LE MIRACLE
DE LA CREATION
DE L’HOMME
C'est Dieu Qui vous a assigné la terre comme demeure stable et le ciel comme toit et vous a donné votre forme,
– et quelle belle forme Il vous a donnée! – et Il vous a nourris de bonnes choses.
Tel est Dieu, votre Seigneur; gloire à Dieu, Seigneur de l'univers!
(Coran, 40: 64)
INTRODUCTION
Le corps humain est la machine la plus complexe au monde. Nous respirons grâce à lui, nous voyons grâce à lui, nous entendons grâce à lui, nous marchons et courons grâce à lui, et ressentons des plaisirs grâce à lui. Ses os, ses muscles, ses artères, ses veines et ses organes internes sont organisés suivant une conception merveilleuse, et lorsqu’on examine cette conception en détail, nous observons des mécanismes plus surprenants encore. Toutes les parties du corps, bien qu’elles semblent tellement différentes les unes des autres, sont constituées de la même matière: les cellules.
Les cellules, qui mesurent un millième de millimètre, sont les unités structurelles qui forment notre corps et tout ce qui le compose. Certaines de ces cellules s’assemblent pour former des os, d’autres pour former des nerfs, le foie, la couche interne de l’estomac, la peau ou la cornée de l’œil. Chacune d’entre elles a la taille et la forme requises pour répondre parfaitement aux besoins de la partie du corps dans laquelle elle se trouve.
Comment et quand les cellules, dont les fonctions sont si variées, sont-elles apparues?
La réponse à cette question va nous emmener à étudier un processus dont chaque étape est remplie de mystères. Chacune des quelques 100 billions (mille milliards) de cellules qui composent notre corps aujourd’hui proviennent de la division d’une seule cellule. Cette cellule, qui a la même structure que toutes les cellules de votre corps actuel, est née de l'union d'un ovule de votre mère et d'un spermatozoïde de votre père.
Dans le Coran, Dieu fait référence à plusieurs reprises aux merveilles de la terre et du ciel, ainsi qu'aux mystères de la création des êtres vivants comme autant de signes de Son existence. Un des plus importants de ces signes est Sa création merveilleuse des êtres humains.
Dans de nombreux versets, à titre de leçon pour les êtres humains, Dieu leur recommande d’examiner leur propre création. Il explique en détail la manière dont les êtres humains se forment et par quelles étapes ils passent. Dans la sourate 56, Il parle de la création de l’homme:
C'est Nous qui vous avons créés. Pourquoi ne croiriez-vous donc pas à la résurrection? Voyez-vous donc ce que vous éjaculez: est-ce vous qui le créez ou en sommes-Nous le Créateur? (Coran, 56: 57-59)
L’essence d’un être humain composé de 60-70 kilos de chair et d’os était à l’origine contenue dans une goutte de fluide. Il est vraiment extraordinaire qu’un être humain intelligent et sensible qui possède la capacité de parler et d’entendre, doté d'une structure physique remarquablement complexe puisse apparaître à partir d’une seule goutte de fluide. Ce développement n’est certainement pas le résultat d’un processus aléatoire ou le fruit du hasard, mais bien le résultat d’un processus conscient de création.
Ce livre expliquera en détail une merveille à même d'être vérifiée continuellement, par toutes les personnes à la surface de la terre, la merveille de la création de l’homme. Il faut souligner que ce qui est décrit dans ce livre n’est qu’une partie de la complexité de la création de l’homme; mais même cela révèle de nouveau la puissance éternelle du Créateur, Sa connaissance et Son intelligence sans limites qui entourent et embrassent l’univers tout entier. Et cela rappellera aux êtres humains que Dieu Tout-Puissant est "le Meilleur des Créateurs".
Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence; et de l'adhérence Nous avons créé un embryon; puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l'avons transformé en une tout autre création. Gloire à Dieu le Meilleur des Créateurs! (Coran, 23: 12-14)
UN SYSTEME MIRACULEUX CREE
POUR UNE NOUVELLE VIE
La perpétuation et la propagation de la race humaine sur la surface de la Terre sont rendues possibles grâce à la perfection du système reproducteur. Le corps de l’homme est différent de celui de la femme en ce qui concerne le fonctionnement du système reproducteur. Mais ces systèmes fonctionnellement très différents se complètent pour mettre au monde un nouvel être humain. A partir d'éléments fondamentaux produits séparément dans deux corps humains distincts, une des plus grandes merveilles du monde survient lorsque ces produits fusionnent: c'est le miracle de la création humaine.
Pour que ce miracle se produise, les préparatifs nécessaires débutent de nombreuses années auparavant. Tout d'abord, les cellules reproductrices mâles et femelles doivent devenir fonctionnelles. Cela survient chez chaque être humain à travers le processus appelé "puberté". L'élément le plus important de ce processus est certainement le système hormonal, lequel établit la communication entre les différentes cellules sous la direction du cerveau.
Dieu a créé un système dans lequel tous les besoins du corps humain ainsi que son développement sont sous le contrôle du cerveau. Il a fait en sorte que les messages arrivant des organes jusqu'au cerveau y soient analysés; celui-ci donne ensuite la réponse appropriée, qui est transmise à la zone adéquate dans un laps de temps le plus court possible. Au cours de ce processus, le système hormonal est utilisé pour transmettre l'information. Dieu a créé dans le corps humain un itinéraire "postal" parfait pour la communication. Sur ce chemin postal, les molécules qui transportent les messages sont appelées "hormones", chacune d'entre elles accomplissant réellement la fonction d'un facteur. Tout comme un facteur suit son itinéraire à travers la ville, en remettant les lettres aux bonnes adresses, les hormones acheminent les ordres du cerveau aux cellules visées. C’est de cette manière que les fonctions requises pour la vie humaine sont activées dans le corps.
Mais nous devons ici nous rappeler que les hormones ne sont pas des êtres humains possédant la conscience nécessaire pour savoir quels messages doivent être transportés ni leur destination, ou bien encore l'itinéraire à emprunter. Elles n'ont pas reçu d'entraînement ni acquis de l'expérience après des années d'étude. Les hormones que nous avons appelées facteurs, sont composées de molécules qui peuvent avoir des formules des plus complexes. C'est réellement miraculeux qu'une molécule sache où aller et ce qu'elle transporte; qu'elle détermine quel message amener à quelle cellule; qu'elle trouve son chemin sans jamais se perdre dans l'obscurité totale du corps humain qui est des millions de fois plus grand qu'elle-même et qu'elle accomplisse sa tâche sans faillir, sans dommage pour elle-même ou pour son message. Cet exemple à lui seul est une preuve des systèmes extraordinaires que Dieu a mis en place dans le corps humain.
Le maître du système hormonal est l’hypothalamus. Ses connexions avec les autres parties du cerveau sont illustrées sur l’image.
Le fonctionnement du système hormonal d'une personne commence généralement quand elle se trouve encore dans le ventre de sa mère et continue jusqu'à sa mort. Les glandes reproductrices commencent à fonctionner également sous l'effet des hormones. Mais contrairement aux autres parties du corps, la sécrétion d'hormones visant les glandes reproductrices commence à la puberté. L'hypothalamus, une petite zone à la base du cerveau, est considéré comme le contrôleur du système hormonal; à la puberté, il commence à envoyer des messages à la glande pituitaire pour que les organes reproducteurs se mettent à fonctionner.
Il est important de signaler ici une autre merveille. L'hypothalamus est conscient des développements du corps humain; il connaît par exemple l'âge d'une personne et si elle est assez développée physiquement pour que son système reproducteur commence à fonctionner. L'hypothalamus accomplit son travail consciencieusement. En d'autres termes, il sait déterminer que l'âge adulte d'une personne est arrivé, et donne les ordres appropriés aux différentes glandes endocrines du corps. Il commande l’envoie des messages hormonaux au moment approprié vers les organes reproducteurs et assure les débuts du développement requis qui permettra à la race humaine de perdurer. A cet instant même, l’hypothalamus de millions d'individus accomplit cette fonction de la même manière et pratiquement à la même période.
Le fait que ce morceau de chair, pas plus grand que quelques carrés de sucre, soit conscient du temps qui passe et puisse réaliser des ajustements en fonction de ce temps, mérite certainement notre attention et notre réflexion. Comment l'hypothalamus réalise-t-il de tels calculs? Est-ce que quelqu'un dit à l'hypothalamus ce qu'il doit faire, ou est-ce qu'il agit de lui-même? Comment l'hypothalamus calcule-t-il que les glandes reproductrices doivent se développer afin qu'un être humain puisse voir le jour? Comment sait-il qu'une hormone particulière doit être sécrétée à un moment bien précis? Et comment détermine-t-il, parmi toutes les hormones qu'il produit, laquelle rendra fonctionnel le système reproducteur au moment adéquat? A-t-il les moyens de prévoir l'avenir et prendre en conséquence les dispositions nécessaires pour mener à bien son plan? Pourquoi attend-il jusqu'au moment précis, ni plus tôt ni plus tard, où le corps humain est physiologiquement prêt pour la reproduction?
L'intelligence qui peut faire en sorte qu'une masse de chair sans yeux, sans oreilles, ni même cerveau, puisse diriger des cellules comme si elle était elle-même un être intelligent, est incomparable et trop grande pour qu'on puisse l'imaginer.
Ce n'est ni le hasard, ni aucune autre force qui rend l'hypothalamus conscient du temps; l'intelligence immense qui régit sa fonction appartient à Dieu. C'est Dieu le Tout-Puissant Qui inspire à ce petit morceau de chair la connaissance de ce qu'il doit faire. Toute chose est sous le contrôle de Dieu comme l'indique ce verset:
…Et Dieu observe toute chose. (Coran, 33: 52)
Dans les pages qui suivent, il sera important de garder ce fait à l'esprit.
Les hormones peuvent différencier les sexes
L'hypothalamus se charge des premières étapes nécessaires afin d'amener les garçons et les filles à la puberté en envoyant l'hormone Gn-RH (hormone de libération des gonadotrophines), transportée par le sang, à la glande pituitaire. Cette glande commence à fonctionner en suivant l'ordre de l'hypothalamus et envoie des hormones qui activeront les organes reproducteurs. Il s’agit de l'hormone LH (hormone lutéinisante) et de l'hormone FSH (folliculostimulante). Chacune de ces hormones est sécrétée aussi bien par les hommes que par les femmes, mais leur effet est différent.1
L’hypothalamus provoque la production de sperme chez l'homme (gauche) en coopération avec le lobe antérieur de la glande pituitaire et les testicules. La production d’hormone chez les femmes (droite) implique l’hypothalamus, la glande pituitaire et les ovaires. Ces opérations biochimiques particulières aux hommes et aux femmes démontrent l’existence d’un dessein et d’un plan intelligents.
En dépit du fait que les mêmes hormones sont sécrétées à la fois par les hommes et les femmes, il est assez surprenant de constater que leurs effets sont totalement différents. Par exemple, chez la femme, l'hormone FSH stimule la production d'ovules; chez l'homme, la même hormone stimule la production du sperme. Chez la femme, l'hormone LH garantit que l'ovule est libéré dans l'utérus et qu'une autre hormone appelée progestérone est sécrétée par le système reproducteur. La progestérone est utilisée pour préparer l'utérus pour le bébé. La même hormone accomplit une fonction totalement différente chez l'homme, en stimulant les cellules qui sécrètent la testostérone, une hormone qui produit les caractéristiques mâles et garantit la production de sperme.
Il est tout à fait surprenant et intéressant de constater que des hormones identiques sont produites dans des corps différents selon les mêmes formules, et qu'elles produisent des résultats totalement différents.
N'ont-ils pas médité sur le royaume des cieux et de la terre, et toute chose que Dieu a créée, et que leur terme est peut-être déjà proche? En quelle parole, croiront-ils après cela? (Coran, 7: 185)
Quand une hormone est sécrétée dans un corps masculin, elle sait qu'elle appartient à un homme et ainsi réalise les changements appropriés. Par exemple, la testostérone provoque le développement des muscles, rend la voix plus grave et fait pousser la barbe.
La même hormone est sécrétée dans le corps de la femme selon la même formule mais elle produit des résultats pratiquement opposés. Une hormone qui donne une voix féminine à une femme et une voix masculine à un homme et qui peut ajuster le développement du corps selon le sexe, est une hormone qui peut distinguer l'anatomie et la chimie d'un corps mâle d'un corps femelle. Le fait qu'une hormone possède une telle connaissance signifie qu'elle possède une certaine intelligence et qu'elle a du recevoir une formation.
Un grand nombre de personnes ne connaissent même pas l'influence des hormones sur les organes reproducteurs mâles et femelles, les relations d'échange entre cellules ou la manière dont les fonctions corporelles se mettent en œuvre. Elles n'ont pas conscience de la complexité de ce qui se passe dans le corps, de l'envoi et de la livraison des messages, de ce que le développement du corps dépend d'ordres donnés à des cellules, et que le moindre dysfonctionnement de ce système peut mener à des dérèglements brutaux et parfois fatals; pas plus qu'elles n'ont le moindre contrôle sur ce fonctionnement. Il n'est pas du tout inhabituel qu'une personne n'ayant jamais eu de formation spécifique dans ce domaine ne soit pas au courant de ces choses, mais le fait qu'un groupe de molécules ait cette connaissance est incroyable.
Comment les hormones apparaissent-elles et comment sont-elles en possession d'informations chimiques? Comment se fait-il que, ne se contentant pas de connaître uniquement la chimie du corps, chacune d'entre elles, comme un chimiste, utilise les connaissances qu'elle possède, et les applique aux zones du corps où cela est nécessaire? Comment ordonnent-elles à d'autres cellules de produire les hormones nécessaires au moment où elles sont requises? Comment cette masse inconsciente de molécules peut-elle avoir l'intelligence de faire toutes ces choses? Il est clair que les molécules appelées hormones ne peuvent pas avoir cette intelligence. Il est évident que tous ces processus n'ont pas pu apparaître par hasard, par une quelconque opération aléatoire.
Il n'existe qu'une seule explication à cela: les processus biochimiques grâce auxquels les hommes et les femmes obtiennent leurs caractéristiques distinctes montrent l'existence d'un plan et d'une conception délibérés. Cette conception est le travail de l'intelligence suprême de Dieu. Ainsi l’être humain doit-il méditer très profondément sur cet art sans défaut et de se soumettre au Seigneur, Souverain suprême de toute chose.
Le développement des cellules reproductrices
Dans une usine qui emploie des appareils technologiques, de nombreuses machines robotisées sont utilisées dans différentes étapes de la production. Tous les programmes, systèmes fonctionnels, unités d’entretien technique pour ces machines, en bref, toutes les informations qui peuvent être nécessaires au cours de la production et du contrôle de qualité.sont situées dans le centre de contrôle de cette usine. Le corps humain est la structure la plus avancée et la plus complexe dans le monde; si nous le comparons avec une telle usine nous pouvons dire que, pour que celle-ci continue de fonctionner, elle doit disposer de toute l'information stockée dans la molécule d'ADN qui se trouve dans le noyau des cellules.
Alors que l'être humain n'est encore qu'un nouvel œuf fertilisé dans le ventre de sa mère, Dieu détermine toutes les qualités qu'il aura dans le futur et les imprime dans les molécules d'ADN. Depuis la couleur de ses cheveux jusqu'à sa taille, des maladies qu'il sera enclin à avoir au cours de sa vie à toutes ses caractéristiques physiques, chaque qualité humaine est soigneusement consignée dans un endroit si petit qu'il n'est visible qu'au microscope électronique.
L'ADN se trouve dans chacune des quelques 100 billions (cent mille milliards) de cellules de notre corps. Le diamètre moyen d'une cellule est de 10 microns (un micron équivaut à un millième de millimètre). Si nous réfléchissons à cela, nous pouvons mieux comprendre quelle quantité d'information est stockée dans un si petit espace.
L'ADN contient toute l'information relative à un être humain et se trouve dans les noyaux des quelques 100 billions de cellules du corps.
Si nous comparions l'ADN qui permet la perpétuation de la vie des êtres vivants selon un programme planifié, à une encyclopédie, les volumes de cette encyclopédie seraient les chromosomes.
Il est très important que ces chromosomes se trouvent par paires dans la molécule d'ADN. Au cours de sa création, chaque être humain reçoit un de ces deux chromosomes de sa mère et l'autre de son père. Les 23 chromosomes qui proviennent de la mère et les 23 qui proviennent du père sont complémentaires. C'est-à-dire que les 46 chromosomes dans le noyau d'une cellule humaine sont en fait 23 paires de chromosomes. Le 23ème chromosome a une fonction particulière: on le nomme couramment par la lettre X ou Y. Chez les hommes, un des membres de la paire est le chromosome X, l'autre le chromosome Y; chez les femmes, la 23ème paire de chromosomes est composée de deux X.
A la lumière de cette information une question vient à l'esprit: si chaque cellule humaine est composée de 46 chromosomes, comment se fait-il que, étant le résultat de la combinaison d'une cellule de la mère et d'une cellule du père, le nouvel individu possède également 46 chromosomes? Il serait logique que les 46 chromosomes de la mère et les 46 chromosomes du père produisent un bébé avec 92 chromosomes et qui serait donc anormal. Mais ce n'est pas le cas. Pourquoi tout le monde naît avec 46 chromosomes?
La réponse à cette question révèle du grand miracle de la création.
Une division infaillible
Dans les cellules du corps, deux types de division ont lieu. Une de ces divisions qui survient dans toutes les cellules du corps s'appelle la "mitose". Durant celle-ci, une cellule mère se divise et donne naissance à deux cellules filles génétiquement identiques, chacune d'entre elles contenant le même nombre et les mêmes types de chromosomes que la cellule mère.
Ici, il est d’emblée nécessaire d'éclaircir un point. Si les cellules reproductrices se divisaient de cette manière et qu'elles avaient le même nombre de chromosomes que les autres cellules du corps, il serait impossible à un être humain de se développer normalement. En effet, une naissance résultant de la combinaison des 46 chromosomes de la mère et des 46 du père produirait un bébé avec 92 chromosomes, ce qui provoquerait une complète déformation de l'être humain. Mais grâce à la conception incomparable de nos corps, cela n'arrive jamais. Le type de division qui survient dans la formation des cellules reproductrices est différent: on l'appelle "méiose". Au cours de la méiose le nombre de chromosomes dans les cellules est réduit de moitié, passant de 46 à 23.
Avant que ces divisions ne soient terminées, les cellules reproductrices ne sont pas arrivées à maturité. Dans chaque corps masculin et féminin, il existe un mécanisme qui amène ces cellules à maturité et les prépare pour le voyage difficile qui les attend. Les systèmes reproducteurs mâles et femelles, qui ne se connaissent pas l'un l'autre et sont très différents à de nombreux points de vue, travaillent à rendre les cellules qu'ils produisent prêtes pour l'autre.
Dans les pages suivantes, un descriptif détaillé de ce sujet sera effectué. Mais, quand vous lirez ces pages, vous devez garder à l’esprit un point important. A partir du moment où les cellules reproductrices commencent à se diviser, elles sont soumises à un plan bien déterminé. Rien n'arrive au hasard. Les cellules se divisent exactement quand cela est nécessaire et elles maintiennent le nombre requis de chromosomes tout au long du processus. Chaque organe, chaque cellule qui le compose, ainsi que les organites qui composent les cellules, fonctionnent en parfaite harmonie. De plus, les molécules qui composent les enzymes et les hormones qui jouent un rôle dans le fonctionnement du corps, et les atomes qui composent ces molécules, font partie d'un système extrêmement complexe, qui transmet des informations et dit quand elles doivent commencer à travailler. Elles ne sont jamais désorientées et savent comment et à quel point il est nécessaire d'exercer leur influence.
Les cellules, les enzymes, les hormones et toute l'harmonie qui existe entre toutes les parties du corps valent vraiment la peine qu'on s’y attarde.
Le fait qu'une molécule et les atomes qui la composent puissent concevoir un plan, et agir en fonction de ce plan, qu'une partie puisse donner un ordre et qu'une autre partie y obéisse, le comprenne et l'applique, est une chose trop extraordinaire pour être le fruit du hasard. Le fait que cela se soit produit et se produise encore sans exception dans le corps de millions d'êtres humains rend encore plus extraordinaire le fait que la même harmonie opère parfaitement dans chaque individu. Il est évident que cela ne peut être le fruit du hasard, et qu'une intelligence suprême et consciente est responsable des qualités spécifiques qui sont données aux cellules microscopiques qui composent notre corps, aussi bien qu'aux hormones que ces cellules produisent, aux enzymes et aux centaines de milliers d'autres éléments minuscules du système du corps humain. Il est évident que chaque partie du système complexe qu'est le corps humain est au-delà de la compréhension humaine et que c'est l'œuvre d'une intelligence incomparablement puissante.
Cette intelligence suprême appartient à Dieu, Qui a créé l'univers tout entier jusque dans ses moindres détails. Dans le Coran, Dieu dit qu'il n'existe aucun autre dieu à part Lui:
Dieu! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui Qui subsiste par Lui-même. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il connaît leur passé et leur avenir. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son trône déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. (Coran, 2: 255)
UNE ARMEE PARFAITE AU BUT BIEN PRECIS
Imaginez une armée composée de millions de soldats, avançant vers une cible commune, rencontrant des obstacles sur le chemin et se trouvant face à un grand danger. Mais en dépit de toutes ces difficultés l'armée n'abandonne pas. L'étendue que ces soldats ont à parcourir avant d'atteindre leur cible est cent mille fois plus grande que leur propre taille. Bien sûr, une armée aussi importante avançant sur une route aussi difficile aura besoin de guides et d'équipements pour l'aider à atteindre son but.
Cette immense armée composée de 300 millions de soldats se situe à l'intérieur du corps masculin. Les soldats sont les spermatozoïdes. Chacun d'entre eux mesure environ un centième de millimètre. Leur cible est l'ovule, et pour l'atteindre, ils doivent effectuer un très long voyage.
Sur les 300 millions de spermatozoïdes qui avancent ensemble sur cette route, seuls les 1.000 plus résistants atteindront l'ovule. Et sur ces 1.000, un seul spermatozoïde remportera la course et fertilisera l'ovule. Avant de participer à cette course, les spermatozoïdes suivent un long trajet dans les organes reproducteurs mâles, passant différentes étapes jusqu'à leur maturité. Au cours de ce processus de maturation, les spermatozoïdes ont de nombreux assistants.
Le développement des spermatozoïdes
Afin de fertiliser un ovule, environ 200-300 millions de spermatozoïdes sont préparés pour le voyage. C'est un nombre surprenant, mais il y a une raison importante à cela. Comme nous allons le voir plus en détail par la suite, un grand nombre des spermatozoïdes qui entrent dans le corps de la future mère meurent sur la route et le nombre de ceux capables d'atteindre l'ovule est très faible. Par conséquent, le grand nombre de spermatozoïdes évite le risque que la fertilisation de l'ovule n'échoue. Cette armée est produite dans les organes reproducteurs mâles appelés les testicules. Les spermatozoïdes passent par de nombreuses étapes au cours de leur production dans les testicules. Leur survie dépendra de la température de l'endroit où ils sont conservés. La température normale du corps humain est de 37°C. Cette température tuerait les spermatozoïdes, qui sont donc stockés dans les testicules qui se trouvent à l'extérieur du corps. Dieu a créé le corps de l'homme afin de permettre la production et la survie de l'élément reproducteur mâle.
Les testicules sont composés d'un ensemble de petits tubes qui occupe une assez grande place, ce qui permet de produire rapidement et de stocker des millions de spermatozoïdes nécessaires à la fécondation de l'ovule.
Pour la production de spermatozoïdes, environ 1.000 petits tubes d’une longueur totale d'environ 500 mètres sont nécessaires, c'est une véritable usine miniature. Ces petits tubes sont appelés "tubules séminifères". Chacun d'entre eux a une longueur d'environ 50 cm et contient les spermatozoïdes primaires qui donneront finalement le sperme.2
Les testicules, organes reproducteurs masculins, avec leur emplacement dans le corps, leur capacité de reproduction et leur structure interne, sont un merveilleux exemple de conception.
Les tubules séminifères sont alignés avec les cellules formant les spermatozoïdes (spermatogonies) à différentes étapes du développement. Plus tard, ces cellules commencent à se multiplier, d'abord suivant la mitose puis deux fois suivant la méiose. Comme on l'a expliqué dans la section précédente, les cellules de spermatozoïdes primaires, avant de fertiliser l'ovule, se divisent suivant la méiose, ce qui diminue de moitié le nombre de leurs propres chromosomes, afin que le bébé reçoive 23 chromosomes venant du père.
A la fin de ces divisions, quatre cellules appelées "spermatides" sont formées, lesquelles n'ont pas encore la capacité de fertiliser un ovule. Pour en être capables, ces cellules sphériques contenant 23 chromosomes doivent subir d'autres changements.
Un groupe de cellules a été mis en place pour répondre à ce besoin particulier du système reproducteur mâle et pour aider au développement des spermatides au moment où cela est nécessaire. Deux ou trois semaines après que la méiose s'est produite, chaque spermatide sera transformée par des cellules "infirmières" qui l'entourent. Ces cellules, dites "de Sertoli", ont pour fonction d'entretenir les spermatozoïdes immatures en leur apportant les nutriments, les hormones et les enzymes afin de provoquer les changements nécessaires chez les spermatides.3 Lors de la dernière étape de ce processus, les propriétés d'un spermatozoïde complètement développé émergent: la tête, la queue et l'acrosome, qui est la partie de la tête remplie d'enzymes. (Pour des informations détaillées, lire la section intitulée "Le spermatozoïde rencontre l'ovule").
Tout ce travail de transformation est accompli par les cellules de Sertoli qui se trouvent dans les parois des tubules. Ces cellules ont des extensions cytoplasmiques et sont assez grandes pour maintenir et contenir les cellules spermatides en développement, s'assurant qu'elles sont bien incrustées dans leur propre cytoplasme. De cette manière, elles leur fourniront de la nourriture durant leur développement, et elles les surveilleront.4
Au cours de ce processus que nous avons brièvement décrit, un réel miracle se produit. Le sperme qui assure la survie de la race humaine est fabriqué, grâce aux cellules de Sertoli constituées de protéines et d'acides nucléiques. Réfléchissons un moment. Le fait qu'une cellule de Sertoli, ou plutôt une cellule sans intelligence ni conscience et sans yeux, sans oreilles ou sans cerveau, puisse se dévouer ainsi à cette tâche est un vrai miracle, une preuve évidente que les cellules sont sous la direction d'une intelligence suprême. De plus, que ces cellules soient exactement à l'endroit adéquat (c'est-à-dire dans les tubules séminifères où le sperme se développe) et qu'elles aient exactement les qualités requises (par exemple, elles sont plus grandes que les spermatides), est une autre preuve de la conception parfaite du corps humain. Dieu a placé chacune des 100 billions de cellules qui constituent le corps humain à l'endroit le plus adapté; Il a donné à chacune les qualités dont elle a besoin et l'instinct de faire son travail parfaitement. Comme il est dit dans le Coran:
... Il n'y pas d'être vivant qu'Il ne tienne par son toupet. Mon Seigneur, certes, est sur un droit chemin. (Coran, 11: 56)
Une vue détaillée de la structure des tubules séminifères, qui assurent la production de spermatozoïdes.
Un système interdépendant
Dans la section précédente, nous avons parlé du rôle des cellules de Sertoli dans la transformation des spermatides en spermatozoïdes. Quelle est la force qui active ces cellules et leur permet de savoir que leur tâche consiste à nourrir les spermatides et à veiller à leur développement?
La force qui pousse les cellules de Sertoli à accomplir leurs fonctions provient de l'hormone folliculostimulante (FSH), mentionnée au chapitre précédent. Cette hormone, sécrétée par la glande pituitaire antérieure, stimule les cellules de Sertoli. Sans cette hormone et sa fonction précise, le sperme ne peut pas être produit. Quand les cellules de Sertoli sont stimulées, elles sécrètent l’œstrogène, une hormone indispensable à la production de spermatozoïdes. D'autres cellules indispensables à cette production, appelées "cellules de Leydig" se trouvent entre les tubules séminifères. Ces cellules produisent une autre hormone nécessaire au développement du sperme: l'hormone lutéinisante ou LH, sécrétée par la glande pituitaire antérieure et qui stimule les cellules de Leydig. Ces cellules produisent ensuite la testostérone. Cette hormone assure la croissance des organes reproducteurs, le développement de différentes glandes dans ces organes et le développement des caractéristiques sexuelles mâles. C'est, de plus, l'hormone la plus importante dans la production de sperme.
Les cellules de Sertoli ont des fonctions supplémentaires comme la production d'une certaine protéine. Cette protéine transportera les œstrogènes et les testostérones vers un fluide se trouvant dans les tubules séminifères.5
Les cellules de Leydig ont, elles aussi, une seconde fonction. Par le fructose qu'elles produisent, elles fournissent l'énergie nécessaire aux spermatozoïdes pour se mouvoir (ce sujet important sera traité en détails plus tard).
Nous pouvons constater que le système hormonal fonctionne de manière parfaitement organisée dans le système reproducteur. Chaque hormone comprend immédiatement le message transporté par une autre et y répond de manière appropriée. La glande pituitaire par exemple, quand elle sait que le moment est venu d’entrer en action, envoie des ordres aux différentes cellules des testicules, les informant du travail qu'elles doivent accomplir dans les organes et les tissus. Cette glande est elle-même stimulée par une zone du cerveau appelée "hypothalamus".
La première étape de la formation d'un être humain commence par la compréhension des messages transportés par les hormones et l'exécution des ordres. Comment les cellules et les molécules peuvent-elles comprendre les messages transportés par les hormones et y répondre? Comment connaissent-elles la composition chimique et les méthodes à utiliser pour être comprises?
Les étapes du développement des spermatozoïdes dans le tubule séminifère sont illustrées ci-dessus. Les tubules séminifères contiennent une chaîne de cellules de spermatozoïdes en formation (spermatogonies) à différents stades de développement. Grâce au processus de division, ces cellules forment des cellules appelées "spermatides". Au stade final de ce processus, la tête et la queue du spermatozoïde sont formées. Au bout de ce processus complexe, le développement des cellules reproductrices mâles, qui renferment l’information relative à l’être humain, est complété.
Les cellules de Sertoli et de Leydig qui permettent la production de sperme agissent sur ordre de la glande pituitaire (une glande qui se trouve très loin d'elles et qui a une structure totalement différente de la leur). Ces cellules ne fonctionneraient pas si elles ne recevaient pas ces ordres. Tout cela ne peut pas être dû au hasard. Il est impossible que les hormones aient gagné leur spécificité suite à une série d'événements aléatoires, car une simple anomalie ou une interruption au cours d'une étape du développement influencera toute la chaîne du processus. Si un élément du système est défectueux, c'est le système entier qui est compromis. Par exemple, si les cellules de Sertoli ne reconnaissent pas le message de l'hormone FSH envoyée par la glande pituitaire et ne sécrètent pas les œstrogènes, le sperme ne sera pas produit. Ou encore, si les cellules de Leydig ne produisent pas le fructose, ou en produisent trop peu, les spermatozoïdes, même s'ils ont atteint la maturité, mourront dès l'entrée dans l'utérus car ils n'auront pas assez de vitalité; et puisqu'ils ne pourront pas atteindre l'ovule, la fertilisation n'aura pas lieu.
Cette situation nous montre une réalité évidente: Celui Qui a établi les diverses connexions entre les organes et les cellules n'est autre que Dieu. Il a fait en sorte que la glande pituitaire, l'hypothalamus, les cellules de Leydig et de Sertoli, en bref, tous les éléments impliqués dans ce processus de production, agissent pour atteindre ce but. Il leur donne la capacité de se comprendre les uns les autres. Tout survient selon les ordres de Dieu. Comme il est indiqué dans le Coran:
Du ciel à la terre, il gouverne toute chose... (Coran, 32: 5)
D'autres structures qui aident les spermatozoïdes à atteindre leur but
Un autre élément du système reproducteur, appelé "épididyme", aide les spermatozoïdes en développement à acquérir la faculté de se mouvoir en vue de fertiliser l'ovule. L'épididyme est faiblement attaché à la surface externe des testicules; c'est un tube pelotonné d'environ 6 mètres. Avant de commencer leur voyage, les spermatozoïdes sont stockés un certain temps dans l'épididyme. Ils avancent ensuite vers un tube connecteur, le "conduit déférent", un long tube qui monte de l'épididyme vers la cavité pelvienne. Les spermatozoïdes peuvent être stockés dans ce tube pendant une longue période sans perdre leur capacité à fertiliser un ovule, et quand le moment arrive, ils quittent le conduit déférent et commencent leur long voyage vers l'ovule dans le corps de la femme.6
Dans la production de spermatozoïdes, plusieurs systèmes reliés les uns aux autres entrent en action dans les testicules. Sur le côté, vous voyez, dans toute sa complexité, une section de la structure intérieure d’un testicule. En plus de la complexité de la structure du corps humain, il y a une interaction parfaite entre ses organes et ses cellules. C’est grâce à cette interaction que les fonctions du corps sont exécutées. Une simple partie de ce système préparé pour la production d’un spermatozoïde est suffisante pour que nous comprenions la perfection de la structure du corps.
Avant que les spermatozoïdes n’entament leur difficile cheminement vers l’ovule, de véritables assistants leur apportent une "logistique" et un soutien nécessaires à leur survie. Un de ces assistants est la glande appelée "prostate". Il y a également deux glandes sécrétrices appelées "vésicules séminales" situées de chaque côté de la prostate. Lorsque la production de sperme est terminée, ces glandes commencent leur travail de production de fluides spéciaux qui accompagneront les spermatozoïdes tout au long de leur voyage.
Un fluide sécrété par la prostate rejoint les spermatozoïdes sur leur chemin. Ce fluide est composé d'acide citrique, de calcium et de phosphates acides, d'une enzyme coagulante et de profibrinolysine. Dans les organes reproducteurs féminins, il existe une substance composée d'acides qui empêche la prolifération de bactéries. En plus de réduire la capacité des spermatozoïdes à se déplacer, cette mixture acide peut les tuer. Le fluide de la prostate a pour rôle de neutraliser les effets des acides, permettant ainsi aux spermatozoïdes de progresser facilement vers l'ovule.
Il est ici utile de s'arrêter et de réfléchir un instant. La prostate, qui opère dans le système reproducteur de l’homme, agit avec la connaissance de l'environnement du corps féminin. Elle sait que les spermatozoïdes rencontreront un environnement acide au cours de leur voyage et qu'ils ne pourront survivre dans cet environnement si elle ne produit pas le fluide nécessaire pour les protéger. Il ne fait aucun doute que nous sommes ici face à un miracle. Est-il possible pour une glande sécrétrice située dans le corps masculin d'avoir conscience d'une autre structure, physiquement séparée d'elle, et d'agir et de prendre des décisions pour mener à bien ce "partenariat"? Réfléchissez: même un être humain doué d'une intelligence consciente et de la capacité de voir et d'entendre, de calculer, de décider d'une ligne de conduite et d'arriver à une solution, ne pourrait prévoir quels types de danger il existe dans un environnement totalement étranger et agir en conséquence. Pourtant, la prostate, ce morceau de chair composé de cellules, peut le faire! C'est Dieu Qui a inspiré à cette glande d'accomplir sa fonction; c'est Lui Qui a créé chaque élément du système reproducteur mâle et de celui du corps de la femme.
Le fluide sécrété par les vésicules séminales situées à côté de la prostate est tout aussi indispensable au voyage des spermatozoïdes. Peu de temps après le début du trajet, ce fluide qui contient du fructose et d'autres substances nutritives ainsi que des "prostaglandines" et des "fibrinogènes", rejoint les spermatozoïdes pour les aider à mener à bien ce pénible voyage jusqu'à la fertilisation de l'ovule. Lorsque la prostaglandine entre en contact avec le mucus qui recouvre l'utérus, elle crée un environnement approprié à la progression des spermatozoïdes. Elle provoque également des contractions dans l'utérus et les trompes de Fallope pour permettre au spermatozoïde de se déplacer plus facilement.
Nul doute que nous sommes face à un miracle de la création. Le fluide sécrété par les vésicules séminales mâles connaît parfaitement la structure complexe du corps féminin! Il sait à l'avance que des contractions de l'utérus et des trompes de Fallope peuvent aider les spermatozoïdes à se déplacer vers l’ovule et, en faisant preuve de prévoyance, il ajoute dans sa propre composition un composé chimique, la prostaglandine qui déclenchera ces contractions.
Le liquide sécrété par la prostate (ci-dessus) est extrêmement important dans la production du sperme. Grâce à ce liquide, l’effet mortel sur les spermatozoïdes du composé acide qui se trouve dans les organes reproducteurs de la femme, est neutralisé. Le fait que ce liquide, produit dans le corps du mâle, ait des qualités qui lui permettent de neutraliser les effets négatifs d’un liquide produit dans un autre corps est la preuve de la création incomparable de Dieu.
Si vous demandez à un chimiste de produire une telle réaction, que fera-t-il?
Il étudiera tout d'abord les spermatozoïdes, leur structure et les besoins pour mener à bien la fertilisation. Il essaiera ensuite de connaître le corps féminin, ses hormones, l'ovule, les trompes de Fallope qui transportent l'ovule vers l'utérus, l'utérus lui-même, ses tissus, le système nerveux qui provoque les contractions et bien d'autres éléments. Puis, grâce à ses années d'étude et d'apprentissage, il découvrira les influences qu'exercent ces différentes substances; par le biais d'expériences et de recherches, il trouvera dans quelles proportions ces substances doivent être combinées. Un être humain possédant de nombreuses connaissances sera peut-être à même de réaliser tout cela en faisant preuve d'efforts et de patience.
Et pourtant, des cellules, des tissus et des organes composés d'atomes et des molécules inconscients accomplissent chaque jour toutes ces choses. On ne peut pas affirmer que cet ensemble de matériaux organiques possède une intelligence plus élevée et des connaissances plus importantes qu'un chimiste.
La présence d'un tel liquide, libéré par le système reproducteur mâle, et conçu pour influencer le système reproducteur féminin, est une preuve évidente de la création de Dieu.
Il est évident que cet ensemble de systèmes en interrelations ne peut pas être le résultat du hasard. Une personne douée de raison comprendra immédiatement que ces événements merveilleux survenant immanquablement dans le corps de tout être humain sont le fruit d'une intelligence suprême et d'une puissance éternelle, et elle servira Dieu, à Qui seul appartiennent la puissance et l'intelligence éternelles.
O hommes! Craignez votre Seigneur Qui vous a créés d'un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et Qui de ces deux-là a fait répandre sur la terre beaucoup d'hommes et de femmes. Craignez Dieu au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Dieu vous observe parfaitement. (Coran, 4: 1)
Un fluide à la structure complexe: le sperme
Quand les spermatozoïdes commencent leur voyage, la prostate et les vésicules séminales sécrètent des fluides qui rejoignent les spermatozoïdes. C'est ainsi que le sperme est produit. Ensemble ils progressent dans le corps de la mère. Comme nous l'avons vu précédemment en détail, les fluides fournissent l'énergie dont les spermatozoïdes ont besoin et neutralisent les acides se trouvant à l'entrée de l'utérus de la mère, en créant un environnement dans lequel les spermatozoïdes peuvent se déplacer facilement.
Ce liquide éjecté du corps masculin pour le processus de fertilisation est appelé sperme. 10% de ce liquide provient des canaux spermatiques, 60% des vésicules séminales, 30% de la prostate et le reste est constitué des spermatozoïdes et d'une petite quantité de fluides provenant d'autres glandes sécrétrices.7 Le sperme est donc une combinaison complexe de fructose, de phosphorylcholine, d'ergothionéine, d'acide ascorbique, de flavines, de prostaglandines, d'acide citrique, de cholestérol, de zinc, de phosphatase acide, d'acide lactique, d'enzymes fibrinolytiques et protéolytiques, de hyaluronidase et de spermatozoïdes.8 Nous avons devant les yeux une merveille que Dieu a révélée dans le Coran.
A de nombreux endroits dans le Coran, Dieu attire l'attention sur la création de l'homme et nous recommande de réfléchir à ce sujet. Les scientifiques qui ont examiné ces versets du Coran ont découvert qu'un certain nombre de ses merveilles sont décrites dans les versets et donnent des informations sur la création de l'homme. On a par exemple découvert, grâce à des recherches menées avec les technologies modernes, que le sperme est composé d'un mélange de différentes substances. Mais cette information a été révélée dans le Coran il y a 1400 ans. Le sperme y est décrit comme étant une goutte "mélangée":
... Nous avons créé l'homme d'une goutte de sperme mélangé aux composantes diverses pour le mettre à l'épreuve. C'est pourquoi Nous l'avons fait entendant et voyant. (Coran, 76: 2)
Au cours d'une union sexuelle environ 250 à 300 millions de spermatozoïdes sont éjaculés dans le sperme de l’homme. Mais sur ces millions de spermatozoïdes, seul un millier d'entre eux réussit à atteindre l'ovule. Et sur ces mille, l'ovule n'en rencontrera qu'un seul. L'essence d'un être humain est donc contenu dans un seul spermatozoïde. Ce fait, que nombre de personnes à notre époque ne connaissent pas ou mal, a été révélé dans le Coran il y a 1400 ans. Le Coran explique cette réalité en ces mots:
Qui a créé toute chose à la perfection et a commencé la création de l'homme à partir de l'argile. Puis Il tira sa progéniture d'un extrait d'eau méprisable. (Coran, 32: 7-8)
Si l'on examine la signification en arabe de ce verset, il est clair que nous sommes face à une merveille du Coran. Le mot "extrait" en français traduit le mot arabe sulala qui signifie l'essence ou la meilleure partie d'une chose. Dans les deux cas c'est "une partie d'un tout".
Cela montre clairement que le Coran est la parole d'une volonté qui connaît la création de l'homme jusque dans ses moindres détails. Cette volonté appartient à Dieu, le Créateur des êtres humains.
L'heure des derniers préparatifs
L'aspect général des spermatozoïdes, supportés par les fluides du sperme, est maintenant connu. Toutes les parties du spermatozoïde, la tête, le cou, la partie médiane, la queue et la partie terminale, ont leurs fonctions distinctes.
Le noyau (la section de la tête) mesure à peine 5 microns. Dans ce minuscule espace se trouve toute l'information pertinente et nécessaire pour transformer une cellule en être humain. Dans la tête du spermatozoïde se trouve un paquet génétique (le code génétique) composé de 23 chromosomes qui seront transportés vers l'ovule. Ainsi sont consignés, dans la tête d'un minuscule spermatozoïde, l'information concernant la formation d'organes variés du corps humain ainsi que leurs diverses fonctions, l'endroit où ils seront situés, le moment où les cellules commenceront à se développer, en bref, toute l'information nécessaire pour construire un corps humain.
En plus de l'information génétique, la tête du spermatozoïde possède une autre spécificité. Dans "l'acrosome", nom donné à la couche protectrice externe de la tête, se trouvent des substances qui aideront le spermatozoïde au cours des dernières étapes de son voyage. Ce sont des enzymes qui peuvent dissoudre les tissus. En les utilisant, le spermatozoïde pourra transpercer l'ovule et y pénétrer pour permettre la fertilisation.9 (cf. "Le spermatozoïde et l'ovule se rencontrent")
La deuxième partie la plus importante du spermatozoïde est la queue. Celle-ci lui permet de nager facilement dans un environnement liquide et détermine la direction dans laquelle il nagera pour atteindre l'ovule. Mais d’où vient l'énergie nécessaire aux mouvements incessants de la queue du spermatozoïde? Ces besoins en énergie sont fournis selon un procédé étonnant. La queue est en fait un dépôt de carburant, lequel fournit l'énergie nécessaire au voyage. Sur le long chemin le menant à l'ovule, les besoins du spermatozoïde sont satisfaits par les mitochondries (véritables usines des cellules) se trouvant dans la queue. En utilisant des transporteurs d'énergie situés dans le cou du spermatozoïde, les mitochondries fournissent l'énergie appelée ATP pour faciliter le déplacement.10
Comme on peut le voir, la conception du spermatozoïde est parfaite. Sans la queue, le spermatozoïde manquerait d'un système pour se déplacer; sans les mitochondries de la partie médiane, il n'aurait pas l'énergie suffisante et donc, pas de mouvements de la queue. En outre, malgré la tête structurellement parfaite du spermatozoïde, si l'acrosome était absent, les enzymes nécessaires à la pénétration ne seraient pas produites et la fertilisation de l’ovule ne pourrait avoir lieu.
Le spermatozoïde n'a pas pu acquérir toutes ces caractéristiques par étapes au cours du temps comme l'affirme la théorie de l'évolution. Quand le premier être humain est apparu sur terre, le spermatozoïde devait déjà fonctionner de cette façon. Il serait en effet impossible qu'un spermatozoïde accomplisse sa fonction de fertilisation avec un défaut dans la moindre de ses caractéristiques, et si, comme l'affirment les évolutionnistes, il y avait eu des spermatozoïdes dans le passé ne possédant pas toutes ces particularités, les êtres humains ne se seraient pas multipliés; ils auraient été effacés de la surface de la terre. Cela montre que les spermatozoïdes sont apparus en un seul instant et munis d'une structure parfaite. Le Créateur de la conception parfaite du spermatozoïde est Dieu, Créateur de toute chose.
Des systèmes créés l'un pour l'autre
Au moment de quitter le corps de l'homme dans le sperme, les spermatozoïdes ne sont pas complètement prêts à fertiliser l'ovule. Leur mouvement est contrôlé par des sécrétions basiques dans la zone où ils sont stockés et quand le sperme est produit et atteint le corps de la femme, il ne peut pas accomplir la fonction de fertilisation. Comment le sperme, une fois séparé du système reproducteur mâle, acquière-t-il la capacité de fertiliser l'ovule?
Afin que le processus de fertilisation soit facilité, un certain nombre de systèmes dans le corps de la femme doivent entrer en fonction. Des fluides sécrétés dans le système reproducteur féminin aident les spermatozoïdes en augmentant leur capacité à fertiliser l'ovule. Voici quelques changements qui surviennent chez le spermatozoïde après qu'il a atteint le corps de la femme:
1. Les fluides sécrétés dans l'utérus de la femme et les trompes de Fallope contiennent une substance chimique qui anéantit les sécrétions entravant le déplacement des spermatozoïdes dans le système reproducteur mâle. Le mouvement des spermatozoïdes qui atteignent l'appareil reproducteur féminin est alors rendu possible.
Chaque section du spermatozoïde a une fonction différente. Si le spermatozoïde n’avait pas de queue, il ne pourrait pas se déplacer; s’il n’y avait pas de mitochondrie dans la partie centrale, le spermatozoïde ne produirait pas d’énergie et resterait immobile; s’il n’y avait pas d’acrosome dans la section de la tête, il y aurait un déficit de certaines enzymes, rendant le spermatozoïde incapable de percer l’ovule et de le fertiliser. Ceci démontre que le spermatozoïde n’a pas pu être le produit du hasard, en plusieurs étapes étalées dans le temps. La conception parfaite du spermatozoïde est l’œuvre de Dieu.
2. Les fluides dans l'appareil reproducteur mâle (dans les tubules séminifères, dans l'épididyme et le conduit déférent) contiennent tous un haut niveau de cholestérol. Le cholestérol est continuellement donné à la membrane cellulaire recouvrant l'acrosome, durcissant cette membrane et empêchant la libération prématurée des enzymes ce qui pourrait nuire à la fertilisation de l'ovule. Les spermatozoïdes qui passent dans le corps de la femme doivent donc être délivrés des effets néfastes du cholestérol. Comme pour les millions de détails des différentes étapes de la reproduction humaine, un système spécial a aussi été conçu pour cela. Les spermatozoïdes qui entrent dans le corps féminin entrent en contact avec le fluide de l'utérus qui réduit le niveau de cholestérol contenu dans le sperme et fragilise ainsi la tête des spermatozoïdes (acrosome). Au moment d'atteindre l'ovule, les enzymes contenues dans l'acrosome peuvent facilement sortir et assurer la fertilisation de l'ovule en pénétrant la membrane de l'ovule.
3. La résistance de la membrane de l’acrosome des spermatozoïdes au moment de leur entrée dans le corps féminin augmente au contact d'ions du calcium. Au contact d'une grande quantité de calcium le mouvement du spermatozoïde s'accélère. La queue en forme de fouet (le flagelle), qui permet les mouvements du spermatozoïde, change ses ondulations initialement lentes en mouvements plus importants, facilitant ainsi sa capacité à atteindre l'ovule.11
Il ne fait pas de doute, pour ceux qui réfléchissent avec soin, que la création du spermatozoïde, création si complexe et si harmonieuse, se fait de façon à être complémentaire avec le corps de la femme. Le fait que le spermatozoïde et le corps féminin coopèrent pour mener au même miracle, indépendamment l'un de l'autre, démontre une grande intelligence consciente. Les spermatozoïdes, avant d'entrer dans le corps de la femme prennent des mesures pour produire ce qui est nécessaire pour corriger leurs carences, ce qui pourrait leur créer des problèmes dans le corps féminin. Un environnement particulier est préparé dans le corps féminin pour faciliter la progression d'un spermatozoïde invisible à l'œil nu. C'est comme si le corps de la femme savait que le voyage du spermatozoïde allait être très long et nécessiter beaucoup d'énergie; c'est comme s'il savait quel type de composé chimique permettra la pénétration de l'ovule, devinant que le spermatozoïde ne pourra effectuer cela seul et déterminant que le cholestérol en est la cause, puis produira une substance à même de neutraliser le cholestérol, préparant ainsi un environnement dans lequel l'ovule pourra plus aisément être pénétré. Et le corps féminin fait tout cela de son propre chef!
Il faut savoir que ce qui est résumé ci-dessus est simplement une petite partie des étapes survenant entre l'entrée des spermatozoïdes dans le corps de la femme et la fertilisation de l'ovule. Ces étapes sont achevées suite à des milliers de réactions chimiques encore plus complexes au cours desquelles plusieurs protéines, enzymes et fluides sont impliqués.
Mais il est particulièrement important de se rappeler que par toutes ces démonstrations, nous ne visons pas à simplement transmettre des connaissances scientifiques; notre objectif est de faire remarquer que, contrairement à ce qu'affirment les évolutionnistes, la formation d'un être humain est trop complexe pour avoir été le produit d'un hasard aveugle. Bien au contraire, elle est plutôt le résultat d'opérations parfaites de systèmes intriqués, interdépendants et complémentaires. Réfléchissons: un système aussi complexe a-t-il pu apparaître par étapes et par hasard comme l'affirme la théorie de l'évolution? Il n'est pas possible pour un être humain, ou même une simple enzyme ou molécule qui active les spermatozoïdes, d'apparaître par hasard. Une telle chose est certainement impossible, mais considérons une nouvelle fois un tel scénario.
Des spermatozoïdes produits "par hasard" dans le corps masculin arrivent en contact avec un corps féminin. Trouveront-ils, par hasard, déjà prêts et attendant leur arrivée les fluides qui leur permettront d'acquérir leur capacité de fertiliser? Si tel n'est pas le cas, après l'échec du premier spermatozoïde les cellules reproductrices femelles vont-elles prendre la décision de produire les substances chimiques nécessaires?
Il ne fait aucun doute que la logique ne peut accepter ces deux exemples; ce sont des scénarios qui ne peuvent pas survenir. Une vérité s'impose alors à nous: chacun de ces systèmes sont une preuve de la connaissance et de la puissance incommensurables de Dieu, Créateur de toute chose. Dieu a créé dans les profondeurs du corps humain des merveilles qui sont trop petites pour être visibles à l'œil nu et qui sont au-delà de la compréhension de l'esprit humain. Nous avons, dans notre corps, des preuves qui sont totalement indépendantes de la volonté et de la connaissance humaine. Et par cela, Il nous rappelle qu'Il domine toute chose, y compris les êtres humains.
Certes, le pardon de Ton Seigneur est immense. C'est Lui Qui vous connaît le mieux quand Il vous a produits de terre, et aussi quand vous étiez des embryons dans les ventres de vos mères. Ne vantez pas vous-mêmes votre pureté; c'est Lui Qui connaît mieux ceux qui Le craignent. (Coran, 53: 32)
LE ROLE DE L’OVULE DANS LA FORMATION D’UN NOUVEL ETRE HUMAIN
Lors de la puberté, les corps mâles et femelles se développent de manière similaire. La cellule reproductrice femelle, l'ovule, ainsi que le système reproducteur féminin sont préparés pour compléter le système reproducteur mâle.
A cette période, chez la femme comme chez l'homme, l'hypothalamus sait exactement quand le moment est venu d'envoyer des ordres à la glande pituitaire afin qu'elle produise les hormones nécessaires à la maturation des ovules. En recevant ces ordres, la glande pituitaire se met immédiatement à produire les hormones nécessaires.
La production des cellules reproductrices chez la femme n'est pas continue comme chez l'homme. Cette production survient à des périodes déterminées. C'est le travail de la glande pituitaire de déterminer le moment adéquat pour cela, elle assure alors la production d'une hormone qui permettra la maturation des ovules primaires dans l'ovaire. Cette hormone sait très bien où elle devra accomplir sa fonction et, se dirigeant droit vers l'ovaire, elle annonce que l'heure est venue pour la maturation de l'ovule. Les ovules comprennent immédiatement l'ordre et commencent une activité intense à l'intérieur de l'ovaire, menant à leur maturation.12
Examinons cela plus en détails. Comment cette glande sécrétrice minuscule appelée hypothalamus détermine-t-elle l'heure? Et comment détermine-t-elle le moment exact de ce processus qui s'est produit chez des millions de femmes dans le passé et le présent, sans se tromper (sauf dans les cas pathologiques)? L'hypothalamus est situé à la base du cerveau; ce n'est pas un mécanisme d'horloge, il n'a pas de relation avec le monde à l'extérieur du cerveau; c'est un morceau de chair composé de cellules. Ce morceau de chair détermine l'heure précise d’une fonction, c'est une chose extraordinaire que l'on ne peut ignorer. Mais c'est là un simple détail dans les innombrables événements merveilleux qui surviennent continuellement dans le corps humain. Des processus tout aussi incroyables se retrouvent, de façon perpétuelle, à tout moment, dans chaque millimètre carré du corps humain. Prenons par exemple un miracle stupéfiant qui a lieu dans la glande pituitaire: un ordre envoyé par l'hypothalamus est lu et compris; sur la base de cette compréhension une décision est prise; selon cette décision, des substances sont produites et envoyées par les moyens adéquats, sans erreur, vers un endroit lointain et sans rapport apparent avec elles. La glande pituitaire est un amas de cellules qui ont une compréhension consciente des ordres qui leur sont envoyés et qui savent répondre à ces ordres. Quelle chose extraordinaire, quelle conscience permet-elle à ce morceau de chair de "comprendre", "concevoir", "tirer des conclusions", "prendre des décisions" et "les mettre en œuvre"?
Le corps humain est un environnement sombre dans lequel la lumière ne pénètre pas et où de nombreux fluides se déplacent à grande vitesse à travers les vaisseaux; c'est un endroit dense et compliqué. Aucun évolutionniste n'a jamais été capable d'expliquer comment une masse de molécules dans cet environnement dense peut aller où elle veut en traversant d'autres matériaux de nombreuses fois plus grands qu'elle et sans être endommagée ou sans se perdre, ou comment elle peut utiliser certains moyens pour envoyer d'autres substances aux endroits où il y en a besoin. Le seul refuge des évolutionnistes, quand ils sont confrontés à ces merveilleuses preuves de la création, est le hasard. Mais comment pourrait-il y avoir une place pour le hasard dans la structure si complexe et si intelligente du corps humain, voire chez un autre être vivant.
A ce niveau, nous devons nous rappeler que l'intelligence et la conscience ici observées n'appartiennent pas aux cellules. Elles n'ont pas d'yeux pour voir, de langue pour parler ou être comprise, et pas d'oreilles pour entendre. Les cellules sont la création de Dieu; elles sont uniquement les moyens d'exécuter Ses commandes; et à tout moment, grâce à Son inspiration, elles exécutent des processus trop merveilleux pour en être les auteurs.
Les ovules commencent à se développer...
L'ovule est produit dans un organe conçu spécialement dans ce but: l'ovaire. Chaque femme a deux ovaires, un du côté droit et un du côté gauche. Dans ces ovaires se trouve un espace, assez grand pour que des fibres nerveuses, des vaisseaux sanguins et des conduits lymphatiques puissent loger. A l'intérieur de cet espace, il existe des tissus fibreux riches en sang qui ont pour but de nourrir et protéger les ovules lors de leur formation. Au sein de cette structure protectrice se trouvent de nombreuses poches (follicules) de différentes tailles. Il y a un ovule primaire dans chaque follicule. Chaque mois, un seul ovule est théoriquement libéré par les ovaires afin qu'un seul fœtus ne se forme.
Afin que cet ovule primaire arrive à maturité et se transforme en cellule reproductrice, il doit franchir différentes étapes, une division par mitose et deux divisions par méiose, selon un ordre bien défini. Suite à ces divisions, le nombre de chromosomes de la cellule change et différents types de cellules sont formés. Comme chez le mâle, les cellules reproductrices de la femme passent de 46 chromosomes à 23. Trois petites cellules et une plus grande (ovotide) sont alors produites. Les petites cellules meurent d'un manque de nourriture, tandis que la grande subit certains changements et devient l'ovule. Si chacune de ces cellules était de la même taille, le développement du zygote (œuf fécondé) ne pourrait être mené à terme. Mais seule la plus grosse cellule est nourrie ce qui empêche un tel problème de survenir.
Le développement de l'ovule n'est pas un phénomène non vérifié et aléatoire. Comme dans le cas du système reproducteur mâle, ce sont les hormones sécrétées par la glande pituitaire située à la base du cerveau qui permettent ce développement. Il est possible d’indiquer les étapes de la formation de l'ovule et les hormones qui jouent un rôle:
1. Croissance folliculaire: C'est l'étape au cours de laquelle l'ovule commence à se former. L'ovule primaire, se situe dans ce qu'on appelle le "follicule" qui se forme en 14 jours environ. Une hormone pituitaire, la FSH (hormone folliculostimulante), arrive aux ovaires dans le flux sanguin. Cette hormone est responsable de la formation et du développement du follicule dans les ovaires et de la production de l'ovule à partir de la cellule primaire. Cette hormone permet aussi la sécrétion d'œstrogène par le follicule mature.
L'œstrogène est une hormone qui opère surtout sur l'utérus. Elle accélère la division par mitose des cellules de l'utérus; cette zone gonfle alors en formant un coussin doux, ce qui permettra à l'embryon d'y adhérer après le processus de fertilisation. De plus, elle garantit qu'une quantité suffisante de sang et de fluides soit dirigée vers l'utérus. Ces processus ont lieu chaque mois. Si un ovule est fertilisé, il se loge dans ce tissu spécialement préparé où il est nourri et où son développement continue.
Comme pour toutes les étapes de la création humaine, ici aussi a lieu un événement miraculeux. Les cellules du système reproducteur féminin déterminent à l'avance les besoins de l'embryon qu'elles hébergeront, font les préparations nécessaires à ces besoins et travaillent pour fournir l'environnement le plus approprié pour le développement du fœtus. Comment une collection de cellules peut-elle effectuer des opérations qui nécessitent un tel niveau d'intelligence? Il n'est pas raisonnable de penser que ces cellules puissent être capables de réaliser cela de par leur propre volonté.
Nous voyons ci-dessus la structure interne de l’utérus. Un système spécial a été créé dans le corps de la femme. Ce système tient compte de chaque éventualité qui pourrait survenir dans la production de l’ovule et dans l’achèvement de son voyage. Par exemple, des millions de cellules dans la trompe de Fallope ont la responsabilité de faire en sorte que l’ovule atteigne l’utérus. A côté, nous voyons une illustration de la trompe de Fallope où les ovules prêts se retrouvent.
Comment croire sérieusement que des cellules composées d'atomes inconscients peuvent faire ce que l’homme ne peut accomplir avec son intelligence. La réalité semble pourtant évidente: toutes les cellules accomplissent leurs fonctions par l'inspiration du Créateur; elles sont les véhicules de la réalisation d'un miracle qui se produit à chaque fois qu'un être humain vient au monde.
2. Ovulation: A cette étape, le follicule qui transporte l'ovule se déchire et cet ovule est libéré mais il a besoin d'assistance. Sinon, comment savoir où rencontrer les spermatozoïdes ? C'est ici que les trompes de Fallope, situées entre l'ovaire et l'utérus, entrent en action. L'ovule, qui a été libéré dans le vide, est attrapé par les trompes de Fallope qui possèdent de grands tentacules comme une pieuvre. Les trompes de Fallope fournissent un environnement approprié pour la fertilisation et les étapes suivantes surviennent en fonction de la présence ou non de spermatozoïdes dans ces trompes.
Un résumé des interactions hormonales des cycl
Le miracle de la creation de l'homme
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le miracle de la creation de l'homme
Ecrit le 15 mai05, 04:35- Invité
Ecrit le 15 mai05, 06:51
Les savants musulmans prétendent que le Coran décrit dans ses moindres détails l'ontogenèse de l'homme (le développement embryonnaire). Ils nous donnent pour preuve les versets qui suivent : (Un chef d??uvre de bêtise)
Allah dit : "nous avons créé l'homme d'une quintessence de "boue". Puis, nous le plaçâmes en tant que goutte de sperme dans une enceinte sûre (Utérus).
Puis nous avons transformé la goutte de sperme en un caillot de sang (Alaqa*).
Puis nous avons transformé le caillot de sang en bouillie.
Puis, nous avons transformé la bouillie en os.
Puis, nous avons revêtu les os de chair." Coran (Sourate 23 / versets 12 à 14)
Il faut savoir que les savants musulmans essaient toujours de faire passer les arabes de Mahomet pour des imbéciles et des incultes. Ici, ils essaient de nous faire croire que, d'une part, les Koraïchites ne savaient pas que sans sperme on ne pouvait pas avoir d'enfant et d'autre part qu'ils n'ont jamais vu un f?tus ... La mauvaise foi est ici évidente. Ils nous faudra toujours leur rappeler les "évidences" de ce monde (pénible mais nécessaire devant tant de stupidité) :
1-Les arabes de Mahomet savaient très bien que les garçons ne naissent pas dans des choux et les filles dans des roses.
2-Les arabes de Mahomet avaient déjà vu des embryons et des f?tus humains.
3-le "caillot de sang" et la "bouillie" ne sont qu'une des nombreuses caractéristiques que pouvaient donner les Koraïchites à l'embryon (à vu d'?il). Où est le miracle scientifique là-dedans? où sont "les moindres détails" de l'ontogenèse humaine?!!
L'ontogenèse selon le Coran :
1-le sperme arrive dans l'utérus.
2-il se transforme en caillot de sang.
3-qui a son tour prend la forme d'une bouillie.
4-la bouillie se métamorphose en os.
5-les os sont revêtus de chair.
COMMENTAIRES
Selon Allah, la femme ne joue qu'un rôle de "réceptacle" dans la procréation.
Selon lui, le sperme arrive directement dans l'utérus et entame aussitôt sa transformation en embryon. Il semblerait qu'Allah n'a jamais entendu parler d'ovaires ou de trompes, ni d'ovules et encore moins de fécondation.
Selon ces versets, l'homme est créé d'une goutte de sperme. Alors que c'est la réunion d'un spermatozoïde et d'un ovule (les gamètes males et femelles) qui constitue le commencement de la grossesse.
Plus grave encore, une goutte de sperme contient -environ- plus de 8 million de spermatozoïdes alors qu'il suffit d'un seul pour féconder l'ovule!
Un autre verset corrobore ce que je dis ( Coran 16/14 ) : "Allah a crée l'homme d'une goutte de sperme".
Ces versets décrivent 1 stade ou le f?tus n'est qu'un tas d'ossement, alors que même chez le bébé, le squelette est constitue -essentiellement- de cartilages et non d'OS.
Maintenant, dites-moi comment, et par quel miracle, peut on présenter ce "chef d'?uvre d'erreurs" comme un miracle scientifique ?
(*) D'autres Corano-scientifiques (M.Bucaille) traduisent Alaqa par quelque chose qui s'accroche pour donner plus de "scientificité" aux versets... Admettons que cette traduction soit juste (ce qui est aberrant).
Mais, admettons! Car cela ne change rien au caractère "hautement ridicule" des versets en question: selon ces versets, le développement embryonnaire présente un stade ou le f?tus n'est qu'un "squelette décharné" et revêtu -ultérieurement- de chair ... si vous arrivez à retrouver ce stade de "squelette décharné" dans n'importe quel manuel de biologie, prevenez moi
Le Sahîh de Muslim (Sahih Muslim), le Hadith 469 dit D'après Oûmm Sulaim, J'interrogeai l'Envoyé d'Allah de ce que la femme doit faire si elle voit un songe érotique, tout comme l'homme. Si elle éjacule, répondit le Prophète, elle devra se laver. Eprouvant un peu de honte, je demandai au Prophète: Est-ce que la femme éjacule ? Oui, répliqua le Prophète, sinon grâce à quoi son enfant lui ressemblerait-il ? Le liquide émis par l'homme le sperme est épais et blanchâtre, tandis que celui de la femme est fluide et jaunâtre. La ressemblance (de l'enfant à l'un de ses parents) dépend alors de celui des deux liquides qui atteint l'utérus le premier
Sans commentaire
Allah dit : "nous avons créé l'homme d'une quintessence de "boue". Puis, nous le plaçâmes en tant que goutte de sperme dans une enceinte sûre (Utérus).
Puis nous avons transformé la goutte de sperme en un caillot de sang (Alaqa*).
Puis nous avons transformé le caillot de sang en bouillie.
Puis, nous avons transformé la bouillie en os.
Puis, nous avons revêtu les os de chair." Coran (Sourate 23 / versets 12 à 14)
Il faut savoir que les savants musulmans essaient toujours de faire passer les arabes de Mahomet pour des imbéciles et des incultes. Ici, ils essaient de nous faire croire que, d'une part, les Koraïchites ne savaient pas que sans sperme on ne pouvait pas avoir d'enfant et d'autre part qu'ils n'ont jamais vu un f?tus ... La mauvaise foi est ici évidente. Ils nous faudra toujours leur rappeler les "évidences" de ce monde (pénible mais nécessaire devant tant de stupidité) :
1-Les arabes de Mahomet savaient très bien que les garçons ne naissent pas dans des choux et les filles dans des roses.
2-Les arabes de Mahomet avaient déjà vu des embryons et des f?tus humains.
3-le "caillot de sang" et la "bouillie" ne sont qu'une des nombreuses caractéristiques que pouvaient donner les Koraïchites à l'embryon (à vu d'?il). Où est le miracle scientifique là-dedans? où sont "les moindres détails" de l'ontogenèse humaine?!!
L'ontogenèse selon le Coran :
1-le sperme arrive dans l'utérus.
2-il se transforme en caillot de sang.
3-qui a son tour prend la forme d'une bouillie.
4-la bouillie se métamorphose en os.
5-les os sont revêtus de chair.
COMMENTAIRES
Selon Allah, la femme ne joue qu'un rôle de "réceptacle" dans la procréation.
Selon lui, le sperme arrive directement dans l'utérus et entame aussitôt sa transformation en embryon. Il semblerait qu'Allah n'a jamais entendu parler d'ovaires ou de trompes, ni d'ovules et encore moins de fécondation.
Selon ces versets, l'homme est créé d'une goutte de sperme. Alors que c'est la réunion d'un spermatozoïde et d'un ovule (les gamètes males et femelles) qui constitue le commencement de la grossesse.
Plus grave encore, une goutte de sperme contient -environ- plus de 8 million de spermatozoïdes alors qu'il suffit d'un seul pour féconder l'ovule!
Un autre verset corrobore ce que je dis ( Coran 16/14 ) : "Allah a crée l'homme d'une goutte de sperme".
Ces versets décrivent 1 stade ou le f?tus n'est qu'un tas d'ossement, alors que même chez le bébé, le squelette est constitue -essentiellement- de cartilages et non d'OS.
Maintenant, dites-moi comment, et par quel miracle, peut on présenter ce "chef d'?uvre d'erreurs" comme un miracle scientifique ?
(*) D'autres Corano-scientifiques (M.Bucaille) traduisent Alaqa par quelque chose qui s'accroche pour donner plus de "scientificité" aux versets... Admettons que cette traduction soit juste (ce qui est aberrant).
Mais, admettons! Car cela ne change rien au caractère "hautement ridicule" des versets en question: selon ces versets, le développement embryonnaire présente un stade ou le f?tus n'est qu'un "squelette décharné" et revêtu -ultérieurement- de chair ... si vous arrivez à retrouver ce stade de "squelette décharné" dans n'importe quel manuel de biologie, prevenez moi
Le Sahîh de Muslim (Sahih Muslim), le Hadith 469 dit D'après Oûmm Sulaim, J'interrogeai l'Envoyé d'Allah de ce que la femme doit faire si elle voit un songe érotique, tout comme l'homme. Si elle éjacule, répondit le Prophète, elle devra se laver. Eprouvant un peu de honte, je demandai au Prophète: Est-ce que la femme éjacule ? Oui, répliqua le Prophète, sinon grâce à quoi son enfant lui ressemblerait-il ? Le liquide émis par l'homme le sperme est épais et blanchâtre, tandis que celui de la femme est fluide et jaunâtre. La ressemblance (de l'enfant à l'un de ses parents) dépend alors de celui des deux liquides qui atteint l'utérus le premier
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