L'exode de Moïse ou le défi de l'information historique dans le Coran
A- Sauvetage du corps noyé de Pharaon de l'Exode (EXCLUSIVITE CORANIQUE !!):
...."Nous fîmes passer la mer aux fils d'Israël et pharaon et ses troupes les poursuivirent par (esprit de) rébellion et d'hostilité jusqu'à ce qu'enfin, sur le point d'être englouti (Pharaon) dise je crois qu'il n'existe nul Dieu si ce n'est Celui en qui ont cru les fils d'Israël, je suis parmi ceux qui Lui sont soumis".
Mais ce qui a échappé à la Bible (on y trouve l'équivalent du récit) ainsi qu'aux connaissances modernes -avant les travaux du professeur Bucaille - c'est que le corps du Pharaon a été repêché des eaux et momifié, ce à quoi le Coran fait allusion dans le verset 92 de la dixième sourate "..Maintenant (tu crois)! Alors que tu as désobéi auparavant et que tu fus parmi les semeurs de scandale! Aujourd'hui, Nous te sauvons, en ton corps (cadavre), afin que tu sois un signe pour ceux qui viendront après toi".
Voilà près d'un siècle, en 1898, fut découvert par Loret Thèbes dans la vallée des Rois, le corps momifié du Pharaon Mineptah, fils de Ramsès II, dont tout permit de penser que c'est le Pharaon de l'exode. C'est ce qu'ont affirmé les éminents égyptologues français et anglais. Il fut transporté au Caire. Les autorités égyptiennes ont permis au professeur Bucaille, avec des collaborateurs égyptiens et français, de procéder à des examens sur cette momie et sur celle de Ramsès II, son père...On lui donne la parole (livre Moïse et l'Exode p.41) :
"Les investigations médicales montrèrent que Ramsès II était à l'âge de 85 ou 90 ans atteint d'une affection pouvant être invalidante au point de l'empêcher de participer à toute opération militaire : dans un tel état, il n'aurait pu participer à l'Exode.
Mineptah, successeur de Ramsès II, était, lui, mort de multiples lésions dont l'examen en 1974, lors des investigations pratiquées en Egypte, fournit des données qui furent deux ans plus tard soumises à la Société Française de Médecine Légale et à l'Académie de Médecine.
On décela ainsi des concordances avec des détails des récits des Livres Saints sur les derniers moments du Pharaon de l'Exode. Ces observations corroboraient de manière parfaite les déductions des égyptologues du 19ème siècle quant à l'identité du pharaon de la Sortie d'Egypte."
Maurice Bucaille a publié, une enquête historique pluridisciplinaire sur les Hébreux en Egypte, sous le titre "Moïse et Pharaon, les hébreux en Egypte : quelles concordances des Livres saints avec l'Histoire". Cet ouvrage fut couronné par l'Académie Française et par l'Académie de Médecine.
Une étude médico-légale a «permis d'établir l'existence d'une cause de mort très rapide par plaie crano-cérébrale ayant laissé une lacune de dimensions importantes au niveau de la voûte du crâne, conjointement avec d'autres lésions traumatiques. Toutefois ces constatations s'avéraient compatibles avec les récits des Ecritures mentionnant que le Pharaon mourut lors du retour du flot»...
Malheureusement, cette concordance entre l'histoire et le Coran, entre autres, sur le sauvetage du corps de Pharaon, dérange et on la passe sous silence au lieu de tirer les conclusions qui s'imposent !! Maurice, était sincère avec soi même, et il l'a fait :
Maurice Bucaille conclut «Mais j'aimerais surtout attirer l'attention sur le point précis suivant : est-ce une attitude raisonnable de soutenir que le Coran fut composé de main humaine...»
B- Hâmân : une personnalité de l'entourage du Pharaon (EXCLUSIVITE CORANIQUE !!)
"Et Pharaon dit : Ô Hâmân, bâtis-moi une tour, peut-être atteindrai-je les voies..." Coran 40/36.
Voulant savoir si ce nom n'aurait pas été mentionné dans les Hiéroglyphes conservés, il (Maurice Bucaille) exposa alors à un Egyptologue français le mot Hâmân sans pour autant l'informer d'où il tirait le mot. Il s'est contenté de lui faire savoir que le texte datait incontestablement du VII siècle (AJ). "La première réponse de l'égyptologue fut pour soutenir qu'une telle origine n'était pas possible, car aucun texte de toute la longue période d'oubli total des hiéroglyphes ne pouvait contenir un nom, jusqu'alors inconnu, de consonance hiéroglyphique, consonance qu'avait précisément ce mot arabe". Il proposa au docteur Bucaille de consulter le Dictionnaire des noms de personnes du Nouvel Empire de Ranke, en lui dessinant hiéroglyphement ce nom. A la stupeur du Dr Bucaille, il trouve ce nom avec une note en allemand «Chef des ouvriers des carrières», signalant que cette inscription remonte au Nouvel Empire, et nous savons bien que c'est l'époque dans laquelle s'inscrit Moïse. Par ailleurs une approche est faite avec la nature des ordres du Pharaon à Hâmân, qui dans les versets précédent demandent la construction d'une tour par deux fois....Hâmân.. construits-moi une tour!
Hâmân!!! est-ce un prénom, un grade, une fonction... il n'y a ni plagia dans la bible ni dans l'environnement de Mohamed (SAW) ni dans un langage quelconque (c'est une information exclusive du St Coran)... Hâmân est une désignation qui a bel et bien existé. Il a signifié Chef des ouvriers des carrières. Ainsi la phrase de pharaonbÔ Hâmân, bâtis-moi une tour... prend sens et devient Ô Chef des ouvriers des carrières, construits-moi une tour..!!
Dr Bucaille : "..est-ce une attitude raisonnable de soutenir que le Coran fut composé de main humaine,.."
II- Le Coran mentionne le Souverain Egyptien du temps de Joseph par roi et non pas par Pharaon
Alors que la Bible et le Coran désignent tous les deux le souverain Egyptien du temps de Moïse par "Pharaon", dans sourate Youssof (Joseph), le Coran parle de Roi et non pas de Pharaon alors que l'histoire se passe en Egypte. La Bible le désigne par Pharaon (Livre de la Genèse, chapitres 39 à 50) sauf une seule fois elle utilise le mot "roi". Le Professeur J. Vercoutter dit : «mentionner "Pharaon" du temps de Joseph, est aussi anachronique que serait l'utilisation du mot "Elysée" pour désigner le roi de France au temps de Louis XIV» Encyclopaedia Universalis vol. 12 page 915 éd. 1973.
Nous pouvons faire la distinction entre roi et Pharaon grâce aux hiéroglyphes. Mais leur sens fut totalement perdu entre le IIIe siècle de notre ère et Champollion au XIX siècle. Maurice Bucaille dans son livre (avec Pr. M Talbi), Réflexions sur le Coran, éd. Seghers p.205 conclut : «Je ne puis trouver une explication humaine au fait que le Coran, au VIIe siècle, ait bien précisé la différence entre les deux dénominations»
Est-ce l'oeuvre de Mohammed (BSDL) l'analphabète ???
"Nous leur montrons nos signes dans tous les horizons, tout comme dans leurs propres personnes jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que c'est la vérité" Coran 41/53
les archéologues apprécieront
pharaon , et LE CORAN
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Ecrit le 29 avr.05, 10:21-
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