humanisto a écrit :
...
Première loi de l’humanique
Je ne peux pas faire de mal à un être humain ou, par mon inaction, permettre qu’un être humain soit blessé
Deuxième loi de l’humanique
Je ne peux pas placer mon propre bonheur avant celui d’un autre être humain
Troisième loi de l’humanique
Je dois assurer ma survie sauf si cette survie va à l’encontre de la première ou de la deuxième loi
La première loi pose le principe. La deuxième loi complète ce principe en le détaillant. Et la troisième loi indique la limite de ce principe, à savoir aucune.
...
Ces lois d'Azimov sont censées s'appliquer à des robots dotés d'intelligence artificielle. La deuxième loi est ici transformée par l'ajout du mot "autre" dans "un autre être humain" alors que l'originale est simplement "Je ne peux pas placer mon bonheur avant celui d'un être humain". Ces lois sont censées nous protéger dans un futur plus ou moins proche d'un scénario de science-fiction à la Terminator.
Ce qui est comique ici c'est de l'emploi de cet "autre être humain" fait ressembler cette deuxième loi de "la morale athée" a un copier-coller de la morale judéo-chrétienne où un Jésus tendrait l'autre joue pour se ramasser une baffe encore plus grosse.
Pourquoi ferais-je passer mon propre bonheur après celui d'un illustre inconnu, peut-être un vrai co.n.rd qui plus est ? Qu'est-ce qu'il y a de moral à celà ?
Je modifierais cette deuxième loi en m'inspirant plus du fonctionnement de la nature, qui a permis l'émergence et la survie de notre espèce et sa domination sur toutes les autres: "Je ne peux pas placer mon propre bonheur avant celui du plus grand nombre". Là ça me semble être une morale logique et plus acceptable.