L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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gue'ulla2014

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L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 13 avr.14, 05:06

Message par gue'ulla2014 »

Bonjour,

Je ne suis pas là pour la polémique, nous avons notre travail à nous et nous passerons à côté des débats futiles ainsi que de toutes critiques ou polémiques. Nous ne débattrons dès lors pas et nous vous mettons un lien pour cesser vos débats futiles.

Le Judaïsme parle de deux forces de la délivrance qui sont le caducée d'Hermès du Messie et ces deux forces sont le Samael malekh (empereur des chrétiens) et le Nahash (qui jumelle Israël et Ismaël ensemble) dans la délivrance finale d'Israël. Les deux sont démoniaques car ils sont à la fois porteur de lumière mais tentent de voler la place à César qui est Israël représenté par le caducée d'Hermès par Eve et la faute que les deux serpents en s'annulant devront réparer.

Pour cesser vos soifs de guerres islamo-chrétiennes, je vous donne le point de vue de chrétiens sincères et nobles.

Bien à vous, c'est notre dernier message sur le site.

A partir de 632. L’islam, fouet de Dieu pour la sanctification des chrétiens
QUESTION AU FORUM

(Selon moi… Au lecteur d’en juger[20])



« A l’Ange de l’Église de Laodicée, écris: Ainsi parle l’Amen, le Témoin fidèle et vrai, le Principe de la création de Dieu. Je connais ta conduite: tu n’es ni froid ni chaud - que n’es-tu l’un ou l’autre! -- Ainsi, puisque te voilà tiède, ni chaud ni froid, je vais te vomir de ma bouche. Tu t’imagines: me voilà riche, je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien; mais tu ne le vois donc pas: c’est toi qui es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu! Aussi, suis donc mon conseil: achète chez moi de l’or purifié au feu pour t’enrichir.[21] »


Parmi toutes les divisions envoyées ou permises par Dieu, une est particulière. Il s’agit de l’islam*. Dieu vit un homme qui marchait en conduisant une caravane dans le désert d’Arabie. Lorsque arriva la nuit, il se retira loin de ses compagnons pour méditer. Il s’appelait Mahomet. Attention, les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes. Avant de rejeter l’islam dans le rang des sectes qui auraient réussi, il faut se souvenir de la remarque pleine de sagesse de Gamaliel rapportée par les Actes des Apôtres[22] à propos du christianisme naissant. Lui aussi était persuadé que Jésus était un imposteur, que Dieu ne pouvait avoir un fils ou se faire homme. Il pensait sincèrement que les disciples avaient caché le corps de cet illuminé pour faire croire à sa résurrection. Pourtant, il était sage. Il savait que le mystère de Dieu est grand. Les chefs des Juifs avaient envoyé partout des émissaires chargés de faire arrêter et exécuter les premiers chrétiens. L’un d’entre eux, Saul de Tarse, « ne respirait que menaces et carnage à l’égard des disciples du Seigneur »[23]. Or, lors d’une réunion au Sanhédrin, Gamaliel prit la parole. « C’était un docteur de la Loi respecté de tout le peuple. Il dit aux sanhédrites: "Hommes d’Israël, prenez bien garde à ce que vous allez faire à l’égard de ces gens-là. A présent donc, je vous le dis, ne vous occupez pas de ces gens-là, laissez-les. Car si leur propos ou leur oeuvre vient des hommes, elle se détruira d’elle-même; mais si vraiment elle vient de Dieu, vous n’arriverez pas à les détruire. Ne risquez pas de vous trouver en guerre contre Dieu." On adopta son avis.»

Il est important que nous jugions de l’islam avec la même sagesse. Plus d’une fois dans l’Écriture, Dieu a surpris son peuple. Ce qui d’un premier abord apparaît comme impossible, il le fait. L’un des exemples les plus étonnants de son action mystérieuse se trouve dans l’Ancien Testament. Dieu peut-il lutter contre lui-même? Dieu peut-il vouloir la destruction de son propre Temple? Non répondirent unanimement les Docteurs d’Israël. Ils jugèrent fou le pseudo-prophète qui venait de vaticiner le contraire[24]: « Et maintenant, puisque vous avez commis tous ces actes -oracle de Yahvé- puisque vous n’avez pas écouté quand je vous parlais instamment et sans me lasser, et que vous n’avez pas répondu à mes appels, je vais traiter ce Temple qui porte mon nom, et dans lequel vous placez votre confiance, ce lieu que j’ai donné à vous et à vos pères, comme j’ai traité Silo. Je vais le détruire. » Jérémie paya son audace. Mais le Temple fut vraiment détruit quelques années plus tard. Les chefs des Juifs comprirent qu’ils avaient été trop rapides à qualifier Jérémie d’hérétique. Ils lui construisirent un mausolée...



L’islam vient-il de Dieu ? A propos de l’origine de l’islam, il est très difficile d’être absolument concluant car l’Écriture sainte et le Magistère de l’Église ne donnent pas d’enseignements définitifs sur son origine. Depuis le concile Vatican II, l’Église appelle simplement à un regard de respect. Il distingue la marque du nom de Dieu, non seulement dans l’islam, mais aussi dans les autres traditions religieuses qu’il cite. Il a reconnu la riche valeur de la foi et de la morale musulmane[25]. « Le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui professent avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour. » Ce respect de l’Église est important. Il montre qu’il n’est plus possible de considérer l’islam ou les autres religions comme de simples "Antichristianismes", venus du démon.

Mais une telle position ne nourrit que le cœur. Elle ne peut suffire à une intelligence croyante. D’où vient l’islam? Pour répondre, il faut s’efforcer de voir s’il existe des prophéties bibliques à propos de cette religion et si elle s’y reconnaît. Il s’agit de la deuxième religion monothéiste du monde. Elle touche plus d’un milliard de fidèles. Il ne peut manquer d’y avoir quelque texte biblique prophétisant sur son avenir.

Or il est remarquable de constater que la référence première des musulmans est le patriarche Abraham, et ils désirent se soumettre à Dieu comme lui-même s’est soumis. Ils se disent fils d’Abraham par son fils Ismaël. C’est donc du côté des promesses faites à Abraham qu’il faut chercher.

La lettre des Écritures est alors surprenante. On y apprend effectivement qu’Abraham a eu deux fils, et non un seul et que ces fils reçurent tous deux une promesse de bénédiction de Dieu. Il convient de rappeler ici l’histoire, en la prenant à sa source même.

La grande tristesse d’Abraham, ce pasteur sémite, était de ne jamais pu avoir d’enfant.

« La parole de Yahvé fut adressée à Abram[26], dans une vision: "Ne crains pas, Abram! Je suis ton bouclier, ta récompense sera très grande." Abram répondit: "Mon Seigneur Yahvé, que me donnerais-tu? Je m’en vais sans enfant...". Alors cette parole de Yahvé lui fut adressée: "Ce n’est pas un serviteur qui sera ton héritier, mais bien quelqu’un issu de ton sang." Il le conduisit dehors et dit: "Lève les yeux au ciel et dénombre les étoiles si tu peux les dénombrer" et il lui dit: "Telle sera ta postérité." Abram crut en Yahvé, qui le lui compta comme justice. » [27]

Ismaël, figure allégorique de l’islam



Quelques mois après, la promesse tardait à se réaliser. Sarah, épouse d’Abraham, s’impatienta et lui dit, dans son bon sens [28]: « "Vois, je te prie: Yahvé n’a pas permis que j’enfante. Va donc vers ma servante. Peut-être obtiendrai-je par elle des enfants." Et Abram écouta la voix de Sarah. Ainsi, au bout de dix ans qu’Abram résidait au pays de Canaan, sa femme Sarah prit Agar l’Égyptienne, sa servante, et la donna pour femme à son mari, Abram. Celui-ci alla vers Agar, qui devint enceinte. »

Ainsi, le fils aîné d’Abraham fut celui d’une esclave, d’une muslim selon la terminologie sémitique.

Ici, il convient d’être attentif. Quel est cet enfant premier-né et que dit la Bible de lui, de son avenir?

« Lorsque Agar se vit enceinte, sa maîtresse ne compta plus à ses yeux. Alors Sarah dit à Abram: "Tu es responsable de l’injure qui m’est faite! J’ai mis ma servante entre tes bras et, depuis qu’elle s’est vue enceinte, je ne compte plus à ses yeux. Que Yahvé juge entre moi et toi!" Abram dit à Sarah: "Eh bien, ta servante est entre tes mains, fais-lui comme il te semblera bon." Sarah la maltraita tellement que l’autre s’enfuit de devant elle. L’Ange de Yahvé la rencontra près d’une certaine source au désert, la source qui est sur le chemin de Shur. Il dit: "Agar, servante de Sarah, d’où viens-tu et où vas-tu? "Elle répondit: "Je fuis devant ma maîtresse Sarah." L’Ange de Yahvé lui dit: "Retourne chez ta maîtresse et sois-lui soumise." L’Ange de Yahvé lui dit: "Je multiplierai beaucoup ta descendance, tellement qu’on ne pourra pas la compter." L’Ange de Yahvé lui dit: "Tu es enceinte et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom d’Ismaël, car Yahvé a entendu ta détresse. Celui-là sera un onagre d’homme, sa main contre tous, la main de tous contre lui, il s’établira à la face de tous ses frères".»[29]

Ainsi, l’enfant fut béni par Dieu après sa conception. Dieu ne fut pas à l’origine de sa naissance mais il le bénit tout de même, à cause d’Abraham. Et sa bénédiction fut grande!

D’autres prophéties bibliques furent données par la suite concernant Ismaël. Sarah, qui était une femme terrible, chassa à nouveau l’enfant de la servante après la naissance d’Isaac, le fils qui lui vint dans sa vieillesse[30]: «Lorsque cela arriva, Dieu dit à Abraham: "Ne te chagrine pas à cause du petit et de ta servante, tout ce que Sara te demande, accorde-le, car c’est par Isaac qu’une descendance perpétuera ton nom, mais du fils de la servante je ferai aussi une grande nation car il est de ta race." Abraham se leva tôt, il prit du pain et une outre d’eau qu’il donna à Agar, et il mit l’enfant sur son épaule, puis il la renvoya. Elle s’en fut errer au désert de Bersabée. Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle jeta l’enfant sous un buisson et elle alla s’asseoir vis-à-vis, loin comme une portée d’arc. Elle se disait en effet: "Je ne veux pas voir mourir l’enfant!" Elle s’assit vis-à-vis et elle se mit à crier et à pleurer. Dieu entendit les cris du petit et l’Ange de Dieu appela du ciel Agar et lui dit: "Qu’as-tu, Agar? Ne crains pas, car Dieu a entendu les cris du petit, là où il était. Debout! Soulève le petit et tiens-le ferme, car j’en ferai une grande nation." Dieu dessilla les yeux d’Agar et elle aperçut un puits. Elle alla remplir l’outre et fit boire le petit. Dieu fut avec lui, il grandit et demeura au désert, et il devint un tireur d’arc. Il demeura au désert de Parân et sa mère lui choisit une femme du pays d’Égypte. »

Ainsi, une deuxième fois, Ismaël fut béni et quelques précisions sur son destin furent données: son lien avec le désert (l’islam naquit dans le Sahara), le fait qu’il devint tireur d’arc, (donc une religion de la guerre).

Parce que la figure d’Ismaël semble une allégorie* de l’islam, la fin de sa vie d’Ismaël mérite aussi d’être rapportée[31]. « Voici la descendance d’Ismaël, le fils d’Abraham, que lui enfanta Agar, la servante égyptienne de Sara. Voici les noms des fils d’Ismaël, selon leurs noms et leur lignée: le premier-né d’Ismaël Nebayot, puis Qédar, Adbéel, Mibsam, Mishma, Duma, Massa, Hadad, Téma, Yetur, Naphish et Qédma. Ce sont là les fils d’Ismaël et tels sont leurs noms, d’après leurs douars et leurs camps, douze chefs d’autant de clans. Voici la durée de la vie d’Ismaël: 137 ans. Puis il expira; il mourut et il fut réuni à sa parenté. Il habita depuis Havila jusqu’à Shur, qui est à l’est de l’Égypte, en allant vers l’Assyrie. Il s’était établi à la face de tous ses frères. »

Isaac, figure du christianisme



Le second fils d’Abraham fut appelé Isaac. L’annonce de sa naissance fut très différente. Elle fut décidée par Dieu lui-même lors de son apparition au chêne de Mambré sous la forme de trois personnes (la Trinité fut révélée ce jour-là pour la première fois). Il fut conçu par la femme libre d’Abraham, c’est-à-dire par Sara. Et Dieu dit à propos d’Isaac et d’Ismaël[32]: «C’est par Isaac qu’une descendance perpétuera ton nom mais du fils de la servante je ferai aussi une grande nation car il est de ta race. »

Isaac et Ismaël, deux frères, deux religions



Il y a là une allégorie* qui concerne les deux religions issues du judaïsme, à savoir l’islam et le christianisme. Les détails de ressemblance sont plus que frappants.

En effet, le christianisme fut créé immédiatement par une initiative de Dieu qui vint lui-même le prêcher sur terre. De plus, cette religion reçut la révélation du Mystère de la Trinité symbolisée dans l’histoire d’Isaac au chêne de Mambré[33] par les trois personnes qui étaient un seul Dieu. Les chrétiens sont appelés enfants et amis de Dieu de même qu’Isaac est enfant d’Abraham par son épouse légitime, sans passer par la servante. Les musulmans se nomment eux-mêmes les esclaves de Dieu (muslim), ce qui est symbolisé dans cette prophétie par leur mère qui était esclave égyptienne. Le mot arabe ‘islam’ signifie ‘soumission, abandon a Dieu’ La formule ‘inch Allah’ (Si Dieu le veut) exprime la foi et la soumission en l’action constante et souveraine de Dieu dans sa création. La formule ‘Mektoub’ (c’était écrit) est plus populaire. Elle exprime une tendance à la passivité respectueuse de Dieu devant les malheurs.

Si l’on suit la lettre de l’Écriture, le christianisme est l’Alliance voulue explicitement par Dieu et symbolisée par Isaac. Quant à l’islam, si on en croit cette prophétie, il vient de l’initiative des hommes, de même qu’Ismaël naquit par l’initiative personnelle d’Abraham et de Sarah, sans ordre de Dieu. Il fut inventé par Mahomet. Mais Dieu le bénit par la suite et le rendit extrêmement fécond à cause de la foi dont faisaient preuve les musulmans, suivant en cela l’exemple de leur Père Abraham.

Si l’on regarde avec précision les diverses prophéties qu’ajoute la Bible concernant le destin d’Ismaël, on est frappé de constater qu’il s’agit du portrait de l’islam tel que nous le voyons depuis 1422 ans. Le livre de la Genèse 16 donne un portrait prophétique d’Ismaël, donc de l’islam, qui correspond trait pour trait à sa façon d’exister depuis des siècles: Il sera un onagre d’homme (c’est-à-dire comme un âne indomptable, obtus, peu cultivé mais intransigeant pour ce qui concerne sa foi)­. Sa main contre tous et la main de tous contre lui (à cause de cette intransigeance pour la foi, qu’il aura tendance à imposer). Il s’établira à la face de tous ses frères (à commencer par son frère chrétien qu’il supplanta en Afrique du Nord, puis en Turquie). La Genèse précise[34] qu’il devint un tireur d’arc (donc par métaphore, un peuple guerrier se répandant par la conquête militaire). « Douze tribus sortirent de lui », à l’image des nations revendiquées comme terres musulmanes: Arabes, Perses, Égyptiens, Indonésiens, Pakistanais (d’origine indienne), Africains noirs, Turcs, nations Slaves du Caucase, peuples musulmans de Chine, Afghans.

Première objection : L’islam ne peut avoir été dicté par Dieu…



Diverses objections viennent à l’esprit de tout chrétien. Comment Dieu peut-il bénir* une hérésie? L’islam enseigne des dogmes contradictoires avec la foi chrétienne. Tout ce qui a rapport avec la possibilité d’une vie surnaturelle est nié: La Trinité, l’incarnation du Verbe, sa passion et sa résurrection, l’élévation de l’homme à l’amitié avec Dieu. Selon beaucoup d’auteurs musulmans, le paradis est réduit à un bonheur humain et la vision face à face de Dieu est impossible. En ce sens, on peut dire que cette religion consiste en une dégradation grave des promesses du Christ. D’ami, elle réduit l’homme à être serviteur de Dieu. En conséquence, à cause de ses erreurs, il est impossible pour un croyant chrétien que l’islam ait été directement dicté par Dieu, quoiqu’en dise Mahomet. On voit mal Dieu dicter de lui-même des choses fausses. On le voit souvent parler dans la Bible de manière ambiguë. Il laisse l’homme se fourvoyer dans des interprétations qui ne sont pas les siennes, parce que les mots n’ont pas le même sens pour lui que pour l’homme. Mais on ne le voit jamais mentir. Par contre, souvent il joue de l’ambiguïté des mots.[35]

… mais il a été béni de Dieu



En effet, une religion ne peut subsister 1423 ans et devenir la deuxième au monde si elle n’en reçoit pas de Dieu l’autorisation. Quand je dis que Dieu béni* tel ou telle communauté humaine, cela signifie qu’il la laisse se multiplier. Il lui donne du pouvoir, de la réussite. Jésus l’affirme à Pilate lorsqu’il se vantait de son pouvoir sur lui: « "Tu ne me parles pas? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher et que j’ai pouvoir de te crucifier?" Jésus lui répondit: "Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi, si cela ne t’avait été donné d’en haut.[36]»

Dieu préfère l’humilité à l’orthodoxie arrogante



Pour répondre de manière chrétienne, il est nécessaire de revenir à ce qui transparaît dans l’évangile et qui semble être une des bases de la révélation du Christ. Il arrive que, dans son obstination, l’homme contraigne Dieu à choisir entre deux termes qui, normalement, devraient être unis. Il s’agit de l’humilité et de la compréhension de la vérité. Dans ce but, il préfèrera l’humilité à la vérité. Dès le début du christianisme, saint Jean Chrysostome l’affirmait: «Donnez-moi deux attelages pour une course de chars. Que les chevaux du premier s’appellent Vérité (christianisme) et Orgueil, ceux du second s’appellent Hérésie et Humilité. Et bien vous verrez le second attelage remporter la victoire, non à cause de l’erreur mais à cause de la force du cheval Humilité. » Concrètement, il importe moins pour Dieu qu’un homme soit chrétien si, parallèlement, il se conduit comme un égoïste ou avec la morgue d’un pharisien. C’est, semble-t-il, l’explication de la bénédiction de l’islam par Dieu[37].

C’est un travail spirituel extrêmement douloureux car il remet en question des aspects habituels et déviés de notre espérance. Il ne nous a jamais été promis que le christianisme vaincrait les autres religions ou l’athéisme et implanterait sa foi ici-bas, sur terre. Il a été promis que le Christ vaincrait puissamment à l’heure la mort et dans l’autre monde par son apparition glorieuse, accompagné des saints et des anges. Nous confondons souvent espoir et espérance théologale. L’espoir attend quelque chose d’humain, ici-bas. L’espérance attend la victoire finale de Dieu dans l’éternité. En ce qui concerne l’Église, il nous a été annoncé que sa fin serait extrêmement glorieuse, c’est-à-dire (et c’est la seule interprétation légitime d’après le catéchisme de l’Église catholique[38]), qu’elle ressemblera à la fin du Christ: l’Église finira petite humble, crucifiée et priante. Elle sera si humble qu’elle provoquera le retour glorieux du Christ. Évidemment, ceux qui rêvent du retour du succès politique ici-bas ne peuvent qu’être choqués.

Une seule chose importe à Dieu en définitive: sauver tous les hommes et donc façonner leur cœur dans la plus grande disposition à son mystère. Ces qualités se résument à deux: humilité et amour. Peu lui importe la survie de l’Afrique du Nord ou de l’Égypte chrétienne si leur christianisme devient objet de perdition pour leurs peuples.

Dieu peut parfois autoriser (c’est-à-dire, selon l’expression biblique, bénir*) ce qui apparaît à un regard superficiel comme un désastre, à cause d’un bien plus profond qu’il en fait sortir et qui a rapport avec le salut éternel des hommes[39].

Tout au long de l’histoire biblique, des exemples de ce comportement sont donnés. Il semble se faire ennemi des projets de l’homme, à chaque fois qu’il y discerne l’orgueil et le désir de puissance.

Le premier exemple biblique est donné à Babel[40]. « Comme les hommes se déplaçaient à l’orient, ils trouvèrent une vallée au pays de Shinéar et ils s’y établirent. Ils se dirent l’un à l’autre: "Allons! Faisons des briques et cuisons-les au feu!" La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier. Ils dirent: "Allons! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux! Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la terre!" Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâtie. Et Yahvé dit: "Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Descendons! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres." Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomma-t-on Babel, car c’est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la terre et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la face de la terre. »

On pourrait croire que ce texte est périmé, qu’il ne s’applique plus à l’humanité. C’est l’erreur que firent les Juifs à l’époque de Salomon. Dieu avait donné à ce roi une puissance et une unité populaire jamais observée. Alors, comme il est naturel dans ce cas, Salomon s’enorgueillit, prit un nombre incroyable de femmes, imposa à son peuple des corvées et des impôts insupportables. Yahvé dit à Salomon[41]: « "Parce que tu t’es comporté ainsi et que tu n’as pas observé mon alliance et les prescriptions que je t’avais faites, je vais sûrement t’arracher le royaume et le donner à l’un de tes serviteurs. Seulement je ne ferai pas cela durant ta vie, en considération de ton père David; c’est de la main de ton fils que je l’arracherai. Encore ne lui arracherai-je pas tout le royaume: je laisserai une tribu à ton fils, en considération de mon serviteur David et de Jérusalem que j’ai choisie. »

Deuxième objection : La guerre peut-elle être voulue par le Dieu de Jésus Christ?


Élie, figure de l'islam
Le Seigneur dit en saint Mathieu[42]: «Vous aurez aussi à entendre parler de guerres et de rumeurs de guerres: voyez, ne vous alarmez pas, il faut que cela arrive, mais ce n’est pas encore la fin»[43] Et ailleurs[44]: «Lorsque l’on dira paix et sécurité, c’est alors que fondra sur eux tout d’un coup la perdition, comme les douleurs de la femme enceinte, et ils ne pourront y échapper.»


L’islam a connu, après Mahomet: Deux grandes expansions dues à des nomades aguerris et galvanisés par leur foi: 1- A la fin du VIIème siècle, des arabes, “les cavaliers d’Allah”, iront porter l’islam jusqu’à l’Indus et jusqu’à Tours et Poitiers. 2- Au XVème siècle, les Turcs s’empareront des Balkans et parviendront aux portes de Vienne, qui les verra revenir en 1682. Il connaîtra aussi deux régressions: la perte de l’Espagne au XVème siècle, la perte des Balkans au XIXème siècle. Certes, la guerre sainte est un devoir pour la communauté islamique, mais les conversions des masses furent le plus souvent opérées sous l’influence des commerçants, des marins, et des pèlerins. Toute expédition militaire des musulmans n’est pas à identifier au devoir de la guerre sainte

Pour comprendre comment la guerre a pu être permise par Dieu, il faut revenir aux sources mêmes de la révélation judaïque. J’aborderai ultérieurement[45] plus à fond la question du sens de toutes les souffrances. Je montrerai à quel point la révélation du Christ achève et donne sens à ce que les Juifs devinaient déjà. Mais, là où nous sommes rendus, la sagesse laborieusement apprise par les Juifs suffit.

Que faisons-nous sur terre? Pourquoi nous faut-il passer par ce lieu de fragilité où le mal frappe, sans cause apparente? Visiblement, comprirent les Juifs, il est une qualité qui tient au cœur de Yahvé plus que toute autre: Il ne supporte pas l’orgueil. L’humilité semble être appréciée par lui au-dessus de tout. En conséquence, toute personne que Dieu crée ici-bas, afin d'apprendre l'humilité, est marqué tôt ou tard par la faiblesse et la mort. Marie, mère de Jésus, jeune fille formée par le plus pur des judaïsmes, avait compris ce fait. Elle le chante dans son Magnificat[46]: « Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au cœur superbe. Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles, Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides. »

Il semblerait que Dieu veut apprendre quelque chose d’important à l’homme, quelque chose en rapport avec son salut. Ainsi en va-t-il de la guerre. Celui qui prend l’épée fait périr les autres par l’épée mais finit, tôt ou tard par périr lui-même. Et la chose semble universelle.

Le peuple juif en fut le témoin et victime. Pour le comprendre, une histoire vaut mieux qu’une théorie. Il s’agit de la plus horrible histoire que la Bible contienne. Elle met en scène l’homme dans sa nature la plus réaliste et la façon dont il apprend, à ses dépends, qu’il n’est décidément rien[47]. En fait, elle nous met en scène nous-mêmes, mais nous ne le comprenons pas encore.

« En ce temps-là, il y avait un homme, un lévite, qui résidait au fond de la montagne d’Éphraïm. Dans un moment de colère sa concubine le quitta pour rentrer dans la maison de son père, et elle y resta quatre mois. Son mari alla la trouver pour parler à son cœur; quand elle le vit arriver, elle se réjouit fort. Le cinquième jour, le lévite se leva pour partir et sa concubine le suivit. Ils arrivèrent en vue de Gibéa. Il s’assit sur la place de la ville. Survint un vieillard qui dit: "Sois le bienvenu chez moi, mais ne passe pas la nuit sur la place." Pendant qu’ils se réconfortaient chez lui, voici que des gens de la ville, des vauriens, s’attroupèrent autour de la maison et, frappant à la porte à coups redoublés, ils dirent au maître de la maison: "Fais sortir l’homme qui est venu chez toi, que nous couchions avec lui." Alors le maître de la maison sortit vers eux et leur dit: "Non, mes frères, je vous en prie, ne soyez pas des criminels. Je vous donnerai plutôt ma fille qui est vierge". Ces gens ne voulurent pas l’écouter. Alors l’homme prit sa concubine et la leur amena dehors. Ils la violèrent, ils abusèrent d’elle toute la nuit jusqu’au matin et, au lever de l’aurore, ils la lâchèrent. Vers le matin la femme s’en vint tomber à l’entrée de la maison de l’homme chez qui était son mari et elle resta là jusqu’au jour. Au matin son mari se leva et, ayant ouvert la porte de la maison, il sortait pour continuer sa route, quand il vit que la femme, sa concubine, gisait à l’entrée de la maison, les mains sur le seuil. "Lève-toi, lui dit-il, et partons!" Pas de réponse. Alors il la chargea sur son âne et il se mit en route pour rentrer chez lui. Arrivé à la maison, il prit un couteau et, saisissant sa concubine, il la découpa, membre par membre, en douze morceaux, puis il l’envoya dans tout le territoire d’Israël. Il donna des ordres à ses émissaires, disant: "Vous direz à tous les Israélites: A-t-on jamais vu pareille chose?"

Tous les Israélites sortirent donc, et, comme un seul homme, la communauté se réunit. Les chefs de tout le peuple, toutes les tribus d’Israël assistèrent à l’assemblée du peuple de Dieu, 400.000 hommes de pied, sachant tirer l’épée. Les tribus d’Israël envoyèrent des émissaires dans toute la tribu de Benjamin pour dire: "Maintenant, livrez ces hommes, ces vauriens, qui sont à Gibéa, pour que nous les mettions à mort et que nous fassions disparaître le mal du milieu d’Israël." Mais les Benjaminites ne voulurent pas écouter leurs frères les Israélites.

Les gens d’Israël se mirent en marche pour monter à Béthel, pour consulter Dieu: "Qui de nous montera le premier au combat contre les Benjaminites?" Et Yahvé répondit: "C’est Juda qui montera le premier." Au matin, les gens d’Israël s’avancèrent au combat contre Benjamin. Mais les Benjaminites sortirent de Gibéa et, ce jour-là, ils massacrèrent 22.000 hommes d’Israël. Les Israélites vinrent pleurer devant Yahvé jusqu’au soir, puis ils consultèrent Yahvé en disant: "Dois-je encore engager le combat contre les fils de Benjamin mon frère?" Et Yahvé répondit: "Marchez contre lui!" Le second jour les Israélites s’approchèrent donc des Benjaminites, mais, en cette seconde journée, Benjamin massacra encore 18.000 hommes des Israélites. Alors tous les Israélites et tout le peuple s’en vinrent à Béthel, ils pleurèrent, ils s’assirent là devant l’Arche d’alliance de Yahvé, ils jeûnèrent toute la journée jusqu’au soir et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices de communion devant Yahvé; puis les Israélites consultèrent Yahvé. Et Yahvé répondit: "Marchez, car demain, je le livrerai entre vos mains." Alors Israël plaça des troupes en embuscade tout autour de Gibéa. Les Benjaminites se dirent: "Les voilà battus devant nous comme la première fois", mais l’embuscade d’Israël surgit de sa position. Yahvé battit Benjamin devant Israël et, en ce jour, les Israélites tuèrent à Benjamin 25.100 hommes. Ceux de l’embuscade se hâtèrent de s’élancer contre Gibéa; ils se déployèrent et passèrent toute la ville au fil de l’épée, femmes et enfants compris. Six hommes de Benjamin tournèrent le dos et s’enfuirent au désert. Ils y restèrent quatre mois.

Fatigué, le peuple se rendit à Béthel, il resta là assis devant Dieu jusqu’au soir, poussant des gémissements et pleurant à gros sanglots: "Yahvé, Dieu d’Israël, disaient-ils, une tribu a été retranchée d’Israël. Que ferons-nous pour procurer des femmes à ceux qui restent, puisque nous avons juré par Yahvé de ne pas leur donner de nos filles en mariage?" Ils s’informèrent alors: "Quel est celui d’entre les tribus d’Israël, qui n’est pas monté auprès de Yahvé à Miçpa?" Et il se trouva que personne de Yabesh en Galaad n’était venu au camp, à l’assemblée. Alors la communauté y envoya 12.000 hommes d’entre les vaillants avec cet ordre: "Allez, et vous passerez au fil de l’épée les habitants de Yabesh en Galaad, ainsi que les femmes et les enfants mais vous laisserez la vie aux vierges." Et c’est ce qu’ils firent. Parmi les habitants de Yabesh de Galaad ils trouvèrent 400 jeunes filles vierges, et ils les emmenèrent au camp. Toute la communauté envoya alors des émissaires aux six Benjaminites qui se trouvaient au Rocher de Rimmôn pour leur proposer la paix. Benjamin revint alors. On leur donna les femmes de Yabesh. Les Israélites se dispersèrent alors pour regagner chacun sa tribu et son clan, et s’en retournèrent de là chacun dans son héritage. En ce temps-là il n’y avait pas de roi en Israël et chacun faisait ce qui lui semblait bon.»

Cette histoire est probablement réelle. Les détails sont crédibles car peu flatteurs pour Israël. On aurait du mal à y discerner un travail d’embellissement. Les femmes y sont traitées comme du bétail par des hommes durs dont pas un seul n’est juste. Ils veulent la guerre. Ils l’ont. Dieu l’accepte et se fait même pour eux prophète. Il leur parle mais ses paroles sont ambiguës. Eux se trompent, ne comprennent pas. Le malheur fond sur eux tous. De tout ce malheur, une seule chose apparaît: l’humanité est bien pitoyable.

Or ces hommes du passé sont à l’image de tous les habitants de la terre, de nous-mêmes. Nous sommes persuadés que nous sommes justes car nous n’avons jamais été confrontés à notre vraie nature. Il suffit de rester sans nourriture deux jours pour voir se réveiller en nous la réalité. Qui pourra nous faire comprendre à quel point nous ne sommes que des pauvres pécheurs [48]? Comment fait Dieu pour révéler à l’homme installé sur la terre ce qu’il ne veut pas voir? Il le soumet à des expériences négatives. Parmi elles, la guerre extérieure manifeste la proximité de sa propre fin, de ses limites. Non seulement chaque individu est amené à penser à sa propre mort mais aussi les nations et les religions dont le destin dépend du sort des armes.

Au contraire, il arrive que la paix civile rende l’homme et les religions inconscients de la précarité de leur être. On peut alors se croire juste tout en se complaisant dans l’égoïsme et la vanité. Une fausse paix peut conduire l’homme ou la religion à oublier Dieu, le jugement dernier, la nécessité de bien se comporter, la nécessité d’être sans illusion sur soi… La recherche de Dieu dans la prospérité est exceptionnelle, à cause de la nature sensible de l’homme.

Le mal et les guerres perpétuelles qui règnent dans le monde provoquent chez beaucoup le rejet et la haine de Dieu. Mais, curieusement, cet effet est particulièrement visible chez ceux qui n’ont jamais subi la guerre. Ils accusent Dieu car ils n’ont pas encore eu l’occasion de prendre conscience que la guerre naît d’abord dans leur propre cœur.

Lorsqu’un homme frappé dans ce qu’il aime le plus rejette Dieu, c’est différent. Ce sentiment part alors non de l’orgueil mais de l’expérience. Il ne peut comprendre pourquoi il a été atteint. Il ne peut saisir que c’est en vue d’un bien éternel. Car la clef de tout est là: s’il n’y avait pas de vie après la mort, si le destin des hommes s’arrêtait ici-bas, alors l’histoire biblique de l’homme de Galaad qui livra sa concubine amoureuse afin de ne pas être lui-même violé, n’aurait pas de sens. Elle serait simplement réaliste et désespérée. Mais s’il est vrai que cette vie n’est pas la vraie vie, tout prend sens. S’il est vrai que Dieu recueille de l’autre côté du voile toutes ces vies détruites, qu’il les réconforte, leur explique pourquoi il a paru les tromper, alors il y a une justice. « C’était pour vous sauver. » L’homme agit un peu comme le petit enfant, qui recevant de son père une punition qui lui parait injustifiée, n’en découvre que plus tard le bien-fondé. De même les hommes, en découvrant au moment de leur mort la vraie raison du gouvernement divin sur eux, n’en éprouveront plus de scandale, sauf si l’orgueil est resté en eux. Telle est la finalité de la souffrance. Telle est la raison ultime de toutes les peines que subissent les hommes en ce monde. Le peuple juif en est témoin: les justes massacrés à Auschwitz ont appris dans leur chair à appeler Dieu, leur Sauveur.

Parmi les chrétiens, beaucoup refusent cette interprétation judaïque du mal[49]. Dieu ne peut de lui-même permettre ou vouloir le malheur, même pour éduquer les hommes. Le Dieu de Jésus-Christ est un Dieu de liberté! Pour ces théologiens, tout le mal sans exception vient du pari que Dieu a fait: il a laissé l’homme libre. Alors certains en ont profité pour faire le mal. Cette conception n’est qu’en partie réaliste. Elle expliquera sans problème le mal dont est source ou qui frappe un homme maître de ses actes comme Hitler. Il sème le vent et récolte la tempête. C’est justice. Mais elle n’expliquera jamais des maux qui ne concernent en aucun cas la liberté: la mort de ces nourrissons qu’à Auschwitz, par manque de place dans les chambres à gaz, on jeta vivant dans le feu.

Troisième objection : La disparition des Églises patriarcales


« Puisque tu n’auras pas servi Yahvé ton Dieu dans la joie et le bonheur que donne l’abondance de toutes choses, Yahvé suscitera contre toi une nation lointaine, des extrémités de la terre; comme l’aigle qui prend son essor. Ce sera une nation dont la langue te sera inconnue, une nation au visage dur, sans égard pour la vieillesse et sans pitié pour la jeunesse. Elle mangera le fruit de ton bétail et le fruit de ton sol, jusqu’à te détruire, sans te laisser ni froment, ni vin, ni huile, ni portée de vache ou croît de brebis, jusqu’à ce qu’elle t’ait fait périr. Elle t’assiégera dans toutes tes villes, jusqu’à ce que soient tombées tes murailles les plus hautes et les mieux fortifiées, toutes celles où tu chercheras la sécurité dans ton pays. Elle t’assiégera dans toutes les villes, dans tout le pays que t’aura donné Yahvé ton Dieu.[50]»


Une troisième objection va encore plus loin. L’islam s’est implanté dans des nations qui avaient été originellement gagnées au Christ, supprimant les Églises patriarcales en convertissant ses fidèles. Dieu peut-il avoir béni* un tel désastre pour son Évangile ? L’islam prêche une forme de guerre sainte qui lui permet de réussir son implantation par le calcul politique. La méthode habituelle est celle de l’impôt de capitation. Dans son Dictionnaire élémentaire de l’islam, Tahar Gaïd reconnaît et justifie cette pratique de l’islam qui ne consiste pas directement à convertir par la force mais par l’usage de l’impôt et par l’établissement des non-musulmans dans l’état de citoyens de seconde zone: « Il ne fait aucun doute, dit-il, que l’islam soumit à son influence de nombreuses contrées. La raison fondamentale de cette expansion territoriale ne visait pas tant la domination politique qu’à combattre le mal et l’iniquité, à établir la paix et la justice, en d’autres termes à rendre à Dieu ce qui lui est dû sur terre. Les populations conquises étaient libres de ne pas embrasser l’islam puisque trois possibilités leur étaient offertes avant le déclenchement des hostilités (sic): la conversion, le paiement d’un tribut qui assurerait leur protection, et en troisième lieu la guerre. De plus, après la victoire, il n’y avait pas recours à la violence pour imposer la nouvelle foi. La soumission à l’islam était un acte volontaire. Les populations avaient accueilli l’islam comme une religion libératrice, véhiculant les idées propres à relever la dignité humaine bafouée par le despotisme féodal et la tyrannie politique sous lesquelles elles étaient écrasées. Les grands hommes de l’islam qui portèrent haut l’étendard de la foi islamique ne pouvaient pas s’opposer à la théorie coranique qui n’habilite pas le croyant à faire usage de la force pour rallier les non-musulmans à leur religion: " Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il égare qui il veut; il dirige qui il veut. Vous seriez interrogés sur ce que vous faisiez"[51]. » Par cette méthode, insensiblement, les chrétiens et les Juifs manquant de ferveur basculaient dans l’islam.

Mais une telle pratique, pourtant canonisée par le Coran, est-elle digne de Dieu? Selon l’Apocalypse[52], il s’agit plutôt d’une action du mal: «Nul ne pourra rien acheter ni vendre s’il n’est marqué du nom de la Bête.» Comme je l’ai déjà dit, Dieu peut bénir une telle religion, malgré ses pratiques douteuses, pour le salut des âmes. En effet, historiquement, le christianisme a eu deux propriétés sur les peuples. D’abord, il les libère. Il leur donne une maturité spirituelle et intellectuelle qui se traduit vite dans une grande prospérité matérielle. En un second temps, à cause de la nature d’un peuple devenu riche et cultivé, le christianisme a pour effet de provoquer un abus de la liberté au profit de la plus grande décadence. Saint Paul le dénonçait déjà à son époque[53]: «Vous en effet, mes frères, vous avez été appelés à la liberté; seulement, que cette liberté ne se tourne pas en prétexte pour la chair; Mais par la charité mettez-vous au service les uns des autres.»

A chaque fois qu’une nation chrétienne est ainsi entrée en décadence, les guerriers de l’islam sont arrivés et, tel l’aiguillon de la peur, ont forcé les chrétiens à retrouver leur ferveur ou à disparaître. Par deux fois, Dieu a préféré livrer des nations chrétiennes à l’esclavage de la soumission ou de la conversion à l’islam, plutôt que de laisser les fidèles chrétiens se perdre pour l’éternité (Afrique du Nord puis Grèce Asiatique). Cela pourrait se produire une troisième fois. L’Occident est, de façon très forte, confronté à cette décadence de la liberté chrétienne. Au nom de quoi en effet voit-on de nos jours les plus grandes abominations se réalisent dans un calme civique total contre ce qu’il y a de plus précieux au monde à savoir ses enfants, son conjoint et ses vieux parents ? La famille s’écroule au nom du bonheur individuel devenu dieu, au nom de l’équilibre de sa vie, de son plan de carrière ou de ses loisirs. Or, comme par hasard, en même temps que mai 68 faisait de l’hédonisme sa sagesse jusqu’à la mort, il introduisait les guerriers de l’islam dans ses banlieues. N’y-t-il pas là une surprenante coïncidence, « un esprit d’erreur venant de Dieu »[54], dirait la Bible?


« Celui-là sera un onagre d’homme, sa main contre tous, la main de tous contre lui, il s’établira à la face de tous ses frères.[55]» « Voici la durée de la vie d’Ismaël: 137 ans. Puis il expira; il mourut et il fut réuni à sa parenté. Il habita depuis Havila jusqu’à Shur, qui est à l’est de l’Égypte, en allant vers l’Assyrie. Il s’était établi à la face de tous ses frères.[56]»


Au VIIème siècle, au moment de la naissance de l’islam, l’Église chrétienne d’Orient était la religion officielle de l’Empire romain. Dans sa partie africaine, elle attiédissait le feu de la charité par un souci trop grand des choses du pouvoir. On adhérait trop souvent à tel ou tel courant de foi à cause de l’empereur de Constantinople, sans souci réel de la vérité. On s’enlisait dans des discussions théologiques sans fin qui avaient abouti à l’apparition de multiples hérésies et schismes. L’islam eut donc peu de peine à amener à elle les foules, à cause de la ferveur de sa jeunesse. Ceux qui ne se convertirent pas après la conquête militaire furent respectés mais réduits à l’état de citoyens de second ordre. Le monde fut donc divisé en deux religions qui, si elles voulaient subsister, devaient sans cesse réformer leurs mœurs et convertir leurs regards vers Dieu. L’islam reçut une part de gloire. Il donna son unité au monde arabe. Par la conquête et une habile occupation, elle déchristianisa le Proche Orient et l’Afrique du Nord. L’islam édifia une civilisation originale: agriculture, industrie, commerce se développent. Des grandes cités arabes eurent bientôt leurs universités célèbres, de riches bibliothèques: théologiens, philosophes, savants s’y rencontrèrent. Quant à la genèse de l’islam elle est la réalisation de la prophétie faite par Dieu à propos d’Ismaël[57]: «Il s’établira à la face de tous ses frères. »

L’islam n’échappa pas au gouvernement de ce Dieu qui aime l’humilité. Devenue puissante en quelques années, cette religion nouvelle s’était répandue de l’Égypte à l’Inde. Parce que l’homme est homme, partout où il réussit, les chefs musulmans furent contents d’eux. Ils se croyaient dignes du paradis. Le pouvoir leur faisait perdre la tête. Les musulmans se prirent pour les maîtres de l’univers. Dieu les divisa donc, très vite, avec l’urgence et la force qu’il convient à cette religion de la guerre: Sunnites*, chiites*, ismaéliens sont nés dans le sang et le meurtre des luttes de pouvoir.

Sept siècles plus tard, une deuxième fois, l’islam emporta la victoire sur un christianisme devenu tiède. Ce fut la perte de Byzance et de l’Empire romain d’Orient tout entier. Celui qui va en Turquie constate avec tristesse que bien des mosquées sont des églises reconverties. La cathédrale sainte Sophie est, pour toute âme orthodoxe*, un mur des lamentations. Mais les orthodoxes* furent guéris de leurs « byzantinades sans fin. »

Le fait que l’Église ait pratiquement disparu en Afrique du Nord et dans d’autres régions du monde pour être remplacée par l’islam est un désastre du moins en ce qui concerne la connaissance et l’amour immédiat de Jésus à court terme. Pourtant, pour celui qui sait regarder avec le regard de la foi et avec la distance de Dieu, il est certain qu’il sortit du bien pour la vie éternelle. Ce fut un bien pour l’Église qui, divisée et diminuée, en sortit moins sûre d’elle-même, plus pauvre devant le mystère des permissions de Dieu. C’est un bien pour l’islam qui l’oblige à constater que la puissance de son extension n’est pas infinie. Quant aux musulmans qui vivent avec pureté les préceptes du Coran*, mettant au premier plan Dieu et leurs frères humains et non la recherche du pouvoir au nom de Dieu, ils sont disposés de l’intérieur à se tourner vers Jésus quand il se manifeste à eux à l’heure de la mort. Dans les années qui suivirent la mort de Mahomet (632), l’histoire sainte de l’humanité est marquée par la pauvreté d’Églises soumises par l’islam en Orient, mais ferventes dans leur pauvreté et d’une Église qui tel le levain dans la pâte, façonne les peuples d’Occident.

Ce fut aussi un bien pour le salut des âmes. Les hommes avaient reçu la liberté du Christ. Ils en avaient abusé pour la transformer en une vie dissolue dans une fausse liberté. Soumis provisoirement sur cette terre à la soumission de l’islam, ils furent en fait libérés. L’esclavage de ses propres turpitudes est parfois plus lourd à porter que celui d’une religion de soumission. L’islam possède en effet de riches valeurs spirituelles. Il ne fait pas entrer dans le salut, c’est-à-dire dans une vie intime d’amour pour Dieu mais il y dispose.

Les musulmans peuvent devenir de bons serviteurs de Dieu, humbles et attentifs à sa parole. Pour le moment, ils nient que Dieu ait un fils, non par haine de Dieu mais à cause de leur zèle de la grandeur de Dieu.

Que se passera-t-il à l’heure de leur mort, lorsque le Christ leur apparaîtra, accompagné de la Vierge Marie et de leur Prophète Mahomet? Refuseront-ils obstinément de le reconnaître comme Dieu fait homme s’il se présente à eux comme tel? Seuls une obstination totale dans l’erreur, donc un orgueil incompréhensible pourrait justifier une telle attitude[58]. Pour la théologie catholique, le cinquième blasphème contre l’Esprit Saint, l’obstination, est aisé à comprendre: tout homme qui, face à face avec Jésus, s’obstine à maintenir son choix définitif et lucide dans le sens de son égoïsme, se met librement en enfer. Et son enfer est éternel car, dans la lumière de Jésus, le choix est arrêté pour toujours; Il n’y a pas de fin à l’enfer car la personne obstinée veut demeurer sans fin dans son péché.

Les musulmans sont donc disposés à accueillir favorablement la plénitude de la révélation chrétienne, lorsqu’elle leur apparaîtra à la fin du monde. Il est convenable de penser que cette religion a été bénie à cause de la confiance d’Abraham, c’est-à-dire à cause de son attitude très humble et prête à accepter tout de Dieu parce qu’il est Dieu.


La subsistance des paganismes


Parallèle­ment, des centaines de millions d’hommes vivent loin de l’Évangile sur des continents non encore visités par les missionnaires. Pourquoi l’évangélisation des peuples fut-elle si difficile et incomplète? Les Actes des apôtres montrent que l’Esprit Saint ne voulut pas que l’Évangile soit annoncé tout de suite partout. “ Paul voulut aller en Asie mais l’Esprit Saint l’en empêcha.[59]” Cela peut nous paraître scandaleux mais c’est un fait qui explique aussi pourquoi Jésus a tant tardé après le péché originel à s’incar­ner. Aussi effrayant que cela paraisse pour des chrétiens, l’Esprit n’a jamais voulu que le monde d’ici-bas soit totalement chrétien. De même, il ne voudra jamais qu’il soit entièrement musulman[60]. Qu’on se rappelle à cet égard que la Chine et son milliard d’habi­tants n’est pas chrétienne aujourd’hui à cause d’un malentendu papal et d’un conflit entre jésuites et dominicains. L’Empereur de Chine voulait bien adhérer à la foi, entraînant à sa suite tout son peuple, dans les mains de ses astronomes jésuites. Mais les conditions qu’il y mettait furent dénoncées au pape comme paganisantes par des dominicains trop sourcilleux (peut-être jaloux). N’allons pas trop vite charger ces religieux de la perte de ce peuple. Dieu qui est maître de toute chose sait ce qu’il fait en permettant ce contretemps[61]. Face aux non-chrétiens, l’Église ne peut s’endormir sur ses conquêtes. Le salut de ceux qui ne connaissent pas encore l’amour de Dieu ne peut que l’inquiéter et augmenter en elle prière et zèle pour Dieu. De plus, n’étant pas maîtresse du monde entier, elle se souvent qu’elle doit rester modeste.

Quant aux païens, s’ils ne sont pas encore dans la bergerie de Jésus, ils ont leur propre chemin conduisant au salut qu’ils ignorent encore[62]. Dieu est maître de l’histoire. Il dose toute chose, y compris la permission qu’il laisse à ce que nous appelons le mal (quand il s’agit d’autres formes religieuses que la nôtre).

Prenons l’exemple du pire des paganismes, celui qui parfois va jusqu’à rendre un culte à des démons sanguinaires. C’est encore la main de Dieu qui permet cela. Si ces païens ne savent pas encore que Jésus est le Créateur fait homme, ils l’apprennent au moment de leur mort par la prédication du Christ lui-même qui leur apparaît[63]. Les chemins de la pire des superstitions servent Dieu pour leur salut car lorsque des peuples écrasés par la domination des sorciers dont la puissance vient du démon, découvrent à l’heure de la mort la liberté de l’Évangile, ils se convertissent en masse.

A ce propos, je voudrais rappeler ici l’une de ces mystérieuses permissions de Dieu qui aboutit au salut éternel de grandes nations païennes, quoiqu’à leur perte sur la terre (une véritable fin, apocalyptique, de leur monde). L’histoire nous montre que ce n’est pas la première ni la dernière fois qu’une prophétie à la fois étonnement proche de la réalité et trompeuse[64] dans sa lettre aboutit à la ruine politique d’une nation, donc à son humiliation. Quel exégète biblique accepterait comme authentique une histoire racontant comment Dieu livra un empire de dix millions d’âmes, aussi puissant que l’empire romain … à une armée composée de moins de 200 guerriers? Ce n’est pas la Bible qui rapporte cette histoire mais les annales du XVIème siècle. Elle concerne l’empire des Incas. Les chroniqueurs espagnols, pour expliquer cette victoire inouïe, rapportent que ce peuple religieux croyait en une prophétie: « Des dieux portant la barbe, montés sur de grands cerfs viendront de l’Orient et apporteront le salut. » Les Indiens d’Amérique du sud sont heureux d’avoir reçu le christianisme. Ils ont été délivrés à la fois des sacrifices humains et du culte des démons grimaçants. Mais ils se souviennent de la façon dont Francisco Pissarro, accompagné de 160 aventuriers espagnols, massacra le 16 novembre 1532 en deux heures, par traîtrise, la fleur de leur armée. Le dieu de Pissarro était l’or. Mais, caché dans ce sillage de sang, le Christ se donna aux indiens.

On raconte qu’avant d’être exécuté, l’empereur inca Atahualpa se vit proposer le baptême par l’aumônier. Il le refusa en disant que si le paradis était dirigé par Jésus Christ, dieu de ces guerriers adorateurs de l’or, il préférait aller en enfer avec ses idoles[65]. Il agit bien, selon sa conscience, selon cette parole de Jésus[66]: « Eh bien! Je vous dis que beaucoup viendront du levant et du couchant prendre place au festin avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume des Cieux, tandis que les fils du Royaume (les chrétiens pervers) seront jetés dans les ténèbres extérieures: là seront les pleurs et les grincements de dents. » Si le peuple inca a obtenu le salut, ce n’est certainement pas au sens terrestre du terme.

Nous voudrions une efficacité immédiate et terrestre d’un christianisme en profondeur et en nombre d’adhérents. Dieu ne désire qu’une chose, que tous soient sauvés par l’amour de son Fils. Et puisqu’un christianisme fort au plan social contient des chrétiens fiers politiquement et des clercs sûrs d’eux, à tout point de vue, il préférera un christianisme faible, divisé, frappé d’hérésies, honteux des péchés de ses fils perdus mais plus conscient de sa pauvreté.

Mormon

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 13 avr.14, 05:16

Message par Mormon »

Bonjour :)

Personne ne lira ce pavé.

Résumez en deux phrases puis posez une question...

Cela serait mieux, parce que vous semblez avoir fait un grand travail.

Très cordialement :)
Je suis d'accord avec ce copié collé est trop long.
Le Livre de Mormon online :
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 13 avr.14, 06:03

Message par gue'ulla2014 »

Bonjour Monsieur,

Le (deuxième) Messie vous enseignera beaucoup de choses.

Il a écrit un ouvrage de 700 pages.

Bien à vous.

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 13 avr.14, 06:06

Message par medico »

La bible me suffit.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

Arlitto

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 13 avr.14, 06:51

Message par Arlitto »

L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme
Ce qui démontre que le catholicisme "religion trinitaire et idolâtre" n'est pas agréé, ni reconnue par le vrai et unique Dieu "YHWH", le seul très haut sur toute la terre. :)

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 13 avr.14, 08:04

Message par gue'ulla2014 »

Bonjour Arlitto,

Nous considérons l'évangile comme émanant de Dieu, tout comme le Coran et la Torah.

Cependant, les chrétiens dans la rédemption et la grande Rectification devront faire un effort de Tikkun (réparation) pour stopper leur polythéisme déguisé dont ta phrase semble refléter.

Ceci, tant les Juifs que les Musulmans le diront, eux qui sont épris par un monothéisme rigoriste dont la trinité (le culte à une statue), la présentation du monothéisme et les déviances à présenter Jésus comme un homme extraordinaire ne peuvent faire du christianisme quelque chose qui serait apte à être salvateur d'un point de vue idéologique et cultuel s'insérant dans une forme de monothéisme la plus rigoriste qui peut y avoir.

C'est pourquoi nous avons présenté dans le plan de processus de délivrance messianique qui se déroulera cette année par le Messie, notre plan qui compte seulement une croyance doctrinal aux évangiles sans tenir compte de son acception cultuelle et idéologique (la manière dont ils pensent le monothéisme qui sera rejeté tant par les juifs que les musulmans).

Nous avons dès lors présenter la forme du Samael Malekh comme étant l'ange de la mort qui est Esaü selon le Judaïsme et les grands penseurs tels que Louzzato Hayyim Moché.

La kabbale nous présente le caducée d'Hermès comme étant une forme du Samael Malekh et le Nahash dont le Messie a la guamatria du Nahash. Mais que représentent ces deux entités, ces deux serpents? Ces deux serpents représentent si ils sont annulés, le bâton de Moïse ou le caducée d'Hermès, et le Messie devra réparer ces deux serpents car ils sont porteurs de lumière mais tout au long de l'histoire de la chrétienté et de l'islam, ces forces qui sont rédemptrices ont été utilisées pour supplanter Israël, pour séduire Eve qui a fait la faute.

Voici le cacudée d'Hermès qui est le symbole de la force de vie et de la sexualité et sa force, du Messie.

Image

Voici Israël avec le samael malekh (Esaü) et le Nahash (Ismaël).

Paix sur vous.

Je pense que l'homme et le croyant devra mettre de l'eau dans son vin et cesser son orgueil pour pouvoir se réunir et qu'Israël puisse faire son pas de réparation comme il se doit et mériter la délivrance.

Ce n'est pas par la vanité, l'orgueil que l'Eden puisse être obtenu.

Mormon

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 13 avr.14, 08:34

Message par Mormon »

gue'ulla2014 a écrit :Bonjour Arlitto,
Nous considérons l'évangile comme émanant de Dieu, tout comme le Coran et la Torah.
Comme cela vous ne faîtes pas de jaloux. :)
Le Livre de Mormon online :
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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 13 avr.14, 08:54

Message par gue'ulla2014 »

Bonsoir,

Mais ceci est un des principes de foi de l'Islam, preuve que les musulmans ne connaissent rien de leur propre religion et preuve qu'ils ne sont pas vrais musulmans.

Cela est vrai, comme cela, il n'y aura pas de jaloux.

Produit 3 en 1, il n'y a qu'un seul Dieu.

(y)

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 13 avr.14, 20:21

Message par Arlitto »

gue'ulla2014 a écrit :Bonjour Arlitto,

Nous considérons l'évangile comme émanant de Dieu, tout comme le Coran et la Torah.

Cependant, les chrétiens dans la rédemption et la grande Rectification devront faire un effort de Tikkun (réparation) pour stopper leur polythéisme déguisé dont ta phrase semble refléter.

Ceci, tant les Juifs que les Musulmans le diront, eux qui sont épris par un monothéisme rigoriste dont la trinité (le culte à une statue), la présentation du monothéisme et les déviances à présenter Jésus comme un homme extraordinaire ne peuvent faire du christianisme quelque chose qui serait apte à être salvateur d'un point de vue idéologique et cultuel s'insérant dans une forme de monothéisme la plus rigoriste qui peut y avoir.

C'est pourquoi nous avons présenté dans le plan de processus de délivrance messianique qui se déroulera cette année par le Messie, notre plan qui compte seulement une croyance doctrinal aux évangiles sans tenir compte de son acception cultuelle et idéologique (la manière dont ils pensent le monothéisme qui sera rejeté tant par les juifs que les musulmans).

Nous avons dès lors présenter la forme du Samael Malekh comme étant l'ange de la mort qui est Esaü selon le Judaïsme et les grands penseurs tels que Louzzato Hayyim Moché.

La kabbale nous présente le caducée d'Hermès comme étant une forme du Samael Malekh et le Nahash dont le Messie a la guamatria du Nahash. Mais que représentent ces deux entités, ces deux serpents? Ces deux serpents représentent si ils sont annulés, le bâton de Moïse ou le caducée d'Hermès, et le Messie devra réparer ces deux serpents car ils sont porteurs de lumière mais tout au long de l'histoire de la chrétienté et de l'islam, ces forces qui sont rédemptrices ont été utilisées pour supplanter Israël, pour séduire Eve qui a fait la faute.

Voici le cacudée d'Hermès qui est le symbole de la force de vie et de la sexualité et sa force, du Messie.

Image

Voici Israël avec le samael malekh (Esaü) et le Nahash (Ismaël).

Paix sur vous.

Je pense que l'homme et le croyant devra mettre de l'eau dans son vin et cesser son orgueil pour pouvoir se réunir et qu'Israël puisse faire son pas de réparation comme il se doit et mériter la délivrance.

Ce n'est pas par la vanité, l'orgueil que l'Eden puisse être obtenu.
Nous sommes sous la rubrique Christianisme et pas "ésotérisme" l'ami :)

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 14 avr.14, 05:06

Message par Marmhonie »

gue'ulla2014 a écrit :Tu t’imagines: me voilà riche, je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien; mais tu ne le vois donc pas: c’est toi qui es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu! Aussi, suis donc mon conseil: achète chez moi de l’or purifié au feu pour t’enrichir.[21] »
C'est un copier/coller de ce site :
http://eschatologie.free.fr/findumonde/ ... mejour.htm
La moindre des politesses, sans parler du droit et de la Netiquette, est de citer ses sources.

De plus, c'est un sujet catholique qui implique les catholiques. Que fait-il ici ?

Rien ne va.

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 19 avr.14, 07:52

Message par mario »

Le Coran ne peut pas provenir de DIEU, puisqu'il proclame cette horreur intégrale et insensée :

4.56. En vérité, ceux qui auront renié Nos signes, Nous les précipiterons dans l'Enfer et, chaque fois que leur peau aura été consumée, Nous leur en donnerons une autre en échange, afin qu'ils savourent toute l'horreur de leur supplice, car Dieu est Puissant et Sage.
« Si tu diffères de moi, frère, loin de me léser tu m’enrichis. »
Saint-Exupery (« Terre des hommes »)

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 20 avr.14, 07:14

Message par Marmhonie »

gue'ulla2014 a écrit :L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme.
Impossible.
Marmhonie, catholique romain de Tradition, pratiquant.
gue'ulla2014 a écrit :Le (deuxième) Messie vous enseignera beaucoup de choses. Il a écrit un ouvrage de 700 pages.
Ah bon, il est déjà ici et en plus il nous écrit ? Hum... Image

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 02 mai14, 23:45

Message par 77 fois 7 »

Au vu de la carrière de Mahomet, si profondément marquée par le sang et les opérations militaires, on peut s’attendre à ce que le

livre sacré légué au monde par le prophète de l’Islam soit également violent et intransigeant. Et c’est le cas : le Coran est le seul

exemple d’écriture sacrée recommandant à ses adeptes de faire la guerre contre les incroyants.

Et le libre arbitre? :o :o

Le diable doit bien rigoler de sa réussite.
La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information.
Albert Einstein

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 03 mai14, 01:20

Message par Marmhonie »

3 tonnes de copier/coller pour toujours pareil : pub sur la meilleure des religions du meilleur des prophètes du meilleur Dieu du meilleur des mondes.
Zut !
Quant aux blagues qu'on fait reposer sur les autres religions, cette fois c'est le catholicisme, demain les Mormons, et la semaine prochaine qui d'autre. Les musulmans sont maintenant la première religion au monde avec 89 milliards de tonnes de musulmans, etc.
On est content pour eux.
Quand il y a de la pub, je zappe ;)

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Re: L'Islam provient de Dieu selon le Catholicisme

Ecrit le 10 mai14, 06:48

Message par Eliaqim »

Sujet déplacé du forum christianisme pour celui des dialogues inter-religieux.
1 Piere 3:15 Sanctifiez le Christ comme Seigneur dans vos coeurs, toujours prêts à présenter une défense devant tout homme qui vous demande la raison de l'espérance qui est en vous, mais faites-le avec douceur et profond respect.

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