J3133 a écrit :
Bonjour,
Excusez-moi, mais pouvez-vous m'expliquer sur quoi vous vous basez pour dire que l'amputation de la main est une peine plus injuste que la mise en esclavage ?
L'amputation est permanente et irrémédiable; elle handicape l'individu pour le restant de sa vie... Alors que la servitude (ou l'esclavage biblique) dans l'antique Israël, elle, ne l'était pas (l'esclave était libre après 7 ans) et l'esclave devait être traité avec dignité.
La Torah réglemente les relations entre le maître et son serviteur et limites les pouvoirs du maître. La Torah veillait à ce que l'esclave soit protéger (sa vie et sa santé).
J3133 a écrit :Quel est le châtiment le plus dur, celui de perdre toute sa personne ou celui de perdre seulement sa main ?
Euh... Si pour toi une personne qui est réduit à l'esclavage «perds toute sa personne» tu a des problèmes !
Je préfère qu'on me punit en me réduisant à la servitude pendant un courte durée (traiter avec dignité par un maître qui prends soins de moi) que finir le reste de mes jours sans mains et sans pieds !
J3133 a écrit :Et si vous trouvez que l'amputation de la main est une peine sévère et injuste en cas de vol, que pensez-vous alors de ces versets qui préconisent l'amputation de la main (de la femme) en cas d'auto-défense :
25.11 Lorsque des hommes se querelleront ensemble, l'un avec l'autre, si la femme de l'un s'approche pour délivrer son mari de la main de celui qui le frappe, si elle avance la main et saisit ce dernier par les parties honteuses,
25.12 tu lui couperas la main, tu ne jetteras sur elle aucun regard de pitié.
Nous attendons votre réponse, mon cher Yoel.
C'est un mensonge de plus.
Deutéronome 25:11,12 n'avait jamais eu un sens littéral... et n'a jamais été pris littéralement par les israélites.
La compensation pour une faute indigne comme celui-ci était la compensation financière (monétaire), et toujours la compensation financière. La femme avait l'intention d'éviter que son mari se fasse tuer et de le protéger mais le fait en touchant les «parties honteuses» de l'homme avec peut-être la possibilité (ou l'intention) de le rendre stérile.
D'ailleurs, même les docteurs du judaïsme rabbinique (talmudique) développé a partir du IIè siècle affirme que la femme devait compenser cette faute par un dédommagement financier:
Voici le commentaire du rab Rachi sur Deutéronome 25:12:
v. 12: Tu couperas son poing. Un dédommagement pécuniaire. L’indemnisation pour la honte ressentie se fait selon [le rang social] de celui qui a fait honte et de celui qui l’a subie. A moins que [l’on doive couper] effectivement sa main ? [Cela ne se peut, car] il est écrit ici : « n’aura pas pitié », et il est écrit plus haut, à propos des témoins « conspirateurs » : « n’aura pas pitié » (supra 19, 21). De même qu’il s’agit là-bas d’un dédommagement pécuniaire (voir Rachi ibid.), de même s’agit-il ici d’un dédommagement pécuniaire (Baba Qama 28a et 83b).
Jamais la Torah ne prescrit pas de faire des incision dans la chair d'une création de Dieu fait à son image pour quelconque raison - au contraire elle l'interdit (Deutéronome 14:1)
J3133 a écrit :EDIT : Il faut également savoir que dans le Talmud, il est demandé de couper la main des voleurs, malgré le texte biblique ci-dessus qui, peut-être, ne s'appliquait qu'en terre d'Israël.
Mensonges...
Premièrement, ce qu'on appelle talmuds ne sont que les compilations de discussions et commentaires (opinions) de rabbins (depuis le IIèm siècle ap. JC) sur l'interprétation de la Loi et non pas la source de législation divine. La littérature rabbinique n’apparaît qu'après le IIIè siècle après Jésus. Celui-ci n'a aucune autorité puisqu'elle est une innovation humaine; c'est une compilation de tradition d'hommes au fil de quelques siècles. Seul la Torah de Dieu transcrite par Moïse est d'inspiration divine (bien que les orthodoxes modernes le nient)
Deuxièment, tu ment en disant que les talmuds demande de couper la main des voleurs ! Ce n'est là qu'un mensonge, tu ne sait pas ce que c'est le Talmud, pour commencer. Les talmuds sont les avis de rabbins sur l'interprétation et n'ont aucune autorité au dessus de la Torah donné à Moïse.