L’affaire du petit Ashya : des préjugés aux dérapages médiatiques
Davy, novembre 2014
Publié le 12 novembre 2014
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Alors que globalement la presse écrite aborde la religion des témoins de Jéhovah avec une meilleure objectivité depuis quelques années, il demeure certains médias et journalistes toujours prêts à improviser des reportages à sensation, avec une bonne dose de préjugés et d’émotionnel, en se dispensant d’effectuer un minimum d’enquête. Comme le remarquaient les sociologues Françoise Champion et Martine Cohen à la fin des années 1990, les médias sont friands des « histoires de sectes » : « Il y a là pour eux un sujet où il est aisé de tomber dans la facilité : un sujet où le sensationnel et le fantastique le disputent au frauduleux et où il est facile de se poser en défenseurs de victimes innocentes contre des escrocs à démasquer. Nombre de journalistes aiment ainsi à jouer au justicier ... »
L’emballement médiatique autour du petit Ashya, cet enfant atteint d’une tumeur cérébrale et retiré par ses parents d’un hôpital britannique, en constitue une parfaite illustration. On frisait même la fiction, lorsqu’en l’absence de suffisamment d’informations fiables quelques journalistes se sont avancés sur des explications sans fondement en contradiction avec les faits découverts plus tard. Hormis les médecins qui ont lancé l’alerte, les principaux intervenants ne connaissaient ni les motivations des parents ni le contexte de cette histoire. Ces citoyens britanniques ont donc été présentés du jour au lendemain comme des criminels risquant la vie d’un jeune garçon et recherchés par toutes les polices du monde. Une fois les parents retrouvés avec l’enfant dans un état stable et ayant reçu tous les soins nécessaires, son grand frère Naveed a diffusé sur Internet une vidéo donnant la version de la famille sur ce qui s’est réellement passé. L’opinion publique s’est alors aperçue de la manipulation et a apporté tout son soutien à ces parents courageux, prêts à braver tous les obstacles pour trouver les meilleurs traitements médicaux pour leur fils mourant et pour tenter de le sauver après l’échec de deux opérations à l’hôpital de Southampton. Deux jours après l’alerte mondiale lancée par Interpol, les époux Brett et Naghemeh King sont apparus dès lors comme des victimes.
Hélas, comme le déplore son papa, c’est avant tout Ashya qui en a subi les conséquences en raison de la séparation douloureuse d’avec sa famille entière et du report de sa prise en charge au Centre de Proton Thérapie à Prague . Pourtant, cette mobilisation internationale était censée le protéger d’un danger présumé... Plein de compassion, ayant connu la douleur de perdre un enfant, le Premier ministre David Cameron est personnellement intervenu en soulignant qu’il était « important que ce petit garçon reçoive un traitement et l’amour de sa famille ».
F. Champion, M. Cohen, Sectes et démocratie, Paris : Seuil, 1999, p. 14.
L’affaire du petit Ashya : des préjugés aux dérapages médiat
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L’affaire du petit Ashya : des préjugés aux dérapages médiat
Ecrit le 13 nov.14, 04:55(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Re: L’affaire du petit Ashya : des préjugés aux dérapages mé
Ecrit le 16 nov.14, 09:12salut médico
faudrait savoir mettre un peu de cohérence dans l'organisation de ce forum, STP ...
tu cadenasses le fil : Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfant ?
... mais tu en ouvres un autre avec celui-ci ! ?
faudrait savoir mettre un peu de cohérence dans l'organisation de ce forum, STP ...
tu cadenasses le fil : Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfant ?
... mais tu en ouvres un autre avec celui-ci ! ?
Re: L’affaire du petit Ashya : des préjugés aux dérapages mé
Ecrit le 16 nov.14, 09:20lys d'or : Il est difficile d'être juge et partie.
Medico: c'est pour ça qu'un peu de recul avant de croire les medias, c'est pas du luxe
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Re: L’affaire du petit Ashya : des préjugés aux dérapages mé
Ecrit le 16 nov.14, 10:03et pourtant certains se sont servie de ce cas pour nous dénigré.amandine a écrit :lys d'or : Il est difficile d'être juge et partie.
Medico: c'est pour ça qu'un peu de recul avant de croire les medias, c'est pas du luxe
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: L’affaire du petit Ashya : des préjugés aux dérapages mé
Ecrit le 16 nov.14, 20:49http://www.theguardian.com/uk-news/vide ... rogress-sp…
http://www.theguardian.com/uk-news/ashya-king
http://www.theguardian.com/uk-news/ashya-king
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: L’affaire du petit Ashya : des préjugés aux dérapages mé
Ecrit le 23 mars15, 21:52Ashya King, le petit garçon qui a défié la Sécu britannique et vaincu le cancer.
Ashya King à son arrivée à l'hôpital de Prague en septembre 2014 (crédit: Reuters) Publié le
Rappelez-vous cette histoire qui a défrayé la chronique l'été dernier : en juillet 2014, dans l’espoir de sauver la vie de leur enfant, Brett et Naghmeh King avaient pris une décision radicale. Bravant l’avis des médecins, les deux parents avaient retiré de l’hôpital de Southampton leur petit garçon atteint d’une tumeur au cerveau pour aller le faire soigner à l'étranger. Accusés de kidnapping à l'époque, ils affirment aujourd’hui avoir pris la bonne décision. Ashya est désormais guéri.
En juillet 2014, Ashya King rentre à l’hôpital de Southampton pour se faire soigner de sa tumeur au cerveau. Le petit garçon de 5 ans ressort de son opération très affaibli, incapable de parler et de bouger. Insatisfaits par le traitement très agressif proposé par le NHS, la sécu britannique, Brett et Naghmeh King décident de trouver une solution alternative. Les deux parents envisagent un traitement de pointe, la protonthérapie. Ce dernier n'étant pas disponible en Grande-Bretagne, car jugé trop inefficace par le corps médical, ils décident de partir pour la République Tchèque. Contre l'avis des médecins, les King retirent leur fils de l’hôpital avec l’idée de vendre leur maison en Espagne pour financer le nouveau traitement. Ils sont arrêtés à Malaga avant d'avoir pu aller plus loin, le 30 août.
Pendant ce temps, la Grande-Bretagne suit avec attention l’histoire de la famille King. Les journaux accusent d'abord les deux parents d’avoir kidnappé leur fils pour des raisons religieuses. Brett et Naghmeh King pratiquent en effet le culte des Témoins de Jéhovah, qui refusent les transmissions sanguines. Le 30 août, le Sun titre ainsi : "Trouvez Ashya. Les parents l'ont arraché de son lit d'hôpital. La famille, des Témoins de Jéhovah, est en fuite".
Une du Sun, 30 août 2014Une du Sun, 30 août 2014
Toutefois, après que les parents se soient expliqués sur leur démarche, l’opinion publique se retourne. Les Britanniques critiquent le travail de la police qui a lancé un mandat d'arrêt international et lui reprochent de faire passer les King pour des criminels. L'emprisonnement des parents en Espagne durant 72 heures, alors que leur petit garçon est à l'hôpital, est qualifié d'acte "barbare". Une pétition diffusé sur le site change.org recueille plus de 70 000 signatures.
http://geopolis.francetvinfo.fr/bureau- ... ancer.html
Ashya King à son arrivée à l'hôpital de Prague en septembre 2014 (crédit: Reuters) Publié le
Rappelez-vous cette histoire qui a défrayé la chronique l'été dernier : en juillet 2014, dans l’espoir de sauver la vie de leur enfant, Brett et Naghmeh King avaient pris une décision radicale. Bravant l’avis des médecins, les deux parents avaient retiré de l’hôpital de Southampton leur petit garçon atteint d’une tumeur au cerveau pour aller le faire soigner à l'étranger. Accusés de kidnapping à l'époque, ils affirment aujourd’hui avoir pris la bonne décision. Ashya est désormais guéri.
En juillet 2014, Ashya King rentre à l’hôpital de Southampton pour se faire soigner de sa tumeur au cerveau. Le petit garçon de 5 ans ressort de son opération très affaibli, incapable de parler et de bouger. Insatisfaits par le traitement très agressif proposé par le NHS, la sécu britannique, Brett et Naghmeh King décident de trouver une solution alternative. Les deux parents envisagent un traitement de pointe, la protonthérapie. Ce dernier n'étant pas disponible en Grande-Bretagne, car jugé trop inefficace par le corps médical, ils décident de partir pour la République Tchèque. Contre l'avis des médecins, les King retirent leur fils de l’hôpital avec l’idée de vendre leur maison en Espagne pour financer le nouveau traitement. Ils sont arrêtés à Malaga avant d'avoir pu aller plus loin, le 30 août.
Pendant ce temps, la Grande-Bretagne suit avec attention l’histoire de la famille King. Les journaux accusent d'abord les deux parents d’avoir kidnappé leur fils pour des raisons religieuses. Brett et Naghmeh King pratiquent en effet le culte des Témoins de Jéhovah, qui refusent les transmissions sanguines. Le 30 août, le Sun titre ainsi : "Trouvez Ashya. Les parents l'ont arraché de son lit d'hôpital. La famille, des Témoins de Jéhovah, est en fuite".
Une du Sun, 30 août 2014Une du Sun, 30 août 2014
Toutefois, après que les parents se soient expliqués sur leur démarche, l’opinion publique se retourne. Les Britanniques critiquent le travail de la police qui a lancé un mandat d'arrêt international et lui reprochent de faire passer les King pour des criminels. L'emprisonnement des parents en Espagne durant 72 heures, alors que leur petit garçon est à l'hôpital, est qualifié d'acte "barbare". Une pétition diffusé sur le site change.org recueille plus de 70 000 signatures.
http://geopolis.francetvinfo.fr/bureau- ... ancer.html
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Re: L’affaire du petit Ashya : des préjugés aux dérapages mé
Ecrit le 11 oct.15, 03:0316-09-2015 | 11h40
PRAGUE, République tchèque - Ashya King, enfant britannique qui avait souffert d'une tumeur au cerveau, est retourné mardi à Prague un an après que ses parents l'ont sorti clandestinement d'un hôpital anglais pour suivre avec succès un traitement de protonthérapie dans la capitale tchèque.
«Tout va mieux pour Ashya», s'est réjoui devant les journalistes son père Brett. Pendant ce temps, son fils, pratiquement immobile il y a douze mois, marchait autour de lui, souriant, sur des jambes certes encore un peu instables.
En mars dernier, l'avocat de la famille avait annoncé que la tumeur au cerveau du garçon était «totalement neutralisée» et ne contenait plus de cellules cancéreuses grâce à la protonthérapie.
«Son allure s'est améliorée, tout comme sa coordination, sa parole, son écriture et ses dessins mais il est toujours un peu en retard», a confié M. King, devant le centre spécialisé où son fils avait suivi sa thérapie.
«Je suis sûr qu'il va rattraper son retard dans les années qui viennent et sera comme un enfant normal», a-t-il assuré, avant d'offrir à son fils une balade sur le très pittoresque Pont Charles, haut lieu du tourisme de Prague.
«Sa progression semble venir dans les sauts, elle n'est pas tout à fait continuelle», a constaté Brett King, sur ce pont médiéval orné d'une trentaine de statues baroques et offrant une vue splendide sur le Château de Prague.
Aidé par ses parents, frères et soeurs, Ashya a parcouru tous les 516 mètres qui séparent les deux extrémités du pont enjambant la rivière de Vltava.
«Il est déjà capable de faire pas mal de choses mais nous restons prudents, nous ne voulons prendre aucun risque», a ajouté le père.
Le cas de ce petit garçon âgé à l'époque de 5 ans avait reçu un large écho international en été 2014, après une chasse à l'homme déclenchée contre ses parents qui l'avaient fait sortir clandestinement d'un hôpital de Southampton, au Royaume-Uni, avant de l'emmener à Malaga, en Espagne, puis à Prague.
Considérant que le traitement appliqué à leur enfant à Southampton était trop agressif, ses parents, qui ont même passé quatre jours en prison en Espagne, avaient décidé de lui faire suivre une protonthérapie dans la capitale tchèque.
Cette thérapie, non disponible au Royaume-Uni, consiste à détruire les cellules cancéreuses en les irradiant avec un faisceau de protons, focalisé sur les lésions et épargnant ainsi les tissus sains.
Ashya King a reçu à Prague en une cinquantaine de jours trente séances de protonthérapie, chaque fois sous anesthésie générale.
PRAGUE, République tchèque - Ashya King, enfant britannique qui avait souffert d'une tumeur au cerveau, est retourné mardi à Prague un an après que ses parents l'ont sorti clandestinement d'un hôpital anglais pour suivre avec succès un traitement de protonthérapie dans la capitale tchèque.
«Tout va mieux pour Ashya», s'est réjoui devant les journalistes son père Brett. Pendant ce temps, son fils, pratiquement immobile il y a douze mois, marchait autour de lui, souriant, sur des jambes certes encore un peu instables.
En mars dernier, l'avocat de la famille avait annoncé que la tumeur au cerveau du garçon était «totalement neutralisée» et ne contenait plus de cellules cancéreuses grâce à la protonthérapie.
«Son allure s'est améliorée, tout comme sa coordination, sa parole, son écriture et ses dessins mais il est toujours un peu en retard», a confié M. King, devant le centre spécialisé où son fils avait suivi sa thérapie.
«Je suis sûr qu'il va rattraper son retard dans les années qui viennent et sera comme un enfant normal», a-t-il assuré, avant d'offrir à son fils une balade sur le très pittoresque Pont Charles, haut lieu du tourisme de Prague.
«Sa progression semble venir dans les sauts, elle n'est pas tout à fait continuelle», a constaté Brett King, sur ce pont médiéval orné d'une trentaine de statues baroques et offrant une vue splendide sur le Château de Prague.
Aidé par ses parents, frères et soeurs, Ashya a parcouru tous les 516 mètres qui séparent les deux extrémités du pont enjambant la rivière de Vltava.
«Il est déjà capable de faire pas mal de choses mais nous restons prudents, nous ne voulons prendre aucun risque», a ajouté le père.
Le cas de ce petit garçon âgé à l'époque de 5 ans avait reçu un large écho international en été 2014, après une chasse à l'homme déclenchée contre ses parents qui l'avaient fait sortir clandestinement d'un hôpital de Southampton, au Royaume-Uni, avant de l'emmener à Malaga, en Espagne, puis à Prague.
Considérant que le traitement appliqué à leur enfant à Southampton était trop agressif, ses parents, qui ont même passé quatre jours en prison en Espagne, avaient décidé de lui faire suivre une protonthérapie dans la capitale tchèque.
Cette thérapie, non disponible au Royaume-Uni, consiste à détruire les cellules cancéreuses en les irradiant avec un faisceau de protons, focalisé sur les lésions et épargnant ainsi les tissus sains.
Ashya King a reçu à Prague en une cinquantaine de jours trente séances de protonthérapie, chaque fois sous anesthésie générale.
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