Quel sens cela fait-il?Pion a écrit :Ça fait du sens.
La conclusion un peu hâtive des athées
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 29 sept.14, 01:10La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
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Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 29 sept.14, 01:42Bonjour ultrafiltre, cela faisait longtemps!
Content de te retrouver!
Dans l'exemple donné, la conclusion est fausse, parce que l'une au moins des prémices est fausse. Ici elles sont évidemment contradictoires.
Démonstration:
En vertu de la propriété suivante: (A => B) <=> (non B => non A)
Si la proposition 1: "ce qui est rare est cher" est vraie, alors la proposition 2: "les appartements bon marchés sont rares" est forcément fausse, car la proposition 1 est logiquement équivalente à: "ce qui n'est pas cher n'est pas rare".
L'on peut donc bien se fier à la logique!
Petite remarque en passant:
L'on voit ici que les sophismes ne consistent pas forcément en des erreurs de raisonnement. Lorsqu'il y a sophisme malgré un raisonnement irréprochable, la tromperie est souvent à chercher dans l'incompatibilité des affirmations sur lesquelles l'on raisonne.
------------------
EDIT: correction de la petite remarque.
Content de te retrouver!
S'il est correct sur la table de vérité c'est que ce raisonnement est vrai.ultrafiltre a écrit :pourtant en ce qui concerne "l'ABC" de la logique (par exemple le modus barbara raisonnement vrai mais incorrect du style : tout ce qui est rare est cher, les appartements bon marchés sont rares donc les appartements bon marchés sont chers )un raisonnement faux bien que sur la table de verité le raisonnement soit correct )...
Dans l'exemple donné, la conclusion est fausse, parce que l'une au moins des prémices est fausse. Ici elles sont évidemment contradictoires.
Démonstration:
En vertu de la propriété suivante: (A => B) <=> (non B => non A)
Si la proposition 1: "ce qui est rare est cher" est vraie, alors la proposition 2: "les appartements bon marchés sont rares" est forcément fausse, car la proposition 1 est logiquement équivalente à: "ce qui n'est pas cher n'est pas rare".
L'on peut donc bien se fier à la logique!
Petite remarque en passant:
L'on voit ici que les sophismes ne consistent pas forcément en des erreurs de raisonnement. Lorsqu'il y a sophisme malgré un raisonnement irréprochable, la tromperie est souvent à chercher dans l'incompatibilité des affirmations sur lesquelles l'on raisonne.
------------------
EDIT: correction de la petite remarque.
Modifié en dernier par J'm'interroge le 30 sept.14, 08:24, modifié 2 fois.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
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Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 29 sept.14, 01:54bonjour J'minterroge cvontent de te voir
sinon non il existe deux types de raisonnements
les raisonnements valides et les raisonnements non valides par contre dans mon exemple même non valide il reste correct en utilisant le modus Barbara mais c'est pas un syllogisme là mon histoire de logement bon marché ne tiens pas la route : il n'est pas valide
sur la table de verité tu obtiens 1 certes donc il est correct pourtant
avec q:=être rare
r:= être cher
p:=être un appartement bon marché
au final c'est bon c'est logiquement correct sur la table de vérité
pour le reste normalement (à moins d'avoir une imagination exceptionnelle voire fanatiquement exceptionnelle)la croyance en l'existence de Dieu (monothéisme)c'est une conjonction de pensées basées sur une autre croyance (qui elle ne dit rien d'un Dieu)
à partir du moment ou tu croit (et c'est là la croyance ) que par exemple
1) l'infini actuel existe et qu'il en existe de différents(ensemble denombrable et une infinité d'ensembles non denombrables exemple n est denombrable , R est non denombrable et P(R) lui non plus et de plus il est différent de R
P(R) étant l'ensemble de toutes les parties de l'ensemble des nombres réels
2)l'ensemble de tous les ensembles n'existe pas (les conséquences de cette croyance amènent à croire que le langage mathématique ne peut se définir préalablement par un système logique donné : bref qu'il n'existe pas "d'usine" à objets mathématiques qui pourra fabriquer tous les objets maths possibles)
3)que les objets maths sont des objets qui existent tout aussi bien qu'existe tout ce que tu peut voir de tes yeux (l'objet math : entier naturel 11 personne ne l'a vu à ce jour on ne peut pas prouver son existance
rien qu'avec ces trois croyances là tu peut en déduire Dieu qui par définition est
I)infini (dans le sens qu'il peux contenir une infinité d'idées toutes différentes : bref doté d'une imagination infinie
II)inconnaissable car omnipotent et omniscient
III)invisible quelque soit la technologie qu'on va utiliser
franchement de passer de 1)2)3) à I , II ,III ne demande pas beaucoup d'imagination
la question à se poser à la limite c'est :pourquoi croire en 1)2)3) ? pas vraiment de se demander pourquoi croire en Dieu
sinon non il existe deux types de raisonnements
les raisonnements valides et les raisonnements non valides par contre dans mon exemple même non valide il reste correct en utilisant le modus Barbara mais c'est pas un syllogisme là mon histoire de logement bon marché ne tiens pas la route : il n'est pas valide
sur la table de verité tu obtiens 1 certes donc il est correct pourtant
avec q:=être rare
r:= être cher
p:=être un appartement bon marché
au final c'est bon c'est logiquement correct sur la table de vérité
pour le reste normalement (à moins d'avoir une imagination exceptionnelle voire fanatiquement exceptionnelle)la croyance en l'existence de Dieu (monothéisme)c'est une conjonction de pensées basées sur une autre croyance (qui elle ne dit rien d'un Dieu)
à partir du moment ou tu croit (et c'est là la croyance ) que par exemple
1) l'infini actuel existe et qu'il en existe de différents(ensemble denombrable et une infinité d'ensembles non denombrables exemple n est denombrable , R est non denombrable et P(R) lui non plus et de plus il est différent de R
P(R) étant l'ensemble de toutes les parties de l'ensemble des nombres réels
2)l'ensemble de tous les ensembles n'existe pas (les conséquences de cette croyance amènent à croire que le langage mathématique ne peut se définir préalablement par un système logique donné : bref qu'il n'existe pas "d'usine" à objets mathématiques qui pourra fabriquer tous les objets maths possibles)
3)que les objets maths sont des objets qui existent tout aussi bien qu'existe tout ce que tu peut voir de tes yeux (l'objet math : entier naturel 11 personne ne l'a vu à ce jour on ne peut pas prouver son existance
rien qu'avec ces trois croyances là tu peut en déduire Dieu qui par définition est
I)infini (dans le sens qu'il peux contenir une infinité d'idées toutes différentes : bref doté d'une imagination infinie
II)inconnaissable car omnipotent et omniscient
III)invisible quelque soit la technologie qu'on va utiliser
franchement de passer de 1)2)3) à I , II ,III ne demande pas beaucoup d'imagination
la question à se poser à la limite c'est :pourquoi croire en 1)2)3) ? pas vraiment de se demander pourquoi croire en Dieu
Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 29 sept.14, 02:10L'athéisme, n’oubliez pas qu’il se définit d’abord en fonction du théisme et qu’il en constitue une sorte d’antithèse, sans plus. Mais votre énoncé « je ne crois pas » est secondaire et tributaire d’une première affirmation, une « hypothèse » qui a le statut d’une « théorie » (de la connaissance) puisqu’elle est admise comme « principe directeur de l’action humaine ». Votre absence de croyance constitue la négation d’une croyance pas une affirmation indépendante sur l'organisation spatio temporelle. Le « fondement philosophique » est le même et votre approche de la « réalité » en découle.J'm'interroge a écrit :Ne pas croire en X, ce n'est pas croire en non-X, par conséquent ne pas croire en X n'est pas une croyance.
.
Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 29 sept.14, 12:06Bien résumé.Inti a écrit :L'athéisme, n’oubliez pas qu’il se définit d’abord en fonction du théisme et qu’il en constitue une sorte d’antithèse, sans plus. Mais votre énoncé « je ne crois pas » est secondaire et tributaire d’une première affirmation, une « hypothèse » qui a le statut d’une « théorie » (de la connaissance) puisqu’elle est admise comme « principe directeur de l’action humaine ». Votre absence de croyance constitue la négation d’une croyance pas une affirmation indépendante sur l'organisation spatio temporelle. Le « fondement philosophique » est le même et votre approche de la « réalité » en découle.
Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 29 sept.14, 12:14Merci! Mais je m'en voudrais de vous laisser sur une fausse impression. Je ne suis ni croyant ni athée. DI ou dieu hasard? Je passe mon chemin.XYZ a écrit :Bien résumé.
.
Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 29 sept.14, 12:44Non, c'est plus subtil que ça.J'm'interroge a écrit :Absolument pas! B-A BA!
Ne pas croire en X, ce n'est pas croire en non-X, par conséquent ne pas croire en X n'est pas une croyance.
Or croire c'est s'imaginer.
Donc ne pas croire en 'Dieu' ce n'est pas en soi: s'imaginer quoi que ce soit.
Ne pas croire en X. c'est dire que X n'existe pas.
X n'existant pas il faut bien le remplacer par le hasard ou autre chose, sauf Dieu.
Justement c'est quand on remplace Dieu par autre chose, que la croyance et l'imagination prennent place.
Si Dieu n'existe pas cela veut dire qu'on ne peut partir que du non-vivant pour avoir du vivant.
De toute façon il ne reste que cette solution.
En fait l'athée croit que du non vivant, du vivant peut émerger.
Je dis bien "croit" parce que cela n'a jamais été démontré. Il n'a jamais vu mais il croit.
Il a remplacé Dieu par une forme de croyance dont il en est même pas conscient.
Il y a eu simplement un troc de croyance : Je ne veux pas cette croyance, je prend une autre.
Modifié en dernier par XYZ le 29 sept.14, 14:30, modifié 1 fois.
Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 29 sept.14, 12:46Cela peut être bien dit tout en étant ni croyant ni athée.Inti a écrit : Merci! Mais je m'en voudrais de vous laisser sur une fausse impression. Je ne suis ni croyant ni athée. DI ou dieu hasard? Je passe mon chemin.
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Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 30 sept.14, 00:58oui enfin j'oubliais juste avant de partir
excuse J'Minterroge je voulais plutôt dire oui (faute d'inattention)
c'est mon habitude de dire : un raisonnement non valide et correct
excuse J'Minterroge je voulais plutôt dire oui (faute d'inattention)
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Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 30 sept.14, 07:02J'm'interroge a écrit :Ne pas croire en X, ce n'est pas croire en non-X, par conséquent ne pas croire en X n'est pas une croyance.
Excuse moi, mais à part ta première phrase, je n'ai rien compris à ta remarque.Inti a écrit :L'athéisme, n’oubliez pas qu’il se définit d’abord en fonction du théisme et qu’il en constitue une sorte d’antithèse, sans plus. Mais votre énoncé « je ne crois pas » est secondaire et tributaire d’une première affirmation, une « hypothèse » qui a le statut d’une « théorie » (de la connaissance) puisqu’elle est admise comme « principe directeur de l’action humaine ». Votre absence de croyance constitue la négation d’une croyance pas une affirmation indépendante sur l'organisation spatio temporelle. Le « fondement philosophique » est le même et votre approche de la « réalité » en découle.
...
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
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Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 30 sept.14, 07:11Inti a écrit :L'athéisme, n’oubliez pas qu’il se définit d’abord en fonction du théisme et qu’il en constitue une sorte d’antithèse, sans plus. Mais votre énoncé « je ne crois pas » est secondaire et tributaire d’une première affirmation, une « hypothèse » qui a le statut d’une « théorie » (de la connaissance) puisqu’elle est admise comme « principe directeur de l’action humaine ». Votre absence de croyance constitue la négation d’une croyance pas une affirmation indépendante sur l'organisation spatio temporelle. Le « fondement philosophique » est le même et votre approche de la « réalité » en découle.
Si tu as compris quelque chose de la partie en mise par moi en marron, explique moi.XYZ a écrit :Bien résumé.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
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Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 30 sept.14, 07:40J'm'interroge a écrit :Absolument pas! B-A BA!
Ne pas croire en X, ce n'est pas croire en non-X, par conséquent ne pas croire en X n'est pas une croyance.
Or croire c'est s'imaginer.
Donc ne pas croire en 'Dieu' ce n'est pas en soi: s'imaginer quoi que ce soit.
Absolument pas!XYZ a écrit : Non, c'est plus subtil que ça.
Ne pas croire en X. c'est dire que X n'existe pas.
Quand je dis que je ne crois pas en 'Dieu', je ne dis pas qu'il n'existe pas, je dis simplement que je n'ai pas cette croyance, autrement dit que je vis sans (a-thée = sans 'Dieu').
Ne saisis-tu pas la différence?
C'est vrai que se dire athée est une réaction, mais je vis sans avoir besoin de la notion de 'Dieu' et plus généralement je construis ma pensée dans la cohérence, sans la faire reposer sur des concepts métaphysiques. Je ne crois pas en 'Dieu' comme par exemple je ne crois pas en une 'matière qui existerait en soi'
Pourquoi?
Parce que l'on pourra croire en absolument tout et n'importe quoi, cela ne prouvera jamais rien.
Je ne crois ni au hasard ni en un déterminisme absolu.XYZ a écrit :X n'existant pas il faut bien le remplacer par le hasard ou autre chose, sauf Dieu.
Et? Si cela fonctionne très bien ainsi, où est le problème?XYZ a écrit :Justement c'est quand on remplace Dieu par autre chose, que la croyance et l'imagination prennent place.
Si Dieu n'existe pas cela veut dire qu'on ne peut partir que du non-vivant pour avoir du vivant.
De toute façon il ne reste que cette solution.
Et même! Même si l'on n'avait aucune idée de comment la vie est apparue sur Terre, pourquoi rajouter un mystère au mystère. Le mystère s'en trouverait-t-il éclairé?
Il y a des modèles convaincants qui ne sont pas des preuves certes, mais qui présentent l'immense avantage de très bien expliquer toutes les étapes de cette émergence, uniquement à partir des lois et des faits connus, sans avoir à évoquer le surnaturel.XYZ a écrit :En fait l'athée croit que du non vivant, du vivant peut émerger.
Je dis bien "croit" parce que cela n'a jamais été démontré. Il n'a jamais vu mais il croit.
Il a remplacé Dieu par une forme de croyance dont il en est même pas conscient.
Il y a eu simplement un troc de croyance : Je ne veux pas cette croyance, je prend une autre.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
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Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 30 sept.14, 08:34C'est justement parce que vous ne croyez pas à la matière (la physique et ses lois d'organisation) que vous avez remplacé dieu par le constat empirique (scientisme) pour redonner "sens et cohérence" à ce qui est (matérialisme universel). Encore une fois, désolé de vous le redire, vous placez le cogito ( constat) au- dessus du Logos.de la même façon qu'Aristote. (Métaphysique)J'm'interroge a écrit :C'est vrai que se dire athée est une réaction, mais je vis sans avoir besoin de la notion de 'Dieu' et plus généralement je construis ma pensée dans la cohérence, sans la faire reposer sur des concepts métaphysiques. Je ne crois pas en 'Dieu' comme par exemple je ne crois pas en une 'matière qui existerait en soi'
.
Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 30 sept.14, 08:47@j'm'interroge
Vous devriez télécharger le livre de ce penseur offert gratuitement au bas de cette page.. J'ai commencé à le lire. Très intéressant. Et vous ne pourrez pas l'accuser de ne pas être à la hauteur philosophiquement et scientifiquement. En tout cas moi je ne me le permettrais pas.
http://www.willeime.com/index.htm
Vous devriez télécharger le livre de ce penseur offert gratuitement au bas de cette page.. J'ai commencé à le lire. Très intéressant. Et vous ne pourrez pas l'accuser de ne pas être à la hauteur philosophiquement et scientifiquement. En tout cas moi je ne me le permettrais pas.
http://www.willeime.com/index.htm
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Re: La conclusion un peu hâtive des athées
Ecrit le 30 sept.14, 09:26Bonsoir ultrafiltre,
Je reprends:
avec
q: rare
r: cher
p: un appartement bon marché <=> X est "(non r)"
Or on dit que "(q => r)", soit une vérité générale, mais aussi qu'il existe un cas X, cet appartement, dont on dit qu'il est: "((non r) et q)"
Que conclure logiquement de cela?
Rien car:
((q => r) ET ((non r) et q)) <=> ((q => r) et (non (r ou (non q))) <=> ((q => r) et (non (q => r))
[ Petite précision pour ceux qui ne l'auraient pas vu: ((q => r) et (non (q => r)) est IMPOSSIBLE car contradictoire. ]
Morale:
Si l'affirmation "un logement bon marché est rare" n'est pas décortiquée l'on ne se rend pas directement compte qu'elle est contredit "ce qui est rare et cher".
'Dieu' repose donc bien plus sur l'imagination que sur les maths.
ultrafiltre a écrit :sinon non il existe deux types de raisonnements
les raisonnements valides et les raisonnements non valides par contre dans mon exemple même non valide il reste correct en utilisant le modus Barbara mais c'est pas un syllogisme là mon histoire de logement bon marché ne tiens pas la route : il n'est pas valide
sur la table de verité tu obtiens 1 certes donc il est correct pourtant
avec q:=être rare
r:= être cher
p:=être un appartement bon marché
au final c'est bon c'est logiquement correct sur la table de vérité
Je reprends:
avec
q: rare
r: cher
p: un appartement bon marché <=> X est "(non r)"
Or on dit que "(q => r)", soit une vérité générale, mais aussi qu'il existe un cas X, cet appartement, dont on dit qu'il est: "((non r) et q)"
Que conclure logiquement de cela?
Rien car:
((q => r) ET ((non r) et q)) <=> ((q => r) et (non (r ou (non q))) <=> ((q => r) et (non (q => r))
[ Petite précision pour ceux qui ne l'auraient pas vu: ((q => r) et (non (q => r)) est IMPOSSIBLE car contradictoire. ]
Morale:
Si l'affirmation "un logement bon marché est rare" n'est pas décortiquée l'on ne se rend pas directement compte qu'elle est contredit "ce qui est rare et cher".
A ceci je te réponds: si passer de 1)2)3) à I , II ,III ne demande pas beaucoup d'imagination en effet, cela en demande toujours au moins un peu néanmoins.ultrafiltre a écrit :pour le reste normalement (à moins d'avoir une imagination exceptionnelle voire fanatiquement exceptionnelle)la croyance en l'existence de Dieu (monothéisme)c'est une conjonction de pensées basées sur une autre croyance (qui elle ne dit rien d'un Dieu)
à partir du moment ou tu croit (et c'est là la croyance ) que par exemple
1) l'infini actuel existe et qu'il en existe de différents(ensemble denombrable et une infinité d'ensembles non denombrables exemple n est denombrable , R est non denombrable et P(R) lui non plus et de plus il est différent de R
P(R) étant l'ensemble de toutes les parties de l'ensemble des nombres réels
2)l'ensemble de tous les ensembles n'existe pas (les conséquences de cette croyance amènent à croire que le langage mathématique ne peut se définir préalablement par un système logique donné : bref qu'il n'existe pas "d'usine" à objets mathématiques qui pourra fabriquer tous les objets maths possibles)
3)que les objets maths sont des objets qui existent tout aussi bien qu'existe tout ce que tu peut voir de tes yeux (l'objet math : entier naturel 11 personne ne l'a vu à ce jour on ne peut pas prouver son existance
rien qu'avec ces trois croyances là tu peut en déduire Dieu qui par définition est
I)infini (dans le sens qu'il peux contenir une infinité d'idées toutes différentes : bref doté d'une imagination infinie
II)inconnaissable car omnipotent et omniscient
III)invisible quelque soit la technologie qu'on va utiliser
franchement de passer de 1)2)3) à I , II ,III ne demande pas beaucoup d'imagination
la question à se poser à la limite c'est :pourquoi croire en 1)2)3) ? pas vraiment de se demander pourquoi croire en Dieu
'Dieu' repose donc bien plus sur l'imagination que sur les maths.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
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Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
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