Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Règles du forum
Le Judaisme se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. la foi des anciens Israélites et de leurs descendants, les Juifs, serait basée sur une alliance contractée entre Dieu (YHWH) et Abraham, qui aurait ensuite été renouvelée entre Dieu et Moïse.
Le Judaisme se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. la foi des anciens Israélites et de leurs descendants, les Juifs, serait basée sur une alliance contractée entre Dieu (YHWH) et Abraham, qui aurait ensuite été renouvelée entre Dieu et Moïse.
- Moïse-Jésus-Mohamed
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 457
- Enregistré le : 05 sept.14, 13:48
Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 12 sept.14, 08:35PAS DE COMMENTAIRE SUR CE TOPIC, ALLEZ FAIRE CECI AILLEURS, MERCI.
Pas besoin de vos messages de haineux alors que vous lisez mal vos textes:
"Et le salut vient des Juifs" (Evangile)
"A bon escient, Nous choisîmes les fils d'Israël sur tous les peuples de l'Univers" Coran.
ALORS PAS DE COMMENTAIRES MAINTENANT.
Ce travail est le fruit de la recherche des familles juives:
[Edit]
I. Le zohar dit ceci:
Nahach est chevauché du samaël, qui ont causé la chute d'Eden à Adam Kadmon et Hawa. Il y a donc deux serpents: Nahach et Samaël, mais c'est une seule force car ils se chevauchent mutuellement mais se détestent pour séduire HAWA (la femme juive ou le peuple juif). Les rabbanims et tsaddokims ont fait le rappochement entre l'exil d'Israël et les fautes des pères du Judaïsme qui seront alors réparés par le Vrai Machia'h ben David pour réparer la faute originelle d'Adam Kadmon à Israël et l'humanité entière pour ainsi déboucher à l'Eden sur terre, comme ici-bas et dans le Haut (Ciel).
Ils ont assimilé le Nahach à Ishmaël et l'Islam, et ils ont assimilé le samaël (samekh mem) à Esaü ou le monde chrétien, pour certains rabbanims, l'unanimité dit que: Machia'h a la gamatria du Nahach, c'est donc en ce sens qu'Ismaël est seul digne à rester jusqu'à la fin de l'exil sur le mont du temple, il rivalise et est le seul à le mériter tant que la fin de l'exil n'est pas là, à s'approcher de la Molkhout chamaïm qui a comme corrolaire la Molkhout d'Israël.
Machia'h = nahach = 358
Le Machia'h ben David véridique, qui n'est pas venu, car selon eux, et je les crois, le Machia'h ben Yossef est jésus car il y a deux messies, doit réparer la faute originelle et Babel causée par les fautes des pères du judaïsme qui ont causé l'exil israélite à travers l'Univers, il doit donc réparer le nahach et samaël, non pas en les détruisant, mais en rétablissant la Malkhout à Israël (royauté), en rétablissant à chacun sa propre fonction pour ne plus 1) falsifier le dogme israélite comme Esaü le fait,
2) rétablir le royaume d'Israël car Nahach qui est Ismaël est en fait comme Machia'h qui est Israël, ce n'est qu'une question banale de territoire et de rivalité quant à la royauté, le dogme n'est pas falisifé.
Mais les deux sont porteurs de lumière (nahach est lucifer, et samael est arhiman)!!!!!!
Ce qui me fait croire en fait, c'est que le Mahdi al montadhar est le même que le Machia'h ben David attendu par les juifs.
Je continue, si Ishmaël qui est Nahach et Israël qui est Machia'h ont la même gamatria,
il y a un bug, c'est la lourde maladie psychique du Machia'h ben David prophétisée, c'est ce que le rav dynoviz stipule lorsqu'il dit que Machia'h a une âme qui tend à être "féminine", mais la réparation doit le rendre masculin (cfr. réparation du Machia'h dans l'article plus bas de hayyim Moshé louzzato), mais il y a un autre bug, c'est que le monde chrétien est aussi ici, le samaël se présente comme extrêmement masculin car il a tenté de voler l'héritage des juifs en se sentant supérieur aux juifs et en plus, en falsifiant le culte Israélite, il se montre fort, comme Esaü le rebel chasseur qui a été détrôné par Iaqov qui a été béni et reçu l'alliance,
c'est pourquoi le concensus des rabbanims et tsaddokims affirment que Machia'h ben David doit transfiguer Ishmaël et Esaû entre eux... mais en même temps réparer le faute originelle d'Adam Kadmon à Israël qui deviendra Roi, et l'Eden se rétablira.
Dans l'image, Moïse et son bâton d'airain avec Ishmaël (nahach) et Samaël (Esaü).
Plus d'informations, ici: http://www.elishean.fr/?p=12399
II: Machia'h ben David, Tiqqun Ha shekkinah and overcoming gender dimorphism in the kabbalah perception of Hayyim Moses Luzatto.
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=2884524
L'androgénité du Machia'h ben David, et la réparation messianique qui fera entrer le Machia'h ben David dans sa nouvelle vie d'homme-Messie accompli.
J'ai lu l'article, cela résume ceci.
La Gueoulla en délivrance, se nomme au juste, la grande rectification. Il fait son abstract (résumé) en se basant sur les prophéties de la Torah du Messie ainsi que des prophètes et petits prophètes.
Il part du principe que la techouva et la repentance sont la clé du succès de la réparation messianique, "those who among children of Israël who want to turn back from the sins", c'est à dire, ceux qui parmi les enfants d'Israël qui veulent avec le Messie faire dos au péché, l'amender et le corriger.
Il explique dès lors le parcours psychologique du Messie, ses caractéristiques et son parcours, il cite également, une âme malade, une âme frappée et affligée par le péché.
III: le résumé de la fin des temps dans le Judaïsme:
http://www.mivy.ovh.org/articles/11_05_finDesTemps.html
Nous n'allons pas vers notre fin
La fin des temps,« קֶץ הַיָמִים » Ketz Hayamim, en hébreu moderne se trouve cité pour la première fois à la fin de la Genèse, lorsque Cain décida d'offrir un sacrifice (4-3). Puis on trouve l' expression « הַחַרִת הַיָמִים» Ah'arit Hayamim après les jours. Jacob dit à ses fils "Venez, je vais vous révéler ce qui arrivera dans la suite des jours. "
Les deux expressions se répondent, Ketz ayamim signifie les jours matériels, le processus des jours, sans véritable projet, et Hararith Ayamim, ce sont les jours moraux, l'avenir d'une humanité qui ne soit pas vouée à la destruction.
Elles ne se réfèrent pas à une fin du monde, mais au contraire à un monde à venir. Le véritable mot "fin", serait סוֹף Sof, Ein Sof ce mot est utilisé dans la Kabbale, entre autre pour désigner l'infini « אֶין סוֹף »une des caractèristiques divine. En cherchant sur Wikipedia, vous trouverez bien une Sof Hayamim, fin des temps, et c'est une chanson de Gad Elbaz, avis donc aux amateurs de variété.
Le Judaïsme parle aussi d'un monde abstrait, plein de la présence divine, où les passions terrestes n'existent plus, ou l'on pourra manger de l'arbre de la connaissance, ce monde désincarné n'est pas dans l'au delà, comme on le nomme en français, non, en hébreu il arrive « הַעוֹלָם הַבָאְה » Haolam Abaa, c'est le monde qui vient.
On dit que les méchants seront exclu d'Israël, et tout Israël et tous les justes de toutes les nations auront part au monde qui vient. Que les souffrances des justes sur cette terre effaceront leurs fautes.
Pour faire partie du monde futur, il faudra être jugé, et pour cela, les morts ressusciteront. Ce monde qui vient, n'est pas encore présent sur notre terre, la présence de D.ieu sera partout, et nul ne peut voir la face divine et survivre.
Pour rescuciter, il faut être dans le Aolam Azé. Pour être jugé, dans le Aolam Abaa, les deux mondes devraient donc se rejoindre un jour ou l'autre.
La pensée juive ne parle pas de la fin des temps, elle véhicule un espérance en des temps meilleurs, le judaïsme croit en l'arrivée du Messie, et en l'avènement du monde futur, nous n'allons pas vers notre fin, mais vers notre créateur.
Nous ne devons pas spéculer sur le monde qui vient.
"Toute personne qui s'investit dans l'observation de quatre choses, il aurait mieux valu pour ainsi dire qu'il ne vienne pas au monde :
Ce qu'il y a en haut,
Ce qu'il y a en bas,
Ce qu'il y a avant,
Ce qu'il y a après
Et toute personne qui ne respecte pas la gloire de son créateur, il eut mieux valu qu'elle ne vienne pas au monde. Mishna 'Haguiga 2.1 "
Des rabbins se sont demandé pourquoi la Thora commence par la lettre Beth, et non Aleph, la première ? c'est pour nous mettre en garde, le beth (ב) est fermé à l'arrière, fermé au dessus, fermé en dessous et ouvert en avant. Cela nous dit que ce qui est en dessus de la création, en dessous de la création, avant la création nous est irrémédiablement fermé, nous allons maintenant nous pencher sur Ketz Hayamim, la suite des jours. Aujourd'hui, quel est le scientifique qui s'intéresse à ce qu'il y avait avantl le Big Bang ? ?
La résurrection des morts, la fin des temps n'est pas la préoccupation principale du judaïsme, les textes qui fondent le judaïsme sont dans le Tanah', תַנַך Tanah' qui est l'abréviation de Torah' (les cinq livres de Moïse), Neviimes (Les phrophètes), Ketouvim, (les écrits) . Ils sont classés par ordre de sainteté, or il n'y a pas grand chose dans la Thora, si ce n'est dans le déteuronome ou on parle du retour d'exil, quelques visions dans les prophètes, et c'est surtout le Livre de Daniel qui parle de la fin des temps, Ah'aré Hayamim, les jours d'après. Daniel fait quand même parti du canon hébraïque, mais on dirait par rattrapage, on l'a exclu des prophètes pour le mettre dans dans les écrits.
La base même de la vie juive repose sur le serment du Mont Sinaï, "Naasé Venishma", נַעַשֵׂה וְנִשְׁמַע nous ferons, et nous écouterons, nous comprendrons. La pratique est prioritaire, suivi de la compréhension naturellement induite par le comportement, par le mode de vie. Cette compréhension n'est pas nécessairement philosophique, elle est vécue et connue de l'intérieur. Quand à la recherche mystique elle est réservée à quelques uns, il faut avoir au moins 40 ans pour étudier la Kabbale, et nos rabbins se sont toujours méfié des illuminés qui perdent leur temps à sonder l'insondable. Pour les "Mitnaguims" c'est même un sujet Tabou.
Face aux drames de la souffrance des justes, le judaïsme apporte l'espoir messianique.
Les grands écrits sur l'apocalypse, c'est à dire éthymologiquement parlant, le dévoilement, ceux qui prévoient les temps messianiques ont été rédigé après de terribles catastrophe : Isaïe prophètise suite à l'exile du Royaume d'Israël, Jérémie et Ezéchiel après la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor, les écrits Talmudiques après la conquête Romaine, les écrits ésothériques de la Kabbale après l'exile d'Espagne, et le renouveau messianiste actuel est lié à la Shoah et à la résurrection d'Israël.
Les juifs attendent le Messie, מוֹשִׁיחַ "Moshiah" sans bien savoir ce qu'il sera. Ce qui est sûr c'est qu'il faut l'attendre, ne pas croire simplement à sa venue, mais être prêt pour son arrivée.
Le Talmud envisage l'arrivée du Messie avec deux scénarios bien distinctes.
L'humanité parviendra à une reconnaissance de la divinité et de son caractère unique, et comprendra la complémentarité nécessaire d'Israël et des nations et leurs rôles, et la paix règnera sur terre.
Certains sont plus ethnocentriques, et affirment, "Moshiah arrivera quand tous les juifs respecteront deux shabbatots d' affilés "
Dans le cas inverse, la guerre règnerait entre deux super-puissances, Gog et Magog, et un déluge de feu se répandrait sur le monde. Certains disent, "Moshiah arrivera quand plus aucun Juif ne respectera le Shabbat"
L'arrivée du messie doit contribuer à éviter le désastre, non à le précipiter.
Le messie sera (1) «un juif pieux et craignant D.ieu, qui est à la fois un grand érudit en Torah et un dirigeant d’envergure. Il est le descendant direct du Roi David et sera oint comme nouveau roi d’Israël. (D’ailleurs, le mot messie en hébreu, מוֹשִׁיחַ machia’h, signifie « l’oint ».) » (2) Il sera « une figure salvatrice, dotée des caractéristiques du prêtre et du roi ; il bouleversera l’ordre du monde selon la volonté divine » Il appartient à la lignée de David
La période messianique apportera l'entente entre les nations, on verra le rassemblement des exilés sur la terre d'Israël, les nations seront là pour accueillir l'arrivée de D. sur terre,
Dans toutes les périodes de grand malheur, certains ont cru voir arriver le messie
Nous avons eu dans l'histoire de nombreuses personnes en qui le peuple a cru voir le messie, je ne vous parlerai pas de Jésus, mais on peut citer Bar Kochba, (fils de l'étoile) admiré par Rabbi Akiba, qui s'était soulevé contre Rome enre 132 et 135. Son aventure s'est terminée tragiquement dans le sang et les larmes, on l'a appelé Bar Koziba (fils du mensonge). Beaucoup plus près de nous nous avions eu Shabatai Zvi, né le 9 Av à Smyrne, en 1626, dans une période apocalyptique pour les communautés juives contre l'avis des rabbins le peuple l'a pris pour le messie, certains ont tout vendu pour le suivre, son aventure s'est terminée à constantinople où le Sultan l'a fait arrêté, il s'est converti à l'islam.
Encore aujourd'hui, certaines personnes on cru voir dans le dernier des Rabbis des Loubavitch un messie qui devait rescuciter.
Cette attente du messie, cette espérance est toujours vivace. Le monde est inachevé, il est dit dans la Genèse, lors de la création, il fut soir, il fut matin, tous les six premiers jours, mais pas pour le septième, jour où Dieu s'est retiré, nous sommes dans le sixième jour, et nous espérons l'achèvement de ce jour; Notre calendrier nous place en 5770... on est pas loin de l'an 6000 ! ! On attend le retour de la présence divine et l'arrivée de Moshiah pour le huitième jour, c'est probablement dans cette logique que les premiers chrétiens auraient décidé que le shabbat serait reporté au dimanche, le huitième jour.
Cependant, le talmud nous interdit de calculer la date d'arrivée de la délivrance (גְאֻלַה ) Guéoula Messianique « Si le Peuple Juif est méritant, Je la hâterai. S'il n'est pas méritant, elle viendra en son temps. »
« Si le Machia'h ne venait pas au moment annoncé, les Juifs pourraient se dire qu'il ne viendrait finalement pas. » Écrit Maïmonide, le calcul des dates dépend des circonstances : Si on craint que la déception entraîne une diminution de la foi, il est interdit d'annoncer une date propice à la venue du Machia'h. Mais, lorsque le Peuple d'Israël vit une crise et les Juifs n'attachent plus de foi qu'à des futilités, il est alors permis de révéler un moment propice pour éveiller au sein du peuple l'espoir et le sentiment que la Délivrance est proche. Ceci explique pourquoi le Rambam écrivit aux Juifs yéménites au sujet d'une date propice : ceux-ci venaient de subir la terrible déception d'un faux messie.
Cependant Maïmonide termine en disant qu'il n'est interdit que de donner une date « précise et ferme ». Cette capacité est dévolue aux Prophètes, alors que la date avancée n'est qu'une « une éventualité ». L'histoire montre des annonces messianiques dont la première, à ma connaissance remonte à l'an 150 avant l'ère chrétienne. Il n'est pas de siècle sans qu'un prédicateur n'annonce de nouvelles dates.
Jusqu'où pouvons nous aller pour faire venir le messie ?
Selon la dernière mishna(article de loi) du traité Ketoubot, un époux peut forcer son épouse (et inversement) à partir pour aller vivre en terre d'Israël.
La Guemara babylonienne élaborant sur cette clause cite un certain nombre d'arguments en faveur de l'opinion exprimée dans la mishna, qui souhaite monter en terre d'Israël, il polémique alors avec Rav Yehouda, tenant de la position inverse, qui estime que l'émigration vers la terre d'Israël depuis Babylone (le principal centre de peuplement juif à l'époque) enfreint la Bible elle-même.
Rav Yehouda cite à l'appui de son opinion deux versets séparés du Cantique des Cantiques (2:7 et 3:5) qui contiennent deux adjurations similaires (une autre se retrouve aussi dans le verset 8:4, que Rav Yehouda ne cite pas) :
Je vous en conjure, ô filles de Jérusalem, par les biches et les gazelles des champs: n'éveillez pas, ne provoquez pas l'amour, avant qu'il le veuille.
Je vous en conjure, ô filles de Jérusalem, par les biches ou les gazelles des champs: n'éveillez pas, ne provoquez pas l'amour, avant qu'il le veuille !
Je vous conjure, filles de Jérusalem, n'éveillez pas, ne provoquez pas l'amour avant qu'il le veuille.
La Guemara cite alors l'enseignement de Rabbi Yossi ben Hanina :
Quel est le but de ces trois adjurations ?
- Un, qu'Israël ne montera pas en muraille.
- Deux, le Saint, béni soit-Il, a fait jurer à Israël de ne pas se rebeller contre les nations du monde.
- Trois, le Saint, béni soit-Il, a fait jurer aux nations de ne pas opprimer Israël trop durement.
La Guemara se conclut par un avertissement de Rabbi Eléazar : Le Saint, béni soit-Il, a dit à Israël : si vous tenez ce serment, tant mieux, sinon Je laisserai vos chairs [à la merci de tous] comme les gazelles et les biches des champs1. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_serments#cite_note-0)
Cette exégèse des versets du Cantique découle largement de l'interprétation traditionnelle de ce Livre, considéré dans son entièreté comme une allégorie de la relation entre Dieu et le peuple juif. Des midrashim analogues se trouvent d'ailleurs dans le Cantiques Rabba (volume du Midrash Rabba recueillant les exégèses sur le Cantique des Cantiques) :
R. Yossi bar Hanina dit: « Il y a deux serments ici, l'un pour Israël et l'autre pour les nations. Israël a juré de ne pas se rebeller contre les nations et les nations ont juré qu'ils ne seraient pas un fardeau pour Israël, afin de ne pas faire venir la rédemption prématurément » Or les nations n'ont pas respecté ce pacte et leur oppression a été insupportable comme on l'a vu pendant la shoah, d'où l'obsolescence des autres interdictions.
Lorsque Resh Lakish voyait des Juifs de la diaspora dans un marché en terre d'Israël, il leur disait : « Dispersez-vous. » Il leur disait : « Lorsque vous êtes montés, ce n'était pas comme une muraille, or là, vous venez de le faire. »
Rabbi Helbo dit : « … Et ne pas monter comme un mur de l'exil : pourquoi le Roi Messie viendra-t-il ? Pour recueillir les exilés d'Israël. »4
Le Talmud n'ayant pas statué à ce sujet, la question de savoir si les trois serments ont force de loi ou sont un simple récit talmudique à partir duquel on ne peut pas légiférer reste ouverte.
La controverse initiée par les docteurs du Talmud se perpétue et se reproduit parfois au cours des ères et générations, entre autorités médiévales et, jusqu'à nos jours.
Il est établi que seul Moshiah rassemblera les exilés du peuple d'Israël
Les rabbins en sont donc arrivés à se demander si Moshiah n'était pas arrivé incognito.
La problème a été résolu par la présence du moshiah ben Yossef, מוֹשִׁיחַ בן יוֹסף qui doit précéder et annoncer le véritable messie, moshiah ben David מוֹשִׁיחַ בֶן דָוִד
L'idée peut remonter à la scission du royaume d'Israël, le Royaume d'Israël était le plus fort, le plus puissant, et celui de Juda le plus spirituel. On en a déduit qu'aux temps messianiques, ils seront réunit, et c'est Ephraïm qui le premier participera matériellement à amener les conditions nécessaires à l'arrivée de David. Ephraïm et fils de Joseph, et David descendant de Juda.
Certains pensent que le Moshiah ben Yossef est déjà là, et même qu'il y aura une dynastie, pas forcément héréditaire de Moshiah ben Yossef, qui rassembleront les exilés, et amèneront toute l'humanité vers la paix, et vers la connaissance de Dieu.
habad
Peut-on hâter la délivrance ?
-
harissa
La guéoula, גְאֻלַה - prophéties sur la rédemption finale, diverses et heureusement pas avérées !
-
Le Machiah
Essais d'actualisation des prophéties...
Pas très réjouissant !
Moshiah ben Yosseph
Dans le Midrach, le Messie fils de Joseph est un premier messie de la lignée de Joseph qui précède la venue du Messie fils de David. Le Messie fils de Joseph gagnera les guerres de la fin des temps, les guerres dites de Gog et Magog, mais il sera tué au cours de ces événements.
Le Rav Kook se demande alors : pourquoi faut-il donc qu'il y ait deux messies, alors que le but visé est qu'il n'y ait qu'un seul pouvoir qui règne sur les deux branches du peuple, la tribu de Joseph et ceux qui s'y rattachent d'un côté, la tribu Juda et ceux qui s'y rattachent de l'autre. Telle est en effet la prophétie d'Ezéchiel:
Ainsi parle le seigneur Dieu : Voici je vais prendre l'arbre de Joseph qui est dans la main d'Ephraïm et les tiges d'Israël ses associées ; je les lui adjoindrai avec l'arbre de Juda, et j'en ferai un arbre unique... Voici, je vais prendre les enfants d'Israël d'entre les nations où ils sont allés,... Je les constituerai en une nation unie dans le pays, sur les montagnes d'Israël ; un seul roi sera le roi d'eux tous ; ils ne formeront plus deux nations, ils ne seront plus jamais fractionnés en deux royaumes.
Nous pouvons maintenant comprendre le commentaire de Rashi quand Joseph et Benjamin s'enlacent, Joseph pleurant sur l'épaule de son plus jeune frère :
et (Joseph) pleura sur les cous de Benjamin" ... pour les deux sanctuaires qui étaient destinés à être (érigés) dans la portion de Benjamin et qui seront plus tard détruits. [Rashi, Genèse 45:14]
Joseph avait compris qu'un jour le peuple Juif devra se rallier autour de Joseph, non comme un remplaçant de Yehouda, mais comme une préparation pour le Royaume de Yehouda. (*)
Il y aura deux Messies : le Messie descendant de Joseph, qui préparera la voie au Messie descendant de David, lui-même un descendant de Yehouda. Selon la tradition, le Messie fils de Joseph unira tout Israël pour préparer l'arrivée du Messie fils de David; mais le Messie fils de Joseph mourra dans le processus [Soucca 52a] dans un acte de sacrifice de soi pour son peuple.
Tout comme son ancêtre Rachel, dont l'abnégation a permis la construction du Second Temple, le Messie fils de Joseph se sacrifiera et permettra la construction du Troisième Temple. Le modèle spirituel est Joseph, qui a choisi de ne pas contacter son père, alors que ces retrouvailles lui auraient procuré une vie "plus agréable".
Les peuples sont comme les individus, ils ont besoin dans un premier temps de se constituer physiquement, de se développer matériellement pour pouvoir accéder ensuite à la culture, aux sciences, et à la spiritualité.
Le peuple juif est défini comme une nation parmi les autres, "goï eh'ad baaretz", une nation sur la terre. Il y a donc un côté commun et par là-même un langage commun qui lie le peuple juif et le reste de l'humanité. C'est sur ce fondement que l'on peut comprendre que le peuple juif puisse jouer un rôle, puisse avoir une influence sur le monde extérieur, du moins en tant que vision d'avenir. Le Rav Kook cite à cet égard le prophète Isaïe. Ce que le prophète dit du Messie, le Rav Kook l'applique au peuple dans son ensemble
Ainsi parle le Dieu, l'Éternel qui a créé les cieux et les a déployés, qui a étendu la terre avec ses productions, qui donne la vie à la foule qui l'habite et le souffle à ce qui s'y déplace. Moi l'Éternel, je t'ai appelé pour la justice ; je te tiendrai par la main pour établir le peuple de mon alliance et être la lumière des nations.
C'est seulement sur la base d'une existence matérielle solidement établie qu'un rôle universel du peuple juif peut se concevoir. Mais il existe une deuxième perspective qui, elle, lui est complètement spécifique. Le peuple juif est aussi le véhicule de ce que le Rav Kook appelle une sainteté supérieure, une qedoucha eliona, qui l'isole de la communauté des peuples. Cette sainteté, issue de la révélation, a pour résultat que d'une certaine façon, on ne peut plus compter Israël comme élément d'un ensemble, comme appartenant à la famille des nations. La chira, le poème qui se trouve à la fin du Pentateuque et qui résume à sa manière le destin d'Israël, énonce
Cette situation exceptionnelle est reconnue par l'un des pires ennemis d'Israël, par le prophète Bileam, dans les malédictions qu'il voulait proférer et qui se sont transformées malgré lui en bénédictions
Comment maudirais-je celui que Dieu n'a pas maudit,... je le vois de la cime des rochers, je l'observe du haut des collines : ce peuple réside solitaire, il n'est pas compté parmi les nations (bagoïm lo ithachav).
Cette constitution en patrie du peuple juif, fort et respectée n'est pas nécessairement spirituelle, et peut, voir doit être réalisée par des laïques, les athées participent au projet messianique. C'est comme cela que les sionistes religieux actuels voient l'action des sionistes-communistes fondateurs des premiers kibboutzim au début du XX ième siècle.
Joseph, a été prince d'Égypte selon la Genèse, on le connaissait comme ministre, économiste, gouvernant. Ses préoccupations ne semblaient pas spirituelles. Ses descendants, Ephraïm et Menassé sont les symboles du royaume d'Israël, peu suspects de religiosité, mais militairement et économiquement plus puissants et plus riche que Juda. Beaucoup y ont vu un lien avec la création d'Israël. Ce sont des juifs souvent athées qui ont formé les premières Aliay. Ce sont eux qui ont bâti la base matérielle de l'État d'Israël. Cependant, ils avaient le coeur juif
"Les mains, sont les mains d'esaü, mais la voix est la voix de Jacob".
Si le peuple d'Israël se conduit mal, il assistera à la guerre de Gog contr Magog, et Messie arrivera dans les douleurs de l'enfantement.
On a aussi écrit que messie sera un roi qui asseoira la puissance d'Israël et contre lequel toutes les puissances de la terre se lèveront, et seront vaincues. Cette vision "apocalyptique" entre malheureusement dans la logique de nationalistes religieux en Israël, qui finissent par penser qu'il serait inutile de tenir de l'opinion internationale, car elle serait déterminée par décret divin à s'opposer aux projets du peuple juif. Cette attitude irrationelle peut rappeler celle de l'Iran de Mahmoun Ahmadinejad.
Ces Hevlei Hamashia'h, ne sont pourtant pas inévitables : la charité et l'étude de la Torah pourraient, selon les mêmes sources, les prévenir.
Certaines personnes, et non des moindres, vu qu'on y compte Maïmonide et Léon Askenazi ont fait le rapprochement entre les deux Moshiah ben Yossef : Jésus, et celui que nous attendons ou qui est peut-être déjà là incognito.
Le christianisme et l’islam sont nos partenaires dans l’aventure messianique.
Le messie fils de Joseph humanise la civilisation, elle se vit à l’extérieur, alors que la messianité se vit à l’intérieur du peuple d’Israël. Le messie fils de Joseph n’est pas une coincidence, Jésus va en Egypte, et amorce une campagne d’humanisation de cette société payenne et décadente.
Michné thora, chapitre 11 : Ce paragraphe du livre de Maïmonide dont parle Edmond Fleg, dans l'anthologie juive a été censuré, d'une part par les chrétiens, car il affirmait que Jésus n'était pas le messie, mais aussi par les rabbins pour son excès d'ouverture vers la chrétienté et vers l'islam. Ceci peut se comprendre car nous étions dans la période dramatique des croisades. Aujourd’hui Israël et la sœur ainée de l’église !
« Car à ce moment, je déverserai sur les peuples une langue claire, une culture digérable, un monothéisme pur pour que toutes les nations évoquent Dieu dans un même élan. » Il ne peut y avoir de rejet de ces formes de spiritualité
Paradoxalement, grâce au christianisme, et à l'islam, le monde s’est familiarisé au concept du messie, la thora est devenue accessible et diffusé à l’ensemble de l’humanité, grâce au christianisme, les psaumes sont accessibles à tous même dans les contrées les plus éloignées.
La version non censurée ne figure pas dans les yeshivots.
Il y aurait une censure chrétienne, et une censure rabbinique pour une trop grande ouverture vers le christianisme et l’islam écrit dans la période dramatique des croisades.
Aujourd’hui Israël et la sœur ainée de l’église !
Au travers de Jésus, nous avons fait aimer la loi de D. à l’humanité, nous constatons que les desseins du Dieu sont inconnus, il n’a pas fait avorter Marie. Le Rambam reconnait aux religions les vertus préparatoires à la venue du Messie, réalisant ainsi la prophétie de Zacharie :
Zacharie 2 : 14 : « Exulte et réjouis-toi, fille de Sion! car voici, j'arrive pour résider au milieu de toi, dit l'Éternel. Nombre de nations se rallieront à l'Éternel, ce jour-là, et elles deviendront mon peuple… »
Quand se lèvera le véritable messie, l’humanité sera prête à recevoir ce message qu’elle comprendra grâce aux messages chrétiens est musulmans.
Les chrétiens ont préparé l’humanité à vivre selon la pensée monothéisme.
Ce rêve d'unité a été exprimé par l'ancien Grand Rabbin de Paris Alain Golmann,
Dans ISAÏE II, 2 il est dit : « toutes les nations y afflueront », tandis que dans MICHEE IV, 1 nous lisons : « sur cette montagne afflueront les nations ».
Pour sa part, Isaïe utilise l’expression « Goïm (Nations) », tandis que Michée parle de « Amim - les peuples ».
Nous pouvons en déduire qu’un jour viendra - et c’est là en principe le but de tous nos efforts, où l’on finira par se grouper en peuples, tous unis et liés (par exemple, l’image de l’Europe si longtemps divisée).
Ce sera la préfiguration des temps futurs où toutes les nations, sans distinction, reviendront vers la maison paternelle, celle du D.ieu Unique, père de tous les hommes, et qui finiront un jour par comprendre l’inutilité de toutes les haines et de toutes les divisions.
Ainsi Joseph, homme de Dieu au milieu des nations, enrichissait l'Égypte en cachant sa véritable identité. Lorsque le pape Jean XXIII a reçu pour la première fois, dans les années 60, une délégation du Congrès Juif Mondial, il les a accueilli en leur disant : "Je suis Joseph votre frère".
La résurection des morts, le leolam Aba
"Tout Israël aura part au monde futur" dit le Pirke Aboth, (traité des pères), et les commentaires ajoutent, les justes des nations auront aussi part au monde futur.
Le monde futur, Olam Abaa, הַעוֹלָם הַבָאְה » Haolam Abaa est le nom de l'endroit mystérieux où l'âme des morts résideraient
Le judaïsme croit en l'immortalité de l'âme, il faut donc bien, qu'après la mort l'âme soit quelque part. Mais le judaïsme croit aussi en la réssurection des morts.
Cette notion de résurrection est apparue comme indispensable pour résoudre une contradiction. Le judaïsme considère que l'être se comporte d'un corps et d'une âme, le jugement dernier devra donc juger les deux en même temps. Or comment faire pour juger le corps réduit en cendre d'un défunt ?
La notion de jugement a été rendue indispensable pour rendre acceptable la souffrance des justes et le bonheur des méchants. Il fallait donc que les souffrances dans ce monde permette en quelque sorte de nettoyer l'âme, afin d'assurer un meilleur destin dans le monde qui vient.
Toutefois, si les hommes rescucitent pour être jugés, il faut bien qu'ils soient quelque part, le jugement devrait donc être sur notre terre.
On peut donc penser qu'il y aurait une "passerelles" entre l'ère messianique et le monde qui vient, pendant l'ère messianique la présence de Dieu sera omniprésente sur terre, nous risquons de perdre notre libre arbitre. Le judaïsme nous recommande de cumuler les "mitzvots" pour avancer la présence de Dieu sur terre... si nous sommes très bons, nous réussirons à favoriser le passage de ce monde ci הַעוֹלָם הַזֶה vers le monde qui vient
Mais après tout, favoriser les passage, du présent vers les temps messianiques, des temps messianiques vers le monde qui vient, n'est-ce pas la mission des passeurs ? des Ivri ?
Alors, suivons celui qui nous a indiqué le chemin, Abraham notre père commun .
Michel Lévy
IV: Machia'h ben Yossef (Jésus) et Machia'h ben David (à venir):
Lorsque l’on parle du Machia’h, il s’agit en général du « Machia’h ben David », le Machia’h qui descendra du roi David et restaurera la royauté de sa lignée et guidera l’humanité vers sa prospérité morale, spirituelle et matérielle. Nous prions trois fois par jour pour sa venue en disant « fait pousser rapidement le rameau de David »1. Toutefois, le Talmud, le Midrache et le Zohar évoquent un second Machia’h : « Machia’h ben Yossef », « le Machia’h qui descend de Joseph ».
Il ressort de ces sources que Machia’h ben Yossef apparaîtra avant Machia’h ben David,2 qu’il règnera sur tout Israël, mais qu’il sera tué par les nations. Après lui viendra le règne de Machia’h ben David qui apportera la rédemption complète.
Dans le Talmud,3une opinion interprète le verset de Zacharie : « Et le pays sera en deuil, chaque famille à part »4 comme se rapportant « à Machia’h ben Yossef qui sera tué ». Il y est fait ensuite mention d’un dialogue dans lequel D.ieu dit au Machia’h ben David : « Demande-le-Moi, et Je te donnerai des peuples comme héritage »5 Mais lorsque le Machia’h voit que le Machia’h ben Yossef est tué, il dit à D.ieu : « Maître du monde, je ne demande rien d’autre que la vie. » Il est donc fait ici une référence explicite au Machia’h ben Yossef : lui est tué et Machia’h ben David demeure en vie.
La prière de ‘Hannah s’achève par le verset : « Et Il donnera la puissance à Son roi, et Il exaltera la gloire de Son oint. »6 Ce verset fait allusion aux deux Machia’h : « Il donnera la puissance à Son roi » fait référence à Machia’h ben Yossef, et « Il exaltera la gloire de Son oint », à Machia’h ben David.7
La téchouva
De nombreux aspects de la délivrance messianique n’ont pas été transmis de manière claire et explicite. Le Rambam statue8 ainsi : « On ne saura pas comment ces évènements se dérouleront jusqu’au moment où ils se dérouleront. » Il y a d’un côté ce qui a été défini dans la loi juive (dans le Rambam, par exemple) et qui est clair et sans équivoque, et il y a tout le reste dont on ne sait pas ce qui est allégorique ou symbolique et ce qui est censé s’accomplir concrètement. Le Machia’h ben Yossef n’est pas mentionné dans le Rambam, de sorte que cela demeure un thème assez nébuleux dans le processus messianique.
Rav Saadia Gaon statue9 que la venue du Machia’h ben Yossef n’est pas une nécessité, mais dépend des Juifs eux-mêmes : si le peuple juif fait téchouva – se repent –, Machia’h ben David apparaît immédiatement, sans que l’on ait besoin de guerres et de l’action du Machia’h ben Yossef. Et si ce dernier paraît néanmoins, il jouera alors seulement le rôle d’émissaire du Machia’h ben David et lui préparera le chemin.
Certains ont interprété le sujet du Machia’h ben Yossef comme désignant plus largement l’ensemble des tsadikim et des dirigeants du peuple juif qui moururent pendant l’exil en sanctifiant le nom de D.ieu. Tous ceux-ci constituent, dans cette optique, le « Machia’h ben Yossef qui est tué ».
Le cerveau et le cœur
Le Maharal explique10 que Judah et Joseph représentent respectivement le cerveau et le cœur, les deux principaux organes dans le corps humain. Judah – Yéhoudah – symbolise le cerveau et représente le règne de l’esprit et de la connaissance. Joseph – Yossef – symbolise le cœur et représente le règne des émotions et des sentiments. C’est la raison pour laquelle Judah et Joseph sont les leaders de la nation juive.
Toutefois, d’entre les deux, c’est Judah qui représente la véritable autorité, car le cerveau est le plus élevé des organes qui dirige le reste du corps. La conduite de Joseph évoque une période plus basse, lors de laquelle le peuple juif n’est pas encore prêt et digne du noble leadership de Judah du fait qu’il suit son cœur (Joseph) et non son esprit (Judah).
Il ressort de là que « Machia’h ben Yossef » désigne les dirigeants juifs en temps d’exil, lorsque le peuple juif ne tient pas son véritable rang. Pendant cette période, la plupart des Juifs se conduisent selon ce que leur « cœur » leur dit et seulement une minorité parmi eux basent leur comportement sur leur « cerveau ». Et comme le cœur ne peux pas tenir totalement face au mal, les nations du monde le dominent, au point où Machia’h ben Yossef « meurt et ce niveau là disparaît totalement du peuple juif », dans les termes du Maharal.
Machia’h ben David, en revanche, désigne la plénitude dans la direction du peuple d’Israël, ce qui a notamment comme conséquence que les nations ne pourront rien contre elle. C’est pourquoi, lorsque viendra le temps du véritable renouveau, Machia’h ben David se révèlera à tous et tout le peuple se ralliera à lui et son règne se perpétuera sans jamais aucune interruption.
La ‘Hassidout révèle que le Machia’h ben David inclura en lui le Machia’h ben Yossef. À ce sujet il est dit11 que D.ieu rassemblera le bâton de Joseph et celui de Judah pour en faire « un seul bâton », lorsque « Mon serviteur David sera un prince pour eux pour toujours ».
« Précédent
Les souffrances du Machia’h
Suivant »
Moïse et le Machia’h
NOTES
1. Prière de la Amidah des jours de semaine.
2. Voir Abarbanel sur Ézéchiel 37,15 et suiv. ; voir également Likoutei Si’hot, vol. 25 p. 259.
3. Traité Souccah 52a.
4. Zacharie 12,12.
5. Psaumes 2,8.
6. Samuel I 1,10 ; “Son oint”=“méchi’ho”, “Son Machia’h”.
7. Commentaire du Gaon de Vilna sur le verset.
8. Lois des Rois 12:2.
9. Emounot VeDéot, maamar haGuéoula.
10. Netsa’h Israël chap. 37.
11. Ézéchiel chap. 37.
PAR MENAHEM BROD
LES FONDEMENTS DE L’ETERNELLE ESPERANCE JUIVE
Le messianisme
Le messie sera un homme issu de la lignée du roi David, qui amènera le monde à venir et
une ère de paix et de bonheur éternels. Selon nos Sages, il y a 2 Messies, le premier étant le Machia’h ben Yossef (Messie fils de Joseph), qui réalise les étapes pratiques, comme le rassemblement du peuple, et le Machia’h ben David, qui est le Messie spirituel.
(Le Machia’h ben Yossef, de la tribu d’Ephraïm, descend de Rachel, tandis que le Machia’h ben David, de la tribu de Juda, descend de Léa.).
"Le messianisme juif existe en deux dimensions, deux étapes, deux perspectives, deux niveaux. L’un des niveaux est celui du messianisme national juif, dont le slogan est le rassemblement des exilés. A partir du moment où les exilés du Peuple d’Israël se rassemblent (les références foisonnent chez les prophètes et dans la tradition orale elle-même), le processus messianique commence. Il s’agit d’un très long processus de
rassemblement des juifs exilés pour reconstituer la Nation hébraïque qu’on appelle le messianisme du Machia’h Ben Yossef, le messie fils de Joseph. La Loi du Retour est en question dans les projets du gouvernement actuel, dans ceux du ministre Yossi Beilin de la gauche laïque militante, et dans les déclarations de l’écrivain A.B. Yehoshoua. Dans Information Juive de ce mois-ci, on trouve tout un dossier sur cette inquiétude panique des juifs de Diaspora : Israël va t’il nous lâcher ? Quel humour ! Ils sont en plein désarroi. Et effectivement la question se pose déjà. L’Etat d’Israël n’est-il
pas en train d’envisager de mettre en question la Loi du Retour ? Pas seulement pour faire plaisir aux arabes qui ne cessent de le réclamer, mais parce qu’il y a précisément, chez ceux qui le préparent la mise en doute qu’il s’agit vraiment de l’Histoire du Peuple juif. Pour eux, il s’agirait de l’histoire d’une société de type cananéen d’origine juive qui se coupe de tout ce qui fait le patrimoine commun entre israéliens et juifs jusqu’à notre temps.
La première étape est donc le messianisme national, le sionisme au sens le plus simple du terme. Les juifs, Peuple dispersé, indexé sur les peuples de cités étrangères, décident- peu importe les raisons secondes ou les raisons immédiates- de redevenir la Nation
hébraïque. La mutation d’identité déclenchée par Herzl a été voulue, rêvée, de différentes manières, autres que celles décrites dans l’Etat juif. C’est un Etat des juifs que voulait Herzl, mais c’est lui qui a catalysé cette mutation. L’origine de cette première étape remonte à la destruction du Royaume du Nord lors du schisme après le règne du Roi Salomon. Le Royaume du Nord- Royaume d’Israël- est appelé par les prophètes la Maison de Joseph- Beit Yossef – ou la Maison d’Ephraïm, du nom de la principale tribu des descendants de Joseph. Le Royaume du Sud- Royaume de Juda- avait pour capitale Jérusalem.
C’est du Royaume du Sud que les juifs procèdent dans leur identité judéenne. Le mot « juif » en français est la corruption du mot « judéen ». Dans d’autres langues, il est très clair qu’il s’agit de Yehoudi au sens de « membre du Royaume de Juda » : en araméen,
Yehoudaï ; en espagnol, Judio, du mot Yehoudi. En français, c’est devenu Juif. Les juifs sont les judéens.
Le messianisme des judéens est cette espérance hébraïque de la fin des temps, d’un monde vivable tel que Dieu avait voulu le créer. Mais il nous a demandé de le fabriquer et de le mériter en le construisant. Au point de départ, bien et mal sont mêlés, mais le monde de l’espérance messianique est un monde du bien triomphant du mal. A ce messianisme hébraïque de la fin des temps de l’Histoire, est venu s’ajouter un messianisme nationaliste chez les judéens. Mais lorsque les judéens ont voulu reconstituer la Nation hébraïque détruite, les dix tribus perdues du Royaume du Nord avaient disparu. Ce très long processus messianique appelé Mashiah Ben Yossef, commence par le rassemblement des exilés et se poursuit avec le Machia’h Ben David (messie fils de David). Le deuxième messianisme à l’échelle universelle est la résurrection des morts, chose que nous ne pouvons ni comprendre, ni expliquer- pas plus que nous ne pouvions, avant 1948, comprendre ni expliquer comment les juifs allaient se rassembler malgré l’opposition du monde entier. Pourtant, c’est arrivé et nous sommes les contemporains
de la réalisation d’un évènement inouï. Le Rav Hillel de Shklov, élève du Gaon de Vilna, précise dans son livre Kol Hator que, selon son maître, la fonction du Mashiah Ben Yossef est l’Alyah. Mais ce qui a provoqué l’Alyah, c’est le Sionisme fondateur de Herzl. Désormais, les problèmes sont tellement urgents, intenses et paroxysmiques, qu’il faut quitter le stade de la langue de bois et dire les choses en les appelant par leur nom : le Sionisme politique fondateur de notre Etat d’Israel, purement et simplement, réalise les objectifs du Machiah Ben Yossef.
Un processus s’est déclenché avec le Rassemblement des exilés.
C’est la réalité de ce rassemblement qui permet d’être optimiste à long terme. Pour le juif croyant, si Dieu a commencé une mitsva après 2000 ans d’attente, on peut compter sur Lui jusqu’à la fin. Pour un croyant, c’est une certitude. Pour le juif incroyant mais qui croit en son histoire, le critère, c’est l’histoire. Le Rassemblement des exilés au bout de 2000 ans est un évènement tellement massif qu’il est irréversible. Les juifs reviennent malgré eux. Certes, certains juifs, les pionniers, les haloutsim, ont d’eux-mêmes décidé de revenir. Ils étaient le fer de lance mais ils furent si peu nombreux ! Si c’étaient les juifs qui avaient décidé de revenir, on pourrait se dire qu’il s’agit de l’œuvre humaine de personnes qui ont une foi : l’espérance du Retour. Et en réalité, ce phénomène serait alors soumis aux aléas d’une œuvre humaine. Mais ce ne sont pas les juifs (à
l’exception des fondateurs) qui ont décidé de revenir. C’est malgré eux qu’ils sont revenus, ce qui signifie que c’est l’œuvre de Dieu. Pour reprendre le langage d’immanence des non-croyants, cela veut dire que l’Histoire du Peuple juif s’est mise en marche et c’est irréversible. Même pour un non-croyant, le Rassemblement des exilés est évidement le point de départ d’une aventure qui arrivera à terme. Il faut être mystique, au sens négatif du terme, pour croire que ce sont les juifs qui ont décidé ce Retour.
La vérité bafouée
Bien sûr, nous avons prié et nous prions pour éviter le pire, mais le prix à payer, pour arriver au terme bienheureux de la réussite du projet messianique qui a commencé, risque d’être très lourd du fait de l’aveuglement, de l’inconscience qui atteint parfois le camp des sionistes religieux, y compris les rabbins eux-mêmes. C’est inquiétant. Il est sûr qu’on arrivera au bout finalement parce que le processus a commencé et qu’il est irréversible. Le prix à payer semble terrifiant. Peut-être entrons nous dans une ère où l’amour de la vérité, l’une des valeurs juives la plus forte et la plus profonde, est bafouée. Ce n’est même pas un manque de foi, c’est le règne du mensonge éhonté. La Guemara Sanhédrin page 97a dit : " Il y a un temps où la vérité disparaîtra, sera néantisé." Quelle est l’explication de ce texte ? La vérité ne va pas disparaître magiquement, elle
va devenir « des troupeaux différents », chaque ayant son berger. C’est ce qu’on appelle les courants les tendances. La Guemara est très claire : la vérité disparaît lorsque se multiplient les différentes tendances. Nous sommes au cœur de ce problème. Il n’y a plus de repères, il y a des tendances. Selon l’une de ces tendances, on pourrait lire la Torah de manière différente, en ce qui concerne la Terre d’Israël, en fonction de l’option politique préalable du lecteur. Quel est alors le critère ? La Torah dirait ce que tel ou tel rabbin veut dire d’après ses options politiques ?! C’est le signe même qu’une des valeurs fondamentales – l’amour de la vérité – disparaît. Il faut s’en méfier parce que le vocabulaire et le langage sont piégés. La Guemara est d’une extrême lucidité. Dans cette réalité qui nous trompe, on arrive à un inversement des critères. « Former des troupeaux », c’est se réduire à l’état de moutons. C’est souligner qu’on n’a plus de route ni de vrais bergers.
Aujourd’hui, ce sont les troupeaux qui sont valorisés et non l’amour de la vérité. Nous nous trouvons à une croisée des chemins : l’eschatologie
bienheureuse, ou l’eschatologie catastrophique.
Le Rav Léon Ashkenazi dit que de son opinion personnelle, malgré son tempérament optimiste incoercible, lui fait craindre d’être dans la
situation suivante : optimiste pour le long terme, mais très très très
pessimiste pour le court terme.
Pendant 2000 ans, nous avons été coupés de la Terre. Ce n’était pas le souci du jour. C’est maintenant de notre temps, que cette problématique doit être renouvelée. Quel est le problème le plus urgent ? Quel est le combat qu’il serait insensé de perdre ? Le combat pour la survie du Peuple doit se poursuivre. Il a été gagné, mais à quel prix ! La Torah n’est pas acquise une fois pour toute. Le combat pour le sauvetage de son patrimoine doit continuer, sérieusement afin que l’âme d’Israël – la Torah – soit préservée. La lutte qu’il serait insensé de perdre – et c’est la première fois que le problème se pose à nous depuis 2000 ans – c’est le combat pour la Terre. Voilà dans quelle problématique envisager ce drame existentiel que nous sommes en train de vivre : une espérance totale et irréversible pour la fin du processus, mais surtout la crainte de ce qui se passe à court terme.
Que l’opinion électorale israélienne ait tellement changé après le rite païen des funérailles de Rabin est très inquiétant. D’où ce pessimisme. (Ce n’est pas parce que Rabin a été assassiné que sa politique n’a pas été désastreuse. Sa politique était désastreuse.) Ce cancer de désarroi touche précisément ceux qui devraient être les porte-parole de la vérité de la Torah. Les causes profondes résident dans
les motivations différentes de l’Alyah qui a créé le pays : Les sionistes politiques laïcs ont décidé de mettre fin au statut
Pas besoin de vos messages de haineux alors que vous lisez mal vos textes:
"Et le salut vient des Juifs" (Evangile)
"A bon escient, Nous choisîmes les fils d'Israël sur tous les peuples de l'Univers" Coran.
ALORS PAS DE COMMENTAIRES MAINTENANT.
Ce travail est le fruit de la recherche des familles juives:
[Edit]
I. Le zohar dit ceci:
Nahach est chevauché du samaël, qui ont causé la chute d'Eden à Adam Kadmon et Hawa. Il y a donc deux serpents: Nahach et Samaël, mais c'est une seule force car ils se chevauchent mutuellement mais se détestent pour séduire HAWA (la femme juive ou le peuple juif). Les rabbanims et tsaddokims ont fait le rappochement entre l'exil d'Israël et les fautes des pères du Judaïsme qui seront alors réparés par le Vrai Machia'h ben David pour réparer la faute originelle d'Adam Kadmon à Israël et l'humanité entière pour ainsi déboucher à l'Eden sur terre, comme ici-bas et dans le Haut (Ciel).
Ils ont assimilé le Nahach à Ishmaël et l'Islam, et ils ont assimilé le samaël (samekh mem) à Esaü ou le monde chrétien, pour certains rabbanims, l'unanimité dit que: Machia'h a la gamatria du Nahach, c'est donc en ce sens qu'Ismaël est seul digne à rester jusqu'à la fin de l'exil sur le mont du temple, il rivalise et est le seul à le mériter tant que la fin de l'exil n'est pas là, à s'approcher de la Molkhout chamaïm qui a comme corrolaire la Molkhout d'Israël.
Machia'h = nahach = 358
Le Machia'h ben David véridique, qui n'est pas venu, car selon eux, et je les crois, le Machia'h ben Yossef est jésus car il y a deux messies, doit réparer la faute originelle et Babel causée par les fautes des pères du judaïsme qui ont causé l'exil israélite à travers l'Univers, il doit donc réparer le nahach et samaël, non pas en les détruisant, mais en rétablissant la Malkhout à Israël (royauté), en rétablissant à chacun sa propre fonction pour ne plus 1) falsifier le dogme israélite comme Esaü le fait,
2) rétablir le royaume d'Israël car Nahach qui est Ismaël est en fait comme Machia'h qui est Israël, ce n'est qu'une question banale de territoire et de rivalité quant à la royauté, le dogme n'est pas falisifé.
Mais les deux sont porteurs de lumière (nahach est lucifer, et samael est arhiman)!!!!!!
Ce qui me fait croire en fait, c'est que le Mahdi al montadhar est le même que le Machia'h ben David attendu par les juifs.
Je continue, si Ishmaël qui est Nahach et Israël qui est Machia'h ont la même gamatria,
il y a un bug, c'est la lourde maladie psychique du Machia'h ben David prophétisée, c'est ce que le rav dynoviz stipule lorsqu'il dit que Machia'h a une âme qui tend à être "féminine", mais la réparation doit le rendre masculin (cfr. réparation du Machia'h dans l'article plus bas de hayyim Moshé louzzato), mais il y a un autre bug, c'est que le monde chrétien est aussi ici, le samaël se présente comme extrêmement masculin car il a tenté de voler l'héritage des juifs en se sentant supérieur aux juifs et en plus, en falsifiant le culte Israélite, il se montre fort, comme Esaü le rebel chasseur qui a été détrôné par Iaqov qui a été béni et reçu l'alliance,
c'est pourquoi le concensus des rabbanims et tsaddokims affirment que Machia'h ben David doit transfiguer Ishmaël et Esaû entre eux... mais en même temps réparer le faute originelle d'Adam Kadmon à Israël qui deviendra Roi, et l'Eden se rétablira.
Dans l'image, Moïse et son bâton d'airain avec Ishmaël (nahach) et Samaël (Esaü).
Plus d'informations, ici: http://www.elishean.fr/?p=12399
II: Machia'h ben David, Tiqqun Ha shekkinah and overcoming gender dimorphism in the kabbalah perception of Hayyim Moses Luzatto.
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=2884524
L'androgénité du Machia'h ben David, et la réparation messianique qui fera entrer le Machia'h ben David dans sa nouvelle vie d'homme-Messie accompli.
J'ai lu l'article, cela résume ceci.
La Gueoulla en délivrance, se nomme au juste, la grande rectification. Il fait son abstract (résumé) en se basant sur les prophéties de la Torah du Messie ainsi que des prophètes et petits prophètes.
Il part du principe que la techouva et la repentance sont la clé du succès de la réparation messianique, "those who among children of Israël who want to turn back from the sins", c'est à dire, ceux qui parmi les enfants d'Israël qui veulent avec le Messie faire dos au péché, l'amender et le corriger.
Il explique dès lors le parcours psychologique du Messie, ses caractéristiques et son parcours, il cite également, une âme malade, une âme frappée et affligée par le péché.
III: le résumé de la fin des temps dans le Judaïsme:
http://www.mivy.ovh.org/articles/11_05_finDesTemps.html
Nous n'allons pas vers notre fin
La fin des temps,« קֶץ הַיָמִים » Ketz Hayamim, en hébreu moderne se trouve cité pour la première fois à la fin de la Genèse, lorsque Cain décida d'offrir un sacrifice (4-3). Puis on trouve l' expression « הַחַרִת הַיָמִים» Ah'arit Hayamim après les jours. Jacob dit à ses fils "Venez, je vais vous révéler ce qui arrivera dans la suite des jours. "
Les deux expressions se répondent, Ketz ayamim signifie les jours matériels, le processus des jours, sans véritable projet, et Hararith Ayamim, ce sont les jours moraux, l'avenir d'une humanité qui ne soit pas vouée à la destruction.
Elles ne se réfèrent pas à une fin du monde, mais au contraire à un monde à venir. Le véritable mot "fin", serait סוֹף Sof, Ein Sof ce mot est utilisé dans la Kabbale, entre autre pour désigner l'infini « אֶין סוֹף »une des caractèristiques divine. En cherchant sur Wikipedia, vous trouverez bien une Sof Hayamim, fin des temps, et c'est une chanson de Gad Elbaz, avis donc aux amateurs de variété.
Le Judaïsme parle aussi d'un monde abstrait, plein de la présence divine, où les passions terrestes n'existent plus, ou l'on pourra manger de l'arbre de la connaissance, ce monde désincarné n'est pas dans l'au delà, comme on le nomme en français, non, en hébreu il arrive « הַעוֹלָם הַבָאְה » Haolam Abaa, c'est le monde qui vient.
On dit que les méchants seront exclu d'Israël, et tout Israël et tous les justes de toutes les nations auront part au monde qui vient. Que les souffrances des justes sur cette terre effaceront leurs fautes.
Pour faire partie du monde futur, il faudra être jugé, et pour cela, les morts ressusciteront. Ce monde qui vient, n'est pas encore présent sur notre terre, la présence de D.ieu sera partout, et nul ne peut voir la face divine et survivre.
Pour rescuciter, il faut être dans le Aolam Azé. Pour être jugé, dans le Aolam Abaa, les deux mondes devraient donc se rejoindre un jour ou l'autre.
La pensée juive ne parle pas de la fin des temps, elle véhicule un espérance en des temps meilleurs, le judaïsme croit en l'arrivée du Messie, et en l'avènement du monde futur, nous n'allons pas vers notre fin, mais vers notre créateur.
Nous ne devons pas spéculer sur le monde qui vient.
"Toute personne qui s'investit dans l'observation de quatre choses, il aurait mieux valu pour ainsi dire qu'il ne vienne pas au monde :
Ce qu'il y a en haut,
Ce qu'il y a en bas,
Ce qu'il y a avant,
Ce qu'il y a après
Et toute personne qui ne respecte pas la gloire de son créateur, il eut mieux valu qu'elle ne vienne pas au monde. Mishna 'Haguiga 2.1 "
Des rabbins se sont demandé pourquoi la Thora commence par la lettre Beth, et non Aleph, la première ? c'est pour nous mettre en garde, le beth (ב) est fermé à l'arrière, fermé au dessus, fermé en dessous et ouvert en avant. Cela nous dit que ce qui est en dessus de la création, en dessous de la création, avant la création nous est irrémédiablement fermé, nous allons maintenant nous pencher sur Ketz Hayamim, la suite des jours. Aujourd'hui, quel est le scientifique qui s'intéresse à ce qu'il y avait avantl le Big Bang ? ?
La résurrection des morts, la fin des temps n'est pas la préoccupation principale du judaïsme, les textes qui fondent le judaïsme sont dans le Tanah', תַנַך Tanah' qui est l'abréviation de Torah' (les cinq livres de Moïse), Neviimes (Les phrophètes), Ketouvim, (les écrits) . Ils sont classés par ordre de sainteté, or il n'y a pas grand chose dans la Thora, si ce n'est dans le déteuronome ou on parle du retour d'exil, quelques visions dans les prophètes, et c'est surtout le Livre de Daniel qui parle de la fin des temps, Ah'aré Hayamim, les jours d'après. Daniel fait quand même parti du canon hébraïque, mais on dirait par rattrapage, on l'a exclu des prophètes pour le mettre dans dans les écrits.
La base même de la vie juive repose sur le serment du Mont Sinaï, "Naasé Venishma", נַעַשֵׂה וְנִשְׁמַע nous ferons, et nous écouterons, nous comprendrons. La pratique est prioritaire, suivi de la compréhension naturellement induite par le comportement, par le mode de vie. Cette compréhension n'est pas nécessairement philosophique, elle est vécue et connue de l'intérieur. Quand à la recherche mystique elle est réservée à quelques uns, il faut avoir au moins 40 ans pour étudier la Kabbale, et nos rabbins se sont toujours méfié des illuminés qui perdent leur temps à sonder l'insondable. Pour les "Mitnaguims" c'est même un sujet Tabou.
Face aux drames de la souffrance des justes, le judaïsme apporte l'espoir messianique.
Les grands écrits sur l'apocalypse, c'est à dire éthymologiquement parlant, le dévoilement, ceux qui prévoient les temps messianiques ont été rédigé après de terribles catastrophe : Isaïe prophètise suite à l'exile du Royaume d'Israël, Jérémie et Ezéchiel après la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor, les écrits Talmudiques après la conquête Romaine, les écrits ésothériques de la Kabbale après l'exile d'Espagne, et le renouveau messianiste actuel est lié à la Shoah et à la résurrection d'Israël.
Les juifs attendent le Messie, מוֹשִׁיחַ "Moshiah" sans bien savoir ce qu'il sera. Ce qui est sûr c'est qu'il faut l'attendre, ne pas croire simplement à sa venue, mais être prêt pour son arrivée.
Le Talmud envisage l'arrivée du Messie avec deux scénarios bien distinctes.
L'humanité parviendra à une reconnaissance de la divinité et de son caractère unique, et comprendra la complémentarité nécessaire d'Israël et des nations et leurs rôles, et la paix règnera sur terre.
Certains sont plus ethnocentriques, et affirment, "Moshiah arrivera quand tous les juifs respecteront deux shabbatots d' affilés "
Dans le cas inverse, la guerre règnerait entre deux super-puissances, Gog et Magog, et un déluge de feu se répandrait sur le monde. Certains disent, "Moshiah arrivera quand plus aucun Juif ne respectera le Shabbat"
L'arrivée du messie doit contribuer à éviter le désastre, non à le précipiter.
Le messie sera (1) «un juif pieux et craignant D.ieu, qui est à la fois un grand érudit en Torah et un dirigeant d’envergure. Il est le descendant direct du Roi David et sera oint comme nouveau roi d’Israël. (D’ailleurs, le mot messie en hébreu, מוֹשִׁיחַ machia’h, signifie « l’oint ».) » (2) Il sera « une figure salvatrice, dotée des caractéristiques du prêtre et du roi ; il bouleversera l’ordre du monde selon la volonté divine » Il appartient à la lignée de David
La période messianique apportera l'entente entre les nations, on verra le rassemblement des exilés sur la terre d'Israël, les nations seront là pour accueillir l'arrivée de D. sur terre,
Dans toutes les périodes de grand malheur, certains ont cru voir arriver le messie
Nous avons eu dans l'histoire de nombreuses personnes en qui le peuple a cru voir le messie, je ne vous parlerai pas de Jésus, mais on peut citer Bar Kochba, (fils de l'étoile) admiré par Rabbi Akiba, qui s'était soulevé contre Rome enre 132 et 135. Son aventure s'est terminée tragiquement dans le sang et les larmes, on l'a appelé Bar Koziba (fils du mensonge). Beaucoup plus près de nous nous avions eu Shabatai Zvi, né le 9 Av à Smyrne, en 1626, dans une période apocalyptique pour les communautés juives contre l'avis des rabbins le peuple l'a pris pour le messie, certains ont tout vendu pour le suivre, son aventure s'est terminée à constantinople où le Sultan l'a fait arrêté, il s'est converti à l'islam.
Encore aujourd'hui, certaines personnes on cru voir dans le dernier des Rabbis des Loubavitch un messie qui devait rescuciter.
Cette attente du messie, cette espérance est toujours vivace. Le monde est inachevé, il est dit dans la Genèse, lors de la création, il fut soir, il fut matin, tous les six premiers jours, mais pas pour le septième, jour où Dieu s'est retiré, nous sommes dans le sixième jour, et nous espérons l'achèvement de ce jour; Notre calendrier nous place en 5770... on est pas loin de l'an 6000 ! ! On attend le retour de la présence divine et l'arrivée de Moshiah pour le huitième jour, c'est probablement dans cette logique que les premiers chrétiens auraient décidé que le shabbat serait reporté au dimanche, le huitième jour.
Cependant, le talmud nous interdit de calculer la date d'arrivée de la délivrance (גְאֻלַה ) Guéoula Messianique « Si le Peuple Juif est méritant, Je la hâterai. S'il n'est pas méritant, elle viendra en son temps. »
« Si le Machia'h ne venait pas au moment annoncé, les Juifs pourraient se dire qu'il ne viendrait finalement pas. » Écrit Maïmonide, le calcul des dates dépend des circonstances : Si on craint que la déception entraîne une diminution de la foi, il est interdit d'annoncer une date propice à la venue du Machia'h. Mais, lorsque le Peuple d'Israël vit une crise et les Juifs n'attachent plus de foi qu'à des futilités, il est alors permis de révéler un moment propice pour éveiller au sein du peuple l'espoir et le sentiment que la Délivrance est proche. Ceci explique pourquoi le Rambam écrivit aux Juifs yéménites au sujet d'une date propice : ceux-ci venaient de subir la terrible déception d'un faux messie.
Cependant Maïmonide termine en disant qu'il n'est interdit que de donner une date « précise et ferme ». Cette capacité est dévolue aux Prophètes, alors que la date avancée n'est qu'une « une éventualité ». L'histoire montre des annonces messianiques dont la première, à ma connaissance remonte à l'an 150 avant l'ère chrétienne. Il n'est pas de siècle sans qu'un prédicateur n'annonce de nouvelles dates.
Jusqu'où pouvons nous aller pour faire venir le messie ?
Selon la dernière mishna(article de loi) du traité Ketoubot, un époux peut forcer son épouse (et inversement) à partir pour aller vivre en terre d'Israël.
La Guemara babylonienne élaborant sur cette clause cite un certain nombre d'arguments en faveur de l'opinion exprimée dans la mishna, qui souhaite monter en terre d'Israël, il polémique alors avec Rav Yehouda, tenant de la position inverse, qui estime que l'émigration vers la terre d'Israël depuis Babylone (le principal centre de peuplement juif à l'époque) enfreint la Bible elle-même.
Rav Yehouda cite à l'appui de son opinion deux versets séparés du Cantique des Cantiques (2:7 et 3:5) qui contiennent deux adjurations similaires (une autre se retrouve aussi dans le verset 8:4, que Rav Yehouda ne cite pas) :
Je vous en conjure, ô filles de Jérusalem, par les biches et les gazelles des champs: n'éveillez pas, ne provoquez pas l'amour, avant qu'il le veuille.
Je vous en conjure, ô filles de Jérusalem, par les biches ou les gazelles des champs: n'éveillez pas, ne provoquez pas l'amour, avant qu'il le veuille !
Je vous conjure, filles de Jérusalem, n'éveillez pas, ne provoquez pas l'amour avant qu'il le veuille.
La Guemara cite alors l'enseignement de Rabbi Yossi ben Hanina :
Quel est le but de ces trois adjurations ?
- Un, qu'Israël ne montera pas en muraille.
- Deux, le Saint, béni soit-Il, a fait jurer à Israël de ne pas se rebeller contre les nations du monde.
- Trois, le Saint, béni soit-Il, a fait jurer aux nations de ne pas opprimer Israël trop durement.
La Guemara se conclut par un avertissement de Rabbi Eléazar : Le Saint, béni soit-Il, a dit à Israël : si vous tenez ce serment, tant mieux, sinon Je laisserai vos chairs [à la merci de tous] comme les gazelles et les biches des champs1. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_serments#cite_note-0)
Cette exégèse des versets du Cantique découle largement de l'interprétation traditionnelle de ce Livre, considéré dans son entièreté comme une allégorie de la relation entre Dieu et le peuple juif. Des midrashim analogues se trouvent d'ailleurs dans le Cantiques Rabba (volume du Midrash Rabba recueillant les exégèses sur le Cantique des Cantiques) :
R. Yossi bar Hanina dit: « Il y a deux serments ici, l'un pour Israël et l'autre pour les nations. Israël a juré de ne pas se rebeller contre les nations et les nations ont juré qu'ils ne seraient pas un fardeau pour Israël, afin de ne pas faire venir la rédemption prématurément » Or les nations n'ont pas respecté ce pacte et leur oppression a été insupportable comme on l'a vu pendant la shoah, d'où l'obsolescence des autres interdictions.
Lorsque Resh Lakish voyait des Juifs de la diaspora dans un marché en terre d'Israël, il leur disait : « Dispersez-vous. » Il leur disait : « Lorsque vous êtes montés, ce n'était pas comme une muraille, or là, vous venez de le faire. »
Rabbi Helbo dit : « … Et ne pas monter comme un mur de l'exil : pourquoi le Roi Messie viendra-t-il ? Pour recueillir les exilés d'Israël. »4
Le Talmud n'ayant pas statué à ce sujet, la question de savoir si les trois serments ont force de loi ou sont un simple récit talmudique à partir duquel on ne peut pas légiférer reste ouverte.
La controverse initiée par les docteurs du Talmud se perpétue et se reproduit parfois au cours des ères et générations, entre autorités médiévales et, jusqu'à nos jours.
Il est établi que seul Moshiah rassemblera les exilés du peuple d'Israël
Les rabbins en sont donc arrivés à se demander si Moshiah n'était pas arrivé incognito.
La problème a été résolu par la présence du moshiah ben Yossef, מוֹשִׁיחַ בן יוֹסף qui doit précéder et annoncer le véritable messie, moshiah ben David מוֹשִׁיחַ בֶן דָוִד
L'idée peut remonter à la scission du royaume d'Israël, le Royaume d'Israël était le plus fort, le plus puissant, et celui de Juda le plus spirituel. On en a déduit qu'aux temps messianiques, ils seront réunit, et c'est Ephraïm qui le premier participera matériellement à amener les conditions nécessaires à l'arrivée de David. Ephraïm et fils de Joseph, et David descendant de Juda.
Certains pensent que le Moshiah ben Yossef est déjà là, et même qu'il y aura une dynastie, pas forcément héréditaire de Moshiah ben Yossef, qui rassembleront les exilés, et amèneront toute l'humanité vers la paix, et vers la connaissance de Dieu.
habad
Peut-on hâter la délivrance ?
-
harissa
La guéoula, גְאֻלַה - prophéties sur la rédemption finale, diverses et heureusement pas avérées !
-
Le Machiah
Essais d'actualisation des prophéties...
Pas très réjouissant !
Moshiah ben Yosseph
Dans le Midrach, le Messie fils de Joseph est un premier messie de la lignée de Joseph qui précède la venue du Messie fils de David. Le Messie fils de Joseph gagnera les guerres de la fin des temps, les guerres dites de Gog et Magog, mais il sera tué au cours de ces événements.
Le Rav Kook se demande alors : pourquoi faut-il donc qu'il y ait deux messies, alors que le but visé est qu'il n'y ait qu'un seul pouvoir qui règne sur les deux branches du peuple, la tribu de Joseph et ceux qui s'y rattachent d'un côté, la tribu Juda et ceux qui s'y rattachent de l'autre. Telle est en effet la prophétie d'Ezéchiel:
Ainsi parle le seigneur Dieu : Voici je vais prendre l'arbre de Joseph qui est dans la main d'Ephraïm et les tiges d'Israël ses associées ; je les lui adjoindrai avec l'arbre de Juda, et j'en ferai un arbre unique... Voici, je vais prendre les enfants d'Israël d'entre les nations où ils sont allés,... Je les constituerai en une nation unie dans le pays, sur les montagnes d'Israël ; un seul roi sera le roi d'eux tous ; ils ne formeront plus deux nations, ils ne seront plus jamais fractionnés en deux royaumes.
Nous pouvons maintenant comprendre le commentaire de Rashi quand Joseph et Benjamin s'enlacent, Joseph pleurant sur l'épaule de son plus jeune frère :
et (Joseph) pleura sur les cous de Benjamin" ... pour les deux sanctuaires qui étaient destinés à être (érigés) dans la portion de Benjamin et qui seront plus tard détruits. [Rashi, Genèse 45:14]
Joseph avait compris qu'un jour le peuple Juif devra se rallier autour de Joseph, non comme un remplaçant de Yehouda, mais comme une préparation pour le Royaume de Yehouda. (*)
Il y aura deux Messies : le Messie descendant de Joseph, qui préparera la voie au Messie descendant de David, lui-même un descendant de Yehouda. Selon la tradition, le Messie fils de Joseph unira tout Israël pour préparer l'arrivée du Messie fils de David; mais le Messie fils de Joseph mourra dans le processus [Soucca 52a] dans un acte de sacrifice de soi pour son peuple.
Tout comme son ancêtre Rachel, dont l'abnégation a permis la construction du Second Temple, le Messie fils de Joseph se sacrifiera et permettra la construction du Troisième Temple. Le modèle spirituel est Joseph, qui a choisi de ne pas contacter son père, alors que ces retrouvailles lui auraient procuré une vie "plus agréable".
Les peuples sont comme les individus, ils ont besoin dans un premier temps de se constituer physiquement, de se développer matériellement pour pouvoir accéder ensuite à la culture, aux sciences, et à la spiritualité.
Le peuple juif est défini comme une nation parmi les autres, "goï eh'ad baaretz", une nation sur la terre. Il y a donc un côté commun et par là-même un langage commun qui lie le peuple juif et le reste de l'humanité. C'est sur ce fondement que l'on peut comprendre que le peuple juif puisse jouer un rôle, puisse avoir une influence sur le monde extérieur, du moins en tant que vision d'avenir. Le Rav Kook cite à cet égard le prophète Isaïe. Ce que le prophète dit du Messie, le Rav Kook l'applique au peuple dans son ensemble
Ainsi parle le Dieu, l'Éternel qui a créé les cieux et les a déployés, qui a étendu la terre avec ses productions, qui donne la vie à la foule qui l'habite et le souffle à ce qui s'y déplace. Moi l'Éternel, je t'ai appelé pour la justice ; je te tiendrai par la main pour établir le peuple de mon alliance et être la lumière des nations.
C'est seulement sur la base d'une existence matérielle solidement établie qu'un rôle universel du peuple juif peut se concevoir. Mais il existe une deuxième perspective qui, elle, lui est complètement spécifique. Le peuple juif est aussi le véhicule de ce que le Rav Kook appelle une sainteté supérieure, une qedoucha eliona, qui l'isole de la communauté des peuples. Cette sainteté, issue de la révélation, a pour résultat que d'une certaine façon, on ne peut plus compter Israël comme élément d'un ensemble, comme appartenant à la famille des nations. La chira, le poème qui se trouve à la fin du Pentateuque et qui résume à sa manière le destin d'Israël, énonce
Cette situation exceptionnelle est reconnue par l'un des pires ennemis d'Israël, par le prophète Bileam, dans les malédictions qu'il voulait proférer et qui se sont transformées malgré lui en bénédictions
Comment maudirais-je celui que Dieu n'a pas maudit,... je le vois de la cime des rochers, je l'observe du haut des collines : ce peuple réside solitaire, il n'est pas compté parmi les nations (bagoïm lo ithachav).
Cette constitution en patrie du peuple juif, fort et respectée n'est pas nécessairement spirituelle, et peut, voir doit être réalisée par des laïques, les athées participent au projet messianique. C'est comme cela que les sionistes religieux actuels voient l'action des sionistes-communistes fondateurs des premiers kibboutzim au début du XX ième siècle.
Joseph, a été prince d'Égypte selon la Genèse, on le connaissait comme ministre, économiste, gouvernant. Ses préoccupations ne semblaient pas spirituelles. Ses descendants, Ephraïm et Menassé sont les symboles du royaume d'Israël, peu suspects de religiosité, mais militairement et économiquement plus puissants et plus riche que Juda. Beaucoup y ont vu un lien avec la création d'Israël. Ce sont des juifs souvent athées qui ont formé les premières Aliay. Ce sont eux qui ont bâti la base matérielle de l'État d'Israël. Cependant, ils avaient le coeur juif
"Les mains, sont les mains d'esaü, mais la voix est la voix de Jacob".
Si le peuple d'Israël se conduit mal, il assistera à la guerre de Gog contr Magog, et Messie arrivera dans les douleurs de l'enfantement.
On a aussi écrit que messie sera un roi qui asseoira la puissance d'Israël et contre lequel toutes les puissances de la terre se lèveront, et seront vaincues. Cette vision "apocalyptique" entre malheureusement dans la logique de nationalistes religieux en Israël, qui finissent par penser qu'il serait inutile de tenir de l'opinion internationale, car elle serait déterminée par décret divin à s'opposer aux projets du peuple juif. Cette attitude irrationelle peut rappeler celle de l'Iran de Mahmoun Ahmadinejad.
Ces Hevlei Hamashia'h, ne sont pourtant pas inévitables : la charité et l'étude de la Torah pourraient, selon les mêmes sources, les prévenir.
Certaines personnes, et non des moindres, vu qu'on y compte Maïmonide et Léon Askenazi ont fait le rapprochement entre les deux Moshiah ben Yossef : Jésus, et celui que nous attendons ou qui est peut-être déjà là incognito.
Le christianisme et l’islam sont nos partenaires dans l’aventure messianique.
Le messie fils de Joseph humanise la civilisation, elle se vit à l’extérieur, alors que la messianité se vit à l’intérieur du peuple d’Israël. Le messie fils de Joseph n’est pas une coincidence, Jésus va en Egypte, et amorce une campagne d’humanisation de cette société payenne et décadente.
Michné thora, chapitre 11 : Ce paragraphe du livre de Maïmonide dont parle Edmond Fleg, dans l'anthologie juive a été censuré, d'une part par les chrétiens, car il affirmait que Jésus n'était pas le messie, mais aussi par les rabbins pour son excès d'ouverture vers la chrétienté et vers l'islam. Ceci peut se comprendre car nous étions dans la période dramatique des croisades. Aujourd’hui Israël et la sœur ainée de l’église !
« Car à ce moment, je déverserai sur les peuples une langue claire, une culture digérable, un monothéisme pur pour que toutes les nations évoquent Dieu dans un même élan. » Il ne peut y avoir de rejet de ces formes de spiritualité
Paradoxalement, grâce au christianisme, et à l'islam, le monde s’est familiarisé au concept du messie, la thora est devenue accessible et diffusé à l’ensemble de l’humanité, grâce au christianisme, les psaumes sont accessibles à tous même dans les contrées les plus éloignées.
La version non censurée ne figure pas dans les yeshivots.
Il y aurait une censure chrétienne, et une censure rabbinique pour une trop grande ouverture vers le christianisme et l’islam écrit dans la période dramatique des croisades.
Aujourd’hui Israël et la sœur ainée de l’église !
Au travers de Jésus, nous avons fait aimer la loi de D. à l’humanité, nous constatons que les desseins du Dieu sont inconnus, il n’a pas fait avorter Marie. Le Rambam reconnait aux religions les vertus préparatoires à la venue du Messie, réalisant ainsi la prophétie de Zacharie :
Zacharie 2 : 14 : « Exulte et réjouis-toi, fille de Sion! car voici, j'arrive pour résider au milieu de toi, dit l'Éternel. Nombre de nations se rallieront à l'Éternel, ce jour-là, et elles deviendront mon peuple… »
Quand se lèvera le véritable messie, l’humanité sera prête à recevoir ce message qu’elle comprendra grâce aux messages chrétiens est musulmans.
Les chrétiens ont préparé l’humanité à vivre selon la pensée monothéisme.
Ce rêve d'unité a été exprimé par l'ancien Grand Rabbin de Paris Alain Golmann,
Dans ISAÏE II, 2 il est dit : « toutes les nations y afflueront », tandis que dans MICHEE IV, 1 nous lisons : « sur cette montagne afflueront les nations ».
Pour sa part, Isaïe utilise l’expression « Goïm (Nations) », tandis que Michée parle de « Amim - les peuples ».
Nous pouvons en déduire qu’un jour viendra - et c’est là en principe le but de tous nos efforts, où l’on finira par se grouper en peuples, tous unis et liés (par exemple, l’image de l’Europe si longtemps divisée).
Ce sera la préfiguration des temps futurs où toutes les nations, sans distinction, reviendront vers la maison paternelle, celle du D.ieu Unique, père de tous les hommes, et qui finiront un jour par comprendre l’inutilité de toutes les haines et de toutes les divisions.
Ainsi Joseph, homme de Dieu au milieu des nations, enrichissait l'Égypte en cachant sa véritable identité. Lorsque le pape Jean XXIII a reçu pour la première fois, dans les années 60, une délégation du Congrès Juif Mondial, il les a accueilli en leur disant : "Je suis Joseph votre frère".
La résurection des morts, le leolam Aba
"Tout Israël aura part au monde futur" dit le Pirke Aboth, (traité des pères), et les commentaires ajoutent, les justes des nations auront aussi part au monde futur.
Le monde futur, Olam Abaa, הַעוֹלָם הַבָאְה » Haolam Abaa est le nom de l'endroit mystérieux où l'âme des morts résideraient
Le judaïsme croit en l'immortalité de l'âme, il faut donc bien, qu'après la mort l'âme soit quelque part. Mais le judaïsme croit aussi en la réssurection des morts.
Cette notion de résurrection est apparue comme indispensable pour résoudre une contradiction. Le judaïsme considère que l'être se comporte d'un corps et d'une âme, le jugement dernier devra donc juger les deux en même temps. Or comment faire pour juger le corps réduit en cendre d'un défunt ?
La notion de jugement a été rendue indispensable pour rendre acceptable la souffrance des justes et le bonheur des méchants. Il fallait donc que les souffrances dans ce monde permette en quelque sorte de nettoyer l'âme, afin d'assurer un meilleur destin dans le monde qui vient.
Toutefois, si les hommes rescucitent pour être jugés, il faut bien qu'ils soient quelque part, le jugement devrait donc être sur notre terre.
On peut donc penser qu'il y aurait une "passerelles" entre l'ère messianique et le monde qui vient, pendant l'ère messianique la présence de Dieu sera omniprésente sur terre, nous risquons de perdre notre libre arbitre. Le judaïsme nous recommande de cumuler les "mitzvots" pour avancer la présence de Dieu sur terre... si nous sommes très bons, nous réussirons à favoriser le passage de ce monde ci הַעוֹלָם הַזֶה vers le monde qui vient
Mais après tout, favoriser les passage, du présent vers les temps messianiques, des temps messianiques vers le monde qui vient, n'est-ce pas la mission des passeurs ? des Ivri ?
Alors, suivons celui qui nous a indiqué le chemin, Abraham notre père commun .
Michel Lévy
IV: Machia'h ben Yossef (Jésus) et Machia'h ben David (à venir):
Lorsque l’on parle du Machia’h, il s’agit en général du « Machia’h ben David », le Machia’h qui descendra du roi David et restaurera la royauté de sa lignée et guidera l’humanité vers sa prospérité morale, spirituelle et matérielle. Nous prions trois fois par jour pour sa venue en disant « fait pousser rapidement le rameau de David »1. Toutefois, le Talmud, le Midrache et le Zohar évoquent un second Machia’h : « Machia’h ben Yossef », « le Machia’h qui descend de Joseph ».
Il ressort de ces sources que Machia’h ben Yossef apparaîtra avant Machia’h ben David,2 qu’il règnera sur tout Israël, mais qu’il sera tué par les nations. Après lui viendra le règne de Machia’h ben David qui apportera la rédemption complète.
Dans le Talmud,3une opinion interprète le verset de Zacharie : « Et le pays sera en deuil, chaque famille à part »4 comme se rapportant « à Machia’h ben Yossef qui sera tué ». Il y est fait ensuite mention d’un dialogue dans lequel D.ieu dit au Machia’h ben David : « Demande-le-Moi, et Je te donnerai des peuples comme héritage »5 Mais lorsque le Machia’h voit que le Machia’h ben Yossef est tué, il dit à D.ieu : « Maître du monde, je ne demande rien d’autre que la vie. » Il est donc fait ici une référence explicite au Machia’h ben Yossef : lui est tué et Machia’h ben David demeure en vie.
La prière de ‘Hannah s’achève par le verset : « Et Il donnera la puissance à Son roi, et Il exaltera la gloire de Son oint. »6 Ce verset fait allusion aux deux Machia’h : « Il donnera la puissance à Son roi » fait référence à Machia’h ben Yossef, et « Il exaltera la gloire de Son oint », à Machia’h ben David.7
La téchouva
De nombreux aspects de la délivrance messianique n’ont pas été transmis de manière claire et explicite. Le Rambam statue8 ainsi : « On ne saura pas comment ces évènements se dérouleront jusqu’au moment où ils se dérouleront. » Il y a d’un côté ce qui a été défini dans la loi juive (dans le Rambam, par exemple) et qui est clair et sans équivoque, et il y a tout le reste dont on ne sait pas ce qui est allégorique ou symbolique et ce qui est censé s’accomplir concrètement. Le Machia’h ben Yossef n’est pas mentionné dans le Rambam, de sorte que cela demeure un thème assez nébuleux dans le processus messianique.
Rav Saadia Gaon statue9 que la venue du Machia’h ben Yossef n’est pas une nécessité, mais dépend des Juifs eux-mêmes : si le peuple juif fait téchouva – se repent –, Machia’h ben David apparaît immédiatement, sans que l’on ait besoin de guerres et de l’action du Machia’h ben Yossef. Et si ce dernier paraît néanmoins, il jouera alors seulement le rôle d’émissaire du Machia’h ben David et lui préparera le chemin.
Certains ont interprété le sujet du Machia’h ben Yossef comme désignant plus largement l’ensemble des tsadikim et des dirigeants du peuple juif qui moururent pendant l’exil en sanctifiant le nom de D.ieu. Tous ceux-ci constituent, dans cette optique, le « Machia’h ben Yossef qui est tué ».
Le cerveau et le cœur
Le Maharal explique10 que Judah et Joseph représentent respectivement le cerveau et le cœur, les deux principaux organes dans le corps humain. Judah – Yéhoudah – symbolise le cerveau et représente le règne de l’esprit et de la connaissance. Joseph – Yossef – symbolise le cœur et représente le règne des émotions et des sentiments. C’est la raison pour laquelle Judah et Joseph sont les leaders de la nation juive.
Toutefois, d’entre les deux, c’est Judah qui représente la véritable autorité, car le cerveau est le plus élevé des organes qui dirige le reste du corps. La conduite de Joseph évoque une période plus basse, lors de laquelle le peuple juif n’est pas encore prêt et digne du noble leadership de Judah du fait qu’il suit son cœur (Joseph) et non son esprit (Judah).
Il ressort de là que « Machia’h ben Yossef » désigne les dirigeants juifs en temps d’exil, lorsque le peuple juif ne tient pas son véritable rang. Pendant cette période, la plupart des Juifs se conduisent selon ce que leur « cœur » leur dit et seulement une minorité parmi eux basent leur comportement sur leur « cerveau ». Et comme le cœur ne peux pas tenir totalement face au mal, les nations du monde le dominent, au point où Machia’h ben Yossef « meurt et ce niveau là disparaît totalement du peuple juif », dans les termes du Maharal.
Machia’h ben David, en revanche, désigne la plénitude dans la direction du peuple d’Israël, ce qui a notamment comme conséquence que les nations ne pourront rien contre elle. C’est pourquoi, lorsque viendra le temps du véritable renouveau, Machia’h ben David se révèlera à tous et tout le peuple se ralliera à lui et son règne se perpétuera sans jamais aucune interruption.
La ‘Hassidout révèle que le Machia’h ben David inclura en lui le Machia’h ben Yossef. À ce sujet il est dit11 que D.ieu rassemblera le bâton de Joseph et celui de Judah pour en faire « un seul bâton », lorsque « Mon serviteur David sera un prince pour eux pour toujours ».
« Précédent
Les souffrances du Machia’h
Suivant »
Moïse et le Machia’h
NOTES
1. Prière de la Amidah des jours de semaine.
2. Voir Abarbanel sur Ézéchiel 37,15 et suiv. ; voir également Likoutei Si’hot, vol. 25 p. 259.
3. Traité Souccah 52a.
4. Zacharie 12,12.
5. Psaumes 2,8.
6. Samuel I 1,10 ; “Son oint”=“méchi’ho”, “Son Machia’h”.
7. Commentaire du Gaon de Vilna sur le verset.
8. Lois des Rois 12:2.
9. Emounot VeDéot, maamar haGuéoula.
10. Netsa’h Israël chap. 37.
11. Ézéchiel chap. 37.
PAR MENAHEM BROD
LES FONDEMENTS DE L’ETERNELLE ESPERANCE JUIVE
Le messianisme
Le messie sera un homme issu de la lignée du roi David, qui amènera le monde à venir et
une ère de paix et de bonheur éternels. Selon nos Sages, il y a 2 Messies, le premier étant le Machia’h ben Yossef (Messie fils de Joseph), qui réalise les étapes pratiques, comme le rassemblement du peuple, et le Machia’h ben David, qui est le Messie spirituel.
(Le Machia’h ben Yossef, de la tribu d’Ephraïm, descend de Rachel, tandis que le Machia’h ben David, de la tribu de Juda, descend de Léa.).
"Le messianisme juif existe en deux dimensions, deux étapes, deux perspectives, deux niveaux. L’un des niveaux est celui du messianisme national juif, dont le slogan est le rassemblement des exilés. A partir du moment où les exilés du Peuple d’Israël se rassemblent (les références foisonnent chez les prophètes et dans la tradition orale elle-même), le processus messianique commence. Il s’agit d’un très long processus de
rassemblement des juifs exilés pour reconstituer la Nation hébraïque qu’on appelle le messianisme du Machia’h Ben Yossef, le messie fils de Joseph. La Loi du Retour est en question dans les projets du gouvernement actuel, dans ceux du ministre Yossi Beilin de la gauche laïque militante, et dans les déclarations de l’écrivain A.B. Yehoshoua. Dans Information Juive de ce mois-ci, on trouve tout un dossier sur cette inquiétude panique des juifs de Diaspora : Israël va t’il nous lâcher ? Quel humour ! Ils sont en plein désarroi. Et effectivement la question se pose déjà. L’Etat d’Israël n’est-il
pas en train d’envisager de mettre en question la Loi du Retour ? Pas seulement pour faire plaisir aux arabes qui ne cessent de le réclamer, mais parce qu’il y a précisément, chez ceux qui le préparent la mise en doute qu’il s’agit vraiment de l’Histoire du Peuple juif. Pour eux, il s’agirait de l’histoire d’une société de type cananéen d’origine juive qui se coupe de tout ce qui fait le patrimoine commun entre israéliens et juifs jusqu’à notre temps.
La première étape est donc le messianisme national, le sionisme au sens le plus simple du terme. Les juifs, Peuple dispersé, indexé sur les peuples de cités étrangères, décident- peu importe les raisons secondes ou les raisons immédiates- de redevenir la Nation
hébraïque. La mutation d’identité déclenchée par Herzl a été voulue, rêvée, de différentes manières, autres que celles décrites dans l’Etat juif. C’est un Etat des juifs que voulait Herzl, mais c’est lui qui a catalysé cette mutation. L’origine de cette première étape remonte à la destruction du Royaume du Nord lors du schisme après le règne du Roi Salomon. Le Royaume du Nord- Royaume d’Israël- est appelé par les prophètes la Maison de Joseph- Beit Yossef – ou la Maison d’Ephraïm, du nom de la principale tribu des descendants de Joseph. Le Royaume du Sud- Royaume de Juda- avait pour capitale Jérusalem.
C’est du Royaume du Sud que les juifs procèdent dans leur identité judéenne. Le mot « juif » en français est la corruption du mot « judéen ». Dans d’autres langues, il est très clair qu’il s’agit de Yehoudi au sens de « membre du Royaume de Juda » : en araméen,
Yehoudaï ; en espagnol, Judio, du mot Yehoudi. En français, c’est devenu Juif. Les juifs sont les judéens.
Le messianisme des judéens est cette espérance hébraïque de la fin des temps, d’un monde vivable tel que Dieu avait voulu le créer. Mais il nous a demandé de le fabriquer et de le mériter en le construisant. Au point de départ, bien et mal sont mêlés, mais le monde de l’espérance messianique est un monde du bien triomphant du mal. A ce messianisme hébraïque de la fin des temps de l’Histoire, est venu s’ajouter un messianisme nationaliste chez les judéens. Mais lorsque les judéens ont voulu reconstituer la Nation hébraïque détruite, les dix tribus perdues du Royaume du Nord avaient disparu. Ce très long processus messianique appelé Mashiah Ben Yossef, commence par le rassemblement des exilés et se poursuit avec le Machia’h Ben David (messie fils de David). Le deuxième messianisme à l’échelle universelle est la résurrection des morts, chose que nous ne pouvons ni comprendre, ni expliquer- pas plus que nous ne pouvions, avant 1948, comprendre ni expliquer comment les juifs allaient se rassembler malgré l’opposition du monde entier. Pourtant, c’est arrivé et nous sommes les contemporains
de la réalisation d’un évènement inouï. Le Rav Hillel de Shklov, élève du Gaon de Vilna, précise dans son livre Kol Hator que, selon son maître, la fonction du Mashiah Ben Yossef est l’Alyah. Mais ce qui a provoqué l’Alyah, c’est le Sionisme fondateur de Herzl. Désormais, les problèmes sont tellement urgents, intenses et paroxysmiques, qu’il faut quitter le stade de la langue de bois et dire les choses en les appelant par leur nom : le Sionisme politique fondateur de notre Etat d’Israel, purement et simplement, réalise les objectifs du Machiah Ben Yossef.
Un processus s’est déclenché avec le Rassemblement des exilés.
C’est la réalité de ce rassemblement qui permet d’être optimiste à long terme. Pour le juif croyant, si Dieu a commencé une mitsva après 2000 ans d’attente, on peut compter sur Lui jusqu’à la fin. Pour un croyant, c’est une certitude. Pour le juif incroyant mais qui croit en son histoire, le critère, c’est l’histoire. Le Rassemblement des exilés au bout de 2000 ans est un évènement tellement massif qu’il est irréversible. Les juifs reviennent malgré eux. Certes, certains juifs, les pionniers, les haloutsim, ont d’eux-mêmes décidé de revenir. Ils étaient le fer de lance mais ils furent si peu nombreux ! Si c’étaient les juifs qui avaient décidé de revenir, on pourrait se dire qu’il s’agit de l’œuvre humaine de personnes qui ont une foi : l’espérance du Retour. Et en réalité, ce phénomène serait alors soumis aux aléas d’une œuvre humaine. Mais ce ne sont pas les juifs (à
l’exception des fondateurs) qui ont décidé de revenir. C’est malgré eux qu’ils sont revenus, ce qui signifie que c’est l’œuvre de Dieu. Pour reprendre le langage d’immanence des non-croyants, cela veut dire que l’Histoire du Peuple juif s’est mise en marche et c’est irréversible. Même pour un non-croyant, le Rassemblement des exilés est évidement le point de départ d’une aventure qui arrivera à terme. Il faut être mystique, au sens négatif du terme, pour croire que ce sont les juifs qui ont décidé ce Retour.
La vérité bafouée
Bien sûr, nous avons prié et nous prions pour éviter le pire, mais le prix à payer, pour arriver au terme bienheureux de la réussite du projet messianique qui a commencé, risque d’être très lourd du fait de l’aveuglement, de l’inconscience qui atteint parfois le camp des sionistes religieux, y compris les rabbins eux-mêmes. C’est inquiétant. Il est sûr qu’on arrivera au bout finalement parce que le processus a commencé et qu’il est irréversible. Le prix à payer semble terrifiant. Peut-être entrons nous dans une ère où l’amour de la vérité, l’une des valeurs juives la plus forte et la plus profonde, est bafouée. Ce n’est même pas un manque de foi, c’est le règne du mensonge éhonté. La Guemara Sanhédrin page 97a dit : " Il y a un temps où la vérité disparaîtra, sera néantisé." Quelle est l’explication de ce texte ? La vérité ne va pas disparaître magiquement, elle
va devenir « des troupeaux différents », chaque ayant son berger. C’est ce qu’on appelle les courants les tendances. La Guemara est très claire : la vérité disparaît lorsque se multiplient les différentes tendances. Nous sommes au cœur de ce problème. Il n’y a plus de repères, il y a des tendances. Selon l’une de ces tendances, on pourrait lire la Torah de manière différente, en ce qui concerne la Terre d’Israël, en fonction de l’option politique préalable du lecteur. Quel est alors le critère ? La Torah dirait ce que tel ou tel rabbin veut dire d’après ses options politiques ?! C’est le signe même qu’une des valeurs fondamentales – l’amour de la vérité – disparaît. Il faut s’en méfier parce que le vocabulaire et le langage sont piégés. La Guemara est d’une extrême lucidité. Dans cette réalité qui nous trompe, on arrive à un inversement des critères. « Former des troupeaux », c’est se réduire à l’état de moutons. C’est souligner qu’on n’a plus de route ni de vrais bergers.
Aujourd’hui, ce sont les troupeaux qui sont valorisés et non l’amour de la vérité. Nous nous trouvons à une croisée des chemins : l’eschatologie
bienheureuse, ou l’eschatologie catastrophique.
Le Rav Léon Ashkenazi dit que de son opinion personnelle, malgré son tempérament optimiste incoercible, lui fait craindre d’être dans la
situation suivante : optimiste pour le long terme, mais très très très
pessimiste pour le court terme.
Pendant 2000 ans, nous avons été coupés de la Terre. Ce n’était pas le souci du jour. C’est maintenant de notre temps, que cette problématique doit être renouvelée. Quel est le problème le plus urgent ? Quel est le combat qu’il serait insensé de perdre ? Le combat pour la survie du Peuple doit se poursuivre. Il a été gagné, mais à quel prix ! La Torah n’est pas acquise une fois pour toute. Le combat pour le sauvetage de son patrimoine doit continuer, sérieusement afin que l’âme d’Israël – la Torah – soit préservée. La lutte qu’il serait insensé de perdre – et c’est la première fois que le problème se pose à nous depuis 2000 ans – c’est le combat pour la Terre. Voilà dans quelle problématique envisager ce drame existentiel que nous sommes en train de vivre : une espérance totale et irréversible pour la fin du processus, mais surtout la crainte de ce qui se passe à court terme.
Que l’opinion électorale israélienne ait tellement changé après le rite païen des funérailles de Rabin est très inquiétant. D’où ce pessimisme. (Ce n’est pas parce que Rabin a été assassiné que sa politique n’a pas été désastreuse. Sa politique était désastreuse.) Ce cancer de désarroi touche précisément ceux qui devraient être les porte-parole de la vérité de la Torah. Les causes profondes résident dans
les motivations différentes de l’Alyah qui a créé le pays : Les sionistes politiques laïcs ont décidé de mettre fin au statut
Modifié en dernier par kaboo le 20 juil.15, 23:32, modifié 17 fois.
Raison : Demande de modification par l'auteur du sujet.
Sabbataï Tsevi (photo de mon avatar), Jacob Frank également. Ce sont des juifs Thoaïques, évangéliques et Coranisés!
- Moïse-Jésus-Mohamed
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 457
- Enregistré le : 05 sept.14, 13:48
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 12 sept.14, 09:35V: La nouvelle Torah prophétisée: Tora el Gue'ulla, Tora el Meshiah et les Nations remettent les clés du Temple de leur propre volonté à Israël qui gouvernera l'Univers. Kinzi, Kindi et Kadmoni seront obtenues sans guerres et données de la propre volonté des nations, même islamiques, ce qui complètera la terre d'Israël à 10 terre comme en Béréchit et trois villes de refuge seront ajoutées, jouant dans le dessein monothéiste
Avec Avraham commencent les « deux millénaires de la Torah » (Talmud Avoda Zara 9a) – 2000 ans de Tohu, 2000 ans de Torah et 2000 ans de Gueoula disent nos Sages (Ndt) – Avraham a engagé les préparatifs en prévision du don de la Torah.
C’est donc à partir de ce « Lekh Lekha (va pour toi, vers ton essence, ton but, Ndt) » que l’on prend son élan pour s’élever vers un niveau supérieur de ce qui existait auparavant dans le domaine de l’étude de la Torah.
La question est : Que peut-on rajouter actuellement, alors que la Torah a déjà été donnée et que nous arrivons au terme de la perfection de l’accomplissement du don de la Torah ?
C’est donc pour cette raison que le Lekh Lekha est en soi la préparation a un accomplissement qui nous élève à un niveau plus élevé dans le domaine du don de la Torah.
L’avancée d’Avraham n’est possible que si elle est dirigée vers le pays d’Israël, (la réception de la Torah ne prend toute sa dimension que si elle est accomplie sur la Terre Sainte, Ndt).
La terre d’Israël est composée de deux niveaux. L’un est la terre des 7 nations (le ‘Hitti, le Emori etc, réparation des 7 mauvaises vertus, Ndt ) et l’autre est les trois terres (le Kini, Knizi et Kadmoni, réparation des 3 facultés intellectuelles, Ndt), mais concrètement nous n’avons jamais possédé ces trois terres. C’est pour cela que ces trois terres ont été promises à Avraham pour les temps futurs (après l’arrivé du Roi Machia’h - Ndt).
En ce qui concerne notre génération, la dernière de la Galout et la première de la Gueoula, le Rabbi Rayats a dit que nous avons terminé notre travail, les dates de la délivrance sont toutes dépassées. C’est donc aujourd’hui que nous devons nous préparer à ce grand « Lekh Lekha » vers la « Terre que Je te montrerai », immédiatement et concrètement, et qu’ils acquièrent la terre des 10 nations qui est l’héritage éternel des enfants d’Israël. Mais la nouveauté immédiate est que nous recevons la terre des 3 nations dans la paix et la sérénité, car au moment du Machia’h il n’y a pas de guerre et les nations vont nous remettre les clés du pays de la meilleure volonté qui soit.
Lorsque le pays sera entier, alors nous assisterons à la perfection de la Torah « Une nouvelle Torah sortira de Moi ». C’est pour cela que ce Lekh Lekha doit être une préparation non pas pour recevoir la Torah telle qu’elle a été connue pendant plus de 3300 ans, mais telle qu’elle sera dans le futur, c’est à dire une Torah nouvelle sans aucune commune mesure avec celle que nous pratiquons actuellement.
Et le but de la Torah étant de réunir les mondes supérieurs (le spirituel) avec les mondes inférieurs (le matériel), grâce au fait que nous accomplissons la Torah par le moyen d’objets matériels. Et en arriver à faire pour D.ieu une demeure dans ce monde-ci, concrètement.
Par le fait qu’Avraham a accompli l’ordre de D.ieu, Lekh Lekha, il s’est dégagé et est sorti de toutes mesures et limites, et de toutes ses habitudes dans son service jusque alors. Même celles qui concernent la sainteté en se dirigeant « vers la terre que Je te montrerai », « Je te montrerai et dévoilerai ton essence » (Torah Or), « Ton essence et ton existence ».
Le travail de Lekh Lekha a permis à Avraham de faire un bond en avant dans son service de D.ieu (et lui a fait faire une percée dans la barrière séparant les mondes supérieurs des inférieurs, chose qui ne sera possible que lorsque la Torah sera donnée, Ndt) jusqu’à ce qu’il obtienne une connexion entre les mondes supérieurs et inférieurs en préparation au don de la Torah.
Tout ceci grâce à la Brit Mila qui est la seule Mitsva qui permet d’introduire la Sainteté dans un membre du corps de manière éternelle, même du temps où la Torah n’a pas été donnée, car il est reconnaissable dans le corps du Juif qu’il est relié à D.ieu de manière éternelle. C’est à la suite de cette Mitsva que D.ieu change le nom d’Avraham en lui ajoutant un Hé. De Avram (Av Aram, il était le père d’Aram) il passe à Avraham (Av Hamon Goyim, père d’une multitude de peuples). La Mitsva de la Mila permet donc d’agir sur les nations du monde matériellement et spirituellement dans les niveaux les plus inférieurs où l’on percevra alors la force divine dans chaque créature jusqu’à la plénitude de ce travail lorsqu’ « à D.ieu sera la Royauté » lors de la délivrance véritable et complète.
Le fait qu’Hachem a transmis la terre d’Israël à Avraham et sa descendance donne la possibilité et l’ouverture de transformer le monde en demeure pour D.ieu, en « Erets Israël ».
Et ainsi, tout le temps que nous nous trouvons avant la Guéoula, l’ordre de D.ieu tient toujours, Lekh Lekha, et la prise de possession de la terre d’Israël au complet est la préparation à la plénitude de l’accomplissement de la Torah et des Mitsvot « Une Torah nouvelle sortira de Moi (Vayikra Rabba 13) », Il donne la Torah, au présent ce qui signifie que cet ordre, Lekh Lekha, sera maintenu lors de la délivrance véritable et complète.
A notre époque, c’est la période ou notre travail est d’agir principalement sur les Midoth, les sentiments (le cerveau domine les sentiments, Admour Hazaken, Ndt), les 7 Midoth qui sont représentés par les 7 peuplades qui sont sur la terre Sainte et les 3 Midoth qui sont représentés par les 3 peuples (Kini, Knizi et Kadmoni) sont principalement utilisés pour neutraliser les mauvais sentiments. Mais lorsque la Guéoula, la délivrance interviendra, ils serviront uniquement à saisir la divinité.
Que doit-on tirer comme manière d’agir grâce à cette Paracha ? L’obligation de « Lekh, va » est de donner la force de progresser dans l’étude de la Torah et surtout d’innover dans l’enseignement de la Torah. Le fait d’innover dans la Torah permet de nous dévoiler à nous-mêmes pour se rendre compte de ses capacités et de ses forces profondes.
Et pour lire ces nouveautés, il faut les soumettre à une autre personne qui pourra aider et vérifier qu’il n’y a pas d’erreur.
Se rassembler le Chabbat pour étudier en public. Veiller à ce que les jeunes Bar et Bat Mitsva se joignent à ces cours.
On doit étudier particulièrement les sujets de Guéoula et Machia’h, c’est le principal actuellement, et aussi selon la Hassidout.
Et que soit la volonté de D.ieu que grâce à ce rajout considérable de Lekh Lekha, nous soyons tous réunis sur la Terre Sainte, avec en complément, la terre des 3 peuples, ce qui nous accordera une harmonie supplémentaire dans l’intellect et les sentiments. On recevra alors la nouvelle Torah qui sortira de Moi.
Et tous ne s’occuperont plus que de connaître Hachem, même les nations, même la création (minéral, végétal et animal).
Et dans tous les mondes se dévoilera le monde d’Atsilout qui est proche de Son Essence béni soit-Il. Et de cela on en viendra à « Hachem se dévoila à lui », « tes yeux verront ton Maître », âmes vêtues de corps en pleine santé et dans la plus grande plénitude. Et de plus, et c’est le principal, que cela se passe immédiatement, tout de suite concrètement.
C'est au début de cette paracha que Avraham, sur l'ordre de D-ieu, quitte son pays natal.
Pour reprendre les mots de la Torah : "Vayomer Ha-chem el Avraham : Le'h Le'ha, meartse'ha ... el aharets acher areka".
Ce qui signifie : "Et D-ieu dit à Avraham : Va pour toi, depuis ta terre ... jusqu'a la terre que je te montrerai".
Dans notre paracha débute donc la mise en œuvre de deux buts essentiels du peuple d'Israël :
1) L'acquisition de la terre d'Israël.
2) Le don de la Torah.
Pour l'un comme pour l'autre, il fallait avant tout se mettre en chemin.
C'est par l'ordre de D-ieu "Va pour toi" qu'a commencé l'histoire du peuple juif.
Et c'est donc cet ordre qui permit de concrétiser l'essence du peuple juif, sa préparation en tant que peuple à recevoir la Torah.
Nous savons que de même D-ieu est éternel, les injonctions de la Torah le sont également. Nous comprenons donc que de tout temps et dans toutes les générations, D-ieu nous demande et attend de chacun de nous la chose suivante :
"Le'h Le'ha" ; "Va pour toi".
Que signifie pour nous aujourd'hui cet ordre ? La terre d'Israël nous fut acquise depuis bien longtemps, et la Torah nous a déjà été donnée depuis plus de 3300 ans.
En réalité, ces deux points nous concernent, et sont toujours d'actualité aujourd'hui.
Lors de l'alliance contractée entre D-ieu et Avraham, connue sous le nom de "brit bein habetarim", D-ieu nous a transmis l'héritage de la terre d'Israel sous le nom suivant : "La terre des dix nations".
Mais en fait, nous savons que jusqu'a ce jour cet heritage est resté incomplet, du fait que seule la terre des sept nations descendantes de Canaan furent acquises a l'époque. La terre des trois autres nations ne seront par contre acquises et rendues au peuple d'Israël que lors de l'avènement du Machia'h, comme le précise Maimonide.
Pour cette raison, depuis que D-ieu a donné cet ordre, "Le'h Le'ha", il a ancre dans le peuple juif le désir de parvenir a ce but, d'acquérir la totalité de la terre d'Israël.
Et ceci est particulièrement vrai dans nos générations, dont les signes indiquent qu'elle est la dernière de l'exil et la première de la délivrance
Mais la particularité de cette nouvelle acquisition, par rapport a celle des sept peuples, est qu'elle n'aura pas lieu par des guerres, puisqu'a l'époque de Machia'h il n'y aura plus de guerres.
C'est a dire que ces terres seront remises au peuple juif de plein gré, de la propre volonté des nations.
Il en est de même par rapport a l'autre but susmentionné, celui du don de la Torah.
Bien que la Torah nous ait déjà été donnée depuis plus de 3300 ans, elle non plus ne nous a pas été donnée entièrement. Ce n'est qu'à l'époque de Machia'h qu'elle nous sera entièrement dévoilée, conformément au verset :
"Torah 'hadacha meiti tetse" (Une Torah nouvelle sortira de moi, que nous considérons être le Coran).
C'est ainsi que nos sages ont dit : "La Torah qu'un homme étudie dans ce monde-ci n'est qu'un souffle par rapport a la Torah du Machia'h".
C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui encore, cet ordre, "Le'h Le'ha", est toujours d'actualité.
Nous devons "aller" et avancer chaque jour vers ce grand but qu'est le dévoilement complet de notre Torah, avec la venue du Machia'h.
Et autant sommes-nous prêts aujourd'hui d’atteindre ce but, autant ceci doit être ressenti fortement dans notre service divin, chez chacun de nous, par une intensification de l'étude de la Torah qualitativement comme quantitativement, et en particulier par l'étude des sujets qui traitent de la Gueoula et de Machia'h, afin que tout ceci se réalise très rapidement, le don complet de la Torah comme celui de
la terre d'Israël, avec l'avenement du Machia'h.
Les injustices et iniquités d’Israël et la nécessité d’une nouvelle Torah qui complètera la première
Parmi les événements tragiques qui s’étaient déroulés un 17 Tamouz, Moché a cassé les premières Tables de la loi à la vue du veau d’or que les Bnei Israel avaient fait pendant qu’il recevait de H’ la Torah. Dans le Hayom Yom du 17 Tamouz, le Rabbi de Loubavitch rapporte plusieurs différences entre les premières et les deuxièmes Tables de la loi, parmi lesquelles :
1- "Lors du don de la Torah, mille lumières furent offertes en cadeau à Moché. Après la faute du Veau d’Or, elles lui furent retirées et ne lui furent pas restituées avec les secondes Tables de la Loi, (à l’exception du Chabbat, comme l’explique le Peri Ets ’Haïm). Les secondes Tables de la Loi possédèrent néanmoins une grande qualité : elles furent données avec les Hala’hot, le Midrach, les Agadot. " 2- "La qualité de la gravure, telle que l’expliquent nos Sages (Erouvin 54A), était possédée uniquement par les premières [Tables] . "
En constatant que les Bnei Israel ont commis la faute du veau d’or, alors que tout le peuple était témoin de la sortie d’Egypte avec les 10 plaies contre les Egyptiens, de l’ouverture de la Mer Morte, du don de la Torah au Mont Sinaï, et un certain nombre d’autres miracles, Moché Rabeinou a estimé que la Torah n’avait pas encore été intériorisée en eux. Ils l’avaient reçu au Mont Sinaï mais étaient encore trop imprégné de la culture idolâtre d’Egypte, que le passage par les eaux profondes de la Mer Morte n’avait pas suffi à épurer. Or les lettres gravées dans les Tables (il y a 600 000 lettres dans la Torah) représentent les 600 000 sources d’âmes d’Israel (600 000 hébreux sont sortis d’Egypte pour recevoir la Torah), et l’intériorisation de la Torah qu’ils reçoivent au point qu’elle soit gravée en eux. Dans ces Tables, les lettres y étaient gravées (cf. point 2) comme devaient être gravés la confiance en H’ et les enseignements de Torah reçus au Mont Sinaï. Il fallait alors pour les Bnei Israel, non encore prêts à un tel niveau d’intériorisation de la Torah, une Torah écrite par Moché, Torah d’une Lumière moins éblouissante (cf point 1), mais pour autant ayant un caractère supérieur (cf. point 1). Cette Torah nous préparerait à recevoir la "Torah nouvelle qui sortira de moi", selon la vision prophétique.
De la destruction du 2ème Beith Hamikdach, à l’instar des premières Tables, peut naître une construction plus haute, au jour où les sources profondes de la Torah auront été diffusées au sein du peuple d’Israel. C’est là le sens des prophéties d’Isaïe et des midrachim que rapporte le Rabbi : "Dans les prophéties d’Isaïe relatives à la Délivrance messianique, il est dit « Car la Torah sortira de Moi » (Isaïe 51, 4). Les Sages ont enseigné à ce propos dans le Midrache « Une nouvelle Torah sortira de Moi, une compréhension nouvelle de la Torah sortira de Moi » (Midrache Vayikra Rabba 13, 3), « Dans les Temps futurs, D-ieu siégera et expliquera la Torah nouvelle qui sera donnée à travers le Machia’h » (Midrache Yalkout Chimoni § 429). " (Discours du Rabbi du 2e jour de Chavouot 5751)
Le mois qui suit Tamouz est le mois d’Av, durant lequel le Beith Hamikdach a été détruit. Et ce même mois deviendra, selon la vision prophétique, un mois de consolation, appelé "Mena’hem Av", "consolation de Av", car Machia’h se révélera.
VI: Modification de Halakh'ot sous Machia'h ben David et un ajout dans la Torah dans le cadre de la Torah
« Une nouvelle Torah sortira de Moi »
mercredi 31 mai 2006, par Redaction
Résumé du discours du Rabbi du deuxième jour de Chavouot 5751
Dans les prophéties d’Isaïe relatives à la Délivrance messianique, il est dit « Car la Torah sortira de Moi » (Isaïe 51, 4). Les Sages ont enseigné à ce propos dans le Midrache « Une nouvelle Torah sortira de Moi, une compréhension nouvelle de la Torah sortira de Moi » (Midrache Vayikra Rabba 13, 3), « Dans les Temps futurs, D-ieu siégera et expliquera la Torah nouvelle qui sera donnée à travers le Machia’h » (Midrache Yalkout Chimoni § 429).
De nouvelles révélations et de nouvelles lois
Concernant cette nouvelle révélation dans la Torah, il y a deux approches :
a. Il y aura la révélation du sens profond des Commandements et des secrets de la Torah qui nous sont totalement inaccessibles à l’heure actuelle, comme l’a explicité l’Admour Hazakène dans le Tanya « Les raisons profondes des Commandements n’ont pas été dévoilées... et lorsqu’une raison a été donnée, ce n’est pas là la raison essentielle » (Tanya Iguéret Hakodech ch. 19).
b. Il y aura un changement des lois de la Torah (la halakha). Ceci est notamment illustré dans le passage du Midrache (Vayikra Rabba 13, 3) qui évoque le festin des temps messianiques lors duquel seront consommés le Léviathan et le Chor HaBar (un poisson et un buffle aux dimensions et à la force fabuleuses). Il y est en effet mentionné que le Chor HaBar sera égorgé par la nageoire du Léviathan, et, bien qu’une telle mise à mort ne constitue pas aujourd’hui un abattage valable rituellement, l’animal sera néanmoins cachère, car « Une nouvelle Torah sortira de Moi ».
Une prophétie étonnante
Ces deux explications sont, a priori, fort surprenantes.
La première, qui annonce le dévoilement du sens et des secrets cachés de la Torah, est contradictoire avec le principe selon lequel « La Torah n’est pas dans les Cieux » (Nitsavim 30, 12). Ce verset signifie en effet que les nouveaux enseignements dans la Torah ne se font pas par voie prophétique, mais à travers l’étude et la réflexion des Sages selon les règles d’interprétation reçues au Sinaï.
Or, l’esprit humain est actuellement incapable de percer ces secrets de la Torah et leur révélation ne pourra se faire que par une révélation divine, lors de l’ère messianique. [C’est ce à quoi le Rambam fait allusion dans sa description du Machia’h qui figure dans ses « Lois sur la Téchouva » (ch. 9, § 2) : « Il sera sage encore plus que Chlomo et un grand prophète...et par conséquent, il enseignera à tout le peuple ». C’est-à-dire qu’il ne suffira pas que le Machia’h soit un sage, quelle que soit l’ampleur de sa sagesse, mais il devra nécessairement être un prophète pour pouvoir révéler ces profondeurs de la Torah.]
Comment est-il donc possible de définir comme « Torah » des sujets qui semblent être du domaine exclusif de la prophétie, dans la mesure où ils sont inaccessibles à l’esprit humain ? Le Rambam statue d’ailleurs que « un prophète ne peut donner d’enseignement nouveau dans la Torah » (Lois sur les Fondements de la Torah, ch. 9).
La seconde explication, qui annonce un changement dans la loi, est encore plus surprenante : comment est-il possible d’envisager un changement dans la halakha alors que ceci est impossible, comme le dit le Rambam, « Il est clair et explicite dans la Torah qu’elle le restera telle qu’elle a été ordonnée pour l’éternité. Elle ne subira ni transformation, ni retranchement, ni rajouts » (ibid) ?
Présents, mais insaisissables
La réponse à la première question tient dans le fait que ces enseignements ont déjà été donnés lors du Don de la Torah au Mont Sinaï, et le Machia’h ne fera que dévoiler ce qui fait déjà partie intégrante de la Torah (bien que notre esprit ne puisse pas actuellement l’appréhender). Leur appellation de « nouvelle Torah » ne doit cependant pas surprendre. En effet, les enseignements nouveaux dans la Torah (‘hidouchei Torah) qui jaillissent aujourd’hui sont, eux aussi, le dévoilement de ce qui existe déjà dans la Torah, comme l’ont formulé les Sages : « Tout ce que l’élève initié dévoilera de nouveau dans le futur a déjà été donné à Moïse au Sinaï ». Un tel enseignement est qualifié de « nouveau », et pourtant « il a déjà été donné à Moïse au Sinaï ».
La raison de cet apparent paradoxe est que ces enseignements nouveaux étaient contenus de manière voilée dans la Torah que Moïse a reçue. Cela signifie qu’ils n’étaient pas explicités, mais que les règles d’interprétation reçues au Sinaï permettent à « l’élève initié » de mener son analyse jusqu’à pouvoir extraire des sources un enseignement nouveau, un ‘hidouch. D’un côté, il s’agit là d’une découverte propre à cet « élève », car c’est lui qui l’a mise à jour, et, d’un autre côté, c’était un sujet qui était déjà inclus dans la Torah que Moïse a reçue au Sinaï.
Cela est également valable pour les enseignements nouveaux que le Machia’h révèlera : ces secrets sont déjà présents dans la Torah que Moïse à reçue au Sinaï. Cependant, dans la mesure où il s’agit de sujets dont l’extrême profondeur les place hors de portée de l’esprit humain, leur révélation ne pourra se faire qu’à travers un dévoilement prophétique. Mais il ne s’agit là que du mode de leur révélation, alors qu’eux-mêmes sont du domaine de la « Torah » (ayant été donnés au Sinaï) et non de la « prophétie ».
En quoi résidera la nouveauté ?
On peut se demander quelle est la différence profonde entre « תורה חדשה - la nouvelle Torah » que révélera le Machia’h et les « חידושי תורה - les nouveaux enseignements » que les Sages révèlent avant l’ère messianique. En effet, dans la mesure où il s’agit dans les deux cas de révéler ce qui est déjà présent de façon voilée dans la Torah, qu’est-ce qui distingue l’enseignement du Machia’h au point où les Sages ont dit « La Torah que l’on étudie aujourd’hui est du vent comparée à la Torah du Machia’h » (Midrache Kohéleth Rabba 11, 8) ?
La différence entre ces deux catégories d’enseignements réside dans leur degré de dissimulation au sein de la Torah avant leur révélation. Celui de la « nouvelle Torah » qu’enseignera le Machia’h est sans aucune commune mesure avec celui des ‘hidouchim de « l’élève initié ». En effet, ces derniers peuvent être élucidés et révélés par l’élève, alors que la « nouvelle Torah » ne peut pas se révéler dans l’intellect humain.
Prophète et sage à la fois
Mais, dans la mesure où il faudra bien que ces sujets soient captés par l’esprit humain, car, comme nous l’avons rappelé, la Torah « n’est pas dans les Cieux » et a vocation à être intégrée intellectuellement, alors, après que le Machia’h en ait reçu la révélation de façon prophétique, il les comprendra dans sa grande sagesse et les enseignera de façon intelligible à tout le peuple, dont tous les membres seront alors « de grands sages qui appréhenderont l’esprit de leur Créateur » (Rambam, fin des Lois relatives aux rois).
[On comprend dès lors d’autant mieux le choix des mots du Rambam dans la halakha précédemment citée : « Il sera sage encore plus que Chlomo et un grand prophète... et par conséquent, il enseignera à tout le peuple. » Les mots « et par conséquent » viennent dans la continuité des deux qualités citées précédemment : « sage » et « prophète ». Le Machia’h sera en effet, d’une part, un prophète pour pouvoir recevoir la révélation de la nouvelle Torah qui est impossible par l’entremise de l’intellect, et, d’autre part, un grand sage, ce qui lui permettra de comprendre ce qu’il aura reçu prophétiquement, puis de l’enseigner à tout le peuple.]
Le changement dans la Halakha : un dévoilement
De même, le changement annoncé dans les lois de la Torah qui semble contredire le principe selon lequel la Torah est immuable sera possible, car il n’y aura en vérité aucun changement, mais seulement un nouveau dévoilement dans la halakha : les lois de l’abattage rituel qui interdisent normalement une bête égorgée avec une nageoire n’ont d’emblée pas été données de façon à s’appliquer à ce cas précis.
[On trouve d’ailleurs un cas similaire dans l’épisode où il fut autorisé au prophète Élie d’offrir un sacrifice en dehors du Temple. En effet, la Torah a dit « Garde-toi de sacrifier tes holocaustes dans chaque endroit que tu verras » (Reeh 12, 13), ce sur quoi le Rogatchover a dit « Cependant, tu as le droit de les sacrifier dans les endroits que t’indiquera le prophète comme le fit Eliahou sur le mont Carmel. » (Tsaphnat Paanéa’h sur le verset) Cette permission spécifique montre que, dans un tel cas, l’interdiction d’offrir des sacrifices hors du Temple ne s’appliquait pas d’entrée de jeu. Il ne s’agit pas d’avoir autorisé de transgresser un interdit de façon ponctuelle, mais d’avoir révélé que l’interdiction ne concernait pas cette situation.]
Ce ‘hidouch-là sera aussi enseigné par le Machia’h de façon intelligible et conformément aux principes d’interprétation de la Torah, etc. Ainsi, ce sera le Beth Din (le tribunal rabbinique) lui-même qui statuera en la matière, après avoir reçu l’enseignement du Machia’h, de sorte que ce ’hidouch de « la Torah qui sortira de Moi » deviendra comme « toutes les choses reçues par le biais de la transmission... ou comme les choses qu’ils ont déduites eux-mêmes en se fondant sur les principes qui permettent d’étudier et d’interpréter la Torah afin de trancher selon leur compréhension. » (Rambam, hilkhot Mamrim ch. 1)
Le changement dans la Halakha : une étude plus élevée
Il est un principe selon lequel lorsqu’il existe dans la Torah deux explications différentes sur un même sujet, celles-ci sont liées l’une à l’autre. Il convient donc de trouver le rapport entre les deux sens du dévoilement de la « nouvelle Torah », la révélation des secrets cachés et le changement dans les lois de l’abattage rituel.
Pour ce faire, il convient de considérer en premier lieu un sujet au contenu similaire : le changement dans les lois de la Torah lors de l’ère messianique qui sera consécutif au dévoilement d’un niveau plus élevé de la Torah : en effet, dans la plupart des cas où l’école de pensée de Hillel (« Beth Hillel ») et celle de Chamaï (« Beth Chamaï ») se sont opposées, la loi a été tranchée selon l’opinion de Beth Hillel. Or, il est annoncé que, dans les temps messianiques, la loi changera et sera fixée d’après l’opinion de Beth Chamaï (voir Midrache Chemouel sur Avoth ch. 5, § 19, et autres).
Il est nécessaire, en premier lieu, de comprendre la raison profonde de l’opposition entre Beth Hillel et Beth Chamaï.
On sait que, dans la grande majorité des cas, Beth Hillel était plus permissive alors que Beth Chamaï était plus stricte. Cela n’est, bien entendu pas dû au hasard et découle d’une différence fondamentale dans leur conception des choses. Une telle différence d’approche est possible parce que chaque loi de la Torah peut être abordée de différentes façons. Voici ce que dit le Midrache à ce sujet : « D-ieu montra à Moïse quarante-neuf possibilités de considérer chaque chose comme impure et quarante-neuf possibilités de la considérer comme pure. Moïse dit : Maître du monde : Quand parviendrons-nous à définir avec précision le statut de ces choses ? D-ieu lui répondit : Il faut trancher d’après la majorité. Si la majorité statue qu’elle est impure, alors la chose sera impure, si la majorité tranche qu’elle est pure, alors elle sera pure. » (Yerouchalmi Sanhédrine ch. 4, 2. Midrache Téhilim 12, 7) Ainsi, ces deux approches sont légitimes, et c’est la Torah qui détermine que la loi devra suivre l’opinion majoritaire.
La raison pour laquelle les Sages de Beth Hillel étaient généralement permissifs est que, suivant la nature profonde de leurs âmes, leur cheminement intellectuel les amenait à tendre vers la permission. De même pour Beth Chamaï : de par la source de leurs âmes, il avaient tendance à accorder une importance particulière aux éléments en faveur d’une plus grande rigueur dans l’application de la loi.
Il est relaté dans le Talmud que les Sages de Beth Chamaï avaient l’esprit plus aiguisé que ceux de Beth Hillel (Chabbat 13b). Ces derniers, néanmoins, constituaient la majorité et la loi fut fixée selon leur opinion. Dans les temps messianiques, cependant, la sagesse augmentera de façon considérable dans le peuple juif et la majorité des Sages du Sanhédrine se rangera alors à l’opinion de Beth Chamaï. Ceci entraînera que la halakha changera pour être fixée selon cette opinion.
Il ressort de là qu’à travers une augmentation de la sagesse de la Torah, consécutive à une étude de la Torah à un niveau plus élevé, il y aura un changement dans la halakha. Il en sera de même concernant la permission du bœuf abattu avec la nageoire du Léviathan : ce degré de compréhension de la Torah sera issu d’une étude particulièrement élevée, celle des secrets cachés de la Torah qui seront alors révélés, « une nouvelle Torah sortira de Moi ».
Un ajout dans la Torah, dans le cadre de la Torah
Ce qui précède suscite néanmoins quelques interrogations :
1. Il semble qu’il y ait une contradiction flagrante entre les deux sujets évoqués plus haut : le changement de la halakha conformément à l’opinion de Beth Chamaï, généralement marquée par la plus grande rigueur, et la permission de l’abattage du bœuf avec la nageoire du Léviathan, qui dérogera totalement à la loi telle qu’elle est comprise et appliquée aujourd’hui.
2. En outre, comment comprendre que, lors de l’ère messianique, on instaurera selon l’opinion de Beth Chamaï de nouvelles interdictions et de nouvelles précautions pour s’éloigner et se prémunir du mal, alors que cette période sera justement marquée par la disparition du mal, comme l’annonce la prophétie de Zacharie (13, 2) « Je ferais disparaître l’esprit d’impureté de la terre » ?
3. Le Talmud (Chabbat 17a) raconte qu’il arriva un jour que les Sages de Beth Chamaï furent plus nombreux que ceux de Beth Hillel et que la Halakha fut fixée sur certains points d’après leur opinion, et conclut : « Ce jour là... fut un jour aussi dur pour Israël que celui où l’on fit le veau d’or ». Comment se fait-il que ce soit précisément cette opinion qui sera retenue lors de l’ère messianique !
Pour répondre à ces questions, il convient de considérer en premier lieu la source dans la halakha de l’idée d’un ajout et d’un changement dans les Commandements. Il s’agit du sujet des « villes de refuge » (ערי מקלט) dans lesquelles étaient exilés les meurtriers involontaires qui, d’une part, étaient ainsi protégés des vengeurs et, d’autre part, expiaient leur faute par cet exil. Ces villes étaient au nombre de six et, selon la Torah, « Lorsque D-ieu élargira tes frontières, tu rajouteras trois nouvelles villes » (Choftim 19, 8-9). Le Rambam enseigne que ce verset du Pentateuque atteste de l’ère messianique, car « l’élargissement des frontières » qu’il mentionne n’a jamais eu lieu et il est évident que D-ieu n’a pas donné cet ordre en vain (Lois relatives aux rois, ch. 11 § 5).
Il a été expliqué, par ailleurs, que le fait que la promesse messianique soit un paramètre d’un Commandement de la Torah confère à la Délivrance le caractère obligatoire et immuable des Commandements (Likoutei Si’hot vol. 18, p. 280 ; vol. 34, p. 114).
Nous nous trouvons face à un paradoxe qui évoque ce que nous avons dit précédemment : d’un côté, l’avènement messianique est garanti par la Torah, car il est un élément du Commandement des villes de refuge qui, comme le reste de la Torah « ne subira ni transformation, ni retranchement, ni rajouts », et d’un autre côté, cela s’exprime précisément par le rajout de trois nouvelles villes de refuge !
Il n’y a cependant pas de contradiction à cela, car il ne s’agit pas de rajouter quoi que ce soit à la Torah, mais d’un ajout à l’intérieur du cadre de la Torah. Celle-ci, considérant différemment les deux époques que sont la période actuelle et l’ère messianique, leur attribue des lois différentes : six villes de refuge actuellement, neuf pour l’ère messianique.
Deux façons d’intégrer la Torah
Ceci sera mieux compris si l’on explique l’essence du Commandement relatif aux villes de refuge, en particulier la différence entre les six villes de refuges de notre époque et les neuf villes de l’ère messianique.
La Torah peut se considérer de deux façons : a. la Torah en elle-même, au-delà de toute relation avec le monde, b. la Torah telle qu’elle a été donnée ici-bas, pour agir sur le monde et le raffiner. Il s’agit en fait de la distinction entre la Torah (la Sagesse divine) et les Commandements (instructions à l’homme relatives à son comportement dans le monde). À l’intérieur même de la Torah, il s’agit de la distinction entre sa partie « dévoilée » (נגלה דתורה), une étude relative aux sujets du monde, et sa partie « profonde » (פנימיות התורה), c’est-à-dire la Torah en elle-même qui transcende le monde.
À l’heure actuelle, l’essentiel du service divin prescrit par le Judaïsme a pour objet le raffinement du monde, la séparation du Bien et du Mal. Dans l’avenir, lors de l’ère messianique, ce travail sera achevé et la Torah sera étudiée, non plus pour son effet sur le monde, mais pour elle-même, afin de révéler l’unité divine à des niveaux très élevés.
Ceci constitue la teneur de la différence entre les villes de refuges de notre époque et celles de l’ère messianique :
Le sujet des villes de refuge est globalement lié à la notion de réparation des fautes. En effet, toute personne qui commet une faute est considérée comme ayant, envers elle-même, « versé le sang de l’homme ». En effet, en fautant, elle a détourné la vitalité divine qui était destinée aux choses saintes vers les forces du mal. Cette personne est néanmoins considérée comme « meurtrier involontaire », car sa volonté véritable est d’accomplir la volonté de son Créateur et sa faute est seulement due au fait que son mauvais penchant l’a vaincu. La réparation à cela passe par le sujet des « villes de refuge » qui, spirituellement, correspondent à l’étude de la Torah. En effet, la Torah « intègre » l’homme en elle, le sauvant du « vengeur du sang », le Satan, et apportant expiation et réparation à sa faute.
C’est ainsi qu’il faut considérer la différence entre les villes de refuge de notre temps et celles de l’ère messianique. De nos jours, le pendant spirituel des « villes de refuges » est l’étude de la partie dévoilée de la Torah. C’est ce à quoi le nombre de six villes fait allusion : les six ordres de la Michna, qui incluent les lois relatives aux choses permises et interdites, à la pureté et à l’impureté, etc., par lesquelles le raffinement du monde s’opère. Dans les temps futurs, cependant, il y aura une autre sorte de « villes de refuge », conformément au niveau de spiritualité qui marquera cette période. Bien qu’aucun mal ne sera plus perpétré dans le monde dans les temps messianiques, l’existence même du mal demeurera dans la première partie de cette période, avant que ne s’accomplisse totalement la prophétie « Je ferais disparaître l’esprit d’impureté de la terre ». Il y aura donc encore la nécessité d’une étude de la Torah qui garantisse que ce mal ne se concrétisera jamais, une étude d’un niveau plus élevé qu’auparavant : celle de la partie profonde de la Torah. C’est ce à quoi les « trois villes supplémentaires » font allusion : la Torah étant en effet une « Torah triple » (Pentateuque - Prophètes - Hagiographes), l’ajout de trois villes représente un changement qui affectera l’ensemble de la Torah, à savoir la révélation de sa partie profonde.
Une autre allusion à cela est le fait que les trois villes qui s’ajouteront aux temps messianiques sont les villes du Kini, du Knizi et du Kadmoni, qui furent promises à Avraham et qui n’ont jamais été conquises. Or, la ‘Hassidout enseigne que les terres des sept peuples canaanites qui ont déjà été conquises (celles que nous possédons aujourd’hui) représentent les sept attributs émotionnels (Midoth), alors que les trois villes qui s’y ajouteront dans l’avenir (Kini, Knizi et Kadmoni) représentent les forces intellectuelles (‘Habad - sagesse, compréhension, connaissance). La raison en est que, actuellement, l’essentiel du service divin réside dans le raffinement du caractère (בירור המידות) alors que, dans les temps futurs, le travail sera de raffiner l’intellect lui-même, ce qui ne sera possible que lorsque se dévoilera la « nouvelle Torah qui sortira de Moi ».
Pourquoi la Halakha suivra l’avis de Beth Chamaï
D’après ce qui précède, on comprend pourquoi la Halakha sera fixée selon l’opinion de Beth Chamaï dans les temps messianiques :
La controverse entre Beth Hillel et Beth Chamaï porte sur les sujets qui se trouvent « à la frontière » entre le permis et l’interdit. Beth Hillel pense que ceux-ci doivent être autorisés, et Beth Chamaï les interdit. En effet, la différence entre ce qui est permis et ce qui est interdit tient dans le fait qu’une chose permise connaît son raffinement en étant utilisée pour le bien, alors qu’une chose interdite est raffinée en étant repoussée et éloignée.
Beth Hillel et Beth Chamaï sont en désaccord sur la conduite à tenir envers des choses qui comportent du mal de façon voilée. Beth Hillel pense qu’il n’est pas nécessaire de considérer ce mal, et qu’il faut donc utiliser la chose pour le bien, tandis que Beth Chamaï est d’avis que ce mal doit être pris en compte et qu’il convient de le repousser afin de le raffiner.
Cette différence découle de la grandeur particulière dans l’étude de la Torah des Sages de Beth Chamaï : comme « leur esprit était particulièrement aiguisé », ils avaient le pouvoir de raffiner le mal même quand celui-ci était ténu et caché. Les Sages de Beth Hillel, de leur côté, n’avaient pas cette capacité et se disaient que, dans la mesure où ils ne peuvent rien faire pour le mauvais côté de la chose, le moins que l’on puisse faire est de mettre celle-ci à profit en l’utilisant pour le bien et la sainteté.
Il est, dès lors, compréhensible que, de nos jours où la plupart des gens appartiennent à la catégorie inférieure dans l’étude de la Torah, celle de Beth Hillel, la Halakha soit conforme à son opinion.
Et on comprend aussi pourquoi, lorsque la Halakha fut ponctuellement tranchée d’après Beth Chamaï, ce fut un évènement « aussi grave et difficile que le veau d’or ». En effet, lorsque l’on repousse du domaine de la sainteté des choses que l’on aurait pu raffiner et élever, cela ajoute des forces au Mauvais Côté. Mais, dans les temps futurs, quand tous les Juifs atteindront les sommets de la sagesse, ils seront capables de se prémunir contre le mal le plus fin qui soit, auquel ils pourront apporter raffinement et élévation en éloignant la chose qui le contient.
Le lien avec Chavouot
Ceci est étroitement lié à la fête de Chavouot, « זמן מתן תורתנו - Le temps du Don de notre Torah », (lors duquel l’intégralité de la Torah fut donnée, y compris la « nouvelle Torah qui sortira de Moi »).
Il existe en effet une discussion entre Beth Hillel et Beth Chamaï au sujet de l’offrande des holocaustes que chaque individu devait apporter lors de la fête (עולת ראי’ה). Beth Hillel pensait qu’il fallait l’apporter au cours de la fête et Beth Chamaï pensait qu’il fallait l’apporter après la fête (l’offrande ne repoussant pas les interdits de la fête, car, étant entièrement consumée sur l’autel, elle ne rentrait pas dans la catégorie de « אוכל נפש - nourriture humaine » dont seule la préparation est autorisée un jour de fête). Ainsi, d’après Beth Chamaï, le lendemain de Chavouot était appelé « יום טבוח - yom tevoa’h », « un jour de sacrifices », car c’est ce jour que chacun offrait le sien.
Or, cette expression de « yom tevoa’h » est employée à un autre endroit concernant la fête de Chavouot : il est rapporté dans le Talmud que la veille du Don de la Torah, un esprit malfaisant du nom de « Tavoua’h », « l’égorgé » est sorti dans le monde, et si le peuple d’Israël n’avait pas reçu la Torah, cet esprit aurait commis en son sein un « tevoa’h », un massacre, ce qu’à D-ieu ne plaise. (Talmud Chabbat 129b). Cependant, le Maharcha explique que cet esprit est le Satan, le mauvais penchant, et puisque les Enfants d’Israël ont bien reçu la Torah, c’est eux qui l’ont égorgé, ce qui explique que son nom est « Tavoua’h », « l’égorgé » et non « Tovéa’h », « l’égorgeur ».
Le rapport entre ces deux sujets est le suivant : d’après Beth Chamaï, le « jour des sacrifices », celui de « l’égorgement » du mauvais penchant, se fait le lendemain de Chavouot, et non le jour même de la fête. Or, dans les faits, les Sages de Beth Hillel ont agi selon l’opinion de Beth Chamaï. La raison profonde à cela est que, étant donné que la Torah fut donnée le jour de Chavouot, ce qui inclut la « nouvelle Torah qui sortira de Moi », alors, à ce niveau, le mal, même caché, peut être raffiné (selon l’avis de Beth Chamaï) et il n’est donc pas nécessaire « d’égorger » le mauvais penchant.
Une vraie nouveauté : la che’hita du Chor HaBar
Outre le changement de référentiel halakhique qui passera de Beth Hillel à Beth Chamaï, il y aura également une véritable nouveauté dans la permission de ce qui est aujourd’hui interdit : l’abattage du Chor HaBar avec la nageoire du Léviathan.
La raison de cette permission est que cet abattage sera fait par D-ieu Lui-même. Or, bien que D-ieu accomplisse Lui-même les Commandements de façon générale (cf. Midrache Chémot Rabbah 30, 9), cet abattage qu’Il réalisera n’est pas soumis aux limitations qui concernent habituellement l’abattage, puisque les lois qui nous ont été données ne concernent pas ce cas précis, comme nous l’avons dit plus haut.
L’explication profonde à cela, telle qu’elle apparaît dans la ‘Hassidout, est la suivante : l’abattage d’un animal a pour but d’élever celui-ci à un degré plus haut. La Michna enseigne en effet « אין ושחט אלא ומשך - Che’hita, ‘égorger’, signifie ‘tirer’ », c’est-à-dire que l’on « tire » l’animal pour le faire sortir du « monde animal » et l’élever jusqu’au « monde humain » (‘Houline 30b. Voir aussi Likoutei Si’hoth vol. 19, p. 206). Cet enseignement véhicule le principe de l’ensemble des Commandements : le raffinement de monde à travers l’utilisation des choses matérielles pour la sainteté, ce qui élève celles-ci et les incorpore elles-mêmes à la sainteté. Lorsque ceci est réalisé par l’être humain, celui-ci étant limité, il est nécessaire d’encadrer son action par certaines précautions. Mais lorsque c’est D-ieu Lui-même qui agit, il n’est nul besoin decesprécautions.
« Comprendre ce qui n’est pas » en « comprenant ce qui est »
Pour approfondir encore plus l’explication :
La ‘Hassidout enseigne que la lumière divine qui se révèle à travers l’observance des « Commandements négatifs », les interdictions de la Torah, est plus élevée que celle qui est révélée par l’accomplissement des « Commandements positifs », les obligations prescrites par la Torah. La raison en est que, la lumière divine liée aux Commandements positifs étant réduite, il est possible de la faire résider dans des actes et des objets matériels. En revanche, la lumière divine liée aux Commandements négatifs est trop élevée pour que la matière lui serve de « réceptacle » et la seule façon de la saisir est par la négation de l’action.
Ce sujet est parallèle à la différence entre « השגת החיוב - la compréhension positive », c’est-à-dire la compréhension d’un sujet à travers ce qui est perceptible de lui, et « השגת השלילה - la compréhension négative », la compréhension d’un sujet en considérant ce qu’il n’est pas. La « compréhension positive », l’approche intellectuelle classique, n’est possible que dans le cas de sujets qui peuvent être appréhendés intellectuellement. Par contre, des sujets qui dépassent totalement l’entendement humain ne peuvent pas être saisis tels qu’ils sont. La seule façon de s’en rapprocher est donc de tâcher de comprendre ce qu’ils ne sont pas, de quoi il ne peuvent relever sachant qu’ils sont au-delà de ce qui est intellectuellement définissable.
Ainsi, les Sages de Beth Chamaï, dont les âmes proviennent des « Guévourot », les puissants attributs de rigueur de D-ieu qui sont plus hauts que les « ‘Hassadim », les attributs de largesse, perçoivent les choses telles qu’elles sont dans leur source spirituelle. Ils perçoivent cette lumière si élevée qu’elle ne peut se révéler à travers une action quelconque, mais seulement à travers la non-action. C’est ainsi qu’ils appliquent une loi « rigoureuse » et interdisent la chose. Les Sages de Beth Hillel, eux, ne voient la chose que telle qu’elle apparaît, et non telle qu’elle est dans son essence, ainsi la permettent-ils.
Par conséquent, aujourd’hui, quand la plupart des gens ne sont pas au niveau de Beth Chamaï, il faut faire prévaloir la largesse sur la rigueur et ne pas interdire toutes ces choses-là. Mais aux temps messianiques, lorsque le bien aura été extrait du mal et qu’il n’y aura plus lieu de craindre que se produisent des choses indésirables, tous seront au niveau de pouvoir scruter les choses telles qu’elles sont dans leur source spirituelle et se comporter avec une rigueur sainte en s’abstenant d’utiliser une chose pour pouvoir révéler la haute lumière divine qu’elle recèle.
Telle est également la raison de l’ajout des trois villes de refuge, qui représentent les secrets cachés de la Torah. Le « meurtrier », comme nous l’avons dit, symbolise l’ensemble des sujets négatifs, dont la lumière divine n’est accessible qu’à travers leur négation. La résidence du meurtrier dans une ville de refuge représente donc la jonction de deux opposés : les sujets élevés qui ne peuvent normalement être captés qu’à travers une « compréhension négative », sont ici intégrés à l’intérieur, grâce à l’étude de la « nouvelle Torah qui sortira de Moi ».
C’est aussi le sens de la permission particulière qui se révélera dans les lois de l’abattage. Celle-ci exprime en effet comment une chose interdite, qui en soi ne peut être considérée qu’à travers une « compréhension négative », se dévoilera d’une façon propre à la « compréhension positive », puisque la viande qui en résultera sera consommée par l’homme, devenant ainsi partie
intégrante de sa chair.
La raison pour laquelle cette révélation se fait précisément dans le cas de l’abattage du Chor Habar au moyen de la nageoire du Léviathan est la suivante :
L’endroit naturel du Léviathan est la mer, « עלמא דאתכסיא - le monde caché », qui représente des dévoilements extrêmement élevés qui ne descendent pas se révéler ici-bas. Le Chor Habar vit sur la terre ferme, « עלמא דאתגליא - le monde dévoilé », qui représente des dévoilements divins qui parviennent jusqu’ici, mais qui sont beaucoup moins intenses. Dans les temps messianiques, il y aura l’association de ces deux qualités : la plus haute lumière divine, dans le plus grand dévoilement. C’est ce à quoi l’abattage - l’élévation - du Chor Habar par le Léviathan fait allusion : les sujets les plus élevés qu’il est impossible d’appréhender (le « monde caché », qui fait référence aux plus hauts degrés de la Torah, ceux qui proviennent « de Moi ») deviendront accessibles à l’esprit humain (« sortira de Moi ») par une « compréhension positive » (« le monde dévoilé »).
Car, comme statue le Rambam à la fin de son œuvre, « les Juifs seront tous de grands Sages, connaissant les choses cachées et comprenant l’intention de leur Créateur comme ce que peut en saisir l’Homme, ainsi qu’il est dit ‘Car la terre sera remplie de la connaissance de D-ieu comme l’eau recouvre les Océans’ (Isaïe 11,9). »
http://www.machiaharrive.com/article.php3?id_article=84
Avec Avraham commencent les « deux millénaires de la Torah » (Talmud Avoda Zara 9a) – 2000 ans de Tohu, 2000 ans de Torah et 2000 ans de Gueoula disent nos Sages (Ndt) – Avraham a engagé les préparatifs en prévision du don de la Torah.
C’est donc à partir de ce « Lekh Lekha (va pour toi, vers ton essence, ton but, Ndt) » que l’on prend son élan pour s’élever vers un niveau supérieur de ce qui existait auparavant dans le domaine de l’étude de la Torah.
La question est : Que peut-on rajouter actuellement, alors que la Torah a déjà été donnée et que nous arrivons au terme de la perfection de l’accomplissement du don de la Torah ?
C’est donc pour cette raison que le Lekh Lekha est en soi la préparation a un accomplissement qui nous élève à un niveau plus élevé dans le domaine du don de la Torah.
L’avancée d’Avraham n’est possible que si elle est dirigée vers le pays d’Israël, (la réception de la Torah ne prend toute sa dimension que si elle est accomplie sur la Terre Sainte, Ndt).
La terre d’Israël est composée de deux niveaux. L’un est la terre des 7 nations (le ‘Hitti, le Emori etc, réparation des 7 mauvaises vertus, Ndt ) et l’autre est les trois terres (le Kini, Knizi et Kadmoni, réparation des 3 facultés intellectuelles, Ndt), mais concrètement nous n’avons jamais possédé ces trois terres. C’est pour cela que ces trois terres ont été promises à Avraham pour les temps futurs (après l’arrivé du Roi Machia’h - Ndt).
En ce qui concerne notre génération, la dernière de la Galout et la première de la Gueoula, le Rabbi Rayats a dit que nous avons terminé notre travail, les dates de la délivrance sont toutes dépassées. C’est donc aujourd’hui que nous devons nous préparer à ce grand « Lekh Lekha » vers la « Terre que Je te montrerai », immédiatement et concrètement, et qu’ils acquièrent la terre des 10 nations qui est l’héritage éternel des enfants d’Israël. Mais la nouveauté immédiate est que nous recevons la terre des 3 nations dans la paix et la sérénité, car au moment du Machia’h il n’y a pas de guerre et les nations vont nous remettre les clés du pays de la meilleure volonté qui soit.
Lorsque le pays sera entier, alors nous assisterons à la perfection de la Torah « Une nouvelle Torah sortira de Moi ». C’est pour cela que ce Lekh Lekha doit être une préparation non pas pour recevoir la Torah telle qu’elle a été connue pendant plus de 3300 ans, mais telle qu’elle sera dans le futur, c’est à dire une Torah nouvelle sans aucune commune mesure avec celle que nous pratiquons actuellement.
Et le but de la Torah étant de réunir les mondes supérieurs (le spirituel) avec les mondes inférieurs (le matériel), grâce au fait que nous accomplissons la Torah par le moyen d’objets matériels. Et en arriver à faire pour D.ieu une demeure dans ce monde-ci, concrètement.
Par le fait qu’Avraham a accompli l’ordre de D.ieu, Lekh Lekha, il s’est dégagé et est sorti de toutes mesures et limites, et de toutes ses habitudes dans son service jusque alors. Même celles qui concernent la sainteté en se dirigeant « vers la terre que Je te montrerai », « Je te montrerai et dévoilerai ton essence » (Torah Or), « Ton essence et ton existence ».
Le travail de Lekh Lekha a permis à Avraham de faire un bond en avant dans son service de D.ieu (et lui a fait faire une percée dans la barrière séparant les mondes supérieurs des inférieurs, chose qui ne sera possible que lorsque la Torah sera donnée, Ndt) jusqu’à ce qu’il obtienne une connexion entre les mondes supérieurs et inférieurs en préparation au don de la Torah.
Tout ceci grâce à la Brit Mila qui est la seule Mitsva qui permet d’introduire la Sainteté dans un membre du corps de manière éternelle, même du temps où la Torah n’a pas été donnée, car il est reconnaissable dans le corps du Juif qu’il est relié à D.ieu de manière éternelle. C’est à la suite de cette Mitsva que D.ieu change le nom d’Avraham en lui ajoutant un Hé. De Avram (Av Aram, il était le père d’Aram) il passe à Avraham (Av Hamon Goyim, père d’une multitude de peuples). La Mitsva de la Mila permet donc d’agir sur les nations du monde matériellement et spirituellement dans les niveaux les plus inférieurs où l’on percevra alors la force divine dans chaque créature jusqu’à la plénitude de ce travail lorsqu’ « à D.ieu sera la Royauté » lors de la délivrance véritable et complète.
Le fait qu’Hachem a transmis la terre d’Israël à Avraham et sa descendance donne la possibilité et l’ouverture de transformer le monde en demeure pour D.ieu, en « Erets Israël ».
Et ainsi, tout le temps que nous nous trouvons avant la Guéoula, l’ordre de D.ieu tient toujours, Lekh Lekha, et la prise de possession de la terre d’Israël au complet est la préparation à la plénitude de l’accomplissement de la Torah et des Mitsvot « Une Torah nouvelle sortira de Moi (Vayikra Rabba 13) », Il donne la Torah, au présent ce qui signifie que cet ordre, Lekh Lekha, sera maintenu lors de la délivrance véritable et complète.
A notre époque, c’est la période ou notre travail est d’agir principalement sur les Midoth, les sentiments (le cerveau domine les sentiments, Admour Hazaken, Ndt), les 7 Midoth qui sont représentés par les 7 peuplades qui sont sur la terre Sainte et les 3 Midoth qui sont représentés par les 3 peuples (Kini, Knizi et Kadmoni) sont principalement utilisés pour neutraliser les mauvais sentiments. Mais lorsque la Guéoula, la délivrance interviendra, ils serviront uniquement à saisir la divinité.
Que doit-on tirer comme manière d’agir grâce à cette Paracha ? L’obligation de « Lekh, va » est de donner la force de progresser dans l’étude de la Torah et surtout d’innover dans l’enseignement de la Torah. Le fait d’innover dans la Torah permet de nous dévoiler à nous-mêmes pour se rendre compte de ses capacités et de ses forces profondes.
Et pour lire ces nouveautés, il faut les soumettre à une autre personne qui pourra aider et vérifier qu’il n’y a pas d’erreur.
Se rassembler le Chabbat pour étudier en public. Veiller à ce que les jeunes Bar et Bat Mitsva se joignent à ces cours.
On doit étudier particulièrement les sujets de Guéoula et Machia’h, c’est le principal actuellement, et aussi selon la Hassidout.
Et que soit la volonté de D.ieu que grâce à ce rajout considérable de Lekh Lekha, nous soyons tous réunis sur la Terre Sainte, avec en complément, la terre des 3 peuples, ce qui nous accordera une harmonie supplémentaire dans l’intellect et les sentiments. On recevra alors la nouvelle Torah qui sortira de Moi.
Et tous ne s’occuperont plus que de connaître Hachem, même les nations, même la création (minéral, végétal et animal).
Et dans tous les mondes se dévoilera le monde d’Atsilout qui est proche de Son Essence béni soit-Il. Et de cela on en viendra à « Hachem se dévoila à lui », « tes yeux verront ton Maître », âmes vêtues de corps en pleine santé et dans la plus grande plénitude. Et de plus, et c’est le principal, que cela se passe immédiatement, tout de suite concrètement.
C'est au début de cette paracha que Avraham, sur l'ordre de D-ieu, quitte son pays natal.
Pour reprendre les mots de la Torah : "Vayomer Ha-chem el Avraham : Le'h Le'ha, meartse'ha ... el aharets acher areka".
Ce qui signifie : "Et D-ieu dit à Avraham : Va pour toi, depuis ta terre ... jusqu'a la terre que je te montrerai".
Dans notre paracha débute donc la mise en œuvre de deux buts essentiels du peuple d'Israël :
1) L'acquisition de la terre d'Israël.
2) Le don de la Torah.
Pour l'un comme pour l'autre, il fallait avant tout se mettre en chemin.
C'est par l'ordre de D-ieu "Va pour toi" qu'a commencé l'histoire du peuple juif.
Et c'est donc cet ordre qui permit de concrétiser l'essence du peuple juif, sa préparation en tant que peuple à recevoir la Torah.
Nous savons que de même D-ieu est éternel, les injonctions de la Torah le sont également. Nous comprenons donc que de tout temps et dans toutes les générations, D-ieu nous demande et attend de chacun de nous la chose suivante :
"Le'h Le'ha" ; "Va pour toi".
Que signifie pour nous aujourd'hui cet ordre ? La terre d'Israël nous fut acquise depuis bien longtemps, et la Torah nous a déjà été donnée depuis plus de 3300 ans.
En réalité, ces deux points nous concernent, et sont toujours d'actualité aujourd'hui.
Lors de l'alliance contractée entre D-ieu et Avraham, connue sous le nom de "brit bein habetarim", D-ieu nous a transmis l'héritage de la terre d'Israel sous le nom suivant : "La terre des dix nations".
Mais en fait, nous savons que jusqu'a ce jour cet heritage est resté incomplet, du fait que seule la terre des sept nations descendantes de Canaan furent acquises a l'époque. La terre des trois autres nations ne seront par contre acquises et rendues au peuple d'Israël que lors de l'avènement du Machia'h, comme le précise Maimonide.
Pour cette raison, depuis que D-ieu a donné cet ordre, "Le'h Le'ha", il a ancre dans le peuple juif le désir de parvenir a ce but, d'acquérir la totalité de la terre d'Israël.
Et ceci est particulièrement vrai dans nos générations, dont les signes indiquent qu'elle est la dernière de l'exil et la première de la délivrance
Mais la particularité de cette nouvelle acquisition, par rapport a celle des sept peuples, est qu'elle n'aura pas lieu par des guerres, puisqu'a l'époque de Machia'h il n'y aura plus de guerres.
C'est a dire que ces terres seront remises au peuple juif de plein gré, de la propre volonté des nations.
Il en est de même par rapport a l'autre but susmentionné, celui du don de la Torah.
Bien que la Torah nous ait déjà été donnée depuis plus de 3300 ans, elle non plus ne nous a pas été donnée entièrement. Ce n'est qu'à l'époque de Machia'h qu'elle nous sera entièrement dévoilée, conformément au verset :
"Torah 'hadacha meiti tetse" (Une Torah nouvelle sortira de moi, que nous considérons être le Coran).
C'est ainsi que nos sages ont dit : "La Torah qu'un homme étudie dans ce monde-ci n'est qu'un souffle par rapport a la Torah du Machia'h".
C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui encore, cet ordre, "Le'h Le'ha", est toujours d'actualité.
Nous devons "aller" et avancer chaque jour vers ce grand but qu'est le dévoilement complet de notre Torah, avec la venue du Machia'h.
Et autant sommes-nous prêts aujourd'hui d’atteindre ce but, autant ceci doit être ressenti fortement dans notre service divin, chez chacun de nous, par une intensification de l'étude de la Torah qualitativement comme quantitativement, et en particulier par l'étude des sujets qui traitent de la Gueoula et de Machia'h, afin que tout ceci se réalise très rapidement, le don complet de la Torah comme celui de
la terre d'Israël, avec l'avenement du Machia'h.
Les injustices et iniquités d’Israël et la nécessité d’une nouvelle Torah qui complètera la première
Parmi les événements tragiques qui s’étaient déroulés un 17 Tamouz, Moché a cassé les premières Tables de la loi à la vue du veau d’or que les Bnei Israel avaient fait pendant qu’il recevait de H’ la Torah. Dans le Hayom Yom du 17 Tamouz, le Rabbi de Loubavitch rapporte plusieurs différences entre les premières et les deuxièmes Tables de la loi, parmi lesquelles :
1- "Lors du don de la Torah, mille lumières furent offertes en cadeau à Moché. Après la faute du Veau d’Or, elles lui furent retirées et ne lui furent pas restituées avec les secondes Tables de la Loi, (à l’exception du Chabbat, comme l’explique le Peri Ets ’Haïm). Les secondes Tables de la Loi possédèrent néanmoins une grande qualité : elles furent données avec les Hala’hot, le Midrach, les Agadot. " 2- "La qualité de la gravure, telle que l’expliquent nos Sages (Erouvin 54A), était possédée uniquement par les premières [Tables] . "
En constatant que les Bnei Israel ont commis la faute du veau d’or, alors que tout le peuple était témoin de la sortie d’Egypte avec les 10 plaies contre les Egyptiens, de l’ouverture de la Mer Morte, du don de la Torah au Mont Sinaï, et un certain nombre d’autres miracles, Moché Rabeinou a estimé que la Torah n’avait pas encore été intériorisée en eux. Ils l’avaient reçu au Mont Sinaï mais étaient encore trop imprégné de la culture idolâtre d’Egypte, que le passage par les eaux profondes de la Mer Morte n’avait pas suffi à épurer. Or les lettres gravées dans les Tables (il y a 600 000 lettres dans la Torah) représentent les 600 000 sources d’âmes d’Israel (600 000 hébreux sont sortis d’Egypte pour recevoir la Torah), et l’intériorisation de la Torah qu’ils reçoivent au point qu’elle soit gravée en eux. Dans ces Tables, les lettres y étaient gravées (cf. point 2) comme devaient être gravés la confiance en H’ et les enseignements de Torah reçus au Mont Sinaï. Il fallait alors pour les Bnei Israel, non encore prêts à un tel niveau d’intériorisation de la Torah, une Torah écrite par Moché, Torah d’une Lumière moins éblouissante (cf point 1), mais pour autant ayant un caractère supérieur (cf. point 1). Cette Torah nous préparerait à recevoir la "Torah nouvelle qui sortira de moi", selon la vision prophétique.
De la destruction du 2ème Beith Hamikdach, à l’instar des premières Tables, peut naître une construction plus haute, au jour où les sources profondes de la Torah auront été diffusées au sein du peuple d’Israel. C’est là le sens des prophéties d’Isaïe et des midrachim que rapporte le Rabbi : "Dans les prophéties d’Isaïe relatives à la Délivrance messianique, il est dit « Car la Torah sortira de Moi » (Isaïe 51, 4). Les Sages ont enseigné à ce propos dans le Midrache « Une nouvelle Torah sortira de Moi, une compréhension nouvelle de la Torah sortira de Moi » (Midrache Vayikra Rabba 13, 3), « Dans les Temps futurs, D-ieu siégera et expliquera la Torah nouvelle qui sera donnée à travers le Machia’h » (Midrache Yalkout Chimoni § 429). " (Discours du Rabbi du 2e jour de Chavouot 5751)
Le mois qui suit Tamouz est le mois d’Av, durant lequel le Beith Hamikdach a été détruit. Et ce même mois deviendra, selon la vision prophétique, un mois de consolation, appelé "Mena’hem Av", "consolation de Av", car Machia’h se révélera.
VI: Modification de Halakh'ot sous Machia'h ben David et un ajout dans la Torah dans le cadre de la Torah
« Une nouvelle Torah sortira de Moi »
mercredi 31 mai 2006, par Redaction
Résumé du discours du Rabbi du deuxième jour de Chavouot 5751
Dans les prophéties d’Isaïe relatives à la Délivrance messianique, il est dit « Car la Torah sortira de Moi » (Isaïe 51, 4). Les Sages ont enseigné à ce propos dans le Midrache « Une nouvelle Torah sortira de Moi, une compréhension nouvelle de la Torah sortira de Moi » (Midrache Vayikra Rabba 13, 3), « Dans les Temps futurs, D-ieu siégera et expliquera la Torah nouvelle qui sera donnée à travers le Machia’h » (Midrache Yalkout Chimoni § 429).
De nouvelles révélations et de nouvelles lois
Concernant cette nouvelle révélation dans la Torah, il y a deux approches :
a. Il y aura la révélation du sens profond des Commandements et des secrets de la Torah qui nous sont totalement inaccessibles à l’heure actuelle, comme l’a explicité l’Admour Hazakène dans le Tanya « Les raisons profondes des Commandements n’ont pas été dévoilées... et lorsqu’une raison a été donnée, ce n’est pas là la raison essentielle » (Tanya Iguéret Hakodech ch. 19).
b. Il y aura un changement des lois de la Torah (la halakha). Ceci est notamment illustré dans le passage du Midrache (Vayikra Rabba 13, 3) qui évoque le festin des temps messianiques lors duquel seront consommés le Léviathan et le Chor HaBar (un poisson et un buffle aux dimensions et à la force fabuleuses). Il y est en effet mentionné que le Chor HaBar sera égorgé par la nageoire du Léviathan, et, bien qu’une telle mise à mort ne constitue pas aujourd’hui un abattage valable rituellement, l’animal sera néanmoins cachère, car « Une nouvelle Torah sortira de Moi ».
Une prophétie étonnante
Ces deux explications sont, a priori, fort surprenantes.
La première, qui annonce le dévoilement du sens et des secrets cachés de la Torah, est contradictoire avec le principe selon lequel « La Torah n’est pas dans les Cieux » (Nitsavim 30, 12). Ce verset signifie en effet que les nouveaux enseignements dans la Torah ne se font pas par voie prophétique, mais à travers l’étude et la réflexion des Sages selon les règles d’interprétation reçues au Sinaï.
Or, l’esprit humain est actuellement incapable de percer ces secrets de la Torah et leur révélation ne pourra se faire que par une révélation divine, lors de l’ère messianique. [C’est ce à quoi le Rambam fait allusion dans sa description du Machia’h qui figure dans ses « Lois sur la Téchouva » (ch. 9, § 2) : « Il sera sage encore plus que Chlomo et un grand prophète...et par conséquent, il enseignera à tout le peuple ». C’est-à-dire qu’il ne suffira pas que le Machia’h soit un sage, quelle que soit l’ampleur de sa sagesse, mais il devra nécessairement être un prophète pour pouvoir révéler ces profondeurs de la Torah.]
Comment est-il donc possible de définir comme « Torah » des sujets qui semblent être du domaine exclusif de la prophétie, dans la mesure où ils sont inaccessibles à l’esprit humain ? Le Rambam statue d’ailleurs que « un prophète ne peut donner d’enseignement nouveau dans la Torah » (Lois sur les Fondements de la Torah, ch. 9).
La seconde explication, qui annonce un changement dans la loi, est encore plus surprenante : comment est-il possible d’envisager un changement dans la halakha alors que ceci est impossible, comme le dit le Rambam, « Il est clair et explicite dans la Torah qu’elle le restera telle qu’elle a été ordonnée pour l’éternité. Elle ne subira ni transformation, ni retranchement, ni rajouts » (ibid) ?
Présents, mais insaisissables
La réponse à la première question tient dans le fait que ces enseignements ont déjà été donnés lors du Don de la Torah au Mont Sinaï, et le Machia’h ne fera que dévoiler ce qui fait déjà partie intégrante de la Torah (bien que notre esprit ne puisse pas actuellement l’appréhender). Leur appellation de « nouvelle Torah » ne doit cependant pas surprendre. En effet, les enseignements nouveaux dans la Torah (‘hidouchei Torah) qui jaillissent aujourd’hui sont, eux aussi, le dévoilement de ce qui existe déjà dans la Torah, comme l’ont formulé les Sages : « Tout ce que l’élève initié dévoilera de nouveau dans le futur a déjà été donné à Moïse au Sinaï ». Un tel enseignement est qualifié de « nouveau », et pourtant « il a déjà été donné à Moïse au Sinaï ».
La raison de cet apparent paradoxe est que ces enseignements nouveaux étaient contenus de manière voilée dans la Torah que Moïse a reçue. Cela signifie qu’ils n’étaient pas explicités, mais que les règles d’interprétation reçues au Sinaï permettent à « l’élève initié » de mener son analyse jusqu’à pouvoir extraire des sources un enseignement nouveau, un ‘hidouch. D’un côté, il s’agit là d’une découverte propre à cet « élève », car c’est lui qui l’a mise à jour, et, d’un autre côté, c’était un sujet qui était déjà inclus dans la Torah que Moïse a reçue au Sinaï.
Cela est également valable pour les enseignements nouveaux que le Machia’h révèlera : ces secrets sont déjà présents dans la Torah que Moïse à reçue au Sinaï. Cependant, dans la mesure où il s’agit de sujets dont l’extrême profondeur les place hors de portée de l’esprit humain, leur révélation ne pourra se faire qu’à travers un dévoilement prophétique. Mais il ne s’agit là que du mode de leur révélation, alors qu’eux-mêmes sont du domaine de la « Torah » (ayant été donnés au Sinaï) et non de la « prophétie ».
En quoi résidera la nouveauté ?
On peut se demander quelle est la différence profonde entre « תורה חדשה - la nouvelle Torah » que révélera le Machia’h et les « חידושי תורה - les nouveaux enseignements » que les Sages révèlent avant l’ère messianique. En effet, dans la mesure où il s’agit dans les deux cas de révéler ce qui est déjà présent de façon voilée dans la Torah, qu’est-ce qui distingue l’enseignement du Machia’h au point où les Sages ont dit « La Torah que l’on étudie aujourd’hui est du vent comparée à la Torah du Machia’h » (Midrache Kohéleth Rabba 11, 8) ?
La différence entre ces deux catégories d’enseignements réside dans leur degré de dissimulation au sein de la Torah avant leur révélation. Celui de la « nouvelle Torah » qu’enseignera le Machia’h est sans aucune commune mesure avec celui des ‘hidouchim de « l’élève initié ». En effet, ces derniers peuvent être élucidés et révélés par l’élève, alors que la « nouvelle Torah » ne peut pas se révéler dans l’intellect humain.
Prophète et sage à la fois
Mais, dans la mesure où il faudra bien que ces sujets soient captés par l’esprit humain, car, comme nous l’avons rappelé, la Torah « n’est pas dans les Cieux » et a vocation à être intégrée intellectuellement, alors, après que le Machia’h en ait reçu la révélation de façon prophétique, il les comprendra dans sa grande sagesse et les enseignera de façon intelligible à tout le peuple, dont tous les membres seront alors « de grands sages qui appréhenderont l’esprit de leur Créateur » (Rambam, fin des Lois relatives aux rois).
[On comprend dès lors d’autant mieux le choix des mots du Rambam dans la halakha précédemment citée : « Il sera sage encore plus que Chlomo et un grand prophète... et par conséquent, il enseignera à tout le peuple. » Les mots « et par conséquent » viennent dans la continuité des deux qualités citées précédemment : « sage » et « prophète ». Le Machia’h sera en effet, d’une part, un prophète pour pouvoir recevoir la révélation de la nouvelle Torah qui est impossible par l’entremise de l’intellect, et, d’autre part, un grand sage, ce qui lui permettra de comprendre ce qu’il aura reçu prophétiquement, puis de l’enseigner à tout le peuple.]
Le changement dans la Halakha : un dévoilement
De même, le changement annoncé dans les lois de la Torah qui semble contredire le principe selon lequel la Torah est immuable sera possible, car il n’y aura en vérité aucun changement, mais seulement un nouveau dévoilement dans la halakha : les lois de l’abattage rituel qui interdisent normalement une bête égorgée avec une nageoire n’ont d’emblée pas été données de façon à s’appliquer à ce cas précis.
[On trouve d’ailleurs un cas similaire dans l’épisode où il fut autorisé au prophète Élie d’offrir un sacrifice en dehors du Temple. En effet, la Torah a dit « Garde-toi de sacrifier tes holocaustes dans chaque endroit que tu verras » (Reeh 12, 13), ce sur quoi le Rogatchover a dit « Cependant, tu as le droit de les sacrifier dans les endroits que t’indiquera le prophète comme le fit Eliahou sur le mont Carmel. » (Tsaphnat Paanéa’h sur le verset) Cette permission spécifique montre que, dans un tel cas, l’interdiction d’offrir des sacrifices hors du Temple ne s’appliquait pas d’entrée de jeu. Il ne s’agit pas d’avoir autorisé de transgresser un interdit de façon ponctuelle, mais d’avoir révélé que l’interdiction ne concernait pas cette situation.]
Ce ‘hidouch-là sera aussi enseigné par le Machia’h de façon intelligible et conformément aux principes d’interprétation de la Torah, etc. Ainsi, ce sera le Beth Din (le tribunal rabbinique) lui-même qui statuera en la matière, après avoir reçu l’enseignement du Machia’h, de sorte que ce ’hidouch de « la Torah qui sortira de Moi » deviendra comme « toutes les choses reçues par le biais de la transmission... ou comme les choses qu’ils ont déduites eux-mêmes en se fondant sur les principes qui permettent d’étudier et d’interpréter la Torah afin de trancher selon leur compréhension. » (Rambam, hilkhot Mamrim ch. 1)
Le changement dans la Halakha : une étude plus élevée
Il est un principe selon lequel lorsqu’il existe dans la Torah deux explications différentes sur un même sujet, celles-ci sont liées l’une à l’autre. Il convient donc de trouver le rapport entre les deux sens du dévoilement de la « nouvelle Torah », la révélation des secrets cachés et le changement dans les lois de l’abattage rituel.
Pour ce faire, il convient de considérer en premier lieu un sujet au contenu similaire : le changement dans les lois de la Torah lors de l’ère messianique qui sera consécutif au dévoilement d’un niveau plus élevé de la Torah : en effet, dans la plupart des cas où l’école de pensée de Hillel (« Beth Hillel ») et celle de Chamaï (« Beth Chamaï ») se sont opposées, la loi a été tranchée selon l’opinion de Beth Hillel. Or, il est annoncé que, dans les temps messianiques, la loi changera et sera fixée d’après l’opinion de Beth Chamaï (voir Midrache Chemouel sur Avoth ch. 5, § 19, et autres).
Il est nécessaire, en premier lieu, de comprendre la raison profonde de l’opposition entre Beth Hillel et Beth Chamaï.
On sait que, dans la grande majorité des cas, Beth Hillel était plus permissive alors que Beth Chamaï était plus stricte. Cela n’est, bien entendu pas dû au hasard et découle d’une différence fondamentale dans leur conception des choses. Une telle différence d’approche est possible parce que chaque loi de la Torah peut être abordée de différentes façons. Voici ce que dit le Midrache à ce sujet : « D-ieu montra à Moïse quarante-neuf possibilités de considérer chaque chose comme impure et quarante-neuf possibilités de la considérer comme pure. Moïse dit : Maître du monde : Quand parviendrons-nous à définir avec précision le statut de ces choses ? D-ieu lui répondit : Il faut trancher d’après la majorité. Si la majorité statue qu’elle est impure, alors la chose sera impure, si la majorité tranche qu’elle est pure, alors elle sera pure. » (Yerouchalmi Sanhédrine ch. 4, 2. Midrache Téhilim 12, 7) Ainsi, ces deux approches sont légitimes, et c’est la Torah qui détermine que la loi devra suivre l’opinion majoritaire.
La raison pour laquelle les Sages de Beth Hillel étaient généralement permissifs est que, suivant la nature profonde de leurs âmes, leur cheminement intellectuel les amenait à tendre vers la permission. De même pour Beth Chamaï : de par la source de leurs âmes, il avaient tendance à accorder une importance particulière aux éléments en faveur d’une plus grande rigueur dans l’application de la loi.
Il est relaté dans le Talmud que les Sages de Beth Chamaï avaient l’esprit plus aiguisé que ceux de Beth Hillel (Chabbat 13b). Ces derniers, néanmoins, constituaient la majorité et la loi fut fixée selon leur opinion. Dans les temps messianiques, cependant, la sagesse augmentera de façon considérable dans le peuple juif et la majorité des Sages du Sanhédrine se rangera alors à l’opinion de Beth Chamaï. Ceci entraînera que la halakha changera pour être fixée selon cette opinion.
Il ressort de là qu’à travers une augmentation de la sagesse de la Torah, consécutive à une étude de la Torah à un niveau plus élevé, il y aura un changement dans la halakha. Il en sera de même concernant la permission du bœuf abattu avec la nageoire du Léviathan : ce degré de compréhension de la Torah sera issu d’une étude particulièrement élevée, celle des secrets cachés de la Torah qui seront alors révélés, « une nouvelle Torah sortira de Moi ».
Un ajout dans la Torah, dans le cadre de la Torah
Ce qui précède suscite néanmoins quelques interrogations :
1. Il semble qu’il y ait une contradiction flagrante entre les deux sujets évoqués plus haut : le changement de la halakha conformément à l’opinion de Beth Chamaï, généralement marquée par la plus grande rigueur, et la permission de l’abattage du bœuf avec la nageoire du Léviathan, qui dérogera totalement à la loi telle qu’elle est comprise et appliquée aujourd’hui.
2. En outre, comment comprendre que, lors de l’ère messianique, on instaurera selon l’opinion de Beth Chamaï de nouvelles interdictions et de nouvelles précautions pour s’éloigner et se prémunir du mal, alors que cette période sera justement marquée par la disparition du mal, comme l’annonce la prophétie de Zacharie (13, 2) « Je ferais disparaître l’esprit d’impureté de la terre » ?
3. Le Talmud (Chabbat 17a) raconte qu’il arriva un jour que les Sages de Beth Chamaï furent plus nombreux que ceux de Beth Hillel et que la Halakha fut fixée sur certains points d’après leur opinion, et conclut : « Ce jour là... fut un jour aussi dur pour Israël que celui où l’on fit le veau d’or ». Comment se fait-il que ce soit précisément cette opinion qui sera retenue lors de l’ère messianique !
Pour répondre à ces questions, il convient de considérer en premier lieu la source dans la halakha de l’idée d’un ajout et d’un changement dans les Commandements. Il s’agit du sujet des « villes de refuge » (ערי מקלט) dans lesquelles étaient exilés les meurtriers involontaires qui, d’une part, étaient ainsi protégés des vengeurs et, d’autre part, expiaient leur faute par cet exil. Ces villes étaient au nombre de six et, selon la Torah, « Lorsque D-ieu élargira tes frontières, tu rajouteras trois nouvelles villes » (Choftim 19, 8-9). Le Rambam enseigne que ce verset du Pentateuque atteste de l’ère messianique, car « l’élargissement des frontières » qu’il mentionne n’a jamais eu lieu et il est évident que D-ieu n’a pas donné cet ordre en vain (Lois relatives aux rois, ch. 11 § 5).
Il a été expliqué, par ailleurs, que le fait que la promesse messianique soit un paramètre d’un Commandement de la Torah confère à la Délivrance le caractère obligatoire et immuable des Commandements (Likoutei Si’hot vol. 18, p. 280 ; vol. 34, p. 114).
Nous nous trouvons face à un paradoxe qui évoque ce que nous avons dit précédemment : d’un côté, l’avènement messianique est garanti par la Torah, car il est un élément du Commandement des villes de refuge qui, comme le reste de la Torah « ne subira ni transformation, ni retranchement, ni rajouts », et d’un autre côté, cela s’exprime précisément par le rajout de trois nouvelles villes de refuge !
Il n’y a cependant pas de contradiction à cela, car il ne s’agit pas de rajouter quoi que ce soit à la Torah, mais d’un ajout à l’intérieur du cadre de la Torah. Celle-ci, considérant différemment les deux époques que sont la période actuelle et l’ère messianique, leur attribue des lois différentes : six villes de refuge actuellement, neuf pour l’ère messianique.
Deux façons d’intégrer la Torah
Ceci sera mieux compris si l’on explique l’essence du Commandement relatif aux villes de refuge, en particulier la différence entre les six villes de refuges de notre époque et les neuf villes de l’ère messianique.
La Torah peut se considérer de deux façons : a. la Torah en elle-même, au-delà de toute relation avec le monde, b. la Torah telle qu’elle a été donnée ici-bas, pour agir sur le monde et le raffiner. Il s’agit en fait de la distinction entre la Torah (la Sagesse divine) et les Commandements (instructions à l’homme relatives à son comportement dans le monde). À l’intérieur même de la Torah, il s’agit de la distinction entre sa partie « dévoilée » (נגלה דתורה), une étude relative aux sujets du monde, et sa partie « profonde » (פנימיות התורה), c’est-à-dire la Torah en elle-même qui transcende le monde.
À l’heure actuelle, l’essentiel du service divin prescrit par le Judaïsme a pour objet le raffinement du monde, la séparation du Bien et du Mal. Dans l’avenir, lors de l’ère messianique, ce travail sera achevé et la Torah sera étudiée, non plus pour son effet sur le monde, mais pour elle-même, afin de révéler l’unité divine à des niveaux très élevés.
Ceci constitue la teneur de la différence entre les villes de refuges de notre époque et celles de l’ère messianique :
Le sujet des villes de refuge est globalement lié à la notion de réparation des fautes. En effet, toute personne qui commet une faute est considérée comme ayant, envers elle-même, « versé le sang de l’homme ». En effet, en fautant, elle a détourné la vitalité divine qui était destinée aux choses saintes vers les forces du mal. Cette personne est néanmoins considérée comme « meurtrier involontaire », car sa volonté véritable est d’accomplir la volonté de son Créateur et sa faute est seulement due au fait que son mauvais penchant l’a vaincu. La réparation à cela passe par le sujet des « villes de refuge » qui, spirituellement, correspondent à l’étude de la Torah. En effet, la Torah « intègre » l’homme en elle, le sauvant du « vengeur du sang », le Satan, et apportant expiation et réparation à sa faute.
C’est ainsi qu’il faut considérer la différence entre les villes de refuge de notre temps et celles de l’ère messianique. De nos jours, le pendant spirituel des « villes de refuges » est l’étude de la partie dévoilée de la Torah. C’est ce à quoi le nombre de six villes fait allusion : les six ordres de la Michna, qui incluent les lois relatives aux choses permises et interdites, à la pureté et à l’impureté, etc., par lesquelles le raffinement du monde s’opère. Dans les temps futurs, cependant, il y aura une autre sorte de « villes de refuge », conformément au niveau de spiritualité qui marquera cette période. Bien qu’aucun mal ne sera plus perpétré dans le monde dans les temps messianiques, l’existence même du mal demeurera dans la première partie de cette période, avant que ne s’accomplisse totalement la prophétie « Je ferais disparaître l’esprit d’impureté de la terre ». Il y aura donc encore la nécessité d’une étude de la Torah qui garantisse que ce mal ne se concrétisera jamais, une étude d’un niveau plus élevé qu’auparavant : celle de la partie profonde de la Torah. C’est ce à quoi les « trois villes supplémentaires » font allusion : la Torah étant en effet une « Torah triple » (Pentateuque - Prophètes - Hagiographes), l’ajout de trois villes représente un changement qui affectera l’ensemble de la Torah, à savoir la révélation de sa partie profonde.
Une autre allusion à cela est le fait que les trois villes qui s’ajouteront aux temps messianiques sont les villes du Kini, du Knizi et du Kadmoni, qui furent promises à Avraham et qui n’ont jamais été conquises. Or, la ‘Hassidout enseigne que les terres des sept peuples canaanites qui ont déjà été conquises (celles que nous possédons aujourd’hui) représentent les sept attributs émotionnels (Midoth), alors que les trois villes qui s’y ajouteront dans l’avenir (Kini, Knizi et Kadmoni) représentent les forces intellectuelles (‘Habad - sagesse, compréhension, connaissance). La raison en est que, actuellement, l’essentiel du service divin réside dans le raffinement du caractère (בירור המידות) alors que, dans les temps futurs, le travail sera de raffiner l’intellect lui-même, ce qui ne sera possible que lorsque se dévoilera la « nouvelle Torah qui sortira de Moi ».
Pourquoi la Halakha suivra l’avis de Beth Chamaï
D’après ce qui précède, on comprend pourquoi la Halakha sera fixée selon l’opinion de Beth Chamaï dans les temps messianiques :
La controverse entre Beth Hillel et Beth Chamaï porte sur les sujets qui se trouvent « à la frontière » entre le permis et l’interdit. Beth Hillel pense que ceux-ci doivent être autorisés, et Beth Chamaï les interdit. En effet, la différence entre ce qui est permis et ce qui est interdit tient dans le fait qu’une chose permise connaît son raffinement en étant utilisée pour le bien, alors qu’une chose interdite est raffinée en étant repoussée et éloignée.
Beth Hillel et Beth Chamaï sont en désaccord sur la conduite à tenir envers des choses qui comportent du mal de façon voilée. Beth Hillel pense qu’il n’est pas nécessaire de considérer ce mal, et qu’il faut donc utiliser la chose pour le bien, tandis que Beth Chamaï est d’avis que ce mal doit être pris en compte et qu’il convient de le repousser afin de le raffiner.
Cette différence découle de la grandeur particulière dans l’étude de la Torah des Sages de Beth Chamaï : comme « leur esprit était particulièrement aiguisé », ils avaient le pouvoir de raffiner le mal même quand celui-ci était ténu et caché. Les Sages de Beth Hillel, de leur côté, n’avaient pas cette capacité et se disaient que, dans la mesure où ils ne peuvent rien faire pour le mauvais côté de la chose, le moins que l’on puisse faire est de mettre celle-ci à profit en l’utilisant pour le bien et la sainteté.
Il est, dès lors, compréhensible que, de nos jours où la plupart des gens appartiennent à la catégorie inférieure dans l’étude de la Torah, celle de Beth Hillel, la Halakha soit conforme à son opinion.
Et on comprend aussi pourquoi, lorsque la Halakha fut ponctuellement tranchée d’après Beth Chamaï, ce fut un évènement « aussi grave et difficile que le veau d’or ». En effet, lorsque l’on repousse du domaine de la sainteté des choses que l’on aurait pu raffiner et élever, cela ajoute des forces au Mauvais Côté. Mais, dans les temps futurs, quand tous les Juifs atteindront les sommets de la sagesse, ils seront capables de se prémunir contre le mal le plus fin qui soit, auquel ils pourront apporter raffinement et élévation en éloignant la chose qui le contient.
Le lien avec Chavouot
Ceci est étroitement lié à la fête de Chavouot, « זמן מתן תורתנו - Le temps du Don de notre Torah », (lors duquel l’intégralité de la Torah fut donnée, y compris la « nouvelle Torah qui sortira de Moi »).
Il existe en effet une discussion entre Beth Hillel et Beth Chamaï au sujet de l’offrande des holocaustes que chaque individu devait apporter lors de la fête (עולת ראי’ה). Beth Hillel pensait qu’il fallait l’apporter au cours de la fête et Beth Chamaï pensait qu’il fallait l’apporter après la fête (l’offrande ne repoussant pas les interdits de la fête, car, étant entièrement consumée sur l’autel, elle ne rentrait pas dans la catégorie de « אוכל נפש - nourriture humaine » dont seule la préparation est autorisée un jour de fête). Ainsi, d’après Beth Chamaï, le lendemain de Chavouot était appelé « יום טבוח - yom tevoa’h », « un jour de sacrifices », car c’est ce jour que chacun offrait le sien.
Or, cette expression de « yom tevoa’h » est employée à un autre endroit concernant la fête de Chavouot : il est rapporté dans le Talmud que la veille du Don de la Torah, un esprit malfaisant du nom de « Tavoua’h », « l’égorgé » est sorti dans le monde, et si le peuple d’Israël n’avait pas reçu la Torah, cet esprit aurait commis en son sein un « tevoa’h », un massacre, ce qu’à D-ieu ne plaise. (Talmud Chabbat 129b). Cependant, le Maharcha explique que cet esprit est le Satan, le mauvais penchant, et puisque les Enfants d’Israël ont bien reçu la Torah, c’est eux qui l’ont égorgé, ce qui explique que son nom est « Tavoua’h », « l’égorgé » et non « Tovéa’h », « l’égorgeur ».
Le rapport entre ces deux sujets est le suivant : d’après Beth Chamaï, le « jour des sacrifices », celui de « l’égorgement » du mauvais penchant, se fait le lendemain de Chavouot, et non le jour même de la fête. Or, dans les faits, les Sages de Beth Hillel ont agi selon l’opinion de Beth Chamaï. La raison profonde à cela est que, étant donné que la Torah fut donnée le jour de Chavouot, ce qui inclut la « nouvelle Torah qui sortira de Moi », alors, à ce niveau, le mal, même caché, peut être raffiné (selon l’avis de Beth Chamaï) et il n’est donc pas nécessaire « d’égorger » le mauvais penchant.
Une vraie nouveauté : la che’hita du Chor HaBar
Outre le changement de référentiel halakhique qui passera de Beth Hillel à Beth Chamaï, il y aura également une véritable nouveauté dans la permission de ce qui est aujourd’hui interdit : l’abattage du Chor HaBar avec la nageoire du Léviathan.
La raison de cette permission est que cet abattage sera fait par D-ieu Lui-même. Or, bien que D-ieu accomplisse Lui-même les Commandements de façon générale (cf. Midrache Chémot Rabbah 30, 9), cet abattage qu’Il réalisera n’est pas soumis aux limitations qui concernent habituellement l’abattage, puisque les lois qui nous ont été données ne concernent pas ce cas précis, comme nous l’avons dit plus haut.
L’explication profonde à cela, telle qu’elle apparaît dans la ‘Hassidout, est la suivante : l’abattage d’un animal a pour but d’élever celui-ci à un degré plus haut. La Michna enseigne en effet « אין ושחט אלא ומשך - Che’hita, ‘égorger’, signifie ‘tirer’ », c’est-à-dire que l’on « tire » l’animal pour le faire sortir du « monde animal » et l’élever jusqu’au « monde humain » (‘Houline 30b. Voir aussi Likoutei Si’hoth vol. 19, p. 206). Cet enseignement véhicule le principe de l’ensemble des Commandements : le raffinement de monde à travers l’utilisation des choses matérielles pour la sainteté, ce qui élève celles-ci et les incorpore elles-mêmes à la sainteté. Lorsque ceci est réalisé par l’être humain, celui-ci étant limité, il est nécessaire d’encadrer son action par certaines précautions. Mais lorsque c’est D-ieu Lui-même qui agit, il n’est nul besoin decesprécautions.
« Comprendre ce qui n’est pas » en « comprenant ce qui est »
Pour approfondir encore plus l’explication :
La ‘Hassidout enseigne que la lumière divine qui se révèle à travers l’observance des « Commandements négatifs », les interdictions de la Torah, est plus élevée que celle qui est révélée par l’accomplissement des « Commandements positifs », les obligations prescrites par la Torah. La raison en est que, la lumière divine liée aux Commandements positifs étant réduite, il est possible de la faire résider dans des actes et des objets matériels. En revanche, la lumière divine liée aux Commandements négatifs est trop élevée pour que la matière lui serve de « réceptacle » et la seule façon de la saisir est par la négation de l’action.
Ce sujet est parallèle à la différence entre « השגת החיוב - la compréhension positive », c’est-à-dire la compréhension d’un sujet à travers ce qui est perceptible de lui, et « השגת השלילה - la compréhension négative », la compréhension d’un sujet en considérant ce qu’il n’est pas. La « compréhension positive », l’approche intellectuelle classique, n’est possible que dans le cas de sujets qui peuvent être appréhendés intellectuellement. Par contre, des sujets qui dépassent totalement l’entendement humain ne peuvent pas être saisis tels qu’ils sont. La seule façon de s’en rapprocher est donc de tâcher de comprendre ce qu’ils ne sont pas, de quoi il ne peuvent relever sachant qu’ils sont au-delà de ce qui est intellectuellement définissable.
Ainsi, les Sages de Beth Chamaï, dont les âmes proviennent des « Guévourot », les puissants attributs de rigueur de D-ieu qui sont plus hauts que les « ‘Hassadim », les attributs de largesse, perçoivent les choses telles qu’elles sont dans leur source spirituelle. Ils perçoivent cette lumière si élevée qu’elle ne peut se révéler à travers une action quelconque, mais seulement à travers la non-action. C’est ainsi qu’ils appliquent une loi « rigoureuse » et interdisent la chose. Les Sages de Beth Hillel, eux, ne voient la chose que telle qu’elle apparaît, et non telle qu’elle est dans son essence, ainsi la permettent-ils.
Par conséquent, aujourd’hui, quand la plupart des gens ne sont pas au niveau de Beth Chamaï, il faut faire prévaloir la largesse sur la rigueur et ne pas interdire toutes ces choses-là. Mais aux temps messianiques, lorsque le bien aura été extrait du mal et qu’il n’y aura plus lieu de craindre que se produisent des choses indésirables, tous seront au niveau de pouvoir scruter les choses telles qu’elles sont dans leur source spirituelle et se comporter avec une rigueur sainte en s’abstenant d’utiliser une chose pour pouvoir révéler la haute lumière divine qu’elle recèle.
Telle est également la raison de l’ajout des trois villes de refuge, qui représentent les secrets cachés de la Torah. Le « meurtrier », comme nous l’avons dit, symbolise l’ensemble des sujets négatifs, dont la lumière divine n’est accessible qu’à travers leur négation. La résidence du meurtrier dans une ville de refuge représente donc la jonction de deux opposés : les sujets élevés qui ne peuvent normalement être captés qu’à travers une « compréhension négative », sont ici intégrés à l’intérieur, grâce à l’étude de la « nouvelle Torah qui sortira de Moi ».
C’est aussi le sens de la permission particulière qui se révélera dans les lois de l’abattage. Celle-ci exprime en effet comment une chose interdite, qui en soi ne peut être considérée qu’à travers une « compréhension négative », se dévoilera d’une façon propre à la « compréhension positive », puisque la viande qui en résultera sera consommée par l’homme, devenant ainsi partie
intégrante de sa chair.
La raison pour laquelle cette révélation se fait précisément dans le cas de l’abattage du Chor Habar au moyen de la nageoire du Léviathan est la suivante :
L’endroit naturel du Léviathan est la mer, « עלמא דאתכסיא - le monde caché », qui représente des dévoilements extrêmement élevés qui ne descendent pas se révéler ici-bas. Le Chor Habar vit sur la terre ferme, « עלמא דאתגליא - le monde dévoilé », qui représente des dévoilements divins qui parviennent jusqu’ici, mais qui sont beaucoup moins intenses. Dans les temps messianiques, il y aura l’association de ces deux qualités : la plus haute lumière divine, dans le plus grand dévoilement. C’est ce à quoi l’abattage - l’élévation - du Chor Habar par le Léviathan fait allusion : les sujets les plus élevés qu’il est impossible d’appréhender (le « monde caché », qui fait référence aux plus hauts degrés de la Torah, ceux qui proviennent « de Moi ») deviendront accessibles à l’esprit humain (« sortira de Moi ») par une « compréhension positive » (« le monde dévoilé »).
Car, comme statue le Rambam à la fin de son œuvre, « les Juifs seront tous de grands Sages, connaissant les choses cachées et comprenant l’intention de leur Créateur comme ce que peut en saisir l’Homme, ainsi qu’il est dit ‘Car la terre sera remplie de la connaissance de D-ieu comme l’eau recouvre les Océans’ (Isaïe 11,9). »
http://www.machiaharrive.com/article.php3?id_article=84
Modifié en dernier par Moïse-Jésus-Mohamed le 12 sept.14, 18:05, modifié 4 fois.
Sabbataï Tsevi (photo de mon avatar), Jacob Frank également. Ce sont des juifs Thoaïques, évangéliques et Coranisés!
- Moïse-Jésus-Mohamed
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 457
- Enregistré le : 05 sept.14, 13:48
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 12 sept.14, 13:21VIII: ZOHAR: Système foie rate et troisième Temple: temple de la délivrance d'Israël et l'humanité entière: gueoulla Am Israël et gueoulla goyim (olam).
La Torah traverse l’espace temps et transcende les générations. De grands secrets sont cachées au sein de ses Livres, rien ne saurait être plus passionnant que de découvrir ces secrets …
Ces Anges déchus qui gardent le Trône
Le système Foie/Rate ou Kerubim
Kerubim est le pluriel de Kerub, qui est le nom hébreu des chérubins et signifie « effusion de sagesse ». Il est fait mention de ces anges dans l’Ancien Testament dès la Genèse, où, armés d’épées flamboyantes ils gardent les portes du jardin d’Eden une fois qu’Adam et Eve en ont été chassés.
Deux chérubins veillent sur le Graal. Gardiens immobiles de l’arche d’alliance, ils semblent juger ceux qui passent sous leurs ailes.
La représentation des chérubins avec six ailes apparait d’abord dans les manuscrits monastiques du XIIe siècle. Le nombre d’ailes est important car si les anges ont six ailes, ce sont des chérubinset ils sont placés pour garder un trésor comme le veut la tradition de la Torah.
Avec leurs ailes étendues, les deux chérubins forment des sortes d’écouteurs entre lesquels Moïse entend la voix de l’Éternel (Nombres 7, 89)
L’arche d’alliance
« Tu feras deux chérubins d’or, tu les feras d’or battu, aux deux extrémités du propitiatoire ; fais un chérubin à l’une des extrémités et un chérubin à l’autre extrémité ; vous ferez les chérubins sortant du propitiatoire à ses deux extrémités. Les chérubins étendront les ailes par-dessus, couvrant de leurs ailes le propitiatoire, et se faisant face l’un à l’autre ; les chérubins auront la face tournée vers le propitiatoire. Tu mettras le propitiatoire sur l’arche, et tu mettras dans l’arche le témoignage, que je te donnerai. C’est là que je me rencontrerai avec toi ; du haut du propitiatoire, entre les deux chérubins placés sur l’arche du témoignage, je te donnerai tous mes ordres pour les enfants d’Israël. »
Le propitiatoire surmonté de deux chérubins, qui en forme le couvercle, est considéré comme le trône, la résidence terrestre de YHWH (Exode 25:22)
Les Kerubim gardent le Trône Divin ou Merkava qui devient le Chariot Divin ou Merkaba, par l’ajout d’un point au sein de la lettre Beith de son Nom …
Le Foie et la Rate représentent le double système de contrôle du mental humain.
Mais n’oublions pas, le Foie et le Rate sont bien des anges gardiens, comment pourrait-on imaginer qu’ils soient mauvais !.. Chaque organe a sa Fonction mais il a aussi son Pouvoir…
Que se passe-t-il lorsque le Pouvoir dépasse la Fonction ?
Au sein du corps de désir, la Vibration de la rate et la Vibration du foie (au niveau de leurs centres d’Énergie) nourrissent, en quelque sorte, le plexus solaire.
Les émotions sont, liées à l’organe du foie, qui est directement relié au plexus solaire ou Rayon jaune de la 3ème Densité.
Selon Jean Luc Ayoun, le Feu électrique, logé au sein du Foie (Porte de la Vision), est directement en relation avec le Feu magnétique logé au sein de la Rate (Porte de l’Attraction) . Ces 2 Feux sont ceux qui viennent s’opposer à l’établissement de la Lumière.
Au sein du Corps Humain, la Rate avec son feu magnétique se trouve à gauche, coté féminin et le Foie avec son feu électrique se trouve à droite coté masculin. Donc physiologiquement, apparemment, tout va bien. Leur place est conforme à leur fonction…
Qu’en est-il de leur Pouvoir ?
La Rate avec son feu magnétique, féminin, ouvre la Porte de l’Attraction et attire … C’est la fonction du Désir de recevoir.
Le Foie avec son feu électrique, masculin, ouvre la porte de la Vision et matérialise … C’est la fonction du Désir de Donner.
Finalement le foie (masculin) ne fait que matérialiser ce qu’attire la rate (féminin)…. C’est donc le féminin qui initie le processus. Comme au bon vieux temps de la Genèse où Eve mange le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et en donne à Adam.
Car le Serpent séduit Eve …
Les maitres d’Israël nous apprennent que le Nahach (serpent) est venu, chevauché par une autre force (c’est un code) qui est l’ange de la mort le samekh mêm (Samaël) (invisible dans la Torah).
Et voila que les polarités se déplacent, sous l’influence de Azazel, l’Ange du Déplacement, celui que les Perses ont appelés Ahriman.
Le Féminin se prend pour un donneur et tout est inversé. L’Ange de la mort se met à prendre le contrôle du féminin et chevauche le Serpent qui prend alors la place du masculin, et ce dernier se retrouve en exil …
Mais d’où vient ce Serpent ?
Vous vous souvenez du jour où le Vase a refusé la Lumière à cause du Pain de la Honte ? Le Vase voulait Donner lui aussi, mais il n’avait personne à qui donner. Alors il s’est rebellé… On l’a surnommé Lucifer, le porteur de Lumière !
Ange déchu ce serpent Nahash ? oh que oui, puisqu’il porte la même guématrie de 358 que le messie Mashiah’. Et ce Lucifer c’est le Foie, kaved en hébreu. Et si je rajoute un vav à kaved le foie, j’obtiens Kavod, le mérite, la Gloire divine… L’hébreu c’est magique …!
Le Système Foie/Rate et la Torah
Avant tout il faut préciser qu’il existe un troisième terme:
Nous ne sommes pas des être bipolaires, mais des êtres quadripolaires.
Selon la kabale, tout existe sur un schéma de trois colonnes.
Nous sommes tous interdépendants, nos pensées ne sont pas les nôtres.
Les Hathor nous l’ont dit :
« VOUS ETES TOUS LIES, ET VOUS ETES AUSSI TOUS INTER-DEPENDANTS, dans le sens ou chacun est unique avec sa propre signature et dépendant de l’autre pour subsister.
LA CONNAISSANCE DE » SA PROPRE SIGNATURE » EST LA CLE DE VOTRE VEHICULE D »ETERNITE.
La Signature est le SHEM.
Le véhicule d’Eternité ou Merkaba est aussi le Trône Divin ou Merkava et il faut reconstruire le Trône, en vous, avant de pouvoir vous déplacer au sein de votre Eternité. …
La Conscience Individuelle bâtit le Trône Merkavique en le ReConnaissant. C’EST A DIRE QU’IL VOUS FAUT CONSTRUIRE EN VOUS LA PYRAMIDE A QUATRE COTES. Cette construction se fait en réunissant tous les aspects de vous éparpillés, sur un mode de quatre, qui correspond a votre nature quadripolaire, c’est a dire votre féminin et votre masculin et leurs sous dimensions respectives masculines et féminines.
Lorsque vous unissez en vous le masculin et le féminin, au fur et à mesure de ce travail qui se fait en vous, les polarités sous dimensionnelles s’adaptent et se réajustent librement sans que vous ayez à en prendre conscience. Ainsi cette quadripolarité qui est l’essence même de votre androgynie primordiale n’a pas à être totalement conscientisée. Vous avez ce privilège qui vous a été de tout temps accordé, de ne travailler que sur deux paramètres puisque le monde est créé sur le système du deux, le Beith qui est la première lettre du Sefer Ha Torah que nous vous avons laissé. » Les Hathor
Nous ne sommes pas des être bipolaires, mais des êtres quadripolaires.
Ce qui veut dire que c’est la Nature (Téva dont la guématrie est la même que Elohim) qui n’est pas bipolaire, mais quadripolaire : 4 élements, les h’ayot ha kodesh.
Au sein du Féminin il y a deux pôles un pôle positif masculin et un pôle négatif féminin et au sein du Masculin il y a également 2 pôles. En comprenant que le masculin et le féminin ne sont pas par essence opposé, puisque l’un chevauche l’autre. L’ange de la mort est en quelque sorte le masculin du Féminin de base. Il chevauche le serpent qui est le féminin du Masculin de base.
Et de plus, la fonction féminine qui est d’enfanter, produira de chacun des pôles, un féminin et un masculin, ce qui portera à six les dimensions de l’Être humain, soit, les 6 jours de la création.
Les Hathor nous le disent nous n’avons qu’à nous préoccuper d’unifier en nous les deux pôles féminin et masculin et le reste se fait tout seul !…
Nous avons deux Nefesh (1er niveau de l’âme) : Nefesh haBehemi (l’âme animale) qui est le Féminin et Nefesh haEloki (l’âme divine) qui est le Masculin.
L’âme animale nous maintient dans la configuration de préhumain ou « homme Behemah », alors que l’âme divine nous entraîne vers l’homme véritable ou « homme Adam ».Comment passer de l’homme Behemah à l’homme Adam ?
La Torah nous dit qu’ il y a trois niveaux de la Divinité, le niveau Elokim enfermé au sein de la nature, vénéré par l’homme Behemah , le niveau Ha Vayeh qui est au dessus de la nature , vénéré par l’homme Adam et un troisième niveau qui se révélera au moment de la délivrance finale, le niveau qui n’a pas de Nom, le niveau où D.ieu sera Un pour toute la création.
Selon la kabale, tout existe sur un schéma de trois colonnes:
- à droite le pôle positif, le masculin, le Désir de Donner – Blanc
- à gauche le pôle négatif, le féminin, le Désir de Recevoir – Rouge
- au centre la Résistance dont dépend la Lumière. Si il n’y a pas Résistance, il y a court-circuit.
La Résistance, c’est ce qu’a fait le Vase lorsqu’il a refusé la Lumière, juste avant le Big Bang. Vous imaginez le paradoxe ?
Ce sacré Lucifer qui s’est rebellé contre la Lumière en créant le concept de Pain de la Honte, concept qui nous empêche, à notre insu, d’attirer ce que l’on désire via la fameuse Loi d’Attraction. Ce même Lucifer qui a fait de nous des handicapés de la co-création est en fait le porteur de Lumière par son action de Résistance.
Et qui s’oppose à la Résistance ? Le Collabo : ha satan … l’adversaire, l’égo …. C’est le comparse de Lucifer celui qu’on nomme Ahriman le singe, l’Ange de la mort ou plutôt du déplacement, Azazel. Celui qui est roux, parcequ’il provoque la rouille qui s’installe avec le Temps ….
La RESISTANCE est le dénominateur commun à tous les univers parallèles… L’obstacle, dans son essence contient la Réparation.
Tous les obstacles de notre vie sont des opportunités de révéler la Lumière, à chaque fois que l’on rate un test, l’opportunité nous revient afin de corriger. C’est ce qu’on appelle le Tikkun, la réparation.
Lorsqu’on efface une dette cosmique en soi-même, un autre univers parallèle se présente où un autre film se joue. La résistance influe sur les univers parallèles et change le film qui se joue pour nous, mais aussi celui qui se joue pour les autres … Nous sommes tous interconnectés.
« Imaginer l’inimaginable » nous disent les Hathor, car imaginer un scénario différent, c’est implanter dans notre chemin de vie une nouvelle possibilité et ainsi sauter sur une autre ligne de temps. C’est vrai aussi pour tous ceux qui nous entourent …
Nous sommes tous interdépendants, nos pensées ne sont pas les nôtres
« Vos pensées ne sont pas toujours les vôtres et vous n’y prenez garde. Parfois vous vous surveillez et parfois vous vous oubliez. Dans ces moments d’oubli, vous émettez les souhaits des autres, tous ceux que vous avez rencontré. Le savez-vous ?
Sachez reconnaître ce qui vous appartient.
Nous vous l’avons dit, votre mission s’inscrit dans ce qu’il vous est donné d’expérimenter.
Mettez simplement en cohérence votre mission et vos pensées. Tout ce qui n’est pas en cohérence n’est que fantasme. Ce n’est pas à vous. Ce n’est que tout ce que vous avez glané de ci de là, remettez ces choses à leur place et ne gardez que ce qui vous appartient. »…. Les Hathor
Rien de ce qui existe n’est étranger. Nous devons seulement placer au bon endroit chaque qualité, pensée, et désir qui ne correspond pas à ce que la Lumière avait initialement prévu.
La vérité de notre réalité profonde, par définition, ne peut pas être fausse. Puisque nous comprenons cette notion, cela suppose que notre conscience soit pourvue de la faculté intelligente de la Reconnaître.
La Reconnaissance est l’attribut messianique par excellence et la Cohérence est la porte de cette Reconnaissance qui mène à la Royauté .
Qu’est-ce que la mort de l’âme si ce n’est oublier pourquoi nous sommes venus en ce monde ?
Les dimensions féminines et masculines présentes en chacun de nous sont soumises aux archétypes sans cesse renouvelés de génération en génération par le système de contrôle du mental humain : le système Foie/Rate.
De plus, la dimension du Féminin en nous qui traduit notre capacité d’acceptation de la mission pour laquelle nous nous sommes incarnés permet le dévoilement de cette mission et de ce fait, le dévoilement de notre véritable nature Divine, multidimensionnelle et illimitée.
Les deux modèles fondamentaux de la falsification, la Klipa (écorce au sein de laquelle se trouve la lumière), sont le secret du rouge et du blanc, les deux dimensions féminines falsifiées. Comment réaliser en nous, l’union des contraires : masculin/féminin, alors que la dimension féminine est falsifiée ?
Seule la fonction féminine a le pouvoir d’enfanter pour créer deux dimensions supplémentaires, qui sont donc existantes, potentielles. De même, seul le féminin à le pouvoir d’attirer ces potentiels pour qu’ils soient matérialisés, puisque le Féminin est Désir de Recevoir.
La Transmutation des deux archétypes fondamentaux de falsification ne peut se faire que par la maîtrise de la matière …
Le Corps ou 3ème Temple
Dans le corps il y a trois sanctuaires, qui sont appelés à honorer la véritable Trinité humaine:
– La tête, le sanctuaire de l’Esprit, 1er Temple
– Le cœur, le sanctuaire de l’âme, 2ème Temple
– Le système foie-rate, le sanctuaire du corps, 3ème Temple
Le Lion à tête de bélier possède deux cornes, le foie et la rate et jusqu’à la Délivrance finale ce sera la guerre des Cornes … !
Le système foie/rate ou 3ème Temple, nous rappelle que le Serpent se transforme en Messie.
La Rate et son Tikkun: Tout est possible …
La Rate c’est la Porte de l’Attraction, j’attire ce à quoi je crois, Ahriman, l’enfermement dans les croyances perpétuées par la conscience collective, les archétypes qui ont façonnés le système d’action/réaction. C’est un rapport avec le Temps, notre relation au temps relatif qui existe pour chacun de nous, puisque nous sommes tous, des Êtres/temps.
Le Tikkun de la Rate n’est qu’une banale question d’Idéologie, car lorsque nous acceptons l’illimité, c’est la densité du Temps qui est changée puisque le temps n’est que la fractale dont la conscience se sert dans des circonstances déterminées.
Le Pouvoir de la Rate est représenté dans la Torah par Esav, frère jumeau de Yaacov qui vend son droit d’aînesse pour un plat de lentille. Esav est appelé Edom qui veut dire rouge, il représente le vrai mensonge. On le compare au sang.
Avec Esav, le féminin est réduit à l’état de prostituée, bafoué dans sa dimension rédemptrice. Refusant sa fonction créatrice de Mère, il falsifie ses fruits, ses enfants. Esav s’amuse, la vie est un jeu déterministe, cartésien.
Le Pouvoir de la Rate est de tuer la dimension créatrice du Féminin en nous, en l’enfermant dans le domaine du rêve, de l’illusion. L’Intuition créatrice ne sert qu’à alimenter le rêve, le fantasme.
Le Foie et son Tikkun : Je suis un autre Toi…
Le Foie c’est la porte de la Vision, je me vois séparé de l’autre, aveuglé par l’illusion de séparation, je souffre d’orgueil. La distance entre l’autre et moi-même est un refuge pour le Manque. c’est ce manque qui va ordonner ma Quête … C’est un rapport avec l’Espace…
Je crois que nous avons quelque chose de fondamental à comprendre concernant notre propre soumission à notre Quête. L’Orgueil est le premier des sept péchés capitaux. « Tout péché commence avec l’orgueil » (Eccli., 10, 5). L’Humilité ne commence-t-elle pas dans notre relation à nous-même ?
Le Foie c’est Lucifer … Car comme Jésus, lucifer est appelé « étoile du matin. « Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin (Lucifer) se lève dans vos cœurs ». (Pierre 1:19)
Le Foie c’est aussi le Sepent de la Genèse, le nahash. « Et je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta lignée et sa lignée ; celle-ci te meurtrira à la tête, et tu la meurtriras au talon ». (Genèse chap.3, vers.15). L’ange de la mort le masculin du Féminin, chevauche le serpent le féminin du Masculin.
Howard Bloom, dans son livre « Le Principe de Lucifer » dit : « la violence est en réalité un outil fondamental de la Nature pour nous améliorer « . Si le Vase Lucifer avait accepté de recevoir la Lumière sans générer le pain de la Honte, il n’y aurait pas eu d’espace de Création!
Le Tikkun du Foie, c’est une question de territoire.
Il n’y a plus de différence entre Moi et n’importe quoi d’autre. Il y a plus d’ego, c’est-à-dire qu’il n’y a plus de sens d’appropriation d’une identification, quelle qu’elle soit. Le jeu de de miroir à miroir, c’est le principe de Lucifer. Car, en effet, lorsque il n’y a plus de séparation entre l’autre et moi, c’est l’Espace qui est comblé. La relation à l’espace relatif qui existe entre l’Autre et nous-même est aussi celle que nous entretenons avec notre propre divinité.
Le foie véhicule le sang, comme le cerveau, il est divisé en deux lobes séparés par un ligament. Et c’est la capsule qui l’entoure qui véhicule la sensation.
Le Pouvoir du Foie est représenté dans la Torah, à la fois par le beau père de Yaacov, Lavan et par le frère d’Itsraq, ishmaël.
Lavan veut dire blanc, il représente la fausse vérité, l’imaginaire ou le lait… Pour Lavan, le Féminin est réduit à l’état de servant, de matrice. Voilé, non reconnu dans sa dimension rédemptrice d’épouse. L’Intuition créatrice ne sert qu’à servir la dialectique.
Les Maîtres d’Israël expliquent que l’ange de la mort est la dimension masculine du mal et le Nahach est la dimension féminine du mal. Ces 2 dimensions ont voulu s’emparer d’Eve. Or que représente Eve ? Le Féminin Sacré : l’Identité, la Mission.
Ce Féminin, falsifié, par les deux modèles fondamentaux de la Klippa (écorce au sein de laquelle se trouve la lumière), ne peut être réparé (Tikkun) que par la Transmutation de ces deux archétypes fondamentaux de falsification qui sont Ahriman ou Esav et Lucifer ou Lavan/Ishmaël qui s’expriment à l’extérieur de nous en tant que Pouvoir de nos organes intérieurs la Rate et le Foie, falsifiant par la même occasion leur Fonction.
Cette question touche à notre propre croyance en la mort et la maladie puisque le chakra splénique de la Rate est le siège du système immunitaire. Nous sommes en fait immortels, ou fait pour vivre bien plus longtemps…
Comment la délivrance finale pourra réparer le Pouvoir de ces organes sans rien changer à leur Fonction ?
Lorsque le messie posera ses deux pieds sur le Mont des Oliviers …
Car en fait la Fonction de la Rate à gauche est d’être de polarité féminine et celle du Foie droite est d’être de polarité masculine.
Et leur Pouvoir a l’air de s’exercer à l’envers…! A gauche, c’est le masculin qui a pris le dessus et à droite, c’est le féminin.
Israël est l’attribut du «don sans réserve», l’attribut divin en chacun de nous ou attribut de Binah, puisque Israël provient des termes Isra-droit et El-Dieu, il représente en l’homme, quelle que soit son ethnie ou sa religion, l’attribut : aspiration orientée vers le Créateur (ou le rapprochement au moyen des attributs), l’Epouse…
Ce qui implique que l’attribut Israël ou attribut de Binah (Féminin Sacré) est falsifié en nous, dans les deux pôles de base Masculin et Féminin.
Par Esav, le rouge (en hébreu : adom), force masculine au sein du Féminin de base, qui nous combat sur le plan spirituel (Torah d’Israël, peuple d’Israël).
Par Lavan/Ichmaêl, le blanc (en hébreu lavan), la force féminine au sein du Masculin de base, qui nous combat sur le plan terrestre ou matériel (Terre d’Israël, nation d’Israël). Cette force féminine ayant une double action dans le monde terrestre, à la fois sur la Terre et sur la Femme en tant qu’être humain.
La dimension masculine Esav (ange de la mort) agit dans les coulisses de l’histoire, elle s’attaque à la Loi et dirige la dimension féminine Ishmaël (Nahach ou serpent) qui s’attaque à la Terre. Ce qui me fait dire que tout ce qui est en bas étant comme ce qui est en haut… La dimension « ange de la mort » nous maintient au sein de la matrice, par la croyance en elle, mort et maladie, et dirige ou chevauche la dimension « serpent » qui nous maintient physiquement dans ce processus de mort et de vieillissement prématuré.
Yaacov, qui fut blessé à la hanche lors du combat avec l’ange de Esav, est la séphira Tiphéreth, mais en tant que Yaacov/Israël il représente aussi le « couronnement » de Yessod (chakra sacré), position qui le rend très proche de malkhout ( la royauté) qui représente le Machiah’ (messie) dont la guématrie : 358 est celle de Nahach (serpent).
Yessod est la séphira de Yossef le fils préféré de yaacov, au sujet duquel la torah nous dit : « Elé Toldot Yaacov, Yossef’ ».
La Torah résume tous les engendrements de Yaacov à Yossef, alors qu’il a 12 fils.
De tous les fils de Yaacov, des 12 tribus, un seul pourra se mesurer à Esav, c’est Yossef.
Le prophète Ovadia a dit : « Viendra un jour ou la maison de Yaacov sera comme un feu et la maison d’Esav sera comme de la paille. Cette étincelle va grandir, traverser l’histoire et viendra à bout d’Esav».
Esav est l’attraction. La fameuse Loi d’attraction ! Celle dont on se sert pour séduire les aspirants à la vérité. Celle qui est à l’origine de toutes les promesses. Le « Secret » … Le véritable secret pour se faire avoir par la ruse de l’idolâtrie ! Le contraire de la Emouna qui vient du mot Amen et qu’on traduit par Foi …. Amalec qui représente la force d’Ignorance, est le petit fils de Esav …
Le messie fils de David
YOSSEF et YEHOUDA
« Mashia’h (משיח) provient de la racine מש »ח (MS’H), signifiant « onction d’un homme dans de l’huile d’olive« , selon la coutume ancienne ».
« Tu prendras l’huile d’onction, tu en répandras sur sa tête, et tu l’oindras ». Furent également oints les instruments du culte. C’est dans Lév. 4:3 que le terme « mashia’h » est accolé pour la première fois au Cohen, pour désigner le Cohen Gadol.
Le Machiah est issu de Yéhouda fils de Léa. David est descendant de Yehouda. Le Messie sera issu de la maison de David.
Mais il est dit aussi que le Machiah’ Ben Yossef précédera le Machiah’ Ben David.
La prophétie de Ezechiel nous dit que toute la Délivrance finale dépend de la rencontre entre Yossef et Yehouda, de cette réunion entre les deux frères, comme deux nations qui se réuniront pour faire un seul peuple. Le conflit est signe de l’exil, ces deux tendances en opposition doivent, à la fin des temps se réunir en une seule.
Or la Source d’Israël se trouve au niveau des pères fondateurs, Avraham, Itsraq et Yaacov.
Deux personnages sont les deux Sources de Yehouda et Yossef.
Avraham la séphira Hessed, le don de soi, la bonté, la tolérance – le coté droit – Yossef
Itsraq la sephira Guevoura, la rigueur, la fermeture, le sacrifice de soi – le coté gauche – Yehouda
Deux faces complémentaires et opposées à l’Union des contraires représentée par la séphira Tiphéret, la Beauté. L’harmonie de ces deux attributs : Hessed/Avraham et Gvoura/Itsraq est représentée par Yaacov. appelé Emet (vérité).
Le conflit entre Yehouda et Yossef n’est donc que la répétition de l’opposition inhérente à ces deux séphirot, dans la sphère de HaGaT (le triangle Hessed, Gvoura, Tipheret).
Le Zohar nous explique que les personnages bibliques représentent des parties de l’homme fondamental : Adam Kadmon.
(parachat Pinhas)
La Tête étant Adam ha rishon qui se situe dans la sphère HaBaD ( le triangle Hochma, Bina, Daat), donc bien plus haut que les patriarches, puisque les forces du mal n’ont pas de prise sur HaBaD.
Avraham étant tout le coté droit du corps à l’extérieur et à l’intérieur le Foie, en hébreu kaved. Et le Zohar nous dit : « c’est là que se trouve le samekh mem, qui inspire Esav « …
Itsraq étant le coté gauche du corps à l’extérieur et à l’intérieur la Rate, en hébreu troll. Et le Zohar affirme : « c’est là que se trouve le Nahash, le féminin des forces contraires. qui inspire ishmael « …
Yaacov étant le tronc à l’extérieur, et à l’intérieur le coeur, du coté gauche au milieu.
Le poumon est l’endroit de l’eau qui est Hessed, donc Avraham et les reins sont l’endroit du feu qui est Gvoura, donc Itsraq. Le Zohar ne donne pas de correspondances extérieures à Esav et Ishmael.
A partir de là, la question qui se pose est celle-ci : pourquoi mon intuition me dit le contraire de ce que dit le Zohar ? Le Zohar ne peut pas se tromper, alors, comment comprendre ?
Je crois que le samekh mêm, l’ange de la mort, à sa racine dans le foie et ses branches dans la rate. C’est l’histoire de la cause et de l’effet, ou plus simplement celle de la fonction et du pouvoir. Quand le pouvoir dépasse la fonction on a systématiquement un bug …. !
Le samekh mêm est masculin, il est potentiellement dans le foie, mais il s’ exprime en tant que masculin dans la rate qui est du coté féminin. C’est pour ça que le Zohar dit qu’il « inspire » Esav.
C’est la même chose en miroir pour le nahash qui inspire Ishmael en tant que féminin dans le foie qui est masculin par nature.
C’est tout le problème de la quadripolarité qui est notre androgynie primordiale. Lorsque le masculin du Féminin prend le dessus c’est Esavique et lorsque le féminin du Masculin prend le dessus c’est Ishmaelique.
Le Féminin doit gouverner avec son féminin et le Masculin avec son masculin, mais il y a un bug dans la machine depuis la chute ….
D’autre part il y a encore ces deux autres dimensions créées par les deux féminins, deux pôles supplémentaires un plus – masculin – et un moins – féminin- qui font les 5ème et 6ème dimensions, celles-ci sont potentielles jusqu’à le délivrance, à la fin de la guerre des Cornes du taureau devenu bélier avec le temps … ! ….
Pour mémoire, les gnostiques précisent bien que le Pouvoir du Foie est Lucifer et celui de la Rate est Ahriman, et c’est bien Lucifer le porteur de Lumière qui est comparé au Christ. C’est bien le foie qui a deux lobes comme les deux personnages qui représentent le blanc, Lavan et Ishmael. Et c’est bien le Nahash qui a la même guématrie que Mashiah’ et c’est bien Kaved qui devient Kavod avec l’ajout du vav …
Lors de leur fameuse rencontre, Yaacov dit à Essav : ‘Im Lavan Garti ’: j’ai séjourné avec Lavan. Le baal Hatourim, commentateur du verset, explique que le mot Garti veut dire séjourner mais veut aussi dire avoir peur. En traduisant par peur, le Baal Ha Tourim nous explique qu’il y a dans l’expression de Yaacov, un sous entendu de crainte. Cette peur mal placée de Yaacov a entraîné l’exil de tous ses descendants (du mot Guer, exilé, étranger qui vient de Garti) parmi les peuples !
Ce qui pourrait aussi traduire : avec Lavan j’ai connu la Peur.
Le Foie est le siège de la peur, on dit bien « avoir les foies ». La rate est bien le siège du souci, du mauvais sang. On dit » se mettre la rate au court bouillon ».
Le fil rouge depuis la terre promise est chargé d’une portée mystique. Selon l’histoire il repose sur la vie de Rachel, femme de Jacob, symbole du désir positif. D’après le texte sacré du Zohar, Rachel, qui ne pouvait donner la vie, eut toutefois deux enfants. Selon la légende, le fil rouge eut été trouvé sur son tombeau à Bethléem sur le chemin de l’Efrat .
Yaacov , le père des 12 tribus, eut Yehuda de Léa et Yossef de Rachel.
De quoi pouvait avoir peur Yaacov ? si ce n’est de perdre Rachel qu’il a dû attendre pendant 14 ans à travailler pour Lavan, son père.
C’est par la supercherie de son père qui substitua Léa à sa sœur Rachel au soir des noces, qu’elle épousa Jacob.
Léa était initialement prévue pour être la femme de Esav, le frère de Yaacov.
Le récit biblique dépeint Léa comme ayant les « yeux faibles » et comme une femme « dédaignée » qui devait quémander l’affection de son époux. Léa représente l’Âme.
Rachel était la plus jeune des filles de l’oncle de Jacob, Lavan. Elle était la femme préférée de Yaacov. Rachel représente l’Esprit.
La mère de Yossef, Rachel ou l’Esprit Saint, est enterrée à Beth Lehem sur le territoire de Yehouda. Comme par hasard Jésus fils de Marie est né à beth Lehem… !
Il est dit que le corps du Mashiah’ Ben David viendra de Yehouda et que son âme viendra de la fusion des deux frères.
Yossef, fils de Rachel est l’homme de l’Alliance, le Juste qui se distingue par son engagement, sa fidélité. Les maîtres d’Israël disent qu’il représente l’Eau et l’Huile, les liquides de la H’ochma. Yossef ne fait jamais de faute, il est la Lumière de la Résistance, ultra orthodoxe.
Yehouda, fils de Léa est l’homme de la Délivrance, il se distingue par la Reconnaissance et la Techouva ( Repentir, Retour). Il est dit qu’il représente le Vin et le Lait, les liquides de la Bina. Yehouda répare toutes ses fautes, il est la Lumière du Tikkun, de la Emouna. Il accepte sa Responsabilité.
« L’alliance va faire tomber toutes les idoles … L’alliance va bruler dans un feu puissant la totalité de ce qui vous maintient prisonnier. Que vous le vouliez ou non, l’alliance du feu va gagner ! …
La Tour de l’alliance des dieux, se nourrit d’eau et de vin….. en quantité bien discernée… « . Les Hathor
Le vin est le symbole du ressenti, de la compréhension, la Bina.L’eau est le symbole de l’intuition, de la sagesse, la H’ochma.
Le Sacrifice se fait principalement sur la Graisse et le Sang
Le processus de Transformation de la Nature ou Sacrifice imposé par la Torah se fait sur 3 éléments clefs , à savoir la chair, la graisse et le sang.
La Chair est la partie de la nature humaine permise, la Graisse celle qui est consumée et le Sang celle qui est récupérée et devait être jetée sur l’autel.
La chair est la pensée. Certaines sont cacher et d’autres sont interdites et ne peuvent être consommées.
La graisse, le sentiment, est déposée, brûlée et consumée entièrement, le parfum de cette consumation redonne son Kavod (Gloire, mérite) à Ha Shem. Le Divin retrouve son Souffle Rédempteur. Le plus grand cadeau que fait l’homme au Divin est de lui faire confiance à 100%. Il n’y a pas de compromis au niveau de la Confiance.
La Graisse se dit H’elev et le lait se dit H’alav, ce sont les mêmes lettres.
La graisse est la klippa de l’Huile. La Klippa de Yossef, puisqu’il est Huile et Eau.
L’Eau de Yossef fera le Tikkun de Esav le Rouge.
Le sang qui représente le vécu, l’action, l’argent est, pour une partie seulement, jeté sur l’autel. La Dîme de tout n’est que de 10%.
Le Sang est de la couleur du Vin. Jésus change l’eau en Vin à Cana pendant les Noces …
Le Lait à un rapport avec la Chair, la pensée.
« Tu ne cuiras pas l’agneau dans le lait de sa mère », la cacherout interdit le mélange du lait et de la viande.
Yehouda est Vin et Lait. Il fera le Tikkun de Ishmael le Blanc.
L’Alliance de Yossef et Yehouda marquera la venue du Messie fils de David
Yossef fera le Tikkun de l’eau, de Hessed : les enfant d’Avraham seront les Askkénazim.
Yehouda fera le Tikkun du feu, de Gvoura : les enfants d’Itsraq seront les Séfaradim. (Le vin est appelé eau de feu, car il engendre l’ivresse).
Lorsqu’une part d’Israel, l’attribut du Don sans Réserve abime la qualité du Hessed, gère mal le Hessed, cette part se retrouve en exil au milieu des enfants de Esav en territoire de Edom. Ce sont les Ashkénazim.
Alors pourquoi Esav se retrouve du coté droit, il devrait être à gauche ? Pour etre en relation avec son contraire…
Parce que le Foie est la klippa (l’écorce) du Hessed. Ceux qui sont falsifié l’absolue rigueur doivent se trouver dans son contraire absolu. On guérit par le contraire. C’est le principe du vaccin. Une civilisation de violence engendre un concept religieux basé sur l’amour. C’est le cas de Esav, l’occident.
De même lorsqu’une part d’Israël abime la qualité de la Gvoura, gère mal la Gvoura, cette part se retrouve en exil au milieu des enfants de Ishmaël. Ce sont les Séfaradim.
Ishmael se retrouve à gauche, il devrait être à droite ?
La Rate est la klippa de la Gvoura. Ceux qui ont falsifié l’absolue bonté, la tolérance, doivent se trouver dans son contraire absolu. Une civilisation de tolérance engendre un concept religieux contraire à sa nature. C’est Ishmael, l’orient.
Les enfants de Yaacov paieront le tribut des deux exils ….
Le Rav Dynovisz nous entraîne sur la piste de l’ultime duel de la fin des temps :
« Le Zohar revele un point extraordinaire sur l´origine de l’éxil dune partie dIsrael en milieu chrétien et d´une autre partie au milieu de l’Islam. la révélation est incroyable et elle est expliquée dans ce cours. Le secret de la réparation finale est aussi largement abordée dans ce cours qui comme beaucoup dautres n´a qu’une seule et unique vocation: préparer notre Peuple au grand Dévoilement qui se précipite…... » Rav Dynovisz
Cours du rav : Révélations Inédites sur l´Identité des Juifs Ashkenazes et Sefarades
Vous pouvez reproduire cet article, merci de bien vouloir citer la source: http://www.elishean.org
Miléna
Copyright © 2014 ELISHEAN
La Torah traverse l’espace temps et transcende les générations. De grands secrets sont cachées au sein de ses Livres, rien ne saurait être plus passionnant que de découvrir ces secrets …
Ces Anges déchus qui gardent le Trône
Le système Foie/Rate ou Kerubim
Kerubim est le pluriel de Kerub, qui est le nom hébreu des chérubins et signifie « effusion de sagesse ». Il est fait mention de ces anges dans l’Ancien Testament dès la Genèse, où, armés d’épées flamboyantes ils gardent les portes du jardin d’Eden une fois qu’Adam et Eve en ont été chassés.
Deux chérubins veillent sur le Graal. Gardiens immobiles de l’arche d’alliance, ils semblent juger ceux qui passent sous leurs ailes.
La représentation des chérubins avec six ailes apparait d’abord dans les manuscrits monastiques du XIIe siècle. Le nombre d’ailes est important car si les anges ont six ailes, ce sont des chérubinset ils sont placés pour garder un trésor comme le veut la tradition de la Torah.
Avec leurs ailes étendues, les deux chérubins forment des sortes d’écouteurs entre lesquels Moïse entend la voix de l’Éternel (Nombres 7, 89)
L’arche d’alliance
« Tu feras deux chérubins d’or, tu les feras d’or battu, aux deux extrémités du propitiatoire ; fais un chérubin à l’une des extrémités et un chérubin à l’autre extrémité ; vous ferez les chérubins sortant du propitiatoire à ses deux extrémités. Les chérubins étendront les ailes par-dessus, couvrant de leurs ailes le propitiatoire, et se faisant face l’un à l’autre ; les chérubins auront la face tournée vers le propitiatoire. Tu mettras le propitiatoire sur l’arche, et tu mettras dans l’arche le témoignage, que je te donnerai. C’est là que je me rencontrerai avec toi ; du haut du propitiatoire, entre les deux chérubins placés sur l’arche du témoignage, je te donnerai tous mes ordres pour les enfants d’Israël. »
Le propitiatoire surmonté de deux chérubins, qui en forme le couvercle, est considéré comme le trône, la résidence terrestre de YHWH (Exode 25:22)
Les Kerubim gardent le Trône Divin ou Merkava qui devient le Chariot Divin ou Merkaba, par l’ajout d’un point au sein de la lettre Beith de son Nom …
Le Foie et la Rate représentent le double système de contrôle du mental humain.
Mais n’oublions pas, le Foie et le Rate sont bien des anges gardiens, comment pourrait-on imaginer qu’ils soient mauvais !.. Chaque organe a sa Fonction mais il a aussi son Pouvoir…
Que se passe-t-il lorsque le Pouvoir dépasse la Fonction ?
Au sein du corps de désir, la Vibration de la rate et la Vibration du foie (au niveau de leurs centres d’Énergie) nourrissent, en quelque sorte, le plexus solaire.
Les émotions sont, liées à l’organe du foie, qui est directement relié au plexus solaire ou Rayon jaune de la 3ème Densité.
Selon Jean Luc Ayoun, le Feu électrique, logé au sein du Foie (Porte de la Vision), est directement en relation avec le Feu magnétique logé au sein de la Rate (Porte de l’Attraction) . Ces 2 Feux sont ceux qui viennent s’opposer à l’établissement de la Lumière.
Au sein du Corps Humain, la Rate avec son feu magnétique se trouve à gauche, coté féminin et le Foie avec son feu électrique se trouve à droite coté masculin. Donc physiologiquement, apparemment, tout va bien. Leur place est conforme à leur fonction…
Qu’en est-il de leur Pouvoir ?
La Rate avec son feu magnétique, féminin, ouvre la Porte de l’Attraction et attire … C’est la fonction du Désir de recevoir.
Le Foie avec son feu électrique, masculin, ouvre la porte de la Vision et matérialise … C’est la fonction du Désir de Donner.
Finalement le foie (masculin) ne fait que matérialiser ce qu’attire la rate (féminin)…. C’est donc le féminin qui initie le processus. Comme au bon vieux temps de la Genèse où Eve mange le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et en donne à Adam.
Car le Serpent séduit Eve …
Les maitres d’Israël nous apprennent que le Nahach (serpent) est venu, chevauché par une autre force (c’est un code) qui est l’ange de la mort le samekh mêm (Samaël) (invisible dans la Torah).
Et voila que les polarités se déplacent, sous l’influence de Azazel, l’Ange du Déplacement, celui que les Perses ont appelés Ahriman.
Le Féminin se prend pour un donneur et tout est inversé. L’Ange de la mort se met à prendre le contrôle du féminin et chevauche le Serpent qui prend alors la place du masculin, et ce dernier se retrouve en exil …
Mais d’où vient ce Serpent ?
Vous vous souvenez du jour où le Vase a refusé la Lumière à cause du Pain de la Honte ? Le Vase voulait Donner lui aussi, mais il n’avait personne à qui donner. Alors il s’est rebellé… On l’a surnommé Lucifer, le porteur de Lumière !
Ange déchu ce serpent Nahash ? oh que oui, puisqu’il porte la même guématrie de 358 que le messie Mashiah’. Et ce Lucifer c’est le Foie, kaved en hébreu. Et si je rajoute un vav à kaved le foie, j’obtiens Kavod, le mérite, la Gloire divine… L’hébreu c’est magique …!
Le Système Foie/Rate et la Torah
Avant tout il faut préciser qu’il existe un troisième terme:
Nous ne sommes pas des être bipolaires, mais des êtres quadripolaires.
Selon la kabale, tout existe sur un schéma de trois colonnes.
Nous sommes tous interdépendants, nos pensées ne sont pas les nôtres.
Les Hathor nous l’ont dit :
« VOUS ETES TOUS LIES, ET VOUS ETES AUSSI TOUS INTER-DEPENDANTS, dans le sens ou chacun est unique avec sa propre signature et dépendant de l’autre pour subsister.
LA CONNAISSANCE DE » SA PROPRE SIGNATURE » EST LA CLE DE VOTRE VEHICULE D »ETERNITE.
La Signature est le SHEM.
Le véhicule d’Eternité ou Merkaba est aussi le Trône Divin ou Merkava et il faut reconstruire le Trône, en vous, avant de pouvoir vous déplacer au sein de votre Eternité. …
La Conscience Individuelle bâtit le Trône Merkavique en le ReConnaissant. C’EST A DIRE QU’IL VOUS FAUT CONSTRUIRE EN VOUS LA PYRAMIDE A QUATRE COTES. Cette construction se fait en réunissant tous les aspects de vous éparpillés, sur un mode de quatre, qui correspond a votre nature quadripolaire, c’est a dire votre féminin et votre masculin et leurs sous dimensions respectives masculines et féminines.
Lorsque vous unissez en vous le masculin et le féminin, au fur et à mesure de ce travail qui se fait en vous, les polarités sous dimensionnelles s’adaptent et se réajustent librement sans que vous ayez à en prendre conscience. Ainsi cette quadripolarité qui est l’essence même de votre androgynie primordiale n’a pas à être totalement conscientisée. Vous avez ce privilège qui vous a été de tout temps accordé, de ne travailler que sur deux paramètres puisque le monde est créé sur le système du deux, le Beith qui est la première lettre du Sefer Ha Torah que nous vous avons laissé. » Les Hathor
Nous ne sommes pas des être bipolaires, mais des êtres quadripolaires.
Ce qui veut dire que c’est la Nature (Téva dont la guématrie est la même que Elohim) qui n’est pas bipolaire, mais quadripolaire : 4 élements, les h’ayot ha kodesh.
Au sein du Féminin il y a deux pôles un pôle positif masculin et un pôle négatif féminin et au sein du Masculin il y a également 2 pôles. En comprenant que le masculin et le féminin ne sont pas par essence opposé, puisque l’un chevauche l’autre. L’ange de la mort est en quelque sorte le masculin du Féminin de base. Il chevauche le serpent qui est le féminin du Masculin de base.
Et de plus, la fonction féminine qui est d’enfanter, produira de chacun des pôles, un féminin et un masculin, ce qui portera à six les dimensions de l’Être humain, soit, les 6 jours de la création.
Les Hathor nous le disent nous n’avons qu’à nous préoccuper d’unifier en nous les deux pôles féminin et masculin et le reste se fait tout seul !…
Nous avons deux Nefesh (1er niveau de l’âme) : Nefesh haBehemi (l’âme animale) qui est le Féminin et Nefesh haEloki (l’âme divine) qui est le Masculin.
L’âme animale nous maintient dans la configuration de préhumain ou « homme Behemah », alors que l’âme divine nous entraîne vers l’homme véritable ou « homme Adam ».Comment passer de l’homme Behemah à l’homme Adam ?
La Torah nous dit qu’ il y a trois niveaux de la Divinité, le niveau Elokim enfermé au sein de la nature, vénéré par l’homme Behemah , le niveau Ha Vayeh qui est au dessus de la nature , vénéré par l’homme Adam et un troisième niveau qui se révélera au moment de la délivrance finale, le niveau qui n’a pas de Nom, le niveau où D.ieu sera Un pour toute la création.
Selon la kabale, tout existe sur un schéma de trois colonnes:
- à droite le pôle positif, le masculin, le Désir de Donner – Blanc
- à gauche le pôle négatif, le féminin, le Désir de Recevoir – Rouge
- au centre la Résistance dont dépend la Lumière. Si il n’y a pas Résistance, il y a court-circuit.
La Résistance, c’est ce qu’a fait le Vase lorsqu’il a refusé la Lumière, juste avant le Big Bang. Vous imaginez le paradoxe ?
Ce sacré Lucifer qui s’est rebellé contre la Lumière en créant le concept de Pain de la Honte, concept qui nous empêche, à notre insu, d’attirer ce que l’on désire via la fameuse Loi d’Attraction. Ce même Lucifer qui a fait de nous des handicapés de la co-création est en fait le porteur de Lumière par son action de Résistance.
Et qui s’oppose à la Résistance ? Le Collabo : ha satan … l’adversaire, l’égo …. C’est le comparse de Lucifer celui qu’on nomme Ahriman le singe, l’Ange de la mort ou plutôt du déplacement, Azazel. Celui qui est roux, parcequ’il provoque la rouille qui s’installe avec le Temps ….
La RESISTANCE est le dénominateur commun à tous les univers parallèles… L’obstacle, dans son essence contient la Réparation.
Tous les obstacles de notre vie sont des opportunités de révéler la Lumière, à chaque fois que l’on rate un test, l’opportunité nous revient afin de corriger. C’est ce qu’on appelle le Tikkun, la réparation.
Lorsqu’on efface une dette cosmique en soi-même, un autre univers parallèle se présente où un autre film se joue. La résistance influe sur les univers parallèles et change le film qui se joue pour nous, mais aussi celui qui se joue pour les autres … Nous sommes tous interconnectés.
« Imaginer l’inimaginable » nous disent les Hathor, car imaginer un scénario différent, c’est implanter dans notre chemin de vie une nouvelle possibilité et ainsi sauter sur une autre ligne de temps. C’est vrai aussi pour tous ceux qui nous entourent …
Nous sommes tous interdépendants, nos pensées ne sont pas les nôtres
« Vos pensées ne sont pas toujours les vôtres et vous n’y prenez garde. Parfois vous vous surveillez et parfois vous vous oubliez. Dans ces moments d’oubli, vous émettez les souhaits des autres, tous ceux que vous avez rencontré. Le savez-vous ?
Sachez reconnaître ce qui vous appartient.
Nous vous l’avons dit, votre mission s’inscrit dans ce qu’il vous est donné d’expérimenter.
Mettez simplement en cohérence votre mission et vos pensées. Tout ce qui n’est pas en cohérence n’est que fantasme. Ce n’est pas à vous. Ce n’est que tout ce que vous avez glané de ci de là, remettez ces choses à leur place et ne gardez que ce qui vous appartient. »…. Les Hathor
Rien de ce qui existe n’est étranger. Nous devons seulement placer au bon endroit chaque qualité, pensée, et désir qui ne correspond pas à ce que la Lumière avait initialement prévu.
La vérité de notre réalité profonde, par définition, ne peut pas être fausse. Puisque nous comprenons cette notion, cela suppose que notre conscience soit pourvue de la faculté intelligente de la Reconnaître.
La Reconnaissance est l’attribut messianique par excellence et la Cohérence est la porte de cette Reconnaissance qui mène à la Royauté .
Qu’est-ce que la mort de l’âme si ce n’est oublier pourquoi nous sommes venus en ce monde ?
Les dimensions féminines et masculines présentes en chacun de nous sont soumises aux archétypes sans cesse renouvelés de génération en génération par le système de contrôle du mental humain : le système Foie/Rate.
De plus, la dimension du Féminin en nous qui traduit notre capacité d’acceptation de la mission pour laquelle nous nous sommes incarnés permet le dévoilement de cette mission et de ce fait, le dévoilement de notre véritable nature Divine, multidimensionnelle et illimitée.
Les deux modèles fondamentaux de la falsification, la Klipa (écorce au sein de laquelle se trouve la lumière), sont le secret du rouge et du blanc, les deux dimensions féminines falsifiées. Comment réaliser en nous, l’union des contraires : masculin/féminin, alors que la dimension féminine est falsifiée ?
Seule la fonction féminine a le pouvoir d’enfanter pour créer deux dimensions supplémentaires, qui sont donc existantes, potentielles. De même, seul le féminin à le pouvoir d’attirer ces potentiels pour qu’ils soient matérialisés, puisque le Féminin est Désir de Recevoir.
La Transmutation des deux archétypes fondamentaux de falsification ne peut se faire que par la maîtrise de la matière …
Le Corps ou 3ème Temple
Dans le corps il y a trois sanctuaires, qui sont appelés à honorer la véritable Trinité humaine:
– La tête, le sanctuaire de l’Esprit, 1er Temple
– Le cœur, le sanctuaire de l’âme, 2ème Temple
– Le système foie-rate, le sanctuaire du corps, 3ème Temple
Le Lion à tête de bélier possède deux cornes, le foie et la rate et jusqu’à la Délivrance finale ce sera la guerre des Cornes … !
Le système foie/rate ou 3ème Temple, nous rappelle que le Serpent se transforme en Messie.
La Rate et son Tikkun: Tout est possible …
La Rate c’est la Porte de l’Attraction, j’attire ce à quoi je crois, Ahriman, l’enfermement dans les croyances perpétuées par la conscience collective, les archétypes qui ont façonnés le système d’action/réaction. C’est un rapport avec le Temps, notre relation au temps relatif qui existe pour chacun de nous, puisque nous sommes tous, des Êtres/temps.
Le Tikkun de la Rate n’est qu’une banale question d’Idéologie, car lorsque nous acceptons l’illimité, c’est la densité du Temps qui est changée puisque le temps n’est que la fractale dont la conscience se sert dans des circonstances déterminées.
Le Pouvoir de la Rate est représenté dans la Torah par Esav, frère jumeau de Yaacov qui vend son droit d’aînesse pour un plat de lentille. Esav est appelé Edom qui veut dire rouge, il représente le vrai mensonge. On le compare au sang.
Avec Esav, le féminin est réduit à l’état de prostituée, bafoué dans sa dimension rédemptrice. Refusant sa fonction créatrice de Mère, il falsifie ses fruits, ses enfants. Esav s’amuse, la vie est un jeu déterministe, cartésien.
Le Pouvoir de la Rate est de tuer la dimension créatrice du Féminin en nous, en l’enfermant dans le domaine du rêve, de l’illusion. L’Intuition créatrice ne sert qu’à alimenter le rêve, le fantasme.
Le Foie et son Tikkun : Je suis un autre Toi…
Le Foie c’est la porte de la Vision, je me vois séparé de l’autre, aveuglé par l’illusion de séparation, je souffre d’orgueil. La distance entre l’autre et moi-même est un refuge pour le Manque. c’est ce manque qui va ordonner ma Quête … C’est un rapport avec l’Espace…
Je crois que nous avons quelque chose de fondamental à comprendre concernant notre propre soumission à notre Quête. L’Orgueil est le premier des sept péchés capitaux. « Tout péché commence avec l’orgueil » (Eccli., 10, 5). L’Humilité ne commence-t-elle pas dans notre relation à nous-même ?
Le Foie c’est Lucifer … Car comme Jésus, lucifer est appelé « étoile du matin. « Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin (Lucifer) se lève dans vos cœurs ». (Pierre 1:19)
Le Foie c’est aussi le Sepent de la Genèse, le nahash. « Et je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta lignée et sa lignée ; celle-ci te meurtrira à la tête, et tu la meurtriras au talon ». (Genèse chap.3, vers.15). L’ange de la mort le masculin du Féminin, chevauche le serpent le féminin du Masculin.
Howard Bloom, dans son livre « Le Principe de Lucifer » dit : « la violence est en réalité un outil fondamental de la Nature pour nous améliorer « . Si le Vase Lucifer avait accepté de recevoir la Lumière sans générer le pain de la Honte, il n’y aurait pas eu d’espace de Création!
Le Tikkun du Foie, c’est une question de territoire.
Il n’y a plus de différence entre Moi et n’importe quoi d’autre. Il y a plus d’ego, c’est-à-dire qu’il n’y a plus de sens d’appropriation d’une identification, quelle qu’elle soit. Le jeu de de miroir à miroir, c’est le principe de Lucifer. Car, en effet, lorsque il n’y a plus de séparation entre l’autre et moi, c’est l’Espace qui est comblé. La relation à l’espace relatif qui existe entre l’Autre et nous-même est aussi celle que nous entretenons avec notre propre divinité.
Le foie véhicule le sang, comme le cerveau, il est divisé en deux lobes séparés par un ligament. Et c’est la capsule qui l’entoure qui véhicule la sensation.
Le Pouvoir du Foie est représenté dans la Torah, à la fois par le beau père de Yaacov, Lavan et par le frère d’Itsraq, ishmaël.
Lavan veut dire blanc, il représente la fausse vérité, l’imaginaire ou le lait… Pour Lavan, le Féminin est réduit à l’état de servant, de matrice. Voilé, non reconnu dans sa dimension rédemptrice d’épouse. L’Intuition créatrice ne sert qu’à servir la dialectique.
Les Maîtres d’Israël expliquent que l’ange de la mort est la dimension masculine du mal et le Nahach est la dimension féminine du mal. Ces 2 dimensions ont voulu s’emparer d’Eve. Or que représente Eve ? Le Féminin Sacré : l’Identité, la Mission.
Ce Féminin, falsifié, par les deux modèles fondamentaux de la Klippa (écorce au sein de laquelle se trouve la lumière), ne peut être réparé (Tikkun) que par la Transmutation de ces deux archétypes fondamentaux de falsification qui sont Ahriman ou Esav et Lucifer ou Lavan/Ishmaël qui s’expriment à l’extérieur de nous en tant que Pouvoir de nos organes intérieurs la Rate et le Foie, falsifiant par la même occasion leur Fonction.
Cette question touche à notre propre croyance en la mort et la maladie puisque le chakra splénique de la Rate est le siège du système immunitaire. Nous sommes en fait immortels, ou fait pour vivre bien plus longtemps…
Comment la délivrance finale pourra réparer le Pouvoir de ces organes sans rien changer à leur Fonction ?
Lorsque le messie posera ses deux pieds sur le Mont des Oliviers …
Car en fait la Fonction de la Rate à gauche est d’être de polarité féminine et celle du Foie droite est d’être de polarité masculine.
Et leur Pouvoir a l’air de s’exercer à l’envers…! A gauche, c’est le masculin qui a pris le dessus et à droite, c’est le féminin.
Israël est l’attribut du «don sans réserve», l’attribut divin en chacun de nous ou attribut de Binah, puisque Israël provient des termes Isra-droit et El-Dieu, il représente en l’homme, quelle que soit son ethnie ou sa religion, l’attribut : aspiration orientée vers le Créateur (ou le rapprochement au moyen des attributs), l’Epouse…
Ce qui implique que l’attribut Israël ou attribut de Binah (Féminin Sacré) est falsifié en nous, dans les deux pôles de base Masculin et Féminin.
Par Esav, le rouge (en hébreu : adom), force masculine au sein du Féminin de base, qui nous combat sur le plan spirituel (Torah d’Israël, peuple d’Israël).
Par Lavan/Ichmaêl, le blanc (en hébreu lavan), la force féminine au sein du Masculin de base, qui nous combat sur le plan terrestre ou matériel (Terre d’Israël, nation d’Israël). Cette force féminine ayant une double action dans le monde terrestre, à la fois sur la Terre et sur la Femme en tant qu’être humain.
La dimension masculine Esav (ange de la mort) agit dans les coulisses de l’histoire, elle s’attaque à la Loi et dirige la dimension féminine Ishmaël (Nahach ou serpent) qui s’attaque à la Terre. Ce qui me fait dire que tout ce qui est en bas étant comme ce qui est en haut… La dimension « ange de la mort » nous maintient au sein de la matrice, par la croyance en elle, mort et maladie, et dirige ou chevauche la dimension « serpent » qui nous maintient physiquement dans ce processus de mort et de vieillissement prématuré.
Yaacov, qui fut blessé à la hanche lors du combat avec l’ange de Esav, est la séphira Tiphéreth, mais en tant que Yaacov/Israël il représente aussi le « couronnement » de Yessod (chakra sacré), position qui le rend très proche de malkhout ( la royauté) qui représente le Machiah’ (messie) dont la guématrie : 358 est celle de Nahach (serpent).
Yessod est la séphira de Yossef le fils préféré de yaacov, au sujet duquel la torah nous dit : « Elé Toldot Yaacov, Yossef’ ».
La Torah résume tous les engendrements de Yaacov à Yossef, alors qu’il a 12 fils.
De tous les fils de Yaacov, des 12 tribus, un seul pourra se mesurer à Esav, c’est Yossef.
Le prophète Ovadia a dit : « Viendra un jour ou la maison de Yaacov sera comme un feu et la maison d’Esav sera comme de la paille. Cette étincelle va grandir, traverser l’histoire et viendra à bout d’Esav».
Esav est l’attraction. La fameuse Loi d’attraction ! Celle dont on se sert pour séduire les aspirants à la vérité. Celle qui est à l’origine de toutes les promesses. Le « Secret » … Le véritable secret pour se faire avoir par la ruse de l’idolâtrie ! Le contraire de la Emouna qui vient du mot Amen et qu’on traduit par Foi …. Amalec qui représente la force d’Ignorance, est le petit fils de Esav …
Le messie fils de David
YOSSEF et YEHOUDA
« Mashia’h (משיח) provient de la racine מש »ח (MS’H), signifiant « onction d’un homme dans de l’huile d’olive« , selon la coutume ancienne ».
« Tu prendras l’huile d’onction, tu en répandras sur sa tête, et tu l’oindras ». Furent également oints les instruments du culte. C’est dans Lév. 4:3 que le terme « mashia’h » est accolé pour la première fois au Cohen, pour désigner le Cohen Gadol.
Le Machiah est issu de Yéhouda fils de Léa. David est descendant de Yehouda. Le Messie sera issu de la maison de David.
Mais il est dit aussi que le Machiah’ Ben Yossef précédera le Machiah’ Ben David.
La prophétie de Ezechiel nous dit que toute la Délivrance finale dépend de la rencontre entre Yossef et Yehouda, de cette réunion entre les deux frères, comme deux nations qui se réuniront pour faire un seul peuple. Le conflit est signe de l’exil, ces deux tendances en opposition doivent, à la fin des temps se réunir en une seule.
Or la Source d’Israël se trouve au niveau des pères fondateurs, Avraham, Itsraq et Yaacov.
Deux personnages sont les deux Sources de Yehouda et Yossef.
Avraham la séphira Hessed, le don de soi, la bonté, la tolérance – le coté droit – Yossef
Itsraq la sephira Guevoura, la rigueur, la fermeture, le sacrifice de soi – le coté gauche – Yehouda
Deux faces complémentaires et opposées à l’Union des contraires représentée par la séphira Tiphéret, la Beauté. L’harmonie de ces deux attributs : Hessed/Avraham et Gvoura/Itsraq est représentée par Yaacov. appelé Emet (vérité).
Le conflit entre Yehouda et Yossef n’est donc que la répétition de l’opposition inhérente à ces deux séphirot, dans la sphère de HaGaT (le triangle Hessed, Gvoura, Tipheret).
Le Zohar nous explique que les personnages bibliques représentent des parties de l’homme fondamental : Adam Kadmon.
(parachat Pinhas)
La Tête étant Adam ha rishon qui se situe dans la sphère HaBaD ( le triangle Hochma, Bina, Daat), donc bien plus haut que les patriarches, puisque les forces du mal n’ont pas de prise sur HaBaD.
Avraham étant tout le coté droit du corps à l’extérieur et à l’intérieur le Foie, en hébreu kaved. Et le Zohar nous dit : « c’est là que se trouve le samekh mem, qui inspire Esav « …
Itsraq étant le coté gauche du corps à l’extérieur et à l’intérieur la Rate, en hébreu troll. Et le Zohar affirme : « c’est là que se trouve le Nahash, le féminin des forces contraires. qui inspire ishmael « …
Yaacov étant le tronc à l’extérieur, et à l’intérieur le coeur, du coté gauche au milieu.
Le poumon est l’endroit de l’eau qui est Hessed, donc Avraham et les reins sont l’endroit du feu qui est Gvoura, donc Itsraq. Le Zohar ne donne pas de correspondances extérieures à Esav et Ishmael.
A partir de là, la question qui se pose est celle-ci : pourquoi mon intuition me dit le contraire de ce que dit le Zohar ? Le Zohar ne peut pas se tromper, alors, comment comprendre ?
Je crois que le samekh mêm, l’ange de la mort, à sa racine dans le foie et ses branches dans la rate. C’est l’histoire de la cause et de l’effet, ou plus simplement celle de la fonction et du pouvoir. Quand le pouvoir dépasse la fonction on a systématiquement un bug …. !
Le samekh mêm est masculin, il est potentiellement dans le foie, mais il s’ exprime en tant que masculin dans la rate qui est du coté féminin. C’est pour ça que le Zohar dit qu’il « inspire » Esav.
C’est la même chose en miroir pour le nahash qui inspire Ishmael en tant que féminin dans le foie qui est masculin par nature.
C’est tout le problème de la quadripolarité qui est notre androgynie primordiale. Lorsque le masculin du Féminin prend le dessus c’est Esavique et lorsque le féminin du Masculin prend le dessus c’est Ishmaelique.
Le Féminin doit gouverner avec son féminin et le Masculin avec son masculin, mais il y a un bug dans la machine depuis la chute ….
D’autre part il y a encore ces deux autres dimensions créées par les deux féminins, deux pôles supplémentaires un plus – masculin – et un moins – féminin- qui font les 5ème et 6ème dimensions, celles-ci sont potentielles jusqu’à le délivrance, à la fin de la guerre des Cornes du taureau devenu bélier avec le temps … ! ….
Pour mémoire, les gnostiques précisent bien que le Pouvoir du Foie est Lucifer et celui de la Rate est Ahriman, et c’est bien Lucifer le porteur de Lumière qui est comparé au Christ. C’est bien le foie qui a deux lobes comme les deux personnages qui représentent le blanc, Lavan et Ishmael. Et c’est bien le Nahash qui a la même guématrie que Mashiah’ et c’est bien Kaved qui devient Kavod avec l’ajout du vav …
Lors de leur fameuse rencontre, Yaacov dit à Essav : ‘Im Lavan Garti ’: j’ai séjourné avec Lavan. Le baal Hatourim, commentateur du verset, explique que le mot Garti veut dire séjourner mais veut aussi dire avoir peur. En traduisant par peur, le Baal Ha Tourim nous explique qu’il y a dans l’expression de Yaacov, un sous entendu de crainte. Cette peur mal placée de Yaacov a entraîné l’exil de tous ses descendants (du mot Guer, exilé, étranger qui vient de Garti) parmi les peuples !
Ce qui pourrait aussi traduire : avec Lavan j’ai connu la Peur.
Le Foie est le siège de la peur, on dit bien « avoir les foies ». La rate est bien le siège du souci, du mauvais sang. On dit » se mettre la rate au court bouillon ».
Le fil rouge depuis la terre promise est chargé d’une portée mystique. Selon l’histoire il repose sur la vie de Rachel, femme de Jacob, symbole du désir positif. D’après le texte sacré du Zohar, Rachel, qui ne pouvait donner la vie, eut toutefois deux enfants. Selon la légende, le fil rouge eut été trouvé sur son tombeau à Bethléem sur le chemin de l’Efrat .
Yaacov , le père des 12 tribus, eut Yehuda de Léa et Yossef de Rachel.
De quoi pouvait avoir peur Yaacov ? si ce n’est de perdre Rachel qu’il a dû attendre pendant 14 ans à travailler pour Lavan, son père.
C’est par la supercherie de son père qui substitua Léa à sa sœur Rachel au soir des noces, qu’elle épousa Jacob.
Léa était initialement prévue pour être la femme de Esav, le frère de Yaacov.
Le récit biblique dépeint Léa comme ayant les « yeux faibles » et comme une femme « dédaignée » qui devait quémander l’affection de son époux. Léa représente l’Âme.
Rachel était la plus jeune des filles de l’oncle de Jacob, Lavan. Elle était la femme préférée de Yaacov. Rachel représente l’Esprit.
La mère de Yossef, Rachel ou l’Esprit Saint, est enterrée à Beth Lehem sur le territoire de Yehouda. Comme par hasard Jésus fils de Marie est né à beth Lehem… !
Il est dit que le corps du Mashiah’ Ben David viendra de Yehouda et que son âme viendra de la fusion des deux frères.
Yossef, fils de Rachel est l’homme de l’Alliance, le Juste qui se distingue par son engagement, sa fidélité. Les maîtres d’Israël disent qu’il représente l’Eau et l’Huile, les liquides de la H’ochma. Yossef ne fait jamais de faute, il est la Lumière de la Résistance, ultra orthodoxe.
Yehouda, fils de Léa est l’homme de la Délivrance, il se distingue par la Reconnaissance et la Techouva ( Repentir, Retour). Il est dit qu’il représente le Vin et le Lait, les liquides de la Bina. Yehouda répare toutes ses fautes, il est la Lumière du Tikkun, de la Emouna. Il accepte sa Responsabilité.
« L’alliance va faire tomber toutes les idoles … L’alliance va bruler dans un feu puissant la totalité de ce qui vous maintient prisonnier. Que vous le vouliez ou non, l’alliance du feu va gagner ! …
La Tour de l’alliance des dieux, se nourrit d’eau et de vin….. en quantité bien discernée… « . Les Hathor
Le vin est le symbole du ressenti, de la compréhension, la Bina.L’eau est le symbole de l’intuition, de la sagesse, la H’ochma.
Le Sacrifice se fait principalement sur la Graisse et le Sang
Le processus de Transformation de la Nature ou Sacrifice imposé par la Torah se fait sur 3 éléments clefs , à savoir la chair, la graisse et le sang.
La Chair est la partie de la nature humaine permise, la Graisse celle qui est consumée et le Sang celle qui est récupérée et devait être jetée sur l’autel.
La chair est la pensée. Certaines sont cacher et d’autres sont interdites et ne peuvent être consommées.
La graisse, le sentiment, est déposée, brûlée et consumée entièrement, le parfum de cette consumation redonne son Kavod (Gloire, mérite) à Ha Shem. Le Divin retrouve son Souffle Rédempteur. Le plus grand cadeau que fait l’homme au Divin est de lui faire confiance à 100%. Il n’y a pas de compromis au niveau de la Confiance.
La Graisse se dit H’elev et le lait se dit H’alav, ce sont les mêmes lettres.
La graisse est la klippa de l’Huile. La Klippa de Yossef, puisqu’il est Huile et Eau.
L’Eau de Yossef fera le Tikkun de Esav le Rouge.
Le sang qui représente le vécu, l’action, l’argent est, pour une partie seulement, jeté sur l’autel. La Dîme de tout n’est que de 10%.
Le Sang est de la couleur du Vin. Jésus change l’eau en Vin à Cana pendant les Noces …
Le Lait à un rapport avec la Chair, la pensée.
« Tu ne cuiras pas l’agneau dans le lait de sa mère », la cacherout interdit le mélange du lait et de la viande.
Yehouda est Vin et Lait. Il fera le Tikkun de Ishmael le Blanc.
L’Alliance de Yossef et Yehouda marquera la venue du Messie fils de David
Yossef fera le Tikkun de l’eau, de Hessed : les enfant d’Avraham seront les Askkénazim.
Yehouda fera le Tikkun du feu, de Gvoura : les enfants d’Itsraq seront les Séfaradim. (Le vin est appelé eau de feu, car il engendre l’ivresse).
Lorsqu’une part d’Israel, l’attribut du Don sans Réserve abime la qualité du Hessed, gère mal le Hessed, cette part se retrouve en exil au milieu des enfants de Esav en territoire de Edom. Ce sont les Ashkénazim.
Alors pourquoi Esav se retrouve du coté droit, il devrait être à gauche ? Pour etre en relation avec son contraire…
Parce que le Foie est la klippa (l’écorce) du Hessed. Ceux qui sont falsifié l’absolue rigueur doivent se trouver dans son contraire absolu. On guérit par le contraire. C’est le principe du vaccin. Une civilisation de violence engendre un concept religieux basé sur l’amour. C’est le cas de Esav, l’occident.
De même lorsqu’une part d’Israël abime la qualité de la Gvoura, gère mal la Gvoura, cette part se retrouve en exil au milieu des enfants de Ishmaël. Ce sont les Séfaradim.
Ishmael se retrouve à gauche, il devrait être à droite ?
La Rate est la klippa de la Gvoura. Ceux qui ont falsifié l’absolue bonté, la tolérance, doivent se trouver dans son contraire absolu. Une civilisation de tolérance engendre un concept religieux contraire à sa nature. C’est Ishmael, l’orient.
Les enfants de Yaacov paieront le tribut des deux exils ….
Le Rav Dynovisz nous entraîne sur la piste de l’ultime duel de la fin des temps :
« Le Zohar revele un point extraordinaire sur l´origine de l’éxil dune partie dIsrael en milieu chrétien et d´une autre partie au milieu de l’Islam. la révélation est incroyable et elle est expliquée dans ce cours. Le secret de la réparation finale est aussi largement abordée dans ce cours qui comme beaucoup dautres n´a qu’une seule et unique vocation: préparer notre Peuple au grand Dévoilement qui se précipite…... » Rav Dynovisz
Cours du rav : Révélations Inédites sur l´Identité des Juifs Ashkenazes et Sefarades
Vous pouvez reproduire cet article, merci de bien vouloir citer la source: http://www.elishean.org
Miléna
Copyright © 2014 ELISHEAN
Modifié en dernier par Moïse-Jésus-Mohamed le 12 sept.14, 17:30, modifié 1 fois.
Sabbataï Tsevi (photo de mon avatar), Jacob Frank également. Ce sont des juifs Thoaïques, évangéliques et Coranisés!
- Moïse-Jésus-Mohamed
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 457
- Enregistré le : 05 sept.14, 13:48
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 12 sept.14, 13:59IX: Kabbale et Messianité, Baphomet, templi omnium hominum pactis abbas, "père du temple de la paix entre tous les hommes dans le beith El, le beith hamidrach"
Je rajoute au fur à mesure, je vous conseille de ne pas répondre tant que je n'ai pas tout dit sur le Baphomet. Merci.
Le Baphomet est propre aux Israélites, et il est normalement jumeau (Nahach et Samaël) ou Moshé rabeinou et Aharon, ainsi que Iaqov et Esav, ainsi que Ishmaël et Isaac.
Image
Signification du terme: wikipedia
Hugh Schonfield (JUGE EN TORAH ET TALMUD), spécialiste des manuscrits de la mer Morte, pensa qu'il s'agissait d'un mot codé. En effet, en appliquant le code Atbash (système de cryptage JUIF très ancien) au mot Baphomet écrit en caractères hébreux, on obtient sophia, qui signifie « sagesse » en grec. Selon son interprétation, en vénérant Baphomet, les Templiers auraient voué en vérité un culte au principe de sagesse… ou aussi à la gnose.
Pierre Klossowski, dans ses notes et éclaircissements à son roman de 1965 préfère y voir le Basileus philosophorum métallicorum : le souverain des philosophes métallurgistes, c'est-à-dire des alchimistes.
Plusieurs autres étymologies fantaisistes ont été proposées : Baphe-métous, baptême de sagesse ; Bios-phos-métis, vie-lumière-sagesse ; Bapho ou Bafo, nom d'un port de Chypre dont le Temple fut très peu de temps le propriétaire ; Abufihamat, corruption de l'expression arabe « le Père de la compréhension », Maphomet « L'Incompris », ou encore de l'arabe Ouba el-Phoumet, « Père de la bouche », etc. La signification la plus probable est que Baphomet, qui apparaît pour la première fois en 1195 dans le poème Senhor, per los nostes peccatz du troubadour Gavaudan en pleine période des Croisades, est l'occitanisation de Mahomet 2. Selon Heinrich Finke, on trouve d'ailleurs également la forme Magometus dans les interrogatoires du procès3.
Les Origines de son nom
Il y a plusieurs théories concernant les origines du nom « Baphomet ». L’explication la plus répandue prétend que c’est une corruption du vieux français désignant le prophète de l’Islam (Muhammad, latinisé en « Mahomet »). Durant les croisades, les chevaliers Templiers restèrent pour des périodes prolongées dans les pays du Moyen-Orient où ils ont eu connaissance des enseignements du mysticisme arabe. Ce contact avec des civilisations orientales leur a permis de ramener en Europe les bases de ce qui deviendra plus tard l’occultisme occidental, ce qui inclut le gnosticisme, l’alchimie, la Kabbale et l’Hermétisme. L’affinité des Templiers avec les musulmans a conduit l’Eglise à les accuser de vénérer une idole appelée Baphomet, donc il y a des liens possibles entre Baphomet et Mahomet. Cependant, il existe d’autres théories à propos de l’origine de ce nom.
Eliphas Lévi, l’occultiste français qui a fait cette fameuse description de Baphomet, avança l’argument que le nom dérivait d’un code cabalistique :
« Le nom Templier Baphomet, qui devrait être cabalistiquement écrit à l’envers, est composé de trois abréviations : Tem. Ohp. AB. : templi omnium hominum pacts abbas, « le père du temple de la paix entre les Hommes. »
Arkon Daraul, un auteur et professeur de tradition et de pratique magique soufie, prétendait que Baphomet venait du mot arabe Abu fihama(t), ce qui signifie « le père de la Compréhension ».
Le Dr. Hugh Schonfield, dont les travaux sur les parchemins de la mer Morte sont bien connus, a développé une des théories les plus intéressantes. Schonfield, qui a étudié un code secret juif appelé le code d’Atbash, qui était utilisé lors de la traduction de certains des parchemins de la mer Morte, prétendait que lorsqu’un s’appliquait au mot « Baphomet », il renvoyait au mot grec « Sophia », qui signifie « sagesse, connaissance » et qui est aussi synonyme de « déesse ».
http://www.nouvelordremondial.cc/2012/0 ... -baphomet/
Description d'Eliphas Levy:
Le Baphomet d’Eliphas Lévi
Cette description de Baphomet par Elivas Lévi, tirée de son livre Dogmes et rituels de la Haute-Magie, est devenue la représentation visuelle « officielle » de Baphomet.
En 1861, l’occultiste français Eliphas Lévi inclut dans son livre Dogmes et rituels de la Haute-Magie un dessin qui allait devenir la plus célèbre représentation de Baphomet : un bouc humanoïde ailée avec une paire de seins et une torche sur la tête, entre les cornes. Le personnage affiche de nombreuses similarités avec les déités décrites ci-dessus. Cela inclut aussi plusieurs autres symboles ésotériques faisant référence à des concepts ésotériques incarnés par le Baphomet. Dans la préface de son livre, Lévi a écrit :
« Le bouc sur le frontispice porte le signe du pentagramme sur son front, avec un point en son sommet, un symbole de lumière, ses deux mains formant le signe de l’Hermétisme, l’une pointant la lune blanche de Chesed, l’autre pointant la lune noire de Geburah. Ce signe exprime la parfaite harmonie de la compassion avec la justice. Son premier bras est féminin, l’autre masculin comme ceux de l’androgyne de Khunrath, les attributs de celui auquel nous devions nous lier avec ceux de notre bouc parce qu’il est un seul et même symbole. La flamme de l’intelligence brillante entre ses cornes est la lumière magique de la lumière de l’équilibre universel, l’image de l’âme élevée au-dessus de la matière, comme la flamme qui, bien qu’attachée à la matière, brille au-dessus d’elle. La tête laide de la bête exprime l’horreur du pécheur, dont l’agissement matériel, la partie entièrement responsable, doit supporter exclusivement la punition ; car l’âme de par sa nature est insensible et peut uniquement souffrir lorsque elle se matérialise. La canne qui se dresse à la place des organes génitaux représente la vie éternelle, le corps recouvert d’écailles l’eau, le demi-cercle au-dessus l’atmosphère, les plumes qui volent ce qui est volatile. L’humanité est représentée par les deux seins et les deux bras androgynes de ce sphinx des sciences occultes. »
Dans la description de Lévi, Baphomet incarne le point culminant du processus alchimique – l’union de forces opposées afin de créer la Lumière Astrale – la base de la magie, et, au final, de l’illumination.
Un regard approfondi sur l’image nous révèle que chaque symbole est inévitablement équilibré avec son opposé. Baphomet lui-même est un personnage androgyne qui porte les caractéristiques des deux sexes : les seins de la femme, le pénis en érection représenté par la canne. Le concept d’androgénisme tient une place importante dans la philosophie occulte car il est représentatif du plus haut niveau d’initiation dans la quête du « devenir un avec Dieu ».
Le phallus de Baphomet est en fait le Caducée d’Hermès – une baguette entremêlée de deux serpents. Cet ancien symbole a représenté l’Hermétisme pendant des siècles. Le Caducée représente ésotériquement l’activation des chakras de la base de la colonne vertébrale à la glande pinéale.
Le caducée comme symbole de l’activation des chakras
« La Science n’est réelle que pour ceux qui admettent et comprennent la philosophie et la religion ; et son processus ne réussira que pour l’adepte qui a atteint la souveraineté de la volonté, et qui devient ainsi le Roi du monde élémentaire : pour le grand agent de l’opération du Soleil, cette force décrite dans le Symbole d’Hermès, de la table d’émeraude : c’est le pouvoir magique universel ; le pouvoir spirituel, la force motrice rougeoyante ; il s’agit du Od selon les Hébreux, et la Lumière Astrale, selon les autres.
Là-dedans se trouve le feu secret, vivant et philosophique, duquel parlent tous les philosophes Hermétiques avec une réserve mystérieuse : la Graine Universelle, de laquelle ils gardaient le secret, et qu’ils représentaient seulement sous les traits du Caducée d’Hermès. » [4]
Baphomet est donc symbolique du Grand Œuvre alchimique où les forces séparées et opposées sont unies dans un équilibre parfait pour générer de la Lumière Astrale. Le procédé alchimique est représenté sur l’image de Lévi par les termes Solve et Coagula, sur les bras de Baphomet. Même s’ils donnent séparément des résultats opposés, Solve (du latin solvere : « dissoudre, désagréger », c’est-à-dire transformer un solide en liquide) et Coagula (c’est-à-dire transformer un liquide en solide) sont deux étapes nécessaires du processus alchimique – qui vise à transformer une pierre en or, ou, en termes ésotériques, transformer un profane en un homme illuminé. Les deux étapes sont inscrites pointant des directions différentes, ce qui renforce encore plus leur nature différente.
Les mains de Baphomet forment le « signe de l’Hermétisme » – qui est une représentation de l’axiome hermétique « Là haut comme ici-bas », un dicton qui résume entièrement les enseignements et objectifs de l’Hermétisme, où le microcosme (l’homme) est comme le macrocosme (l’univers). Par conséquent, comprendre l’un équivaut à comprendre l’autre. Cette Loi de Correspondance a pour origine les Tablettes d’Emeraude d’Hermès Trismégiste où il est écrit :
« Ce qui est Ici-bas correspond à ce qui est Là-haut, et ce qui est Là-haut correspond à ce qui est Ici-bas, pour accomplir les miracles de l’Unique. » [5]
La maîtrise de cette force vitale, la Vie Astrale, est ce qui est appelé « magick » par les occultistes modernes.
La carte de tarot du Magicien, qui montre l’axiome Hermétique « Là-haut comme Ici-bas ».
« La pratique de la magie – qu’elle soit blanche ou noire – dépend de l’habilité de l’utilisateur à contrôler la force vitale universelle – celle qu’Eliphas Lévi appelle le grand agent magique ou la lumière astrale. Par la manipulation de cette essence fluide se produisent les phénomènes de transcendantalisme. Le fameux bouc hermaphrodite de Mendès était une créature composite créée pour symboliser la lumière astrale. Il est identique à Baphomet, membre du panthéon mystique des ces disciples de magie cérémonielle, les Templiers, qui l’ont probablement obtenu des Arabes. » [6]
Chacune des mains de Baphomet indique des lunes opposées, que Lévi a appelées Chesed et Geburah – deux concepts opposés de la Kabbale juive. Dans l’Arbre de la Vie cabalistique, le Sephiroth, Chesed est associé avec la « gentillesse donnée aux autres » tandis que Geburah se réfère à « la retenue de l’empressement de quelqu’un à accorder sa bonté aux autres, quand le récipient de ce bien est jugé sans valeur et susceptible d’en faire mauvaise utilisation ». Ces deux concepts sont opposés et, comme avec tout dans la vie, un équilibre doit être trouvé entre les deux.
La caractéristique la plus remarquable de Baphomet est bien sûr sa tête de bouc. Cette monstrueuse représente la nature animale et pécheresse de l’homme, ses tendances égoïstes et ses bas instincts. Opposé à la nature spirituelle de l’Homme (symbolisée par la « lumière divine » sur sa tête), ce côté animal est malgré tout vu comme une part essentielle de la nature dualiste de l’Homme, où l’animal et le spirituel doivent s’unir dans l’harmonie. On pourrait aussi dire que l’apparence d’ensemble de Baphomet, grotesque, peut servir à repousser et à dégoûter le profane qui n’est pas initié à la signification ésotérique du symbole.
Baphomet, le bain du Roi Israélite, car il est juif qui portera foi à l'évangile et le Coran, c'est pourquoi les Templiers et ensuite la franc-maçonnerie le pris pour le Roi de la paix:
Nous arrivons à présent au coeur d’une figure mythique liant les rites secrets des Templiers à ceux des Ophiens, nous voulons parler du Baphomet, ce « dieu » ou symbole des Templiers. Nous insistons ici pour que le lecteur comprenne bien que nous ne voulions pas lier la Baphomet en tant que fantasme au courant Naasène. Nous voulons prendre distance avec ces rêveurs, chasseurs de gueuses considérations, qui, s’imaginant fils de Baphomet, pensent être les dieux de leurs frères humains. Nous voulons simplement montrer que le fluide coule depuis toujours, sub terraneus ou publicitaire, ayant traversé les fleuves du temps et de l’espace, afin de nous effleurer de ses vertes volutes. Les Chercheurs de Lumière ne ressentent que peu de plaisir dans les jeux généalogiques…
Le terme de Baphomet remonte au procès des Templiers, ce serait la fameuse « tête magique », prétendue idole des pauvres chevaliers du Christ. Cet objet du culte templier était tantôt une idole ayant une seule tête barbue et tantôt une idole possédant trois têtes, mais il n’est jamais fait mention – à notre connaissance – de son corps. Une de ces têtes sera d’ailleurs retrouvée avec l’inscription « CAPUT LVIII ». Dans les comptes rendus du procès, ces têtes étaient censées donner la richesse, le pouvoir et la santé aux chevaliers. Selon Hugh Schonfield, dans son « The Essene Odyssey », on ne peut qu’admettre, en considérant les implications de ces têtes et du décodage du Baphomet comme étant la Sagesse qu’« il ne peut y avoir que peu de doutes sur le fait que l’idole des Templiers représentait la Sophia en son aspect féminin et isiaque et qu’elle était liée à Marie Madeleine dans son aspect chrétien ». Baphomet n’en reste pas moins le champ psychique généré par l’ensemble des êtres vivants sur cette planète.
Depuis l’Ère Shamanique, on l’a souvent représenté comme Pan (1), Pangenitor, Pamphage, le Destructeur, Shiva-Kali – le phallus créateur et l’abominable et destructrice mère – comme Abrasax (2) comme le Démon du sexe et de la mort à tête d’animal, comme l’Archonte démoniaque qui dirige ce monde, comme Ishtar ou Astarté – déesse de l’amour et de la guerre – comme l’Anima Mundi ou Monde des Âmes ou simplement comme la « Déesse ».
D’autres représentations comprennent l’Aigle, ou le Baron Samedi, ou Thanateros, ou Cernunnos. Aucune image ne peut représenter la totalité de ce que cette force est, mais on la montre conventionnellement comme un dieu hermaphrodite, divinité sous la forme d’un homme qui comprend diverses caractéristiques mammaires ou reptiliennes. L’image contient souvent des éléments floraux et minéraux ainsi que des éléments ramenant au concept de la mort car cette force comprend aussi la mort. Vie et Mort ne sont que de simples phénomènes au travers desquels la force vitale se réincarne continuellement. Nier la mort c’est nier la vie. Les aspects de la divinité mâle et femme qu’est Baphomet sont toujours soulignés car c’est par le sexe que la vie est créée et la sexualité mesure la force vitale ou la vitalité, quelle que soit la manière dont elle est exprimée.
Presque toutes les mythologies gardent en mémoire des légendes relatives aux énergies reptiliennes qui précédèrent les dieux eux-mêmes. Ainsi, dans de nombreuses cosmologies, nous avons des serpents-Leviathans entourant l’univers, ou des Tiamat-dragons d’où émergent toutes les existences. Les dieux sont souvent décrits comme ayant emprisonné ces forces reptiliennes, ou cherchant à les détruire. Il existe un ensemble de documents templiers sur lesquels on peut examiner des symboles et des personnages dont l’essence remonterait aux cultes de Priape ou du Serpent. Sur l’un de ces documents, l’on peut examiner une figure nue portant une coiffure à la Cybèle (3) qui tient une chaîne de ses deux mains et qui est entourée de symboles divers, le soleil et la lune au-dessus d’elle, en dessous, le Pentagramme et l’Hexagramme et sous ses pieds un crâne humain. Cette chaîne est le symbole des anneaux du serpent et donc de la fraternité des ophiens.
On trouve aussi un texte en langue arabe que l’on ne peut traduire directement, mais toutefois, si l’on applique une grille de décodage, le sens est : « Que Meté soit loué ! Il fait germer et fleurir toutes choses ! Il est notre principe qui est un et sept ! Abjure ta foi et abandonne-toi à tous les plaisirs ».
Sur un autre document, on peut examiner deux personnages androgynes :
- le premier est plutôt féminin mais pourvu d’un sexe masculin. Il tient une chaîne dans chaque main.
- le second est de type masculin portant une barbe et ayant un sexe féminin. Il porte également une chaîne dans chaque main. Sur les côtés sont disposées 12 étoiles, à gauche en bas, il y a un Pentagramme et à droite un Hexagramme. Sous ses pieds, il y a un crâne humain.
Lisons à présent un extrait de « Les demeures philosophales » (4) de Fulcanelli :
« Dans l’expression hermétique pure, correspondant au travail de l’Oeuvre, Baphomet vient des racines grecques Bapheus, teinturier, et mès, mis pour mètè, la lune, à moins qu’on ne veuille s’adresser à mèter, génitif mètros, mère ou matrice, ce qui revient au même sens lunaire, puisque la lune est véritablement la mère ou la matrice mercurielle qui reçoit la teinture ou semence du soufre, représentant le mâle, le teinturier, Bapheus – dans la génération métallique. Baphè a le sens d’immersion et de teinture. Et l’on peut dire, sans trop divulguer, que le soufre, père et teinturier de la pierre, féconde la lune mercurielle par immersion, ce qui nous ramène au baptême symbolique de Mété exprimé encore par le mot baphomet. Celui-ci apparaît donc bien comme l’hiéroglyphe complet de la science, figurée ailleurs dans la personnalité du dieu Pan, image mythique de la nature en pleine activité. Le mot latin Bapheus, teinturier, et le verbe meto, cueillir, recueillir, moissonner, signalent également cette vertu spéciale que possède le mercure ou lune des sages, de capter, au fur et à mesure de son émission, et cela pendant l’immersion ou le bain du roi, la teinture qu’il abandonne et que la mère conservera dans son sein durant le temps requis. C’est là le Graal, qui contient le vin eucharistique, liqueur de feu spirituel, liqueur végétative, vivante et vivifiante introduite dans les choses matérielles. Quant à l’origine de l’Ordre, à sa filiation, aux connaissances et aux croyances des Templiers, nous ne pouvons mieux faire que citer textuellement un fragment de l’étude que Pierre Dujols, l’érudit et savant philosophe, consacre aux frères chevaliers dans sa »Bibliographie générale des Sciences occultes« . »Les frères du Temple, dit l’auteur, – on ne saurait plus soutenir la négative, furent vraiment affiliés au Manichéisme. Du reste, la thèse du baron de Hammer est conforme à cette opinion. Pour lui, les sectateurs de Mardeck, les Ismaéliens, les Albigeois, les Templiers, les Francs-maçons, les Illuminés, etc., sont tributaires d’une même tradition secrète émanée de cette Maison de la Sagesse (Dar-el-hickmet), fondée au Caire vers le XIe siècle, par Hakem. L’académicien allemand Nicolai conclut dans un sens analogue et ajoute que le fameux baphomet, qu’il fait venir du grec Baphomètos, était un symbole pythagoricien. Nous ne nous attarderons point aux opinions divergentes de Anton, Herder, Munter, etc., mais nous nous arrêterons un instant à l’étymologie du mot baphomet. L’idée de Nicolai est recevable si l’on admet, avec Hammer, cette légère variante : Baphè Mètèios, qu’on pourrait traduire par baptême de Mété. On a constaté, justement, un rite de ce nom chez les Ophites. En effet, Mété était une divinité androgyne figurant la Nature naturante. Proclus dit textuellement que Métis, nommé encore Epikarpaios, ou Natura germinans, était le dieu hermaphrodite des adorateurs du Serpent. On sait aussi que les Hellènes désignaient, par le mot Métis, la Prudence vénérée comme épouse de Jupiter. En somme, cette discussion philologique avère de manière incontestable que le Baphomet était l’expression païenne de Pan. Or, comme les Templiers, les Ophites avaient deux baptêmes : l’un, celui de l’eau, ou exotérique ; l’autre, ésotérique, celui de l’esprit ou du feu. Ce dernier s’appelait le baptême de Mété. Saint Justin et saint Irénée le nomment l’illumination. C’est le baptême de la Lumière des Francs-maçons ».
Spartakus FreeMann, 2003 e.v., issu des Oraisons du Serpent.
Illustration : Le Baphomet dans une séance maçonnique, par Leo Taxil, 1890.
(1) Pan est la divinité hellénistique des bergers et des troupeaux. D’apparence mi-humaine, mi-animale, il représente l’activité sexuelle intense et exprime la ruse bestiale. Pan en grec signifie « tout » et ce nom lui fut donné car il incarne une tendance propre à tout l’univers. Il est le grand principe régulateur, le premier principe d’amour, ou créateur, incorporé dans la matière universelle et formant le monde.
(2) Abrasax, Abracax ou Abraxas est une entité gnostique qui préside au 365 jours de l’année (365 étant sa valeur arithmosophique). Abrasax est un dieu polymorphe au corps d’homme à tête de coq et dont les jambes sont des serpents, il est vêtu d’une armure et tient un fouet et un bouclier.
(3) Déesse de la terre, fille du ciel, épouse de Saturne. Cybèle symbolise l’énergie enfermée dans la terre et elle est la source primordiale de toute fécondité. Elle est souvent représentée coiffée d’une étoile à sept branches ou d’un croissant de lune. Cybèle est le Déesse Mère, la Magna Mater dont le culte se confond avec ceux de la fécondité.
(4) [Tome 1, pp. 200 à 206 (J.J. Pauvert, 3ème édition, 1965) Livre second, la Salamandre de Lisieux, sous-titre VI].
http://www.esoblogs.net/2932/le-baphomet/
Baphomet, et la Sophia (sagesse):
BAPHOMET 4-OCCHI
Et il a vu le Baphomet. Ils n'étaient pas deux côtés, comme prévu pour tout ce qu'il avait entendu sur le démon, mais un seul visage, la moitié ivoire et bronze moitié, moitié blanc et brun moitié, moitié rasé et l'autre moitié barbus. Sur les yeux brillants glabres de saphir, deux yeux sur la topaze mûre. Tenait sa tête un corps androgyne, laminé or et d'argent enveloppé signes de lunaire et solaire en même temps, de la sexualité à définir. Une myriade de cordes nouées diversement suspendus à la tête de l'idole, comme un cheveux hirsutes ou une malédiction.
ETIMOLOGIA Machia’h nahash Israël before and after : before (malediction, feminine nahash), after (benediction, redemption, masculine, nahash ended).
C’est spirituel et non pas physique, le machia’h est né homme de chair et de sang.
Un premier puzzle concerne précisément la signification du nom , pour lequel plusieurs hypothèses ont été avancées . Selon certains, le nom serait tout simplement une contraction du nom de Mohammed , et découle des contacts secrets que les Templiers étaient au Moyen-Orient avec les maîtres arabes , pendant les croisades. D'autres considèrent qu'il corruption du mot abufihamet arabe , que les Maures d'Espagne prononcé bufihimat . Ce terme signifie «Père de la connaissance » ou « Père de la Sagesse " , et pourrait indiquer un principe surnaturel ou divin . Il n'est pas clair , cependant, ce qui pourrait différencier le Baphomet de tout autre principe divin . Ne manquez pas l'hypothèse encore plus fantaisiste : Certains voient l'anagramme de l'expression hébraïque « Tem - oph - ab » qui signifie , mot à mot , «double - oiseau - génération . " La " génération double oiseau » correspondrait à un symbole sexuel évident , semblable à l' linga et yoni du culte indien , dans ce cas, les Templiers auraient continué et renouvelé les anciens cultes phalliques de l'Est ? Il semble peu probable . D'autres tirent le mot de la racine grecque du mot baptiser , en interprétant le mot " Dieu qui baptise dans l' Esprit Saint . " Parmi les différentes hypothèses , l'un des plus accrocheur est celui formulé par le juge Hugh Schonfield , l'un des plus grands savants de la mer Morte . Dans son livre « Les Esséniens Odyssey " Schonfield décrit un système de chiffrement substitution de chiffrement appelé Code Atbash , déjà présent dans certains passages de la Bible et utilisé pour cacher les noms de certains textes Esséniens . Le code Atbash consiste à plier en deux les 22 lettres de l' alphabet Hebrew sorte que le premier est remplacé par 22 ° , la deuxième à partir de 21 ° à 11 ° , et ainsi de suite . Placer ce chiffre sur la base inférieure , les deux premières paires de substitutions sont aleph- beth et taw -shin , et ces quatre lettres , lire ci-dessous , forment le nom du chiffrement , atb- sh . Selon ce code , le nom de Baphomet devrait être divisé en ses cinq lettres du mot hébreu correspondant , qui devrait être remplacé par leurs correspondances dans le Atbash chiffre :
beth pe waw taw membre
B Ph O M M
pe yod vav tibia aleph
Sh O Ph A
De cette façon , Baphomet transcrit en Atbash de "Sophia" , le terme ésotérique qui indique la " sagesse" . ( De " L'angle d'Hermès du temple de jérusalem (beith hamikdach) »)
http://angolohermes.interfree.it/index.html
Sefer HaZohar (livre des splendeurs, cabale), interprétation d'Eliphas Levi sur le Baphomet:
Aux yeux du monde occidental, l'illustration d'Eliphas Levi de Baphomet est une représentation du chrétien diable, la source de tous les maux. L'illustration de l'occultiste français de son magnum opus Magie Transcendantale montre, une créature ailée de chèvre à tête, un pentagramme sur son front, entouré de symboles occultes-tout iconographie associée avec le diable. Une fourche et une queue de fer barbelé sont tout ce qui serait nécessaire pour compléter le stéréotype.
Cette association diabolique a été favorisée en partie par Arthur Edward Waite, qui a mal interprété l'illustration Baphomet quand il l'a utilisé comme un modèle pour la trompette diable de sa très populaire Rider-Waite Tarot. Devil atout de Waite remplace la figure du diable chrétien commun aux atouts antérieures avec une corruption de Baphomet de Levi, lui donner des ailes de chauve-souris, un visage renfrogné, et les jambes et les pieds bestiales. Waite traduit la Magie Transcendantale de Levi en anglais, mais n'était pas disposé à accepter l'interprétation de Levi de sa propre image Baphomet, comme indiqué dans son Key Pictorial au Tarot: "Avec plus de sa dérision habituelle pour les arts qu'il prétendait respecter et interpréter comme une maître y, Eliphas Lévi affirme que le chiffre Baphometic est la science occulte et magique ».
Devil atout de Waite associe Baphomet avec le diable chrétien, et il interprète la trompette pour signifier la violence, la force et le mal. Pourtant, si nous examinons ce que Lévi a écrit, nous constatons que Baphomet est un symbole complexe de la science occulte et de magie.
Discussion primaire de Lévi de Baphomet se trouve dans la haute magie, qui est divisé en deux parties, la doctrine et le rituel. Baphomet est connecté avec la trompette Diable au chapitre 15 du Rituel:
"Nous reportons une fois de plus à ce terrible nombre de quinze, symbolisé dans le Tarot par un monstre trônait sur un autel, mitre et cornu, ayant des seins d'une femme et les organes génitaux d'un homme - une chimère, un sphinx malformé, une synthèse des déformations. En dessous de ce chiffre, nous lisons une inscription franche et simple - LE DIABLE. Oui, nous sommes confrontés ici ce fantôme de toutes les terreurs, le dragon des tous theogenies, l'Ahriman des Perses, le Typhon des Egyptiens, le Python des Grecs, le serpent ancien des Hébreux, le monstre fantastique, le cauchemar, le Croquemitaine, la gargouille, la grande bête du Moyen Age, et - pire que tout cela - le Baphomet des Templiers, l'idole barbue de l'alchimiste, la divinité obscène de Mendes, le bouc du sabbat. Le frontispice de ce «rituel» reproduit le chiffre exact de l'empereur terrible de la nuit, avec tous ses attributs et tous ses personnages ".
Description initiale de Lévi de Baphomet dans le cadre de la trompette diable est sombre et sinistre, la comparant à la satanique et représentations diaboliques de nombreuses religions. Cependant, Lévi clarifie son interprétation plus tard dans le chapitre 15:
"Oui, dans notre conviction profonde, les Grands Maîtres de l'Ordre des Templiers adoraient le Baphomet, et a causé d'être adoré par les initiés; oui, il existait dans le passé, et il peut y avoir encore dans le présent, les assemblées qui sont présidées par ce chiffre, assis sur un trône et ayant une torche enflammée entre les cornes. Mais les adorateurs de ce signe ne considèrent pas, comme nous, que c'est une représentation du diable; au contraire, pour eux, c'est celui du dieu Pan, le dieu de nos écoles modernes de philosophie, le dieu de l'école théurgique d'Alexandrie et de nos propres néoplatoniciens mystiques, le dieu de Lamartine et Victor Cousin, le dieu de Spinoza et Platon, le dieu des écoles gnostiques primitifs; le Christ aussi du sacerdoce dissident ». [4]
Baphomet est un dieu des anciennes religions et écoles de pensée qui étaient actifs avant la pleine avènement du christianisme, et non une représentation du diable.
Lévi donne la justification de l'apparence monstrueuse de Baphomet dans le Livre des Splendeurs:
"[Baphomet] est une connaissance croissante dans l'opposition à l'idolâtrie, pour protester contre si la monstruosité même de l'idole.
Les Israélites ont été interdits de donner concepts divins la figure d'un homme ou d'un animal; ainsi, sur l'arche de l'alliance et dans le sanctuaire, ils ont osé sculpter seulement chérubins, c'est-à-sphinx avec les organismes de taureaux et les têtes des hommes, des aigles ou des lions.
Ces chiffres mitigés reproduites ni la forme complète d'un homme, ni celle d'un animal.
Ces créations hybrides d'animaux impossibles donné de comprendre que l'image n'était pas une idole ou reproduction d'un être vivant, mais plutôt un personnage ou représentation de quelque chose ayant son existence dans la pensée.
Baphomet n'est pas adoré; c'est Dieu qui est adoré, ce sans visage de Dieu derrière cette forme sans forme, cette image qui ne ressemble à aucun être créé.
Baphomet n'est pas un Dieu; Il est le signe de l'initiation ». [5]
Baphomet n'est pas un dieu, diable, ou un être vivant; il est le signe ou le symbole de l'initiation. Mais ce savoir ne ce symbole de l'initiation communiquer à nous? Dans l'introduction à la doctrine en la Magie Transcendantale, Lévi identifie Baphomet avec une force qu'il appelle l'agent universel:
«Il existe dans la nature une force qui est infiniment plus puissante que la vapeur, et un seul homme, qui est capable de s'adapter et de diriger, pourrait ainsi changer la face du monde entier. Cette force a été connue des anciens; il consiste en un équilibre ayant Agent universel pour sa loi suprême, tandis que sa direction est préoccupée immédiatement avec le Grand Arcane de la Magie Transcendantale. ... Cet agent ... C'est précisément ce que les adeptes du Moyen Age libellés la matière première du Grand Œuvre. Les gnostiques représentés comme le corps de feu du Saint-Esprit; il a fait l'objet de l'adoration dans les rites secrets du sabbat et le Temple, sous la figure hiéroglyphique de Baphomet ou l'Androgyne de Mendes ". [6]
Baphomet est une représentation de l'agent universel, qui est plus communément connu dans la Magie Transcendantale comme la lumière astrale. Cette connexion est retraité plus tard dans le texte:
"Dans ce lieu nous affirmons sans détour que le grand agent magique - le double courant de lumière, la vie et astral feu de la terre - a été représenté par le serpent à tête de bœuf, de chèvre ou de chien, dans l'ancienne theogenies. C'est le double serpent du caducée, le serpent ancien de la Genèse, mais il est aussi le serpent d'airain de Moïse, retors de la TAU, c'est, le lingam de production. Il est, en outre, la chèvre du sabbat et le Baphomet des Templiers ». [7]
Baphomet est une représentation de la lumière astrale, le milieu de toute la magie et le pouvoir gagner plus c'est le but du Grand Œuvre:
"Le Grand Œuvre est, avant toutes choses, la création de l'homme par lui-même, c'est-à-dire, la conquête pleine et entière de ses facultés et de son avenir.
Le frère occitan Gaucerand de Montpezat du Quercy, ancêtre de l'actuel prince consort du Danemark, fut le seul au cours de son procès à avouer avoir adoré une "image bafométique". En langue d'Oc Bafomet est une déformation de Mahomet tel qu'il apparait dans un poème de 1265 : Ira et Dolor, E Bafomet obra de son goder, "Et Mahomet fait briller sa puissance".
Le témoignage du frère Gaucerand fut ainsi à l'origine d'un malentendu qui permit à ses accusateurs d'y voir une "preuve", de l'adoption par le Temple de rites musulmans. Hugh Schonfield quant à lui pensait que Baphomet était un mot codé qui une fois décrypté à l'aide du code Atbash (système de cryptage très ancien) se lisait «sophia», qui signifie sagesse en grec. Selon M. Schonfield, en vénérant Baphomet, les Templiers auraient voué en vérité un culte au principe de sagesse voire à la gnose.
Eliphas Lévi, l'illustre philosophe hermétique a sa propre interprétation qui, à défaut d'être vérifiable, est très intéressante.
"Il existe plusieurs figures du Baphomet. Parfois il a la barbe et les cornes d'un bouc, la face d'un homme, le sein d'une femme, la crinière et les ongles d'un lion, les ailes d'un aigle, les flancs et les pieds d'un taureau.
C'est le sphinx ressuscité de Thèbes ; c'est le monstre tour à tour captif et vainqueur d'OEdipe. C'est la science qui proteste contre l'idolâtrie par la monstruosité même de l'idole. Il porte les cornes et le flambeau de la vie, et l'âme vivante de ce flambeau, c'est dieu. Il avait été défendu aux Israélites de donner aux conceptions divines la figure de l'homme ou celle d'aucun animal ; aussi n'osaient-ils sculpter sur l'arche et dans le sanctuaire que des Chérubins c'est-à-dire des Sphinx à corps de taureau et à têtes d'homme, d'aigle ou de lion.
Ces figures mixtes ne reproduisent dans leur entier ni la forme de l'homme, ni celle d'aucun animal. Ces assemblages hybrides d'animaux impossibles faisaient comprendre que le signe n'était pas l'idole ou une image d'une chose vivante, mais un caractère ou une représentation d'une chose pensée.
On n'adore point le Baphomet : on adore le Dieu sans figure devant cette forme informe et cette image sans ressemblance avec les êtres créés. Le Baphomet n'est pas un dieu : c'est le signe de l'initiation ; c'est aussi la figure hiéroglyphique du grand tétragramme divin… (Eliphas Lévi, La Clef des Grands Mystères)
Voyons à présent ce qu'en dit le dictionnaire de l'ésotérisme de Michel Mirabail :
Le Baphomet est l'emblème des Templiers. Signe de leur reconnaissance des "pauvres soldats", il est aussi l'image synthétique de toute leur science et de leur tradition.
La description du Baphomet est malaisée. Il a l'aspect extérieur d'un animal à forme grossière et inderminée. Il rappelle le bouc par son visage cornu, mais aussi Satan. C'est la raison pour laquelle on a accusé l'ordre de culte démoniaque.
En réalité, la figuration externe nous paraît vouloir gauchir la présence pourtant indubitable de symboles, et dérouter l'attention profane.
La tête de bouc représente un triangle dont la pointe est tournée vers le bas, signe de la puissance de l'esprit créateur.
Le nez a la structure d'un triangle qui, plus petit que le premier, est inscrit à l'interieur du visage, pointe en haut : il s'agit de la remontée initiatique de la créature qui possède en elle-même l'étincelle divine.
Les deux cornes sises sur la base du grand triangle représentent l'autorité et la puissance. Moïse descendant de la montagne les portes sur son front. Mais elles correspondent aussi aux lettres du mot inri, qui, regroupées, se fondent en un signe rappelant le H.
Ce sont ces mêmes lettres qui furent gravées au-dessus de la tête de Jésus en croix.
De part et d'autre du petit triangle, à la place des yeux, le croissant lunaire à gauche et le cercle solaire à droite résumment la science à ses deux principes masculin et féminin.
Le Graal, comme l'Eucharistie, se rattache à cette tradition initiatique dont Melchisedeck est le grand prêtre, Abraham et Jésus les sacrificateurs. L'un comme l'autre sacrifient à Dieu leur intimité profonde.
La réunion symbolique du pain et du vin, de l'eau (grand triangle) et du feu (petit triangle), de la chair et du sang, justifie la rencontre d'Abraham et du Christ, et des deux confessions, l'islam et le christianisme : ou bien c'est la personne du fils qui est sacrifiée, ou bien c'est elle qui se sacrifie pour le culte de Dieu.
Le Baphomet et la quête du Graal représentent donc les cheminements initiatiques sinon identiques, du moins convergents. D'ailleurs, l'identification de l'Ordre du Graal avec celui du Temple dans le Parzival ne fait aucun doute. Trévizent dit à Parzival : "De vaillants chevaliers ont leur demeure à Montsalvage où l'on garde le Graal.
Ce sont les templiers (die selben Templeise); ils vivent d'une Pierre (sie leben von einem Steine) ; son essence est toute pureté... On l'appelle lapsit excillis . "
Cette pierre cubique est sous le Baphomet. La barbe rattache la tête à la pierre, signe de la matérialisation de ce qui est en haut. Bien plus, la pierre elle-même est posée sur un globe : la terre.
L'objectif de l'ordre est ici indiqué dans l'unité même des niveaux de l'initiation.
Il s'agit de conquérir le Temple; mais ce temple est l'homme intérieur, régénéré, androgyne, et uni à Dieu.
L'association des symboles comme le cube, la sphère, le soleil, la lune et les triangles annonce les consignes de M. Maïer pour le Grand Oeuvre :
" D'un homme et d'une femme fais un cercle, ensuite un carré, puis un triangle, enfin un cercle, et tu auras la pierre (Voir la gravure dont ces lignes sont les commentaires : par exemple, Masson, dictionnaire initiatique, edition P.Belfond, p 112.
Le Baphomet réalise dans le sens de la verticalité ce que la figure de M. Maïer réalise de façon immanente par emboîtement des figures et des symboles.)
Ceci autorise une interprétation alchimique du Baphomet. Fulcanelli la livre par l'analyse, en kabbale phonétique, du nom lui - même (Fulcanelli, les demeures philosophales, edition JJ Pauvert, tome I,pp 202 sqq). Baphomet vient des racines grecques "Baoeùs", teinturier, et "uns" mis pour "unv", la lune, à moins qu'on ne pense à "untns", génitif "untqos", mère ou matrice.
"La lune est véritablement la mère ou la matrice mercurielle qui reçoit la teinture ou semence du souffre représentant le mâle, le teinturier - "Baoeùs"- dans la génération métallique."
Si l'on prend le mot latin "bapheus", le teinturier, et le verbe "meto", cueillir, la même idée apparaît qui dote le mercure ou "lune des sages" de la propriété de "capter, au fur et à mesure de son émission, et cela pendant l'immersion ou le bain du roi, la teinture qu'il abandonne et que la mère conservera dans son sein durant le temps requis. C'est là le Graal, qui contient le vin eucharistique, liqueur de feu spirituel, liqueur végétative, vivante et vivifiante, introduite dans les choses matérielles".
Le Baphomet contient aussi l'indice d'un baptême initiatique, du "baptême symbolique de Mètè". Il s'agit du baptême ésotérique des Templiers, analogue au baptême de la lumière des Francs-maçons. Mètè est la divinité androgyne figurant la Nature naturante, la "natura germinans", "dieu hermaphrodite des adorateurs du Serpent" dont parle Proclus à propos de Metis. Pierre Dujols en conclut : "(...) le Baphomet était l'expression païenne de Pan". Le baptême initiatique comme le bain alchimique sont donc des traductions de l'exigence de purification qui livre à la conscience clarifiée la science sacrée. Une science dont le Baphomet est à la fois le résumé et la clef (Voir la figure qu'en dessine Eliphas Levi en la surchargeant de symboles dans "Dogme et Rituel de la haute magie", édition Niclaus, page 180 et commentaire page 399).
Je rajoute au fur à mesure, je vous conseille de ne pas répondre tant que je n'ai pas tout dit sur le Baphomet. Merci.
Le Baphomet est propre aux Israélites, et il est normalement jumeau (Nahach et Samaël) ou Moshé rabeinou et Aharon, ainsi que Iaqov et Esav, ainsi que Ishmaël et Isaac.
Image
Signification du terme: wikipedia
Hugh Schonfield (JUGE EN TORAH ET TALMUD), spécialiste des manuscrits de la mer Morte, pensa qu'il s'agissait d'un mot codé. En effet, en appliquant le code Atbash (système de cryptage JUIF très ancien) au mot Baphomet écrit en caractères hébreux, on obtient sophia, qui signifie « sagesse » en grec. Selon son interprétation, en vénérant Baphomet, les Templiers auraient voué en vérité un culte au principe de sagesse… ou aussi à la gnose.
Pierre Klossowski, dans ses notes et éclaircissements à son roman de 1965 préfère y voir le Basileus philosophorum métallicorum : le souverain des philosophes métallurgistes, c'est-à-dire des alchimistes.
Plusieurs autres étymologies fantaisistes ont été proposées : Baphe-métous, baptême de sagesse ; Bios-phos-métis, vie-lumière-sagesse ; Bapho ou Bafo, nom d'un port de Chypre dont le Temple fut très peu de temps le propriétaire ; Abufihamat, corruption de l'expression arabe « le Père de la compréhension », Maphomet « L'Incompris », ou encore de l'arabe Ouba el-Phoumet, « Père de la bouche », etc. La signification la plus probable est que Baphomet, qui apparaît pour la première fois en 1195 dans le poème Senhor, per los nostes peccatz du troubadour Gavaudan en pleine période des Croisades, est l'occitanisation de Mahomet 2. Selon Heinrich Finke, on trouve d'ailleurs également la forme Magometus dans les interrogatoires du procès3.
Les Origines de son nom
Il y a plusieurs théories concernant les origines du nom « Baphomet ». L’explication la plus répandue prétend que c’est une corruption du vieux français désignant le prophète de l’Islam (Muhammad, latinisé en « Mahomet »). Durant les croisades, les chevaliers Templiers restèrent pour des périodes prolongées dans les pays du Moyen-Orient où ils ont eu connaissance des enseignements du mysticisme arabe. Ce contact avec des civilisations orientales leur a permis de ramener en Europe les bases de ce qui deviendra plus tard l’occultisme occidental, ce qui inclut le gnosticisme, l’alchimie, la Kabbale et l’Hermétisme. L’affinité des Templiers avec les musulmans a conduit l’Eglise à les accuser de vénérer une idole appelée Baphomet, donc il y a des liens possibles entre Baphomet et Mahomet. Cependant, il existe d’autres théories à propos de l’origine de ce nom.
Eliphas Lévi, l’occultiste français qui a fait cette fameuse description de Baphomet, avança l’argument que le nom dérivait d’un code cabalistique :
« Le nom Templier Baphomet, qui devrait être cabalistiquement écrit à l’envers, est composé de trois abréviations : Tem. Ohp. AB. : templi omnium hominum pacts abbas, « le père du temple de la paix entre les Hommes. »
Arkon Daraul, un auteur et professeur de tradition et de pratique magique soufie, prétendait que Baphomet venait du mot arabe Abu fihama(t), ce qui signifie « le père de la Compréhension ».
Le Dr. Hugh Schonfield, dont les travaux sur les parchemins de la mer Morte sont bien connus, a développé une des théories les plus intéressantes. Schonfield, qui a étudié un code secret juif appelé le code d’Atbash, qui était utilisé lors de la traduction de certains des parchemins de la mer Morte, prétendait que lorsqu’un s’appliquait au mot « Baphomet », il renvoyait au mot grec « Sophia », qui signifie « sagesse, connaissance » et qui est aussi synonyme de « déesse ».
http://www.nouvelordremondial.cc/2012/0 ... -baphomet/
Description d'Eliphas Levy:
Le Baphomet d’Eliphas Lévi
Cette description de Baphomet par Elivas Lévi, tirée de son livre Dogmes et rituels de la Haute-Magie, est devenue la représentation visuelle « officielle » de Baphomet.
En 1861, l’occultiste français Eliphas Lévi inclut dans son livre Dogmes et rituels de la Haute-Magie un dessin qui allait devenir la plus célèbre représentation de Baphomet : un bouc humanoïde ailée avec une paire de seins et une torche sur la tête, entre les cornes. Le personnage affiche de nombreuses similarités avec les déités décrites ci-dessus. Cela inclut aussi plusieurs autres symboles ésotériques faisant référence à des concepts ésotériques incarnés par le Baphomet. Dans la préface de son livre, Lévi a écrit :
« Le bouc sur le frontispice porte le signe du pentagramme sur son front, avec un point en son sommet, un symbole de lumière, ses deux mains formant le signe de l’Hermétisme, l’une pointant la lune blanche de Chesed, l’autre pointant la lune noire de Geburah. Ce signe exprime la parfaite harmonie de la compassion avec la justice. Son premier bras est féminin, l’autre masculin comme ceux de l’androgyne de Khunrath, les attributs de celui auquel nous devions nous lier avec ceux de notre bouc parce qu’il est un seul et même symbole. La flamme de l’intelligence brillante entre ses cornes est la lumière magique de la lumière de l’équilibre universel, l’image de l’âme élevée au-dessus de la matière, comme la flamme qui, bien qu’attachée à la matière, brille au-dessus d’elle. La tête laide de la bête exprime l’horreur du pécheur, dont l’agissement matériel, la partie entièrement responsable, doit supporter exclusivement la punition ; car l’âme de par sa nature est insensible et peut uniquement souffrir lorsque elle se matérialise. La canne qui se dresse à la place des organes génitaux représente la vie éternelle, le corps recouvert d’écailles l’eau, le demi-cercle au-dessus l’atmosphère, les plumes qui volent ce qui est volatile. L’humanité est représentée par les deux seins et les deux bras androgynes de ce sphinx des sciences occultes. »
Dans la description de Lévi, Baphomet incarne le point culminant du processus alchimique – l’union de forces opposées afin de créer la Lumière Astrale – la base de la magie, et, au final, de l’illumination.
Un regard approfondi sur l’image nous révèle que chaque symbole est inévitablement équilibré avec son opposé. Baphomet lui-même est un personnage androgyne qui porte les caractéristiques des deux sexes : les seins de la femme, le pénis en érection représenté par la canne. Le concept d’androgénisme tient une place importante dans la philosophie occulte car il est représentatif du plus haut niveau d’initiation dans la quête du « devenir un avec Dieu ».
Le phallus de Baphomet est en fait le Caducée d’Hermès – une baguette entremêlée de deux serpents. Cet ancien symbole a représenté l’Hermétisme pendant des siècles. Le Caducée représente ésotériquement l’activation des chakras de la base de la colonne vertébrale à la glande pinéale.
Le caducée comme symbole de l’activation des chakras
« La Science n’est réelle que pour ceux qui admettent et comprennent la philosophie et la religion ; et son processus ne réussira que pour l’adepte qui a atteint la souveraineté de la volonté, et qui devient ainsi le Roi du monde élémentaire : pour le grand agent de l’opération du Soleil, cette force décrite dans le Symbole d’Hermès, de la table d’émeraude : c’est le pouvoir magique universel ; le pouvoir spirituel, la force motrice rougeoyante ; il s’agit du Od selon les Hébreux, et la Lumière Astrale, selon les autres.
Là-dedans se trouve le feu secret, vivant et philosophique, duquel parlent tous les philosophes Hermétiques avec une réserve mystérieuse : la Graine Universelle, de laquelle ils gardaient le secret, et qu’ils représentaient seulement sous les traits du Caducée d’Hermès. » [4]
Baphomet est donc symbolique du Grand Œuvre alchimique où les forces séparées et opposées sont unies dans un équilibre parfait pour générer de la Lumière Astrale. Le procédé alchimique est représenté sur l’image de Lévi par les termes Solve et Coagula, sur les bras de Baphomet. Même s’ils donnent séparément des résultats opposés, Solve (du latin solvere : « dissoudre, désagréger », c’est-à-dire transformer un solide en liquide) et Coagula (c’est-à-dire transformer un liquide en solide) sont deux étapes nécessaires du processus alchimique – qui vise à transformer une pierre en or, ou, en termes ésotériques, transformer un profane en un homme illuminé. Les deux étapes sont inscrites pointant des directions différentes, ce qui renforce encore plus leur nature différente.
Les mains de Baphomet forment le « signe de l’Hermétisme » – qui est une représentation de l’axiome hermétique « Là haut comme ici-bas », un dicton qui résume entièrement les enseignements et objectifs de l’Hermétisme, où le microcosme (l’homme) est comme le macrocosme (l’univers). Par conséquent, comprendre l’un équivaut à comprendre l’autre. Cette Loi de Correspondance a pour origine les Tablettes d’Emeraude d’Hermès Trismégiste où il est écrit :
« Ce qui est Ici-bas correspond à ce qui est Là-haut, et ce qui est Là-haut correspond à ce qui est Ici-bas, pour accomplir les miracles de l’Unique. » [5]
La maîtrise de cette force vitale, la Vie Astrale, est ce qui est appelé « magick » par les occultistes modernes.
La carte de tarot du Magicien, qui montre l’axiome Hermétique « Là-haut comme Ici-bas ».
« La pratique de la magie – qu’elle soit blanche ou noire – dépend de l’habilité de l’utilisateur à contrôler la force vitale universelle – celle qu’Eliphas Lévi appelle le grand agent magique ou la lumière astrale. Par la manipulation de cette essence fluide se produisent les phénomènes de transcendantalisme. Le fameux bouc hermaphrodite de Mendès était une créature composite créée pour symboliser la lumière astrale. Il est identique à Baphomet, membre du panthéon mystique des ces disciples de magie cérémonielle, les Templiers, qui l’ont probablement obtenu des Arabes. » [6]
Chacune des mains de Baphomet indique des lunes opposées, que Lévi a appelées Chesed et Geburah – deux concepts opposés de la Kabbale juive. Dans l’Arbre de la Vie cabalistique, le Sephiroth, Chesed est associé avec la « gentillesse donnée aux autres » tandis que Geburah se réfère à « la retenue de l’empressement de quelqu’un à accorder sa bonté aux autres, quand le récipient de ce bien est jugé sans valeur et susceptible d’en faire mauvaise utilisation ». Ces deux concepts sont opposés et, comme avec tout dans la vie, un équilibre doit être trouvé entre les deux.
La caractéristique la plus remarquable de Baphomet est bien sûr sa tête de bouc. Cette monstrueuse représente la nature animale et pécheresse de l’homme, ses tendances égoïstes et ses bas instincts. Opposé à la nature spirituelle de l’Homme (symbolisée par la « lumière divine » sur sa tête), ce côté animal est malgré tout vu comme une part essentielle de la nature dualiste de l’Homme, où l’animal et le spirituel doivent s’unir dans l’harmonie. On pourrait aussi dire que l’apparence d’ensemble de Baphomet, grotesque, peut servir à repousser et à dégoûter le profane qui n’est pas initié à la signification ésotérique du symbole.
Baphomet, le bain du Roi Israélite, car il est juif qui portera foi à l'évangile et le Coran, c'est pourquoi les Templiers et ensuite la franc-maçonnerie le pris pour le Roi de la paix:
Nous arrivons à présent au coeur d’une figure mythique liant les rites secrets des Templiers à ceux des Ophiens, nous voulons parler du Baphomet, ce « dieu » ou symbole des Templiers. Nous insistons ici pour que le lecteur comprenne bien que nous ne voulions pas lier la Baphomet en tant que fantasme au courant Naasène. Nous voulons prendre distance avec ces rêveurs, chasseurs de gueuses considérations, qui, s’imaginant fils de Baphomet, pensent être les dieux de leurs frères humains. Nous voulons simplement montrer que le fluide coule depuis toujours, sub terraneus ou publicitaire, ayant traversé les fleuves du temps et de l’espace, afin de nous effleurer de ses vertes volutes. Les Chercheurs de Lumière ne ressentent que peu de plaisir dans les jeux généalogiques…
Le terme de Baphomet remonte au procès des Templiers, ce serait la fameuse « tête magique », prétendue idole des pauvres chevaliers du Christ. Cet objet du culte templier était tantôt une idole ayant une seule tête barbue et tantôt une idole possédant trois têtes, mais il n’est jamais fait mention – à notre connaissance – de son corps. Une de ces têtes sera d’ailleurs retrouvée avec l’inscription « CAPUT LVIII ». Dans les comptes rendus du procès, ces têtes étaient censées donner la richesse, le pouvoir et la santé aux chevaliers. Selon Hugh Schonfield, dans son « The Essene Odyssey », on ne peut qu’admettre, en considérant les implications de ces têtes et du décodage du Baphomet comme étant la Sagesse qu’« il ne peut y avoir que peu de doutes sur le fait que l’idole des Templiers représentait la Sophia en son aspect féminin et isiaque et qu’elle était liée à Marie Madeleine dans son aspect chrétien ». Baphomet n’en reste pas moins le champ psychique généré par l’ensemble des êtres vivants sur cette planète.
Depuis l’Ère Shamanique, on l’a souvent représenté comme Pan (1), Pangenitor, Pamphage, le Destructeur, Shiva-Kali – le phallus créateur et l’abominable et destructrice mère – comme Abrasax (2) comme le Démon du sexe et de la mort à tête d’animal, comme l’Archonte démoniaque qui dirige ce monde, comme Ishtar ou Astarté – déesse de l’amour et de la guerre – comme l’Anima Mundi ou Monde des Âmes ou simplement comme la « Déesse ».
D’autres représentations comprennent l’Aigle, ou le Baron Samedi, ou Thanateros, ou Cernunnos. Aucune image ne peut représenter la totalité de ce que cette force est, mais on la montre conventionnellement comme un dieu hermaphrodite, divinité sous la forme d’un homme qui comprend diverses caractéristiques mammaires ou reptiliennes. L’image contient souvent des éléments floraux et minéraux ainsi que des éléments ramenant au concept de la mort car cette force comprend aussi la mort. Vie et Mort ne sont que de simples phénomènes au travers desquels la force vitale se réincarne continuellement. Nier la mort c’est nier la vie. Les aspects de la divinité mâle et femme qu’est Baphomet sont toujours soulignés car c’est par le sexe que la vie est créée et la sexualité mesure la force vitale ou la vitalité, quelle que soit la manière dont elle est exprimée.
Presque toutes les mythologies gardent en mémoire des légendes relatives aux énergies reptiliennes qui précédèrent les dieux eux-mêmes. Ainsi, dans de nombreuses cosmologies, nous avons des serpents-Leviathans entourant l’univers, ou des Tiamat-dragons d’où émergent toutes les existences. Les dieux sont souvent décrits comme ayant emprisonné ces forces reptiliennes, ou cherchant à les détruire. Il existe un ensemble de documents templiers sur lesquels on peut examiner des symboles et des personnages dont l’essence remonterait aux cultes de Priape ou du Serpent. Sur l’un de ces documents, l’on peut examiner une figure nue portant une coiffure à la Cybèle (3) qui tient une chaîne de ses deux mains et qui est entourée de symboles divers, le soleil et la lune au-dessus d’elle, en dessous, le Pentagramme et l’Hexagramme et sous ses pieds un crâne humain. Cette chaîne est le symbole des anneaux du serpent et donc de la fraternité des ophiens.
On trouve aussi un texte en langue arabe que l’on ne peut traduire directement, mais toutefois, si l’on applique une grille de décodage, le sens est : « Que Meté soit loué ! Il fait germer et fleurir toutes choses ! Il est notre principe qui est un et sept ! Abjure ta foi et abandonne-toi à tous les plaisirs ».
Sur un autre document, on peut examiner deux personnages androgynes :
- le premier est plutôt féminin mais pourvu d’un sexe masculin. Il tient une chaîne dans chaque main.
- le second est de type masculin portant une barbe et ayant un sexe féminin. Il porte également une chaîne dans chaque main. Sur les côtés sont disposées 12 étoiles, à gauche en bas, il y a un Pentagramme et à droite un Hexagramme. Sous ses pieds, il y a un crâne humain.
Lisons à présent un extrait de « Les demeures philosophales » (4) de Fulcanelli :
« Dans l’expression hermétique pure, correspondant au travail de l’Oeuvre, Baphomet vient des racines grecques Bapheus, teinturier, et mès, mis pour mètè, la lune, à moins qu’on ne veuille s’adresser à mèter, génitif mètros, mère ou matrice, ce qui revient au même sens lunaire, puisque la lune est véritablement la mère ou la matrice mercurielle qui reçoit la teinture ou semence du soufre, représentant le mâle, le teinturier, Bapheus – dans la génération métallique. Baphè a le sens d’immersion et de teinture. Et l’on peut dire, sans trop divulguer, que le soufre, père et teinturier de la pierre, féconde la lune mercurielle par immersion, ce qui nous ramène au baptême symbolique de Mété exprimé encore par le mot baphomet. Celui-ci apparaît donc bien comme l’hiéroglyphe complet de la science, figurée ailleurs dans la personnalité du dieu Pan, image mythique de la nature en pleine activité. Le mot latin Bapheus, teinturier, et le verbe meto, cueillir, recueillir, moissonner, signalent également cette vertu spéciale que possède le mercure ou lune des sages, de capter, au fur et à mesure de son émission, et cela pendant l’immersion ou le bain du roi, la teinture qu’il abandonne et que la mère conservera dans son sein durant le temps requis. C’est là le Graal, qui contient le vin eucharistique, liqueur de feu spirituel, liqueur végétative, vivante et vivifiante introduite dans les choses matérielles. Quant à l’origine de l’Ordre, à sa filiation, aux connaissances et aux croyances des Templiers, nous ne pouvons mieux faire que citer textuellement un fragment de l’étude que Pierre Dujols, l’érudit et savant philosophe, consacre aux frères chevaliers dans sa »Bibliographie générale des Sciences occultes« . »Les frères du Temple, dit l’auteur, – on ne saurait plus soutenir la négative, furent vraiment affiliés au Manichéisme. Du reste, la thèse du baron de Hammer est conforme à cette opinion. Pour lui, les sectateurs de Mardeck, les Ismaéliens, les Albigeois, les Templiers, les Francs-maçons, les Illuminés, etc., sont tributaires d’une même tradition secrète émanée de cette Maison de la Sagesse (Dar-el-hickmet), fondée au Caire vers le XIe siècle, par Hakem. L’académicien allemand Nicolai conclut dans un sens analogue et ajoute que le fameux baphomet, qu’il fait venir du grec Baphomètos, était un symbole pythagoricien. Nous ne nous attarderons point aux opinions divergentes de Anton, Herder, Munter, etc., mais nous nous arrêterons un instant à l’étymologie du mot baphomet. L’idée de Nicolai est recevable si l’on admet, avec Hammer, cette légère variante : Baphè Mètèios, qu’on pourrait traduire par baptême de Mété. On a constaté, justement, un rite de ce nom chez les Ophites. En effet, Mété était une divinité androgyne figurant la Nature naturante. Proclus dit textuellement que Métis, nommé encore Epikarpaios, ou Natura germinans, était le dieu hermaphrodite des adorateurs du Serpent. On sait aussi que les Hellènes désignaient, par le mot Métis, la Prudence vénérée comme épouse de Jupiter. En somme, cette discussion philologique avère de manière incontestable que le Baphomet était l’expression païenne de Pan. Or, comme les Templiers, les Ophites avaient deux baptêmes : l’un, celui de l’eau, ou exotérique ; l’autre, ésotérique, celui de l’esprit ou du feu. Ce dernier s’appelait le baptême de Mété. Saint Justin et saint Irénée le nomment l’illumination. C’est le baptême de la Lumière des Francs-maçons ».
Spartakus FreeMann, 2003 e.v., issu des Oraisons du Serpent.
Illustration : Le Baphomet dans une séance maçonnique, par Leo Taxil, 1890.
(1) Pan est la divinité hellénistique des bergers et des troupeaux. D’apparence mi-humaine, mi-animale, il représente l’activité sexuelle intense et exprime la ruse bestiale. Pan en grec signifie « tout » et ce nom lui fut donné car il incarne une tendance propre à tout l’univers. Il est le grand principe régulateur, le premier principe d’amour, ou créateur, incorporé dans la matière universelle et formant le monde.
(2) Abrasax, Abracax ou Abraxas est une entité gnostique qui préside au 365 jours de l’année (365 étant sa valeur arithmosophique). Abrasax est un dieu polymorphe au corps d’homme à tête de coq et dont les jambes sont des serpents, il est vêtu d’une armure et tient un fouet et un bouclier.
(3) Déesse de la terre, fille du ciel, épouse de Saturne. Cybèle symbolise l’énergie enfermée dans la terre et elle est la source primordiale de toute fécondité. Elle est souvent représentée coiffée d’une étoile à sept branches ou d’un croissant de lune. Cybèle est le Déesse Mère, la Magna Mater dont le culte se confond avec ceux de la fécondité.
(4) [Tome 1, pp. 200 à 206 (J.J. Pauvert, 3ème édition, 1965) Livre second, la Salamandre de Lisieux, sous-titre VI].
http://www.esoblogs.net/2932/le-baphomet/
Baphomet, et la Sophia (sagesse):
BAPHOMET 4-OCCHI
Et il a vu le Baphomet. Ils n'étaient pas deux côtés, comme prévu pour tout ce qu'il avait entendu sur le démon, mais un seul visage, la moitié ivoire et bronze moitié, moitié blanc et brun moitié, moitié rasé et l'autre moitié barbus. Sur les yeux brillants glabres de saphir, deux yeux sur la topaze mûre. Tenait sa tête un corps androgyne, laminé or et d'argent enveloppé signes de lunaire et solaire en même temps, de la sexualité à définir. Une myriade de cordes nouées diversement suspendus à la tête de l'idole, comme un cheveux hirsutes ou une malédiction.
ETIMOLOGIA Machia’h nahash Israël before and after : before (malediction, feminine nahash), after (benediction, redemption, masculine, nahash ended).
C’est spirituel et non pas physique, le machia’h est né homme de chair et de sang.
Un premier puzzle concerne précisément la signification du nom , pour lequel plusieurs hypothèses ont été avancées . Selon certains, le nom serait tout simplement une contraction du nom de Mohammed , et découle des contacts secrets que les Templiers étaient au Moyen-Orient avec les maîtres arabes , pendant les croisades. D'autres considèrent qu'il corruption du mot abufihamet arabe , que les Maures d'Espagne prononcé bufihimat . Ce terme signifie «Père de la connaissance » ou « Père de la Sagesse " , et pourrait indiquer un principe surnaturel ou divin . Il n'est pas clair , cependant, ce qui pourrait différencier le Baphomet de tout autre principe divin . Ne manquez pas l'hypothèse encore plus fantaisiste : Certains voient l'anagramme de l'expression hébraïque « Tem - oph - ab » qui signifie , mot à mot , «double - oiseau - génération . " La " génération double oiseau » correspondrait à un symbole sexuel évident , semblable à l' linga et yoni du culte indien , dans ce cas, les Templiers auraient continué et renouvelé les anciens cultes phalliques de l'Est ? Il semble peu probable . D'autres tirent le mot de la racine grecque du mot baptiser , en interprétant le mot " Dieu qui baptise dans l' Esprit Saint . " Parmi les différentes hypothèses , l'un des plus accrocheur est celui formulé par le juge Hugh Schonfield , l'un des plus grands savants de la mer Morte . Dans son livre « Les Esséniens Odyssey " Schonfield décrit un système de chiffrement substitution de chiffrement appelé Code Atbash , déjà présent dans certains passages de la Bible et utilisé pour cacher les noms de certains textes Esséniens . Le code Atbash consiste à plier en deux les 22 lettres de l' alphabet Hebrew sorte que le premier est remplacé par 22 ° , la deuxième à partir de 21 ° à 11 ° , et ainsi de suite . Placer ce chiffre sur la base inférieure , les deux premières paires de substitutions sont aleph- beth et taw -shin , et ces quatre lettres , lire ci-dessous , forment le nom du chiffrement , atb- sh . Selon ce code , le nom de Baphomet devrait être divisé en ses cinq lettres du mot hébreu correspondant , qui devrait être remplacé par leurs correspondances dans le Atbash chiffre :
beth pe waw taw membre
B Ph O M M
pe yod vav tibia aleph
Sh O Ph A
De cette façon , Baphomet transcrit en Atbash de "Sophia" , le terme ésotérique qui indique la " sagesse" . ( De " L'angle d'Hermès du temple de jérusalem (beith hamikdach) »)
http://angolohermes.interfree.it/index.html
Sefer HaZohar (livre des splendeurs, cabale), interprétation d'Eliphas Levi sur le Baphomet:
Aux yeux du monde occidental, l'illustration d'Eliphas Levi de Baphomet est une représentation du chrétien diable, la source de tous les maux. L'illustration de l'occultiste français de son magnum opus Magie Transcendantale montre, une créature ailée de chèvre à tête, un pentagramme sur son front, entouré de symboles occultes-tout iconographie associée avec le diable. Une fourche et une queue de fer barbelé sont tout ce qui serait nécessaire pour compléter le stéréotype.
Cette association diabolique a été favorisée en partie par Arthur Edward Waite, qui a mal interprété l'illustration Baphomet quand il l'a utilisé comme un modèle pour la trompette diable de sa très populaire Rider-Waite Tarot. Devil atout de Waite remplace la figure du diable chrétien commun aux atouts antérieures avec une corruption de Baphomet de Levi, lui donner des ailes de chauve-souris, un visage renfrogné, et les jambes et les pieds bestiales. Waite traduit la Magie Transcendantale de Levi en anglais, mais n'était pas disposé à accepter l'interprétation de Levi de sa propre image Baphomet, comme indiqué dans son Key Pictorial au Tarot: "Avec plus de sa dérision habituelle pour les arts qu'il prétendait respecter et interpréter comme une maître y, Eliphas Lévi affirme que le chiffre Baphometic est la science occulte et magique ».
Devil atout de Waite associe Baphomet avec le diable chrétien, et il interprète la trompette pour signifier la violence, la force et le mal. Pourtant, si nous examinons ce que Lévi a écrit, nous constatons que Baphomet est un symbole complexe de la science occulte et de magie.
Discussion primaire de Lévi de Baphomet se trouve dans la haute magie, qui est divisé en deux parties, la doctrine et le rituel. Baphomet est connecté avec la trompette Diable au chapitre 15 du Rituel:
"Nous reportons une fois de plus à ce terrible nombre de quinze, symbolisé dans le Tarot par un monstre trônait sur un autel, mitre et cornu, ayant des seins d'une femme et les organes génitaux d'un homme - une chimère, un sphinx malformé, une synthèse des déformations. En dessous de ce chiffre, nous lisons une inscription franche et simple - LE DIABLE. Oui, nous sommes confrontés ici ce fantôme de toutes les terreurs, le dragon des tous theogenies, l'Ahriman des Perses, le Typhon des Egyptiens, le Python des Grecs, le serpent ancien des Hébreux, le monstre fantastique, le cauchemar, le Croquemitaine, la gargouille, la grande bête du Moyen Age, et - pire que tout cela - le Baphomet des Templiers, l'idole barbue de l'alchimiste, la divinité obscène de Mendes, le bouc du sabbat. Le frontispice de ce «rituel» reproduit le chiffre exact de l'empereur terrible de la nuit, avec tous ses attributs et tous ses personnages ".
Description initiale de Lévi de Baphomet dans le cadre de la trompette diable est sombre et sinistre, la comparant à la satanique et représentations diaboliques de nombreuses religions. Cependant, Lévi clarifie son interprétation plus tard dans le chapitre 15:
"Oui, dans notre conviction profonde, les Grands Maîtres de l'Ordre des Templiers adoraient le Baphomet, et a causé d'être adoré par les initiés; oui, il existait dans le passé, et il peut y avoir encore dans le présent, les assemblées qui sont présidées par ce chiffre, assis sur un trône et ayant une torche enflammée entre les cornes. Mais les adorateurs de ce signe ne considèrent pas, comme nous, que c'est une représentation du diable; au contraire, pour eux, c'est celui du dieu Pan, le dieu de nos écoles modernes de philosophie, le dieu de l'école théurgique d'Alexandrie et de nos propres néoplatoniciens mystiques, le dieu de Lamartine et Victor Cousin, le dieu de Spinoza et Platon, le dieu des écoles gnostiques primitifs; le Christ aussi du sacerdoce dissident ». [4]
Baphomet est un dieu des anciennes religions et écoles de pensée qui étaient actifs avant la pleine avènement du christianisme, et non une représentation du diable.
Lévi donne la justification de l'apparence monstrueuse de Baphomet dans le Livre des Splendeurs:
"[Baphomet] est une connaissance croissante dans l'opposition à l'idolâtrie, pour protester contre si la monstruosité même de l'idole.
Les Israélites ont été interdits de donner concepts divins la figure d'un homme ou d'un animal; ainsi, sur l'arche de l'alliance et dans le sanctuaire, ils ont osé sculpter seulement chérubins, c'est-à-sphinx avec les organismes de taureaux et les têtes des hommes, des aigles ou des lions.
Ces chiffres mitigés reproduites ni la forme complète d'un homme, ni celle d'un animal.
Ces créations hybrides d'animaux impossibles donné de comprendre que l'image n'était pas une idole ou reproduction d'un être vivant, mais plutôt un personnage ou représentation de quelque chose ayant son existence dans la pensée.
Baphomet n'est pas adoré; c'est Dieu qui est adoré, ce sans visage de Dieu derrière cette forme sans forme, cette image qui ne ressemble à aucun être créé.
Baphomet n'est pas un Dieu; Il est le signe de l'initiation ». [5]
Baphomet n'est pas un dieu, diable, ou un être vivant; il est le signe ou le symbole de l'initiation. Mais ce savoir ne ce symbole de l'initiation communiquer à nous? Dans l'introduction à la doctrine en la Magie Transcendantale, Lévi identifie Baphomet avec une force qu'il appelle l'agent universel:
«Il existe dans la nature une force qui est infiniment plus puissante que la vapeur, et un seul homme, qui est capable de s'adapter et de diriger, pourrait ainsi changer la face du monde entier. Cette force a été connue des anciens; il consiste en un équilibre ayant Agent universel pour sa loi suprême, tandis que sa direction est préoccupée immédiatement avec le Grand Arcane de la Magie Transcendantale. ... Cet agent ... C'est précisément ce que les adeptes du Moyen Age libellés la matière première du Grand Œuvre. Les gnostiques représentés comme le corps de feu du Saint-Esprit; il a fait l'objet de l'adoration dans les rites secrets du sabbat et le Temple, sous la figure hiéroglyphique de Baphomet ou l'Androgyne de Mendes ". [6]
Baphomet est une représentation de l'agent universel, qui est plus communément connu dans la Magie Transcendantale comme la lumière astrale. Cette connexion est retraité plus tard dans le texte:
"Dans ce lieu nous affirmons sans détour que le grand agent magique - le double courant de lumière, la vie et astral feu de la terre - a été représenté par le serpent à tête de bœuf, de chèvre ou de chien, dans l'ancienne theogenies. C'est le double serpent du caducée, le serpent ancien de la Genèse, mais il est aussi le serpent d'airain de Moïse, retors de la TAU, c'est, le lingam de production. Il est, en outre, la chèvre du sabbat et le Baphomet des Templiers ». [7]
Baphomet est une représentation de la lumière astrale, le milieu de toute la magie et le pouvoir gagner plus c'est le but du Grand Œuvre:
"Le Grand Œuvre est, avant toutes choses, la création de l'homme par lui-même, c'est-à-dire, la conquête pleine et entière de ses facultés et de son avenir.
Le frère occitan Gaucerand de Montpezat du Quercy, ancêtre de l'actuel prince consort du Danemark, fut le seul au cours de son procès à avouer avoir adoré une "image bafométique". En langue d'Oc Bafomet est une déformation de Mahomet tel qu'il apparait dans un poème de 1265 : Ira et Dolor, E Bafomet obra de son goder, "Et Mahomet fait briller sa puissance".
Le témoignage du frère Gaucerand fut ainsi à l'origine d'un malentendu qui permit à ses accusateurs d'y voir une "preuve", de l'adoption par le Temple de rites musulmans. Hugh Schonfield quant à lui pensait que Baphomet était un mot codé qui une fois décrypté à l'aide du code Atbash (système de cryptage très ancien) se lisait «sophia», qui signifie sagesse en grec. Selon M. Schonfield, en vénérant Baphomet, les Templiers auraient voué en vérité un culte au principe de sagesse voire à la gnose.
Eliphas Lévi, l'illustre philosophe hermétique a sa propre interprétation qui, à défaut d'être vérifiable, est très intéressante.
"Il existe plusieurs figures du Baphomet. Parfois il a la barbe et les cornes d'un bouc, la face d'un homme, le sein d'une femme, la crinière et les ongles d'un lion, les ailes d'un aigle, les flancs et les pieds d'un taureau.
C'est le sphinx ressuscité de Thèbes ; c'est le monstre tour à tour captif et vainqueur d'OEdipe. C'est la science qui proteste contre l'idolâtrie par la monstruosité même de l'idole. Il porte les cornes et le flambeau de la vie, et l'âme vivante de ce flambeau, c'est dieu. Il avait été défendu aux Israélites de donner aux conceptions divines la figure de l'homme ou celle d'aucun animal ; aussi n'osaient-ils sculpter sur l'arche et dans le sanctuaire que des Chérubins c'est-à-dire des Sphinx à corps de taureau et à têtes d'homme, d'aigle ou de lion.
Ces figures mixtes ne reproduisent dans leur entier ni la forme de l'homme, ni celle d'aucun animal. Ces assemblages hybrides d'animaux impossibles faisaient comprendre que le signe n'était pas l'idole ou une image d'une chose vivante, mais un caractère ou une représentation d'une chose pensée.
On n'adore point le Baphomet : on adore le Dieu sans figure devant cette forme informe et cette image sans ressemblance avec les êtres créés. Le Baphomet n'est pas un dieu : c'est le signe de l'initiation ; c'est aussi la figure hiéroglyphique du grand tétragramme divin… (Eliphas Lévi, La Clef des Grands Mystères)
Voyons à présent ce qu'en dit le dictionnaire de l'ésotérisme de Michel Mirabail :
Le Baphomet est l'emblème des Templiers. Signe de leur reconnaissance des "pauvres soldats", il est aussi l'image synthétique de toute leur science et de leur tradition.
La description du Baphomet est malaisée. Il a l'aspect extérieur d'un animal à forme grossière et inderminée. Il rappelle le bouc par son visage cornu, mais aussi Satan. C'est la raison pour laquelle on a accusé l'ordre de culte démoniaque.
En réalité, la figuration externe nous paraît vouloir gauchir la présence pourtant indubitable de symboles, et dérouter l'attention profane.
La tête de bouc représente un triangle dont la pointe est tournée vers le bas, signe de la puissance de l'esprit créateur.
Le nez a la structure d'un triangle qui, plus petit que le premier, est inscrit à l'interieur du visage, pointe en haut : il s'agit de la remontée initiatique de la créature qui possède en elle-même l'étincelle divine.
Les deux cornes sises sur la base du grand triangle représentent l'autorité et la puissance. Moïse descendant de la montagne les portes sur son front. Mais elles correspondent aussi aux lettres du mot inri, qui, regroupées, se fondent en un signe rappelant le H.
Ce sont ces mêmes lettres qui furent gravées au-dessus de la tête de Jésus en croix.
De part et d'autre du petit triangle, à la place des yeux, le croissant lunaire à gauche et le cercle solaire à droite résumment la science à ses deux principes masculin et féminin.
Le Graal, comme l'Eucharistie, se rattache à cette tradition initiatique dont Melchisedeck est le grand prêtre, Abraham et Jésus les sacrificateurs. L'un comme l'autre sacrifient à Dieu leur intimité profonde.
La réunion symbolique du pain et du vin, de l'eau (grand triangle) et du feu (petit triangle), de la chair et du sang, justifie la rencontre d'Abraham et du Christ, et des deux confessions, l'islam et le christianisme : ou bien c'est la personne du fils qui est sacrifiée, ou bien c'est elle qui se sacrifie pour le culte de Dieu.
Le Baphomet et la quête du Graal représentent donc les cheminements initiatiques sinon identiques, du moins convergents. D'ailleurs, l'identification de l'Ordre du Graal avec celui du Temple dans le Parzival ne fait aucun doute. Trévizent dit à Parzival : "De vaillants chevaliers ont leur demeure à Montsalvage où l'on garde le Graal.
Ce sont les templiers (die selben Templeise); ils vivent d'une Pierre (sie leben von einem Steine) ; son essence est toute pureté... On l'appelle lapsit excillis . "
Cette pierre cubique est sous le Baphomet. La barbe rattache la tête à la pierre, signe de la matérialisation de ce qui est en haut. Bien plus, la pierre elle-même est posée sur un globe : la terre.
L'objectif de l'ordre est ici indiqué dans l'unité même des niveaux de l'initiation.
Il s'agit de conquérir le Temple; mais ce temple est l'homme intérieur, régénéré, androgyne, et uni à Dieu.
L'association des symboles comme le cube, la sphère, le soleil, la lune et les triangles annonce les consignes de M. Maïer pour le Grand Oeuvre :
" D'un homme et d'une femme fais un cercle, ensuite un carré, puis un triangle, enfin un cercle, et tu auras la pierre (Voir la gravure dont ces lignes sont les commentaires : par exemple, Masson, dictionnaire initiatique, edition P.Belfond, p 112.
Le Baphomet réalise dans le sens de la verticalité ce que la figure de M. Maïer réalise de façon immanente par emboîtement des figures et des symboles.)
Ceci autorise une interprétation alchimique du Baphomet. Fulcanelli la livre par l'analyse, en kabbale phonétique, du nom lui - même (Fulcanelli, les demeures philosophales, edition JJ Pauvert, tome I,pp 202 sqq). Baphomet vient des racines grecques "Baoeùs", teinturier, et "uns" mis pour "unv", la lune, à moins qu'on ne pense à "untns", génitif "untqos", mère ou matrice.
"La lune est véritablement la mère ou la matrice mercurielle qui reçoit la teinture ou semence du souffre représentant le mâle, le teinturier - "Baoeùs"- dans la génération métallique."
Si l'on prend le mot latin "bapheus", le teinturier, et le verbe "meto", cueillir, la même idée apparaît qui dote le mercure ou "lune des sages" de la propriété de "capter, au fur et à mesure de son émission, et cela pendant l'immersion ou le bain du roi, la teinture qu'il abandonne et que la mère conservera dans son sein durant le temps requis. C'est là le Graal, qui contient le vin eucharistique, liqueur de feu spirituel, liqueur végétative, vivante et vivifiante, introduite dans les choses matérielles".
Le Baphomet contient aussi l'indice d'un baptême initiatique, du "baptême symbolique de Mètè". Il s'agit du baptême ésotérique des Templiers, analogue au baptême de la lumière des Francs-maçons. Mètè est la divinité androgyne figurant la Nature naturante, la "natura germinans", "dieu hermaphrodite des adorateurs du Serpent" dont parle Proclus à propos de Metis. Pierre Dujols en conclut : "(...) le Baphomet était l'expression païenne de Pan". Le baptême initiatique comme le bain alchimique sont donc des traductions de l'exigence de purification qui livre à la conscience clarifiée la science sacrée. Une science dont le Baphomet est à la fois le résumé et la clef (Voir la figure qu'en dessine Eliphas Levi en la surchargeant de symboles dans "Dogme et Rituel de la haute magie", édition Niclaus, page 180 et commentaire page 399).
Modifié en dernier par Moïse-Jésus-Mohamed le 12 sept.14, 21:06, modifié 2 fois.
Sabbataï Tsevi (photo de mon avatar), Jacob Frank également. Ce sont des juifs Thoaïques, évangéliques et Coranisés!
- Moïse-Jésus-Mohamed
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 457
- Enregistré le : 05 sept.14, 13:48
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 12 sept.14, 19:37Suite et fin: Machia'h ben David ne ressuscitera aucun mort de sa tombe et ne fera aucun miracle, tel que stipulé dans le Rambam Maïmonide et le monde restera tel qui l'est aujourd'hui, sans aucun changement.
SELON RAMBAM
Qu’il ne te vienne pas à l’esprit que le roi Messie fera des miracles, ou créera des choses nouvelles, ou ressuscitera les morts, comme les fous se le racontent. Il ne faut rien attendre de semblable.
Israël subit le "temps des Nations", et est entré dans le 4ème exil depuis 2300 ans, nous sommes exactement dans l'exil ROMAIN, et cela est stipulé que c'est le dernier exil pour Israël, ce qui annonce une Royauté Suprême et irréversible par réparation Messianique du Machia'h Ben David, ce qui aboutira à la dernière Royauté, la 5ème Royauté d'Israël, la Royauté du Messie: Melkhout Hé-Mechiah"
...
J'espère vraiment que tout se produira comme ce plan que j'avance, car au sinon, je pronostique le pire pour Israël. On ne peut pas s'amuser indéfiniment, lorsque ce peuple sort d'une lourde catastrophe, il y a moins de 70 ans. Thèse de 10 années d'études approfondies. FIN et NO COMMENT.
SELON RAMBAM
Qu’il ne te vienne pas à l’esprit que le roi Messie fera des miracles, ou créera des choses nouvelles, ou ressuscitera les morts, comme les fous se le racontent. Il ne faut rien attendre de semblable.
Israël subit le "temps des Nations", et est entré dans le 4ème exil depuis 2300 ans, nous sommes exactement dans l'exil ROMAIN, et cela est stipulé que c'est le dernier exil pour Israël, ce qui annonce une Royauté Suprême et irréversible par réparation Messianique du Machia'h Ben David, ce qui aboutira à la dernière Royauté, la 5ème Royauté d'Israël, la Royauté du Messie: Melkhout Hé-Mechiah"
...
J'espère vraiment que tout se produira comme ce plan que j'avance, car au sinon, je pronostique le pire pour Israël. On ne peut pas s'amuser indéfiniment, lorsque ce peuple sort d'une lourde catastrophe, il y a moins de 70 ans. Thèse de 10 années d'études approfondies. FIN et NO COMMENT.
Sabbataï Tsevi (photo de mon avatar), Jacob Frank également. Ce sont des juifs Thoaïques, évangéliques et Coranisés!
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 14 sept.14, 07:04............
Modifié en dernier par Mahdii le 14 sept.14, 14:25, modifié 1 fois.
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 14 sept.14, 11:57Salut Mahdii.Mahdii a écrit :Les autres sont sourds, muets et aveugles!! Bornés et têtus comme des ânes.
Je te l'ai déja dit. Tu es très ouvert et c'est tant mieux parce que c'est le meilleur moyen pour d'apprendre.
Cependant, sur internet et dans les livres, il y a tout et n'importe quoi.
Alors, attention à ne pas perdre ton propre chemin. Tu y perdras ton âme et elle est trop précieuse pour Allh.
Allh dans son infini bonté à fait en sorte que chaque créature soit unique.
Reste toi même. N'éssaie pas de suivre les aveugles de peur de devenir toi-même aveugle.
N'oublie pas ce qu'a dit issa. Lorsqu'un aveugle suit un aveugle, tout les deux tombent dans la fosse.
Cela dit : les posts sont trop long pour que quelqu'un ait envie de les lire.
Fraternellement.
Kaboo.
Modifié en dernier par kaboo le 15 sept.14, 00:59, modifié 1 fois.
Sortez de mon ordi
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 14 sept.14, 14:28Je pense que le Mahdi al montadhar attendu par les musulmans et le Machia'h attendu par les juifs est le même! Et je le prouve ici!!!
Il suffit qu'il soit musulman avec une mère juive.
Il suffit qu'il soit musulman avec une mère juive.
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 15 sept.14, 01:49Up. Je le laisse monter jusqu'à ce que tous lisent ce qu'il y a de plus important, sans intrusion des antéchrists ici.
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 15 sept.14, 06:47X. Exil, rejeton et Rédemption.
Nous sommes dans le dernier exil: l'exil romain, et le Messie (le rejeton) se trouvera à Rome! Plus précisément à Tsarfati (certains rabbins ont dit que le Machia'h parlerait le français).
A la porte de Rome
D.ieu est depuis longtemps prêt à envoyer Machia’h. Machia’h lui-même est impatient de venir. Le problème reste que son chemin a, jusqu’ici, était obstrué par les imperfections du monde. Une histoire rapportée par le Talmud [7] illustre cette idée.
Rabbi Yehochoua ben Lévi rencontra le prophète Elie [8] alors qu’il se tenait devant l’entrée de la grotte de Rabbi Chimon ben Yo’haï [9]... Il lui demanda : « Quand Machia’h viendra-t-il ? »
Le prophète répondit : « Va le lui demander ».
« Mais où peut-on le trouver ? »
« A la porte de Rome ».
« A quel signe pourrai-je le reconnaître ? »
« Il est assis parmi les pauvres gens couverts de blessures. Les autres défont les bandages de toutes leurs plaies en une seule fois, puis les refont. Mais lui défait un bandage puis le refait immédiatement (avant de recommencer pour un autre). Car il dit : « Peut-être serai-je appelé (pour me révéler en tant que Machia’h), et je ne dois pas me mettre en retard ! » Ainsi (Rabbi Yehochoua ben Lévi) alla le voir et lui dit : « La paix soit sur toi, mon maître et mon professeur ! »
II lui répondit : « La paix soit sur toi, fils de Lévi ! »
Alors, il (Rabbi Yehochoua ben Lévi) lui demanda : « Maître, quand viendras-tu ? »
Celui-ci répondit : « Aujourd’hui ! »
Rabbi Yehochoua retourna vers Elie qui lui demanda : « Que t’a-t-il dit ? »
Il répondit : « ...II m’a déçu ! II m’a déclaré qu’il viendrait aujourd’hui et il n’est pas venu ! »
Elie reprit : « Machia’h avait en tête (ce verset) [10] : « Aujourd’hui - si vous écoutez Sa voix ! »
En notre temps, comme le Rabbi שליט"א l’a déclaré de longtemps, cette exigence a été satisfaite. Notre génération, de fait, se tourne vers D.ieu pour entendre Sa voix. Il n’y a donc aucune raison pour que Machia’h, qui est impatient de venir, en retarde encore le moment.
La situation d’exil dans laquelle nous nous trouvons s’analyse spirituellement sous deux aspects. D’un côté, D.ieu Se dissimule à nos yeux ; c’est ce qu’exprime le verset : « En ce jour, Je cacherai Ma face... car ils se sont tournés vers d’autres dieux » [11]. D’un autre côté, comme le verset cité l’indique également, l’homme s’est détourné de D.ieu. Ce qui est nécessaire pour que D.ieu se révèle à nouveau ? Que l’homme change d’orientation. La situation décrite peut être réparée simplement si l’homme se retourne vers D.ieu, s’il ouvre les yeux. Il découvre alors que, du fait de cette seule initiative, la face de D.ieu n’est plus cachée. L’exil, en conséquence, disparaît.
Nous sommes dans le dernier exil: l'exil romain, et le Messie (le rejeton) se trouvera à Rome! Plus précisément à Tsarfati (certains rabbins ont dit que le Machia'h parlerait le français).
A la porte de Rome
D.ieu est depuis longtemps prêt à envoyer Machia’h. Machia’h lui-même est impatient de venir. Le problème reste que son chemin a, jusqu’ici, était obstrué par les imperfections du monde. Une histoire rapportée par le Talmud [7] illustre cette idée.
Rabbi Yehochoua ben Lévi rencontra le prophète Elie [8] alors qu’il se tenait devant l’entrée de la grotte de Rabbi Chimon ben Yo’haï [9]... Il lui demanda : « Quand Machia’h viendra-t-il ? »
Le prophète répondit : « Va le lui demander ».
« Mais où peut-on le trouver ? »
« A la porte de Rome ».
« A quel signe pourrai-je le reconnaître ? »
« Il est assis parmi les pauvres gens couverts de blessures. Les autres défont les bandages de toutes leurs plaies en une seule fois, puis les refont. Mais lui défait un bandage puis le refait immédiatement (avant de recommencer pour un autre). Car il dit : « Peut-être serai-je appelé (pour me révéler en tant que Machia’h), et je ne dois pas me mettre en retard ! » Ainsi (Rabbi Yehochoua ben Lévi) alla le voir et lui dit : « La paix soit sur toi, mon maître et mon professeur ! »
II lui répondit : « La paix soit sur toi, fils de Lévi ! »
Alors, il (Rabbi Yehochoua ben Lévi) lui demanda : « Maître, quand viendras-tu ? »
Celui-ci répondit : « Aujourd’hui ! »
Rabbi Yehochoua retourna vers Elie qui lui demanda : « Que t’a-t-il dit ? »
Il répondit : « ...II m’a déçu ! II m’a déclaré qu’il viendrait aujourd’hui et il n’est pas venu ! »
Elie reprit : « Machia’h avait en tête (ce verset) [10] : « Aujourd’hui - si vous écoutez Sa voix ! »
En notre temps, comme le Rabbi שליט"א l’a déclaré de longtemps, cette exigence a été satisfaite. Notre génération, de fait, se tourne vers D.ieu pour entendre Sa voix. Il n’y a donc aucune raison pour que Machia’h, qui est impatient de venir, en retarde encore le moment.
La situation d’exil dans laquelle nous nous trouvons s’analyse spirituellement sous deux aspects. D’un côté, D.ieu Se dissimule à nos yeux ; c’est ce qu’exprime le verset : « En ce jour, Je cacherai Ma face... car ils se sont tournés vers d’autres dieux » [11]. D’un autre côté, comme le verset cité l’indique également, l’homme s’est détourné de D.ieu. Ce qui est nécessaire pour que D.ieu se révèle à nouveau ? Que l’homme change d’orientation. La situation décrite peut être réparée simplement si l’homme se retourne vers D.ieu, s’il ouvre les yeux. Il découvre alors que, du fait de cette seule initiative, la face de D.ieu n’est plus cachée. L’exil, en conséquence, disparaît.
Modifié en dernier par Mahdii le 18 sept.14, 12:53, modifié 1 fois.
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 16 sept.14, 04:03Non, Kaboo, c'est tout ce que notre famille ainsi que moi même par une thèse de 10 années, avons conclu comme étant vrai sur tout ce qui circule sur internet.
Ma famille pratiquait un Judaïsme authentique, ils savaient que c'était par les fautes des parents du judaïsme et des générations antérieures qu'ils étaient exilés, ils savaient aussi qu'ils ont subi le courroux de l'Eternel, ils sortent des plus célèbres des familles du maghreb mais ont des origines de l'Andalousie dont la famille Chiche, qui était le famille la plus célèbre et l'école rabbinique la plus influente du XIIIème siècle.
http://books.google.be/books?id=_dQP4nH ... me&f=false
2000 ans d'exil ne se répare pas facilement!!!! Ils subissent el guelout (l'exil) et la malédiction, la gueoulla sera la rédemption, on ajoute le aleph à guelout, alef de EL
1 Il arrivera que si tu obéis à la voix de l'Eternel ton Dieu, pour garder, pour exécuter tous les commandements que je te commande aujourd'hui, l'Eternel te rendra supérieur à toutes les nations de la terre. 2 Elles viendront sur toi toutes ces bénédictions-ci, et t'atteindront, quand tu obéiras à la voix de l'Eternel ton Dieu. 3 Tu seras béni dans la ville et tu seras béni aux champs. 4 Béni sera le fruit de ton ventre, et le fruit de ton territoire, et le fruit de ton bétail ; la portée de tes vaches et les brebis de ton troupeau. 5 Bénie sera ta corbeille et (bénie sera) ta maie??. 6 Tu seras béni à ton arrivée, et béni à ta sortie. 7 L'Eternel donnera tes ennemis, élevés contre toi, battus devant toi ; par un chemin ils sortiront contre toi, et par sept chemins ils fuiront devant toi. 8 L'Eternel ordonnera à la bénédiction (d'être) avec toi, dans tes celliers, et dans toute entreprise de tes mains ; il te bénira au pays que l'Eternel ton Dieu te donne. 9 L'Eternel t'établira pour lui être un peuple saint, comme il te l'a affirmé par serment, lorsque tu garderas les commandements de l'Eternel ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies. 10 Et tous les peuples de la terre verront que le nom de l'Eternel est invoqué à ton sujet, et ils auront peur de toi. 11 L'Eternel ton Dieu te fera abonder en biens, dans le fruit de ton ventre, dans le fruit de ton bétail, et dans le fruit de la terre, sur la terre que l'Eternel a affirmé par serment à tes ancêtres de te donner. 12 L'Eternel t'ouvrira son trésor le bon, le ciel, pour donner la pluie de ton sol en son temps et pour bénir tout le travail de tes mains. Tu prêteras à plusieurs nations, mais toi, tu n'emprunteras pas. 13 L'Eternel te rendra tête et non queue ; tu sera seulement au-dessus, mais non point au-dessous ; quand tu obéiras aux commandements de l'Eternel ton Dieu que je te commande aujourd'hui, pour garder et pour exécuter ; 14 Et que tu ne te détournes pas de toutes les paroles que je vous commande aujourd'hui, ni à droite, ni à gauche, pour marcher après d'autres dieux, pour les servir. 15 Mais s'il arrive que tu n'obéisses pas à la voix de l'Eternel ton Dieu, pour garder, pour exécuter tous ses commandements et ses statuts que je te commande aujourd'hui, alors toutes ces malédictions-là viendront sur toi et t'atteindront. 16 Tu seras maudit à la ville et tu seras maudit aux champs. 17 Ta corbeille sera maudite et ta maie?? (aussi). 18 Maudit sera le fruit de ton ventre et le fruit de ton territoire ; la portée de tes vaches, et les brebis de ton troupeau. 19 Tu seras maudit à ton arrivée et maudit à ta sortie. 20 L'Eternel enverra contre toi le manquement, le trouble et la perte, dans toute entreprise que tu feras de ta main, jusqu'à la destruction, et jusqu'à ce que tu sois promptement perdu, à cause de la méchanceté de tes actions, de ce que tu m'as abandonné. 21 L'Eternel attachera à toi la peste, jusqu'à ce qu'elle te consume de dessus la terre où tu viens pour la posséder. 22 L'Eternel te frappera d'enflure, de fièvre, d'embrasement, d'inflammation, de chaleur brûlante, du glaive, de sécheresse et de nielle, qui te poursuivront jusqu'à ta destruction. 23 Tes cieux sur ta tête seront d'airain, et la terre sous toi, de fer. 24 L'Eternel donnera pour pluie à ton pays de la poussière et du sable ; des cieux il descendra sur toi jusqu'à ta destruction. 25 L'Eternel te livrera battu devant tes ennemis ; par un chemin tu sortiras vers lui et par sept chemins tu fuiras devant lui ; tu seras un (objet d') effroi pour tous les royaumes de la terre. 26 Ton cadavre sera la pâture de tout oiseau du ciel et pour la bête de la terre, nul ne les effarouche. 27 L'Eternel te frappera de la lèpre d'Egypte, d'hémorroïdes, de gale fluente et de gale sèche, dont tu ne pourras être guéri. 28 L'Eternel te frappera de frénésie, de cécité et d'étourdissement. 29 Tu tâtonneras en (plein) midi comme l'aveugle tâtonne dans l'obscurité ; tu ne feras pas réussir tes projets ; tu ne seras qu'opprimé et pillé tout le temps, (et) nul ne (te) secourra. 30 Tu fianceras une femme, et un autre homme la déflorera ; tu bâtiras une maison et tu n'y demeureras pas ; tu planteras un vignoble, et tu n'en cueilleras pas les premiers fruits. 31 Ton boeuf (sera) égorgé à tes yeux, et tu n'en mangeras pas ; ton âne sera ravi devant toi, et tu ne te sera pas ramené ; tes brebis seront données à tes ennemis, et nul ne te secourra. 32 Tes fils et tes filles (seront) donnés à un autre peuple ; tes yeux regarderont et languiront après eux toute la journée, et il n'y aura pas de force dans tes mains. 33 Le fruit de la terre et tout ton labeur, un peuple que tu ne connaîtras pas (les) mangera ; tu ne seras qu'opprimé et brisé tous les jours. 34 Tu seras frénétique du spectacle que tu verras devant tes yeux. 35 L'Eternel te frappera d'une lèpre maligne sur les genoux et sur les cuisses, dont tu ne pourras être guéri, de la plante du pied jusqu'au sommet de la tête. 36 L'Eternel te conduira, avec ton roi que tu auras établi sur toi, vers une nation que ni toi ni tes pères n'ont connue ; tu serviras là des dieux étrangers de bois et de pierre. 37 Tu seras un sujet d'étonnement, de parabole et de satire parmi tous les peuples où l'Eternel te conduira. 38 Tu sortiras au champ beaucoup de semence et tu recueilleras peu, car les sauterelles la rongeront. 39 Tu planteras des vignobles et tu les cultiveras, mais tu ne boiras pas de vin et tu n'en amasseras pas, car le ver le mangera. 40 Tu auras des oliviers dans tous tes confins, mais tu ne t'oindras pas d'huile, car ton olivier coulera. 41 Tu engendreras des fils et des filles, mais ils ne seront pas à toi, car ils iront en captivité. 42 Tous tes arbres et le fruit de la terre la vermine (les) gâtera. 43 L'étranger qui est au milieu de toi montera au-dessus de toi haut, haut, et toi tu descendras bas, bas. 44 Il te prêtera, mais tu ne lui prêteras pas ; il sera la tête, et tu seras la queue. 45 Toutes ces malédictions-là viendront sur toi, te poursuivront et t'atteindront jusqu'à ta destruction, parce que tu n'auras pas obéi à la voix de l'Eternel ton Dieu, pour observer ses commandements et ses statuts qu'il t'a commandés ;""Parce que tu n'as pas servi l'Eternel ton Dieu dans la joie et de bon coeur, (étant) dans l'abondance de tout ; 46 Elles seront en toi et en ta postérité comme signes et comme prodiges, à jamais ; 47 -- Texte manquant -- 48 Tu serviras tes ennemis que l'Eternel enverra contre toi, dans la faim, dans la soif, dans la nudité et dans le dénuement de tout ; il mettra un joug de fer sur ton cou jusqu'à ce qu'il t'ait détruit. 49 L'Eternel fera lever contre toi une nation de loin, de l'extrémité de la terre, comme vole l'aigle, nation dont tu ne comprendras pas la langue ; 50 Nation à face dure, qui ne respecte point la figure du vieillard et n'a pas pitié du jeune homme. 51 Elle mangera le fruit de ton bétail et le fruit de ta terre jusqu'à ta destruction ; elle ne te laissera ni blé, ni vin nouveau, ni huile nouvelle, ni portée de tes vaches, ni brebis de ton troupeau, jusqu'à ce qu'il t'ait fait périr. 52 Elle t'assiégera dans toutes tes portes, jusqu'à la chute de tes murailles, hautes, fortifiées, sur lesquelles tu te confies dans tout ton pays ; elle t'assiégera dans toutes tes portes, dans ton pays que l'Eternel ton Dieu te donne. 53 Tu mangeras le fruit de ton ventre, la chair de tes fils et de tes filles ; que l'Eternel ton Dieu t'aura donnés, lors du siège et dans la détresse dont ton ennemi te pressera. 54 L'homme tendre chez toi, le très délicat verra de mauvais oeil son frère, la femme de son coeur et le reste de ses enfants qu'il aura réservés. 55 Pour ne donner à aucun d'eux de la chair de ses enfants qu'il mangera ; parce que rien ne lui sera resté lors du siège et dans la détresse dont ton ennemi le pressera dans toutes tes portes. 56 La (femme) tendre chez toi et la délicate, dont la plante du pied n'a pas essayé de poser sur la terre par délicatesse et par mollesse, verra de mauvais oeil l'homme de son coeur, son fils et sa fille. 57 Au sujet du délivre sortant d'entre ses pieds et de ses fils qu'elle enfantera ; car dans le dénuement de tout elle les mangera en secret dans le siège et dans la détresse dont ton ennemi te pressera dans tes portes. 58 Si tu ne gardes pour (les) exécuter, toutes les paroles de cette doctrine-là, écrites dans ce livre-ci, de craindre ce nom glorieux et redoutable, l'ETERNEL, ton Dieu ; 59 L'Eternel rendra étranges tes plaies et les plaies de ta postérité, des plaies grandes et durables, et des maladies malignes et persistantes. 60 Il fera tourner contre toi toutes les souffrances de l'Egypte dont tu as peur, et elles s'attacheront à toi. 61 Même toute maladie et toute plaie non écrites sur le livre de cette doctrine-là, l'Eternel les élèvera sur toi jusqu'à ce que tu sois exterminé ; 62 Et vous resterez en petit nombre, au lieu de ce que vous avez été comme les étoiles du ciel en grand nombre ; parce que tu n'as pas écouté la voix de l'Eternel ton Dieu. 63 Et il arrivera que de même que l'Eternel s'est réjoui sur vous, pour vous faire du bien et pour vous multiplier, de même l'Eternel se réjouira sur vous pour vous faire périr et pour vous détruire, et vous serez arrachés de la terre où tu viens pour la pos?? 64 L'Eternel te dispersera parmi toutes les nations, d'une extrémité de la terre à une autre extrémité ; tu serviras là des dieux étrangers que ni toi, ni tes pères n'ont connus, bois et pierre. 65 Et parmi ces nations-là tu n'auras pas de repos ni de station pour la plante de tes pieds ; l'Eternel te donnera là un coeur agité, la langueur des yeux et la contrition de l'âme. 66 Ta vie sera en suspens en face de toi, tu craindras la nuit et le jour, et tu ne croiras pas à ta vie. 67 Le matin tu diras : que n'est-il soir ! et le soir tu diras : que n'est-il soir ! et le soir tu diras : que n'est-il matin ! de la crainte que tu craindras dans ton coeur, et du spectacle que tu verras de tes yeux. 68 L'Eternel te ramènera en Egypte sur des navires, dans le chemin dont je t'avais dit : tu ne le verras plus ; vous vous offrirez là en vente à vos ennemis, comme esclaves, et servantes point d'acheteur. 69 Voilà les paroles de l'alliance que l'Eternel commanda à Mosché de contracter avec les enfants d'Israël au pays de Moab, outre l'alliance qu'il a contractée avec eux au 'Horeb.
=> Deutéronome "bénédictions et malédictions".
8 Vous garderez donc tous les commandements que je vous commande aujourd'hui, afin que vous soyez fortifiés et que vous veniez posséder le pays où vous allez passer pour le posséder ; 9 Et afin que vous prolongiez des jours sur la terre que l'Eternel votre Dieu a confirmé par serment à vos ancêtres, pour la donner à eux et à leur postérité, un pays où coulent le lait et le miel. 10 Car le pays où tu vas arriver pour le posséder n'est pas comme le pays d'Egypte d'où vous êtes sortis, où tu semais ta semence et l'arrosais avec le pied comme un jardin potager. 11 Mais le pays vers lequel vous allez passer pour le posséder, est un pays de montagnes et de vallées ; par la pluie du ciel, il boit de l'eau ; 12 Pays que l'Eternel ton Dieu soigne ; constamment les yeux de l'Eternel ton Dieu sont sur lui, depuis le commencement de l'année jusqu'à la fin de l'année. 13 Il arrivera que lorsque vous obéirez à mes commandement que je vous commande aujourd'hui, d'aimer l'Eternel votre Dieu et de le servir de tout votre cœur et de toute votre âme, 14 Je donnerai la pluie de votre pays en son temps ; hâtive et tardive, et tu recueilleras ton blé, ton vin nouveau et ton huile. 15 Je donnerai de l'herbe à ton champ pour ton bétail ; tu mangeras et tu seras rassasié. 16 Prenez garde à vous, de peur que votre cœur ne soit séduit, que vous ne vous détourniez pour servir d'autres dieux, et que vous ne vous prosterniez devant eux. 17 La colère de l'Eternel s'enflammerait alors contre vous ; il fermera les cieux, et il n'y aura pas de pluie ; la terre ne donnera pas son produit pas, et vous disparaîtrez promptement de ce bon pays que l'Eternel votre Dieu vous donne. 18 Mettez donc ces paroles-là sur votre cœur et sur votre personne, et liez-les pour signe sur vos mains, et qu'elles soient des totaphoth (fronteaux) entre vos yeux. 19 Enseignez-les à vos enfants pour s'y entretenir dans ton séjour a la maison, pendant ta marche, en chemin, à ton coucher et à ton lever. 20 Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. 21 Afin que vos jours se multiplient et les jours de vos enfants, sur la terre que l'Eternel a confirmé par serment à vos ancêtres de leur donner, aussi longtemps que le ciel sera sur la terre. 22 Car si vous observez bien tous les commandements que je vous ordonne de faire, d'aimer l'Eternel votre Dieu, de marcher dans toutes ses voies, et de vous attacher à lui ; 23 Alors l'Eternel chassera toutes ces nation-là de devant vous, et vous hériterez des nations plus grandes et plus puissante que vous. 24 Tout lieu où se sera posé la plante de votre pied sera à vous ; votre frontière sera du désert au Livanon, depuis le fleuve, le fleuve d'Euphrate jusqu'à la mer ultérieur. 25 Nul ne pourra se soutenir devant vous, L'Eternel votre mettra la frayeur et la terreur qu'on aura de vous par toute la terre sur laquelle vous marcherez, comme il vous a dit. 26 Vois, je met aujourd'hui devant vous la bénédiction et la malédiction. 27 La bénédiction, si vous écoutez les commandements de l'Eternel votre Dieu, que je vous commande aujourd'hui. 28 Et la malédiction, si vous n'écoutez pas les commandements de l'Eternel votre Dieu ; si vous vous détournez de la voie que je vous prescris aujourd'hui, pour marcher après d'autres dieux que vous n'avez point connus. 29 Et quand l'Eternel votre Dieu t'aura fait venir au pays où tu vas pour le posséder, tu donneras la bénédiction sur la montagne de Garizim, et la malédiction sur la montagne d'Ebal. 30 Ne sont-elles pas au-delà du Iardène, sur le chemin qui tire vers le soleil couchant au pays du Kenaânéen que demeure dans la plaine, vis-à-vis de Guilgal, près des chênes de Môre ? 31 Car vous allez passer le Iardène pour venir posséder le pays que l'Eternel votre Dieu vous donne ; vous le posséderez et vous y habiterez. 32 Vous observerez de faire tous les statuts et tous les jugements que je mets devant vous aujourd'hui.
=> Deutéronome: "Promesses et avertissements".
Mais énormément d'autres qui explique que l'exil d'Israël parmi les nations est une évidence manifeste du courroux de Dieu à l'égard des israélites et un châtiment ainsi donné par l'Eternel.
Deutéronome et Exode:
"Si vous ne suivez pas les commandements que je vous prescris, et que vous allez à d'autres dieux ou fautiez, sachez que je suis un Dieu jaloux, je vous remplacerai par un autre peuple et je vous rendrai jaloux comme vous m'avez rendu jaloux".
Deutéonome XXXII - 21
... Ils m'ont rendu jaloux par ce qui n'est pas Dieu, ils m'ont irrité par leurs vaines idôles. Et Moi je les rendrai jalou par ce qui n'est pas un peuple, je les irriterai par une nation folle et illétrée.
1 Cieux, prêtez l'oreille, et je parlerai; et que la terre écoute les paroles de ma bouche. 2 Ma doctrine coulera comme la pluie; ma parole tombera comme la rosée; comme des ondées sur la verdure, comme des pluies abondantes sur l'herbe. 3 Car je proclamerai le nom de l'Éternel. Célébrez la grandeur de notre Dieu! 4 L'œuvre du Rocher est parfaite; car toutes ses voies sont la justice même. C'est un Dieu fidèle et sans iniquité; il est juste et droit. 5 Ils ont agi à son égard d'une manière honteuse et perverse, ses enfants dégénérés, race fausse et tortueuse. 6 Est-ce ainsi que vous récompensez l'Éternel, peuple insensé et sans sagesse? N'est-il pas ton père, qui t'a formé, qui t'a fait et t'a affermi? 7 Souviens-toi des jours d'autrefois; considère les années, d'âge en âge; interroge ton père, et il te l'apprendra, tes vieillards, et ils te le diront. 8 Quand le Très-Haut donnait leur lot aux nations, quand il séparait les enfants des hommes, il fixa les limites des peuples selon le nombre des enfants d'Israël; 9 Car la portion de l'Éternel, c'est son peuple; Jacob est le lot de son héritage. 10 Il le trouva dans un pays désert, dans une solitude, où il n'y avait que hurlements de désolation; il l'entoura, il prit soin de lui; il le garda comme la prunelle de son œil; 11 Comme l'aigle qui réchauffe son nid et couve ses petits; qui étend ses ailes, les prend, et les porte sur ses plumes. 12 L'Éternel seul l'a conduit, et il n'y a point eu avec lui de dieu étranger. 13 Il l'a fait passer à cheval sur les lieux élevés de la terre; et Israël a mangé les produits des champs; et il lui a fait sucer le miel de la roche et l'huile des plus durs rochers, 14 Le beurre des vaches et le lait des brebis, avec la graisse des agneaux, des béliers nés à Bassan et des boucs, avec la fine fleur du froment. Et tu as bu le vin généreux, le sang de la grappe. 15 Mais Jeshurun (Israël) s'est engraissé, et a regimbé. Tu es devenu gras, gros et épais. Il a abandonné le Dieu qui l'a fait, et a méprisé le Rocher de son salut. 16 Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers; ils l'ont irrité par des abominations; 17 Ils ont sacrifié à des idoles, qui ne sont point Dieu; à des dieux qu'ils ne connaissaient point, dieux nouveaux venus depuis peu, et que vos pères n'ont point redoutés. 18 Tu as abandonné le Rocher qui t'a engendré, et tu as oublié le Dieu qui t'a formé. 19 L'Éternel l'a vu, et il a rejeté, dans son indignation, ses fils et ses filles; 20 Et il a dit: Je cacherai d'eux ma face, je verrai quelle sera leur fin; car ils sont une race perverse, des enfants en qui l'on ne peut se fier. 21 Ils ont excité ma jalousie par ce qui n'est point Dieu, ils m'ont irrité par leurs vanités; moi aussi j'exciterai leur jalousie par ce qui n'est point un peuple, je les irriterai par une nation insensée. 22 Car le feu s'est embrasé dans ma colère; il a brûlé jusqu'au Sépulcre souterrain, il a dévoré la terre et son fruit, et enflammé les fondements des montagnes. 23 J'amasserai sur eux des maux, je tirerai contre eux toutes mes flèches; 24 Ils seront consumés par la faim, et dévorés par la fièvre et par un fléau amer; et j'enverrai contre eux la dent des bêtes, avec le venin des animaux rampants dans la poussière. 25 L'épée détruira au-dehors, et la frayeur au-dedans, frappant et le jeune homme et la vierge, l'enfant qui tète aussi bien que l'homme blanc de vieillesse. 26 J'aurais dit: Je les disperserai, j'abolirai leur mémoire d'entre les hommes; 27 Si je ne craignais le sarcasme de l'ennemi, et que leurs adversaires ne s'y méprennent, et ne disent: Notre main a été élevée, et ce n'est point l'Éternel qui a fait tout ceci. 28 Car c'est une nation dépourvue de jugement, et il n'y a en eux aucune intelligence. 29 Oh! s'ils étaient sages! Ils considéreraient ceci, ils réfléchiraient à ce qui leur arrivera à la fin. 30 Comment un en poursuivrait-il mille, et deux en mettraient-ils en fuite dix mille, si ce n'était que leur rocher les a vendus, et que l'Éternel les a livrés? 31 Car leur rocher n'est pas comme notre Rocher, et nos ennemis en sont juges. 32 Car leur vigne est du plant de Sodome et du terroir de Gomorrhe; leurs raisins sont des raisins vénéneux, ils ont des grappes amères; 33 Leur vin est un venin de dragons, et un cruel poison d'aspics. 34 Cela n'est-il pas serré auprès de moi, scellé dans mes trésors? 35 La vengeance m'appartient, et la rétribution, pour le temps où leur pied chancellera; car le jour de leur calamité est proche, et les choses qui doivent leur arriver se hâtent. 36 Car l'Éternel tirera satisfaction de son peuple, et aura pitié de ses serviteurs, quand il verra que leur force s'en est allée, et qu'il n'y reste rien de ce qu'on enferme ou de ce qu'on délaisse. 37 Il dira: Où sont leurs dieux, le rocher en qui ils se confiaient, 38 Qui mangeaient la graisse de leurs sacrifices et buvaient le vin de leurs libations? Qu'ils se lèvent, qu'ils vous aident, qu'ils vous servent de retraite. 39 Voyez maintenant que c'est moi, moi-même, et qu'il n'y a point d'autre Dieu que moi. Je fais mourir et je fais vivre, je blesse et je guéris, et il n'y a personne qui puisse délivrer de ma main. 40 Car je lève ma main vers les cieux, et je dis: Je suis vivant éternellement! 41 Si j'aiguise la lame de mon épée, et que ma main saisisse le jugement, je rendrai la vengeance à mes adversaires, et la rétribution à ceux qui me haïssent. 42 J'enivrerai mes flèches de sang, et mon épée dévorera la chair; j'enivrerai mes flèches du sang des tués et des captifs, de la tête des chefs de l'ennemi. 43 Chantez de joie, nations, son peuple! car il vengera le sang de ses serviteurs, il rendra la vengeance à ses adversaires, et fera l'expiation pour sa terre, pour son peuple. 44 Moïse vint donc, lui et Josué, fils de Nun, et prononça toutes les paroles de ce cantique aux oreilles du peuple. 45 Et quand Moïse eut achevé de prononcer toutes ces paroles à tout Israël, 46 Il leur dit: Appliquez votre cœur à toutes les paroles que je vous somme aujourd'hui de prescrire à vos enfants, afin qu'ils prennent garde à faire selon toutes les paroles de cette loi. 47 Car ce n'est pas une parole vaine pour vous, mais c'est votre vie; et par cette parole vous prolongerez vos jours sur la terre que vous allez posséder en passant le Jourdain. 48 En ce même jour, l'Éternel parla à Moïse en disant: 49 Monte sur cette montagne d'Abarim, sur le mont Nébo, qui est au pays de Moab, en face de Jérico; et regarde le pays de Canaan, que je donne en possession aux enfants d'Israël. 50 Or tu mourras sur la montagne où tu montes, et tu seras recueilli vers tes peuples, comme Aaron ton frère est mort sur la montagne de Hor, et a été recueilli vers ses peuples; 51 Parce que vous avez péché contre moi, au milieu des enfants d'Israël, aux eaux de la contestation de Kadès, au désert de Tsin; parce que vous ne m'avez point sanctifié au milieu des enfants d'Israël. 52 Car tu verras le pays devant toi, mais tu n'entreras point dans le pays que je donne aux enfants d'Israël.
Ma famille pratiquait un Judaïsme authentique, ils savaient que c'était par les fautes des parents du judaïsme et des générations antérieures qu'ils étaient exilés, ils savaient aussi qu'ils ont subi le courroux de l'Eternel, ils sortent des plus célèbres des familles du maghreb mais ont des origines de l'Andalousie dont la famille Chiche, qui était le famille la plus célèbre et l'école rabbinique la plus influente du XIIIème siècle.
http://books.google.be/books?id=_dQP4nH ... me&f=false
2000 ans d'exil ne se répare pas facilement!!!! Ils subissent el guelout (l'exil) et la malédiction, la gueoulla sera la rédemption, on ajoute le aleph à guelout, alef de EL
1 Il arrivera que si tu obéis à la voix de l'Eternel ton Dieu, pour garder, pour exécuter tous les commandements que je te commande aujourd'hui, l'Eternel te rendra supérieur à toutes les nations de la terre. 2 Elles viendront sur toi toutes ces bénédictions-ci, et t'atteindront, quand tu obéiras à la voix de l'Eternel ton Dieu. 3 Tu seras béni dans la ville et tu seras béni aux champs. 4 Béni sera le fruit de ton ventre, et le fruit de ton territoire, et le fruit de ton bétail ; la portée de tes vaches et les brebis de ton troupeau. 5 Bénie sera ta corbeille et (bénie sera) ta maie??. 6 Tu seras béni à ton arrivée, et béni à ta sortie. 7 L'Eternel donnera tes ennemis, élevés contre toi, battus devant toi ; par un chemin ils sortiront contre toi, et par sept chemins ils fuiront devant toi. 8 L'Eternel ordonnera à la bénédiction (d'être) avec toi, dans tes celliers, et dans toute entreprise de tes mains ; il te bénira au pays que l'Eternel ton Dieu te donne. 9 L'Eternel t'établira pour lui être un peuple saint, comme il te l'a affirmé par serment, lorsque tu garderas les commandements de l'Eternel ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies. 10 Et tous les peuples de la terre verront que le nom de l'Eternel est invoqué à ton sujet, et ils auront peur de toi. 11 L'Eternel ton Dieu te fera abonder en biens, dans le fruit de ton ventre, dans le fruit de ton bétail, et dans le fruit de la terre, sur la terre que l'Eternel a affirmé par serment à tes ancêtres de te donner. 12 L'Eternel t'ouvrira son trésor le bon, le ciel, pour donner la pluie de ton sol en son temps et pour bénir tout le travail de tes mains. Tu prêteras à plusieurs nations, mais toi, tu n'emprunteras pas. 13 L'Eternel te rendra tête et non queue ; tu sera seulement au-dessus, mais non point au-dessous ; quand tu obéiras aux commandements de l'Eternel ton Dieu que je te commande aujourd'hui, pour garder et pour exécuter ; 14 Et que tu ne te détournes pas de toutes les paroles que je vous commande aujourd'hui, ni à droite, ni à gauche, pour marcher après d'autres dieux, pour les servir. 15 Mais s'il arrive que tu n'obéisses pas à la voix de l'Eternel ton Dieu, pour garder, pour exécuter tous ses commandements et ses statuts que je te commande aujourd'hui, alors toutes ces malédictions-là viendront sur toi et t'atteindront. 16 Tu seras maudit à la ville et tu seras maudit aux champs. 17 Ta corbeille sera maudite et ta maie?? (aussi). 18 Maudit sera le fruit de ton ventre et le fruit de ton territoire ; la portée de tes vaches, et les brebis de ton troupeau. 19 Tu seras maudit à ton arrivée et maudit à ta sortie. 20 L'Eternel enverra contre toi le manquement, le trouble et la perte, dans toute entreprise que tu feras de ta main, jusqu'à la destruction, et jusqu'à ce que tu sois promptement perdu, à cause de la méchanceté de tes actions, de ce que tu m'as abandonné. 21 L'Eternel attachera à toi la peste, jusqu'à ce qu'elle te consume de dessus la terre où tu viens pour la posséder. 22 L'Eternel te frappera d'enflure, de fièvre, d'embrasement, d'inflammation, de chaleur brûlante, du glaive, de sécheresse et de nielle, qui te poursuivront jusqu'à ta destruction. 23 Tes cieux sur ta tête seront d'airain, et la terre sous toi, de fer. 24 L'Eternel donnera pour pluie à ton pays de la poussière et du sable ; des cieux il descendra sur toi jusqu'à ta destruction. 25 L'Eternel te livrera battu devant tes ennemis ; par un chemin tu sortiras vers lui et par sept chemins tu fuiras devant lui ; tu seras un (objet d') effroi pour tous les royaumes de la terre. 26 Ton cadavre sera la pâture de tout oiseau du ciel et pour la bête de la terre, nul ne les effarouche. 27 L'Eternel te frappera de la lèpre d'Egypte, d'hémorroïdes, de gale fluente et de gale sèche, dont tu ne pourras être guéri. 28 L'Eternel te frappera de frénésie, de cécité et d'étourdissement. 29 Tu tâtonneras en (plein) midi comme l'aveugle tâtonne dans l'obscurité ; tu ne feras pas réussir tes projets ; tu ne seras qu'opprimé et pillé tout le temps, (et) nul ne (te) secourra. 30 Tu fianceras une femme, et un autre homme la déflorera ; tu bâtiras une maison et tu n'y demeureras pas ; tu planteras un vignoble, et tu n'en cueilleras pas les premiers fruits. 31 Ton boeuf (sera) égorgé à tes yeux, et tu n'en mangeras pas ; ton âne sera ravi devant toi, et tu ne te sera pas ramené ; tes brebis seront données à tes ennemis, et nul ne te secourra. 32 Tes fils et tes filles (seront) donnés à un autre peuple ; tes yeux regarderont et languiront après eux toute la journée, et il n'y aura pas de force dans tes mains. 33 Le fruit de la terre et tout ton labeur, un peuple que tu ne connaîtras pas (les) mangera ; tu ne seras qu'opprimé et brisé tous les jours. 34 Tu seras frénétique du spectacle que tu verras devant tes yeux. 35 L'Eternel te frappera d'une lèpre maligne sur les genoux et sur les cuisses, dont tu ne pourras être guéri, de la plante du pied jusqu'au sommet de la tête. 36 L'Eternel te conduira, avec ton roi que tu auras établi sur toi, vers une nation que ni toi ni tes pères n'ont connue ; tu serviras là des dieux étrangers de bois et de pierre. 37 Tu seras un sujet d'étonnement, de parabole et de satire parmi tous les peuples où l'Eternel te conduira. 38 Tu sortiras au champ beaucoup de semence et tu recueilleras peu, car les sauterelles la rongeront. 39 Tu planteras des vignobles et tu les cultiveras, mais tu ne boiras pas de vin et tu n'en amasseras pas, car le ver le mangera. 40 Tu auras des oliviers dans tous tes confins, mais tu ne t'oindras pas d'huile, car ton olivier coulera. 41 Tu engendreras des fils et des filles, mais ils ne seront pas à toi, car ils iront en captivité. 42 Tous tes arbres et le fruit de la terre la vermine (les) gâtera. 43 L'étranger qui est au milieu de toi montera au-dessus de toi haut, haut, et toi tu descendras bas, bas. 44 Il te prêtera, mais tu ne lui prêteras pas ; il sera la tête, et tu seras la queue. 45 Toutes ces malédictions-là viendront sur toi, te poursuivront et t'atteindront jusqu'à ta destruction, parce que tu n'auras pas obéi à la voix de l'Eternel ton Dieu, pour observer ses commandements et ses statuts qu'il t'a commandés ;""Parce que tu n'as pas servi l'Eternel ton Dieu dans la joie et de bon coeur, (étant) dans l'abondance de tout ; 46 Elles seront en toi et en ta postérité comme signes et comme prodiges, à jamais ; 47 -- Texte manquant -- 48 Tu serviras tes ennemis que l'Eternel enverra contre toi, dans la faim, dans la soif, dans la nudité et dans le dénuement de tout ; il mettra un joug de fer sur ton cou jusqu'à ce qu'il t'ait détruit. 49 L'Eternel fera lever contre toi une nation de loin, de l'extrémité de la terre, comme vole l'aigle, nation dont tu ne comprendras pas la langue ; 50 Nation à face dure, qui ne respecte point la figure du vieillard et n'a pas pitié du jeune homme. 51 Elle mangera le fruit de ton bétail et le fruit de ta terre jusqu'à ta destruction ; elle ne te laissera ni blé, ni vin nouveau, ni huile nouvelle, ni portée de tes vaches, ni brebis de ton troupeau, jusqu'à ce qu'il t'ait fait périr. 52 Elle t'assiégera dans toutes tes portes, jusqu'à la chute de tes murailles, hautes, fortifiées, sur lesquelles tu te confies dans tout ton pays ; elle t'assiégera dans toutes tes portes, dans ton pays que l'Eternel ton Dieu te donne. 53 Tu mangeras le fruit de ton ventre, la chair de tes fils et de tes filles ; que l'Eternel ton Dieu t'aura donnés, lors du siège et dans la détresse dont ton ennemi te pressera. 54 L'homme tendre chez toi, le très délicat verra de mauvais oeil son frère, la femme de son coeur et le reste de ses enfants qu'il aura réservés. 55 Pour ne donner à aucun d'eux de la chair de ses enfants qu'il mangera ; parce que rien ne lui sera resté lors du siège et dans la détresse dont ton ennemi le pressera dans toutes tes portes. 56 La (femme) tendre chez toi et la délicate, dont la plante du pied n'a pas essayé de poser sur la terre par délicatesse et par mollesse, verra de mauvais oeil l'homme de son coeur, son fils et sa fille. 57 Au sujet du délivre sortant d'entre ses pieds et de ses fils qu'elle enfantera ; car dans le dénuement de tout elle les mangera en secret dans le siège et dans la détresse dont ton ennemi te pressera dans tes portes. 58 Si tu ne gardes pour (les) exécuter, toutes les paroles de cette doctrine-là, écrites dans ce livre-ci, de craindre ce nom glorieux et redoutable, l'ETERNEL, ton Dieu ; 59 L'Eternel rendra étranges tes plaies et les plaies de ta postérité, des plaies grandes et durables, et des maladies malignes et persistantes. 60 Il fera tourner contre toi toutes les souffrances de l'Egypte dont tu as peur, et elles s'attacheront à toi. 61 Même toute maladie et toute plaie non écrites sur le livre de cette doctrine-là, l'Eternel les élèvera sur toi jusqu'à ce que tu sois exterminé ; 62 Et vous resterez en petit nombre, au lieu de ce que vous avez été comme les étoiles du ciel en grand nombre ; parce que tu n'as pas écouté la voix de l'Eternel ton Dieu. 63 Et il arrivera que de même que l'Eternel s'est réjoui sur vous, pour vous faire du bien et pour vous multiplier, de même l'Eternel se réjouira sur vous pour vous faire périr et pour vous détruire, et vous serez arrachés de la terre où tu viens pour la pos?? 64 L'Eternel te dispersera parmi toutes les nations, d'une extrémité de la terre à une autre extrémité ; tu serviras là des dieux étrangers que ni toi, ni tes pères n'ont connus, bois et pierre. 65 Et parmi ces nations-là tu n'auras pas de repos ni de station pour la plante de tes pieds ; l'Eternel te donnera là un coeur agité, la langueur des yeux et la contrition de l'âme. 66 Ta vie sera en suspens en face de toi, tu craindras la nuit et le jour, et tu ne croiras pas à ta vie. 67 Le matin tu diras : que n'est-il soir ! et le soir tu diras : que n'est-il soir ! et le soir tu diras : que n'est-il matin ! de la crainte que tu craindras dans ton coeur, et du spectacle que tu verras de tes yeux. 68 L'Eternel te ramènera en Egypte sur des navires, dans le chemin dont je t'avais dit : tu ne le verras plus ; vous vous offrirez là en vente à vos ennemis, comme esclaves, et servantes point d'acheteur. 69 Voilà les paroles de l'alliance que l'Eternel commanda à Mosché de contracter avec les enfants d'Israël au pays de Moab, outre l'alliance qu'il a contractée avec eux au 'Horeb.
=> Deutéronome "bénédictions et malédictions".
8 Vous garderez donc tous les commandements que je vous commande aujourd'hui, afin que vous soyez fortifiés et que vous veniez posséder le pays où vous allez passer pour le posséder ; 9 Et afin que vous prolongiez des jours sur la terre que l'Eternel votre Dieu a confirmé par serment à vos ancêtres, pour la donner à eux et à leur postérité, un pays où coulent le lait et le miel. 10 Car le pays où tu vas arriver pour le posséder n'est pas comme le pays d'Egypte d'où vous êtes sortis, où tu semais ta semence et l'arrosais avec le pied comme un jardin potager. 11 Mais le pays vers lequel vous allez passer pour le posséder, est un pays de montagnes et de vallées ; par la pluie du ciel, il boit de l'eau ; 12 Pays que l'Eternel ton Dieu soigne ; constamment les yeux de l'Eternel ton Dieu sont sur lui, depuis le commencement de l'année jusqu'à la fin de l'année. 13 Il arrivera que lorsque vous obéirez à mes commandement que je vous commande aujourd'hui, d'aimer l'Eternel votre Dieu et de le servir de tout votre cœur et de toute votre âme, 14 Je donnerai la pluie de votre pays en son temps ; hâtive et tardive, et tu recueilleras ton blé, ton vin nouveau et ton huile. 15 Je donnerai de l'herbe à ton champ pour ton bétail ; tu mangeras et tu seras rassasié. 16 Prenez garde à vous, de peur que votre cœur ne soit séduit, que vous ne vous détourniez pour servir d'autres dieux, et que vous ne vous prosterniez devant eux. 17 La colère de l'Eternel s'enflammerait alors contre vous ; il fermera les cieux, et il n'y aura pas de pluie ; la terre ne donnera pas son produit pas, et vous disparaîtrez promptement de ce bon pays que l'Eternel votre Dieu vous donne. 18 Mettez donc ces paroles-là sur votre cœur et sur votre personne, et liez-les pour signe sur vos mains, et qu'elles soient des totaphoth (fronteaux) entre vos yeux. 19 Enseignez-les à vos enfants pour s'y entretenir dans ton séjour a la maison, pendant ta marche, en chemin, à ton coucher et à ton lever. 20 Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. 21 Afin que vos jours se multiplient et les jours de vos enfants, sur la terre que l'Eternel a confirmé par serment à vos ancêtres de leur donner, aussi longtemps que le ciel sera sur la terre. 22 Car si vous observez bien tous les commandements que je vous ordonne de faire, d'aimer l'Eternel votre Dieu, de marcher dans toutes ses voies, et de vous attacher à lui ; 23 Alors l'Eternel chassera toutes ces nation-là de devant vous, et vous hériterez des nations plus grandes et plus puissante que vous. 24 Tout lieu où se sera posé la plante de votre pied sera à vous ; votre frontière sera du désert au Livanon, depuis le fleuve, le fleuve d'Euphrate jusqu'à la mer ultérieur. 25 Nul ne pourra se soutenir devant vous, L'Eternel votre mettra la frayeur et la terreur qu'on aura de vous par toute la terre sur laquelle vous marcherez, comme il vous a dit. 26 Vois, je met aujourd'hui devant vous la bénédiction et la malédiction. 27 La bénédiction, si vous écoutez les commandements de l'Eternel votre Dieu, que je vous commande aujourd'hui. 28 Et la malédiction, si vous n'écoutez pas les commandements de l'Eternel votre Dieu ; si vous vous détournez de la voie que je vous prescris aujourd'hui, pour marcher après d'autres dieux que vous n'avez point connus. 29 Et quand l'Eternel votre Dieu t'aura fait venir au pays où tu vas pour le posséder, tu donneras la bénédiction sur la montagne de Garizim, et la malédiction sur la montagne d'Ebal. 30 Ne sont-elles pas au-delà du Iardène, sur le chemin qui tire vers le soleil couchant au pays du Kenaânéen que demeure dans la plaine, vis-à-vis de Guilgal, près des chênes de Môre ? 31 Car vous allez passer le Iardène pour venir posséder le pays que l'Eternel votre Dieu vous donne ; vous le posséderez et vous y habiterez. 32 Vous observerez de faire tous les statuts et tous les jugements que je mets devant vous aujourd'hui.
=> Deutéronome: "Promesses et avertissements".
Mais énormément d'autres qui explique que l'exil d'Israël parmi les nations est une évidence manifeste du courroux de Dieu à l'égard des israélites et un châtiment ainsi donné par l'Eternel.
Deutéronome et Exode:
"Si vous ne suivez pas les commandements que je vous prescris, et que vous allez à d'autres dieux ou fautiez, sachez que je suis un Dieu jaloux, je vous remplacerai par un autre peuple et je vous rendrai jaloux comme vous m'avez rendu jaloux".
Deutéonome XXXII - 21
... Ils m'ont rendu jaloux par ce qui n'est pas Dieu, ils m'ont irrité par leurs vaines idôles. Et Moi je les rendrai jalou par ce qui n'est pas un peuple, je les irriterai par une nation folle et illétrée.
1 Cieux, prêtez l'oreille, et je parlerai; et que la terre écoute les paroles de ma bouche. 2 Ma doctrine coulera comme la pluie; ma parole tombera comme la rosée; comme des ondées sur la verdure, comme des pluies abondantes sur l'herbe. 3 Car je proclamerai le nom de l'Éternel. Célébrez la grandeur de notre Dieu! 4 L'œuvre du Rocher est parfaite; car toutes ses voies sont la justice même. C'est un Dieu fidèle et sans iniquité; il est juste et droit. 5 Ils ont agi à son égard d'une manière honteuse et perverse, ses enfants dégénérés, race fausse et tortueuse. 6 Est-ce ainsi que vous récompensez l'Éternel, peuple insensé et sans sagesse? N'est-il pas ton père, qui t'a formé, qui t'a fait et t'a affermi? 7 Souviens-toi des jours d'autrefois; considère les années, d'âge en âge; interroge ton père, et il te l'apprendra, tes vieillards, et ils te le diront. 8 Quand le Très-Haut donnait leur lot aux nations, quand il séparait les enfants des hommes, il fixa les limites des peuples selon le nombre des enfants d'Israël; 9 Car la portion de l'Éternel, c'est son peuple; Jacob est le lot de son héritage. 10 Il le trouva dans un pays désert, dans une solitude, où il n'y avait que hurlements de désolation; il l'entoura, il prit soin de lui; il le garda comme la prunelle de son œil; 11 Comme l'aigle qui réchauffe son nid et couve ses petits; qui étend ses ailes, les prend, et les porte sur ses plumes. 12 L'Éternel seul l'a conduit, et il n'y a point eu avec lui de dieu étranger. 13 Il l'a fait passer à cheval sur les lieux élevés de la terre; et Israël a mangé les produits des champs; et il lui a fait sucer le miel de la roche et l'huile des plus durs rochers, 14 Le beurre des vaches et le lait des brebis, avec la graisse des agneaux, des béliers nés à Bassan et des boucs, avec la fine fleur du froment. Et tu as bu le vin généreux, le sang de la grappe. 15 Mais Jeshurun (Israël) s'est engraissé, et a regimbé. Tu es devenu gras, gros et épais. Il a abandonné le Dieu qui l'a fait, et a méprisé le Rocher de son salut. 16 Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers; ils l'ont irrité par des abominations; 17 Ils ont sacrifié à des idoles, qui ne sont point Dieu; à des dieux qu'ils ne connaissaient point, dieux nouveaux venus depuis peu, et que vos pères n'ont point redoutés. 18 Tu as abandonné le Rocher qui t'a engendré, et tu as oublié le Dieu qui t'a formé. 19 L'Éternel l'a vu, et il a rejeté, dans son indignation, ses fils et ses filles; 20 Et il a dit: Je cacherai d'eux ma face, je verrai quelle sera leur fin; car ils sont une race perverse, des enfants en qui l'on ne peut se fier. 21 Ils ont excité ma jalousie par ce qui n'est point Dieu, ils m'ont irrité par leurs vanités; moi aussi j'exciterai leur jalousie par ce qui n'est point un peuple, je les irriterai par une nation insensée. 22 Car le feu s'est embrasé dans ma colère; il a brûlé jusqu'au Sépulcre souterrain, il a dévoré la terre et son fruit, et enflammé les fondements des montagnes. 23 J'amasserai sur eux des maux, je tirerai contre eux toutes mes flèches; 24 Ils seront consumés par la faim, et dévorés par la fièvre et par un fléau amer; et j'enverrai contre eux la dent des bêtes, avec le venin des animaux rampants dans la poussière. 25 L'épée détruira au-dehors, et la frayeur au-dedans, frappant et le jeune homme et la vierge, l'enfant qui tète aussi bien que l'homme blanc de vieillesse. 26 J'aurais dit: Je les disperserai, j'abolirai leur mémoire d'entre les hommes; 27 Si je ne craignais le sarcasme de l'ennemi, et que leurs adversaires ne s'y méprennent, et ne disent: Notre main a été élevée, et ce n'est point l'Éternel qui a fait tout ceci. 28 Car c'est une nation dépourvue de jugement, et il n'y a en eux aucune intelligence. 29 Oh! s'ils étaient sages! Ils considéreraient ceci, ils réfléchiraient à ce qui leur arrivera à la fin. 30 Comment un en poursuivrait-il mille, et deux en mettraient-ils en fuite dix mille, si ce n'était que leur rocher les a vendus, et que l'Éternel les a livrés? 31 Car leur rocher n'est pas comme notre Rocher, et nos ennemis en sont juges. 32 Car leur vigne est du plant de Sodome et du terroir de Gomorrhe; leurs raisins sont des raisins vénéneux, ils ont des grappes amères; 33 Leur vin est un venin de dragons, et un cruel poison d'aspics. 34 Cela n'est-il pas serré auprès de moi, scellé dans mes trésors? 35 La vengeance m'appartient, et la rétribution, pour le temps où leur pied chancellera; car le jour de leur calamité est proche, et les choses qui doivent leur arriver se hâtent. 36 Car l'Éternel tirera satisfaction de son peuple, et aura pitié de ses serviteurs, quand il verra que leur force s'en est allée, et qu'il n'y reste rien de ce qu'on enferme ou de ce qu'on délaisse. 37 Il dira: Où sont leurs dieux, le rocher en qui ils se confiaient, 38 Qui mangeaient la graisse de leurs sacrifices et buvaient le vin de leurs libations? Qu'ils se lèvent, qu'ils vous aident, qu'ils vous servent de retraite. 39 Voyez maintenant que c'est moi, moi-même, et qu'il n'y a point d'autre Dieu que moi. Je fais mourir et je fais vivre, je blesse et je guéris, et il n'y a personne qui puisse délivrer de ma main. 40 Car je lève ma main vers les cieux, et je dis: Je suis vivant éternellement! 41 Si j'aiguise la lame de mon épée, et que ma main saisisse le jugement, je rendrai la vengeance à mes adversaires, et la rétribution à ceux qui me haïssent. 42 J'enivrerai mes flèches de sang, et mon épée dévorera la chair; j'enivrerai mes flèches du sang des tués et des captifs, de la tête des chefs de l'ennemi. 43 Chantez de joie, nations, son peuple! car il vengera le sang de ses serviteurs, il rendra la vengeance à ses adversaires, et fera l'expiation pour sa terre, pour son peuple. 44 Moïse vint donc, lui et Josué, fils de Nun, et prononça toutes les paroles de ce cantique aux oreilles du peuple. 45 Et quand Moïse eut achevé de prononcer toutes ces paroles à tout Israël, 46 Il leur dit: Appliquez votre cœur à toutes les paroles que je vous somme aujourd'hui de prescrire à vos enfants, afin qu'ils prennent garde à faire selon toutes les paroles de cette loi. 47 Car ce n'est pas une parole vaine pour vous, mais c'est votre vie; et par cette parole vous prolongerez vos jours sur la terre que vous allez posséder en passant le Jourdain. 48 En ce même jour, l'Éternel parla à Moïse en disant: 49 Monte sur cette montagne d'Abarim, sur le mont Nébo, qui est au pays de Moab, en face de Jérico; et regarde le pays de Canaan, que je donne en possession aux enfants d'Israël. 50 Or tu mourras sur la montagne où tu montes, et tu seras recueilli vers tes peuples, comme Aaron ton frère est mort sur la montagne de Hor, et a été recueilli vers ses peuples; 51 Parce que vous avez péché contre moi, au milieu des enfants d'Israël, aux eaux de la contestation de Kadès, au désert de Tsin; parce que vous ne m'avez point sanctifié au milieu des enfants d'Israël. 52 Car tu verras le pays devant toi, mais tu n'entreras point dans le pays que je donne aux enfants d'Israël.
Modifié en dernier par Mahdii le 18 sept.14, 22:49, modifié 2 fois.
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 17 sept.14, 23:43XI. Kabbale lourianique, Sabbateï tsevi le prototype du Messie juif (l'exemple du messie à venir), un messie souffrant.
Arrière-plan
Les méthodes historiques et sociologiques échouent, nous dit Scholem, à rendre compte du mouvement. Un examen « marxiste » de la situation des communautés juives n’explique rien, ne comprend rien. Sabbataï Tsevi a été considéré par de grands historiens comme un ouvrage exemplaire et novateur qui, un des premiers, sinon le tout premier, a magistralement traité d’un phénomène historique sous l’angle des investissements utopiques et de la réalité interne de la société, de son « vécu » spirituel.
Son auteur commence donc par brosser un tableau des conceptions juives traditionnelles sur le Messie et les temps de la fin. Force lui est de constater que malgré la méfiance et le rejet par le rabbinisme des tendances apocalyptiques, des écrits décrivant la fin des jours, des apocalypses juives, ont toujours circulé à côté du Talmud et du Midrach, certaines de leurs visions inspirant des livres issus des mares du judaïsme médiéval, comme le Gaon Saadia de Fayyoum au Xe siècle. Ce courant traverse donc la pensée et la mémoire juive, vivant et accepté comme un élément de consolation et d’espoir, présent discrètement, en dehors de quelques éruptions messianiques qui jonchent l’histoire juive, mais dont aucune n’a eu l’ampleur internationale et l’intensité du sabbataïsme.
La Cabale, apparue au XIIe siècle, souvent incriminée dans l’aventure du mouvement de Sabbataï Tsevi, se désintéresse d’abord totalement de la question du messie, et même le Zohar, montre Scholem, n’a pas de doctrine propre et se contente de reprendre les idées du judaïsme talmudique en intégrant, il est vrai, les visions des vieilles apocalypses, fragments un peu marginaux du Midrach classique.
Le saint lion
L’attente du Messie est ainsi stimulée et bridée à la fois, elle doit rester attente et ne pas s’investir – et se perdre – dans une explosion activiste. Le Temple à venir, qui restaurera l’ancienne splendeur, le Temple détruit au Ier siècle, devra descendre tout construit du ciel, transporté comme une boule de feu. Cependant des écrits proches du Zohar et souvent confondus avec lui, les Tiqouné ha Zohar et le Ra’ya Mehemna, déposent un germe, un ferment qui bien plus tard – trois siècles après – ne manquera pas d’éclore et de devenir un élément important du climat religieux qui a fait que le sabbatianisme a été possible : ces textes disent que l’étude et la divulgation des secrets de la Torah annoncent la venue du Messie, mieux, y contribuent et que la propagation même de ces ouvrages du cabalisme contribue directement à la Rédemption. Et quand, après l’expulsion des juifs d’Espagne, en 1492, ces idées qui avaient circulé essaimèrent dans le Bassin méditerranéen et le nord de l’Europe, elles y prirent une actualité particulière, avivées par la terrible secousse de ce nouvel exil.
Scholem, pour plonger le lecteur dans l’univers intellectuel du judaïsme qui précéda la révélation du « Messie » consacre plusieurs chapitres à exposer les conceptions : des cabalistes de Safed, ville qui devint, au XVIe siècle, le sanctuaire de la foi juive et de ses doctrines d’une profondeur encore inégalée. Il tente une description systématique de la « théorie » du Tsimtsoum, cette ouverture d’un point vide au sein même de l’Infini qui fit lieu au monde.
Avec l’inventaire des principaux éléments de l’enseignement de Rabbi Isaac Louria, dit « le saint lion », la figure la plus marquante des écoles de Safed, Scholem aborde la question du Messie ; il montre que la doctrine même de Rabbi Isaac Louria n’a pas de prédilection particulière pour le messie, et ne présente rien de révolutionnaire sur ce plan. Il semble que ce soit la personnalité même de ce cabaliste visionnaire qui ait excité les imaginations, et suscité le sentiment qu’il était, sinon le Messie, du moins, son annonciateur ou sa figure anticipée.
L’importance du lourianisme dans la flambée sabbataïste, dit Scholem, ne doit pas être malentendue : ce n’est pas par sa pensée ni ses enseignements qu’il joua un rôle, mais l’éclat qui émanait de sa personne fut utilisé, plus ou moins sciemment, pour répandre une émotion traduite par quelques-uns de ses pseudo-disciples, comme Israël Saroug, en termes apocalyptico-messianiques. Plus tard, Sabbataï Tsevi et son prophète Nathan rejetteront violemment les idées du lourianisme comme dépassées et erronées. C’est la marque distinctive des plus grandes pensées que de provoquer des malentendus. : À partir de Safed se répand l’impression que quelque chose va arriver bientôt : quelque chose à portée de main et réalisable par des actes de tiqoun (réparation), décrits dans des manuels qui circulaient partout.
Le messie et son prophète qelipot.
Le premier que Nathan convainquit de la messianité de Sabbataï, ce fut Sabbataï lui-même.
L’interprétation de ses états d’âme transforma radicalement le jugement que Sabbataï portait sur son compte : il n’était pas malade, mais les signes qui l’accablaient n’étaient autres que les stigmates de la guerre qui se livrait en lui contre les puissances maléfiques. C’est à partir de cette « lecture » que le sabbatianisme est né ; cette analyse fut reprise et développée dans les Apocalypses que rédigea le prophète de Gaza, citées et explicitées longuement par Scholem. La cabale lourianique n’intervint que pour fournir la terminologie et les images dont usa Nathan pour asseoir son discours.
Scholem produit des documents en grande partie inédits qui constituent un matériau de base irremplaçable pour comprendre en profondeur la mythologie du mouvement messianique et par-delà, les symboles directeurs en œuvre, secrètement ou explicitement, dans tous les mouvements de ce type. Il aborde plusieurs fois des points de convergence avec la figure du Christ et fait de Sabbataï le prototype du Messie juif ; après tout, sa personne et le phénomène qu’il a suscité sont les seuls de cette nature pour lesquels nous disposions de documents provenant de témoins impartiaux, de spectateurs du mouvement ou d’adversaires farouches ; à ce titre, le sabbatianisme a valeur exemplaire.
http://www.editions-verdier.fr/v3/oeuvr ... tsevi.html
Lorsque Rabbi Yehochoua ben Lévi interrogea le prophète Élie sur la façon dont il pourrait identifier le Machia’h, la réponse fut que le Machia’h se trouvait « parmi des pauvres, affligés de maladies ».1 Plus loin dans le débat,2 le Talmud considère l’éventualité que l’un des personnages de leur génération soit le Machia’h et évoque le nom de « Rabbénou HaKadoche » (« Notre saint Rabbi », qui était la façon dont on appelait Rabbi Yéhouda HaNassi). Pourquoi Rabbi Yéhouda HaNassi incarnait-il aux yeux des Sages de sa génération le parfait candidat à la fonction de Machia’h ? Dans son commentaire sur le Talmud, Rachi explique qu’il remplissait pour cela deux critères primordiaux : « Il souffre de maladies et c’est un ‘hassid accompli. » Ici encore, le Machia’h apparaît comme un homme accablé de douleurs et de maladies, dans la phase qui précède sa révélation.
Dans le Livre d’Isaïe, un chapitre entier3 est consacré à ce thème. Il s’ouvre par le verset : « Qui a ajouté foi à l’annonce qui nous a été faite ? Et à qui s’est révélé le bras de D.ieu ? » et décrit « un homme de douleurs et connaissant des maladies »4 qui sera au départ moqué et méprisé pour finalement se révéler être au-dessus de tous. Il y est dit :
« Et pourtant, ce sont nos maladies dont il était chargé, nos souffrances qu’il portait, alors que nous, nous le prenions pour un malheureux atteint, frappé par D.ieu, humilié. Et c’est pour nos péchés qu’il a été meurtri, par nos iniquités qu’il a été écrasé ; le châtiment, gage de notre salut, pesait sur lui, et c’est sa blessure qui nous a valu la guérison. Nous étions tous comme des brebis errantes, chacun se dirigeant de son côté, et D.ieu a fait retomber sur lui notre faute à tous. »5
De nombreux commentateurs6 pensent que ce texte est une description du peuple juif, qui a souffert et connu l’humiliation pendant son exil et qui finira par être élevé au-dessus des nations lors de la Délivrance. D’autres commentateurs,7 toutefois, enseignent que ces versets font référence au Machia’h.
Il prend sur lui avec amour
Il est dit dans le Midrache8 : « Les souffrances ont été divisées en trois parties : l’une fut prise par les Pères du monde,9 la seconde par la “génération de l’apostasie”,10 la troisième par le roi Machia’h. » De même, dans le Livre des Psaumes, le roi David se lamente à plusieurs reprises sur les souffrances et la peine du Machia’h. Sur le verset « Il sentira la crainte de D.ieu »,11 les Sages du Talmud ont commenté12 : « Cela enseigne que D.ieu le chargera de mitsvot et de souffrances comme [un animal est attelé à] une meule. »13 La question qui se pose est : pourquoi le Machia’h doit-il tellement souffrir ?
L’une des réponses apportées à cette question est que les souffrances du Machia’h font expiation des fautes de sa génération et permettent à chaque Juif de mériter la délivrance. Il prend sur lui nos fautes, comme il est dit : « Et pourtant ce sont nos maladies dont il était chargé, nos souffrances qu’il portait... Et c’est pour nos péchés qu’il a été meurtri, par nos iniquités qu’il a été écrasé. »14 Le Zohar15 explique que les souffrances du Machia’h sauvent Israël du jugement divin. Le Ramban16 déclare que « cette blessure qui le fait souffrir et le démange nous guérira, car D.ieu nous pardonnera en son mérite et nous serons guéris de nos péchés et des fautes de nos pères. »
Le Alshikh17 ajoute à cela que le Machia’h prend sur lui ces souffrances avec amour : « Car lui-même souhaite les endurer... Et nous autres pensions qu’il ne le ferait pas de lui-même, mais qu’il serait frappé par D.ieu. » Mais lorsque le moment viendra qu’il se dévoile dans toute sa splendeur, tous verront alors et comprendront « combien grande était sa capacité d’endurer des souffrances pour sa génération ».
Ajouter de la force au Machia’h
Le Maharal18 explique que les souffrances du Machia’h sont d’une telle intensité, car, du fait qu’il mettra un terme à l’existence du mal, celui-ci s’oppose à lui de toutes ses forces : « Le monde naturel s’oppose au Machia’h et il n’y a pas de fin à ses souffrances... Jusqu’aux temps futurs, lorsqu’il y aura un monde nouveau, le monde sera séparé [du mal] et il ne connaîtra plus aucune opposition et il ne souffrira plus. »
Cependant, cela ne doit pas prêter à penser qu’il a été décrété à l’avance que le Machia’h doive souffrir. Dans la mesure où les souffrances du Machia’h découlent des fautes de sa génération, lorsque les Juifs abondent en mérites, ils diminuent d’autant les souffrances du Machia’h et rapprochent sa révélation.
Le Alshikh souligne que les Enfants d’Israël « rajoutent de la force à leur Machia’h ». Il s’appuie en cela sur le verset : « La justice (tsédek) sera la ceinture de ses reins, et la foi l’écharpe de ses flancs »19 et explique qu’à travers la charité (tsédaka) et la foi en le Machia’h, le peuple juif renforce le Machia’h : « Car par la justice qu’accomplira le peuple, il renforcera son roi », et par la foi « en la qualité et la grandeur du Machia’h », il amènera « un accroissement de la force de son mérite » (et le Alshikh met en garde « de ne pas être, à D.ieu ne plaise, de ceux qui diminuent sa force, perdant ainsi l’immense bienfait qu’il vous prodiguera. »)
Ainsi, au final, s’accomplira pour le Machia’h la promesse « Il vivra de longs jours et la volonté de D.ieu prospèrera dans sa main »20, comme le dit le Ramban : « car il mènera à bien la délivrance souhaitée par D.ieu béni soit-Il. »
Perfection totale et failles superficielles
Nos Sages demandent1 : « Quel est le nom de Machia’h ? » et répondent : « le lépreux de la Maison de Rabbi. »2 Cela est très difficile à comprendre. En effet, Machia’h va initier le processus de la Rédemption et est associé au summum de la vie et de la vitalité. Comment son nom peut-il être lié à la lèpre (Tsaarat) qui est identifiée à la mort3 et à l’exil4 ?
Cette difficulté peut être résolue en s’appuyant sur ce qu’énonce le Likoutei Torah qui explique ce que sera une personne atteinte de lèpre :
Un homme d’une grande stature, d’une totale perfection…5 Bien que la conduite d’une telle personne soit désirable et qu’il ait tout corrigé... il reste possible que sur la peau qui couvre sa chair demeurent encore des niveaux inférieurs sur lesquels le mal n’a pas été raffiné. Cela résultera en marques physiques sur sa chair, d’une manière qui transcende l’ordre naturel...6
Puisque la souillure de la surface de ses vêtements apparaît ne pas avoir été raffinée, [des taches] apparaissent sur sa peau... Bien plus, ces taches reflètent des niveaux très élevés comme l’indique le fait qu’elles ne sont pas impures tant qu’elles ne sont pas désignées comme telles par un Cohen.
Ce passage implique qu’il existe des influences spirituelles sublimes qui, à cause du manque de réceptacles appropriés (mis en évidence par « la souillure en surface »), peuvent produire des effets négatifs. Car lorsqu’une énergie puissante est libérée sans être contrôlée, elle peut causer des blessures. C’est la raison de la Tsaarat dont Machia’h est affecté.
Le fardeau de Machia’h
Le peuple juif dans son ensemble est comparé à un corps humain. Ceci est vrai de chaque génération, de même qu’à la nation tout entière à travers l’histoire.7 Tous les Juifs, ceux du passé, du présent et du futur font partie d’un tout organique.
Puisque le bien est éternel, alors que le mal n’est qu’éphémère,8 le niveau spirituel de notre peuple a constamment avancé. Un vaste réservoir de bien s’est rempli au fil des siècles. Le peuple juif, tel qu’il se tient dans Ikveta diMechi’ha, le temps où l’on peut déjà entendre les pas du Machia’h, a atteint le niveau de perfection mentionné dans le Likoutei Torah.
Néanmoins, il reste encore des traces de mal « sur la périphérie », car le monde est encore marqué par l’injustice et la violence. Aussi la lumière de la Rédemption ne peut-elle encore être manifeste ; cela se reflète dans les taches de lèpre qui apparaissent sur Machia’h lui-même. Car, comme le dit le Prophète,9 « Il a souffert nos maladies et enduré nos souffrances... atteint de lèpre, frappé par D.ieu et affligé. » Machia’h endure la souffrance, non à cause de lui-même, mais pour le peuple juif tout entier.
Un sens positif
Il demeure une difficulté. Bien que le passage cité plus haut explique pourquoi Machia’h doit endurer la souffrance, il ne montre pas pourquoi la souffrance est identifiée à Machia’h. Le nom de Machia’h, exprimant sa nature, devrait être positif.
Cette difficulté peut aussi être résolue sur la base du passage de Likoutei Torah cité précédemment. Car celui-ci explique que les plaies de la lèpre reflètent « des niveaux très élevés », leur source étant la lumière spirituelle transcendante10 associée à Machia’h. Néanmoins, pour que cette lumière s’exprime d’une manière positive, des réceptacles adéquats sont requis.
La souffrance de Machia’h apportera un raffinement final au monde en général, en faisant un réceptacle adéquat pour la révélation de son potentiel transcendant. Puisque cette révélation réside au cœur de l’Ère de la Rédemption, l’élément catalyseur nécessaire à son avènement est donc associé au nom de Machia’h.
Le nom de la paracha Metsora
Les concepts évoqués ci-dessus peuvent aussi résoudre une difficulté concernant le nom de la paracha « Metsora ». Metsora signifie « lépreux ». On pourrait penser que le nom de la lecture de la Torah serait un mot au sens plus positif. Cette question est renforcée par le fait que, dans les travaux des Sages rabbiniques de la première époque, Rav Saadia Gaon,11 Rachi12 et Maïmonide,13 un nom différent est employé pour désigner cette lecture. Toutes ces autorités se réfèrent à cette lecture par le nom de Zot Tihyeh (« Ce sera là »). Ce n’est que dans les générations postérieures que le nom Metsora prévaut.
L’explication en est que dans ces générations ultérieures, des fissures sont apparues dans le mur de l’exil, et à travers celles-ci, brille la lumière de Machia’h. À la lumière de Machia’h, Metsora n’est pas un facteur négatif, mais, comme cela a été expliqué, l’expression d’une divinité transcendante.
Par l’intermédiaire de l’étude
La lecture de la Torah commence par une description du processus de purification pour une personne affligée de Tsaraat en ces termes : « Ce sera là la loi du Metsora. » En mettant l’accent sur Torat Hametsora (la loi du Metsora) et non Taharat Hametsora (la purification du Metsora) une allusion est faite à un concept fondamental :
L’étude de la Torah développe des réceptacles humains qui permettent à la lumière, à toutes les lumières, même les plus sublimes, d’être acceptées et intégrées dans notre monde. Par l’étude de la Torah, l’influence transcendante du Tsaraat peut être canalisée en une force positive.
De même, en ce qui concerne Machia’h, l’étude des enseignements de la Torah relatifs à Machia’h précipite sa révélation, attirant son influence dans notre monde.
Avec une nouvelle vie
Souvent, la paracha Metsora est lue conjointement à la paracha Tazria, associée à la notion de semence et à la conception de la vie. Ceci enseigne que les semences de notre service divin n’attendront pas sans fin dans le sombre terrain de l’exil, mais que le Metsora, la Rédemption, fleurira immédiatement après que les dernières semences auront été semées.
Et inversement, la fusion de ces deux lectures implique que Metsora, la Rédemption, a déjà été conçue ; nous n’attendons plus que la naissance. Car la souffrance qu’endure Machia’h est l’étape finale avant sa révélation. Puisse-t-elle avoir lieu immédiatement.
chabad.org
Arrière-plan
Les méthodes historiques et sociologiques échouent, nous dit Scholem, à rendre compte du mouvement. Un examen « marxiste » de la situation des communautés juives n’explique rien, ne comprend rien. Sabbataï Tsevi a été considéré par de grands historiens comme un ouvrage exemplaire et novateur qui, un des premiers, sinon le tout premier, a magistralement traité d’un phénomène historique sous l’angle des investissements utopiques et de la réalité interne de la société, de son « vécu » spirituel.
Son auteur commence donc par brosser un tableau des conceptions juives traditionnelles sur le Messie et les temps de la fin. Force lui est de constater que malgré la méfiance et le rejet par le rabbinisme des tendances apocalyptiques, des écrits décrivant la fin des jours, des apocalypses juives, ont toujours circulé à côté du Talmud et du Midrach, certaines de leurs visions inspirant des livres issus des mares du judaïsme médiéval, comme le Gaon Saadia de Fayyoum au Xe siècle. Ce courant traverse donc la pensée et la mémoire juive, vivant et accepté comme un élément de consolation et d’espoir, présent discrètement, en dehors de quelques éruptions messianiques qui jonchent l’histoire juive, mais dont aucune n’a eu l’ampleur internationale et l’intensité du sabbataïsme.
La Cabale, apparue au XIIe siècle, souvent incriminée dans l’aventure du mouvement de Sabbataï Tsevi, se désintéresse d’abord totalement de la question du messie, et même le Zohar, montre Scholem, n’a pas de doctrine propre et se contente de reprendre les idées du judaïsme talmudique en intégrant, il est vrai, les visions des vieilles apocalypses, fragments un peu marginaux du Midrach classique.
Le saint lion
L’attente du Messie est ainsi stimulée et bridée à la fois, elle doit rester attente et ne pas s’investir – et se perdre – dans une explosion activiste. Le Temple à venir, qui restaurera l’ancienne splendeur, le Temple détruit au Ier siècle, devra descendre tout construit du ciel, transporté comme une boule de feu. Cependant des écrits proches du Zohar et souvent confondus avec lui, les Tiqouné ha Zohar et le Ra’ya Mehemna, déposent un germe, un ferment qui bien plus tard – trois siècles après – ne manquera pas d’éclore et de devenir un élément important du climat religieux qui a fait que le sabbatianisme a été possible : ces textes disent que l’étude et la divulgation des secrets de la Torah annoncent la venue du Messie, mieux, y contribuent et que la propagation même de ces ouvrages du cabalisme contribue directement à la Rédemption. Et quand, après l’expulsion des juifs d’Espagne, en 1492, ces idées qui avaient circulé essaimèrent dans le Bassin méditerranéen et le nord de l’Europe, elles y prirent une actualité particulière, avivées par la terrible secousse de ce nouvel exil.
Scholem, pour plonger le lecteur dans l’univers intellectuel du judaïsme qui précéda la révélation du « Messie » consacre plusieurs chapitres à exposer les conceptions : des cabalistes de Safed, ville qui devint, au XVIe siècle, le sanctuaire de la foi juive et de ses doctrines d’une profondeur encore inégalée. Il tente une description systématique de la « théorie » du Tsimtsoum, cette ouverture d’un point vide au sein même de l’Infini qui fit lieu au monde.
Avec l’inventaire des principaux éléments de l’enseignement de Rabbi Isaac Louria, dit « le saint lion », la figure la plus marquante des écoles de Safed, Scholem aborde la question du Messie ; il montre que la doctrine même de Rabbi Isaac Louria n’a pas de prédilection particulière pour le messie, et ne présente rien de révolutionnaire sur ce plan. Il semble que ce soit la personnalité même de ce cabaliste visionnaire qui ait excité les imaginations, et suscité le sentiment qu’il était, sinon le Messie, du moins, son annonciateur ou sa figure anticipée.
L’importance du lourianisme dans la flambée sabbataïste, dit Scholem, ne doit pas être malentendue : ce n’est pas par sa pensée ni ses enseignements qu’il joua un rôle, mais l’éclat qui émanait de sa personne fut utilisé, plus ou moins sciemment, pour répandre une émotion traduite par quelques-uns de ses pseudo-disciples, comme Israël Saroug, en termes apocalyptico-messianiques. Plus tard, Sabbataï Tsevi et son prophète Nathan rejetteront violemment les idées du lourianisme comme dépassées et erronées. C’est la marque distinctive des plus grandes pensées que de provoquer des malentendus. : À partir de Safed se répand l’impression que quelque chose va arriver bientôt : quelque chose à portée de main et réalisable par des actes de tiqoun (réparation), décrits dans des manuels qui circulaient partout.
Le messie et son prophète qelipot.
Le premier que Nathan convainquit de la messianité de Sabbataï, ce fut Sabbataï lui-même.
L’interprétation de ses états d’âme transforma radicalement le jugement que Sabbataï portait sur son compte : il n’était pas malade, mais les signes qui l’accablaient n’étaient autres que les stigmates de la guerre qui se livrait en lui contre les puissances maléfiques. C’est à partir de cette « lecture » que le sabbatianisme est né ; cette analyse fut reprise et développée dans les Apocalypses que rédigea le prophète de Gaza, citées et explicitées longuement par Scholem. La cabale lourianique n’intervint que pour fournir la terminologie et les images dont usa Nathan pour asseoir son discours.
Scholem produit des documents en grande partie inédits qui constituent un matériau de base irremplaçable pour comprendre en profondeur la mythologie du mouvement messianique et par-delà, les symboles directeurs en œuvre, secrètement ou explicitement, dans tous les mouvements de ce type. Il aborde plusieurs fois des points de convergence avec la figure du Christ et fait de Sabbataï le prototype du Messie juif ; après tout, sa personne et le phénomène qu’il a suscité sont les seuls de cette nature pour lesquels nous disposions de documents provenant de témoins impartiaux, de spectateurs du mouvement ou d’adversaires farouches ; à ce titre, le sabbatianisme a valeur exemplaire.
http://www.editions-verdier.fr/v3/oeuvr ... tsevi.html
Lorsque Rabbi Yehochoua ben Lévi interrogea le prophète Élie sur la façon dont il pourrait identifier le Machia’h, la réponse fut que le Machia’h se trouvait « parmi des pauvres, affligés de maladies ».1 Plus loin dans le débat,2 le Talmud considère l’éventualité que l’un des personnages de leur génération soit le Machia’h et évoque le nom de « Rabbénou HaKadoche » (« Notre saint Rabbi », qui était la façon dont on appelait Rabbi Yéhouda HaNassi). Pourquoi Rabbi Yéhouda HaNassi incarnait-il aux yeux des Sages de sa génération le parfait candidat à la fonction de Machia’h ? Dans son commentaire sur le Talmud, Rachi explique qu’il remplissait pour cela deux critères primordiaux : « Il souffre de maladies et c’est un ‘hassid accompli. » Ici encore, le Machia’h apparaît comme un homme accablé de douleurs et de maladies, dans la phase qui précède sa révélation.
Dans le Livre d’Isaïe, un chapitre entier3 est consacré à ce thème. Il s’ouvre par le verset : « Qui a ajouté foi à l’annonce qui nous a été faite ? Et à qui s’est révélé le bras de D.ieu ? » et décrit « un homme de douleurs et connaissant des maladies »4 qui sera au départ moqué et méprisé pour finalement se révéler être au-dessus de tous. Il y est dit :
« Et pourtant, ce sont nos maladies dont il était chargé, nos souffrances qu’il portait, alors que nous, nous le prenions pour un malheureux atteint, frappé par D.ieu, humilié. Et c’est pour nos péchés qu’il a été meurtri, par nos iniquités qu’il a été écrasé ; le châtiment, gage de notre salut, pesait sur lui, et c’est sa blessure qui nous a valu la guérison. Nous étions tous comme des brebis errantes, chacun se dirigeant de son côté, et D.ieu a fait retomber sur lui notre faute à tous. »5
De nombreux commentateurs6 pensent que ce texte est une description du peuple juif, qui a souffert et connu l’humiliation pendant son exil et qui finira par être élevé au-dessus des nations lors de la Délivrance. D’autres commentateurs,7 toutefois, enseignent que ces versets font référence au Machia’h.
Il prend sur lui avec amour
Il est dit dans le Midrache8 : « Les souffrances ont été divisées en trois parties : l’une fut prise par les Pères du monde,9 la seconde par la “génération de l’apostasie”,10 la troisième par le roi Machia’h. » De même, dans le Livre des Psaumes, le roi David se lamente à plusieurs reprises sur les souffrances et la peine du Machia’h. Sur le verset « Il sentira la crainte de D.ieu »,11 les Sages du Talmud ont commenté12 : « Cela enseigne que D.ieu le chargera de mitsvot et de souffrances comme [un animal est attelé à] une meule. »13 La question qui se pose est : pourquoi le Machia’h doit-il tellement souffrir ?
L’une des réponses apportées à cette question est que les souffrances du Machia’h font expiation des fautes de sa génération et permettent à chaque Juif de mériter la délivrance. Il prend sur lui nos fautes, comme il est dit : « Et pourtant ce sont nos maladies dont il était chargé, nos souffrances qu’il portait... Et c’est pour nos péchés qu’il a été meurtri, par nos iniquités qu’il a été écrasé. »14 Le Zohar15 explique que les souffrances du Machia’h sauvent Israël du jugement divin. Le Ramban16 déclare que « cette blessure qui le fait souffrir et le démange nous guérira, car D.ieu nous pardonnera en son mérite et nous serons guéris de nos péchés et des fautes de nos pères. »
Le Alshikh17 ajoute à cela que le Machia’h prend sur lui ces souffrances avec amour : « Car lui-même souhaite les endurer... Et nous autres pensions qu’il ne le ferait pas de lui-même, mais qu’il serait frappé par D.ieu. » Mais lorsque le moment viendra qu’il se dévoile dans toute sa splendeur, tous verront alors et comprendront « combien grande était sa capacité d’endurer des souffrances pour sa génération ».
Ajouter de la force au Machia’h
Le Maharal18 explique que les souffrances du Machia’h sont d’une telle intensité, car, du fait qu’il mettra un terme à l’existence du mal, celui-ci s’oppose à lui de toutes ses forces : « Le monde naturel s’oppose au Machia’h et il n’y a pas de fin à ses souffrances... Jusqu’aux temps futurs, lorsqu’il y aura un monde nouveau, le monde sera séparé [du mal] et il ne connaîtra plus aucune opposition et il ne souffrira plus. »
Cependant, cela ne doit pas prêter à penser qu’il a été décrété à l’avance que le Machia’h doive souffrir. Dans la mesure où les souffrances du Machia’h découlent des fautes de sa génération, lorsque les Juifs abondent en mérites, ils diminuent d’autant les souffrances du Machia’h et rapprochent sa révélation.
Le Alshikh souligne que les Enfants d’Israël « rajoutent de la force à leur Machia’h ». Il s’appuie en cela sur le verset : « La justice (tsédek) sera la ceinture de ses reins, et la foi l’écharpe de ses flancs »19 et explique qu’à travers la charité (tsédaka) et la foi en le Machia’h, le peuple juif renforce le Machia’h : « Car par la justice qu’accomplira le peuple, il renforcera son roi », et par la foi « en la qualité et la grandeur du Machia’h », il amènera « un accroissement de la force de son mérite » (et le Alshikh met en garde « de ne pas être, à D.ieu ne plaise, de ceux qui diminuent sa force, perdant ainsi l’immense bienfait qu’il vous prodiguera. »)
Ainsi, au final, s’accomplira pour le Machia’h la promesse « Il vivra de longs jours et la volonté de D.ieu prospèrera dans sa main »20, comme le dit le Ramban : « car il mènera à bien la délivrance souhaitée par D.ieu béni soit-Il. »
Perfection totale et failles superficielles
Nos Sages demandent1 : « Quel est le nom de Machia’h ? » et répondent : « le lépreux de la Maison de Rabbi. »2 Cela est très difficile à comprendre. En effet, Machia’h va initier le processus de la Rédemption et est associé au summum de la vie et de la vitalité. Comment son nom peut-il être lié à la lèpre (Tsaarat) qui est identifiée à la mort3 et à l’exil4 ?
Cette difficulté peut être résolue en s’appuyant sur ce qu’énonce le Likoutei Torah qui explique ce que sera une personne atteinte de lèpre :
Un homme d’une grande stature, d’une totale perfection…5 Bien que la conduite d’une telle personne soit désirable et qu’il ait tout corrigé... il reste possible que sur la peau qui couvre sa chair demeurent encore des niveaux inférieurs sur lesquels le mal n’a pas été raffiné. Cela résultera en marques physiques sur sa chair, d’une manière qui transcende l’ordre naturel...6
Puisque la souillure de la surface de ses vêtements apparaît ne pas avoir été raffinée, [des taches] apparaissent sur sa peau... Bien plus, ces taches reflètent des niveaux très élevés comme l’indique le fait qu’elles ne sont pas impures tant qu’elles ne sont pas désignées comme telles par un Cohen.
Ce passage implique qu’il existe des influences spirituelles sublimes qui, à cause du manque de réceptacles appropriés (mis en évidence par « la souillure en surface »), peuvent produire des effets négatifs. Car lorsqu’une énergie puissante est libérée sans être contrôlée, elle peut causer des blessures. C’est la raison de la Tsaarat dont Machia’h est affecté.
Le fardeau de Machia’h
Le peuple juif dans son ensemble est comparé à un corps humain. Ceci est vrai de chaque génération, de même qu’à la nation tout entière à travers l’histoire.7 Tous les Juifs, ceux du passé, du présent et du futur font partie d’un tout organique.
Puisque le bien est éternel, alors que le mal n’est qu’éphémère,8 le niveau spirituel de notre peuple a constamment avancé. Un vaste réservoir de bien s’est rempli au fil des siècles. Le peuple juif, tel qu’il se tient dans Ikveta diMechi’ha, le temps où l’on peut déjà entendre les pas du Machia’h, a atteint le niveau de perfection mentionné dans le Likoutei Torah.
Néanmoins, il reste encore des traces de mal « sur la périphérie », car le monde est encore marqué par l’injustice et la violence. Aussi la lumière de la Rédemption ne peut-elle encore être manifeste ; cela se reflète dans les taches de lèpre qui apparaissent sur Machia’h lui-même. Car, comme le dit le Prophète,9 « Il a souffert nos maladies et enduré nos souffrances... atteint de lèpre, frappé par D.ieu et affligé. » Machia’h endure la souffrance, non à cause de lui-même, mais pour le peuple juif tout entier.
Un sens positif
Il demeure une difficulté. Bien que le passage cité plus haut explique pourquoi Machia’h doit endurer la souffrance, il ne montre pas pourquoi la souffrance est identifiée à Machia’h. Le nom de Machia’h, exprimant sa nature, devrait être positif.
Cette difficulté peut aussi être résolue sur la base du passage de Likoutei Torah cité précédemment. Car celui-ci explique que les plaies de la lèpre reflètent « des niveaux très élevés », leur source étant la lumière spirituelle transcendante10 associée à Machia’h. Néanmoins, pour que cette lumière s’exprime d’une manière positive, des réceptacles adéquats sont requis.
La souffrance de Machia’h apportera un raffinement final au monde en général, en faisant un réceptacle adéquat pour la révélation de son potentiel transcendant. Puisque cette révélation réside au cœur de l’Ère de la Rédemption, l’élément catalyseur nécessaire à son avènement est donc associé au nom de Machia’h.
Le nom de la paracha Metsora
Les concepts évoqués ci-dessus peuvent aussi résoudre une difficulté concernant le nom de la paracha « Metsora ». Metsora signifie « lépreux ». On pourrait penser que le nom de la lecture de la Torah serait un mot au sens plus positif. Cette question est renforcée par le fait que, dans les travaux des Sages rabbiniques de la première époque, Rav Saadia Gaon,11 Rachi12 et Maïmonide,13 un nom différent est employé pour désigner cette lecture. Toutes ces autorités se réfèrent à cette lecture par le nom de Zot Tihyeh (« Ce sera là »). Ce n’est que dans les générations postérieures que le nom Metsora prévaut.
L’explication en est que dans ces générations ultérieures, des fissures sont apparues dans le mur de l’exil, et à travers celles-ci, brille la lumière de Machia’h. À la lumière de Machia’h, Metsora n’est pas un facteur négatif, mais, comme cela a été expliqué, l’expression d’une divinité transcendante.
Par l’intermédiaire de l’étude
La lecture de la Torah commence par une description du processus de purification pour une personne affligée de Tsaraat en ces termes : « Ce sera là la loi du Metsora. » En mettant l’accent sur Torat Hametsora (la loi du Metsora) et non Taharat Hametsora (la purification du Metsora) une allusion est faite à un concept fondamental :
L’étude de la Torah développe des réceptacles humains qui permettent à la lumière, à toutes les lumières, même les plus sublimes, d’être acceptées et intégrées dans notre monde. Par l’étude de la Torah, l’influence transcendante du Tsaraat peut être canalisée en une force positive.
De même, en ce qui concerne Machia’h, l’étude des enseignements de la Torah relatifs à Machia’h précipite sa révélation, attirant son influence dans notre monde.
Avec une nouvelle vie
Souvent, la paracha Metsora est lue conjointement à la paracha Tazria, associée à la notion de semence et à la conception de la vie. Ceci enseigne que les semences de notre service divin n’attendront pas sans fin dans le sombre terrain de l’exil, mais que le Metsora, la Rédemption, fleurira immédiatement après que les dernières semences auront été semées.
Et inversement, la fusion de ces deux lectures implique que Metsora, la Rédemption, a déjà été conçue ; nous n’attendons plus que la naissance. Car la souffrance qu’endure Machia’h est l’étape finale avant sa révélation. Puisse-t-elle avoir lieu immédiatement.
chabad.org
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 18 sept.14, 16:15Je n'ai plus rien d'autre à rajouter.
C'est le rassemblement et travail de 10 années d'études approfondies par moi et ma famille, les noms sont cités plus haut.
Voilà.
C'est le rassemblement et travail de 10 années d'études approfondies par moi et ma famille, les noms sont cités plus haut.
Voilà.
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 22 sept.14, 10:45Moses the mystery of the true Messiah, gnostic and kabbale teaching
http://gnosticteachings.org/courses/the ... homet.html
Moses, the Mystery of the Messiah
Traduction plus bas!!!!
Written by Gnostic Instructor
AddThis Social Bookmark Button
We are following the sequence of lectures about the book of Genesis. Now we are entering into the third chapter that relates with the mystery of the serpent, that you can see in first graphic of the PDF Moses the Mystery of Baphomet is in the staff of Moses. On the right appears Baphomet, which is a word that has to be read backwards “Tem-o-h-p-ab”. It means in Latin templi omnium hominum pacis abbas, "Peace of the Father to all men in the temple."
We have to understand that when we address Baphomet, we are addressing the Cherubim that is mentioned in the book of Genesis as the guardian of the gate of Eden.
Alexandre Cabanel: The Expulsion of Adam and Eve from the Garden of Paradise (Eden)
“So he drove out Adam; and he placed at the east of the Garden of Eden the Cherubim and a flaming sword which turned every way, to keep the way of the tree of life.” - Genesis 3: 24
The Four Worlds of KabbalahThe Cherubim in accordance with the Tree of Life are those creatures of the Sephirah Yesod in the World of Formation, Yetzirah, which is the world related with the Sephirah Binah, Iod-Havah Elohim, the Holy Spirit in the Tree of Life.
Cherubim means “strong ones.” The strength of these angels is represented in many ways. That strength is related with the Sephirah Yesod, the sexual force. The world of Yetzirah, formation, relates to the world of Yesod, which is the Sephirah related with the sexual energy, and is ruled by Iod-Havah Elohim, Binah, the third Sephirah of the first triangle of the Tree of Life.
In the world of Yetzirah, there are different names related with each Sephirah of the ten Sephiroth that we call the Tree of Life. At the very top of the Tree of Life, the Sephirah Kether corresponds to the Hebrew name Chaioth ha Kadosh, which means "The Holy Creatures." When we address Baphomet we are also addressing the Holy Creatures. The Holy Creatures are mentioned in the Book of Ezekiel, in the very first chapter; he describes the four creatures that we call Chaioth ha Kadosh, “sacred animals.” The legs or feet of this Cherub are the feet of a calf, which, as you see, is a Kabbalistic symbol that we find that also related with Baphomet.
“The word of Iod-Havah came expressly unto Ezekiel the priest, the son of Buzi, in the land of the Shedim by [Yesod] the river Chebar; and the hand [iad] of Iod-Havah was there upon him…. And [the Shedim] their feet were straight feet; and the sole of their feet was like the sole of a calf's foot…. Such was the appearance of the likeness of the glory of Iod-Havah. And when I saw it, I fell upon my face, and I heard a voice of one speaking.” - Ezekiel 1: 3, 7, 28
When in Kabbalah we enter in the World of Formation, which is the world of Yetzirah, we find many symbols related to these sacred animals, which in Hebrew are called Chaioth (plural) or Chaiah (singular). The Hebrew word Chaiah also means “life.” So, when we address the animals, Chaioth ha Kadosh, we are addressing the life that is within them, which in Sanskrit are called Tattvas, and that physically we call the elements (fire, air, water, earth). That is why in Kabbalah, in Alchemy, when we address Baphomet, the Cherub, we are addressing the forces of the elements that are synthesized in the sephirah Yesod, which is the sexual energy.
This is the only way to understand this mysterious Baphomet, a symbol that scares the ignoramuses. Indeed, Baphomet is just a symbol, that as you can see, is related with the forces of the sexual energy.
Baphomet
Baphomet
To begin, look at the Caduceus of Mercury, this is making his phallus. This indicates that the energy that the initiate works with is the sexual energy in activity. This is why in the previous lectures I mentioned the word “temper.” [In Spanish, the word for temper is 'temple' related to the word for temple; and the Spanish word 'templar' means 'to temper'.]
Templi omnium hominum pacis abbas
Pacis abbas: “peace of the Father.” What Father are we addressing here? The Father is represented by the sephirah Kether, the first Sephirah of the Tree of Life. The Father unfolds into the mysterious Tree of Knowledge, Daath, which is the Tree of Knowledge of Good and Evil and becomes the Father as the sephirah Binah, which in different lectures we address. In Christianity, the sephirah Binah is called the Holy Spirit, which is Shiva, that receives the strength of the first triangle of the Tree of Life. Shiva, in Daath, has his kingdom in Yesod, which is the sexual energy.
In Kabbalah, the sephirah Binah is called Abba and Aima, Father and Mother, the duality of God that is hidden in the Hebrew word Elohim. But this power also is in the holy name of God Iod-Hei-Vav-Hei, which is translated as Jehovah.
The feet of this symbol symbolize the forces of the earth, since the calf is the symbol of earth, and it is the sephirah Malkuth, the earth, that which receives the Peace of the Father. In Gnostic axioms we say, "May peace be with you so that you can be heirs of the light!"
What peace are we addressing here? When we say "May peace be with you so that you can be heirs of the light," we are addressing the light of the sephirah Kether, which is peace.
“May peace reign in all hearts; let us not forget that peace is light. Let us not forget that peace is an Essence emanated from the Absolute. It is light emanated from the Absolute [Ain Soph Aur]. This light is the light of the Ancient of Days [Kether]. Christ said, “Peace I leave with you, my peace I give unto you.” John 14:27. – Samael Aun Weor
That light descends through the sephirah Kether, which in Hebrew means “crown,” and which is related to the Sahasrara Chakra, the crown chakra.
That crown that is always protected in different religions. To begin with, in Judaism you observe the use of the Kippah, while the Sikhs use the turban, and in many other religions you see that they always keep a covering on top of their head, which symbolizes the covering of the light of the crown of the Father that everybody has in different tonalities, according to the power of the pineal gland.
That light is what we call peace, which descends from the Superior Worlds, and settles in the pineal gland in the center of the brain. The Chakra Sahasrara, the crown chakra, relates to the pineal gland. In the pineal gland we have the atom of the Holy Spirit, Binah, Shiva. So therefore, the light of the Father descends into the pineal gland, in the very center of the brain. That light is what we call “the Peace of the Father to All Men.”
Now, when we are addressing “men,” we are addressing manas, mind, that mind that utilizes the brain as a vehicle in the physical world in order to act. The brain is the physical vehicle of the mind, of the manas, of the “man” (Adam).
In the central nervous system is what we call the Throne of God, the Throne of the Father. This is something very important that we have to address in relation with Binah, because we are addressing here the World of Yetzirah, the World of Formation, where we find these creatures, symbols that only the initiates know about.
The light of Kether descends through what we call the cerebrospinal fluid. You know that we have a fluid in the cerebral spinal nervous system; the brain and spinal medulla float in a liquid, in a fluid. That is what is called the Positive Force of Binah, the Positive Force of the Father. That, in Alchemy, is called Adam, for that force descends through the brain to the end of the spinal column, Yesod, and this is precisely what we call the Light of the Father. So when we say "May peace be with you" we are saying: “May the Light of the Crown Chakra, which captures the light of Kether, descends through your brain and through your all spinal column to all men / manas in the temple.”
Baphomet was a mysterious Kabbalistic symbol that was used by the Templars, and the ignorant people thought they were worshiping Satan, Lucifer.
sheddIndeed, Baphomet is related with Lucifer, because here we are addressing the Cherubim, the Shedd, the sexual power of God. Solomon was carried aloft by the power of the Shedd. In Latin, Lucifer means "Light Bearer" (luce-fer), the bearer of the light, and that is precisely the cerebrospinal fluid that carries the light of the Father that we are talking about here. That carrier of light is Lucifer, that eventually, through the metabolism, will settle in the sexual organs, which is the other polarity of the sexual energy. The first polarity, the cerebrospinal fluid, is Adam, and the genitalia fluid is called Eve. Adam and Eve have many symbols, but in this lecture we are addressing the fluids; Eve is the sexual fluid that is called semen. In Alchemy semen refers to both the female and male fluid. So, Eve is the feminine sexual force that descends and becomes female or male sexual energy in Yesod.
Shaddai“And when Abram was ninety and nine [99 = 18 = 9, Yesod] years old, Iod-Havah appeared to Abram, and said to him, I am אל שדי - El Shaddai; walk before me, and be thou perfect.” – Genesis 17: 1
In the Zohar, which is the book that contains the clue in order to understand the Book of Genesis and all the books of the Old Testament, including the Four Gospels of the New Testament, it states that the forces of the sephirah Geburah were the ones that descended into the physical world in order to tempt Eve. So when we are addressing Kether, as you see, we are addressing the light, the “Peace of the Father to all men in the temple.” Remember that we always state that the physical body is the Temple of God, the temple that is also called the Laboratory of the Alchemists. Our temple is the physical body where the energy of the Father descends and gives us strength through Lucifer, which is the giver of Light, which is synthesized in the Four Elements. So, each one of us has his own Lucifer. When we use the energy of Lucifer, the sexual energy, in the wrong way, that is, in order to feed our own animal appetites, then that Lucifer is transformed into Satan, the adversary. So the light of the Father could be transformed into Satan, all depends how we use the sexual energy. So when we address the sexual energy, understand, we are addressing the fire of Geburah, which descends from the left side of the Tree of Life. Binah, Iod-Havah Elohim, is on the very top of the left side of the Tree of Life; El Shaddai is in Yesod, the Kingdom of Iod-Havah Elohim.
Chaioth and the serpent on the Tree of Life
Here we see the Tree of Life with symbols of the Cherubim of Ezekiel and also the serpent in the left to indicate that the serpent, according to the book of Zohar, relates to the left side of the Tree of Life. On top of the left column of the Tree of Life we find the Sephirah Binah, which is the Holy Spirit. The Sephirah Binah, the Holy Spirit, rules from Yesod, the third world which is called Yetzirah. So underneath Binah we find Geburah, justice, which is ruled by סמאל Samael. The book of Zohar addresses Samael many times. Our Patriarch, the founder of this Gnostic Movement in this day and age is named Samael Aun Weor; he is the Dhyani Bodhisattva of that genie of Geburah. און ואור ‘Aun Weor,’ is the strength and light of Samael, is also the light of the sexual force of everybody, because ‘Aun Weor,’ is the sexual force and light of the Logos of Mars, is a cosmic force that relates to all human beings, even beasts, plants, minerals, life. Thus, when the book of Zohar addresses Adam, it does it in relation with Geburah, and this is because in the world of Atziluth, Geburah receives the name of Elohim Gibor. Gibor, in Hebrew means man, male force, virility. So, when we are addressing Geburah, Samael, Gibor alchemically, we are addressing the cerebral, spinal nervous system, the head, Aries.
In astrology we find two zodiacal signs that are ruled by Samael, Mars. First is Aries, and Aries relates to the head. The second is Scorpio which is related with Yesod. So it is understandable through Kabbalah why Samael rules Yesod and Geburah, because it relates with the head and genitalia. It means that the force of Binah in Daath descends into Geburah down to Yesod, and descends in the way we are explaining here, which is the cerebrum spinal fluid, which is the positive aspect, the male aspect, which is Adam. That is why the head is called Heaven. And that is why Samael in Aries, in Geburah, is called Elohim Gibor, which means "the male power of God", which is a serpent. As you see, the form of the spinal column is a serpent going down. The male power of Geburah-Aries transforms itself into a female power in Yesod, which is Scorpio, the female power is called Eve. And that is why it is stated in the Zohar that when the when the division of sexes was performed by Jehovah Elohim, which is Binah in Yesod, then the male force of Samael descended riding a serpent, a winged serpent of light. And this serpentine fire of Samael seduced Eve in Yesod. If we do not understand all of this symbols and archetypes we will fall in the mistake as many Catholics Christians and many other denominations of Christianity that curse Lucifer, ignoring that Lucifer is the fire that carries the light of Christ. That is why we call it Christus-Lucifer, the fire that descends from Geburah down into Yesod in order to perform the creation of Worlds, Elohim, Beasts and Humans, the creation of Adam.
Those that dare to curse Lucifer pronounce themselves against the cosmic reflection of the Logos. They anathematize the living manifested God in matter and abhor the ever-incomprehensible Wisdom when rebelling against the contraries of light and darkness, against countenance, resemblance, similitude, sun and shadow, day and night, the law of the contraries... The devil, the reflection of our interior Logoi, was the most sublime creature before we fell into animal generation. All of the Masters of the Hermetic Art repeat unto us: “Whitewash the brass and burn your books.”- Samael Aun Weor
Behold here a big difference between Gibor and Adam. Gibor is the male force that accordance with the Book of Genesis and the Zohar is that male force that was fighting with Jacob, or Jacob was fighting with Elohim and he won that fight. But that fight is internal. Jacob is the human soul trying to conquer the force of Samael within. So, as you see here, in all this symbols, we are addressing these mysterious forces of Baphomet, which relate to the left side of the Tree of Life. And the symbol of the left side of the Tree of Life on top, Binah, is Saturn. Saturn is controlling two zodiacal signs: Capricorn and Aquarius. Capricorn, of course, is a symbol of the goat, and that is why Baphomet has the face of a goat, or the head of a goat, which is the symbol of the power of God descending from Binah down, in the sexual energy. Behold there the two polarities that in Sanskrit are called Ida and Pingala in our own physicality. So therefore, Geburah is underneath Binah, which in Zohar is called the Power of the Serpent ruled by Samael, and beneath Samael-Geburah we find Hod, which is related with the forces of the moon, and Yesod in which we find that head in the Tree of Life, which is the head of the Cherubim, with horns, because that is the power that you have to conquer, the animal power. That is why Moses is represented in Yesod, being born from the waters.
By studying the four creatures and the four elements, then we understand the fifth one, which is the serpent. Is a beautiful symbol, very well hidden, and people are always afraid of the serpent. But I am going to explain to you, in relation with your physicality, what is that famous serpent.
To begin, let us continue with this symbol [like I am following my brain, my mind]. Is telling me now that I have to explain to you that in your head, in the world of Yetzirah, World of Formation, the very top, Kether is called Chaiot ha Kadosh, related to the four animals. In the Invocation of Solomon we say: "Chaiot ha Kadosh, cry" - the eagle - ", speak" - the man -", roar" - the lion-", bellow" -the ox or the bull. And then, after that, the Invocation say: "Kadosh, Kadosh, Kadosh", which means holy.
cherubimChaioth Ha Kadosh relates to the four animals in Kether, the crown of Yetzirah, and Kadosh, Kadosh, Kadosh is also addressing the crown, top of the head and the left brain and the right brain, or the two hemispheres of the brain, in other words the upper triangle of the tree of life. In the Zohar it states, or better said, the Book of Ezekiel states that when that Cherubim appears in front of him he saw four faces:
"As for the likeness of their faces, they four had the face of a man, and the face of a lion, on the right side: and they four had the face of an ox on the left side; they four also had the face of an eagle. Thus were their faces: and their wings were stretched upward; two wings of every one were joined one to another, and two covered their bodies." – Ezekiel 1: 10, 11
When we know Alchemy then it is easy to understand. The lion relates to the sense of sight, the bull to the sense of hearing, the eagle to the sense of smell and the mouth, Adam, to the sense of speech or taste. That is why it is written: “But of the tree of the knowledge of good and evil, thou shall not eat of it” – Genesis 2: 17 because Adam is related with taste, the mouth, and also the speech, the word.
So when we are addressing the four creatures of Ezekiel we are addressing the four senses in our head, Adam. Then you might ask: and where is the fifth sense, the sense of touch? When you read Genesis, it is stated that Eve said to the serpent:
"But of the fruit of the tree which is in the midst of the garden, Elohim hath said, Ye [Adam and Eve] shall not eat of it, neither shall ye touch it, lest ye die." - Genesis 3: 3
Just by saying “neither shall ye touch it” we see that the serpent is related with the sense of touch, which is the fifth sense. Skin for skin, the sense of touch is the one that put us in trouble and we are going to explain here how. Remember that we are addressing that the Cherubim is related with the four senses in the head, that is why the Book of Ezekiel says that each face has the other faces, because each sense is always related with the other senses. If you address the sight, when you are addressing the eyes of any person you can not avoid seeing his nose, mouth and ears. And if you see the ears, which is the bull of that person you cannot avoid seeing the eyes, the nose and the mouth, likewise with the other senses. This is how you easily understand the Cherubim. And it is because the physical body receives the light, or the forces of the superior worlds through the senses. Light, sound, smell, taste, from all the senses is how the physical body feeds itself with. Thus, this is how we have to understand that in the lower level we are that Cherub but we have to know how to take advantage of that in order to transform the energy, the light of Peace, of Kether, the Crown, when we are in the temple. That is why we wrote: "Peace of the Father to all men in the temple". If you are in the temple with the consciousness, with your mind awakened, then that peace, that light is transformed inside of you, positively. But if you are not in the temple, if you are reading this lecture and you are asleep, if your mind is in another place, thinking that tomorrow you had to go and do something else because is it will be a nice sunny day, then you are not listening to the lecture. Maybe you are physically here but your consciousness is not in your temple.
"And said unto them, It is written, My house shall be called the house of prayer; but ye have made it a den of thieves." – Matthew 21: 13
Sequentially, to be in the temple alchemically speaking means to be in control of your physical energy in control of your Eve, given that Malkuth, the physical body, is feminine. Before Eve was taken from Adam, Adam was androgynous, hermaphrodite, within the forth dimension, within Yesod. This is why we see in the lower triangle of the Tree of Life the face of Adam as an androgynous being, having the power of his sex in his horns; yet the graphic of the serpent, which is in the left is touching Malkuth and even Klipoth, hell, in order to point that the physicality that we have is a fallen Sephirah and we are, indeed, through sex in touch with hell, with Sheol, with Klipoth, through the serpent Ida, because the other Ezekiel creatures are related with the head, with Adam. All depends how you handle the serpent, because remember that Eve, the genitalia, is related with the serpent, thus, when Eve utilizes the sexual energy in the wrong way, she infects Adam, the brain, through the cerebral spinal nervous system, thus, Adam becomes polluted because of the action of Eve, the sexual energy.
Now, "Peace of the Father to all men in the temple.” was a phrase addressed to the initiates, the Templars in order for them to understand that when they are in the temple with the energy of the Father they have to hold their Peace because if they do not know how to hold their peace they are kicked out of the Temple. So, how do you keep the peace in the temple? Well, most of the Templars were men. That is why it says "to all men", but the temple is the woman because the Temple of God is the physical body, Malkuth, within its womb as in the womb of the woman, the power of the Holy Spirit forms the creatures; many state that all religions are phallic, and is true, because all religions are formed from the light of Kether that descends through the cerebral spinal fluid. But that fluid can do nothing without the sexual fluid, which is feminine, the genitalia fluid. In other words a male cannot engender a son if he does not find a womb-man, a woman, who will receive his seed. The same way is in religion. Religion exists because the strength of the Father, which is masculine, finds the Temple, which is feminine. That is why in all religions there are temples, churches, synagogues, mosques, any building, any religious group, is a symbol of the female aspect of God, because God has to descend in the female forces in order to spread his seed and that is why when a male Templar wants to go inside of the temple he understands that the temple is his wife, because the womb of his wife is a church, is a mosque, is a synagogue, is a Lumisial. God’s sexual feminine force is called Zain, the seventh letter of the Hebrew alphabet, the seventh day, Malkuth. That is why the woman rules home. It is said that the man is the master of the house, but because the woman allows him to be, because the real master of the house is the woman, and here is not necessary to give a big explanation about it, because any true religion agrees with it. Listen, when the man, a true initiate, wants to be in the temple, when a man wants to be a true man, he has to have a wife, because here we are talking about the energy of the Holy Spirit, the energy of Binah, Iod-Havah Elohim, which is life, Chaiah, Chaioth Ha Kadosh in the body. Thus, if we want to work with that fire we have to work with the two polarities: the cerebrum spinal fluid and the sexual fluid, the two polarities of the sexual energy in the sexual act.
The man is the one who has to enter in the temple-the woman; this is why Baphomet has the symbol of the caduceus of Mercury, as an erected male phallus. The Caduceus represents the male potency, because if the man is not erected, if his phallus is not tempered, he can not enter into the woman, he can not enter into the temple. Thus, the only way to enter into the temple of God, which edifies the mind and light the splendour of an eternal youth, is when the man’s phallus is erected and the woman, which is the symbol of the Divine Mother, the female aspect of God, receives him. Thus, the meaning of: "Peace of the Father to all men in the temple" relates to the symbol of the Lingam-Yoni, chastity.
Many ignoramuses take the symbol of Baphomet and play with it, though they ignore its profound significance, thus they make a mess of it. In this day and age you see in many websites in the Internet many individuals that utilize the symbol of Baphomet in order to scare the ignoramuses who ignore that the goat, besides having the right side up pentagram on its forehead, is making the symbol of the positive pentagram in each hand, which means, how to work with the moons, namely, one moon below and one moon above. The forces of the moon are the forces of the woman, which in the Zohar is explained in different ways, as we are explaining here. Your own woman is your physicality but if you are male you will need a woman, a female force, in order to enter into the temple and to receive the peace of the Father, and this is why Baphomet is the mystery that the Templars hide to all of those who enter into their temple; the ones who entered were receiving the doctrine of chastity. There was a great initiate that the Master Samael Aun Weor knew in South America whose name was Dr. Arnold Krumm-Heller, a great physician, doctor from the University of Berlin. His inner name was Huiracocha, he knew the mystery of Baphomet. Master Samael Aun Weor mentioned Huiracocha in his book The Perfect Matrimony and he said:
“Instead of the coitus which reaches the orgasm, sweet caresses, amorous phrases and delicate touching should be lavished reflectively, keeping the mind constantly separated from animal sexuality, sustaining the purest spirituality as if the act were a true religious ceremony. Nevertheless, the man can and should introduce the penis and keep it inside the feminine sex to bring about a divine sensation upon both, full of joy, that can last for hours, withdrawing it at the moment the orgasm is near to avoid the ejaculation of semen ... The transmission of magnetic fluids is ordinarily done through the hands or through the eyes, but it is necessary to say that there is no greater and more powerful conductor, a thousand times more powerful, a thousand times superior to others, than the virile member and the vulva as receptive organs."
This is what Master Huiracocha said about sexual magic. He, in other words was disclosing the power of Baphomet but many people did not understand, even though he was all so clear. In order to enter in to the mysteries only Baphomet can give you that peace because you had to work with the sexual forces of God in the very sexual act, not as the ordinary people do but as a Templar.
eliphas-levi-pentagram
Let us now study the symbol of the Tetragrammaton which is a word written precisely around the Pentagram, which is the symbol that also explains what we are addressing here, given that the Tetragrammaton also relates to the four element; we also find in the very center of this symbol, the Caduceus of Mercury, which in the Baphomet is the phallus, in other words, the Caduceus of Mercury, is exactly pointing the sexual force, it is above the upside down letter Ω Omega of the Greek alphabet.
Alpha is above and Ω Omega is below. You know that Alpha is the same letter א Aleph, the very first letter in Kabbalah that symbolizes the Holy Trinity that we already explained. Underneath that “A” we find the Hebrew word אדם הוה Adam-Havah. We are showing this Eliphas Levi’s pentagram because it is the first printed pentagram that publicly appeared, maybe there is another one that I do not know, but this is the first one that Eliphas Levi showed in his book in the eighteen century. The printed one was taken and photocopied many times; thus, you find that sometimes the letter ם Mem at the end of the word Adam looks blurred, different. This which we show has the letter Mem in the way that Eliphas Levy showed it. This is why some other people, instead of אדם Adam they write the word אדני Adonai, which is wrong. The word אדני Adonai means Lord and is the name of God in Malkuth, a symbol of Adonia, the feminine physical divinity. But the Tetragrammaton, or the Star of Five Points, the Pentagram, it is stated very clear, is the symbol of the Perfect Man, the self-realized Adam. And that self-realized man in Kabbalah is not Adonai, is אדם Adam. Because in Kabbalah we see many names, as I said, Gibor means male and man as well, Ish also means male, human been is Enoch. But Adam represents the Perfect Man because it is written:
“And Elohim said, Let us make Adam in our image, after our likeness: and let them have dominion over the fish of the sea, and over the fowl of the air, and over the cattle, and over all the earth, and over every creeping thing that creeps upon the earth. So Elohim created Adam in his own image, in the image of Elohim created he him; male [Adam] and female [Eve] created he them.” – Genesis 1: 26, 27.
Thus, it does not say that Elohim created Adonai.
This is why Eliphas Levi represents the word Adam as the word Iod, the male aspect, because the head is that spot which is the Iod and in which we find the Holy Trinity which is above represented in the letter Aleph in the head of the pentagram. So in the right, which symbolizes the “Iod” or cerebral spinal fluid, is Adam, the sun. And in the left, as we are explaining here, is Havah - Eve, the Moon. That is why Eliphas Levi wrote Adam-Havah, which means Adam and Eve who are Iod-Havah, Iod-Hei-Vav-Hei, the Tetragrammaton, and this is precisely what we Kabbalistically read on the arms of this pentagram. We also find the symbol of Mars in each hand. And why is the symbol of Mars related with Adam-Havah? Because the right hand [Iod] represents Adam, the cerebral spinal fluid, the male, Geburah, the Sun; and the left hand [Iod] represents Eve, the genitalia fluid, the feminine force of Geburah that descends to the sexual organs which is Havah, Yesod, the Moon. This is why many ask: did Eliphas Levy forget to write the letter Iod on his pentagram? Maybe he missed it because “Iod” is just a little spot? No, he did not! The Iod is represented in Adam because this pentagram represents the androgynous, the perfect androgynous being, Adam into the image of God, male-female, Sun and Moon, Sol-Moon, SoloMoon, Solomon, the Soliman, solar man; thus, the right is Adam and the left is Eve, Adam-Havah, simple as that.
"One night, while in the Astral Body, we invoked Bael. Bael was a tenebrous king who lived in a cavern in the Gobi dessert. There he instructed his disciples. He taught the black magic of the sublunar spheres [Klipoth]. Adonai, the Son of Light and Happiness, is his opposite [Malkuth]. These two antitheses of philosophy are intimately related with the two rays of the Moon." – Samael Aun Weor
So, teaching that the word written on the right arm of the pentagram means Adonai is a big mistake. Adonai is the name of God in Malkuth, indeed, it means Lord and is feminine, but it does not correlate to the symbol of Adam but of Eve, which is Havah, the Moon, which in Malkuth represents the famous Tetragrammaton.
The Tetragrammaton also shows us the four elements: the cup is the water, the staff is the air, the sword is the fire and the earth is the square, symbol within the “O” of the word TON, and of course, the symbol of the two serpents is the fifth.
Understand that the Pentagram is the symbol of Samael, the logos of Mars, and that is why when we address Samael we are addressing the Pentagram but in a positive manner because any Logos is a Demiurge that can be used for animal purposes or for human purposes because the forces of creation, of Geburah, work in the animal kingdom, in the plant kingdom, in the mineral kingdom and in the human kingdom.
When we enter in the initiation then we learn how to utilize the animal forces of Baphomet or the holy animal forces of the Tree of Life, Chaioth Ha Kadosh.
"And יהוה אלהים - which is Binah, the Holy Spirit- caused a deep sleep to fall upon Adam and he slept: and -while he slept- he took one of his ribs, and closed up the flesh instead thereof." – Genesis 2: 21
The Book of Zohar states:
"It is written, 'And He formed Adam.' In these words is expressed the mystery of the formation of Adam from the right and left sides of the Sephirothic tree of life. Adam was composed of two natures, the animal or lower self [Malkuth] and the spiritual or higher self [Geburah], and this because the former is necessary to the development of the latter. It is [Malkuth] the lower nature of Adam that excites the female principle.”
Genesis does not only says ribs, it also says sides, one of his sides. Thus, when we go deeply into Kabbalah we know that the letter Vav is a symbol of Adam, the central column, and the letter Zain is the seventh letter. The difference between Vav and Zain is simple. When you make the letter Iod and stretch it down to the right then you make letter Vav. But the letter Zain is another Iod as well but is in not stretched down to the right but from the very center of the letter Iod; thus, that is the only difference between Vav and Zain. Both letters, when we joined them together, we form the shape of the letter Chet which means life, Chai; thus, Chet contains the two forces, it means that Chet, life, Chai is an androgynous force; the letter Chet is an androgynous letter. This is why the name of God in Yesod is Shaddai El Chai. Shaddah or Shaddai is translated in many parts of the Bible as the All Mighty God, El Shaddai or the Life of the All Mighty God, Shaddai El Chai.
But if you go into the dictionary and look for [שדי], you will find that it is related with phantoms, feminine breasts like the ones of Baphomet, the Shedd who was precisely the genie that Solomon submitted under his power; the Shed, Shin-Daleth [שד].
"According to legend, Solomon asked the Rabbis how he could build the Temple without using tools of iron, they called his attention to the Shem-ir with which Moses had engraved the names of the tribes on the breastplate of the high priest, and advised him to command the demons under his sway to obtain it for him. Solomon accordingly summoned Ashmedai, the prince of the Shedds." - Jewish Encyclopedia
Solomon put under his service [מדי-אש = enough fire] Ashmedai the fire of אל שדי El Sheddai by uttering the Holy Name. The Shedd is the power of Yesod, it is sex. That is why Shaddai is represented with horns, because he is a Cherub. Shaddai El Chai means the Holy Spirit of the living God or the ghost, phantom of the living God.
Chai means living, and this is something very important to understand because Chet precisely is the letter of life, Chaim. Thus, when the Book of Genesis is addressing the ribs it is addressing the two polarities of life, Adam-Vav Eve-Zain; because we know that the physical body’s skeleton has many ribs not two. We have many ribs. But Kabbalistically when we are addressing the two ribs we are addressing the two sides of the letter Chet, the two polarities, male and female, that in the World of Formation, in Yetzirah, form the androgynous Adam.
"And Iod-Havah Elohim formed Adam from the dust of the Adamah…" - Genesis 2: 7
Iod-Havah Elohim formed Adam male-female, as it is written, ‘formed’ from the World of Formation, Yetzirah. Thus, this is precisely the main point when we delve into the origin of this physical world, we go into Yetzirah, into the past, into the superior dimensions.
When we talk about Adam and Eve or the androgynous Adam, the one who still has Eve inside of him, we are talking about two Root Races, namely, the Protoplasmic and the Hyperborean Root Races that finally crystallized into the forth dimension as the Lemurian Root Race which was hermaphrodite. So when we address the three previous Root Races, we said Hyperborean, Protoplasmic and Lemurian, those were Root Races of human beings that existed before the division of sexes. The first Root Race was black, that is why here in this graphic we show the black Adam and Eve, because really the very Root of the Races of the planet is black, after them came all the different skin tonalities, because at the time of the Protoplasmic Root Race the temperature of the planet was very hot and the people that existed, the protoplasmic people were dark blue color, this was the Adam Kadmon, the primeval androgynous man that existed in the past, in the superior dimensions. Listen, these human beings were the outcome of the work on Alchemy from previous Cosmic Days, they were fully developed and acting, assisting the creator, in order to help creation through their division of sexes.
"And Iod-Havah Elohim caused a deep sleep to fall upon [the hermaphrodite] Adam, and he slept: and he took [from the letter Chet, which is Chaim, life] one of his ribs [letters Zain and Vav], and closed up the flesh instead thereof." - Genesis 2: 21
What we read in the former quotation relates to the Lemurian continent, where the giant hermaphrodites were giving birth, the letter Zain, because the letter Zain is the seventh letter that represents Malkuth, the physicality. This means that those gigantic hermaphrodites were giving birth unisexual people; thus, instead of their letter Zain, that is, instead of one of their sexual polarities, or instead of one of their ribs as it is written Kabbalistically, symbolically. In other words, Iod-Havah Elohim, the Holy Spirit, through evolution was closing up the hermaphrodite flesh instead thereof, and developing whether a male or a female flesh instead the hermaphrodite flesh thereof. Thus, instead of two ribs, one rib and closing up the hermaphrodite flesh instead thereof. When you read Genesis 2: 21 literally you think, oh, he took one rib-bone out from Adam and put flesh instead the rib-bone and thereafter he closed the opening.
Listen, Kabbalistically, alchemically, as we understand this, the bone relates to Gedulah and the flesh to Geburah, they form the physicality that we have, that is bone and flesh. Our organs are flesh, the skin, Tiphereth, covers the flesh; the flesh, Geburah, in the male develops the phallus and in the female the vagina and their skin, Tiphereth, covers them or, better said, flesh and skin relates to the sense of touch.
By means of the division of sexes the sense of touch developed through the sexual organs in order to work with the forces of the elements. This is what we have to understand.
When the rib, which is represented in the letter Zain, is taken out from the hermaphrodite Adam, it is place in Malkuth, Eve, our physicality, such rib develops as the sexual organ, develops as a flesh instead thereof; thus our sexual organ is the flesh instead thereof.
In this day and age, in the Hebrew language they use the word Zain for the sexual organ. If you write Zain in Hebrew and search in Google, you will see that immediately images of the sexual organ appear. Thus, it is very clear, that Zain relates to the sexual organ. Zain, the flesh relates to the division of sexes and represents the serpent in each body. That is why when God is taking Zain, which is the female generative force of the hermaphrodite; he is taking from him that female generative force that is inside him, because the rib is inside the body. Thus, when that energy, when that polarity is taken out, then you find that that polarity expresses itself through the sexual organ because the division of sexes is the division of the hermaphrodite into male-female.
yab-yum-brass
"Come, excelsior value! And give me the temperance and strength that is needed to penetrate her."
Thus, the serpent is the blood that circulates in the flesh and skin of both during the sexual act. This is the mystery of Baphomet.
"The rose elaborates its perfume with the clay of the earth -which is the physicality-. The slithering worm does not like the gardener who removes its clay. Our disciples will now comprehend on what basis do the tenebrous ones qualify the Sexual Alchemists as thieves…" - Igneous Rose by Samael Aun Weor
And the proof is this:
And they were both (ערומים) thievish Adam and his wife, and were not ashamed. – Genesis 2: 25
And they were both naked; we wrote thievish in Hebrew in parenthesis, which is the word that they use for naked. The Hebrew dictionary shows many meanings for that word, thus, one of the meanings is thievish. Thievery is precisely what an Alchemist, a Templar, the one that know the mystery of Baphomet does: he steals the sexual force from nature. And this is why we see in this Buddhist graphic how both, male and female have the face of a serpent, a thievish face. You have to know how to steal the energy from your own physicality because that physicality, that flesh is your own body. Genesis 2: 25 says that they were both thievish and were not ashamed; this is because they were stealing for their own spiritual development. Now the devotees of the path will understand why Christ said:
“The kingdom of heaven suffers violence, and the violent take it by force.” - Matthew 11: 12
The Alchemist must steal the fire from the devil. When we work with the Arcanum A.Z.F. we steal fire from the devil and we convert ourselves into [Elohim] Gods. Thus, the five pointed star shines. – Samael Aun Weor
By stealing the fire from the devil is how we develop the forces of heaven within us; the forces of heaven descend into Malkuth, our physicality and we have to take them by the force of willpower, Thelema. This is not easy. The weak succumb in the sexual act. And that is the mystery of Baphomet.
The Alchemist as a thief must steal the fire from the devil, this is why the tenebrous, the fornicators from Klipoth accuse the alchemists of being thieves because we, when we transmute we are really thieves. We like to steal for God. Remember the Lord Christ crucified between two thieves. The right one is the one that is with the Lord, stealing for him, but he is not stealing money or dollars, like those vulgar thieves in this physical world, because that is stupid. Dismas, the good thief is stealing his own energy, his own force from his own physicality. The thief of the left is the "bad thief" his named is Gestas, he steals his own energy, his own force from his own physicality in order to satisfy his own bestiality. So, bad thieves are abundant, they always nourish their body; this is nourished with all types of energy, and thereafter what is what we do with it? We steal it for the Ego, for our lust.
The division of sexes happened for a reason - the purpose is that we have to build the human being, the androgynous Adam within, inside the intellectual animal.
Now a question emerges. If the previous Root Races, namely, Protoplasmic, Hyperborean, Lemurian, were already formed by human beings. Why was then this complication necessary, that is, to create a planet, in order to create human beings when these were already created?
The answer is that not all the Monads created Adam. And remember that through the Law of Evolution, through the mineral kingdom, plant kingdom, animal kingdom, Chaioth ha Kadosh, the creatures are coming in evolution and they need to receive the opportunity to become human beings into the image of God. So therefore, in the scenario of Lemuria there were human beings from past cosmic days. Thus, when these hermaphrodite creatures, when these human beings were divided into two sexes, they were having unisexual children, in other words, they were giving human physicality to those Monads, to those souls that were coming from the animal kingdom. That physical inheritance, that gift was precious because the animals or souls from the animal kingdom were receiving human bodies that were already the outcome of chastity, because the Lemurians were multiplying through chastity, as humans and not like animals. So, the animals that were entering into those bodies were learning already by instinct how to transmute their sexual libido, they were also receiving the teachings from the Elohim.
But naturally, these animal souls also inherited their past animal instincts, because all animals are fornicators, yet now that they were entering into the human kingdom they had to learn through the alchemical way how not to fornicate. Thus, the Angels incarnated in Lemuria were guiding in them the light of Kether when they were in the temple. This is why it is written that the sexual act was performed in the temples, because to be in the temple means, to collect the light of the almighty God when the lingam is united with the yoni, since, through the sexual union is how Iod-Chavah Elohim creates Adam. The alchemical sexual union is peace of the father to all men inside the temple.
So whatever is the religion your are following, when you are in the temple you pray to God, but if you are not invoking God in the very sexual act, you are committing blasphemy, because when you are in the sexual act, according to the Zohar, you had to pronounce I. A. O., which is Iod-Hei-Vav, the Name of God. But how many people pronounce the Holy Name or do not even pronounce it, in the sexual act they forget God, they do not remember God. In the sexual act you have to remember God and if you want to synthesize the I A O then you pronounce SSSSSSSS because the “S” is a powerful mantra that synthesizes I A O, the sound of the “S” is the forces of the serpent, when you pronounce it you transmute the sexual force. This is the mystery of Baphomet that was thought by Moses through his Kabbalah in the entire Book of Genesis.
Eve and the Serpent
"And the serpent [the skin] became wiser than any receptacle beast genie (חית השדה) which Jehovah Elohim had made (in Eden), and said unto the woman: Is it true that Elohim hath said, You shall not eat of every tree of the garden?" – Genesis 3: 1
Chaioth Ha Shadda are precisely the forces of Yesod; Chaiah - life relates to the world of Yesod, sex, the World of Creation. In the Garden of Eden we find specifically three trees, it is written:
"And out of Adamah made Iod-Havah Elohim to grow every tree that is pleasant to the sight, and good for food; the tree of life also in the midst of the garden; and the tree of knowledge of good and evil." - Genesis 2: 9
The first tree that Iod-Havah Elohim created is “every tree that is pleasant to the sight, and good for food”, the second is “the tree of life also in the midst of the garden” and the third is “and the tree of knowledge of good and evil.”
What is the tree pleasant to the sight? The physical body is that tree which is pleasant to the sight. Yes, our physicality is a tree, it captures energy. Pleasant, in Hebrew is Nehamad; Nahemah is pleasant to the sight, and it is because when the division of sexes happened in Lemuria women were very attractive, as it is written in the Book of Genesis.
"And it came to pass, when [the Lemurian] Adam began to multiply on the face of the earth, and daughters were born unto them, That the sons of God saw the daughters of Adam that they were fair; and they took them wives of all which they chose. And Iod-Havah said, My [Ruach] spirit shall not always strive with Adam, for that he also is flesh [Nephesh – animal soul]..." - Genesis 6: 1-3
Fleshy, chemistry speaking, the beauty of the physical body is related to the sexual glands when the woman enter into puberty the skin, the forms of her physicality absorbs the hormones of her ovaries; likewise happens to the man, the hormones of his testicles are observed by his physicality, this is why a man is full of strong muscles, that strength comes from his testosterone, yet the woman is different, she has another type of flesh. The woman - if her hormones develop normally - likes the flesh which is pleasant to her sight, which will be a male body. Likewise for the male - if his hormones develop normally – he will like a female which is pleasant to his sight, and that is precisely the meaning of “tree that is pleasant to the sight, and good for food.”
Now, “the tree of life also in the midst of the garden; and the tree of knowledge of good and evil,” are respectively, the spinal medulla, and the sexual organs divided already into two sexes, both trees are in the midst of their physicality or garden. But why is the serpent related with the tree of knowledge of good and evil?
In the latter graphic we see a woman, we could call her Lilith or we could call her Nahemah or Havah-Eve, because the woman represents precisely Malkuth, which is the Sephirah pointed as the perpetrator of the fall of humanity.
Listen here, when we are talking about the woman you have to understand and visualize that we are talking about the sexual energy or sexual fluid of Yesod in our physicality, and likewise Zain, the left side or the feminine sexual polarity. This is why the serpent is squeezing the woman’s physicality, the physical body. The serpent touches her skin.
When you touch a serpent, you find that it is a cold animal and in the former graphic we find how the serpent surrounded the physical body of that woman and it is because our woman is Malkuth, our own physicality and the serpent which is going around is the skin, the flesh that covers our body, because Buddhi, Geburah, Samael, rules Aries above and Scorpio below, our sexuality. Thus, our sexuality relates to the fifth sense, the sense of touch.
As Master Huiracocha stated: “The transmission of magnetic fluids is ordinarily done through the hands or through the eyes, but it is necessary to say that there is no greater and more powerful conductor, a thousand times more powerful, a thousand times superior to others, than the virile member and the vulva as receptive organs.”
This is why we Kabbalistically relate the letter Iod to the phallus and clitoris, moreover, ‘Iod’ means hand in Hebrew, and therefore related to the sense of touch. When a man embraces a woman, then male and female arouse their sexual force because both hands, skins are touching, their flesh is touching; in other words, the two serpents of the Caduceus of Mercury are touching each other. Sex, skin and hands related to the sense of touch. Thus, everything, bones and flesh, all of that enter in mutual relation. This is precisely how the serpent tempted Eve, the sexual organ, because when the energy of the blood in the flesh is aroused then the man receives erection, the woman humidity and they end performing the sexual act, because Zain the most sensitive organ of the flesh is aroused. As the Book of Genesis states, “he took [Zain] one of his ribs, and closed up the flesh instead thereof.” That flesh is the physicality, the physical body, and that flesh is also the sexual organ. When man and woman make contact in the sexual act, that is the flesh of the serpent or as Giovanni Boccaccio, this great Italian alchemist poet from the Renaissance said in Decameron, the phallus is the devil and the vagina is hell. Thus, when the devil is in hell you then experience temptation. Do you want to defeat temptation? Listen, temptation is fire and triumph over temptation is light. But which man defeats temptation when his devil is in hell? Everyman wants to go down into hell with his devil, thus this how humanity is. This, humanity likes to be in hell with the devil.
When the neophytes entered in the temple of the Templars and acknowledge therefore that the force of the devil is Lucifer Baphomet, they were then taught by the Masters how to wisely utilize their sexual energy.
Thus, the serpent was wiser than any receptacle or sense which Jehovah Elohim had made in the body. This means that Chaioth ha Kadosh, the other sacred beasts or senses of your face that we are talking about, namely, the sight perceives energy, impressions of the light, likewise the ears perceives impressions, the nose perceives impression, the taste when we eat any type of food and our body is nourished with it; but the most sensitive organ that receives light, especially in the sexual act is the flesh, the skin.
Moses''face
"And when Aaron and all the children of Israel saw Moses, behold, the skin [עור aur] of his face shone [like the brazen serpent]; and they were afraid to come nigh him...." "therefore Moses put the veil upon his face again, until he went in to speak with him [Iod-Havah]." – Exodus 34: 30, 35
So, the skin is the serpent, physically speaking, because inside of us - alchemically speaking - the serpent relates to different symbols.
Now you understand when in the ancient times the Lemurians were performing the sexual act in the temples they were warned against the serpent. But one day they performed the sexual act out of the temples and they were victims of the serpent, of their own skin. They were aroused without the help of God, given that they did not invoke God, their Gods were out of their temples, there was only Lucifer with them, and this is how they fell into animal generation. This is how they left Eden. So do not be afraid of the serpent because this symbolizes all of the skin of your body, since if you take all your skin, then you will say "Ok, now I do not have any serpent", you will be then only muscles, so comprehend what the serpent is.
"Is it true that Elohim hath said, you shall not eat of every tree of the garden? And the Woman said unto the Serpent. We may eat of the fruit of the trees of the garden: But of the (Azoth) fruit of the tree (the genitalia) which is in the midst of the garden, God hath said: Ye shall not eat of it, neither shall ye touch it, lest ye die." - Genesis 3: 2, 3
The fruit of our genitalia is precisely the feminine aspect of God, it is the feminine force of Elohim, such is the forbidden fruit, which is in our sexual organs, because the masculine force is in the cerebral spinal fluid and the other is the genitalia fluid, our sex. Thus, Elohim said:
“But of the tree of the knowledge of good and evil, thou shalt not eat of it: for in the day that thou eatest thereof thou shalt surely die.” – Genesis 2: 17
Yet, “The serpent said to the woman, "You will not surely die.” Genesis 3: 4
According to Zohar the serpent said to the woman - the genitalia fluid:
“Behold I have touched this tree [sex], yet I have not died. You too can come closer and touch it with your hand [Iod - genitalia] - and you shall not die. The serpent added this on his own [given that the prohibition is not to touch it but to eat it].
And this is precisely the mystery. When we are in the sexual act we are touching the Tree of Good and Evil. Thus, remember the Commandment: “the day that thou eatest thereof thou shalt surely die”. Thus, the clue is to invoke God in those voluptuous moments. When the man is penetrating the woman or when the woman is receiving the man, both in their heads must remember God the Holy Ghost because the sexual act is God’s feminine power. But if you forget God, the Holy Ghost, you touch the tree and eat the fruit and that is precisely the problem. You can touch it, but do not eat it, because by touching it is how you transform the energy and feed your spirit, your soul; but if you eat it then you create images, idols, inside of you, false Elohim and then you become an idolatrous, a blasphemous.
"Wherefore I say unto you, all manner of sin and blasphemy shall be forgiven unto men: but the blasphemy against the Holy Ghost shall not be forgiven unto men. And whosoever speaketh a word against the Son of man, it shall be forgiven him: but whosoever speaketh against the Holy Ghost, it shall not be forgiven him, neither in this world, neither in [Atziluth] the world to come. Either make the tree good, and his fruit good; or else make the tree corrupt, and his fruit corrupt: for the tree is known by his fruit." – Matthew 12: 31-33
"Take heed unto yourselves, lest ye forget the covenant of Iod-Havah Elohim, which he made with you, and make you a graven image, or the likeness of any [lustful] thing, which Iod-Havah Elohim hath forbidden thee. For Iod-Havah Elohim is a [sexual] consuming fire, even a jealous Elohim." – Deuteronomy 4: 23, 24
Thus, when you fornicate you make a graven lustful image and many other bestial egos inside of you; this is how you become idolatrous, even if you do not have statues in your home, even if you think that you worship only one God; moreover, if you are a fornicator, you are also a killer because you are killing Shaddai El Chaiah, the life of the almighty God, or as we say in esotericism: any Bodhisattva that falls into animal generation is accuse of having killed the God Mercury, or Azoth, Mercurius Deus which is the sexual energy. So any fallen Bodhisattva is a killer. "You shall not kill" Read the last article [in the website] that refers to what you do or what are you performing when you are in fornication. The Zohar explains the difference. Likewise, you are thief, a bad thief. The good thief, as you see relates to intelligent alchemical procedures because Adam end Eve were thievish, they were not ashamed. But when you are stealing for the devil, after the orgasm of the animals, after fornication you feel ashamed,.
http://gnosticteachings.org/courses/the ... homet.html
Moses, the Mystery of the Messiah
Traduction plus bas!!!!
Written by Gnostic Instructor
AddThis Social Bookmark Button
We are following the sequence of lectures about the book of Genesis. Now we are entering into the third chapter that relates with the mystery of the serpent, that you can see in first graphic of the PDF Moses the Mystery of Baphomet is in the staff of Moses. On the right appears Baphomet, which is a word that has to be read backwards “Tem-o-h-p-ab”. It means in Latin templi omnium hominum pacis abbas, "Peace of the Father to all men in the temple."
We have to understand that when we address Baphomet, we are addressing the Cherubim that is mentioned in the book of Genesis as the guardian of the gate of Eden.
Alexandre Cabanel: The Expulsion of Adam and Eve from the Garden of Paradise (Eden)
“So he drove out Adam; and he placed at the east of the Garden of Eden the Cherubim and a flaming sword which turned every way, to keep the way of the tree of life.” - Genesis 3: 24
The Four Worlds of KabbalahThe Cherubim in accordance with the Tree of Life are those creatures of the Sephirah Yesod in the World of Formation, Yetzirah, which is the world related with the Sephirah Binah, Iod-Havah Elohim, the Holy Spirit in the Tree of Life.
Cherubim means “strong ones.” The strength of these angels is represented in many ways. That strength is related with the Sephirah Yesod, the sexual force. The world of Yetzirah, formation, relates to the world of Yesod, which is the Sephirah related with the sexual energy, and is ruled by Iod-Havah Elohim, Binah, the third Sephirah of the first triangle of the Tree of Life.
In the world of Yetzirah, there are different names related with each Sephirah of the ten Sephiroth that we call the Tree of Life. At the very top of the Tree of Life, the Sephirah Kether corresponds to the Hebrew name Chaioth ha Kadosh, which means "The Holy Creatures." When we address Baphomet we are also addressing the Holy Creatures. The Holy Creatures are mentioned in the Book of Ezekiel, in the very first chapter; he describes the four creatures that we call Chaioth ha Kadosh, “sacred animals.” The legs or feet of this Cherub are the feet of a calf, which, as you see, is a Kabbalistic symbol that we find that also related with Baphomet.
“The word of Iod-Havah came expressly unto Ezekiel the priest, the son of Buzi, in the land of the Shedim by [Yesod] the river Chebar; and the hand [iad] of Iod-Havah was there upon him…. And [the Shedim] their feet were straight feet; and the sole of their feet was like the sole of a calf's foot…. Such was the appearance of the likeness of the glory of Iod-Havah. And when I saw it, I fell upon my face, and I heard a voice of one speaking.” - Ezekiel 1: 3, 7, 28
When in Kabbalah we enter in the World of Formation, which is the world of Yetzirah, we find many symbols related to these sacred animals, which in Hebrew are called Chaioth (plural) or Chaiah (singular). The Hebrew word Chaiah also means “life.” So, when we address the animals, Chaioth ha Kadosh, we are addressing the life that is within them, which in Sanskrit are called Tattvas, and that physically we call the elements (fire, air, water, earth). That is why in Kabbalah, in Alchemy, when we address Baphomet, the Cherub, we are addressing the forces of the elements that are synthesized in the sephirah Yesod, which is the sexual energy.
This is the only way to understand this mysterious Baphomet, a symbol that scares the ignoramuses. Indeed, Baphomet is just a symbol, that as you can see, is related with the forces of the sexual energy.
Baphomet
Baphomet
To begin, look at the Caduceus of Mercury, this is making his phallus. This indicates that the energy that the initiate works with is the sexual energy in activity. This is why in the previous lectures I mentioned the word “temper.” [In Spanish, the word for temper is 'temple' related to the word for temple; and the Spanish word 'templar' means 'to temper'.]
Templi omnium hominum pacis abbas
Pacis abbas: “peace of the Father.” What Father are we addressing here? The Father is represented by the sephirah Kether, the first Sephirah of the Tree of Life. The Father unfolds into the mysterious Tree of Knowledge, Daath, which is the Tree of Knowledge of Good and Evil and becomes the Father as the sephirah Binah, which in different lectures we address. In Christianity, the sephirah Binah is called the Holy Spirit, which is Shiva, that receives the strength of the first triangle of the Tree of Life. Shiva, in Daath, has his kingdom in Yesod, which is the sexual energy.
In Kabbalah, the sephirah Binah is called Abba and Aima, Father and Mother, the duality of God that is hidden in the Hebrew word Elohim. But this power also is in the holy name of God Iod-Hei-Vav-Hei, which is translated as Jehovah.
The feet of this symbol symbolize the forces of the earth, since the calf is the symbol of earth, and it is the sephirah Malkuth, the earth, that which receives the Peace of the Father. In Gnostic axioms we say, "May peace be with you so that you can be heirs of the light!"
What peace are we addressing here? When we say "May peace be with you so that you can be heirs of the light," we are addressing the light of the sephirah Kether, which is peace.
“May peace reign in all hearts; let us not forget that peace is light. Let us not forget that peace is an Essence emanated from the Absolute. It is light emanated from the Absolute [Ain Soph Aur]. This light is the light of the Ancient of Days [Kether]. Christ said, “Peace I leave with you, my peace I give unto you.” John 14:27. – Samael Aun Weor
That light descends through the sephirah Kether, which in Hebrew means “crown,” and which is related to the Sahasrara Chakra, the crown chakra.
That crown that is always protected in different religions. To begin with, in Judaism you observe the use of the Kippah, while the Sikhs use the turban, and in many other religions you see that they always keep a covering on top of their head, which symbolizes the covering of the light of the crown of the Father that everybody has in different tonalities, according to the power of the pineal gland.
That light is what we call peace, which descends from the Superior Worlds, and settles in the pineal gland in the center of the brain. The Chakra Sahasrara, the crown chakra, relates to the pineal gland. In the pineal gland we have the atom of the Holy Spirit, Binah, Shiva. So therefore, the light of the Father descends into the pineal gland, in the very center of the brain. That light is what we call “the Peace of the Father to All Men.”
Now, when we are addressing “men,” we are addressing manas, mind, that mind that utilizes the brain as a vehicle in the physical world in order to act. The brain is the physical vehicle of the mind, of the manas, of the “man” (Adam).
In the central nervous system is what we call the Throne of God, the Throne of the Father. This is something very important that we have to address in relation with Binah, because we are addressing here the World of Yetzirah, the World of Formation, where we find these creatures, symbols that only the initiates know about.
The light of Kether descends through what we call the cerebrospinal fluid. You know that we have a fluid in the cerebral spinal nervous system; the brain and spinal medulla float in a liquid, in a fluid. That is what is called the Positive Force of Binah, the Positive Force of the Father. That, in Alchemy, is called Adam, for that force descends through the brain to the end of the spinal column, Yesod, and this is precisely what we call the Light of the Father. So when we say "May peace be with you" we are saying: “May the Light of the Crown Chakra, which captures the light of Kether, descends through your brain and through your all spinal column to all men / manas in the temple.”
Baphomet was a mysterious Kabbalistic symbol that was used by the Templars, and the ignorant people thought they were worshiping Satan, Lucifer.
sheddIndeed, Baphomet is related with Lucifer, because here we are addressing the Cherubim, the Shedd, the sexual power of God. Solomon was carried aloft by the power of the Shedd. In Latin, Lucifer means "Light Bearer" (luce-fer), the bearer of the light, and that is precisely the cerebrospinal fluid that carries the light of the Father that we are talking about here. That carrier of light is Lucifer, that eventually, through the metabolism, will settle in the sexual organs, which is the other polarity of the sexual energy. The first polarity, the cerebrospinal fluid, is Adam, and the genitalia fluid is called Eve. Adam and Eve have many symbols, but in this lecture we are addressing the fluids; Eve is the sexual fluid that is called semen. In Alchemy semen refers to both the female and male fluid. So, Eve is the feminine sexual force that descends and becomes female or male sexual energy in Yesod.
Shaddai“And when Abram was ninety and nine [99 = 18 = 9, Yesod] years old, Iod-Havah appeared to Abram, and said to him, I am אל שדי - El Shaddai; walk before me, and be thou perfect.” – Genesis 17: 1
In the Zohar, which is the book that contains the clue in order to understand the Book of Genesis and all the books of the Old Testament, including the Four Gospels of the New Testament, it states that the forces of the sephirah Geburah were the ones that descended into the physical world in order to tempt Eve. So when we are addressing Kether, as you see, we are addressing the light, the “Peace of the Father to all men in the temple.” Remember that we always state that the physical body is the Temple of God, the temple that is also called the Laboratory of the Alchemists. Our temple is the physical body where the energy of the Father descends and gives us strength through Lucifer, which is the giver of Light, which is synthesized in the Four Elements. So, each one of us has his own Lucifer. When we use the energy of Lucifer, the sexual energy, in the wrong way, that is, in order to feed our own animal appetites, then that Lucifer is transformed into Satan, the adversary. So the light of the Father could be transformed into Satan, all depends how we use the sexual energy. So when we address the sexual energy, understand, we are addressing the fire of Geburah, which descends from the left side of the Tree of Life. Binah, Iod-Havah Elohim, is on the very top of the left side of the Tree of Life; El Shaddai is in Yesod, the Kingdom of Iod-Havah Elohim.
Chaioth and the serpent on the Tree of Life
Here we see the Tree of Life with symbols of the Cherubim of Ezekiel and also the serpent in the left to indicate that the serpent, according to the book of Zohar, relates to the left side of the Tree of Life. On top of the left column of the Tree of Life we find the Sephirah Binah, which is the Holy Spirit. The Sephirah Binah, the Holy Spirit, rules from Yesod, the third world which is called Yetzirah. So underneath Binah we find Geburah, justice, which is ruled by סמאל Samael. The book of Zohar addresses Samael many times. Our Patriarch, the founder of this Gnostic Movement in this day and age is named Samael Aun Weor; he is the Dhyani Bodhisattva of that genie of Geburah. און ואור ‘Aun Weor,’ is the strength and light of Samael, is also the light of the sexual force of everybody, because ‘Aun Weor,’ is the sexual force and light of the Logos of Mars, is a cosmic force that relates to all human beings, even beasts, plants, minerals, life. Thus, when the book of Zohar addresses Adam, it does it in relation with Geburah, and this is because in the world of Atziluth, Geburah receives the name of Elohim Gibor. Gibor, in Hebrew means man, male force, virility. So, when we are addressing Geburah, Samael, Gibor alchemically, we are addressing the cerebral, spinal nervous system, the head, Aries.
In astrology we find two zodiacal signs that are ruled by Samael, Mars. First is Aries, and Aries relates to the head. The second is Scorpio which is related with Yesod. So it is understandable through Kabbalah why Samael rules Yesod and Geburah, because it relates with the head and genitalia. It means that the force of Binah in Daath descends into Geburah down to Yesod, and descends in the way we are explaining here, which is the cerebrum spinal fluid, which is the positive aspect, the male aspect, which is Adam. That is why the head is called Heaven. And that is why Samael in Aries, in Geburah, is called Elohim Gibor, which means "the male power of God", which is a serpent. As you see, the form of the spinal column is a serpent going down. The male power of Geburah-Aries transforms itself into a female power in Yesod, which is Scorpio, the female power is called Eve. And that is why it is stated in the Zohar that when the when the division of sexes was performed by Jehovah Elohim, which is Binah in Yesod, then the male force of Samael descended riding a serpent, a winged serpent of light. And this serpentine fire of Samael seduced Eve in Yesod. If we do not understand all of this symbols and archetypes we will fall in the mistake as many Catholics Christians and many other denominations of Christianity that curse Lucifer, ignoring that Lucifer is the fire that carries the light of Christ. That is why we call it Christus-Lucifer, the fire that descends from Geburah down into Yesod in order to perform the creation of Worlds, Elohim, Beasts and Humans, the creation of Adam.
Those that dare to curse Lucifer pronounce themselves against the cosmic reflection of the Logos. They anathematize the living manifested God in matter and abhor the ever-incomprehensible Wisdom when rebelling against the contraries of light and darkness, against countenance, resemblance, similitude, sun and shadow, day and night, the law of the contraries... The devil, the reflection of our interior Logoi, was the most sublime creature before we fell into animal generation. All of the Masters of the Hermetic Art repeat unto us: “Whitewash the brass and burn your books.”- Samael Aun Weor
Behold here a big difference between Gibor and Adam. Gibor is the male force that accordance with the Book of Genesis and the Zohar is that male force that was fighting with Jacob, or Jacob was fighting with Elohim and he won that fight. But that fight is internal. Jacob is the human soul trying to conquer the force of Samael within. So, as you see here, in all this symbols, we are addressing these mysterious forces of Baphomet, which relate to the left side of the Tree of Life. And the symbol of the left side of the Tree of Life on top, Binah, is Saturn. Saturn is controlling two zodiacal signs: Capricorn and Aquarius. Capricorn, of course, is a symbol of the goat, and that is why Baphomet has the face of a goat, or the head of a goat, which is the symbol of the power of God descending from Binah down, in the sexual energy. Behold there the two polarities that in Sanskrit are called Ida and Pingala in our own physicality. So therefore, Geburah is underneath Binah, which in Zohar is called the Power of the Serpent ruled by Samael, and beneath Samael-Geburah we find Hod, which is related with the forces of the moon, and Yesod in which we find that head in the Tree of Life, which is the head of the Cherubim, with horns, because that is the power that you have to conquer, the animal power. That is why Moses is represented in Yesod, being born from the waters.
By studying the four creatures and the four elements, then we understand the fifth one, which is the serpent. Is a beautiful symbol, very well hidden, and people are always afraid of the serpent. But I am going to explain to you, in relation with your physicality, what is that famous serpent.
To begin, let us continue with this symbol [like I am following my brain, my mind]. Is telling me now that I have to explain to you that in your head, in the world of Yetzirah, World of Formation, the very top, Kether is called Chaiot ha Kadosh, related to the four animals. In the Invocation of Solomon we say: "Chaiot ha Kadosh, cry" - the eagle - ", speak" - the man -", roar" - the lion-", bellow" -the ox or the bull. And then, after that, the Invocation say: "Kadosh, Kadosh, Kadosh", which means holy.
cherubimChaioth Ha Kadosh relates to the four animals in Kether, the crown of Yetzirah, and Kadosh, Kadosh, Kadosh is also addressing the crown, top of the head and the left brain and the right brain, or the two hemispheres of the brain, in other words the upper triangle of the tree of life. In the Zohar it states, or better said, the Book of Ezekiel states that when that Cherubim appears in front of him he saw four faces:
"As for the likeness of their faces, they four had the face of a man, and the face of a lion, on the right side: and they four had the face of an ox on the left side; they four also had the face of an eagle. Thus were their faces: and their wings were stretched upward; two wings of every one were joined one to another, and two covered their bodies." – Ezekiel 1: 10, 11
When we know Alchemy then it is easy to understand. The lion relates to the sense of sight, the bull to the sense of hearing, the eagle to the sense of smell and the mouth, Adam, to the sense of speech or taste. That is why it is written: “But of the tree of the knowledge of good and evil, thou shall not eat of it” – Genesis 2: 17 because Adam is related with taste, the mouth, and also the speech, the word.
So when we are addressing the four creatures of Ezekiel we are addressing the four senses in our head, Adam. Then you might ask: and where is the fifth sense, the sense of touch? When you read Genesis, it is stated that Eve said to the serpent:
"But of the fruit of the tree which is in the midst of the garden, Elohim hath said, Ye [Adam and Eve] shall not eat of it, neither shall ye touch it, lest ye die." - Genesis 3: 3
Just by saying “neither shall ye touch it” we see that the serpent is related with the sense of touch, which is the fifth sense. Skin for skin, the sense of touch is the one that put us in trouble and we are going to explain here how. Remember that we are addressing that the Cherubim is related with the four senses in the head, that is why the Book of Ezekiel says that each face has the other faces, because each sense is always related with the other senses. If you address the sight, when you are addressing the eyes of any person you can not avoid seeing his nose, mouth and ears. And if you see the ears, which is the bull of that person you cannot avoid seeing the eyes, the nose and the mouth, likewise with the other senses. This is how you easily understand the Cherubim. And it is because the physical body receives the light, or the forces of the superior worlds through the senses. Light, sound, smell, taste, from all the senses is how the physical body feeds itself with. Thus, this is how we have to understand that in the lower level we are that Cherub but we have to know how to take advantage of that in order to transform the energy, the light of Peace, of Kether, the Crown, when we are in the temple. That is why we wrote: "Peace of the Father to all men in the temple". If you are in the temple with the consciousness, with your mind awakened, then that peace, that light is transformed inside of you, positively. But if you are not in the temple, if you are reading this lecture and you are asleep, if your mind is in another place, thinking that tomorrow you had to go and do something else because is it will be a nice sunny day, then you are not listening to the lecture. Maybe you are physically here but your consciousness is not in your temple.
"And said unto them, It is written, My house shall be called the house of prayer; but ye have made it a den of thieves." – Matthew 21: 13
Sequentially, to be in the temple alchemically speaking means to be in control of your physical energy in control of your Eve, given that Malkuth, the physical body, is feminine. Before Eve was taken from Adam, Adam was androgynous, hermaphrodite, within the forth dimension, within Yesod. This is why we see in the lower triangle of the Tree of Life the face of Adam as an androgynous being, having the power of his sex in his horns; yet the graphic of the serpent, which is in the left is touching Malkuth and even Klipoth, hell, in order to point that the physicality that we have is a fallen Sephirah and we are, indeed, through sex in touch with hell, with Sheol, with Klipoth, through the serpent Ida, because the other Ezekiel creatures are related with the head, with Adam. All depends how you handle the serpent, because remember that Eve, the genitalia, is related with the serpent, thus, when Eve utilizes the sexual energy in the wrong way, she infects Adam, the brain, through the cerebral spinal nervous system, thus, Adam becomes polluted because of the action of Eve, the sexual energy.
Now, "Peace of the Father to all men in the temple.” was a phrase addressed to the initiates, the Templars in order for them to understand that when they are in the temple with the energy of the Father they have to hold their Peace because if they do not know how to hold their peace they are kicked out of the Temple. So, how do you keep the peace in the temple? Well, most of the Templars were men. That is why it says "to all men", but the temple is the woman because the Temple of God is the physical body, Malkuth, within its womb as in the womb of the woman, the power of the Holy Spirit forms the creatures; many state that all religions are phallic, and is true, because all religions are formed from the light of Kether that descends through the cerebral spinal fluid. But that fluid can do nothing without the sexual fluid, which is feminine, the genitalia fluid. In other words a male cannot engender a son if he does not find a womb-man, a woman, who will receive his seed. The same way is in religion. Religion exists because the strength of the Father, which is masculine, finds the Temple, which is feminine. That is why in all religions there are temples, churches, synagogues, mosques, any building, any religious group, is a symbol of the female aspect of God, because God has to descend in the female forces in order to spread his seed and that is why when a male Templar wants to go inside of the temple he understands that the temple is his wife, because the womb of his wife is a church, is a mosque, is a synagogue, is a Lumisial. God’s sexual feminine force is called Zain, the seventh letter of the Hebrew alphabet, the seventh day, Malkuth. That is why the woman rules home. It is said that the man is the master of the house, but because the woman allows him to be, because the real master of the house is the woman, and here is not necessary to give a big explanation about it, because any true religion agrees with it. Listen, when the man, a true initiate, wants to be in the temple, when a man wants to be a true man, he has to have a wife, because here we are talking about the energy of the Holy Spirit, the energy of Binah, Iod-Havah Elohim, which is life, Chaiah, Chaioth Ha Kadosh in the body. Thus, if we want to work with that fire we have to work with the two polarities: the cerebrum spinal fluid and the sexual fluid, the two polarities of the sexual energy in the sexual act.
The man is the one who has to enter in the temple-the woman; this is why Baphomet has the symbol of the caduceus of Mercury, as an erected male phallus. The Caduceus represents the male potency, because if the man is not erected, if his phallus is not tempered, he can not enter into the woman, he can not enter into the temple. Thus, the only way to enter into the temple of God, which edifies the mind and light the splendour of an eternal youth, is when the man’s phallus is erected and the woman, which is the symbol of the Divine Mother, the female aspect of God, receives him. Thus, the meaning of: "Peace of the Father to all men in the temple" relates to the symbol of the Lingam-Yoni, chastity.
Many ignoramuses take the symbol of Baphomet and play with it, though they ignore its profound significance, thus they make a mess of it. In this day and age you see in many websites in the Internet many individuals that utilize the symbol of Baphomet in order to scare the ignoramuses who ignore that the goat, besides having the right side up pentagram on its forehead, is making the symbol of the positive pentagram in each hand, which means, how to work with the moons, namely, one moon below and one moon above. The forces of the moon are the forces of the woman, which in the Zohar is explained in different ways, as we are explaining here. Your own woman is your physicality but if you are male you will need a woman, a female force, in order to enter into the temple and to receive the peace of the Father, and this is why Baphomet is the mystery that the Templars hide to all of those who enter into their temple; the ones who entered were receiving the doctrine of chastity. There was a great initiate that the Master Samael Aun Weor knew in South America whose name was Dr. Arnold Krumm-Heller, a great physician, doctor from the University of Berlin. His inner name was Huiracocha, he knew the mystery of Baphomet. Master Samael Aun Weor mentioned Huiracocha in his book The Perfect Matrimony and he said:
“Instead of the coitus which reaches the orgasm, sweet caresses, amorous phrases and delicate touching should be lavished reflectively, keeping the mind constantly separated from animal sexuality, sustaining the purest spirituality as if the act were a true religious ceremony. Nevertheless, the man can and should introduce the penis and keep it inside the feminine sex to bring about a divine sensation upon both, full of joy, that can last for hours, withdrawing it at the moment the orgasm is near to avoid the ejaculation of semen ... The transmission of magnetic fluids is ordinarily done through the hands or through the eyes, but it is necessary to say that there is no greater and more powerful conductor, a thousand times more powerful, a thousand times superior to others, than the virile member and the vulva as receptive organs."
This is what Master Huiracocha said about sexual magic. He, in other words was disclosing the power of Baphomet but many people did not understand, even though he was all so clear. In order to enter in to the mysteries only Baphomet can give you that peace because you had to work with the sexual forces of God in the very sexual act, not as the ordinary people do but as a Templar.
eliphas-levi-pentagram
Let us now study the symbol of the Tetragrammaton which is a word written precisely around the Pentagram, which is the symbol that also explains what we are addressing here, given that the Tetragrammaton also relates to the four element; we also find in the very center of this symbol, the Caduceus of Mercury, which in the Baphomet is the phallus, in other words, the Caduceus of Mercury, is exactly pointing the sexual force, it is above the upside down letter Ω Omega of the Greek alphabet.
Alpha is above and Ω Omega is below. You know that Alpha is the same letter א Aleph, the very first letter in Kabbalah that symbolizes the Holy Trinity that we already explained. Underneath that “A” we find the Hebrew word אדם הוה Adam-Havah. We are showing this Eliphas Levi’s pentagram because it is the first printed pentagram that publicly appeared, maybe there is another one that I do not know, but this is the first one that Eliphas Levi showed in his book in the eighteen century. The printed one was taken and photocopied many times; thus, you find that sometimes the letter ם Mem at the end of the word Adam looks blurred, different. This which we show has the letter Mem in the way that Eliphas Levy showed it. This is why some other people, instead of אדם Adam they write the word אדני Adonai, which is wrong. The word אדני Adonai means Lord and is the name of God in Malkuth, a symbol of Adonia, the feminine physical divinity. But the Tetragrammaton, or the Star of Five Points, the Pentagram, it is stated very clear, is the symbol of the Perfect Man, the self-realized Adam. And that self-realized man in Kabbalah is not Adonai, is אדם Adam. Because in Kabbalah we see many names, as I said, Gibor means male and man as well, Ish also means male, human been is Enoch. But Adam represents the Perfect Man because it is written:
“And Elohim said, Let us make Adam in our image, after our likeness: and let them have dominion over the fish of the sea, and over the fowl of the air, and over the cattle, and over all the earth, and over every creeping thing that creeps upon the earth. So Elohim created Adam in his own image, in the image of Elohim created he him; male [Adam] and female [Eve] created he them.” – Genesis 1: 26, 27.
Thus, it does not say that Elohim created Adonai.
This is why Eliphas Levi represents the word Adam as the word Iod, the male aspect, because the head is that spot which is the Iod and in which we find the Holy Trinity which is above represented in the letter Aleph in the head of the pentagram. So in the right, which symbolizes the “Iod” or cerebral spinal fluid, is Adam, the sun. And in the left, as we are explaining here, is Havah - Eve, the Moon. That is why Eliphas Levi wrote Adam-Havah, which means Adam and Eve who are Iod-Havah, Iod-Hei-Vav-Hei, the Tetragrammaton, and this is precisely what we Kabbalistically read on the arms of this pentagram. We also find the symbol of Mars in each hand. And why is the symbol of Mars related with Adam-Havah? Because the right hand [Iod] represents Adam, the cerebral spinal fluid, the male, Geburah, the Sun; and the left hand [Iod] represents Eve, the genitalia fluid, the feminine force of Geburah that descends to the sexual organs which is Havah, Yesod, the Moon. This is why many ask: did Eliphas Levy forget to write the letter Iod on his pentagram? Maybe he missed it because “Iod” is just a little spot? No, he did not! The Iod is represented in Adam because this pentagram represents the androgynous, the perfect androgynous being, Adam into the image of God, male-female, Sun and Moon, Sol-Moon, SoloMoon, Solomon, the Soliman, solar man; thus, the right is Adam and the left is Eve, Adam-Havah, simple as that.
"One night, while in the Astral Body, we invoked Bael. Bael was a tenebrous king who lived in a cavern in the Gobi dessert. There he instructed his disciples. He taught the black magic of the sublunar spheres [Klipoth]. Adonai, the Son of Light and Happiness, is his opposite [Malkuth]. These two antitheses of philosophy are intimately related with the two rays of the Moon." – Samael Aun Weor
So, teaching that the word written on the right arm of the pentagram means Adonai is a big mistake. Adonai is the name of God in Malkuth, indeed, it means Lord and is feminine, but it does not correlate to the symbol of Adam but of Eve, which is Havah, the Moon, which in Malkuth represents the famous Tetragrammaton.
The Tetragrammaton also shows us the four elements: the cup is the water, the staff is the air, the sword is the fire and the earth is the square, symbol within the “O” of the word TON, and of course, the symbol of the two serpents is the fifth.
Understand that the Pentagram is the symbol of Samael, the logos of Mars, and that is why when we address Samael we are addressing the Pentagram but in a positive manner because any Logos is a Demiurge that can be used for animal purposes or for human purposes because the forces of creation, of Geburah, work in the animal kingdom, in the plant kingdom, in the mineral kingdom and in the human kingdom.
When we enter in the initiation then we learn how to utilize the animal forces of Baphomet or the holy animal forces of the Tree of Life, Chaioth Ha Kadosh.
"And יהוה אלהים - which is Binah, the Holy Spirit- caused a deep sleep to fall upon Adam and he slept: and -while he slept- he took one of his ribs, and closed up the flesh instead thereof." – Genesis 2: 21
The Book of Zohar states:
"It is written, 'And He formed Adam.' In these words is expressed the mystery of the formation of Adam from the right and left sides of the Sephirothic tree of life. Adam was composed of two natures, the animal or lower self [Malkuth] and the spiritual or higher self [Geburah], and this because the former is necessary to the development of the latter. It is [Malkuth] the lower nature of Adam that excites the female principle.”
Genesis does not only says ribs, it also says sides, one of his sides. Thus, when we go deeply into Kabbalah we know that the letter Vav is a symbol of Adam, the central column, and the letter Zain is the seventh letter. The difference between Vav and Zain is simple. When you make the letter Iod and stretch it down to the right then you make letter Vav. But the letter Zain is another Iod as well but is in not stretched down to the right but from the very center of the letter Iod; thus, that is the only difference between Vav and Zain. Both letters, when we joined them together, we form the shape of the letter Chet which means life, Chai; thus, Chet contains the two forces, it means that Chet, life, Chai is an androgynous force; the letter Chet is an androgynous letter. This is why the name of God in Yesod is Shaddai El Chai. Shaddah or Shaddai is translated in many parts of the Bible as the All Mighty God, El Shaddai or the Life of the All Mighty God, Shaddai El Chai.
But if you go into the dictionary and look for [שדי], you will find that it is related with phantoms, feminine breasts like the ones of Baphomet, the Shedd who was precisely the genie that Solomon submitted under his power; the Shed, Shin-Daleth [שד].
"According to legend, Solomon asked the Rabbis how he could build the Temple without using tools of iron, they called his attention to the Shem-ir with which Moses had engraved the names of the tribes on the breastplate of the high priest, and advised him to command the demons under his sway to obtain it for him. Solomon accordingly summoned Ashmedai, the prince of the Shedds." - Jewish Encyclopedia
Solomon put under his service [מדי-אש = enough fire] Ashmedai the fire of אל שדי El Sheddai by uttering the Holy Name. The Shedd is the power of Yesod, it is sex. That is why Shaddai is represented with horns, because he is a Cherub. Shaddai El Chai means the Holy Spirit of the living God or the ghost, phantom of the living God.
Chai means living, and this is something very important to understand because Chet precisely is the letter of life, Chaim. Thus, when the Book of Genesis is addressing the ribs it is addressing the two polarities of life, Adam-Vav Eve-Zain; because we know that the physical body’s skeleton has many ribs not two. We have many ribs. But Kabbalistically when we are addressing the two ribs we are addressing the two sides of the letter Chet, the two polarities, male and female, that in the World of Formation, in Yetzirah, form the androgynous Adam.
"And Iod-Havah Elohim formed Adam from the dust of the Adamah…" - Genesis 2: 7
Iod-Havah Elohim formed Adam male-female, as it is written, ‘formed’ from the World of Formation, Yetzirah. Thus, this is precisely the main point when we delve into the origin of this physical world, we go into Yetzirah, into the past, into the superior dimensions.
When we talk about Adam and Eve or the androgynous Adam, the one who still has Eve inside of him, we are talking about two Root Races, namely, the Protoplasmic and the Hyperborean Root Races that finally crystallized into the forth dimension as the Lemurian Root Race which was hermaphrodite. So when we address the three previous Root Races, we said Hyperborean, Protoplasmic and Lemurian, those were Root Races of human beings that existed before the division of sexes. The first Root Race was black, that is why here in this graphic we show the black Adam and Eve, because really the very Root of the Races of the planet is black, after them came all the different skin tonalities, because at the time of the Protoplasmic Root Race the temperature of the planet was very hot and the people that existed, the protoplasmic people were dark blue color, this was the Adam Kadmon, the primeval androgynous man that existed in the past, in the superior dimensions. Listen, these human beings were the outcome of the work on Alchemy from previous Cosmic Days, they were fully developed and acting, assisting the creator, in order to help creation through their division of sexes.
"And Iod-Havah Elohim caused a deep sleep to fall upon [the hermaphrodite] Adam, and he slept: and he took [from the letter Chet, which is Chaim, life] one of his ribs [letters Zain and Vav], and closed up the flesh instead thereof." - Genesis 2: 21
What we read in the former quotation relates to the Lemurian continent, where the giant hermaphrodites were giving birth, the letter Zain, because the letter Zain is the seventh letter that represents Malkuth, the physicality. This means that those gigantic hermaphrodites were giving birth unisexual people; thus, instead of their letter Zain, that is, instead of one of their sexual polarities, or instead of one of their ribs as it is written Kabbalistically, symbolically. In other words, Iod-Havah Elohim, the Holy Spirit, through evolution was closing up the hermaphrodite flesh instead thereof, and developing whether a male or a female flesh instead the hermaphrodite flesh thereof. Thus, instead of two ribs, one rib and closing up the hermaphrodite flesh instead thereof. When you read Genesis 2: 21 literally you think, oh, he took one rib-bone out from Adam and put flesh instead the rib-bone and thereafter he closed the opening.
Listen, Kabbalistically, alchemically, as we understand this, the bone relates to Gedulah and the flesh to Geburah, they form the physicality that we have, that is bone and flesh. Our organs are flesh, the skin, Tiphereth, covers the flesh; the flesh, Geburah, in the male develops the phallus and in the female the vagina and their skin, Tiphereth, covers them or, better said, flesh and skin relates to the sense of touch.
By means of the division of sexes the sense of touch developed through the sexual organs in order to work with the forces of the elements. This is what we have to understand.
When the rib, which is represented in the letter Zain, is taken out from the hermaphrodite Adam, it is place in Malkuth, Eve, our physicality, such rib develops as the sexual organ, develops as a flesh instead thereof; thus our sexual organ is the flesh instead thereof.
In this day and age, in the Hebrew language they use the word Zain for the sexual organ. If you write Zain in Hebrew and search in Google, you will see that immediately images of the sexual organ appear. Thus, it is very clear, that Zain relates to the sexual organ. Zain, the flesh relates to the division of sexes and represents the serpent in each body. That is why when God is taking Zain, which is the female generative force of the hermaphrodite; he is taking from him that female generative force that is inside him, because the rib is inside the body. Thus, when that energy, when that polarity is taken out, then you find that that polarity expresses itself through the sexual organ because the division of sexes is the division of the hermaphrodite into male-female.
yab-yum-brass
"Come, excelsior value! And give me the temperance and strength that is needed to penetrate her."
Thus, the serpent is the blood that circulates in the flesh and skin of both during the sexual act. This is the mystery of Baphomet.
"The rose elaborates its perfume with the clay of the earth -which is the physicality-. The slithering worm does not like the gardener who removes its clay. Our disciples will now comprehend on what basis do the tenebrous ones qualify the Sexual Alchemists as thieves…" - Igneous Rose by Samael Aun Weor
And the proof is this:
And they were both (ערומים) thievish Adam and his wife, and were not ashamed. – Genesis 2: 25
And they were both naked; we wrote thievish in Hebrew in parenthesis, which is the word that they use for naked. The Hebrew dictionary shows many meanings for that word, thus, one of the meanings is thievish. Thievery is precisely what an Alchemist, a Templar, the one that know the mystery of Baphomet does: he steals the sexual force from nature. And this is why we see in this Buddhist graphic how both, male and female have the face of a serpent, a thievish face. You have to know how to steal the energy from your own physicality because that physicality, that flesh is your own body. Genesis 2: 25 says that they were both thievish and were not ashamed; this is because they were stealing for their own spiritual development. Now the devotees of the path will understand why Christ said:
“The kingdom of heaven suffers violence, and the violent take it by force.” - Matthew 11: 12
The Alchemist must steal the fire from the devil. When we work with the Arcanum A.Z.F. we steal fire from the devil and we convert ourselves into [Elohim] Gods. Thus, the five pointed star shines. – Samael Aun Weor
By stealing the fire from the devil is how we develop the forces of heaven within us; the forces of heaven descend into Malkuth, our physicality and we have to take them by the force of willpower, Thelema. This is not easy. The weak succumb in the sexual act. And that is the mystery of Baphomet.
The Alchemist as a thief must steal the fire from the devil, this is why the tenebrous, the fornicators from Klipoth accuse the alchemists of being thieves because we, when we transmute we are really thieves. We like to steal for God. Remember the Lord Christ crucified between two thieves. The right one is the one that is with the Lord, stealing for him, but he is not stealing money or dollars, like those vulgar thieves in this physical world, because that is stupid. Dismas, the good thief is stealing his own energy, his own force from his own physicality. The thief of the left is the "bad thief" his named is Gestas, he steals his own energy, his own force from his own physicality in order to satisfy his own bestiality. So, bad thieves are abundant, they always nourish their body; this is nourished with all types of energy, and thereafter what is what we do with it? We steal it for the Ego, for our lust.
The division of sexes happened for a reason - the purpose is that we have to build the human being, the androgynous Adam within, inside the intellectual animal.
Now a question emerges. If the previous Root Races, namely, Protoplasmic, Hyperborean, Lemurian, were already formed by human beings. Why was then this complication necessary, that is, to create a planet, in order to create human beings when these were already created?
The answer is that not all the Monads created Adam. And remember that through the Law of Evolution, through the mineral kingdom, plant kingdom, animal kingdom, Chaioth ha Kadosh, the creatures are coming in evolution and they need to receive the opportunity to become human beings into the image of God. So therefore, in the scenario of Lemuria there were human beings from past cosmic days. Thus, when these hermaphrodite creatures, when these human beings were divided into two sexes, they were having unisexual children, in other words, they were giving human physicality to those Monads, to those souls that were coming from the animal kingdom. That physical inheritance, that gift was precious because the animals or souls from the animal kingdom were receiving human bodies that were already the outcome of chastity, because the Lemurians were multiplying through chastity, as humans and not like animals. So, the animals that were entering into those bodies were learning already by instinct how to transmute their sexual libido, they were also receiving the teachings from the Elohim.
But naturally, these animal souls also inherited their past animal instincts, because all animals are fornicators, yet now that they were entering into the human kingdom they had to learn through the alchemical way how not to fornicate. Thus, the Angels incarnated in Lemuria were guiding in them the light of Kether when they were in the temple. This is why it is written that the sexual act was performed in the temples, because to be in the temple means, to collect the light of the almighty God when the lingam is united with the yoni, since, through the sexual union is how Iod-Chavah Elohim creates Adam. The alchemical sexual union is peace of the father to all men inside the temple.
So whatever is the religion your are following, when you are in the temple you pray to God, but if you are not invoking God in the very sexual act, you are committing blasphemy, because when you are in the sexual act, according to the Zohar, you had to pronounce I. A. O., which is Iod-Hei-Vav, the Name of God. But how many people pronounce the Holy Name or do not even pronounce it, in the sexual act they forget God, they do not remember God. In the sexual act you have to remember God and if you want to synthesize the I A O then you pronounce SSSSSSSS because the “S” is a powerful mantra that synthesizes I A O, the sound of the “S” is the forces of the serpent, when you pronounce it you transmute the sexual force. This is the mystery of Baphomet that was thought by Moses through his Kabbalah in the entire Book of Genesis.
Eve and the Serpent
"And the serpent [the skin] became wiser than any receptacle beast genie (חית השדה) which Jehovah Elohim had made (in Eden), and said unto the woman: Is it true that Elohim hath said, You shall not eat of every tree of the garden?" – Genesis 3: 1
Chaioth Ha Shadda are precisely the forces of Yesod; Chaiah - life relates to the world of Yesod, sex, the World of Creation. In the Garden of Eden we find specifically three trees, it is written:
"And out of Adamah made Iod-Havah Elohim to grow every tree that is pleasant to the sight, and good for food; the tree of life also in the midst of the garden; and the tree of knowledge of good and evil." - Genesis 2: 9
The first tree that Iod-Havah Elohim created is “every tree that is pleasant to the sight, and good for food”, the second is “the tree of life also in the midst of the garden” and the third is “and the tree of knowledge of good and evil.”
What is the tree pleasant to the sight? The physical body is that tree which is pleasant to the sight. Yes, our physicality is a tree, it captures energy. Pleasant, in Hebrew is Nehamad; Nahemah is pleasant to the sight, and it is because when the division of sexes happened in Lemuria women were very attractive, as it is written in the Book of Genesis.
"And it came to pass, when [the Lemurian] Adam began to multiply on the face of the earth, and daughters were born unto them, That the sons of God saw the daughters of Adam that they were fair; and they took them wives of all which they chose. And Iod-Havah said, My [Ruach] spirit shall not always strive with Adam, for that he also is flesh [Nephesh – animal soul]..." - Genesis 6: 1-3
Fleshy, chemistry speaking, the beauty of the physical body is related to the sexual glands when the woman enter into puberty the skin, the forms of her physicality absorbs the hormones of her ovaries; likewise happens to the man, the hormones of his testicles are observed by his physicality, this is why a man is full of strong muscles, that strength comes from his testosterone, yet the woman is different, she has another type of flesh. The woman - if her hormones develop normally - likes the flesh which is pleasant to her sight, which will be a male body. Likewise for the male - if his hormones develop normally – he will like a female which is pleasant to his sight, and that is precisely the meaning of “tree that is pleasant to the sight, and good for food.”
Now, “the tree of life also in the midst of the garden; and the tree of knowledge of good and evil,” are respectively, the spinal medulla, and the sexual organs divided already into two sexes, both trees are in the midst of their physicality or garden. But why is the serpent related with the tree of knowledge of good and evil?
In the latter graphic we see a woman, we could call her Lilith or we could call her Nahemah or Havah-Eve, because the woman represents precisely Malkuth, which is the Sephirah pointed as the perpetrator of the fall of humanity.
Listen here, when we are talking about the woman you have to understand and visualize that we are talking about the sexual energy or sexual fluid of Yesod in our physicality, and likewise Zain, the left side or the feminine sexual polarity. This is why the serpent is squeezing the woman’s physicality, the physical body. The serpent touches her skin.
When you touch a serpent, you find that it is a cold animal and in the former graphic we find how the serpent surrounded the physical body of that woman and it is because our woman is Malkuth, our own physicality and the serpent which is going around is the skin, the flesh that covers our body, because Buddhi, Geburah, Samael, rules Aries above and Scorpio below, our sexuality. Thus, our sexuality relates to the fifth sense, the sense of touch.
As Master Huiracocha stated: “The transmission of magnetic fluids is ordinarily done through the hands or through the eyes, but it is necessary to say that there is no greater and more powerful conductor, a thousand times more powerful, a thousand times superior to others, than the virile member and the vulva as receptive organs.”
This is why we Kabbalistically relate the letter Iod to the phallus and clitoris, moreover, ‘Iod’ means hand in Hebrew, and therefore related to the sense of touch. When a man embraces a woman, then male and female arouse their sexual force because both hands, skins are touching, their flesh is touching; in other words, the two serpents of the Caduceus of Mercury are touching each other. Sex, skin and hands related to the sense of touch. Thus, everything, bones and flesh, all of that enter in mutual relation. This is precisely how the serpent tempted Eve, the sexual organ, because when the energy of the blood in the flesh is aroused then the man receives erection, the woman humidity and they end performing the sexual act, because Zain the most sensitive organ of the flesh is aroused. As the Book of Genesis states, “he took [Zain] one of his ribs, and closed up the flesh instead thereof.” That flesh is the physicality, the physical body, and that flesh is also the sexual organ. When man and woman make contact in the sexual act, that is the flesh of the serpent or as Giovanni Boccaccio, this great Italian alchemist poet from the Renaissance said in Decameron, the phallus is the devil and the vagina is hell. Thus, when the devil is in hell you then experience temptation. Do you want to defeat temptation? Listen, temptation is fire and triumph over temptation is light. But which man defeats temptation when his devil is in hell? Everyman wants to go down into hell with his devil, thus this how humanity is. This, humanity likes to be in hell with the devil.
When the neophytes entered in the temple of the Templars and acknowledge therefore that the force of the devil is Lucifer Baphomet, they were then taught by the Masters how to wisely utilize their sexual energy.
Thus, the serpent was wiser than any receptacle or sense which Jehovah Elohim had made in the body. This means that Chaioth ha Kadosh, the other sacred beasts or senses of your face that we are talking about, namely, the sight perceives energy, impressions of the light, likewise the ears perceives impressions, the nose perceives impression, the taste when we eat any type of food and our body is nourished with it; but the most sensitive organ that receives light, especially in the sexual act is the flesh, the skin.
Moses''face
"And when Aaron and all the children of Israel saw Moses, behold, the skin [עור aur] of his face shone [like the brazen serpent]; and they were afraid to come nigh him...." "therefore Moses put the veil upon his face again, until he went in to speak with him [Iod-Havah]." – Exodus 34: 30, 35
So, the skin is the serpent, physically speaking, because inside of us - alchemically speaking - the serpent relates to different symbols.
Now you understand when in the ancient times the Lemurians were performing the sexual act in the temples they were warned against the serpent. But one day they performed the sexual act out of the temples and they were victims of the serpent, of their own skin. They were aroused without the help of God, given that they did not invoke God, their Gods were out of their temples, there was only Lucifer with them, and this is how they fell into animal generation. This is how they left Eden. So do not be afraid of the serpent because this symbolizes all of the skin of your body, since if you take all your skin, then you will say "Ok, now I do not have any serpent", you will be then only muscles, so comprehend what the serpent is.
"Is it true that Elohim hath said, you shall not eat of every tree of the garden? And the Woman said unto the Serpent. We may eat of the fruit of the trees of the garden: But of the (Azoth) fruit of the tree (the genitalia) which is in the midst of the garden, God hath said: Ye shall not eat of it, neither shall ye touch it, lest ye die." - Genesis 3: 2, 3
The fruit of our genitalia is precisely the feminine aspect of God, it is the feminine force of Elohim, such is the forbidden fruit, which is in our sexual organs, because the masculine force is in the cerebral spinal fluid and the other is the genitalia fluid, our sex. Thus, Elohim said:
“But of the tree of the knowledge of good and evil, thou shalt not eat of it: for in the day that thou eatest thereof thou shalt surely die.” – Genesis 2: 17
Yet, “The serpent said to the woman, "You will not surely die.” Genesis 3: 4
According to Zohar the serpent said to the woman - the genitalia fluid:
“Behold I have touched this tree [sex], yet I have not died. You too can come closer and touch it with your hand [Iod - genitalia] - and you shall not die. The serpent added this on his own [given that the prohibition is not to touch it but to eat it].
And this is precisely the mystery. When we are in the sexual act we are touching the Tree of Good and Evil. Thus, remember the Commandment: “the day that thou eatest thereof thou shalt surely die”. Thus, the clue is to invoke God in those voluptuous moments. When the man is penetrating the woman or when the woman is receiving the man, both in their heads must remember God the Holy Ghost because the sexual act is God’s feminine power. But if you forget God, the Holy Ghost, you touch the tree and eat the fruit and that is precisely the problem. You can touch it, but do not eat it, because by touching it is how you transform the energy and feed your spirit, your soul; but if you eat it then you create images, idols, inside of you, false Elohim and then you become an idolatrous, a blasphemous.
"Wherefore I say unto you, all manner of sin and blasphemy shall be forgiven unto men: but the blasphemy against the Holy Ghost shall not be forgiven unto men. And whosoever speaketh a word against the Son of man, it shall be forgiven him: but whosoever speaketh against the Holy Ghost, it shall not be forgiven him, neither in this world, neither in [Atziluth] the world to come. Either make the tree good, and his fruit good; or else make the tree corrupt, and his fruit corrupt: for the tree is known by his fruit." – Matthew 12: 31-33
"Take heed unto yourselves, lest ye forget the covenant of Iod-Havah Elohim, which he made with you, and make you a graven image, or the likeness of any [lustful] thing, which Iod-Havah Elohim hath forbidden thee. For Iod-Havah Elohim is a [sexual] consuming fire, even a jealous Elohim." – Deuteronomy 4: 23, 24
Thus, when you fornicate you make a graven lustful image and many other bestial egos inside of you; this is how you become idolatrous, even if you do not have statues in your home, even if you think that you worship only one God; moreover, if you are a fornicator, you are also a killer because you are killing Shaddai El Chaiah, the life of the almighty God, or as we say in esotericism: any Bodhisattva that falls into animal generation is accuse of having killed the God Mercury, or Azoth, Mercurius Deus which is the sexual energy. So any fallen Bodhisattva is a killer. "You shall not kill" Read the last article [in the website] that refers to what you do or what are you performing when you are in fornication. The Zohar explains the difference. Likewise, you are thief, a bad thief. The good thief, as you see relates to intelligent alchemical procedures because Adam end Eve were thievish, they were not ashamed. But when you are stealing for the devil, after the orgasm of the animals, after fornication you feel ashamed,.
Modifié en dernier par Mahdii le 22 sept.14, 10:49, modifié 1 fois.
Re: Fin des temps dans le Judaïsme, mes lectures
Ecrit le 22 sept.14, 11:20-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
-
- 157 Réponses
- 9133 Vues
-
Dernier message par Nickie
-
- 22 Réponses
- 2075 Vues
-
Dernier message par R.U.Kidding
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 0 invité