Hello à vous,
Ça fait un bail! Je profite d'un instant de répit de mon travail pour partager des pensées sur un sujet qui me tient à cœur.
1) Il est évident qu'on peut observer une complexification de la matière dans l'univers
- Premièrement, on calcule que 10 puissance 32 Kelvin d'énergie était initialement présent à l'instant de planck
- les quarks ont donné naissance aux particules fondamentales que sont les protons et neutrons
- les noyaux assemblées aux électrons donnent des atomes d'hydrogène
- la grande température permet la fusion des noyaux d'hydrogènes en hélium
- la température diminuant, la totalité des noyaux d'hydrogène sont formés en 3 minutes
- La matière s'organise en îlots qui forment aujourd'hui les étoiles, les galaxies
- Par nucléosynthèse, d'autres éléments comme le carbone sont formées dans le centre des étoiles
- Plus tard, les étoiles s'effondrent sur eux-mêmes et permettent une autre fusion créant de ce fait des atomes plus lourds comme le phosphore, l'oxygène et le soufre.
- De même, d'autres phases de fusion formeront des atomes encore plus lourd comme le fer ou le zinc
- Dans l'espace, tous ces éléments se répandent sous forme de poussière et de gaz stellaires.
- La matière s'assemblent autour de nébuleuses et forment un système de planètes gravitant autour de l'étoile.
- Des composés gazeux sortent des planètes. Pour la terre, ce sont H2O, NH3, CO2 et CH4 qui sont présumées être les molécules composant l'atmosphère primitive
- DES MACROMOLÉCULES SONT FORMÉES ET FONT PARTIE DE LA CRÉATION DE CELLULES VIVANTES
(Cette dernière étape est cruciale car du point de vue chimique, elle est difficile à reproduire. En effet, les biochimistes et chimistes ayant fait un peu de chimie organique savent à quel point il faut être ingénieux pour former des macromolécules organiques complexes ayant une diversité de composantes. Sans parler qu'il faut aboutir à la bonne molécule, que celle-ci soit stable et que la quantité soit suffisante pour les opérations ou étapes subséquentes)
- Parmi les cellules formées, des cyanobactéries ou du moins des cellules autotrophes changeront la composition de l'atmosphère en consommant le CO2 et rejetant de l'O2.
- L'O2 atmosphérique réagit avec les rayons cosmiques et forment l'ozone.
- Cela protège la terre et favorise le pullulement de formes de vies diverses.
- Ainsi, des formes de vie marines
des formes de vie terrestres
des formes de vie aériennes
apparaissent distinctement
- L'homme semble apparaître en dernier dans cette belle pièce de théâtre!
À mes yeux, il est évident qu'une complexification, c'est-à-dire une espèce d'augmentation constante du niveau d'organisation dans l'univers en partant du quarks jusqu'au cerveau humain s'est opérée sur une durée dit-on de 13,82 milliards d'années.
Sous l'angle de la chimie, les conditions doivent être très précises pour qu'une macromolécule voit le jour. Un chimiste ou un biochimiste devra se montrer très astucieux pour déterminer la séquence d'étapes de synthèse organique qui donnera lieu à la formation de l'ADN et de l'ARN et cela, c'est sans parler de la cellule complète viable et toutes ses composantes.
Sous l'angle de la physique, il est maintenant de plus en plus en vogue de parler d'avant le big bang, de gravité quantique, de gravitation en boucles, de théorie quantique des champs dans le but d'unifier la gravité aux autres forces fondamentales ou encore la mécanique quantique et la relativité générale lorsqu'on atteint des phénomènes limites comme les trous noirs ou l'instant du big bang. Vénéziano, Kaku, Schwartz, Bogdanov ont apporté leur contribution dans ces sujets mais beaucoup de questions demeurent, parfois des réponses accompagnées d'infinies dans les calculs indiquent que les chercheurs se sont trompés.
Toutefois, les Bogdanov ont eu le mérite de passer au dessus de ce genre de résultats aberrants en proposant qu'à ces moments limites, l'état de l'univers n'est plus pareille : le temps réel devient imaginaire (en mathématique, on utilise les nombres imaginaires). Ainsi, ils postulent qu'au départ les constantes numériques sous forme d'information régissent tout le développement de l'univers comme la constante associée à l'énergie noire qui est précise d'un ordre de 10 exposant 120; Ou encore comme la valeur de pi qui est précise à l'infini et est déjà nécessaire pour former des structures en forme de boule.
Qu'un haut niveau d'information soit présente et nécessaire dès le début, cela s'accorde avec la deuxième loi de la thermodynamique voulant que l'entropie de l'univers augmente puisque le corrolaire est qu'au départ l'entropie soit très faible, voire égale à 0. Une entropie faible est associée à un haut niveau d'information ou d'ordre. Boltzmann avait déjà énoncé ce genre de déduction qui, soit dit en passant, exclut toute forme de hasard. Le hasard (perçue par nous) serait ainsi
déterminé ou
déterminable depuis le début (petite joke: des terres comportant des mines antipersonnelles sont des terres minés et des terres minables).
Du point de vue biologique, les premières espèces n'ont pas pu venir de la matière inanimée sans principe organisateur à cause des contraintes ou difficultés chimiques. Les espèces subséquentes n'ont pas pu évoluer des espèces antérieures par gradualisme comme on le pensait car les archives fossiles ne montrent pas de transitions entrent des espèces. Les espèces sont distinctes comme les espèces vivantes aujourd'hui. Les espèces subséquentes ont difficilement pu évoluer par équilibre ponctué car cela impliquerait une macromutation énorme. Or les micromutations ne sont pas bénéfiques. Les macromutations seraient donc immensément néfastes et n'assureraient pas la survie des organismes. De plus, la dérive génétique d'individus ayant peu de diversité génétique entraîne également une diminution au niveau de la reproduction des espèces.
Pour marteler le point au niveau biologique, je ne prendrai qu'une citation sur une cinquantaine possible d'un extrait du livre de Stephen J. Gould (Structure de la théorie de l'évolution): "Un scientifique du nom de John Imbrie. Cet éminent paléoclimatologiste avait commencé par être paléontologiste spécialiste de l'évolution. Il acceptait la thèse classique d'une évolution synonyme de gradualisme, mais fit l'hypothèse que les observations qui ne mettaient pas en évidence le phénomène de l'évolution devait s'expliquer par le caractère subtil du changement graduel et qu'il était donc nécessaire de recourir à l'analyse statistique dans ce domaine [...] Il étudia plus de 30 espèces de cette façon nouvelle et rigoureuse et trouva que toutes, sauf une étaient restées stables durant tout le temps considéré, et que même l'évolution de celle qui faisait exception était discutable. Mais Imbrie n'a pas publié d'article [...] Finalement, il abandonna cette discipline pour une autre, jugée 'plus fructueuse' "
Tout cela me fait penser qu'il est raisonnable de croire en un Créateur qui a conçu l'Univers longtemps avant nous d'une façon immensément voire infiniment précise pour que cela donne des planètes, des galaxies,des espèces vivantes, des humains. Ces éléments et ces systèmes vont en complexité croissantes jusqu'à former des cellules, des cerveaux, des plantes, ce qui défie la seconde loi de la thermodynamique à tout niveau localement et même à grande échelle.
C'est le fruit de ma réflexion. Je suis prêt à lire tout commentaire pertinent sur ce sujet intéressant !