le mot grec rendu ici par “âmes” est psukhaï, la forme plurielle de psukhê. Diverses versions anglaises le traduisent également par “âmes” [“souls”, KJ, AS, Dy et Kx]. Jé, Os, AC, Ce, Da, VB mettent “personnes”.)
Gen. 9:5: “Outre cela, votre sang de vos âmes [ou “vies”, hébreu nèphèsh], je le redemanderai.” (Ici, l’âme est décrite comme ayant du sang.)
Josué 11:11: “Ils frappèrent du tranchant de l’épée toutes les âmes [hébreu nèphèsh] qui s’y trouvaient.” (Dans ce verset, l’âme est quelque chose qui peut recevoir un coup d’épée; les âmes en question ne sont donc pas des esprits.)
– Ce qui précède est parfaitement exact et clair, mais à mon sens incomplet, nous verrons pourquoi…
Où la Bible dit-elle que les animaux sont des âmes?
Gen. 1:20, 21, 24, 25: “Puis Dieu dit: ‘Que les eaux pullulent d’un pullulement d’âmes* vivantes (...).’ Et Dieu se mit à créer les grands monstres marins et toute âme vivante qui se meut, dont les eaux pullulèrent selon leurs espèces, et toute créature volante ailée selon son espèce (...). Puis Dieu dit: ‘Que la terre produise des âmes vivantes selon leurs espèces (...).’ Et Dieu se mit à faire la bête sauvage de la terre selon son espèce, et l’animal domestique selon son espèce, et tout animal se mouvant sur le sol, selon son espèce.” (*En hébreu, c’est le mot nèphèsh qui apparaît ici. AG le rend par “âme”. De nombreuses versions utilisent le mot “être[s]”.)
Lév. 24:17, 18: “Si un homme frappe mortellement une âme [hébreu nèphèsh] humaine, quelle qu’elle soit, il devra être mis à mort sans faute. Et celui qui frappe mortellement une âme [hébreu nèphèsh] d’animal domestique devra en donner la compensation: âme pour âme.” (Notez que le même terme hébreu pour âme est appliqué aussi bien aux humains qu’aux animaux.)
Rév. 16:3: “Elle est devenue du sang comme celui d’un mort, et toute âme* vivante est morte, oui, les choses qui étaient dans la mer.” (Les Écritures grecques chrétiennes montrent donc elles aussi que les animaux sont des âmes.) (*Dans le grec, c’est le mot psukhê qui apparaît ici. Plusieurs versions anglaises le traduisent par “âme” [“soul”, KJ, AS et Dy]. En français, quelques traducteurs l’ont rendu par “être[s]” ou “animaux”.)
– Bibliquement exact ! …
Certains exégètes, qui ne partagent pas nos convictions, reconnaissent-ils néanmoins que c’est ce qu’enseigne la Bible à propos de l’âme?
– Ce qui a été dit dans ce qui précède au sujet de l’âme est universellement admis et reconnu parmi les spécialistes… En effet il y a des divergences par rapport à ce qu’enseignent les témoins de Jéhovah, mais comme nous le verrons plus loin, celles-ci portent sur certaines considérations, parfaitement bibliques elles aussi, qui n’ont pas encore été abordées ici…
“Il n’y a pas de dichotomie [division] du corps et de l’âme dans l’A[ncien] T[estament]. L’Israélite voyait les choses concrètement, dans leur totalité, et il considérait donc l’individu en tant que personne, et non comme un être composite. Le terme nepeš [nèphèsh], bien que rendu par notre mot âme, ne signifie jamais âme distincte du corps ou de la personne elle-même. (...) Le vocable [psukhê] est le mot du N[ouveau] T[estament] qui correspond à nepeš. Il peut désigner le principe de vie, la vie elle-même ou l’être vivant.” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIII, pp. 449, 450.
– Inexacte ! L’âme est présentée à au moins deux passages comme étant distincte du corps. Voir observations plus haut au sujet de Genèse 35 : 18 et 1 Rois 17 : 21, et plus loin dans la seconde partie. Nous avons déjà vu succinctement et vous présentez également les choses ainsi, que l’âme (nepeš ou psukhê) ne peut désigner le principe de vie, ou la vie elle-même (Rouah ou Pneuma).
“Le terme hébreu pour ‘âme’ (nèfèsh, ‘ce qui respire’) fut utilisé par Moïse (...) ; il signifiait ‘être animé’ et pouvait également s’appliquer à d’autres créatures que les humains. (...) Le Nouveau Testament utilise psuchê (‘âme’) dans le même sens que nèfèsh.” — The New Encyclopædia Britannica (1976), Macropaedia, tome XV, p. 152.
– Bibliquement vrai.
“La croyance selon laquelle l’âme continue d’exister après la dissolution du corps est matière à spéculations philosophiques ou théologiques plutôt que simple article de foi ; d’ailleurs, nulle part les Saintes Écritures n’enseignent expressément cette croyance.” — The Jewish Encyclopedia (1910), tome VI, p. 564.
– Je peux vous trouver de nombreuses autres références de théologiens et érudits juifs plus récentes et plus anciennes, qui disent le contraire. → D’ailleurs il faudrait se pencher plus en détail sur l’ouvrage cité...
– Nous verrons plus loin ce qui me permet de poser que la survie de l’âme après la dissolution du corps est bien un fait enseigné par la Bible, et par conséquent, qu’il ne s’agit pas uniquement d’une matière à spéculations philosophiques ou théologiques, même si évidemment, cela le devient parfois, et pas toujours fort heureusement.
L’âme humaine peut-elle mourir?
Ézéch. 18:4: “Voici, toutes les âmes — elles m’appartiennent. Comme l’âme du père, ainsi, pareillement, l’âme du fils — elles m’appartiennent. L’âme* qui pèche — elle, elle mourra.” (*En hébreu, “le nèphèsh”. ZK, Sg, AC, Da le rendent par “l’âme”. D’autres versions le traduisent par “celui” ou par “la personne”.)
– En effet, l’âme peut mourir, mais de quoi parlons-nous lorsque nous affirmons cela ? À quel sens du mot « âme » référons-nous ? Ne sommes-nous pas tous d’accord sur le fait que nous soyons mortels ?
Mat. 10:28: “Ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent tuer l’âme* [ou “vie”]; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps dans la Géhenne.” (*Le texte grec contient la forme accusative de psukhê. Jé, Os, BFC, Sg, AC, Ce et Da la rendent toutes par “âme”.)
– Voir les observations faites plus loin où ce verset est plusieurs fois abordé, ainsi qu’un verset similaire Luc 12 : 5, non moins intéressant, traité en particulier dans le point numéro 7, ainsi que la première observation qui y est rattachée.
– Si vous lisez bien la première observation faite en ce point, (et gardez présent à l’esprit ce qui à été dit précédemment,) vous comprendrez que pour ce qui est de Mat. 10 : 28 (semblable à Luc 12 : 5), le mot « âme » ne peut en aucune façon avoir le sens de « vie » comme indiqué par vos soin entre [ ]. Le mot « âme » rappelons-le, rend ici le terme grec psukhê et non pneuma.
Actes 3:23: “Oui, toute âme [grec psukhê] qui n’écoutera pas ce Prophète sera complètement détruite du milieu du peuple.”
– Oui.
Les âmes humaines (les individus) peuvent-elles vivre éternellement?
Voir pages 434 à 438, à l’article “Vie”.
– Passons… [ceci ne rentre pas directement dans le cadre de ce qui fait le propos de cet exposés.]
(Peut-on assimiler l’âme à l’esprit?
Eccl. 12:7: “Alors la poussière retourne à la terre comme elle était, et l’esprit [ou “force de vie”; hébreu rouah] retourne au vrai Dieu qui l’a donné.” (Vous remarquerez que le mot hébreu pour esprit est rouah, alors que le mot rendu par âme est nèphèsh. Il ne faut pas déduire de ce texte qu’à la mort l’esprit traverse l’espace jusque dans la présence de Dieu, mais plutôt que tout espoir d’une nouvelle vie pour la personne décédée dépend de Dieu. Dans le même ordre d’idées, on pourrait dire que si l’acheteur d’une propriété ne peut régler les mensualités, la propriété “retourne” à son premier possesseur.) (ZK, Da, Sg, Od, AC et Sa rendent toutes ici rouah par “esprit”. BFC et Ku mettent “souffle de vie”.)
Eccl. 3:19: “Il y a un hasard pour ce qui est des fils des humains et un hasard pour ce qui est de la bête, et ils ont un hasard identique. Comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre; et ils ont tous un même esprit [hébreu rouah].” (Il est donc clair que l’homme et l’animal ont le même rouah, ou esprit. Vous trouverez quelques explications sur les versets 20 et 21 aux pages 138 et 139.)
Héb. 4:12: “La parole de Dieu est vivante et fait sentir son action, et elle est plus acérée qu’aucune épée à deux tranchants et pénètre jusqu’à diviser l’âme [grec psukhês; “être”, Ku] et l’esprit [grec pneumatos], et les jointures et leur moelle, et elle peut discerner les pensées et les intentions du cœur.” (Vous noterez qu’il y a deux mots grecs différents pour “esprit” et pour “âme”.)
La vie consciente d’une personne continue-t-elle après que l’esprit a quitté le corps?
Ps. 146:4: “Son esprit [hébreu rouah] sort, il retourne à son sol; en ce jour-là périssent ses pensées.” (Da et Od traduisent ici rouah par “esprit”. D’autres versions mettent “souffle”.) (Voir aussi Psaume 104:29.) )
– Voir le développement dans la partie suivante.
(Quelles sont les origines de la croyance “chrétienne” en une âme immortelle et immatérielle?
“Le concept chrétien selon lequel l’âme spirituelle est créée par Dieu et insufflée dans le corps à la conception pour faire de l’homme un tout vivant est le fruit d’un long développement de la philosophie chrétienne. Il fallut attendre Origène [mort vers 254] en Orient et saint Augustin [mort en 430] en Occident pour que l’âme soit définie comme une substance spirituelle et pour que soit formé un concept philosophique de sa nature. (...) Sa doctrine [celle d’Augustin] (...) devait beaucoup (y compris certains défauts) au néo-platonisme.” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIII, pp. 452, 454.
“La notion de l’immortalité est un produit de l’esprit grec, tandis que l’espérance d’une résurrection appartient à la pensée juive. (...) À partir des conquêtes d’Alexandre, le judaïsme se pénétra lentement d’influences helléniques.” — Dictionnaire encyclopédique de la Bible (Valence, 1935) d’Alexandre Westphal, tome II, p. 557.
“L’immortalité de l’âme est une notion grecque dont l’apparition remonte aux cultes mystiques de l’Antiquité et qui doit son élaboration au philosophe Platon.” — Presbyterian Life, 1er mai 1970, p. 35.
“Croyons-nous à une chose comme la mort? (...) N’est-ce pas la séparation de l’âme et du corps? Quand cela arrive, c’est la mort; lorsque l’âme existe par elle-même, libérée du corps tandis que le corps est libéré de l’âme, qu’est-ce, sinon la mort? (...) L’âme est-elle susceptible de mourir? Non. L’âme est-elle donc immortelle? Oui.” — “Phédon” de Platon, sections 64 et 105, publié dans l’ouvrage Great Books of the Western World (1952) de R. Hutchins, vol. VII, pp. 223, 245, 246.
“Le problème de l’immortalité, nous l’avons vu, retenait sérieusement l’attention des théologiens babyloniens. (...) Ni le peuple ni les chefs religieux n’envisageaient que ce qui est venu à la vie puisse un jour s’éteindre définitivement. Ils voyaient la mort comme le passage à une autre forme de vie.” — The Religion of Babylonia and Assyria (Boston, 1898) de M. Jastrow Jr., p. 556.
Voir également pages 255 à 257, à l’article “Mort”.)
– À reprendre !
(1)
Modifié en dernier par J'm'interroge le 24 nov.13, 04:59, modifié 2 fois.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 21 nov.13, 13:21Voici la deuxième partie de cette étude piochée sur le net, je l'ai reproduite ici pour vous. Je vous en conseille la lecture approfondie car les références sont uniquement Bibliques. Cette étude a le mérite de regrouper de nombreux passages très intéressants. Après lecture de ce document, je constate que l'enseignement biblique sur l'âme est beaucoup plus précis que ce que je m'imaginais... Bonne lecture.
_______________________________________________________
Sur l’âme
Voir 1 Tess 5 : 23 : « … que l’esprit et l’âme et le corps qui sont vôtres… »
Avertissements :
L’étude des termes hébreux et grecs à travers leurs occurrences dans le texte, montre que le mot ‘âme’ – (hébreu nèphèsh ; grec psukhê) – correspond à au moins deux réalités distinctes :
1) – a) La personne vivante, l’individu ou l’être dans sa corporalité physique, puisque les animaux aussi sont désignés comme étant des ‘âmes’. – Dans ce sens, l’âme est mortelle et retourne à la poussière. (Voir Éccl. 3 : 19, 20)
– b) La vie en tant que créature, sens proche de a) mais à ne confondre en aucun cas avec le souffle divin, vital, ou la vie* qui l’anime (la créature) sens tirés de l’hébreu rouah et du grec pneuma. – Le souffle, la vie, est ce qui anime; l’âme quant à elle est ce qui est animé. (Dans ce sens, rappelons que le mot latin pour âme est anima, autrement dit : ce qui est animé).
2) La personnalité psychique ou morale, l’individu ou l’être dans sa réalité psychique ou subjective, libre et personnelle. – Nous tâcherons de comprendre ce qu’en enseigne la Bible.
* : De l’hébreu rouah et du grec pneuma. Ces termes désignent l’un comme l’autre au moins deux réalités distinctes :
– 1) Le souffle de vie, la vie qui anime toute créature, animale ou humaine, la personne, l’individu ou l’être, tant dans sa réalité corporelle et physique (voir Eccl 3 : 19), que spirituelle et mentale (voir notamment les références à l’esprit-saint.) – Commun à tout ce qui vit et force agissante de Dieu, il n’a pas d’individualité propre, et n’est donc pas à confondre avec notre réalité psychique (voir deuxième sens du mot « âme »).
– 2) L’ ‘esprit’ (nombreuses occurrences). – Le souffle qui anime les créatures dans leur réalité mentale en général et l’homme en particulier, dans sa réalité psychique ou subjective, libre et personnelle.
– À la différence du corps qui retourne à la poussière et de l’âme susceptible d’être jetée dans la géhenne (seconde mort) ou encore de revêtir un corps spirituel…, l’esprit, le souffle de vie est de Dieu, et retourne à Dieu (voir Eccl. 12 : 7) ou à « son sol » (voir Ps. 146 : 4).
Lorsque nous parlons de l’âme, il faut donc impérativement savoir à quelle réalité nous nous référons, et le préciser clairement. C’est d’autant plus nécessaire que l’on peut constater chez le profane, une confusion courante entre les notions d’âme et d’esprit vues comme le souffle qui anime toute vie et celles d’âme ou d’esprit vues comme notre réalité psychique.
Référons-nous à la Bible :
1) S’il n’y a pas de conscience de la réalité après la mort, comment la bonne nouvelle a-t-elle pu « aussi [être] annoncée aux morts » (1 Pierre 4 : 5-6) ?
« Mais ces gens rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. 6 En fait, c’est pour cela que la bonne nouvelle a aussi été annoncée aux morts, afin qu’ils puissent être jugés quant à la chair du point de vue des hommes, mais qu’ils puissent vivre quant à l’esprit du point de vue de Dieu. »
Notons que lorsque nous lisons que « la bonne nouvelle a aussi été annoncé aux morts », le temps utilisé est bien un accompli (rendu correctement ici par un passé composé).
2) En Révélation 14 : 13, comment les morts peuvent-ils être « heureux », trouver du « repos », et être « accompagnés » des « choses qu’ils ont faites », si comme à la question précédente, il n’y a pas de conscience de la réalité après la mort ?
« 13 Et j’ai entendu une voix venant du ciel dire : “ Écris : Heureux les morts qui meurent en union avec [le] Seigneur à partir de maintenant. Oui, dit l’esprit, qu’ils se reposent de leurs labeurs, car les choses qu’ils ont faites les accompagnent.” »
3) Si l’âme meurt lorsque le corps meurt, comment les « âmes » en Révélation 6 : 9-11, qui étaient celles de ceux qui avaient été « tués, » crient « d’une voix forte, disant : « Jusqu’à quand Souverain Seigneur» (…) ? »
4) Jésus utilise l’expression ‘Vraiment, je vous le dis : …’ plus de 50 fois dans la Bible. Dans la Traduction du monde nouveau, le ‘ : ’ est placé après le mot ‘dis’ à chaque fois, excepté en Luc 23 : 43, là où le ‘ : ’ est placé après le mot ‘aujourd’hui’.
« 43 Et il lui dit : “ Vraiment, je te le dis aujourd’hui : Tu seras avec moi dans le Paradis. ” »
Pourquoi le double point est-il placé ici après le mot ‘aujourd’hui’ plutôt qu’après le mot ‘dis’, à la différence de tous les autres versets où l’on retrouve cette expression courante de Jésus ?
Si la traduction de cette phrase que nous trouvons en Luc 23 : 43 était cohérente avec la traduction de cette expression dans tous les autres versets où nous la trouvons, et qu’ainsi la virgule serait placée après le mot ‘dis’, alors comment se lirait-elle ?
Qu’est-ce que cela signifierait ?
5) Si l’âme humaine est la personne, et cela jusque dans son intégrité corporelle, comment alors une âme peut-elle quitter une personne (Genèse 35 : 18) :
«Et il arriva, comme son âme sortait (car elle mourut), qu’elle l’appela du nom de Ben-Oni, mais son père l’appela Benjamin.»
ou de revenir dans une personne (1 Rois 17 : 21) ?
« Il s’allongea ensuite trois fois sur l’enfant et il appela Jéhovah et dit : “ Ô Jéhovah mon Dieu, s’il te plaît, fais que l’âme de cet enfant revienne en lui. ” »
Attention de ne pas confondre l’être vivant et le souffle vital ! Il est bien question ici du mot nèphèsh. C’est en effet nèphèsh qui est utilisé dans le texte hébreu, et non pas rouah, qui comme nous le savons bien, a un sens différent. Nous aurions donc tord de croire que le mot « âme », correctement traduit ici, doive se lire dans le sens de « vie » ou de « souffle vital » (rouah).
6) Si comme insinué régulièrement : l’âme est le corps, pourquoi alors Jésus fait-il une distinction entre le corps et l’âme en Matthieu 10 : 28 ?
« 28 Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps dans la géhenne »
7) En se rapportant à Luc 12 : 4, 5, que resterait-il d’une personne après qu’elle aurait été tuée, qui pourrait être jetée dans la Géhenne ?
« 4 D’autre part, je vous le dis à vous, mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus. 5 Mais je vais vous montrer qui vous devez craindre : Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne. Oui, je vous le dis, Celui-là, craignez-le. »
Observons qu’il n’est évidemment pas question ici du souffle vital, ce dernier retournant à Dieu (voir Eccl. 12:7).
Observons aussi que ressusciter les hommes avec leur corps pour ensuite, tout au moins en ce qui concerne les réprouvés, les « re-détruire » dans le lac de feu et de soufre, semble quelque peu superflu, et manquer de suite dans les idées…. → (Même pour ce qui les concerne,) une seule mort n’aurait-elle pas suffit ? Lire He 9 : 27 cité en annexe (et au point numéro 15).
8) En réponse à une question des sadducéens qui prétendent qu’il n’y a pas de résurrection des morts (voir Mathieu 22 : 23-33), et se référant aux Saintes Écritures (citant dans le verset 32 le passage d’Exode 3 : 6 où Dieu est présenté comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob), se référant bien entendu aussi à la puissance de Dieu, Jésus tire argument pour dire que Dieu est le Dieu des vivants.
« 32 ... Il est le Dieu, non pas des morts, mais des vivants. » (Math. 22 : 23-32).
Voir aussi en Luc 20 : 37-38 où le même évènement est aussi rapporté :
« 37 Mais que l e s m o r t s s o n t r e l e v é s , Moïse aussi l’a indiqué, dans le récit concernant le buisson d’épines, quand il appelle Jéhovah ‘ le Dieu d’Abraham et [le] Dieu d’Isaac et [le] Dieu de Jacob ’. 38 Il est un Dieu, non pas des morts, mais des vivants, car ils sont tous vivants pour lui. ” »
Ces passages ne démontrent-ils pas qu’il est une vie pour Abraham, Isaac et Jacob, alors qu’ils sont à nos yeux, comme à ceux de l’auditoire de Jésus, morts depuis longtemps ? Quelle est cette vie ? En quel sens sont-ils « tous vivants » pour Dieu, étant donné qu’« Il est le Dieu, non pas des morts, mais des vivants. » ?
9) Exhortation de ceux qui sont « sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus » (2 Cor. 4 : 16-18) :
« 16 C’est pourquoi nous ne renonçons pas ; au contraire, même si l’homme que nous sommes extérieurement dépérit, à coup sûr l’homme que nous sommes intérieurement se renouvelle de jour en jour. 17 Car bien que la tribulation soit momentanée et légère, elle produit pour nous une gloire dont le poids est de plus en plus extraordinaire et qui est éternelle ; 18 tandis que nous fixons nos yeux, non pas sur les choses qui se voient, mais sur celles qui ne se voient pas. Car les choses qui se voient sont temporaires, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles. »
Quelle place donnez-vous à « l’homme intérieur » dans vos enseignement sur la vie après la mort ?
Comment « l’homme que nous sommes extérieurement » est-il décrit dans ce passage ? Quelle est la caractéristique de celui « que nous sommes intérieurement » ?
Désignent-ils une seule et même personne ? Ne sont-ils pas complètement inconciliables ? (Se rappeler les réflexions de Paul au sujet de la chair et du combat qu’il doit lui mener. (À ce sujet, lire notamment Galate 5 : 16 cité en annexe)
Comment sont décrites les « choses qui se voient » ? Qu’est-il dit de celles qui « ne se voient pas » ? Quel est l’homme qui se voit ? Et quel est celui qui ne se voit pas ? Conclusion ? (Voir le point numéro 11 et plus particulièrement le verset 7 et le commentaire du verset 5)
Quelle place donnez-vous à l’homme que vous êtes « intérieurement » ?
Lisons Eph 4 : 22 et 24 :
« 22 [à savoir] que vous devez rejeter la vieille personnalité qui correspond à votre conduite passée
et qui se corrompt selon ses désirs trompeurs ; … 24 et revêtir la personnalité nouvelle qui a été créée selon la volonté de Dieu dans une justice et une fidélité vraies. »
Qui est-ce qui est appelé à revêtir la personnalité nouvelle qui a été créée selon la volonté de Dieu, sachant que ce ne peut pas être la vieille, étant donnée qu’elle doit être rejetée ?
Qu’est-ce qui est en mesure de rejeter librement une personnalité, l’ancienne qui est liée à la vie selon la chair, pour en revêtir une autre, la nouvelle, qui est crée selon la volonté de Dieu ?
Retenons qu’il est dit au verset 22 que « la vieille personnalité… se corrompt selon ses désirs trompeurs »……
10) Lisons Rom 7 : 22-24 :
«22 Je prends en effet plaisir à la loi de Dieu selon l’homme que je suis intérieurement, 23 mais je vois dans mes membres une autre loi qui fait la guerre contre la loi de mon intelligence et qui m’emmène captif vers la loi du péché qui est dans mes membres. 24 Homme misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps voué à cette mort ?»
Peut-on être délivré de quelque chose qui est nous-mêmes ? Pour être délivré de son corps, Paul n’est-il pas plus que celui-ci ? Qu’est-ce qui de Paul, peut-être délivré de son corps ? (Voir 2 Tm 4 : 18 cité au point numéro 16)
Puisque l’apôtre Paul lui-même ne s’identifie pas à son corps mortel, à quelle autorité vous référez-vous pour enseigner comme une vérité que rien de nous, l’âme, ne subsiste à la mort physique, sous-entendant que nous ne sommes rien d’autre, en tant que créature terrestre, qu’un corps animé par un souffle divin impersonnel ? Paul a-t-il tord de ne pas s’identifier à son corps ?
Lire 2 Pierre 1 : 13, 14 cités en annexe.
11) 2 Corinthiens 5 : 1-10 :
« 1 Car nous savons que si notre maison terrestre, cette tente, vient à se dissoudre, nous devons avoir une construction qui vient de Dieu, une maison non faite par des mains, éternelle dans les cieux. 2 Car dans cette maison d’habitation, oui nous gémissons, désirant ardemment revêtir celle qui nous est destinée et qui vient du ciel, 3 de sorte que, l’ayant vraiment revêtue, nous ne serons pas trouvés nus. 4 Oui, nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés ; parce que nous voulons, non pas nous en dévêtir, mais revêtir l’autre, pour que ce qui est mortel soit englouti par la vie. 5 Or celui qui nous a produits pour cela même, c’est Dieu, qui nous a donné le gage de ce qui est à venir, à savoir l’esprit. 6 Nous avons donc toujours bon courage et nous savons que tant que nous demeurons dans le corps, nous sommes loin du Seigneur, 7 car nous marchons par la foi, non par la vue. 8 Mais nous avons bon courage et nous aimons mieux nous trouver loin du corps pour aller demeurer auprès du Seigneur. 9 C’est pourquoi, que nous demeurions auprès de lui ou que nous soyons loin de lui, nous nous efforçons aussi de lui être agréables. 10 Car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, pour que chacun reçoive ce qui lui revient pour les choses faites au moyen du corps, selon celles qu’il a pratiquées, que ce soit bon ou vil. »
Que désigne « la maison terrestre, cette tente » ? N’est-il pas évident qu’il s’agit du corps physique ? Lire 2 Pierre 1 : 13, 14 cités en annexe et le commentaire associé.
Cette « tente » n’est-elle pas décrite ici comme vouée à se « dissoudre », à « dépérir » (voir le premier verset et 2 Cor. 4 : 16 cité plus haut au point n° 9), et comme étant « mortelle » (verset 4) ?
Les versets 6 et 8 n’apportent-ils pas la preuve irréfutable que nous « demeurons dans le corps », comme nous « demeurerions » dans une « tente » (verset 1) ou dans « une maison d’habitation » (versets 2 et 4), et qu’il est possible de s’en « éloigner » (verset 8 et 9) comme nous pourrions quitter l’une ou l’autre ?
Observons le début du verset 4 : « nous qui sommes dans cette tente ». Nous habitons notre corps, nous ne somme pas notre corps...
Observons aussi, que les verbes « revêtir » est « dévêtir » sont utilisés ici plusieurs fois. « Revêtir » est utilisé trois fois, et « dévêtir » deux fois. Ne sommes-nous pas différents de ce que nous pouvons « revêtir » ou « dévêtir » ? Si nous pouvons ‘faire corps’ avec une tenue vestimentaire et celle-ci nous ‘coller à la peau’, cette dernière nous reste cependant ‘extérieure’ en vérité. (Relire Eph 4 : 22 et 24 cités plus haut au point numéro 9)
Penchons nous sur le verset 8 : l’expression « pour aller » indique un sens, une direction. « …nous trouver loin du corps pour aller demeurer auprès du Seigneur » devrait se dire : « …Quitter notre corps pour aller demeurer auprès du Seigneur ». Voir à ce sujet les différentes traductions de l’ensemble de ce texte et des versets 8 et 9 en particulier, cités en annexe.
Le verset 8 n’indique t’il pas clairement que l’âme est distincte du corps au point de se séparer de lui à la mort physique ? Lire 2 Pierre 1 : 13, 14 cités en annexe.
(Versets 2 et 4 : « … dans cette maison d’habitation, oui nous gémissons » et « Oui, nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés » → voir le point précédant : « cette maison d’habitation », « cette tente », soit le corps, n’est-il pas évoqué ici comme un lieu d’exil ou une prison ?)
(Verset 4 : à la fin : voir le point suivant traitant de 1 Corinthiens 15 : 35-57, et notamment le verset 54 du passage cité.)
(Verset 5 : quel est « le gage » et qu’est-ce que « ce qui est à venir » ? Que les uns aient reçu « le gage de ce qui est à venir » signifie-t-il que « ce qui est à venir, à savoir l’esprit » ne concerne pas les autres ? N’est-ce pas ce « gage », autrement dit l’esprit, qui permet à Paul et à ceux qui l’ont reçu, de savoir ce que Dieu nous réserve à tous, d’en avoir un avant goût, d’avoir « bon courage » (verset 6 et 8), et de marcher « par la foi, non par la vue » (verset 7) (voir également le verset 18 de 2 Cor. 4 : 16-18 traité plus haut au point numéro 9, ainsi que le point numéro 15) ?)
Qu’est ce qui gémit dans « cette tente », désire « revêtir » son domicile céleste afin de ne pas être « trouvé nu »* et peut demeurer auprès du Seigneur en étant « loin du corps », si ce n’est « l’homme intérieur », terme abordé précédemment (2° sens du mot « âme ») ? * Voir à la fin du point suivant (traitant 1 Corinthiens 15 : 35-57).
(Verset 10 : « manifestés » et souvent traduit par « rendus nus ». → Ceci apporte un élément aux points traités en fin de développement et à la conclusion où il est question du jugement. – Nous verrons qu’il a lieu dans une condition intermédiaire où nous serions dépourvus de toute corporalité. – Voir aussi la fin du verset 10 où il est dit que nous serons jugé pour « les choses faites au moyen du corps ».)
D’après ce qui précède, « L’homme intérieur » c’est-à-dire : l’âme, n’est-il pas évoqué comme étant clairement distinct du corps, bien que pour un temps prisonnier de lui et de la chair ? Lire 2 Pierre 1 : 13, 14 cités en annexe.
12) Lisons : 1 Corinthiens 15 : 35-57 et notamment les versets suivants :
« 42 De même aussi la résurrection des morts. Il est semé dans la corruption, il est relevé dans l’incorruptibilité. 43 Il est semé dans le déshonneur, il est relevé dans la gloire. Il est semé dans la faiblesse, il est relevé dans la puissance. 44 Il est semé corps physique, il est relevé corps spirituel. S’il y a un corps physique, il y a aussi un [corps] spirituel.
51 Écoutez ! Je vous dis un saint secret : Nous ne nous endormirons pas tous [dans la mort], mais tous nous serons changés, 52 en un instant, en un clin d’œil, durant la dernière trompette. Car la trompette sonnera, et les morts seront relevés incorruptibles, et nous serons changés. 53 Il faut en effet que ceci qui est corruptible revête l’incorruptibilité, et que ceci qui est mortel revête l’immortalité. 54 Mais lorsque [ceci qui est corruptible revêtira l’incorruptibilité, et que] ceci qui est mortel revêtira l’immortalité, alors ce sera cette parole qui est écrite : “ La mort est engloutie pour toujours. ” »
S’il n’y avait pas le verset 50 (de 1 Co 15), nous pourrions conclure que c’est ce corps-ci, ce corps matériel, mortel, qui sera relevé immortel durant la dernière trompette et que (verset 54) ce « qui est corruptible [EST ce qui] revêtira l’incorruptibilité » (voir les versets 53 et 54). Or, que dit ce verset :
« 50 Cependant, je dis ceci, frères, que la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu, et que la corruption non plus n’hérite pas de l’incorruptibilité. »
Ni la chair, ni le sang, ni la corruption, ne participeront à la vie éternelle ! Pour hériter du royaume de Dieu, revêtir l’incorruptibilité ou l’immortalité, il faut être plus que chair, sang et corruption ! L’« âme » est autre chose que cela, elle n’est pas le corps !
Le corps physique est appelé à disparaître, à se corrompre, à retourner à la poussière, ce qui n’est pas le cas de l’âme, de l’identité personnelle (2° sens du mot âme). C’est cette dernière qui par delà la dissolution du corps physique, est destinée à revêtir un corps spirituel, l’immortalité et l’incorruptibilité. L’âme est donc ce « grain nu »*, ce principe dont il est dit : (verset 44) « Il est semé corps physique, il est relevé corps spirituel » … (Lire les versets 42 à 44.)
*Voir le début du verset 37 :
« 37 et quant à ce que tu sèmes, tu sèmes non pas le corps qui va naître, mais un grain nu »
Attention ! : Ne pas confondre corps spirituel et esprit. (Voir le premier point en annexe)
(Voir également en annexe les différentes traductions du verset 44.)
13) 1 Corinthiens 3 : 15 :
« 15 si l’œuvre de quelqu’un est brûlée, il subira une perte, mais lui, il sera sauvé ; cependant, s’il en est ainsi, [ce sera] comme à travers le feu. »
Qu’est-ce qui est brûlé autrement dit détruit ? Est-ce l’âme ? Qui sera sauvé ?
14) 2 Tm 4 : 18 :
« 18 Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise et [me] sauvera pour son royaume céleste. À lui soit la gloire à tout jamais. Amen. »
De quoi le Seigneur délivrera Paul ?
N’est ce pas de la chair et des œuvres de la chair ?
Voir aussi 1 Jean 3 : 8 :
« C’est pour cela que le Fils de Dieu a été manifesté : pour détruire les œuvres du Diable. »
Et 1 Cor 5 : 4-5 :
« 4 pour qu’au nom de notre Seigneur Jésus, lorsque vous vous trouverez rassemblés, ainsi que mon esprit avec la puissance de notre Seigneur Jésus, 5 vous livriez un tel homme à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur. »
Q’est-ce qui doit être soumis à la destruction ? Et qu’est-ce qui doit être sauvé au jour du seigneur ?
→ Pour ce qui est de Galate 5 : 19-21 Il ne faut donc pas se tromper sur le sens de la deuxième partie du verset 21 :
« 19 Or les œuvres de la chair sont manifestes ; ce sont fornication, impureté, dérèglement, 20 idolâtrie, pratique du spiritisme, inimitiés, querelle, jalousie, accès de colère, disputes, divisions, sectes, 21 envies, soûleries, orgies et choses semblables. Quant à ces choses, je vous préviens, comme je vous ai déjà prévenus, que ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu. »
« Ceux qui pratiquent de telles choses » Ne peuvent être que les « vielles personnalités », ‘la chair’ elle-même que nous avons le devoir de rejeter avec ses oeuvres (voir Eph 4 : 22 et 24 cités au point numéro 9), et non les âmes qui doivent s’en dépouiller de toute façon, au sens propre comme au sens figuré, la chair étant mortelle et vouée à être détruite (voir la première partie du verset 5 de 1 Cor 5 cité juste un peu plus haut).
Revenons au verset de 2 Tm qui ouvre ce point et posons-nous les questions suivantes : De la même façon qu’Il le fait pour Paul, le Seigneur ne nous sauvera t’il pas nous aussi pour son royaume ? Ce dernier est-il décrit comme un royaume terrestre ? Ce passage n’est-il pas aussi une source d’espérance pour nous ? (Voir les autres références citées.)
Relire 1 Pierre 4 : 6 cité au point numéro 1.
La chair et le péché qui lui est lié sont clairement décrits, et cela à plusieurs reprises, comme étant destinés à disparaître au profit d’une vie spirituelle dans un corps spirituel. C’est d’autant plus certain nous l’avons vu, que la chair et le sang ne peuvent « hériter du royaume de Dieu ». → Relire à ce sujet 1 Cor 15 : 50 dont il est question au point numéro 12 et le commentaire qui en est fait :
« 50 Cependant, je dis ceci, frères, que la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu, et que la corruption non plus n’hérite pas de l’incorruptibilité. »
Puisque les épîtres de Paul notamment, font clairement mention de corps spirituels, incorruptibles. Pourquoi donc maintenir l’opinion qu’une existence spirituelle doit forcément être ‘incorporelle’?
Attention ! : Ne pas confondre corps spirituel et esprit. (Voir le premier point en annexe)
15) He 9 : 27 :
«27 Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois pour toutes, mais après cela un jugement, … »
Ce jugement, nous l’avons vu, est celui de nos œuvres. Or, nous l’avons vu, le Seigneur délivre de « toute œuvre mauvaise ». C’est donc l’impiété qui existe en chacun de nous, qui est jugée, le pêcheur qui est en nous et non pas notre être (2 Corinthiens 5 : 7 passage déjà cité dans le point numéro 11) à qui il manque encore la vue (voir les points numéro 9 et 11, et plus particulièrement dans ce dernier point : le verset 7 ainsi que le commentaire du verset 5). En effet, nous n’avons encore bien souvent qu’une foi aveugle. Ce n’est donc pas nous qui péchons, mais bien le mal en nous. Seront donc jugées et condamnées au retranchement, notre ignorance, notre incomplétude et toute trace de mal en nous. Nos œuvres viles seront éliminées. (Voir : 1 Jean 3 : 8 déjà cité : « C’est pour cela que le Fils de Dieu a été manifesté : pour détruire les œuvres du Diable. »)
En outre, où à lieu ce jugement ? Où si ce n’est dans l’hadès ?
16) Sur quelle autorité vous appuyez-vous pour appeler le récit de l'homme riche et de Lazare (Luc 16.19-31) une parabole, quand la Bible n'en donne aucune indication, mais qu'au contraire elle nous précise le nom de l'un des deux hommes (comparez v 20 avec Luc 24.18) ? Ne craignez-vous pas d’affaiblir les paroles de Jésus en enseignant que ces hommes n'étaient pas réels et que leurs expériences n'avaient qu'un sens figuré ?
Même si les flammes ne sont qu’une image, ne dépeignent-elles pas néanmoins, quelque chose de réel et de terrible (voir Apocalypse 20 : 10) ? À la fin du verset 24 nous lisons : « parce que je souffre dans ce feu flamboyant », est-ce également une image et des paroles légères ? Si c’est une image, de quoi est-il ici question ?
Lc 16 : 23 :
«23 Et dans l’hadès il a levé les yeux, alors qu’il se trouvait dans les tourments, et il a vu Abraham de loin et Lazare dans son sein. »
Ne faire de ce récit qu’une simple ‘parabole’, n’est-ce pas le vider de son contenu et le rendre totalement impertinent et sans intérêt pour ce qui est de la question qui nous préoccupe ? Ce que Jésus nous dit de « l’hadès » n’est-il qu’une figure de style gratuite et donc sans intérêt ?
17)L’âme est distincte du corps :
Mt 10 : 28 :
«28 Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps dans la géhenne. »
Le corps peut être tué sans que l’âme le soit, donc l’âme ne se réduit pas au corps, la mort physique n’est pas ce qui constitue la destruction de l’âme qui a lieu dans la géhenne (voir le point numéro 2)
Luc 12 : 5 :
«5 Mais je vais vous montrer qui vous devez craindre : Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne. Oui, je vous le dis, Celui-là, craignez-le. »
Après la mort physique, que reste t’il a jeter dans la géhenne ?
L’âme vue comme notre dimension psychique et subjective a nous l’avons vu, un devenir différent du corps, évoqué dans la bible comme « une tente », « une demeure »[/u], ou encore « un vêtement » de nature éphémère. Ceci est parfaitement indéniable. La Bible enseigne que l’âme subsiste au corps physique, et qu’elle lui subsiste dans ce qui apparaît comme ‘un autre cadre d’existence’ : l’hadès. Peut-être que ce n’est que pour un temps, mais elle lui subsiste !
18)La mort (autrement dit le schéol), l’hadès et la géhenne ne désignent pas les mêmes réalités :
Rév 1 : 18 :
«18 … ; et je suis devenu un mort, mais, regarde, je suis vivant à tout jamais, et j’ai les clés de la mort et de l’hadès. »
Rév 6 : 8 :
«Et j’ai vu, et regardez ! Un cheval pâle ; et celui qui était assis dessus avait pour nom la Mort. Et l’hadès le suivait de près… »
Rév 20 : 13,14 :
«13 Et la mer a rendu les morts qui s’y trouvaient, et la mort et l’hadès ont rendu les morts qui s’y trouvaient, et ils ont été jugés chacun individuellement selon leurs actions. 14 Et la mort et l’hadès ont été jetés dans le lac de feu. Cela représente la deuxième mort, le lac de feu. »
Luc 12 : 5 :
«5 Mais je vais vous montrer qui vous devez craindre : Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne. Oui, je vous le dis, Celui-là, craignez-le. »
Marc 9 : 48 :
«48 où leur larve ne meurt pas et le feu ne s’éteint pas. »
La mort et la tombe (le schéol) concernent le corps et son ensevelissement (il retourne à la poussière). L’hadès concerne la dimension psychique et subjective de notre être, puisque l’hadès est le ‘lieu invisible’ (c’est la définition du mot ‘hadès’) ou dit autrement : l’état qui suit la mort physique (dans lequel semble t’il a lieu le jugement). La géhenne quant à elle, évoque une purification par le feu (voir le point numéro 13 (1 Corinthiens 3 : 15)), la destruction définitive du mal et de l’impiété qui résident en nous. À la résurrection, c’est d’un « corps spirituel » que nous serons revêtus. (Voir le premier point en annexe)
Observons que ‘hadès’ signifie : ‘le lieu invisible’. → Invisible aux yeux de qui ? (Voir les points numéro 9 et 11.)
19) Eccl 9 : 5 et 10 :
«5 En effet les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts, eux, ne savent rien, et ils n’ont plus de salaire, car leur souvenir est bel et bien oublié. »
« 10 Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force, car il n’y a ni œuvre, ni plan, ni connaissance, ni sagesse dans le shéol, le lieu où tu vas. »
Mais nous lisons au verset 6 :
«6 Leur amour, leur haine, leur jalousie ont déjà péri, et ils n’auront [plus jamais] part à tout ce qui se fait sous le soleil. »
Il est vrai que la traduction du monde nouveau utilise l’expression : ‘— pour des temps indéfinis —’, là ou toutes les autres rendent l’idée d’irrévocabilité qui est présente dans le texte hébreux et grec.
Si les paroles du livre de l’Ecclésiastes qui est un récit où s’exprime une réflexion utilisant le mode du doute et dont l’approche est celle du pessimisme étaient à prendre pour des vérités finales, alors il n’y aurait aucun espoir de résurrection sur la terre, contrairement à ce qu’enseigne aussi les témoin de Jéhovah. En aucun cas le texte de l’Ecclésiaste peut à lui seul fournir la preuve qu’après la mort il n’y a rien.
20) Eccl 3 : 20-21 :
20 Tous vont vers un même lieu. Ils sont tous venus de la poussière, et ils retournent tous à la poussière. 21 Qui connaît l’esprit des fils des humains, s’il monte en haut, et l’esprit de la bête, s’il descend en bas vers la terre ?
Même remarque qu’au point précédant avec en plus une confirmation : l’aveu d’ignorance de la personne qui s’interroge au fil du texte sur le devenir de « l’esprit des fils des humains, s’il monte en haut, et l’esprit de la bête, s’il descend en bas vers la terre… ».
21) Eccl 3 : 19 :
«19 Car il y a une fin pour ce qui est des fils des humains et une fin pour ce qui est de la bête ; ils ont une fin identique. Comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre ; et ils ont tous un même esprit, de sorte qu’il n’y a pas de supériorité de l’homme sur la bête, car tout est vanité. »
‘Un même esprit’ signifie ‘un même souffle vital’. Il n’est pas question ici de ce que nous entendons généralement par âme. La comparaisons avec ce qui est de la bête ne tient donc pas, d’autant plus que pour ce qui est de l’homme, à la différence des animaux, celui-ci passe en jugement… ce qui fait une grande différence !
22) Ps 146 : 4 :
« 4 Son esprit sort, il retourne à son sol ;
en ce jour-là périssent ses pensées–[projets, desseins ou plans]. »
Ce verset n’exprime en n’aucun cas, que la dimension mentale de l’individu disparaît à la mort. Il est question ici ‘des projets personnels non conformes à la volonté divine’, et non des ‘pensées’ dans un sens général comme le laisse entendre la T.M.N.
(Voir en annexe les autres traductions de ce verset.)
23) Philippiens 2 : 10 :
« 10 afin qu’au nom de Jésus plie tout genou de ceux qui sont dans le ciel et de ceux qui sont sur la terre et de ceux qui sont
sous le sol, … »
Comment les âmes qui sont dans le schéol peuvent-elles rendent hommage au nom de Jésus ?
24) Lire Hébreux 1 : 11-12 :
11 Eux périront, mais toi tu demeures toujours ; et comme un vêtement de dessus ils vieilliront tous, 12 et tu les enrouleras comme un manteau, comme un vêtement de dessus ; et ils seront changés, mais toi tu es le même, et tes années ne finiront jamais.
Puisque le vêtement de dessus est la chair, qui est la personne qui le revêt, et qui contrairement à lui ne vieillit pas, ne change pas, et dont les années ne finiront jamais ?
25) Jude : 23 :
«23 …Mais continuez à faire miséricorde à d’autres, le faisant avec crainte, tandis que vous haïssez jusqu’au vêtement intérieur taché par la chair. »
Quel est ce vêtement intérieur ? (Voir les autres passages de la Bible où il est fait mention de vêtements de dessus et de dessous.
Voir aussi les références à « l’homme intérieur » : dont 2 Cor 4 : 16-18 citée dans le point numéro 9.)
Conclusion :
L’homme n'a pas une âme, mais il EST une âme. Il est une âme en tant qu'être dans sa totalité et une âme dans le sens où il est une personnalité morale, une essence subjective (preuve : sa liberté, sa volonté propre). En ce sens d’essence subjective ou spirituelle (nous ne parlons pas ici du souffle qui anime la réalité psychique), l’âme englobe le corps matériel, celui-ci n’étant pas à lui seul la personne humaine. C’est d’autant plus vrai, qu’il est appelé à disparaître, à se corrompre, à retourner à la poussière, ce qui n’est pas le cas de l’âme, « l’homme intérieur », qui dans sa dimension subjective inaliénable, personnelle (2° sens du mot âme), est destinée à revêtir un corps spirituel incorruptible.
Il n'y a de résurrection que dans le sens d'une création nouvelle, sur la base du modèle divin. Lors de sa mort terrestre, l’homme qui doit être encore instruit selon l’esprit et jugé, passe par un état intermédiaire dans l’hadès, existence qui continue sans le corps terrestre, où il reçoit les lumières qui lui manquent, en attendant le jugement, et s’il n’est pas oint, une purification par le feu ou ‘seconde mort’, évènements qui précèdent sa résurrection (revêtement d'un corps spirituel éternel).
Cette purification signifie pour ceux qui la connaîtront, soit le plus grand nombre : l’anéantissement du mal et de l’impiété qui existe en eux. La seconde mort (ou mort à soi), la destruction des mauvaises œuvres, autrement dit la condamnation et l’éradication de l’impiété qui subsiste en nous, la destruction de la chair, de ce que nous pourrions appeler ‘l’âme pécheresse’, et cela par le feu de la géhenne, sera certes un moment pénible, tourmente qui mériterait d’être éternelle... Mais ce ne sera pas, pour la gloire de Dieu, une destruction dans le sens d’un anéantissement de la personne ou d’un retranchement éternel. Ce sera plutôt un ‘élagage’ en profondeur (traduction possible du mot grec Kolasis). Seront retranchés des entrailles de notre être : le mal et l’ignorance, et cela à tout jamais.
« Dieu a créé l’homme en vue d’une fin bienheureuse, au-delà des misères du temps présent…Il appelle l’homme à adhérer à lui de tout son être, dans la communion éternelle d’une vie divine inaltérable. » (Vatican II)
Attention ! : Ne pas confondre corps spirituel et esprit. (Voir le premier point en annexe)
A n n e x e
À quoi Jésus faisait-il référence en utilisant l'expression « ce temple » en Jean 2 : 18-21 ?
«18 En réponse donc les Juifs lui dirent : “ Quel signe as-tu à nous montrer, puisque tu fais ces choses ? ” 19 En réponse Jésus leur dit : “ Abattez ce temple, et en trois jours je le relèverai. ” 20 Les Juifs dirent donc : “ Ce temple a été bâti en quarante-six ans, et toi, tu le relèveras en trois jours ? ” 21 Mais il parlait du temple de son corps. »
N’est-il donc pas clair que si Jésus ressuscité a un corps (se reporter aux passages des évangiles qui traitent de la résurrection de Jésus et de ses apparitions à ses disciples), et par conséquent les membres oints également, même si leurs corps sont des corps « spirituels », ceux-ci n’en demeurent pas moins des « corps » ? Qui nous dit que la résurrection qui sera la nôtre sera différente et que nos corps ressuscités ne soient pas également spirituels ?
2 Pierre 1 : 13, 14 :
13 Mais j’estime juste, aussi longtemps que je suis dans ce tabernacle, de vous stimuler par mes rappels, 14 sachant que le moment de déposer mon tabernacle est proche, comme aussi notre Seigneur Jésus Christ me l’a indiqué.
Notons ici que le mot grec pour « tabernacle » est skhnwma, soit : skenoma (skay'-no-mah), qui signifie également « tente » ou « demeure ». – une tente, un tabernacle a) le temple comme habitation de Dieu – b) le tabernacle de l'alliance – c) métaphore du corps humain comme la demeure de l'âme.
Eccl. 12 : 7:
« lors la poussière retourne à la terre comme elle était, et l’esprit [ou “force de vie”; hébreu rouah] retourne au vrai Dieu qui l’a donné. »
Eph. 4 : 23 :
« 23 mais que vous devez être renouvelés dans la force qui anime votre intelligence… »
He 9 : 27 :
«27 Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois pour toutes, mais après cela un jugement, … »
Galate 5 : 16 :
« 17 Car la chair, dans son désir, est contre l’esprit, et l’esprit contre la chair ; car ceux-ci sont opposés l’un à l’autre, de sorte que les choses mêmes que vous voudriez faire, vous ne les faites pas. »
1 Cor 15 : 44 :
(TMN) Il est semé corps physique, il est relevé corps spirituel. S’il y a un corps physique, il y a aussi un [corps] spirituel.
(Drb3) il est semé corps animal, {c. à d. qui, par l’âme vivante, a une vie animale.} il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, {R.: il y a.} il y en a aussi un spirituel;
(ANNOBIB) il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il existe un corps animal, il en existe aussi un spirituel;
(BYZ) (tr) (IGNT) speiretai {IT IS SOWN} swma {A BODY} qucikon {NATURAL,} egeiretai {IT IS RAISED} swma {A BODY} pneumatikon {SPIRITUAL:} estin {THERE IS} swma {A BODY} qucikon {NATURAL,} kai {AND} estin {THERE IS} swma {A BODY} pneumatikon {SPIRITUAL.}
(CHOU) ce qui est semé corps psychique, se réveille corps pneumatique. S’il y a un corps psychique, il y a aussi un corps pneumatique.
(CRAMP) semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y aussi un corps spirituel.
(FILLION) il est semé corps animal, il ressuscitera corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel,
(JER2) on est semé corps psychique, on ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps psychique, il y a aussi un corps spirituel.
(KJFBETA) Il est semé un corps naturel, il ressuscite corps spirituel. Il y a un corps naturel, et il y a un corps spirituel,
(LSG2) il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel.
(MARTIN) Il est semé corps animal, il ressuscitera corps spirituel: il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel.
(OSTV) Il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel,
(SEMEUR) Ce que l’on enterre, c’est un corps doué de la seule vie naturelle; ce qui revit, c’est un corps dans lequel règne l’Esprit de Dieu. Aussi vrai qu’il existe un corps doté de la seule vie naturelle, il existe aussi un corps régi par l’Esprit.
(TOB2) semé corps animal, on ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel.
2 Cor 5 : 8 :
(TMN) Mais nous avons bon courage et nous aimons mieux nous trouver loin du corps pour aller demeurer auprès du Seigneur.
(LSG3) nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.
(ANNOBIB) nous sommes, dis–je, remplis de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, pour être avec le Seigneur.
(CRAMP) dans cette assurance, nous aimons mieux déloger de ce corps et habiter auprès du Seigneur.
(EPEE) Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur.
(FILLION) nous sommes, dis–je, pleins de confiance, et nous aimerions mieux sortir de ce corps, et aller habiter auprès du Seigneur.
(JER2) Nous sommes donc pleins de hardiesse et préférons quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur.
(LSG2) nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.
(OSTV) Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur.
(SEMEUR) Nous sommes pleins de courage, mais nous préférerions quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur.
(TOB2) Oui, nous sommes pleins de confiance et nous préférons quitter la demeure de ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur.
2 Cor 5 : 9 :
(TMN) C’est pourquoi, que nous demeurions auprès de lui ou que nous soyons loin de lui, nous nous efforçons aussi de lui être agréables.
(LSG3) C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions.
(ANNOBIB) C’est pourquoi aussi, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous en sortions, nous nous efforçons de lui être agréables.
(CHOU) Ainsi donc, ayons l’ambition, que nous demeurions ici ou que nous demeurions dehors, de bien lui plaire.
(CRAMP) C’est pour cela aussi que nous nous efforçons d’être agréable à Dieu, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions.
(EPEE) C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions.
(FILLION) C’est pourquoi nous nous efforçons, soit que nous soyons sortis du corps, soit que nous y habitions, de lui être agréables.
(JER2) Aussi bien, que nous demeurions en ce corps ou que nous le quittions, avons-nous à coeur de lui plaire.
(LSG2) C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions.
(MARTIN) C’est pourquoi aussi nous nous efforçons de lui être agréables, et présents, et absents.
(MARTIN_1855) C’est pourquoi aussi, nous nous efforçons de lui être agréables, et présents, et absents.
(OSTV) C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions.
(SEMEUR) Aussi, que nous restions dans ce corps ou que nous le quittions, notre ambition est de plaire au Seigneur.
(TOB2) Aussi notre ambition–que nous conservions notre demeure ou que nous la quittions–est–elle de lui plaire.
Eccl. 9 : 6 :
(TMN) De plus, leur amour et leur haine et leur jalousie ont déjà péri, et ils n’ont plus — pour des temps indéfinis — de part à quoi que ce soit qui doit se faire sous le soleil.
(LSG3) Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri ; et ils n’auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil.
(CHOU) leur amour aussi, leur haine aussi, leur ardeur aussi ; c’est déjà perdu! Plus de part pour eux en pérennité dans tout ce qui se fait sous le soleil.
(CRAMP) Déjà leur amour, leur haine, leur envie ont péri, et ils n’auront plus jamais aucune part à ce qui se fait sous le soleil.
(Drb3) Leur amour aussi, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri, et ils n’ont plus de part, à jamais, dans tout ce qui se fait sous le soleil.
(EPEE) Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri, et ils n’ont plus à jamais aucune part dans tout ce qui se fait sous le soleil.
(JER2) Leur amour, leur haine, leur jalousie ont déjà péri, et ils n’auront plus jamais part à tout ce qui se fait sous le soleil.
(KJFBETA) Aussi leur amour, et leur haine, et leur envie a déjà péri, et ils n’ont plus à jamais aucune part dans tout ce qui se fait sous le soleil.
(OSTV) Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri, et ils n’ont plus à jamais aucune part dans tout ce qui se fait sous le soleil.
(SEMEUR) Leurs amours, leurs haines, leurs désirs, se sont déjà évanouis. Ils n’auront plus jamais part à tout ce qui se fait sous le soleil.
(TOB2) Leurs amours, leurs haines, leurs jalousies ont déjà péri ; ils n’auront plus jamais de part à tout ce qui se fait sous le soleil.
Psaume 146 : 4 :
(TMN) Son esprit sort, il retourne à son sol ; en ce jour-là périssent ses pensées.
(ANNOBIB) Son souffle s’exhale, il retourne en sa poudre, En ce jour–là ses desseins périssent.
(CRAMP) Son souffle s’en va, il retourne à sa poussière, et, ce même jour, ses desseins s’évanouissent.
(EPEE) Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour–là ses desseins périssent.
(LSG2) Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, Et ce et même jour leurs desseins périssent.
(MARTIN) Son esprit sort, et l’homme retourne en sa terre, en ce jour-là ses desseins périssent.
(OSTV) Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent.
(SEMEUR) Dès qu’ils ont poussé leur dernier soupir, ils retournent à la terre et, au même instant, leurs projets s’évanouissent.
(TOB2) leur souffle partira, ils retourneront à leur poussière, et ce jour–là, c’est la ruine de leurs plans.
(Zadoc) Que son souffle se retire de lui, il rentre dans sa poussière: le jour même ses projets sont anéantis.
1 Tess 5 : 23 :
« … que l’esprit et l’âme et le corps qui sont vôtres… »
(TMN) Que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie complètement. Et sans défaut à tous égards, que l’esprit et l’âme et le corps de vous, [frères,] soient conservés d’une manière irréprochable lors de la présence de notre Seigneur Jésus Christ
(LSG2) (LSG3) Que le Dieu de paix vous sanctifie lui–même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus–Christ !
(ANNOBIB) Or, que lui–même, le Dieu de la paix, vous sanctifie parfaitement, et que votre être entier, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible en l’avènement de notre Seigneur Jésus–Christ.
(CRAMP) Que le Dieu de paix lui–même vous sanctifie tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, se conserve sans reproche, jusqu’au jour de l’avènement de notre Seigneur Jésus–Christ!
(EPEE) Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui–même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus–Christ!
(JER2) Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie totalement, et que votre être entier, l’esprit, l’âme et le corps, soit gardé sans reproche à l’Avènement de notre Seigneur Jésus Christ.
(KJFBETA) Et que le vrai Dieu de paix vous sanctifie entièrement, et je prie Dieu que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irréprochable jusqu’à la venue de notre Seigneur Jésus-Christ
(tr) (WH) (BYZ) (IGNT) autov de {NOW HIMSELF} o {THE} yeov thv {GOD} eirhnhv {OF PEACE} agiasai {MAY SANCTIFY} umav {YOU} oloteleiv {WHOLLY;} kai {AND} oloklhron {ENTIRE} umwn to {YOUR} pneuma {SPIRIT} kai h {AND} quch {SOUL} kai to {AND} swma {BODY} amemptwv {BLAMELESS} en {AT} th {THE} parousia {COMING} tou kuriou hmwn {OF OUR LORD} ihsou {JESUS} cristou {CHRIST} thrhyeih {MAY BE PRESERVED.}
« … et que tout votre être(1) : l’esprit(2), l’âme(3) et le corps(4), … » (D’après LSG)
- 1) l’âme vivante - l’être animé - le moi intégral
- 2) la vie qui anime toute créature - le souffle vital
- 3) entité psychique individuelle subjective et libre [Je rajoute qu'il s'agit de l' "homme intérieur" dont il est fait mention à plusieurs reprises dans le texte Biblique]
- 4) le corps physique qui est poussière et retourne à la poussière ou le corps spirituel la demeure céleste
-----> 1) 1° sens - et 3) 2° sens du mot âme.
(2)
_______________________________________________________
Sur l’âme
Voir 1 Tess 5 : 23 : « … que l’esprit et l’âme et le corps qui sont vôtres… »
Avertissements :
L’étude des termes hébreux et grecs à travers leurs occurrences dans le texte, montre que le mot ‘âme’ – (hébreu nèphèsh ; grec psukhê) – correspond à au moins deux réalités distinctes :
1) – a) La personne vivante, l’individu ou l’être dans sa corporalité physique, puisque les animaux aussi sont désignés comme étant des ‘âmes’. – Dans ce sens, l’âme est mortelle et retourne à la poussière. (Voir Éccl. 3 : 19, 20)
– b) La vie en tant que créature, sens proche de a) mais à ne confondre en aucun cas avec le souffle divin, vital, ou la vie* qui l’anime (la créature) sens tirés de l’hébreu rouah et du grec pneuma. – Le souffle, la vie, est ce qui anime; l’âme quant à elle est ce qui est animé. (Dans ce sens, rappelons que le mot latin pour âme est anima, autrement dit : ce qui est animé).
2) La personnalité psychique ou morale, l’individu ou l’être dans sa réalité psychique ou subjective, libre et personnelle. – Nous tâcherons de comprendre ce qu’en enseigne la Bible.
* : De l’hébreu rouah et du grec pneuma. Ces termes désignent l’un comme l’autre au moins deux réalités distinctes :
– 1) Le souffle de vie, la vie qui anime toute créature, animale ou humaine, la personne, l’individu ou l’être, tant dans sa réalité corporelle et physique (voir Eccl 3 : 19), que spirituelle et mentale (voir notamment les références à l’esprit-saint.) – Commun à tout ce qui vit et force agissante de Dieu, il n’a pas d’individualité propre, et n’est donc pas à confondre avec notre réalité psychique (voir deuxième sens du mot « âme »).
– 2) L’ ‘esprit’ (nombreuses occurrences). – Le souffle qui anime les créatures dans leur réalité mentale en général et l’homme en particulier, dans sa réalité psychique ou subjective, libre et personnelle.
– À la différence du corps qui retourne à la poussière et de l’âme susceptible d’être jetée dans la géhenne (seconde mort) ou encore de revêtir un corps spirituel…, l’esprit, le souffle de vie est de Dieu, et retourne à Dieu (voir Eccl. 12 : 7) ou à « son sol » (voir Ps. 146 : 4).
Lorsque nous parlons de l’âme, il faut donc impérativement savoir à quelle réalité nous nous référons, et le préciser clairement. C’est d’autant plus nécessaire que l’on peut constater chez le profane, une confusion courante entre les notions d’âme et d’esprit vues comme le souffle qui anime toute vie et celles d’âme ou d’esprit vues comme notre réalité psychique.
Référons-nous à la Bible :
1) S’il n’y a pas de conscience de la réalité après la mort, comment la bonne nouvelle a-t-elle pu « aussi [être] annoncée aux morts » (1 Pierre 4 : 5-6) ?
« Mais ces gens rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. 6 En fait, c’est pour cela que la bonne nouvelle a aussi été annoncée aux morts, afin qu’ils puissent être jugés quant à la chair du point de vue des hommes, mais qu’ils puissent vivre quant à l’esprit du point de vue de Dieu. »
Notons que lorsque nous lisons que « la bonne nouvelle a aussi été annoncé aux morts », le temps utilisé est bien un accompli (rendu correctement ici par un passé composé).
2) En Révélation 14 : 13, comment les morts peuvent-ils être « heureux », trouver du « repos », et être « accompagnés » des « choses qu’ils ont faites », si comme à la question précédente, il n’y a pas de conscience de la réalité après la mort ?
« 13 Et j’ai entendu une voix venant du ciel dire : “ Écris : Heureux les morts qui meurent en union avec [le] Seigneur à partir de maintenant. Oui, dit l’esprit, qu’ils se reposent de leurs labeurs, car les choses qu’ils ont faites les accompagnent.” »
3) Si l’âme meurt lorsque le corps meurt, comment les « âmes » en Révélation 6 : 9-11, qui étaient celles de ceux qui avaient été « tués, » crient « d’une voix forte, disant : « Jusqu’à quand Souverain Seigneur» (…) ? »
4) Jésus utilise l’expression ‘Vraiment, je vous le dis : …’ plus de 50 fois dans la Bible. Dans la Traduction du monde nouveau, le ‘ : ’ est placé après le mot ‘dis’ à chaque fois, excepté en Luc 23 : 43, là où le ‘ : ’ est placé après le mot ‘aujourd’hui’.
« 43 Et il lui dit : “ Vraiment, je te le dis aujourd’hui : Tu seras avec moi dans le Paradis. ” »
Pourquoi le double point est-il placé ici après le mot ‘aujourd’hui’ plutôt qu’après le mot ‘dis’, à la différence de tous les autres versets où l’on retrouve cette expression courante de Jésus ?
Si la traduction de cette phrase que nous trouvons en Luc 23 : 43 était cohérente avec la traduction de cette expression dans tous les autres versets où nous la trouvons, et qu’ainsi la virgule serait placée après le mot ‘dis’, alors comment se lirait-elle ?
Qu’est-ce que cela signifierait ?
5) Si l’âme humaine est la personne, et cela jusque dans son intégrité corporelle, comment alors une âme peut-elle quitter une personne (Genèse 35 : 18) :
«Et il arriva, comme son âme sortait (car elle mourut), qu’elle l’appela du nom de Ben-Oni, mais son père l’appela Benjamin.»
ou de revenir dans une personne (1 Rois 17 : 21) ?
« Il s’allongea ensuite trois fois sur l’enfant et il appela Jéhovah et dit : “ Ô Jéhovah mon Dieu, s’il te plaît, fais que l’âme de cet enfant revienne en lui. ” »
Attention de ne pas confondre l’être vivant et le souffle vital ! Il est bien question ici du mot nèphèsh. C’est en effet nèphèsh qui est utilisé dans le texte hébreu, et non pas rouah, qui comme nous le savons bien, a un sens différent. Nous aurions donc tord de croire que le mot « âme », correctement traduit ici, doive se lire dans le sens de « vie » ou de « souffle vital » (rouah).
6) Si comme insinué régulièrement : l’âme est le corps, pourquoi alors Jésus fait-il une distinction entre le corps et l’âme en Matthieu 10 : 28 ?
« 28 Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps dans la géhenne »
7) En se rapportant à Luc 12 : 4, 5, que resterait-il d’une personne après qu’elle aurait été tuée, qui pourrait être jetée dans la Géhenne ?
« 4 D’autre part, je vous le dis à vous, mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus. 5 Mais je vais vous montrer qui vous devez craindre : Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne. Oui, je vous le dis, Celui-là, craignez-le. »
Observons qu’il n’est évidemment pas question ici du souffle vital, ce dernier retournant à Dieu (voir Eccl. 12:7).
Observons aussi que ressusciter les hommes avec leur corps pour ensuite, tout au moins en ce qui concerne les réprouvés, les « re-détruire » dans le lac de feu et de soufre, semble quelque peu superflu, et manquer de suite dans les idées…. → (Même pour ce qui les concerne,) une seule mort n’aurait-elle pas suffit ? Lire He 9 : 27 cité en annexe (et au point numéro 15).
8) En réponse à une question des sadducéens qui prétendent qu’il n’y a pas de résurrection des morts (voir Mathieu 22 : 23-33), et se référant aux Saintes Écritures (citant dans le verset 32 le passage d’Exode 3 : 6 où Dieu est présenté comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob), se référant bien entendu aussi à la puissance de Dieu, Jésus tire argument pour dire que Dieu est le Dieu des vivants.
« 32 ... Il est le Dieu, non pas des morts, mais des vivants. » (Math. 22 : 23-32).
Voir aussi en Luc 20 : 37-38 où le même évènement est aussi rapporté :
« 37 Mais que l e s m o r t s s o n t r e l e v é s , Moïse aussi l’a indiqué, dans le récit concernant le buisson d’épines, quand il appelle Jéhovah ‘ le Dieu d’Abraham et [le] Dieu d’Isaac et [le] Dieu de Jacob ’. 38 Il est un Dieu, non pas des morts, mais des vivants, car ils sont tous vivants pour lui. ” »
Ces passages ne démontrent-ils pas qu’il est une vie pour Abraham, Isaac et Jacob, alors qu’ils sont à nos yeux, comme à ceux de l’auditoire de Jésus, morts depuis longtemps ? Quelle est cette vie ? En quel sens sont-ils « tous vivants » pour Dieu, étant donné qu’« Il est le Dieu, non pas des morts, mais des vivants. » ?
9) Exhortation de ceux qui sont « sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus » (2 Cor. 4 : 16-18) :
« 16 C’est pourquoi nous ne renonçons pas ; au contraire, même si l’homme que nous sommes extérieurement dépérit, à coup sûr l’homme que nous sommes intérieurement se renouvelle de jour en jour. 17 Car bien que la tribulation soit momentanée et légère, elle produit pour nous une gloire dont le poids est de plus en plus extraordinaire et qui est éternelle ; 18 tandis que nous fixons nos yeux, non pas sur les choses qui se voient, mais sur celles qui ne se voient pas. Car les choses qui se voient sont temporaires, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles. »
Quelle place donnez-vous à « l’homme intérieur » dans vos enseignement sur la vie après la mort ?
Comment « l’homme que nous sommes extérieurement » est-il décrit dans ce passage ? Quelle est la caractéristique de celui « que nous sommes intérieurement » ?
Désignent-ils une seule et même personne ? Ne sont-ils pas complètement inconciliables ? (Se rappeler les réflexions de Paul au sujet de la chair et du combat qu’il doit lui mener. (À ce sujet, lire notamment Galate 5 : 16 cité en annexe)
Comment sont décrites les « choses qui se voient » ? Qu’est-il dit de celles qui « ne se voient pas » ? Quel est l’homme qui se voit ? Et quel est celui qui ne se voit pas ? Conclusion ? (Voir le point numéro 11 et plus particulièrement le verset 7 et le commentaire du verset 5)
Quelle place donnez-vous à l’homme que vous êtes « intérieurement » ?
Lisons Eph 4 : 22 et 24 :
« 22 [à savoir] que vous devez rejeter la vieille personnalité qui correspond à votre conduite passée
et qui se corrompt selon ses désirs trompeurs ; … 24 et revêtir la personnalité nouvelle qui a été créée selon la volonté de Dieu dans une justice et une fidélité vraies. »
Qui est-ce qui est appelé à revêtir la personnalité nouvelle qui a été créée selon la volonté de Dieu, sachant que ce ne peut pas être la vieille, étant donnée qu’elle doit être rejetée ?
Qu’est-ce qui est en mesure de rejeter librement une personnalité, l’ancienne qui est liée à la vie selon la chair, pour en revêtir une autre, la nouvelle, qui est crée selon la volonté de Dieu ?
Retenons qu’il est dit au verset 22 que « la vieille personnalité… se corrompt selon ses désirs trompeurs »……
10) Lisons Rom 7 : 22-24 :
«22 Je prends en effet plaisir à la loi de Dieu selon l’homme que je suis intérieurement, 23 mais je vois dans mes membres une autre loi qui fait la guerre contre la loi de mon intelligence et qui m’emmène captif vers la loi du péché qui est dans mes membres. 24 Homme misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps voué à cette mort ?»
Peut-on être délivré de quelque chose qui est nous-mêmes ? Pour être délivré de son corps, Paul n’est-il pas plus que celui-ci ? Qu’est-ce qui de Paul, peut-être délivré de son corps ? (Voir 2 Tm 4 : 18 cité au point numéro 16)
Puisque l’apôtre Paul lui-même ne s’identifie pas à son corps mortel, à quelle autorité vous référez-vous pour enseigner comme une vérité que rien de nous, l’âme, ne subsiste à la mort physique, sous-entendant que nous ne sommes rien d’autre, en tant que créature terrestre, qu’un corps animé par un souffle divin impersonnel ? Paul a-t-il tord de ne pas s’identifier à son corps ?
Lire 2 Pierre 1 : 13, 14 cités en annexe.
11) 2 Corinthiens 5 : 1-10 :
« 1 Car nous savons que si notre maison terrestre, cette tente, vient à se dissoudre, nous devons avoir une construction qui vient de Dieu, une maison non faite par des mains, éternelle dans les cieux. 2 Car dans cette maison d’habitation, oui nous gémissons, désirant ardemment revêtir celle qui nous est destinée et qui vient du ciel, 3 de sorte que, l’ayant vraiment revêtue, nous ne serons pas trouvés nus. 4 Oui, nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés ; parce que nous voulons, non pas nous en dévêtir, mais revêtir l’autre, pour que ce qui est mortel soit englouti par la vie. 5 Or celui qui nous a produits pour cela même, c’est Dieu, qui nous a donné le gage de ce qui est à venir, à savoir l’esprit. 6 Nous avons donc toujours bon courage et nous savons que tant que nous demeurons dans le corps, nous sommes loin du Seigneur, 7 car nous marchons par la foi, non par la vue. 8 Mais nous avons bon courage et nous aimons mieux nous trouver loin du corps pour aller demeurer auprès du Seigneur. 9 C’est pourquoi, que nous demeurions auprès de lui ou que nous soyons loin de lui, nous nous efforçons aussi de lui être agréables. 10 Car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, pour que chacun reçoive ce qui lui revient pour les choses faites au moyen du corps, selon celles qu’il a pratiquées, que ce soit bon ou vil. »
Que désigne « la maison terrestre, cette tente » ? N’est-il pas évident qu’il s’agit du corps physique ? Lire 2 Pierre 1 : 13, 14 cités en annexe et le commentaire associé.
Cette « tente » n’est-elle pas décrite ici comme vouée à se « dissoudre », à « dépérir » (voir le premier verset et 2 Cor. 4 : 16 cité plus haut au point n° 9), et comme étant « mortelle » (verset 4) ?
Les versets 6 et 8 n’apportent-ils pas la preuve irréfutable que nous « demeurons dans le corps », comme nous « demeurerions » dans une « tente » (verset 1) ou dans « une maison d’habitation » (versets 2 et 4), et qu’il est possible de s’en « éloigner » (verset 8 et 9) comme nous pourrions quitter l’une ou l’autre ?
Observons le début du verset 4 : « nous qui sommes dans cette tente ». Nous habitons notre corps, nous ne somme pas notre corps...
Observons aussi, que les verbes « revêtir » est « dévêtir » sont utilisés ici plusieurs fois. « Revêtir » est utilisé trois fois, et « dévêtir » deux fois. Ne sommes-nous pas différents de ce que nous pouvons « revêtir » ou « dévêtir » ? Si nous pouvons ‘faire corps’ avec une tenue vestimentaire et celle-ci nous ‘coller à la peau’, cette dernière nous reste cependant ‘extérieure’ en vérité. (Relire Eph 4 : 22 et 24 cités plus haut au point numéro 9)
Penchons nous sur le verset 8 : l’expression « pour aller » indique un sens, une direction. « …nous trouver loin du corps pour aller demeurer auprès du Seigneur » devrait se dire : « …Quitter notre corps pour aller demeurer auprès du Seigneur ». Voir à ce sujet les différentes traductions de l’ensemble de ce texte et des versets 8 et 9 en particulier, cités en annexe.
Le verset 8 n’indique t’il pas clairement que l’âme est distincte du corps au point de se séparer de lui à la mort physique ? Lire 2 Pierre 1 : 13, 14 cités en annexe.
(Versets 2 et 4 : « … dans cette maison d’habitation, oui nous gémissons » et « Oui, nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés » → voir le point précédant : « cette maison d’habitation », « cette tente », soit le corps, n’est-il pas évoqué ici comme un lieu d’exil ou une prison ?)
(Verset 4 : à la fin : voir le point suivant traitant de 1 Corinthiens 15 : 35-57, et notamment le verset 54 du passage cité.)
(Verset 5 : quel est « le gage » et qu’est-ce que « ce qui est à venir » ? Que les uns aient reçu « le gage de ce qui est à venir » signifie-t-il que « ce qui est à venir, à savoir l’esprit » ne concerne pas les autres ? N’est-ce pas ce « gage », autrement dit l’esprit, qui permet à Paul et à ceux qui l’ont reçu, de savoir ce que Dieu nous réserve à tous, d’en avoir un avant goût, d’avoir « bon courage » (verset 6 et 8), et de marcher « par la foi, non par la vue » (verset 7) (voir également le verset 18 de 2 Cor. 4 : 16-18 traité plus haut au point numéro 9, ainsi que le point numéro 15) ?)
Qu’est ce qui gémit dans « cette tente », désire « revêtir » son domicile céleste afin de ne pas être « trouvé nu »* et peut demeurer auprès du Seigneur en étant « loin du corps », si ce n’est « l’homme intérieur », terme abordé précédemment (2° sens du mot « âme ») ? * Voir à la fin du point suivant (traitant 1 Corinthiens 15 : 35-57).
(Verset 10 : « manifestés » et souvent traduit par « rendus nus ». → Ceci apporte un élément aux points traités en fin de développement et à la conclusion où il est question du jugement. – Nous verrons qu’il a lieu dans une condition intermédiaire où nous serions dépourvus de toute corporalité. – Voir aussi la fin du verset 10 où il est dit que nous serons jugé pour « les choses faites au moyen du corps ».)
D’après ce qui précède, « L’homme intérieur » c’est-à-dire : l’âme, n’est-il pas évoqué comme étant clairement distinct du corps, bien que pour un temps prisonnier de lui et de la chair ? Lire 2 Pierre 1 : 13, 14 cités en annexe.
12) Lisons : 1 Corinthiens 15 : 35-57 et notamment les versets suivants :
« 42 De même aussi la résurrection des morts. Il est semé dans la corruption, il est relevé dans l’incorruptibilité. 43 Il est semé dans le déshonneur, il est relevé dans la gloire. Il est semé dans la faiblesse, il est relevé dans la puissance. 44 Il est semé corps physique, il est relevé corps spirituel. S’il y a un corps physique, il y a aussi un [corps] spirituel.
51 Écoutez ! Je vous dis un saint secret : Nous ne nous endormirons pas tous [dans la mort], mais tous nous serons changés, 52 en un instant, en un clin d’œil, durant la dernière trompette. Car la trompette sonnera, et les morts seront relevés incorruptibles, et nous serons changés. 53 Il faut en effet que ceci qui est corruptible revête l’incorruptibilité, et que ceci qui est mortel revête l’immortalité. 54 Mais lorsque [ceci qui est corruptible revêtira l’incorruptibilité, et que] ceci qui est mortel revêtira l’immortalité, alors ce sera cette parole qui est écrite : “ La mort est engloutie pour toujours. ” »
S’il n’y avait pas le verset 50 (de 1 Co 15), nous pourrions conclure que c’est ce corps-ci, ce corps matériel, mortel, qui sera relevé immortel durant la dernière trompette et que (verset 54) ce « qui est corruptible [EST ce qui] revêtira l’incorruptibilité » (voir les versets 53 et 54). Or, que dit ce verset :
« 50 Cependant, je dis ceci, frères, que la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu, et que la corruption non plus n’hérite pas de l’incorruptibilité. »
Ni la chair, ni le sang, ni la corruption, ne participeront à la vie éternelle ! Pour hériter du royaume de Dieu, revêtir l’incorruptibilité ou l’immortalité, il faut être plus que chair, sang et corruption ! L’« âme » est autre chose que cela, elle n’est pas le corps !
Le corps physique est appelé à disparaître, à se corrompre, à retourner à la poussière, ce qui n’est pas le cas de l’âme, de l’identité personnelle (2° sens du mot âme). C’est cette dernière qui par delà la dissolution du corps physique, est destinée à revêtir un corps spirituel, l’immortalité et l’incorruptibilité. L’âme est donc ce « grain nu »*, ce principe dont il est dit : (verset 44) « Il est semé corps physique, il est relevé corps spirituel » … (Lire les versets 42 à 44.)
*Voir le début du verset 37 :
« 37 et quant à ce que tu sèmes, tu sèmes non pas le corps qui va naître, mais un grain nu »
Attention ! : Ne pas confondre corps spirituel et esprit. (Voir le premier point en annexe)
(Voir également en annexe les différentes traductions du verset 44.)
13) 1 Corinthiens 3 : 15 :
« 15 si l’œuvre de quelqu’un est brûlée, il subira une perte, mais lui, il sera sauvé ; cependant, s’il en est ainsi, [ce sera] comme à travers le feu. »
Qu’est-ce qui est brûlé autrement dit détruit ? Est-ce l’âme ? Qui sera sauvé ?
14) 2 Tm 4 : 18 :
« 18 Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise et [me] sauvera pour son royaume céleste. À lui soit la gloire à tout jamais. Amen. »
De quoi le Seigneur délivrera Paul ?
N’est ce pas de la chair et des œuvres de la chair ?
Voir aussi 1 Jean 3 : 8 :
« C’est pour cela que le Fils de Dieu a été manifesté : pour détruire les œuvres du Diable. »
Et 1 Cor 5 : 4-5 :
« 4 pour qu’au nom de notre Seigneur Jésus, lorsque vous vous trouverez rassemblés, ainsi que mon esprit avec la puissance de notre Seigneur Jésus, 5 vous livriez un tel homme à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur. »
Q’est-ce qui doit être soumis à la destruction ? Et qu’est-ce qui doit être sauvé au jour du seigneur ?
→ Pour ce qui est de Galate 5 : 19-21 Il ne faut donc pas se tromper sur le sens de la deuxième partie du verset 21 :
« 19 Or les œuvres de la chair sont manifestes ; ce sont fornication, impureté, dérèglement, 20 idolâtrie, pratique du spiritisme, inimitiés, querelle, jalousie, accès de colère, disputes, divisions, sectes, 21 envies, soûleries, orgies et choses semblables. Quant à ces choses, je vous préviens, comme je vous ai déjà prévenus, que ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu. »
« Ceux qui pratiquent de telles choses » Ne peuvent être que les « vielles personnalités », ‘la chair’ elle-même que nous avons le devoir de rejeter avec ses oeuvres (voir Eph 4 : 22 et 24 cités au point numéro 9), et non les âmes qui doivent s’en dépouiller de toute façon, au sens propre comme au sens figuré, la chair étant mortelle et vouée à être détruite (voir la première partie du verset 5 de 1 Cor 5 cité juste un peu plus haut).
Revenons au verset de 2 Tm qui ouvre ce point et posons-nous les questions suivantes : De la même façon qu’Il le fait pour Paul, le Seigneur ne nous sauvera t’il pas nous aussi pour son royaume ? Ce dernier est-il décrit comme un royaume terrestre ? Ce passage n’est-il pas aussi une source d’espérance pour nous ? (Voir les autres références citées.)
Relire 1 Pierre 4 : 6 cité au point numéro 1.
La chair et le péché qui lui est lié sont clairement décrits, et cela à plusieurs reprises, comme étant destinés à disparaître au profit d’une vie spirituelle dans un corps spirituel. C’est d’autant plus certain nous l’avons vu, que la chair et le sang ne peuvent « hériter du royaume de Dieu ». → Relire à ce sujet 1 Cor 15 : 50 dont il est question au point numéro 12 et le commentaire qui en est fait :
« 50 Cependant, je dis ceci, frères, que la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu, et que la corruption non plus n’hérite pas de l’incorruptibilité. »
Puisque les épîtres de Paul notamment, font clairement mention de corps spirituels, incorruptibles. Pourquoi donc maintenir l’opinion qu’une existence spirituelle doit forcément être ‘incorporelle’?
Attention ! : Ne pas confondre corps spirituel et esprit. (Voir le premier point en annexe)
15) He 9 : 27 :
«27 Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois pour toutes, mais après cela un jugement, … »
Ce jugement, nous l’avons vu, est celui de nos œuvres. Or, nous l’avons vu, le Seigneur délivre de « toute œuvre mauvaise ». C’est donc l’impiété qui existe en chacun de nous, qui est jugée, le pêcheur qui est en nous et non pas notre être (2 Corinthiens 5 : 7 passage déjà cité dans le point numéro 11) à qui il manque encore la vue (voir les points numéro 9 et 11, et plus particulièrement dans ce dernier point : le verset 7 ainsi que le commentaire du verset 5). En effet, nous n’avons encore bien souvent qu’une foi aveugle. Ce n’est donc pas nous qui péchons, mais bien le mal en nous. Seront donc jugées et condamnées au retranchement, notre ignorance, notre incomplétude et toute trace de mal en nous. Nos œuvres viles seront éliminées. (Voir : 1 Jean 3 : 8 déjà cité : « C’est pour cela que le Fils de Dieu a été manifesté : pour détruire les œuvres du Diable. »)
En outre, où à lieu ce jugement ? Où si ce n’est dans l’hadès ?
16) Sur quelle autorité vous appuyez-vous pour appeler le récit de l'homme riche et de Lazare (Luc 16.19-31) une parabole, quand la Bible n'en donne aucune indication, mais qu'au contraire elle nous précise le nom de l'un des deux hommes (comparez v 20 avec Luc 24.18) ? Ne craignez-vous pas d’affaiblir les paroles de Jésus en enseignant que ces hommes n'étaient pas réels et que leurs expériences n'avaient qu'un sens figuré ?
Même si les flammes ne sont qu’une image, ne dépeignent-elles pas néanmoins, quelque chose de réel et de terrible (voir Apocalypse 20 : 10) ? À la fin du verset 24 nous lisons : « parce que je souffre dans ce feu flamboyant », est-ce également une image et des paroles légères ? Si c’est une image, de quoi est-il ici question ?
Lc 16 : 23 :
«23 Et dans l’hadès il a levé les yeux, alors qu’il se trouvait dans les tourments, et il a vu Abraham de loin et Lazare dans son sein. »
Ne faire de ce récit qu’une simple ‘parabole’, n’est-ce pas le vider de son contenu et le rendre totalement impertinent et sans intérêt pour ce qui est de la question qui nous préoccupe ? Ce que Jésus nous dit de « l’hadès » n’est-il qu’une figure de style gratuite et donc sans intérêt ?
17)L’âme est distincte du corps :
Mt 10 : 28 :
«28 Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps dans la géhenne. »
Le corps peut être tué sans que l’âme le soit, donc l’âme ne se réduit pas au corps, la mort physique n’est pas ce qui constitue la destruction de l’âme qui a lieu dans la géhenne (voir le point numéro 2)
Luc 12 : 5 :
«5 Mais je vais vous montrer qui vous devez craindre : Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne. Oui, je vous le dis, Celui-là, craignez-le. »
Après la mort physique, que reste t’il a jeter dans la géhenne ?
L’âme vue comme notre dimension psychique et subjective a nous l’avons vu, un devenir différent du corps, évoqué dans la bible comme « une tente », « une demeure »[/u], ou encore « un vêtement » de nature éphémère. Ceci est parfaitement indéniable. La Bible enseigne que l’âme subsiste au corps physique, et qu’elle lui subsiste dans ce qui apparaît comme ‘un autre cadre d’existence’ : l’hadès. Peut-être que ce n’est que pour un temps, mais elle lui subsiste !
18)La mort (autrement dit le schéol), l’hadès et la géhenne ne désignent pas les mêmes réalités :
Rév 1 : 18 :
«18 … ; et je suis devenu un mort, mais, regarde, je suis vivant à tout jamais, et j’ai les clés de la mort et de l’hadès. »
Rév 6 : 8 :
«Et j’ai vu, et regardez ! Un cheval pâle ; et celui qui était assis dessus avait pour nom la Mort. Et l’hadès le suivait de près… »
Rév 20 : 13,14 :
«13 Et la mer a rendu les morts qui s’y trouvaient, et la mort et l’hadès ont rendu les morts qui s’y trouvaient, et ils ont été jugés chacun individuellement selon leurs actions. 14 Et la mort et l’hadès ont été jetés dans le lac de feu. Cela représente la deuxième mort, le lac de feu. »
Luc 12 : 5 :
«5 Mais je vais vous montrer qui vous devez craindre : Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne. Oui, je vous le dis, Celui-là, craignez-le. »
Marc 9 : 48 :
«48 où leur larve ne meurt pas et le feu ne s’éteint pas. »
La mort et la tombe (le schéol) concernent le corps et son ensevelissement (il retourne à la poussière). L’hadès concerne la dimension psychique et subjective de notre être, puisque l’hadès est le ‘lieu invisible’ (c’est la définition du mot ‘hadès’) ou dit autrement : l’état qui suit la mort physique (dans lequel semble t’il a lieu le jugement). La géhenne quant à elle, évoque une purification par le feu (voir le point numéro 13 (1 Corinthiens 3 : 15)), la destruction définitive du mal et de l’impiété qui résident en nous. À la résurrection, c’est d’un « corps spirituel » que nous serons revêtus. (Voir le premier point en annexe)
Observons que ‘hadès’ signifie : ‘le lieu invisible’. → Invisible aux yeux de qui ? (Voir les points numéro 9 et 11.)
19) Eccl 9 : 5 et 10 :
«5 En effet les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts, eux, ne savent rien, et ils n’ont plus de salaire, car leur souvenir est bel et bien oublié. »
« 10 Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force, car il n’y a ni œuvre, ni plan, ni connaissance, ni sagesse dans le shéol, le lieu où tu vas. »
Mais nous lisons au verset 6 :
«6 Leur amour, leur haine, leur jalousie ont déjà péri, et ils n’auront [plus jamais] part à tout ce qui se fait sous le soleil. »
Il est vrai que la traduction du monde nouveau utilise l’expression : ‘— pour des temps indéfinis —’, là ou toutes les autres rendent l’idée d’irrévocabilité qui est présente dans le texte hébreux et grec.
Si les paroles du livre de l’Ecclésiastes qui est un récit où s’exprime une réflexion utilisant le mode du doute et dont l’approche est celle du pessimisme étaient à prendre pour des vérités finales, alors il n’y aurait aucun espoir de résurrection sur la terre, contrairement à ce qu’enseigne aussi les témoin de Jéhovah. En aucun cas le texte de l’Ecclésiaste peut à lui seul fournir la preuve qu’après la mort il n’y a rien.
20) Eccl 3 : 20-21 :
20 Tous vont vers un même lieu. Ils sont tous venus de la poussière, et ils retournent tous à la poussière. 21 Qui connaît l’esprit des fils des humains, s’il monte en haut, et l’esprit de la bête, s’il descend en bas vers la terre ?
Même remarque qu’au point précédant avec en plus une confirmation : l’aveu d’ignorance de la personne qui s’interroge au fil du texte sur le devenir de « l’esprit des fils des humains, s’il monte en haut, et l’esprit de la bête, s’il descend en bas vers la terre… ».
21) Eccl 3 : 19 :
«19 Car il y a une fin pour ce qui est des fils des humains et une fin pour ce qui est de la bête ; ils ont une fin identique. Comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre ; et ils ont tous un même esprit, de sorte qu’il n’y a pas de supériorité de l’homme sur la bête, car tout est vanité. »
‘Un même esprit’ signifie ‘un même souffle vital’. Il n’est pas question ici de ce que nous entendons généralement par âme. La comparaisons avec ce qui est de la bête ne tient donc pas, d’autant plus que pour ce qui est de l’homme, à la différence des animaux, celui-ci passe en jugement… ce qui fait une grande différence !
22) Ps 146 : 4 :
« 4 Son esprit sort, il retourne à son sol ;
en ce jour-là périssent ses pensées–[projets, desseins ou plans]. »
Ce verset n’exprime en n’aucun cas, que la dimension mentale de l’individu disparaît à la mort. Il est question ici ‘des projets personnels non conformes à la volonté divine’, et non des ‘pensées’ dans un sens général comme le laisse entendre la T.M.N.
(Voir en annexe les autres traductions de ce verset.)
23) Philippiens 2 : 10 :
« 10 afin qu’au nom de Jésus plie tout genou de ceux qui sont dans le ciel et de ceux qui sont sur la terre et de ceux qui sont
sous le sol, … »
Comment les âmes qui sont dans le schéol peuvent-elles rendent hommage au nom de Jésus ?
24) Lire Hébreux 1 : 11-12 :
11 Eux périront, mais toi tu demeures toujours ; et comme un vêtement de dessus ils vieilliront tous, 12 et tu les enrouleras comme un manteau, comme un vêtement de dessus ; et ils seront changés, mais toi tu es le même, et tes années ne finiront jamais.
Puisque le vêtement de dessus est la chair, qui est la personne qui le revêt, et qui contrairement à lui ne vieillit pas, ne change pas, et dont les années ne finiront jamais ?
25) Jude : 23 :
«23 …Mais continuez à faire miséricorde à d’autres, le faisant avec crainte, tandis que vous haïssez jusqu’au vêtement intérieur taché par la chair. »
Quel est ce vêtement intérieur ? (Voir les autres passages de la Bible où il est fait mention de vêtements de dessus et de dessous.
Voir aussi les références à « l’homme intérieur » : dont 2 Cor 4 : 16-18 citée dans le point numéro 9.)
Conclusion :
L’homme n'a pas une âme, mais il EST une âme. Il est une âme en tant qu'être dans sa totalité et une âme dans le sens où il est une personnalité morale, une essence subjective (preuve : sa liberté, sa volonté propre). En ce sens d’essence subjective ou spirituelle (nous ne parlons pas ici du souffle qui anime la réalité psychique), l’âme englobe le corps matériel, celui-ci n’étant pas à lui seul la personne humaine. C’est d’autant plus vrai, qu’il est appelé à disparaître, à se corrompre, à retourner à la poussière, ce qui n’est pas le cas de l’âme, « l’homme intérieur », qui dans sa dimension subjective inaliénable, personnelle (2° sens du mot âme), est destinée à revêtir un corps spirituel incorruptible.
Il n'y a de résurrection que dans le sens d'une création nouvelle, sur la base du modèle divin. Lors de sa mort terrestre, l’homme qui doit être encore instruit selon l’esprit et jugé, passe par un état intermédiaire dans l’hadès, existence qui continue sans le corps terrestre, où il reçoit les lumières qui lui manquent, en attendant le jugement, et s’il n’est pas oint, une purification par le feu ou ‘seconde mort’, évènements qui précèdent sa résurrection (revêtement d'un corps spirituel éternel).
Cette purification signifie pour ceux qui la connaîtront, soit le plus grand nombre : l’anéantissement du mal et de l’impiété qui existe en eux. La seconde mort (ou mort à soi), la destruction des mauvaises œuvres, autrement dit la condamnation et l’éradication de l’impiété qui subsiste en nous, la destruction de la chair, de ce que nous pourrions appeler ‘l’âme pécheresse’, et cela par le feu de la géhenne, sera certes un moment pénible, tourmente qui mériterait d’être éternelle... Mais ce ne sera pas, pour la gloire de Dieu, une destruction dans le sens d’un anéantissement de la personne ou d’un retranchement éternel. Ce sera plutôt un ‘élagage’ en profondeur (traduction possible du mot grec Kolasis). Seront retranchés des entrailles de notre être : le mal et l’ignorance, et cela à tout jamais.
« Dieu a créé l’homme en vue d’une fin bienheureuse, au-delà des misères du temps présent…Il appelle l’homme à adhérer à lui de tout son être, dans la communion éternelle d’une vie divine inaltérable. » (Vatican II)
Attention ! : Ne pas confondre corps spirituel et esprit. (Voir le premier point en annexe)
A n n e x e
À quoi Jésus faisait-il référence en utilisant l'expression « ce temple » en Jean 2 : 18-21 ?
«18 En réponse donc les Juifs lui dirent : “ Quel signe as-tu à nous montrer, puisque tu fais ces choses ? ” 19 En réponse Jésus leur dit : “ Abattez ce temple, et en trois jours je le relèverai. ” 20 Les Juifs dirent donc : “ Ce temple a été bâti en quarante-six ans, et toi, tu le relèveras en trois jours ? ” 21 Mais il parlait du temple de son corps. »
N’est-il donc pas clair que si Jésus ressuscité a un corps (se reporter aux passages des évangiles qui traitent de la résurrection de Jésus et de ses apparitions à ses disciples), et par conséquent les membres oints également, même si leurs corps sont des corps « spirituels », ceux-ci n’en demeurent pas moins des « corps » ? Qui nous dit que la résurrection qui sera la nôtre sera différente et que nos corps ressuscités ne soient pas également spirituels ?
2 Pierre 1 : 13, 14 :
13 Mais j’estime juste, aussi longtemps que je suis dans ce tabernacle, de vous stimuler par mes rappels, 14 sachant que le moment de déposer mon tabernacle est proche, comme aussi notre Seigneur Jésus Christ me l’a indiqué.
Notons ici que le mot grec pour « tabernacle » est skhnwma, soit : skenoma (skay'-no-mah), qui signifie également « tente » ou « demeure ». – une tente, un tabernacle a) le temple comme habitation de Dieu – b) le tabernacle de l'alliance – c) métaphore du corps humain comme la demeure de l'âme.
Eccl. 12 : 7:
« lors la poussière retourne à la terre comme elle était, et l’esprit [ou “force de vie”; hébreu rouah] retourne au vrai Dieu qui l’a donné. »
Eph. 4 : 23 :
« 23 mais que vous devez être renouvelés dans la force qui anime votre intelligence… »
He 9 : 27 :
«27 Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois pour toutes, mais après cela un jugement, … »
Galate 5 : 16 :
« 17 Car la chair, dans son désir, est contre l’esprit, et l’esprit contre la chair ; car ceux-ci sont opposés l’un à l’autre, de sorte que les choses mêmes que vous voudriez faire, vous ne les faites pas. »
1 Cor 15 : 44 :
(TMN) Il est semé corps physique, il est relevé corps spirituel. S’il y a un corps physique, il y a aussi un [corps] spirituel.
(Drb3) il est semé corps animal, {c. à d. qui, par l’âme vivante, a une vie animale.} il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, {R.: il y a.} il y en a aussi un spirituel;
(ANNOBIB) il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il existe un corps animal, il en existe aussi un spirituel;
(BYZ) (tr) (IGNT) speiretai {IT IS SOWN} swma {A BODY} qucikon {NATURAL,} egeiretai {IT IS RAISED} swma {A BODY} pneumatikon {SPIRITUAL:} estin {THERE IS} swma {A BODY} qucikon {NATURAL,} kai {AND} estin {THERE IS} swma {A BODY} pneumatikon {SPIRITUAL.}
(CHOU) ce qui est semé corps psychique, se réveille corps pneumatique. S’il y a un corps psychique, il y a aussi un corps pneumatique.
(CRAMP) semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y aussi un corps spirituel.
(FILLION) il est semé corps animal, il ressuscitera corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel,
(JER2) on est semé corps psychique, on ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps psychique, il y a aussi un corps spirituel.
(KJFBETA) Il est semé un corps naturel, il ressuscite corps spirituel. Il y a un corps naturel, et il y a un corps spirituel,
(LSG2) il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel.
(MARTIN) Il est semé corps animal, il ressuscitera corps spirituel: il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel.
(OSTV) Il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel,
(SEMEUR) Ce que l’on enterre, c’est un corps doué de la seule vie naturelle; ce qui revit, c’est un corps dans lequel règne l’Esprit de Dieu. Aussi vrai qu’il existe un corps doté de la seule vie naturelle, il existe aussi un corps régi par l’Esprit.
(TOB2) semé corps animal, on ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel.
2 Cor 5 : 8 :
(TMN) Mais nous avons bon courage et nous aimons mieux nous trouver loin du corps pour aller demeurer auprès du Seigneur.
(LSG3) nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.
(ANNOBIB) nous sommes, dis–je, remplis de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, pour être avec le Seigneur.
(CRAMP) dans cette assurance, nous aimons mieux déloger de ce corps et habiter auprès du Seigneur.
(EPEE) Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur.
(FILLION) nous sommes, dis–je, pleins de confiance, et nous aimerions mieux sortir de ce corps, et aller habiter auprès du Seigneur.
(JER2) Nous sommes donc pleins de hardiesse et préférons quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur.
(LSG2) nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.
(OSTV) Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur.
(SEMEUR) Nous sommes pleins de courage, mais nous préférerions quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur.
(TOB2) Oui, nous sommes pleins de confiance et nous préférons quitter la demeure de ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur.
2 Cor 5 : 9 :
(TMN) C’est pourquoi, que nous demeurions auprès de lui ou que nous soyons loin de lui, nous nous efforçons aussi de lui être agréables.
(LSG3) C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions.
(ANNOBIB) C’est pourquoi aussi, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous en sortions, nous nous efforçons de lui être agréables.
(CHOU) Ainsi donc, ayons l’ambition, que nous demeurions ici ou que nous demeurions dehors, de bien lui plaire.
(CRAMP) C’est pour cela aussi que nous nous efforçons d’être agréable à Dieu, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions.
(EPEE) C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions.
(FILLION) C’est pourquoi nous nous efforçons, soit que nous soyons sortis du corps, soit que nous y habitions, de lui être agréables.
(JER2) Aussi bien, que nous demeurions en ce corps ou que nous le quittions, avons-nous à coeur de lui plaire.
(LSG2) C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions.
(MARTIN) C’est pourquoi aussi nous nous efforçons de lui être agréables, et présents, et absents.
(MARTIN_1855) C’est pourquoi aussi, nous nous efforçons de lui être agréables, et présents, et absents.
(OSTV) C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions.
(SEMEUR) Aussi, que nous restions dans ce corps ou que nous le quittions, notre ambition est de plaire au Seigneur.
(TOB2) Aussi notre ambition–que nous conservions notre demeure ou que nous la quittions–est–elle de lui plaire.
Eccl. 9 : 6 :
(TMN) De plus, leur amour et leur haine et leur jalousie ont déjà péri, et ils n’ont plus — pour des temps indéfinis — de part à quoi que ce soit qui doit se faire sous le soleil.
(LSG3) Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri ; et ils n’auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil.
(CHOU) leur amour aussi, leur haine aussi, leur ardeur aussi ; c’est déjà perdu! Plus de part pour eux en pérennité dans tout ce qui se fait sous le soleil.
(CRAMP) Déjà leur amour, leur haine, leur envie ont péri, et ils n’auront plus jamais aucune part à ce qui se fait sous le soleil.
(Drb3) Leur amour aussi, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri, et ils n’ont plus de part, à jamais, dans tout ce qui se fait sous le soleil.
(EPEE) Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri, et ils n’ont plus à jamais aucune part dans tout ce qui se fait sous le soleil.
(JER2) Leur amour, leur haine, leur jalousie ont déjà péri, et ils n’auront plus jamais part à tout ce qui se fait sous le soleil.
(KJFBETA) Aussi leur amour, et leur haine, et leur envie a déjà péri, et ils n’ont plus à jamais aucune part dans tout ce qui se fait sous le soleil.
(OSTV) Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri, et ils n’ont plus à jamais aucune part dans tout ce qui se fait sous le soleil.
(SEMEUR) Leurs amours, leurs haines, leurs désirs, se sont déjà évanouis. Ils n’auront plus jamais part à tout ce qui se fait sous le soleil.
(TOB2) Leurs amours, leurs haines, leurs jalousies ont déjà péri ; ils n’auront plus jamais de part à tout ce qui se fait sous le soleil.
Psaume 146 : 4 :
(TMN) Son esprit sort, il retourne à son sol ; en ce jour-là périssent ses pensées.
(ANNOBIB) Son souffle s’exhale, il retourne en sa poudre, En ce jour–là ses desseins périssent.
(CRAMP) Son souffle s’en va, il retourne à sa poussière, et, ce même jour, ses desseins s’évanouissent.
(EPEE) Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour–là ses desseins périssent.
(LSG2) Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, Et ce et même jour leurs desseins périssent.
(MARTIN) Son esprit sort, et l’homme retourne en sa terre, en ce jour-là ses desseins périssent.
(OSTV) Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent.
(SEMEUR) Dès qu’ils ont poussé leur dernier soupir, ils retournent à la terre et, au même instant, leurs projets s’évanouissent.
(TOB2) leur souffle partira, ils retourneront à leur poussière, et ce jour–là, c’est la ruine de leurs plans.
(Zadoc) Que son souffle se retire de lui, il rentre dans sa poussière: le jour même ses projets sont anéantis.
1 Tess 5 : 23 :
« … que l’esprit et l’âme et le corps qui sont vôtres… »
(TMN) Que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie complètement. Et sans défaut à tous égards, que l’esprit et l’âme et le corps de vous, [frères,] soient conservés d’une manière irréprochable lors de la présence de notre Seigneur Jésus Christ
(LSG2) (LSG3) Que le Dieu de paix vous sanctifie lui–même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus–Christ !
(ANNOBIB) Or, que lui–même, le Dieu de la paix, vous sanctifie parfaitement, et que votre être entier, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible en l’avènement de notre Seigneur Jésus–Christ.
(CRAMP) Que le Dieu de paix lui–même vous sanctifie tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, se conserve sans reproche, jusqu’au jour de l’avènement de notre Seigneur Jésus–Christ!
(EPEE) Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui–même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus–Christ!
(JER2) Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie totalement, et que votre être entier, l’esprit, l’âme et le corps, soit gardé sans reproche à l’Avènement de notre Seigneur Jésus Christ.
(KJFBETA) Et que le vrai Dieu de paix vous sanctifie entièrement, et je prie Dieu que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irréprochable jusqu’à la venue de notre Seigneur Jésus-Christ
(tr) (WH) (BYZ) (IGNT) autov de {NOW HIMSELF} o {THE} yeov thv {GOD} eirhnhv {OF PEACE} agiasai {MAY SANCTIFY} umav {YOU} oloteleiv {WHOLLY;} kai {AND} oloklhron {ENTIRE} umwn to {YOUR} pneuma {SPIRIT} kai h {AND} quch {SOUL} kai to {AND} swma {BODY} amemptwv {BLAMELESS} en {AT} th {THE} parousia {COMING} tou kuriou hmwn {OF OUR LORD} ihsou {JESUS} cristou {CHRIST} thrhyeih {MAY BE PRESERVED.}
« … et que tout votre être(1) : l’esprit(2), l’âme(3) et le corps(4), … » (D’après LSG)
- 1) l’âme vivante - l’être animé - le moi intégral
- 2) la vie qui anime toute créature - le souffle vital
- 3) entité psychique individuelle subjective et libre [Je rajoute qu'il s'agit de l' "homme intérieur" dont il est fait mention à plusieurs reprises dans le texte Biblique]
- 4) le corps physique qui est poussière et retourne à la poussière ou le corps spirituel la demeure céleste
-----> 1) 1° sens - et 3) 2° sens du mot âme.
(2)
Modifié en dernier par J'm'interroge le 25 nov.13, 08:18, modifié 6 fois.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
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- né de nouveau
Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 21 nov.13, 20:03Comme je n'ai que peu de temps, je reprends les 2 premiers points1) S’il n’y a pas de conscience de la réalité après la mort, comment la bonne nouvelle a-t-elle pu « aussi [être] annoncée aux morts » (1 Pierre 4 : 5-6) ?
« Mais ces gens rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. 6 En fait, c’est pour cela que la bonne nouvelle a aussi été annoncée aux morts, afin qu’ils puissent être jugés quant à la chair du point de vue des hommes, mais qu’ils puissent vivre quant à l’esprit du point de vue de Dieu. »
Notons que lorsque nous lisons que « la bonne nouvelle a aussi été annoncé aux morts », le temps utilisé est bien un accompli (rendu correctement ici par un passé composé).
2) En Révélation 14 : 13, comment les morts peuvent-ils être « heureux », trouver du « repos », et être « accompagnés » des « choses qu’ils ont faites », si comme à la question précédente, il n’y a pas de conscience de la réalité après la mort ?
« 13 Et j’ai entendu une voix venant du ciel dire : “ Écris : Heureux les morts qui meurent en union avec [le] Seigneur à partir de maintenant. Oui, dit l’esprit, qu’ils se reposent de leurs labeurs, car les choses qu’ils ont faites les accompagnent.” »
1) reprenons le texte dans son entier : "Ainsi donc, puisque le Christ a souffert dans la chair, vous aussi, armez-vous de la même pensée ; car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, 2afin de vivre, non plus selon des désirs humains, mais selon la volonté de Dieu pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair. 3En effet, vous avez suffisamment accompli, dans le passé, la volonté des gens des nations, en vous livrant à la débauche, aux désirs, à l'ivrognerie, aux orgies, aux beuveries et à des idolâtries infâmes. 4Ils sont surpris que vous ne couriez pas avec eux vers ce débordement de débauche, et ils calomnient : 5ils en rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. 6C'est pour cela, en effet, que même aux morts la bonne nouvelle a été annoncée, afin qu'après avoir été jugés humainement, quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l'Esprit.NBS
Pierre commence par parler du changement de vie qu'ont connu les chrétiens en quittant leur ancien mode de vie avant de parler de la prédication aux morts, or l'ancien mode de vie est considéré comme la mort spirituelle ce que nous confirme le Christ : Matthieu 8:22Mais Jésus lui dit : Suis-moi et laisse les morts ensevelir leurs morts. ou Ephésiens 2: 1Quant à vous, vous étiez morts du fait de vos fautes, des péchés 2auxquels vous vous adonniez autrefois sous l'empire de ce monde, le prince de l'autorité de l'air, cet esprit qui est maintenant à l'œuvre chez les rebelles.
Il est donc clair, pour celui qui prend la globalité du passage que Pierre parle ici de la condition spirituelle et non de la mort physique.
2)Il s'agit là de la description de ceux qui sont en union avec le Christ, qui ont reçu le baptême de l'esprit et qui sont ressuscités aux derniers jours, il n'y a là aucune notion d'âme immortelle. Quant aux choses qu'ils ont faites, la Bible répond clairement que c'est Dieu qui se souvient de ces choses.
Je vous laisse d'ailleurs avec une déclaration de Justin de Naplouse "4 Si vous rencontrez des gens qui se disent Chrétiens et qui, au lieu de suivre ces principes, osent blasphémer le Dieu d'Abraham, le Dieu dlsaac et de Jacob, et dire qu'il n'y a pas de résurrection des morts, mais qu'aussitôt après cette vie les âmes sont reçues dans le ciel, gardez-vous de les considérer comme Chrétiens; ainsi tout homme de bon sens ne rangera point parmi les Juifs ceux qu'on appelle sadducéens, et les sectes semblables connues sous le nom de genistes, de méristes, de galiléens, de hellénistes, de pharisiens, de baptistes." Dire que les humains ont une âme est une négation de la résurrection tout simplement.
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Re: L'âme meurt-elle ?
Ecrit le 22 nov.13, 04:28Oui je suis d'accords avec cette interprétation que tu fais pour les 2 autres passages que tu cites, mais ici, dans celui qui est pointé en bleu (1 Pierre 4: 5-6), je te reprends le passage en noir et caractères gras, il est bien dit - voir les parties soulignées - : "... que la bonne nouvelle a aussi été annoncée aux morts, afin qu’ils puissent être jugés quant à la chair du point de vue des hommes, mais qu’ils puissent vivre quant à l’esprit du point de vue de Dieu."né de nouveau a écrit : [...] Pierre commence par parler du changement de vie qu'ont connu les chrétiens en quittant leur ancien mode de vie avant de parler de la prédication aux morts, or l'ancien mode de vie est considéré comme la mort spirituelle ce que nous confirme le Christ : Matthieu 8:22Mais Jésus lui dit : Suis-moi et laisse les morts ensevelir leurs morts. ou Ephésiens 2: 1Quant à vous, vous étiez morts du fait de vos fautes, des péchés 2auxquels vous vous adonniez autrefois sous l'empire de ce monde, le prince de l'autorité de l'air, cet esprit qui est maintenant à l'œuvre chez les rebelles.
-----> Je ne peux donc pas te suivre à 100% quand tu dis, je te cite: "Il est donc clair, pour celui qui prend la globalité du passage que Pierre parle ici de la condition spirituelle et non de la mort physique",
car si comme tu le supposes il était question dans ce passage de mort spirituelle, comment ceux qui seraient donc mort spirituellement (ton idée) pourraient-ils vivre quant à l'esprit? Ton interprétation me laisse un peu perplexe, même si j'avoue qu'elle n'est pas impossible. Mais si tel est le cas, en suivant ta logique, il faudrait alors aussi admettre qu'un homme spirituellement mort puisse vivre quant à l'esprit et en tirer toutes les conséquences...
Ce qui me gène surtout avec ta façon de lire le texte, - ce sera ma principale objection -, c'est que tu ne prends pas note justement du fait que si l'on regarde de près le contexte, ceux qui ont suivit le christ dans les souffrances: "pendant le temps qui [leur] reste à vivre dans la chair" dit le texte, sont ceux-la mêmes desquels il est dit qu'après avoir été "jugés quant à la chair du point de vue des hommes," [ce qui sous-entend qu'ils ont peut-être été tués,] "qu’ils puissent vivre quant à l’esprit du point de vue de Dieu." - Il s'agit à l'évidence des mêmes personnes.
Ce que je dis ici est d'autant plus pertinent que pour ce qui est des autres, ceux à qui ces premiers sont opposés dans le passage, ceux donc qui ont "suffisamment accompli, dans le passé, la volonté des gens des nations, en [se] livrant à la débauche, aux désirs, à l'ivrognerie, aux orgies, aux beuveries et à des idolâtries infâmes" il est dit qu' "ils en rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts." Or, quand en rendront-ils compte? Ne serait-ce pas au jour du jugement qui est proche?! - Cela fait réfléchir...
-----> L'on doit donc conclure de cette lecture un peu plus approfondie que les morts sont réellement les morts, et cela qu'il soient physiquement mort selon la chair ou morts spirituellement, ce qui revient au même en définitive. - L'on doit en conclure aussi que les vivants sont bien des vivants spirituels, que c'est même la seule manière d'être vraiment vivant en réalité, ce que confirment les deux autres passages cités par toi. Spirituellement vivants donc, mais pas dans le sens où ils ne sont pas encore physiquement mort (dans ce contexte peut-être mêmes tués), mais dans le sens où ils sont les disciples du christ, et qu'ils sont appelés à "[vivre] quant à l’esprit du point de vue de Dieu."
Comme il a de plus été rappelé que lorsque nous lisons: « la bonne nouvelle a aussi été annoncé aux morts », le temps utilisé est bien un accompli (rendu correctement ici par un passé composé), de façon à ce qu' "ils en rend[ent] compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts." - Le texte change de perspective, car encore une fois: quand en rendront-ils compte? ......
Il faut encore ajouter, et j'en aurai fini avec ce point, qu'entre "vivre selon la volonté de Dieu de son vivant"(*) ce qui peut simplement signifier la faire, et "vivre quant à l'esprit" qui pourrait signifier survivre en Dieu, je ne dirais pas a-priori qu'il s'agisse de la même notion...
* note: réfère à: "...vivre, non plus selon des désirs humains, mais selon la volonté de Dieu pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair..." (verset 2)
Donc d'après ce que tu dis, Jean se serait retrouvé projeté aux derniers jours et il voit une scène future...né de nouveau a écrit : 2)Il s'agit là de la description de ceux qui sont en union avec le Christ, qui ont reçu le baptême de l'esprit et qui sont ressuscités aux derniers jours, il n'y a là aucune notion d'âme immortelle.
- Je veux bien supposer cela avec toi pour le moment, jusqu'à ce que j'ai plus d'éléments. Car il ne me semble pas que ce soit le point le plus important de ce document... Ne nous y attardons donc pas, puisque de toute façon l'on peut faire dire beaucoup de choses à ce passage...
Je ne me baserai donc pas sur (Révélation 14 : 13).
Remarque: Que "Dieu" se souvienne de nous, de ceux qui font sa volonté sur Terre, c'est une chose que je ne remets pas bibliquement en cause, mais la survie d'une âme en est une toute autre, toute aussi biblique en n'en pas douter cher ami, tu le verras par toi-même à travers le document posté. Il faut bien comprendre, et je t'invite à y réfléchir, que rien n'interdit en réalité que cette survie ne soit uniquement le fait de la bonne volonté de "Dieu" et qu'elle puisse être possible uniquement à partir du "souvenir" que Dieu garde de nous, (il pourrait nous récréer à partir de la trace que nous laissons en lui), et pas de ce que cette âme serait par nature immortelle, explication que je ne retiens pas du tout pour ma part. -----> Je propose donc ici, de ne pas assimiler a priori survie par delà la mort et immortalité éventuelles de l'âme. J'insiste grandement sur ce point.né de nouveau a écrit :Quant aux choses qu'ils ont faites, la Bible répond clairement que c'est Dieu qui se souvient de ces choses.
Merci pour ta référence à cet apologiste chrétien et philosophe du 2° siècle, mais je te propose d'en rester à la Bible si tu le veux bien, car il y a déjà pas mal à dire ici avec ce que nous offre son texte.né de nouveau a écrit :Je vous laisse d'ailleurs avec une déclaration de Justin de Naplouse [...]
[... Pour Justin, Platon représente le « pont spirituel » par lequel l'intelligence peut accéder à la vérité des prophètes de l'Ancien Testament. Il s'agit donc de voir en Dieu la plénitude de l'Être unique et suprême que la philosophie recherchait en termes de Logos. Toute l'histoire de l'esprit, toute l'entreprise de sa quête trouverait ainsi sa finalité dans le Christ, logos incarné définitivement pour éclairer la conscience de l'homme (cf. prologue de l'évangile johannique). Le Christ est lui-même la Raison divine, dont la création jaillit, et qui s'incarne pour enseigner la vérité aux hommes. Après l'avoir défini comme le « législateur nouveau », voilà comment Justin explique sa crucifixion : les vrais philosophes sont toujours persécutés... (Wikipédia)]
Amicalement.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
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