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merci pour tes commentaires.
L'histoire de Terri Shiavo
- Brunehilde
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Ecrit le 27 avr.05, 08:10
Septour, tu trouves que je pose la question comme une personne qui vit dans les pays riches. Eh bien, puisque nous avons les moyens d'aider des gens, je ne crois pas que de ne pas les utiliser et de faire mourir plus de gens chez nous aidera les gens pauvres des autres pays. C'est une fausse question et ça n'a rien à voir avec le problème moral posé.
Deuxièmement, en ce qui a trait à ce que Mme Schiavo a voulu, il y a deux problèmes. Premièrement, ça n'a jamais été écrit nulle part. On ne sait pas en toute certitude si c'est ce qu'elle aurait voulu. On peut croire son mari de bonne foi, mais quand même, ce n'est que du oui-dire. Ensuite, dans la même lignée, c'est drôle qu'il se soit souvenu de cela seulement comme 7 ans après qu'elle ait été dans cet état. Pourquoi n'a-t-il fait aucune démarche auparavant?
Encore une fois, tu poses la question de l'argent par la suite, et c'est effectivement une question valide, sauf que tu ne peux pas mesurer la valeur, la dignité ou le droit à la vie d'un être humain basé sur ce que ça coûte. Je suis d'accord avec toi que c'est révoltant tous les gens qui meurent ailleurs par manque de moyens matériels ou financiers. Bien sûr que nous devons faire quelque chose à ce propos - et je n'aime pas beaucoup le fait que tu assumes que je ne fais rien. Qu'en sais-tu? Mais encore une fois, le sort de ces malheureux est un tout autre problème, aussi important, mais ça ne change pas ma perspective sur Terri Shiavo.
Deuxièmement, en ce qui a trait à ce que Mme Schiavo a voulu, il y a deux problèmes. Premièrement, ça n'a jamais été écrit nulle part. On ne sait pas en toute certitude si c'est ce qu'elle aurait voulu. On peut croire son mari de bonne foi, mais quand même, ce n'est que du oui-dire. Ensuite, dans la même lignée, c'est drôle qu'il se soit souvenu de cela seulement comme 7 ans après qu'elle ait été dans cet état. Pourquoi n'a-t-il fait aucune démarche auparavant?
Encore une fois, tu poses la question de l'argent par la suite, et c'est effectivement une question valide, sauf que tu ne peux pas mesurer la valeur, la dignité ou le droit à la vie d'un être humain basé sur ce que ça coûte. Je suis d'accord avec toi que c'est révoltant tous les gens qui meurent ailleurs par manque de moyens matériels ou financiers. Bien sûr que nous devons faire quelque chose à ce propos - et je n'aime pas beaucoup le fait que tu assumes que je ne fais rien. Qu'en sais-tu? Mais encore une fois, le sort de ces malheureux est un tout autre problème, aussi important, mais ça ne change pas ma perspective sur Terri Shiavo.
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Ecrit le 27 avr.05, 10:34
Cela s'applique parfaitement au cas dont on discute... dans tous les cas... elle n'était plus là cette jeune femme." Habitue-toi à penser que la mort n'est rien par rapport à nous; car tout bien - et tout mal - est dans la sensation : or la mort est privation de sensation.
Par suite la droite connaissance que la mort n'est rien par rapport à nous, rend joyeuse la condition mortelle de la vie, non en ajoutant un temps infini, mais en ôtant le désir de l'immortalité.
Car il n'y a rien de redoutable dans la vie pour qui a vraiment compris qu'il n'y a rien de redoutable dans la non-vie.
Sot est donc celui qui dit craindre la mort, non parce qu'il souffrira lorsqu'elle sera là, mais parce qu'il souffre de ce qu'elle doit arriver.
Car ce dont la présence ne nous cause aucun trouble, à l'attendre fait souffrir pour rien.
Ainsi le plus terrifiant des maux, la mort, n'est rien par rapport à nous, puisque, quand nous sommes, la mort n'est pas là, et, quand la mort est là, nous ne sommes plus.
Elle n'est donc en rapport ni avec les vivants ni avec les morts, puisque, pour les uns, elle n'est pas, et que les autres ne sont plus."
Epicure, Lettre à Ménécée, ibid., 125, page 219.
- Invité
Ecrit le 27 avr.05, 21:22
tu serais bien étonnée - je connais quelqu'un qui a eu un accident de travail - un arbre lui est tombé sur la jambeEncore une fois, tu poses la question de l'argent par la suite, et c'est effectivement une question valide, sauf que tu ne peux pas mesurer la valeur, la dignité ou le droit à la vie d'un être humain basé sur ce que ça coûte
D'abord les assurances ont essayé de prétendre qu'il n'avait pas pris les précautions nécessaires - puis comme il était toujours a l'hopital, il a fait une infection que l'hopital ne pouvait soigner, il devait aller en centre spécialisé - Les assurances ont calculé si le traitement couterait plus ou moins cher que des indemnités si on lui amputait la jambe - pour finir, elles ont donné leur accord !! voilà le pouvoir de l'argent
- Invité
Ecrit le 04 mai05, 15:58
Il était dans une état quasi végétatif.
Tant que le coeur bat et que les organes vitaux marchent, il y a toujours de l'espoir, pour moi.
Tant que le coeur bat et que les organes vitaux marchent, il y a toujours de l'espoir, pour moi.
L'étonnant rétablissement d'un pompier américain, malgré des lésions cérébrales depuis 1995
(AP/Buffalo Fire Department via Buffalo News)
ORCHARD PARK (AP) - Il y a près de dix ans, le 29 décembre 1995, Donald Herbert, un pompier américain alors âgé de 34 ans, combattait un incendie lorsque le toit du bâtiment s'est effondré. Après plus de deux mois de coma, dix ans d'hospitalisation avec des lésions cérébrales qui l'ont laissé muet et aveugle, il a grandement surpris sa famille et ses médecins en se mettant à parler.
"Je veux parler à ma femme", a-t-il subitement déclaré samedi, sortant des limbes. Le personnel de la clinique d'Orchard Park (côte Est des Etats-Unis) où il séjourne depuis plusieurs années s'est précipité sur le téléphone pour joindre Linda Herbert.
Il s'agissait des premiers mots des nombreuses conversations que Donald Herbert a eues depuis avec sa femme, ses quatre fils, autres membres de la famille et amis, raconte son oncle Simon Manka.
"Combien de temps ai-je été absent?", a demandé l'ancien pompier. "On lui a dit à peu près dix ans", ajoute Simon Manka. "Il pensait que ça faisait seulement trois mois".
Donald Herbert, enseveli sous les débris lors de l'accident, souffre de lésions cérébrales. Une vidéo tournée à l'hôpital quelques temps après le montrait apparemment incapable de communiquer, sans conscience réelle de ce qui l'entoure.
Simon Manka a refusé de fournir des détails sur l'état actuel de son neveu. "Il se repose", s'est-il contenté d'indiquer en ajoutant que les médecins procèdaient à divers examens. Mais, reconnaît-il, le personnel de la clinique, a constaté des changements "incroyables".
Le Dr Rose Lynn Sherr, neurologue, explique que le cas de Donald Herbert est "presque sans précédent". Mais, "parfois ces choses se produisent, l'état des gens s'améliore et nous ne comprenons pas pourquoi".
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