C'est ce que je me tue à t'expliquer ..J'm'interroge a écrit : En fait non, il dit plutôt:
"S'il n'y a pas de résurrection, alors les morts ont péri pour rien, profitons de la vie avant de mourir, car après il n'y a rien, ni survie provisoire ou éternelle dans un au-delà, ni résurrection."
Bravo. Tu as compris..J'm'interroge a écrit : "Nous nous faisons baptiser pour rien puisque nous allons mourir et qu'après il n'y a rien, ni survie provisoire ou éternelle dans un au-delà, ni résurrection".
Pas du tout et tu le sais. Paul explique ce que ce serait s'il n'y avait pas de résurrection. Il ne reprend pas la croyance des gens, comme tu l'écris, mais la sienne dans ce cas puisqu'il s'implique lui-même et se met en situation.J'm'interroge a écrit :----> Paul reprend ici la croyance de beaucoup de gens (et visiblement de certains de ses disciples), qu'après la mort il n'y a rien. Il n'est pas question dans ces lignes d'un enseignement sur l'âme ni au sujet de sa survie, mais sur ce qu'il convient d'espérer en vrai.
En d'autres termes Paul écrit: s'il n'y a pas de résurrection, alors , moi, Paul, je pense avoir travailler pour rien puisque je crois, dans ce cas, que la seule chose qui m'attend, c'est ma mort..
Là aussi tu te trompes. Paul ne parle pas de la mort comme élément ponctuel, le fait qu'un jour nous allons mourir.J'm'interroge a écrit : -----> De plus, le fait que nous périrons n'est pas remis en question par une survie de l'âme, comme une survie de l'âme ne remet pas en question le fait que nous périrons! Du fait que la mort physique ou première mort, touche le corps physique corruptible, nous sommes normalement tous concernés, nous goûterons tous (ou presque) à la mort!
Paul écrit ici sur l'état de la mort, le fait que l'on reste mort puisqu'il n'y aurait pas de résurrection.
Au verset 29, parlant des chrétiens qui se seraient fait baptiser pour rien, il ne dit pas qu'ils vont mourir parce qu'il n'y aurait pas de résurrection, mais qu'ils vont devenir des morts.. et que c'est bien cela le problème..
Je te retourne l'argument .J'm'interroge a écrit : Ne fais donc pas dire à notre cher Paul ce qu'il ne dit pas!
Tu affirmes que Paul ne s'intéresse pas trop à cet état intermédiaire qui succède à la mort, moi je dis qu'il le zappe complètement et que cela ne peut se concevoir dans son argumentaire.
Il ne peut pas dire que c'est la résurrection ou rien, s'il pense qu'il y a autre chose !!!
Ce n'est pas le cadre de la démonstration de Paul qui parle bien de la mort du corps de chair et de la résurrection dans un corps spirituel pour les oints.. verset 35-54. Où vois-tu une référence à la seconde mort ??J'm'interroge a écrit : Et pour Paul, si alternative il y a, ce n'est certainement pas celle entre la négation de toute forme de survie - résurrection y comprise (étant donné que selon l'incroyant il n'y a vraiment rien après la mort) - et la résurrection, mais plutôt entre la deuxième mort et cette dernière.
absolument faux.J'm'interroge a écrit : Oui mais encore une fois - tant pis si je me répète! - ce que tu ne comprends pas c'est qu'en 1 Corinthien 15 Paul se place du point de vue de l'incroyant! Il s'efforce justement de montrer le côté absurde de cette logique! D'où ce que je disais dans l'autre post, Paul utilise un raisonnement 'par l'absurde' [et non pas 'absurde' comme tu me le fais dire improprement...] Paul remet en question l'opinion de l'ignorant selon laquelle il n'y a rien après la mort, ni survie dans un éventuel 'séjour des morts' et encore moins résurrection.
Paul se place du point de vue du croyant puisqu'il écrit à des chrétiens (congrégation de Corinthe) et se met lui-même en situation
I Cor 15:1,12. " Or je vous fais connaître, Frères (...) comment se fait-il que certains parmi vous disent qu'il n'y a pas de résurrection"
Paul développe une logique, non pas ridicule, mais implacable en disant qu'en l'absence de résurrection, tout ce qu'il a fait n'aurait servi à rien puisqu'il allait mourir. Il parle à des chrétiens, rappelons-le.J'm'interroge a écrit : Faire le bien ou vivre égoïstement produiraient le même résultat: la mort"..(mangeons et buvons !!), selon une logique dont il montre le ridicule, car contradictoire: celle des incroyants parmi ses disciples - qui je te le rappelle: sont parmi eux ceux qui ne croient en aucune forme de survie provisoire ou éternelle après la mort (résurrection y comprise) - alors qu'ils obéissent à certaines règles morales enseignées par l'apôtre et se font baptiser.
Relis bien le texte. Paul, au verset 12 ne reproche qu'une seule chose à ces quelques chrétiens qui doutent: ils ne croient pas en la résurrection.
A aucun moment Paul n'explique que ces chrétiens douteraient aussi de la survie après la mort.. Et douter de la résurrection n'implique absolument pas douter de cette survie..
Or Paul va indiquer que l'absence de résurrection signifie la mort définitive..
Il parle aux deux groupes, à ceux qui doutent et aux autres. Il aurait du spécifier, si tu avais raison, que pour suivre son raisonnement, il fallait douter aussi de la survie. Or il ne le fait pas, c'est donc qu'il sait que tous les chrétiens, les deux groupes, ne croient pas en cette survie.
Tu es un peu amusant ici !!J'm'interroge a écrit : Serais-tu si mal infomé? -----> Renseigne toi un peu cher ami! Si les Sadducéens ne croyaient pas en la résurrection, les Pharisiens ainsi que les Esséniens quant à eux y croyaient fermement! Les Égyptiens y croyaient aussi à leur manière, déjà bien avant!! Les grecs et les romains ainsi que de nombreux païens croyaient uniquement en une survie dans 'l'au-delà' ou 'séjour des morts', comme aussi de nombreux juifs dès le début de la période du second temple et probablement déjà bien avant! Les grecs et les romains croyaient en outre en la métempsychose...
Paul écrit à des chrétiens dont il dit en I Cor 1:2 qu'ils ont été sanctifiés et appelés à être saints.
Et tu voudrais que pour les convaincre, Paul cite les Sadducéens, les Egyptiens et les grecs ??
Allons. C'est une lettre d'un apôtre à une congrégation de chrétiens qui va donc pour les convaincre agir sur ce qu'ils croient, et non pas sur ce que croient ou non les autres religions de l'époque.
Le fait que Paul indique que l'absence de résurrection rendrait la mort définitive et qu'il argumente la dessus démontre que pour ces chrétiens, la mort était l'absence de survie et que seule la résurrection apportait un espoir.
Tu as du mal à comprendre Paul !!J'm'interroge a écrit : Pas pour lui!!!!!!!!! Car lui croit en la résurrection!!!!!!! Faire le bien ou le mal serait sans incidence sur le devenir de l'homme si l'on adopte le point de vue qu'il critique, celui des incroyants pour qui il n'y a aucune forme de survie provisoire ou éternelle après la mort (résurrection y comprise).
Paul se met en situation.
Il utilise le mot "si".. qui implique une hypothèse au conditionnel.
S'il n'y a pas de résurrection alors ...... etc...
Et il ne parle pas à des incroyants mais à des croyants qui doutent. (et encore quelques uns selon le verset 12).
Il les fait raisonner. " Vous croyez en Jésus, leur dit-il, et bien si vous ne croyiez pas en la résurrection, alors vous devez admettre que Jésus n'a pas été ressuscité.."
Après avoir écrit " comment se fait-il que certains d'entre vous... il poursuit en utilisant le pronom nous, ce qui implique qu'il englobe ces chrétiens dans son raisonnement. En d'autres termes il leur dit : vous ne croyiez pas en la résurrection, alors nous (vous et moi) avons une foi vaine (verset 14), et nous (vous et moi) sommes des menteurs a affirmer que Jésus a été ressuscité.
Paul, en leur parlant toujours directement, leur dit au verset 17, votre foi est inutile ..il ne parle ni des sadducéens, ni des grecs, ni des égyptiens ici, mais des chrétiens en proie au doute auxquels il s'adresse directement depuis le verset 12.
Chacun appréciera la profondeur de cette explication..agecanonix a écrit : Pffff!!!
En fait tu n'as pas vraiment pas compris ce qu'est un 'raisonnement' ou dit autrement 'une démonstration par l'absurde'....
Mais évidemment qu'il y aura une résurrection mais ça n’empêche pas la pertinence du raisonnement de Paul. Ce n'est pas le raisonnement de Paul qui est absurde, au contraire, il est implacable et imparable. Ce qui est absurde c'est l'hypothèse de l'absence d'une résurrection qui rend dans ce cas, cette démonstration ultra efficace..J'm'interroge a écrit : Oui mais tu oublies qu'il y en a une de résurrection selon Paul!!! Le raisonnement ne tient donc pas!! C'est l'absurdité de ce raisonnement qu'il dévoile dans ce passage. (Voir le passage souligné dans ma citation de toi.)
Cette alternative n'est pas celle qui se pose selon le point de vue de la foi selon Paul... Encore une fois, son alternative à lui est entre la seconde mort et la résurrection.
L'absurde, c'est de dire qu'il n'y aura pas de résurrection.. C'est à cela que sert cette démonstration de Paul.
Si elle était basée sur une autre absurdité, alors Paul serait ridicule et ceux qui continueraient de douter pourraient lui répondre :
Mais pourquoi dramatiser puisqu'il y a une survie après la mort avec une possibilité de se retrouver dans le sein d'Abraham.
Le fait que Paul ne cite pas cette possibilité indique que ni lui, ni ses frères à qui il écrit, n'y croient.
Et je ne le lirais pas car il est trop long et ne suis pas un ordre logique.J'm'interroge a écrit : Tu ne peux pas te baser sur le livre de l'Ecclésiaste pour conclure ce que tu dis. Si tu veux savoir pourquoi, reporte toi au document en deux parties page 7 du sujet: "L'âme meurt-elle?" car je vois en effet que tu ne l'as pas encore lu... :
L'Ecclésiaste est un livre biblique. Il a donc toute sa valeur ici. Je ne vois aucun argument légitime pour le décrédibiliser sauf à admettre en le faisant que ce texte est gênant pour toi..
Non ! Sinon, toi, lis toute la littérature TJ sur le sujet.J'm'interroge a écrit : Soit, alors prends bien le temps de le lire!
On est ici pour parler d'un sujet en développant nos arguments en direct, pas pour renvoyer à des posts écrits pour d'autres et non adaptés à notre sujet. Je te fais du sur-mesure, fais en autant !! C'est un minimum de respect !!!
Un raisonnement par l'absurde n'est pas absurde, sinon ce n'est plus un raisonnement. Il va donc partir d'une hypothèse absurde et démontrer, par un raisonnement logique et pertinent, à quoi mène cette absurdité. Par contre, pour rester un raisonnement, ses références doivent être absolument vérifiables et sérieuses.J'm'interroge a écrit : Renseigne toi sur ce que signifie un 'raisonnement' ou une 'démonstration par l'absurde', tu comprendras ainsi mieux celui de Paul, et par là les conclusions que tu es en droit d'en tirer et celles qui ne peuvent pas en découler.
Donc tu dis que la parabole est un rêve de l'homme riche et que Abraham et Lazare sont dans ce rêve puisqu'ils répondent !!!J'm'interroge a écrit :Autre chose: quand tu dis: "Lazare lui-même est vivant puisqu'il pourrait se déplacer pour étancher la soif de l'homme riche. Déjà, avoir soif est un besoin lié à une fonction vitale et nécessite être vivant. Or Paul explique que les morts sont morts !! " C'est de ce genre d'incohérences que l'on en déduit que le passage étudié est une parabole, un peu trop rapidement peut-être. En effet, dans certaines situations comme en rêve par exemple: l'on peut très bien ressentir une très grande soif et se percevoir comme mourant au milieu d'un désert aride, cette scène pouvant être extrêmement réaliste, alors qu'au réveil tout va bien...
De mieux en mieux. Et si l'homme riche rêvait aussi qu'il se trouve dans le feu ??? Qu'en dis-tu ???
Donc tu modifies ton approche. Maintenant on est mort, mais on continue, mais sans avoir de conscience que l'on vit..Alors dis-moi, si on est mort sans avoir une forme de conscience, a quoi ça sert d'être dans le sein d'Abraham ou dans le feu, si on ne s'en rend pas compte ? Et comment peut-on parler comme l'homme riche, et répondre comme Abraham si on n'a aucune forme de conscience ?? Et comment l'homme riche pourrait rêver qu'il a soif s'il n'a plus conscience qu'il vit ..J'm'interroge a écrit :Et que "les morts soient morts", personne n'en doute! Le sujet porte sur une continuation ou non d'une forme de conscience après la mort, une fois que nous sommes mort...
Un mort qui n'a plus conscience de rien, est un mort.. ce que Paul redoutait s'il n'y avait pas de résurrection.
Je remarque que tu réponds au petit bonheur la chance sans être cohérent avec ce que tu as écrit par ailleurs..
Tout à fait d'accord, mais un lieu où ils sont morts. Aucune survie de rien du tout.. C'est bien le soucis de Paul s'il n'y avait pas la résurrection.J'm'interroge a écrit : Attention, tu dis un peu tout et n'importe quoi selon ta fantaisie là! Qui a dit que ces morts sont destinés à rester en cet endroit? La Bible parle de ce lieu comme d'un lieu provisoire pour les morts en attente de la résurrection.
En fait, notre divergence concerne seulement la survie dans cet endroit symbolique.. Sais-tu qu'il n'y a pas que dans cet endroit que se trouvent des morts en attente de résurrection ?
Le schéol est la tombe.. Or des hommes sont morts ailleurs.. En effet, Rév 20:13 parle de la mer qui rend les morts qui sont en elle. Sont-ils devenus des poissons ? lol.
Au contraire.J'm'interroge a écrit : Mais pour revenir à ta remarque, non, je ne crois pas que Paul aurait expliqué ce que tu dis, car le point important dont il parle n'est pas là, et que si l'on fait le bien c'est en vue de plaire à Dieu et de connaître la réalisation de sa promesse, qui n'est évidemment pas le 'séjour des morts' - on s'en serait d'ailleurs bien passé si Adam n'avait pas commis le péché - mais la résurrection grâce au Christ le nouvel Adam...
Paul prend l'hypothèse que la résurrection serait un mensonge. Alors il explique que Jésus est mort, que les chrétiens sont des menteurs, et que la mort attend tout le monde puisque lui et les frères de Corinthe ne croient pas en la survie même inconsciente de l'âme dans le séjour des morts.
Et ce raisonnement est juste, mais seulement dans l'hypothèse de l'absence de la résurrection.
Paul n'avait pas à expliquer que faire le bien servait à plaire à Dieu puisque croire en la résurrection ferait de lui un menteur et un opposant à Dieu s'il avait tort.
Evidemment que ce n'est pas le cas. Mais c'est le but de la démonstration de Paul que de le démontrer !J'm'interroge a écrit : "Çà ne sert à rien" si l'on poursuit la logique des incroyants, raisonnement par l'absurde que fait Paul des versets 12 à 19 et 29 à 32. Et tu conviendras toi-même que ce serait ridicule que de s'efforcer à faire le bien en suivant les préceptes divins, si il n'y a absolument rien après... C'est absurde car nous savons que ce n'est pas le cas!
Je rappelle qu'un raisonnement pas l'absurde n'est pas absurde. C'est l'hypothèse à réfuter qui l'est.
Je prends un autre exemple.
Imagine que tu doives faire un achat.
Ta femme sait que tu as oublié ton chéquier.. mais elle sait que tu as ta carte bleue.
Serait-elle crédible si elle te disait ? à quoi ça sert que tu ailles au magasin puisque tu n'as pas ton chéquier !!
Et toi tu lui répondrais : mais non, j'ai ma carte bleue !!
Le raisonnement de ta femme serait réfutable facilement.
Maintenant, imagines que tu lui répondes : ah oui, c'est vrai ! bon ! et bien tant pis, je rentre à la maison !
Que pourrions nous en déduire ?
Deux choses: où tu a oublié aussi ta carte bleue, ou tu ne sais pas que tu l'as..
Appliquons cela à Paul.
Il parle à des frères croyants.
Il leur dit : mes frères, si vous ne croyez pas à la résurrection, alors la mort est la seule issue à notre vie.
Deux hypothèses.
1) si les chrétiens pensaient à une survie après la mort, alors ils répondraient: mais Paul, l'âme survit..
2) si les chrétiens pensaient que rien ne survit après la mort, alors ils ne répondraient rien !!
Or Paul ne peut pas ignorer ces deux possibilités et si donc il ose affirmer que la mort est la seule alternative à la résurrection, c'est qu'il sait que ses frères ne lui objecteront pas l'hypothèse 1 car ils n'y croient pas !!
Ce ne sont pas des incroyants mais des chrétiens qui doutent sur un point.J'm'interroge a écrit : Ce que Paul enseigne ici c'est que poursuivie jusqu'au bout, cette logique de l'incroyant ne tient pas, car s'il n'y a pas de résurrection, promesse en laquelle résiste le vrai espoir sur lequel se focalise avec raison l'apôtre, il ne sert à rien de suivre les préceptes divins qu'il enseigne et que se faire baptiser est totalement vain - (voir le point plus bas mis en couleur).
Je rappelle que Paul les fait raisonner en disant : "si Christ n'a pas été relevé, votre foi est inutile.."
Ce sont des chrétiens..
Absolument pas.J'm'interroge a écrit : Non, car il ne raisonne pas à partir de ce qu'il sait, mais selon une logique qu'il critique, comme je ne cesse de le répéter....
Il serait temps de l'admettre cher ami....
Il parle à des chrétiens faibles mais à des chrétiens quand même.
Et il les fait raisonner sur une connaissance commune qu'ils ont avec lui. Tout ce qu'il dit, il le croit logique et vérifiable sauf que la conclusion est impossible parce que l'hypothèse de départ est fausse.
Et comme démontré X fois, les versets 12 à 19 montre une réponse de Paul à des chrétiens, des frères en état de doute, mais qui continuent de croire en Jésus puisque Paul les fait réfléchir sur leur propre foi en Christ. Il n'y a aucun incroyant dans cette démonstration..J'm'interroge a écrit : Encore une fois.... Tu n'as pas compris que Paul parle du point de vue de l'incroyant qui lui ne croit en aucune forme de survie quelle qu'elle soit comme je l'ai déjà dit X fois...
Pas de l'incroyant, mais du croyant en doute...J'm'interroge a écrit : Mais non! Ça c'est ton interprétation! -----> Paul n'est pas terrifié puisqu'il sait qu'il y a une résurrection à la fin, c'est encore une preuve de ce que je dis, qu'il dit ce genre de chose en se plaçant du point de vue de l'incroyant...
Mais Paul se base sur une croyance commune non remise en cause par ces doutes, celle qui veut que la mort voit la fin de toute vie consciente ou physique. C'est sur cette vérité reconnue par ces chrétiens que Paul bâtit sa démonstration: il dit : comme vous et moi ne croyons pas à la survie après la mort, et comme seule la résurrection pouvait nous sauver, alors ne pas y croire nous amène à travailler pour rien..
Au contraire, l'absence de prise en compte de l'hypothèse "survie après la mort" dans la démonstration de Paul indique qu'elle ne faisait pas partie de la croyance de ces premiers chrétiens.J'm'interroge a écrit : Je dis ici "peut-être", car c'est une hypothèse tout à fait raisonnable, bien que non déductible de ce seul passage de Paul. Je ne fais qu'observer ici non seulement qu'une survie de l'âme dans le séjour des morts n'est non seulement pas incompatible avec la résurrection, mais aussi le fait que cette survie pourrait même être une nécessité dans l'attente de cette dernière.... C'est une clé de compréhension que je propose.
Alors, cites les..J'm'interroge a écrit :Pour ma part, je n'en suis plus au stade de la simple supposition, étant donné que je me réfère à aux moins une vingtaine d'autres passages du Nouveau Testament qui ont la qualité d'être très clairs à ce sujet et ne portent pas à discussion contrairement à 1 Cor 15.
D'où ma question .J'm'interroge a écrit : Pour ce qui est de la résurrection je m'en tiens strictement à ce qu'en dit la Bible, et principalement Paul qui est très clair à ce sujet.
D'après ce que j'en lis, la résurrection est le recouvrement, lorsque ce sera le moment, d'un corps 'spirituel' en remplacement de celui actuel de chair fait de poussière et qui retourne à la poussière. Je ne sais pas très bien comment définir ce corps qui "vient du Ciel" mais c'est ainsi que sont présentées les choses. Une preuve de ceci se lit notamment dans le verset 50 (de 1 Cor 15): "Cependant, je dis ceci, frères, que la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu, et que la corruption non plus n’hérite pas de l’incorruptibilité." Certains qui ne connaîtront pas la mort se verront aussi "changés", comme en témoigne le verset 51: "Écoutez ! Je vous dis un saint secret : Nous ne nous endormirons pas tous [dans la mort], mais tous nous serons changés".
Quel corps ont ceux qui selon toi survivent dans le séjour des morts ? Et quel texte, surtout, en parle ??
Ce sont ceux qui n'y croyaient pas qui m'intéressent puisque Paul en faisait partie..J'm'interroge a écrit : Non, du temps de Jésus, les juifs qui croyaient en une survie dans le séjour des morts - (tous n'y croyaient pas) - croyaient également en une résurrection finale. Tu confonds probablement avec les grecs et les romains. ;
J'attends tes X textes sur l'âme ..
amitié..