Bonjour Pion,
Pion a écrit :
Quand j'ai écris que vous étiez une vilaine dame (par le passé), je le disais avec un clin d'oeil et en rapport a ce vous aviez vous-même écrit
J'ai interprété cette expression comme un clin d'œil amical et je l'ai reprise dans le même état d'esprit.
Pion a écrit : bien sur vous n'avez pas vu ce clin d'oeil, et avez fait votre propre interprétation selon quoi d'après vous?
Je crois que vous ne me connaissez pas du tout.
Pion a écrit : Ajouté a cela mon affirmation sur ce qui est des choix que l'on fait par comparaison avec le constat qu'on en aura et/ou fera dans le future... force est de constater que vous avez conclus que j'étais arrogant, méprisant.
Non.
Ce que je veux souligner c'est un climat, un climat dont les gens de bonne foi comme vous (car je pose que vous êtes de bonne foi) sont victimes.
Un climat qui consiste poser comme acquis que les convictions religieuses sont d'une nature fort particulière :
Elles seraient irrationnelles à l'instar des "goûts et des couleurs", elles seraient irrationnelles au motif qu'elles seraient envahies par la psychologie personnelle et soumises aux affects, aux angoisses archétypales... bref ! elles seraient irrationnelles tout simplement parce que leur seule valeur est d'
apaiser, de
plaire à celui qui les professe et de "
faire son affaire".
Posées comme irrationnelles et psychologiques, elles seraient illusoires, inutiles et superflues.
Posées comme illusoires, on reconnaîtra aux convictions religieuses une vertu socio-thérapeutique, ce seraient une illusion qui soigne, un placebo.
Mais
curieusement, au contraire d'autres opinions comme celles qui alimentent les débats dans le sport, l'économie, la culture, la politique... les convictions religieuses seraient indécente, obscènes et pour ainsi dire insupportables au point que les exprimer affecteraient autrui, voire le blesseraient...
au point que le respect de la liberté d'autrui m'obligerait à les garder pour moi,
au point qu'il pourrait m'être reproché non de seulement de les défendre mais même de les exprimer publiquement à l'instar des thèses racistes, de l'apologie de la pédophilie, de la négation de la Shoah...
Il y a un délit d'ivresse publique, eh bien ! on progresse doucement vers un délit de religiosité publique.
Ce que j'ai voulu dénoncer c'est que cette idéologie qui relègue dans le secret du boudoir les convictions religieuses contrevient aux règles habituelles du débat intellectuel. En transgressant les règles habituelles du débat, cette idéologie témoigne de son sectarisme, de son arrogance et de son mépris.
Et je note encore qu'aucune réponse précise n'a été apportée à mes questions au sujet de
« Donc tu as choisi selon ce qui fait bien ton affaire.....Mais ton choix – peu importe ce qu'il est – ne fait pas le poids face à ce qui sera. »
Est-ce que ce genre de contribution au débat vous satisfait pleinement ?
Est-ce que nous avons l’habitude de ce genre de contribution dans un débat sérieux ?
Mais vous allez pouvoir m'éclairer :
En analysant bien cette contribution, quels indices vous suggèrent que l’énonciateur respecte l’opinion de son interlocuteur et la personne même de son interlocuteur ?[/quote]
L'athée emplie de certitude, l'athée arrogante et méprisante que j'étais s'est pliée volontiers aux règles du débat intellectuel, j'ai accepté de rencontrer les croyants sur leur terrain.
Je n'ai pas honte d'être celle-là.
Ici, je rencontre des athées et des agnostiques sur leur terrain.
Je ne crois pas pratiquer la dévalorisation de leurs idées.
Très cordialement
votre sœur
pauline