La foi , l'espérance ,c'est bidon

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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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Estrabolio

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Re: La foi , l'espérance ,c'est bidon

Ecrit le 25 nov.14, 07:48

Message par Estrabolio »

L’astrophysicien Trinh Xuan Thuan nous explique une constatation acceptée par tous les chercheurs, appelée principe anthropique : "l’univers se trouve avoir, très exactement, les propriétés requises pour engendrer un être capable de conscience et d’intelligence (l'homme)".
Il se base sur un impressionnant calcul de probabilité : «Les astrophysiciens peuvent jouer aux dieux créateurs en construisant des modèles d’univers, chacun avec sa propre combinaison de constantes et de conditions initiales, grâce à la puissance des ordinateurs modernes. La question ... qu’ils se sont posée pour chaque modèle d’univers est : héberge-t-il la vie et la conscience après une évolution de 13,7 milliards d’années ? La réponse est ... : la vaste majorité des univers possède une combinaison perdante (...) - sauf le nôtre (...) La précision stupéfiante du réglage de la densité initiale de notre univers est comparable à celle que devrait montrer un archer pour planter une flèche dans une cible carrée d’un centimètre de côté qui serait placée aux confins de l’univers, à une distance de quelque 14 milliards d’années-lumière.»(1)

«Aucun scientifique ne contestera le réglage très précis des constantes physiques et des conditions initiales de l’univers pour permettre notre existence (...) Les débats surviennent quand il s’agit d’aller plus loin, quand on aborde le principe anthropique fort (...): ce réglage est-il dû au seul hasard ? Ou bien résulte-t-il de la nécessité, si bien que les valeurs des constantes ... sont les seules permises ? Disons le tout de suite : la science est incapable de trancher entre ces deux propositions.»(2)

Trinh Xuan Thuan a pris partie pour l’hypothèse «forte», et de bouddhiste qu’il était, il est devenu une sorte de «déiste» :

«Une autre raison pour laquelle je m’insurge contre l’hypothèse du hasard est que je ne puis concevoir que toute la beauté, l’harmonie et l’unité du monde soient le seul fait de la chance (...) Je pense qu’il faut parier, comme Pascal, sur l’existence d’un principe créateur (...) mais c’est un postulat que la science est incapable de démontrer, qui relève de la métaphysique».(3)

«Certains avancèrent que l’émergence de l’intelligence et de la conscience dans l’Univers n’était qu’un simple fait dû au hasard (...) L’univers n’avait que faire de notre présence. Il s’en souciait comme d’une guigne (...) Jacques Monod: ‘ L’homme est perdu dans l’immensité indifférente de l’Univers d’où il a émergé par hasard ’ (...) Steven Weinberg: ‘ Plus on comprend l’Univers, plus il nous apparaît vide de sens ‘... je ne suis pas d’accord avec cette vision désespérante du monde».(4)

La «complémentarité des approches scientifique et spirituelle est très importante. Je suis persuadé que la science n’est pas la seule fenêtre qui nous permet d’accéder au réel. Ce serait arrogant, de la part d’un scientifique, d’affirmer le contraire (...) La science nous apporte des informations, mais n’a rien à voir avec notre progrès spirituel et notre transformation intérieure (...) Confronté à des problèmes éthiques et moraux, notamment en génétique, le scientifique a besoin de la spiritualité pour l’aider à ne pas oublier son humanité»(5)
1) Trinh Xuan Thuan, p. 41 et 43, Le Monde s’est-il créé tout seul, 2008, Ed. Albin Michel
2) Trinh Xuan Thuan, p. 45, ibid.
3) Trinh Xuan Thuan, p. 49, ibid.
4) extrait de la préface du livre de Jean Staune, Notre existence a-t-elle un sens ?, 2007, Ed. Presses de la renaissance
5) Trinh Xuan Thuan, p. 66-67, Le Monde s’est-il créé tout seul, 2008, Ed. Albin Michel.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trinh_Xuan_Thuan

Estrabolio

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Re: La foi , l'espérance ,c'est bidon

Ecrit le 25 nov.14, 07:50

Message par Estrabolio »

Au cours de mes études de biologie, un professeur me fit découvrir cette discipline qui était en train de prendre de l’essor à la fin des années 70 : la biologie moléculaire. Ainsi tout un ballet de molécules incroyablement sophistiquées s’affairait dans nos cellules pour rendre compte de ce dogme étrange : l’ADN est le support de l’information génétique. En d’autres termes, nos chromosomes constituent le patrimoine génétique que nous recevons de notre père et de notre mère lors de notre conception et ce patrimoine contient une information qui va présider au développement d’un organisme à partir d’une cellule unique, l’œuf fécondé !

« Comment cela peut-il se faire ? » Cette interrogation n’est pas sans rappeler celle de Zacharie devant la promesse de la venue d’un fils ou celle de Marie à l’Annonciation. Mais c’est vraiment ce qui me monte aux lèvres devant ce devenir extraordinaire : de l’œuf à l’organisme, de la cellule microscopique à l’individu porteur de tant de capacités. Bien sûr, les efforts et les progrès réalisés par les scientifiques pour comprendre les mécanismes de la vie sont énormes. Qui aurait cru il y a à peine 20 ans que nous arriverions à identifier tous les gènes impliqués dans le développement d’organismes simples et environ la moitié de ceux qui sont contenus dans le génome humain ? Qui aurait cru que nous saurions un jour reconstituer la synthèse d’hormones ou de facteurs de coagulation humains dans des bactéries afin de les produire en quantités utiles pour la médecine ? Qui aurait cru que nous nous acheminerions vers la thérapie génique, le remplacement des morceaux d’ADN défectueux, à l’origine des maladies génétiques comme les myopathies ? Et pourtant, il me semble qu’il reste encore et peut-être restera-t-il toujours une part de mystère au cœur du vivant. Une réponse appelle une nouvelle question et nous n’aurons jamais fini de chercher. C’est pourquoi l’attitude du chercheur est souvent empreinte d’une certaine humilité face aux réalités qu’il étudie.

Le travail considérable que nous menons dans les laboratoires de recherche fondamentale nous permet de comprendre et de disséquer de façon toujours plus fine les mécanismes par lesquels fonctionne le vivant. C’est le cas notamment en ce qui concerne l’expression de l’information génétique et sa régulation. Comment telle protéine, l’hémoglobine du sang par exemple, n’est-elle synthétisée que là « où il faut » (dans les globules rouges) et dans des quantités adaptées (assez mais pas trop) ? Et ce n’est qu’un exemple ! La biologie moléculaire nous a fait découvrir une sorte de langage dans l’ADN, un langage codé susceptible d’être déchiffré non seulement à l’intérieur de la cellule, grâce à une machinerie dont les finesses, les subtilités, et les adaptations n’ont pas fini de nous étonner, mais aussi par l’homme lui-même qui est devenu capable de comprendre au moins partiellement ce langage.

Pour moi chrétienne, c’est véritablement la Sagesse de Dieu qui se laisse percevoir dans ce langage du vivant et je suis heureuse d’être de ceux qui, à travers ces signes de la nature, reconnaissent et adorent le Créateur de toutes choses. Oui vraiment « ce que Dieu a d’invisible depuis la Création du Monde, il le laisse voir à l’intelligence à travers ses œuvres ! » (Rm 1, 20). Le Livre de la Sagesse dit aussi en parlant de ceux qui font des éléments de la nature des idoles à adorer : « S’ils ont été capables d’acquérir assez de science pour pouvoir scruter le monde, comment n’en ont-ils pas plus tôt découvert le Maître ? » (Sag 13, 9). Loin de me détourner de ma quête du vrai et de ma recherche de compréhension du monde vivant, ma foi me fortifie dans ce travail, en remplissant ma bouche, mon esprit et mon cœur de joie et de louange pour tant de beauté. De plus, il me semble que ma vie de prière, en me rapprochant du Créateur, me rapproche aussi de la compréhension du monde créé. Il m’arrive très souvent de prier l’Esprit Saint pour guider ma recherche, choisir au bon moment la bonne orientation pour les expériences, les bonnes hypothèses de travail. Je le prie aussi tout simplement pour qu’Il m’aide à percer le secret des molécules que j’étudie. C’est un fait incontestable que le travail du chercheur est ardu, car la compréhension du fonctionnement des êtres vivants est comme cachée. Peut-être y a-t-il là comme une évocation de la blessure de l’humanité qui a perdu l’harmonie originelle du jardin d’Éden. Il est tentant en effet d’imaginer un paradis où tous ces mécanismes que nous décortiquons laborieusement aujourd’hui seraient immédiatement accessibles à l’intelligence humaine, inondée de lumière divine. La venue de Dieu parmi nous en son Fils Jésus Christ me donne la certitude qu’il en sera ainsi dans la vie éternelle et l’espérance nécessaire pour poursuivre cependant mon travail qui peut se révéler utile sur cette terre pour mes compagnons d’humanité.

Par ailleurs, la perception de Dieu à travers le déchiffrage de l’information génétique m’a longtemps semblé incompatible avec les théories sur l’origine des espèces vivantes. Mes études avaient été pétries d’évolutionnisme qui constitue un concept ambiant omniprésent dans la communauté des biologistes. Que ce soit par la somme de petites variations ou par des profonds remaniements, l’ADN est capable en effet d’évoluer et de transformer l’information qu’il porte. Et le fait de retrouver dans le code génétique de toutes les espèces vivantes des traits communs, donne force à l’idée d’une origine commune à tous les êtres vivants.

Je me revois encore étudiante me promener avec cette question dans la tête : « mais où donc est la place de Dieu dans l’évolution ? » Les connaissances scientifiques dans le domaine favorisaient de plus en plus l’hypothèse d’une étincelle initiale qui aurait permis l’apparition de molécules primitives capables de se répliquer, d’interagir et peu à peu de s’organiser pour former les premiers êtres vivants. Ces êtres unicellulaires, eux-mêmes capables de se reproduire grâce en particulier à leur ADN, pouvaient bien ensuite avoir “évolué”, lentement ou par à-coups. À aucun moment, sauf peut-être lors de l’étincelle initiale, le Dieu Tout-Puissant, amoureux de sa Création, dont j’avais fait l’expérience par ailleurs, n’avait sa place ! Et soudain, il se fit en mon intelligence comme un flash, une lumière tellement pacifiante qu’elle devait venir de l’Esprit Saint ! « Tu poses la question à l’envers ! La vraie question est : où est la place de l’évolution en Dieu ? »

Ainsi tout était remis en place. L’évolution n’était plus le super système à l’intérieur duquel je devais m’efforcer d’harmoniser mes connaissances scientifiques et ma connaissance de Dieu. Bien au contraire, je comprenais que c’était ce Dieu Tout-Puissant qui par essence même englobait toute connaissance et en particulier celles sur l’évolution. C’est dans cette perspective que j’ai pu alors re-situer les différents résultats que l’on m’avait enseignés, notamment ceux concernant l’ADN, et admettre ce que je préfère appeler des faits d’évolution par opposition aux théories de l’évolution. En effet, même si ces faits suggèrent que le monde vivant a pu se transformer de générations en générations, ils ne peuvent pas exclure (car ce sont des faits et non pas une théorie), l’existence attentive du Dieu Créateur, éternel et donc présent à chaque instant pour donner vie, grâce à ce que certains ont pu appeler un souffle vital, nécessaire et combien mystérieux, souffle que ne peuvent ignorer les biologistes qui travaillent sur ces systèmes vivants. Il ne suffit pas en effet de réunir dans un tube ou dans une enveloppe membranaire tous les constituants de la vie pour que celle-ci naisse et se propage. Cela sera-t-il possible un jour ? Les éléments à programmer pour ce projet sont tellement nombreux que cela paraît peu probable. Et quand bien même cela serait possible, cela n’exclurait pas plus la présence de Dieu comme donateur de vie dans cette situation-là aussi.

J’aime à imaginer ce Dieu, qui permet à l’homme de comprendre, d’analyser, de déchiffrer au moins d’une certaine façon le mystère de la vie, comme un Père qui se réjouit de chacune des découvertes de son enfant, et qui l’accompagne tout en respectant sa liberté, dans chacune des étapes de son apprentissage. Ainsi, même si les connaissances et les travaux scientifiques occupent une grande partie de ma vie et de mon activité intellectuelle, il m’apparaît important et équilibrant de les replacer sans cesse en Dieu. Et ceci se fait très concrètement, en Lui demandant d’éclairer mon travail et mon intelligence de Sa lumière, mais aussi en Lui présentant comme une offrande le fruit de ce travail, ce double mouvement d’accueil et de don n’enlevant en rien toute la rigueur et l’authenticité d’une réelle démarche scientifique.

Ce texte est issu du numéro 142 de la revue Il est Vivant!
http://www.loria.fr/~devignes/

coalize

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Re: La foi , l'espérance ,c'est bidon

Ecrit le 25 nov.14, 07:55

Message par coalize »

Estrabolio a écrit :l’univers se trouve avoir, très exactement, les propriétés requises pour engendrer un être capable de conscience et d’intelligence (l'homme)".
ce qui est vraiment une fausse découverte, puisque l'homme existe...

indian

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Re: La foi , l'espérance ,c'est bidon

Ecrit le 25 nov.14, 08:53

Message par indian »

Estrabolio a écrit :Au cours de mes études de biologie, un professeur me fit découvrir cette discipline qui était en train de prendre de l’essor à la fin des années 70 : la biologie moléculaire. Ainsi tout un ballet de molécules incroyablement sophistiquées s’affairait dans nos cellules pour rendre compte de ce dogme étrange : l’ADN est le support de l’information génétique. En d’autres termes, nos chromosomes constituent le patrimoine génétique que nous recevons de notre père et de notre mère lors de notre conception et ce patrimoine contient une information qui va présider au développement d’un organisme à partir d’une cellule unique, l’œuf fécondé !

« Comment cela peut-il se faire ? » Cette interrogation n’est pas sans rappeler celle de Zacharie devant la promesse de la venue d’un fils ou celle de Marie à l’Annonciation. Mais c’est vraiment ce qui me monte aux lèvres devant ce devenir extraordinaire : de l’œuf à l’organisme, de la cellule microscopique à l’individu porteur de tant de capacités. Bien sûr, les efforts et les progrès réalisés par les scientifiques pour comprendre les mécanismes de la vie sont énormes. Qui aurait cru il y a à peine 20 ans que nous arriverions à identifier tous les gènes impliqués dans le développement d’organismes simples et environ la moitié de ceux qui sont contenus dans le génome humain ? Qui aurait cru que nous saurions un jour reconstituer la synthèse d’hormones ou de facteurs de coagulation humains dans des bactéries afin de les produire en quantités utiles pour la médecine ? Qui aurait cru que nous nous acheminerions vers la thérapie génique, le remplacement des morceaux d’ADN défectueux, à l’origine des maladies génétiques comme les myopathies ? Et pourtant, il me semble qu’il reste encore et peut-être restera-t-il toujours une part de mystère au cœur du vivant. Une réponse appelle une nouvelle question et nous n’aurons jamais fini de chercher. C’est pourquoi l’attitude du chercheur est souvent empreinte d’une certaine humilité face aux réalités qu’il étudie.

Le travail considérable que nous menons dans les laboratoires de recherche fondamentale nous permet de comprendre et de disséquer de façon toujours plus fine les mécanismes par lesquels fonctionne le vivant. C’est le cas notamment en ce qui concerne l’expression de l’information génétique et sa régulation. Comment telle protéine, l’hémoglobine du sang par exemple, n’est-elle synthétisée que là « où il faut » (dans les globules rouges) et dans des quantités adaptées (assez mais pas trop) ? Et ce n’est qu’un exemple ! La biologie moléculaire nous a fait découvrir une sorte de langage dans l’ADN, un langage codé susceptible d’être déchiffré non seulement à l’intérieur de la cellule, grâce à une machinerie dont les finesses, les subtilités, et les adaptations n’ont pas fini de nous étonner, mais aussi par l’homme lui-même qui est devenu capable de comprendre au moins partiellement ce langage.

Pour moi chrétienne, c’est véritablement la Sagesse de Dieu qui se laisse percevoir dans ce langage du vivant et je suis heureuse d’être de ceux qui, à travers ces signes de la nature, reconnaissent et adorent le Créateur de toutes choses. Oui vraiment « ce que Dieu a d’invisible depuis la Création du Monde, il le laisse voir à l’intelligence à travers ses œuvres ! » (Rm 1, 20). Le Livre de la Sagesse dit aussi en parlant de ceux qui font des éléments de la nature des idoles à adorer : « S’ils ont été capables d’acquérir assez de science pour pouvoir scruter le monde, comment n’en ont-ils pas plus tôt découvert le Maître ? » (Sag 13, 9). Loin de me détourner de ma quête du vrai et de ma recherche de compréhension du monde vivant, ma foi me fortifie dans ce travail, en remplissant ma bouche, mon esprit et mon cœur de joie et de louange pour tant de beauté. De plus, il me semble que ma vie de prière, en me rapprochant du Créateur, me rapproche aussi de la compréhension du monde créé. Il m’arrive très souvent de prier l’Esprit Saint pour guider ma recherche, choisir au bon moment la bonne orientation pour les expériences, les bonnes hypothèses de travail. Je le prie aussi tout simplement pour qu’Il m’aide à percer le secret des molécules que j’étudie. C’est un fait incontestable que le travail du chercheur est ardu, car la compréhension du fonctionnement des êtres vivants est comme cachée. Peut-être y a-t-il là comme une évocation de la blessure de l’humanité qui a perdu l’harmonie originelle du jardin d’Éden. Il est tentant en effet d’imaginer un paradis où tous ces mécanismes que nous décortiquons laborieusement aujourd’hui seraient immédiatement accessibles à l’intelligence humaine, inondée de lumière divine. La venue de Dieu parmi nous en son Fils Jésus Christ me donne la certitude qu’il en sera ainsi dans la vie éternelle et l’espérance nécessaire pour poursuivre cependant mon travail qui peut se révéler utile sur cette terre pour mes compagnons d’humanité.

Par ailleurs, la perception de Dieu à travers le déchiffrage de l’information génétique m’a longtemps semblé incompatible avec les théories sur l’origine des espèces vivantes. Mes études avaient été pétries d’évolutionnisme qui constitue un concept ambiant omniprésent dans la communauté des biologistes. Que ce soit par la somme de petites variations ou par des profonds remaniements, l’ADN est capable en effet d’évoluer et de transformer l’information qu’il porte. Et le fait de retrouver dans le code génétique de toutes les espèces vivantes des traits communs, donne force à l’idée d’une origine commune à tous les êtres vivants.

Je me revois encore étudiante me promener avec cette question dans la tête : « mais où donc est la place de Dieu dans l’évolution ? » Les connaissances scientifiques dans le domaine favorisaient de plus en plus l’hypothèse d’une étincelle initiale qui aurait permis l’apparition de molécules primitives capables de se répliquer, d’interagir et peu à peu de s’organiser pour former les premiers êtres vivants. Ces êtres unicellulaires, eux-mêmes capables de se reproduire grâce en particulier à leur ADN, pouvaient bien ensuite avoir “évolué”, lentement ou par à-coups. À aucun moment, sauf peut-être lors de l’étincelle initiale, le Dieu Tout-Puissant, amoureux de sa Création, dont j’avais fait l’expérience par ailleurs, n’avait sa place ! Et soudain, il se fit en mon intelligence comme un flash, une lumière tellement pacifiante qu’elle devait venir de l’Esprit Saint ! « Tu poses la question à l’envers ! La vraie question est : où est la place de l’évolution en Dieu ? »

Ainsi tout était remis en place. L’évolution n’était plus le super système à l’intérieur duquel je devais m’efforcer d’harmoniser mes connaissances scientifiques et ma connaissance de Dieu. Bien au contraire, je comprenais que c’était ce Dieu Tout-Puissant qui par essence même englobait toute connaissance et en particulier celles sur l’évolution. C’est dans cette perspective que j’ai pu alors re-situer les différents résultats que l’on m’avait enseignés, notamment ceux concernant l’ADN, et admettre ce que je préfère appeler des faits d’évolution par opposition aux théories de l’évolution. En effet, même si ces faits suggèrent que le monde vivant a pu se transformer de générations en générations, ils ne peuvent pas exclure (car ce sont des faits et non pas une théorie), l’existence attentive du Dieu Créateur, éternel et donc présent à chaque instant pour donner vie, grâce à ce que certains ont pu appeler un souffle vital, nécessaire et combien mystérieux, souffle que ne peuvent ignorer les biologistes qui travaillent sur ces systèmes vivants. Il ne suffit pas en effet de réunir dans un tube ou dans une enveloppe membranaire tous les constituants de la vie pour que celle-ci naisse et se propage. Cela sera-t-il possible un jour ? Les éléments à programmer pour ce projet sont tellement nombreux que cela paraît peu probable. Et quand bien même cela serait possible, cela n’exclurait pas plus la présence de Dieu comme donateur de vie dans cette situation-là aussi.

J’aime à imaginer ce Dieu, qui permet à l’homme de comprendre, d’analyser, de déchiffrer au moins d’une certaine façon le mystère de la vie, comme un Père qui se réjouit de chacune des découvertes de son enfant, et qui l’accompagne tout en respectant sa liberté, dans chacune des étapes de son apprentissage. Ainsi, même si les connaissances et les travaux scientifiques occupent une grande partie de ma vie et de mon activité intellectuelle, il m’apparaît important et équilibrant de les replacer sans cesse en Dieu. Et ceci se fait très concrètement, en Lui demandant d’éclairer mon travail et mon intelligence de Sa lumière, mais aussi en Lui présentant comme une offrande le fruit de ce travail, ce double mouvement d’accueil et de don n’enlevant en rien toute la rigueur et l’authenticité d’une réelle démarche scientifique.

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Quand j'aime vous lire (y)
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

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Re: La foi , l'espérance ,c'est bidon

Ecrit le 25 nov.14, 09:06

Message par pierrem333 »

À mon avis avoir besoin d’espérance pour vivre c’est ne pas croire en Dieu
Adam et Ève n’avaient pas besoin d’espérance ils vivaient tous simplement .
Dieu est l'équilibre et Satan est le déséquilibre tout simplement

On¨ satan ¨ de trouver l'équilibre dans le déséquilibre mais en bout de ligne c'est toujours un échec assuré.

vic

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Re: La foi , l'espérance ,c'est bidon

Ecrit le 25 nov.14, 09:58

Message par vic »

Estrabolio a dit :«Une autre raison pour laquelle je m’insurge contre l’hypothèse du hasard est que je ne puis concevoir que toute la beauté, l’harmonie et l’unité du monde soient le seul fait de la chance (...) Je pense qu’il faut parier, comme Pascal, sur l’existence d’un principe créateur (...) mais c’est un postulat que la science est incapable de démontrer, qui relève de la métaphysique».(3)
Si l'hypothèse qu'un homme intelligent puisse naitre est très faible à cause de son intelligence alors l'hypothèse d'un dieu encore plus intelligent à cause de son intelligence est encore plus faible .La thèse de dieu est la probabilité encore plus faible que celle du hasard .

Bref, c'est totalement invraisemblable comme conclusion ce que dit TXT.
Estrabolio a dit :«Aucun scientifique ne contestera le réglage très précis des constantes physiques et des conditions initiales de l’univers pour permettre notre existence (...) Les débats surviennent quand il s’agit d’aller plus loin, quand on aborde le principe anthropique fort (...): ce réglage est-il dû au seul hasard ? Ou bien résulte-t-il de la nécessité, si bien que les valeurs des constantes ... sont les seules permises ? Disons le tout de suite : la science est incapable de trancher entre ces deux propositions.»(2)

Le hasard est non intentionnel , il ne peut pas non plus préférer l'un plus que l'autre , voilà pourquoi ce résultat tout à fait normal d'indécision .
Vous savez quoi , le fait de mixer les deux propositions , hasard et intentionnalité est la solution qui augmente grandement les probabilités puisqu'elles sont pour le coup de 100%. Alors que de choisir l'un plus que l'autre ne donnerait que 50 % de probabilité .(y)
Mais pourquoi vouloir trancher , voilà le problème , il y a deux hypothèses et les deux se conjuguent peut être , tout n'est pas forcément blanc ou noir .
Comme une dieu qui se croit tout puissant mais qui ne l'est pas en réalité totalement , un dieu qui partage son trône avec le hasard non intentionnel comme nous le faisons nous exactement , en fait c'est de nous dont il parle trin Xuan thuan dans son résultat indécis , un homme qui contrôle à moitié les choses mais pas totalement c'est nous les gars ce résultat d'opposition indécise , vous voyez , pas besoin de dieu qui n'expliquerait rien , les deux hypothèses indécises conjuguées c'est l'homme directement . Peut être qu'on crée ce monde par nos pensées conjuguées sans le savoir des créateurs qui s'ignorent parce que leur pouvoirs sont limitées en partie par le hasard .
Nous même dans notre vie on ne peut pas choisir complètement entre le hasard et l'intentionnalité puisqu'on est fait des deux , l'univers c'est pareil .
Il en est de même pour la pierre , l'organisme vivant etc .....ils sont comme l'homme à leur degré , issu d'un croisement entre le hasard non intentionnel et son intentionnalité à son petit niveau de conscience . Voilà pourquoi tout être vivant est ambivalent , à la fois ayant un control conscient partiel sur les choses et limité par une partie qu'il ne contrôle pas ( hasard ) .
Nous voilà reconstruit l'évolutionnisme dans toute sa splendeur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :lol:

Vous savez quoi , le fait de mixer les deux propositions , hasard et intentionnalité est la solution qui augmente grandement les probabilités puisqu'elles sont pour le coup de 100%. Alors que de choisir l'un plus que l'autre ne donnerait que 50 % de probabilité .(y)

Merci qui ? :mrgreen: (chante)
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .

ChristianK

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Re: La foi , l'espérance ,c'est bidon

Ecrit le 26 nov.14, 14:47

Message par ChristianK »

vic a écrit :Pourquoi une personne qui a confiance aurait t'elle besoin d'espérance ?
Il n'y a que les gens qui espèrent qui n'ont pas confiance .
C'est d'ailleurs tout le paradoxe de l'espérance, sa faire passer pour de la confiance alors qu'elle est tout le contraire .
Avoir confiance implique justement qu'on n'a pas besoin d'espérer .
La foi , l'espérance c'est assez bidon il faut bien le dire , c'est un piège à con comme on dit , pas sensas .
C'est l'espoir qui fait naitre le désespoir et pas l'inverse pour désespérer il faut déjà avoir préalablement espéré .
Lorsque nous sommes déçu c'est parce que nous avons projeté dans notre esprit certaines attentes .
Sans attente particulière l'esprit n'a aucune raison de désespérer .
La foi , l'espérance sont un puissant venin bourré de tout un tas de style d'attente , tout un tas de poison pour l'esprit et le corps sous couvert de délivrance .

Lorsque le désespoir nait dans mon esprit en tant que bouddhiste j'observe quel(s) type(s) d'espoir(s) à fait naitre cela en me détachant de la quête d'espoir absolue de vouloir la trouver .
L'espérance au sens religieux est une vertu théologale. Elle n'est pas le fondement de la religion mais c'est au contraire la religion qui est son fondement. Elle porte sur le salut, le jugement positif par Dieu. Si la religion xtienne est vraie, les vertus théologales sont valides. Sinon, non.
《10,000 difficultés ne font pas un seul doute》(Newman)
《J’ai toujours regardé l’athéisme comme le plus grand égarement de la raison》 (Voltaire , 1766)

vic

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Re: La foi , l'espérance ,c'est bidon

Ecrit le 27 nov.14, 00:58

Message par vic »

Christian ka a dit :Si la religion xtienne est vraie, les vertus théologales sont valides. Sinon, non.
A partir du moment où une religion est simplement basée sur la bonne foi d'un type qui s'est levé est a dit : " je suis un prophète " et qu'on ne peut absolument pas le vérifier tu es mal barré .
C'est une confiance aveugle .
La question est pourquoi les gens ont il peur du doute ?
Il semble que le doute soit la projection qu'on se fait de nous même dans un futur hypothétique , bref ça conduit à se faire des films , film de dieu , film d'absence de dieu etc...
Celui qui accepte d'être l'esprit sans appui n'a pas peur du doute , et ce faisant il résout le problème de façon beaucoup plus pragmatique sans tous les imaginaires invérifiables des croyances dont il aurait besoin de dépendre .
Quand un problème se pose on examine le problème à la source , c'est bien mieux que la confiance aveugle en n'importe quelle croyance que rien ne garantie jamais puisque toutes les croyances sont objets de manipulation pas neutres du tout très souvent .
La source on la vérifie par soi même , pas à travers la croyance d'un type qui s'est levé et qui a prétendu en connaitre la vérité .
Si on n'est pas neutre on pense avoir affaire à la source du problème alors qu'on se dupe soi même .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .

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Re: La foi , l'espérance ,c'est bidon

Ecrit le 15 déc.14, 08:57

Message par ChristianK »

celui qui nie le message du prophète est exactement dans le même cas en rejetant l'argument d'autorité. Si je crois sur parole qu'il pleut dehors en restant dans mon lit et qu'on dit que je ne devrais pas, on n'a pas plus ni moins de fondement que moi.
Il faut traiter de l'argument d'autorité en général, et ne pas se concentrer uniquement sur l'argument d'autorité religieux.
cet argument n'est pas aveugle puisqu'il se fonde sur la crédibilité de la personne digne de foi. Il y a des indices pour ca.
《10,000 difficultés ne font pas un seul doute》(Newman)
《J’ai toujours regardé l’athéisme comme le plus grand égarement de la raison》 (Voltaire , 1766)

indian

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Re: La foi , l'espérance ,c'est bidon

Ecrit le 15 déc.14, 14:34

Message par indian »

vic a écrit : A partir du moment où une religion est simplement basée sur la bonne foi d'un type qui s'est levé est a dit : " je suis un prophète " et qu'on ne peut absolument pas le vérifier tu es mal barré .
C'est une confiance aveugle .
La question est pourquoi les gens ont il peur du doute ?
Il semble que le doute soit la projection qu'on se fait de nous même dans un futur hypothétique , bref ça conduit à se faire des films , film de dieu , film d'absence de dieu etc...
Celui qui accepte d'être l'esprit sans appui n'a pas peur du doute , et ce faisant il résout le problème de façon beaucoup plus pragmatique sans tous les imaginaires invérifiables des croyances dont il aurait besoin de dépendre .
Quand un problème se pose on examine le problème à la source , c'est bien mieux que la confiance aveugle en n'importe quelle croyance que rien ne garantie jamais puisque toutes les croyances sont objets de manipulation pas neutres du tout très souvent .
La source on la vérifie par soi même , pas à travers la croyance d'un type qui s'est levé et qui a prétendu en connaitre la vérité .
Si on n'est pas neutre on pense avoir affaire à la source du problème alors qu'on se dupe soi même .

Il ya eu '' je pesne donc je suis''


Moi c'est plus du type .. je doute donc j'ai la foi... :wink:

Aucune peur du doute..aucune
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

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