1914, on n'a pas fini d'en parler...
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 20 juil.14, 11:291914-1918 LA FIN D'UN MONDE
L'ÉPREUVE DU FEU
Le 2 août 1914, l’artilleur Ivan Cassagnau quitte son Sud-Ouest natal pour la région de Belfort. La guerre débute au rythme des trains de la mobilisation. A travers les vitres, les soldats découvrent des paysages inconnus. Beaucoup, en passant dans la région de Sète, voient la mer pour la première fois. Quelques jours plus tard, les prés très verts du Jura surprennent Cassagnau et ses compagnons, qui n’ont jamais voyagé aussi loin : « A cette saison, chez nous, tout est grillé. » Ensuite, sous une chaleur écrasante, de longues marches constituent la première épreuve de cette interminable guerre. Contrairement à une légende tenace, les Français ne partent pas « la fleur au fusil ». Mobilisé lui aussi, le grand historien Marc Bloch a bien décrit l’état d’esprit de la population en ces journées décisives : « La tristesse qui était au fond de tous les coeurs ne s’étalait point ; seulement beaucoup de femmes avaient les yeux gonffés et rouges. […] Les hommes, pour la plupart, n’étaient pas gais ; ils étaient résolus, ce qui vaut mieux. » Dans son carnet, le Dr Garret note, à la date du 10 août, le nom de la première victime du 2e régiment d’infanterie venu de la Manche, un certain Malançon, mort d’un « coup de chaleur » au milieu de l’après-midi. Les épaules et le dos ploient sous le poids d’un équipement de plus de 30 kilos. Les uniformes collent à la peau, les pieds saignent dans les brodequins neufs. Une lourde capote de drap bleu, assortie du pantalon garance introduit en 1829, transforme les combattants en véritables cibles vivantes.
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/ ... feu-576385
L'ÉPREUVE DU FEU
Le 2 août 1914, l’artilleur Ivan Cassagnau quitte son Sud-Ouest natal pour la région de Belfort. La guerre débute au rythme des trains de la mobilisation. A travers les vitres, les soldats découvrent des paysages inconnus. Beaucoup, en passant dans la région de Sète, voient la mer pour la première fois. Quelques jours plus tard, les prés très verts du Jura surprennent Cassagnau et ses compagnons, qui n’ont jamais voyagé aussi loin : « A cette saison, chez nous, tout est grillé. » Ensuite, sous une chaleur écrasante, de longues marches constituent la première épreuve de cette interminable guerre. Contrairement à une légende tenace, les Français ne partent pas « la fleur au fusil ». Mobilisé lui aussi, le grand historien Marc Bloch a bien décrit l’état d’esprit de la population en ces journées décisives : « La tristesse qui était au fond de tous les coeurs ne s’étalait point ; seulement beaucoup de femmes avaient les yeux gonffés et rouges. […] Les hommes, pour la plupart, n’étaient pas gais ; ils étaient résolus, ce qui vaut mieux. » Dans son carnet, le Dr Garret note, à la date du 10 août, le nom de la première victime du 2e régiment d’infanterie venu de la Manche, un certain Malançon, mort d’un « coup de chaleur » au milieu de l’après-midi. Les épaules et le dos ploient sous le poids d’un équipement de plus de 30 kilos. Les uniformes collent à la peau, les pieds saignent dans les brodequins neufs. Une lourde capote de drap bleu, assortie du pantalon garance introduit en 1829, transforme les combattants en véritables cibles vivantes.
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Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Ainsi est tout homme qui est né de l’esprit. ” Jean 3:8
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 20 juil.14, 22:42Un documentaire intéressant sur les raisons de la guerre, "On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels" :
http://www.mondialisation.ca/guerre-14- ... eo/5389391
http://www.mondialisation.ca/guerre-14- ... eo/5389391
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 21 juil.14, 08:15Ch;163 dans Barnabé;;Chapitre 163
Jésus s'en alla avec ses disciples au désert, au delà du Jourdain. Après avoir fait l;a prière du midi, il s'assit près d'un palmier et ses disciples s'assirent à l'ombre d'un palmier Jésus dit alors : «Frères, la prédestination est si secrète, je vous le dis en vérité, qu'elle ne sera clairement connu que par un seul homme C'est celui qu'attendent les nations, à qui les secrets de Dieu sont si clairs que ceux qui écouteront ses paroles seront heureux quand il viendra dans le monde. Dieu en effet enverra sa miséricorde sur eux comme ce palmier est sur nous Et de même que cet arbre nous défend de l'ardeur du soleil, ainsi la miséricorde de Dieu défendra-t-elle contre Satan ceux qui croiront en cet homme.»
Les disciples répondirent : «Maître, qui sera cet homme dont tu parles et qui viendra dans le monde ?» Jésus répondit dans la joie de son coeur : «C'est Muhammad, messager de Dieu! Sa venue dans le monde porteuse d'abondante miséricorde, comme la pluie qui fait fructifier la terre quand il n'a pas plu depuis longtemps, sera cause de bonnes actions parmi les hommes. Car il est une nuée blanche, remplie de la miséricorde de Dieu, que Dieu répandra sur les fidèles comme la pluie.
Jésus s'en alla avec ses disciples au désert, au delà du Jourdain. Après avoir fait l;a prière du midi, il s'assit près d'un palmier et ses disciples s'assirent à l'ombre d'un palmier Jésus dit alors : «Frères, la prédestination est si secrète, je vous le dis en vérité, qu'elle ne sera clairement connu que par un seul homme C'est celui qu'attendent les nations, à qui les secrets de Dieu sont si clairs que ceux qui écouteront ses paroles seront heureux quand il viendra dans le monde. Dieu en effet enverra sa miséricorde sur eux comme ce palmier est sur nous Et de même que cet arbre nous défend de l'ardeur du soleil, ainsi la miséricorde de Dieu défendra-t-elle contre Satan ceux qui croiront en cet homme.»
Les disciples répondirent : «Maître, qui sera cet homme dont tu parles et qui viendra dans le monde ?» Jésus répondit dans la joie de son coeur : «C'est Muhammad, messager de Dieu! Sa venue dans le monde porteuse d'abondante miséricorde, comme la pluie qui fait fructifier la terre quand il n'a pas plu depuis longtemps, sera cause de bonnes actions parmi les hommes. Car il est une nuée blanche, remplie de la miséricorde de Dieu, que Dieu répandra sur les fidèles comme la pluie.
Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 21 juil.14, 08:19Un documentaire intéressant sur les raisons de la guerre, "On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels" :
Voilà une vérité..Les marchands de canons... aujourd'hui; les exploiteurs de mines... cuivre etc..
Les francais se faisait bombarder par des canons francais..Vendus aux allemands...
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 24 juil.14, 10:11C'est vrai !Bertrand a écrit :Un documentaire intéressant sur les raisons de la guerre, "On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels" :
Voilà une vérité..Les marchands de canons... aujourd'hui; les exploiteurs de mines... cuivre etc..
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 27 juil.14, 22:10Le 28 juillet 1914, la guerre est déclarée à Vienne
Mis à jour à 09:29
La déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie a pris des airs de fête en 1914. Sept jours plus tard, toutes les grandes puissances européennes entreront dans le conflit généralisé.
Des soldats autrichiens célèbrent joyeusement leur départ pour aller combattre la Serbie à l'été 1914 (Photo: AFP)
Le 28 juillet 1914, l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie, prenant, la première, la responsabilité d'une conflagration mondiale. Et c'est la fête à Vienne, la capitale de l'Empire et l'un des phares culturels de l'Europe en ce début de 20e siècle.
«A mes peuples!», commence la proclamation de l'empereur François-Joseph, rédigée en allemand et aussitôt traduite en hongrois et en tchèque pour être affichée dans tout l'immense territoire unifié depuis 1867.
Cris de joie
La nouvelle tombe à 19h00 à Vienne. La foule assemblée depuis des heures devant les rédactions s'arrache les éditions spéciales des journaux. Aussitôt la joie se répand dans les rues de la cité, alors l'une des plus grandes du monde avec ses deux millions d'habitants.
On crie des hourras, on entonne des hymnes à la gloire de la monarchie, on jette son chapeau en l'air. Des chiffons et des drapeaux sont agités aux fenêtres. La relève de la garde devant la Hofburg se transforme en célébration populaire, accompagnée de la musique du régiment.
Les réunions patriotiques, chaudement encouragées par la propagande, se succèdent déjà depuis le 23 juillet, le jour où l'Autriche-Hongrie a adressé un ultimatum à la Serbie. Dans les faubourgs et les campagnes, l'ambiance est «moins euphorique», raconte Christian Ortner, le directeur du musée militaire de Vienne.
Empereur à l'écart
«Les classes moyennes et la bourgeoisie étaient très patriotes et soutenaient la guerre, mais il y avait peu d'euphorie en zone rurale», dit-il. «A la campagne, on pensait aux chevaux, aux fils qui allaient partir, à la catastrophe annoncée pour l'agriculture.» Rien de tout cela n'apparaît dans les photos des journaux, foisonnant de soldats rieurs, femmes admiratives et fleurs au fusil.
Le vieil empereur, lui, se tient à l'écart dans sa résidence champêtre de Bad Ischl. A presque 84 ans, François-Joseph est fatigué. Dans sa proclamation, le 28, le veuf de Sissi commence par rappeler qu'il aurait voulu «épargner les lourds sacrifices de la guerre à ses peuples». Les historiens disent que ce sont ses conseillers qui l'ont convaincu de risquer un conflit.
La guerre était décidée bien avant l'ultimatum enjoignant à Belgrade de permettre aux autorités autrichiennes d'enquêter en Serbie sur l'attentat qui, un mois plus tôt à Sarajevo, avait coûté la vie au neveu de François-Joseph et héritier de l'Empire, l'archiduc François-Ferdinand.
Cet attentat a convaincu l'Autriche-Hongrie qu'il fallait en finir avec la Serbie indépendante, soupçonnée d'alimenter l'agitation nationaliste des peuples slaves de l'Empire, notamment en Bosnie, annexée par Vienne en 1908.
De mal en pis
L'ultimatum du 23 juillet est rédigé en termes humiliants, de sorte à s'assurer d'une réponse négative. La Serbie accepte pourtant pratiquement toutes ses conditions, demandant seulement un arbitrage international pour trancher la question de la présence d'enquêteurs autrichiens sur son sol.
Vienne n'en tient aucun compte, mobilise, et déclare la guerre le 28. Pour l'empire centre-européen, tout ira vite de mal en pis. Sur les 2,4 millions de soldats mobilisés à l'été de 1914, il y aura 1,1 million de tués, prisonniers ou disparus dès le mois de décembre suivant.
L'aide allemande améliorera pour quelques mois le sort militaire austro-hongrois, jusqu'à l'ouverture d'un nouveau front par l'Italie en mai 1915.
La guerre avait eu parmi ses origines la question des nationalités dans le patchwork austro-hongrois. La défaite de l'empire des Habsbourg après quatre ans de combats et de souffrances va dissoudre cet ensemble, dépecé en plusieurs pays par les traités de l'après-guerre.
Vaincus amers
Les soldats et les officiers qui reviennent à Vienne entre 1918 et 1920 sont des vaincus particulièrement amers. «Personne ne les remerciait, il n'y avait plus d'empereur, et la nouvelle Autriche ne voulait rien avoir à faire avec eux», explique Christian Ortner.
«Certains ont eu leurs insignes arrachés dans les gares, des officiers se sont fait confisquer leurs épées, synonyme de déshonneur. Ils n'étaient pas des héros, ils étaient des reliques de l'ordre ancien, des personae non gratae.»
Pour bien des officiers d'extraction aristocratique, ce sera aussi la ruine, leurs propriétés agricoles se trouvant désormais derrière des frontières étrangères. Tous ces réprouvés étaient des proies faciles pour la radicalisation de droite ou de gauche, dans un contexte économique catastrophique.
«Le pays était déchiré et n'a plus retrouvé le calme», conclut M. Orner. Cela finira par l'austrofascisme, une guerre civile en 1934, et l'Anschluss (annexion) par l'Allemagne nazie en 1938, qui entraînera l'Autriche dans une nouvelle débâcle avec l'effondrement du IIIe Reich en 1945.
Mis à jour à 09:29
La déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie a pris des airs de fête en 1914. Sept jours plus tard, toutes les grandes puissances européennes entreront dans le conflit généralisé.
Des soldats autrichiens célèbrent joyeusement leur départ pour aller combattre la Serbie à l'été 1914 (Photo: AFP)
Le 28 juillet 1914, l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie, prenant, la première, la responsabilité d'une conflagration mondiale. Et c'est la fête à Vienne, la capitale de l'Empire et l'un des phares culturels de l'Europe en ce début de 20e siècle.
«A mes peuples!», commence la proclamation de l'empereur François-Joseph, rédigée en allemand et aussitôt traduite en hongrois et en tchèque pour être affichée dans tout l'immense territoire unifié depuis 1867.
Cris de joie
La nouvelle tombe à 19h00 à Vienne. La foule assemblée depuis des heures devant les rédactions s'arrache les éditions spéciales des journaux. Aussitôt la joie se répand dans les rues de la cité, alors l'une des plus grandes du monde avec ses deux millions d'habitants.
On crie des hourras, on entonne des hymnes à la gloire de la monarchie, on jette son chapeau en l'air. Des chiffons et des drapeaux sont agités aux fenêtres. La relève de la garde devant la Hofburg se transforme en célébration populaire, accompagnée de la musique du régiment.
Les réunions patriotiques, chaudement encouragées par la propagande, se succèdent déjà depuis le 23 juillet, le jour où l'Autriche-Hongrie a adressé un ultimatum à la Serbie. Dans les faubourgs et les campagnes, l'ambiance est «moins euphorique», raconte Christian Ortner, le directeur du musée militaire de Vienne.
Empereur à l'écart
«Les classes moyennes et la bourgeoisie étaient très patriotes et soutenaient la guerre, mais il y avait peu d'euphorie en zone rurale», dit-il. «A la campagne, on pensait aux chevaux, aux fils qui allaient partir, à la catastrophe annoncée pour l'agriculture.» Rien de tout cela n'apparaît dans les photos des journaux, foisonnant de soldats rieurs, femmes admiratives et fleurs au fusil.
Le vieil empereur, lui, se tient à l'écart dans sa résidence champêtre de Bad Ischl. A presque 84 ans, François-Joseph est fatigué. Dans sa proclamation, le 28, le veuf de Sissi commence par rappeler qu'il aurait voulu «épargner les lourds sacrifices de la guerre à ses peuples». Les historiens disent que ce sont ses conseillers qui l'ont convaincu de risquer un conflit.
La guerre était décidée bien avant l'ultimatum enjoignant à Belgrade de permettre aux autorités autrichiennes d'enquêter en Serbie sur l'attentat qui, un mois plus tôt à Sarajevo, avait coûté la vie au neveu de François-Joseph et héritier de l'Empire, l'archiduc François-Ferdinand.
Cet attentat a convaincu l'Autriche-Hongrie qu'il fallait en finir avec la Serbie indépendante, soupçonnée d'alimenter l'agitation nationaliste des peuples slaves de l'Empire, notamment en Bosnie, annexée par Vienne en 1908.
De mal en pis
L'ultimatum du 23 juillet est rédigé en termes humiliants, de sorte à s'assurer d'une réponse négative. La Serbie accepte pourtant pratiquement toutes ses conditions, demandant seulement un arbitrage international pour trancher la question de la présence d'enquêteurs autrichiens sur son sol.
Vienne n'en tient aucun compte, mobilise, et déclare la guerre le 28. Pour l'empire centre-européen, tout ira vite de mal en pis. Sur les 2,4 millions de soldats mobilisés à l'été de 1914, il y aura 1,1 million de tués, prisonniers ou disparus dès le mois de décembre suivant.
L'aide allemande améliorera pour quelques mois le sort militaire austro-hongrois, jusqu'à l'ouverture d'un nouveau front par l'Italie en mai 1915.
La guerre avait eu parmi ses origines la question des nationalités dans le patchwork austro-hongrois. La défaite de l'empire des Habsbourg après quatre ans de combats et de souffrances va dissoudre cet ensemble, dépecé en plusieurs pays par les traités de l'après-guerre.
Vaincus amers
Les soldats et les officiers qui reviennent à Vienne entre 1918 et 1920 sont des vaincus particulièrement amers. «Personne ne les remerciait, il n'y avait plus d'empereur, et la nouvelle Autriche ne voulait rien avoir à faire avec eux», explique Christian Ortner.
«Certains ont eu leurs insignes arrachés dans les gares, des officiers se sont fait confisquer leurs épées, synonyme de déshonneur. Ils n'étaient pas des héros, ils étaient des reliques de l'ordre ancien, des personae non gratae.»
Pour bien des officiers d'extraction aristocratique, ce sera aussi la ruine, leurs propriétés agricoles se trouvant désormais derrière des frontières étrangères. Tous ces réprouvés étaient des proies faciles pour la radicalisation de droite ou de gauche, dans un contexte économique catastrophique.
«Le pays était déchiré et n'a plus retrouvé le calme», conclut M. Orner. Cela finira par l'austrofascisme, une guerre civile en 1934, et l'Anschluss (annexion) par l'Allemagne nazie en 1938, qui entraînera l'Autriche dans une nouvelle débâcle avec l'effondrement du IIIe Reich en 1945.
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 29 juil.14, 00:35Ça vous étonne ? Toutes les guerres, depuis que le monde existe, ont eu un seul et unique objectif, s'emparer des richesses de l'autre. Par jalousie, par cupidité, par orgueil...
Il y a deux histoires. D'abord l'Histoire officielle, menteuse, celle que l'on enseigne. Puis l'Histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements. Balzac
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 29 juil.14, 03:54Pourquoi alors l'avoir appelé premiére guerre mondiale?
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 29 juil.14, 10:07Mais la différence c'est que la guerre mondiale en 1914 réunissait tout les pays pour s'accaparer non seulement les richesses de leurs ennemis mais surtout le pouvoir qui procure cette richesse.
Aucune autre guerre depuis l'origine du monde n'a réuni toutes ces conditions en même temps, convoités par tout les pays qui sont entrés les uns après les autres dans cette guerre.
C'est pourquoi 1914 ont a pas fini d'en parler
Aucune autre guerre depuis l'origine du monde n'a réuni toutes ces conditions en même temps, convoités par tout les pays qui sont entrés les uns après les autres dans cette guerre.
C'est pourquoi 1914 ont a pas fini d'en parler
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 29 juil.14, 10:34En gros, tu t'extasie que ce qu'on appelle la PREMIÈRE guerre mondiale est la première guerre de l'histoire à être une guerre mondiale... A la différence des guerres locales, qui n'étaient que locales...VENT a écrit :Mais la différence c'est que la guerre mondiale en 1914 réunissait tout les pays pour s'accaparer non seulement les richesses de leurs ennemis mais surtout le pouvoir qui procure cette richesse.
Aucune autre guerre depuis l'origine du monde n'a réuni toutes ces conditions en même temps, convoités par tout les pays qui sont entrés les uns après les autres dans cette guerre.
C'est pourquoi 1914 ont a pas fini d'en parler
Je lis vos arguments depuis quelques jours.. mais je vois pas le truc en fait... j'ai juste l'impression que vous enfoncez des porte ouvertes.. et je ne vois pas la finalité, ni l'intérêt..
En même temp, il y a des specimens ici, qui veulent faire passer les nazis pour des enfants de choeurs, victimes de la barbarie intellectuelle américaine... alors, peut être avez-vous raison d'insister sur le rôle de 1914 dans l'histoire contemporaine...
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 29 juil.14, 11:03En fait je ne crois pas que ça soit réellement la première guerre mondiale. Il y en a eu des dizaines d'autres avant; mais il n'y avait pas la mondialisation actuelle.
J'ai pris une date au hasard de l'histoire pour appuyer ma théorie :
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1200
J'suis certain qu'en réunissant les différentes guerres de l'epoque à différents endroit du monde; nous constaterons qu'il y a eu bien plus de guerres mondiales... Mon lien était qu'un exemple, je n'ai pas encore approfondi le sujet
J'ai pris une date au hasard de l'histoire pour appuyer ma théorie :
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1200
J'suis certain qu'en réunissant les différentes guerres de l'epoque à différents endroit du monde; nous constaterons qu'il y a eu bien plus de guerres mondiales... Mon lien était qu'un exemple, je n'ai pas encore approfondi le sujet
Je pleure aujourd'hui, tout va de travers,
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La splendeur des étoiles oubliée
/// ! \\\ On ira tous au paradis /// ! \\\
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 29 juil.14, 11:07Je ne m'extasie de rien du tout, je démontre que les étudiants de la bible ont annoncé conformément à la prophétie de Daniel que la fin des temps des gentils prendraient fin en 1914, ce qui signifiait également l'intrônisation de de christ dans le ciel à ce moment là.coalize a écrit : En gros, tu t'extasie que ce qu'on appelle la PREMIÈRE guerre mondiale est la première guerre de l'histoire à être une guerre mondiale... A la différence des guerres locales, qui n'étaient que locales...
Si le monde ne crois pas à l'intronisation de Christ en 1914, il es bien obligé de constater qu'il y a eu une guerre mondiale en 1914, mais ce n'est pas encore la finalité - Matthieu 24:6coalize a écrit : Je lis vos arguments depuis quelques jours.. mais je vois pas le truc en fait... j'ai juste l'impression que vous enfoncez des porte ouvertes.. et je ne vois pas la finalité, ni l'intérêt..
Personne n'a voulu faire passer les nazis pour des enfants de choeurs, quand à l'allusion à la barbarie intellectuelle américaine c'est toi qui le dit !coalize a écrit : En même temp, il y a des specimens ici, qui veulent faire passer les nazis pour des enfants de choeurs, victimes de la barbarie intellectuelle américaine... alors, peut être avez-vous raison d'insister sur le rôle de 1914 dans l'histoire contemporaine...
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 29 juil.14, 11:49VENT a écrit : Je ne m'extasie de rien du tout, je démontre que les étudiants de la bible ont annoncé conformément à la prophétie de Daniel que la fin des temps des gentils prendraient fin en 1914, ce qui signifiait également l'intrônisation de de christ dans le ciel à ce moment là.
Si le monde ne crois pas à l'intronisation de Christ en 1914, il es bien obligé de constater qu'il y a eu une guerre mondiale en 1914, mais ce n'est pas encore la finalité - Matthieu 24:6
il y a une guerre mondiale en 1914... jusque là je te suis. mis je t'avoue que je comprend pas un mot de ce que tu racontes... tu sors de la même école que Mormon, pour faire des phrases que je ne comprends pas? C'est quoi cette histoire d'intronisation du Christ? Et les étudiants de la bible qui annoncent quelque chose? des étudiants prophètes? Bref, je comprend rien à ton charabia...
oui oublie, ca ne t'étais pas adressé, puisque à aucun moment tu n'as abordé ce sujet..VENT a écrit :Personne n'a voulu faire passer les nazis pour des enfants de choeurs, quand à l'allusion à la barbarie intellectuelle américaine c'est toi qui le dit !
Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 29 juil.14, 12:03Voila pour 1914 et pour matthieu.coalize a écrit :tu sors de la même école que Mormon, pour faire des phrases que je ne comprends pas? C'est quoi cette histoire d'intronisation du Christ? Et les étudiants de la bible qui annoncent quelque chose? des étudiants prophètes? Bref, je comprend rien à ton charabia...
Bonne lecture.
http://tjwt.free.fr/chron607.htm
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Re: 1914 on a pas fini d'en parler...
Ecrit le 29 juil.14, 18:16Il y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, celle que l'on enseigne; puis vient l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. Balzac
Il y a deux histoires. D'abord l'Histoire officielle, menteuse, celle que l'on enseigne. Puis l'Histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements. Balzac
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