Bragon a écrit :Les croyants disent n'importe quoi sans réfléchir.
Parce que moi, je trouve que les hommes savent mieux aimer que Dieu.
Je n'ai pas été suffisamment explicite.
On ne peut mieux définir la nature de Dieu qu’en disant que Dieu est Amour. Il ne se contente pas d’aimer, Il est Amour par sa nature! L’amour divin donne et aime donner.
L’amour humain reçoit et aime recevoir !
Tu comprends à présent ?
- quand les hommes disent aimer telle personne, en fait cela signifie parfois qu' il voudraient plutôt en être aimé. C'est un égoïsme. Et Dieu est dans ce cas, c'est lui-même qui le dit et ainsi se trahit. Les croyants ne cessent d'ailleurs de le répéter: aimez Dieu, sinon il vous en cuira !
Le péché, qui est la transgression coupable de la loi morale, contre-amour, est offense faite à Dieu et misère dans l’homme. Comme misère, comme manque, cette déficience appelle la miséricorde divine, non comme péché librement et volontairement commis contre le bien et contre Dieu, mais comme misère en l’homme.
Si en nous la miséricorde n’est pas la plus haute des vertus (c’est la charité), en Dieu la miséricorde est l’attribut par excellence. En Dieu, elle est la plus haute perfection en laquelle Dieu manifeste sa toute-puissance.
La miséricorde est la racine et la source (ou la cause) de toutes ses œuvres, elle se répercute sur tout ce qu’il accomplit. Certes, en toute œuvre de Dieu concourent miséricorde et justice ; mais toute œuvre de justice présuppose toujours la miséricorde divine parce que tout dû selon la justice se ramène toujours à quelque chose qui est pur don.
En pardonnant et en faisant miséricorde aux hommes, Dieu les amène à partager le bien infini, ce qui est l’ultime but de sa puissance divine. « Pardonner aux hommes, les prendre en pitié, c’est œuvre plus grande que la création du monde ». Et pourtant il y a des damnés que Dieu punit en toute justice, selon son juste jugement, pour leurs fautes et leur endurcissement coupable dans le péché.
La miséricorde de Dieu est infinie, mais elle peut se heurter au refus définitif de sa créature, ce qu’on appelle l’endurcissement du cœur, l’injustice consommé.
Celui qui se jette jusqu’au bout dans la nuit du péché y demeura éternellement selon le juste châtiment de Dieu. Ceci est une vérité de foi.
- mais les mêmes d'hommes sont capables d'un autre amour, le vrai, dont Dieu est incapable: aimez l'autre pour lui-même au prix même de se sacrifier pour lui.
J'espère que tu changeras d'avis après m'avoir lu.