«Si quelqu'un te force à faire un mille, fais‑en deux avec lui.» (Mat.5 :41)
Ma corde à linges passe d'un mur extérieur de ma maison, au mur du garage de mon voisin. Ce voisin, s'est construit hier un enclos pour son jardin sans considérer qu'à l'endroit où il a placé cet enclôt, il me privait de la moitié de ma corde... (j'en ai déjà pas beaucoup). J'attend donc que ce voisin sorte de chez-lui et je lui fait état de la chose. Il me donne comme solution de ''changer ma corde à linges de place''... me voici donc devant un choix; hausser le ton; faire état de mon bon droit et lui faire déplacer son enclos, ou alors, prendre une attitude soumise et accepter de déplacer ma corde. Voici les sentiments qui m'ont animés: devais-je opter pour la soumission et être vu comme un minable ou le ''bousculer'', gagner ma cause et me sentir mal devant le Seigneur. J'ai donc opté pour la solution humiliante pour moi. Ma conscience me rend un bon témoignage ce soir et je suis heureux. J'aime mieux me sentir minable aux yeux des hommes et plaire au Seigneur que de faire le ''supérieur'' et me sentir mal devant le Seigneur. C'est une petite leçon de vie qui m'a apprit beaucoup sur l'attitude chrétienne à prendre devant ce genre de situation, et qui nous est enseignée dans le chapitre 5 de Matthieu.
Mat. 5.14 Les préceptes de douceur
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Ecrit le 02 juin05, 15:34-
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