Bragon a écrit :Tu parles là comme une inconditionnelle de Dieu.
Je suis une inconditionnelle de Dieu.
Qui sommes nous, poussières de poussières appellés du néant par Dieu, l'Etre qui doit déjà avoir developpé une résistance, une immunité à l'ingratitude humaine.Bragon a écrit :Cette position, la tienne, qui consiste à ne pas juger Dieu
Quand se reveillerons les hommes, quand sauront-ils qu'ils doivent la vie à Dieu, quand sauront-ils qu'il Lui suffit d'un décret pour figer leurs regards ?
Cette position, la tienne, qui consiste à ne pas juger Dieu est celle-là même qui fait les fous de Dieu assassins.C'est en aliénant leur raison pour se soumettre aveuglément aux écrits "divins" qu'ils commettent tous ces crimes atroces.
Je suis parfaitement lucide et en pleine possession de ma raison, tu n'es pas d'accord ?
Dieu est amour, et quiconque veut être digne de Lui doit pouvoir intégrer, assimiler et pratiquer l'amour.
Oui et seule une nature pilotée a pu accomplir avec génie tous les prodiges présents dans le monde.Bragon a écrit :pour l'essentiel, toi et moi pensons et croyons la même chose. Nous croyons à un certain ordonnancement des choses,
Bragon a écrit :sauf que moi je me garde de me contredire en mettant sur le compte d'un Dieu, défini comme parfait et tout-puissant, les imperfections et les insuffisances du monde, et préfère les attribuer à la nature faillible.
Les imperfections et les insuffisances du monde sont imputables à la nature imparfaite de l'homme et au règne du diable consécutif à la chute de l'homme dans le jardin d'Eden.
Dieu ne s’immisce pas dans les affaires de la terre exception est faite si l’être humain l’y invite.
Bragon a écrit : Quand un enfant nait bossu ou aveugle, je dis que cela est une erreur de la nature, et je mets sur le même compte de la nature tout le reste qui fait le malheur des hommes et qu'il serait trop long d'énumérer.
Un jour, les disciples interrogent Jésus devant un aveugle-né : "Qui donc à péché, lui ou ses parents ?" Ni lui, ni eux, répond Jésus, mais c’est "afin que soient manifestées en lui les œuvres de Dieu" (Jean 9, 1-3). Ces paroles nous dépassent, mais elles dissocient le mal de l’idée d’un châtiment, en désignant aussi en Jésus le lieu de la réponse de Dieu.
Certains maux sont pour la gloire de Dieu, d'autres des épreuves, d'autres sont le retour de nos mauvais actes, d'autres encore sont juste le fruit de l'injustice dû au règne du diable sur terre.