Coeur de Loi a écrit :
- Pour remplacer Adam qui a chuté et a perdu la vie éternelle.
1 vie éternelle pour 1 vie éternelle
Ce n'est pas tout à fait cela.
C'est quoi le christianisme ? :
C'est comme si je volais un vélib que je détériorais, et que j'étais jeté en prison pour cela. J'aurais beau hurler que je regrette et que je payerai la réparation, mais, sans payer l'amende pour le délit : pas possible pour moi d'échapper à la peine d'emprisonnement !
C'est là qu'intervient Jésus, de l'extérieur il paye ma dette (la victime obtient justice). On m'annonce ensuite dans ma prison que l'amende a été payée pour moi par un ami. C'est cette annonce qui m'apportera l'espérance d'être délivré et qui provoquera en moi un grand changement de cœur à cause de l'amour et du sacrifice de l'Ami. Cette repentance fera que la porte de la prison s'ouvrira sur ordre du Juge, et une nouvelle créature en sortira ayant reçu le pardon de ses péchés tout en ayant remboursé, de surcroît, les dégâts commis dans la mesure du possible. Les exigences de la justice auront été satisfaites, et le relâchement du voleur acceptable.
Jésus n'est pas Dieu, il est le Rédempteur qui me permet de me repentir et d'obtenir le pardon de Dieu en payant à ma place l'amende de l'infraction à la loi. Car Dieu exige que justice soit rendue avant de faire miséricorde. Ce n'est que lorsque la justice a été satisfaite, ou la punition administrée, qu'il peut nous faire sortir de prison en nous faisant miséricorde. Donc, il faut que quelqu'un paye à notre place à cause des exigences de la justice, Dieu ne pouvant pas nous pardonner sans son intervention.
Pour chaque péché la justice exige un châtiment, et la perfection exige le pardon. Ainsi, Jésus permet les deux choses de se produire en même temps - voire décalées le temps de la repentance - alors qu'elles sont contradictoires.
Et, ne pas confondre le châtiment exigé par la justice (la dette pour les péchés de tous les hommes que Jésus prit sur lui), et le châtiment pour amener les gens à la repentance dont le but n'est que de mettre le pécheur à portée de l'expiation de Jésus-Christ dans la limite du respect du libre arbitre de chacun et chacune.