D'autant qu'il s'agit encore une fois de la part des Musulmans, d'une caricature.
Je ne connais aucun Catholique qui adore une quelconque statue d'un saint ou d'une sainte. La statue est là pour rendre hommage à la sainteté de cette personne, pour rappeler, commémorer tout le bien qu'elle a fait dans sa vie, et pour faciliter la prière, la méditation sur sa vie, sur son oeuvre.
Personne n'adore St François ni Ste Bernadette, et c'est toujours à Dieu que s'adressent les prières du Catholique. Celui (celle) qui a été déclaré Bienheureux, puis Saint, n'est pas devenu Dieu, mais un exemple à suivre sur le chemin de chacun.
Les assimilations que font les Musulmans ne sont pas pertinentes, pour le "livre" par exemple. Le Nouveau Testament n'est pas du tout pour un Catholique l'équivalent du Coran pour les Musulmans. Aucune vénération du livre pour les Catholiques. Le Coran pour les Musulmans est l'équivalent "mort" du Christ Jésus pour les Catholiques; c'est en suivant son exemple / les règles pour les uns, sa personne pour les autres/ qu'on parviendra au Royaume des Cieux. La Messe contient deux parties, la liturgie de la Parole, moment de lecture et de réflexion sur des passages des épîtres et des Evangiles ET la liturgie de l'Eucharistie.
Sans l'Eucharistie, on est dans le Protestantisme, une liturgie sans sacrement; et le protestantisme est au catholicisme ce que l'islam est au judaïsme: une copie pâle, de mauvaise qualité, une "machine" redoutablement efficace et destructrice également, qui a fonctionné historiquement de façon bien similaire à l'ingénierie musulmane. L'islam est du judaïsme édulcoré pour la masse, du sous-judaïsme facile pour la populace, la téchouvah éliminée. Idem pour le protestantisme face au catholicisme.
Les deux, islam et protestantisme, bourrées d'orgueil, poussent à l'athéisme:
L'homme vaut-il la peine de "déranger" un Dieu pour le créer?*Et un Dieu qui ne sauve pas ses créatures égarées, mais qui les maintient en soumission. C'est accorder par orgueil trop d'importance à l'homme, épiphénomène si dérisoire et dont on ne sait pas s'il demeurera sur cette planète aussi longtemps que les dinosaures. Un Dieu pour "ça"? Pffff... La raison dit: ridicule!
Car il ne s'agit pas de pardon ni de justice. Mais d'amour. Si Dieu est Amour, qu'IL a créé par surabondance d'amour -comme on dirait que le soleil se suffit à lui-même et qu'il n'a pas besoin d'éclairer la Terre, si Lui parfait a crée de l'imparfait (nous) et que son amour est tel qu'IL s'est incarné pour sauver et ramener à Lui notre pauvre humanité, alors... on peut le postuler. Si Dieu est Amour, tout s'explique.
Mais l'Amour est une bijection, un flux torrentiel, permanent, ininterrompu et réciproque entre A et B. Comment un Dieu auto-suffisant, univoque et monolithique, non dialectique, pourrait-il être Amour? Pourquoi aurait-il créé, vu qu'il n'en a nul besoin et que Sa perfection se suffit à elle-même?
L'islam ne s'y est pas trompé, et parmi les 99 attributs de Dieu, l'Amour ne figure pas.
Et si Dieu n'est pas "Amour", c'est bien orgueilleux, présomptueux et outrecuidant de postuler son existence pour justifier la nôtre. C'est nous faire trop d'honneur. Produit aléatoire d'une rencontre improbable, fruit d'une évolution qui pourrira bientôt et sera remplacé par d'autres espèces, comme le furent les diplodocus et autres joyeusetés, pas besoin de s'inventer un Créateur-Architecte-Juge-Moraliste-Hygiéniste-Diététicien pour ça! Et en plus Père Fouettard et Père Noël.
S'IL n'est pas Amour, il ne résiste pas à l'examen de la raison humaine.