Vie après la mort

[Alisson]

Bonjour,
Dans le cadre de mes études universitaires, je fais un dossier sur la vie après la mort dans différentes religions.
J'ai beaucoup de mal à trouver des informations concernant la vie après la mort dans le judaïsme. J'ai recherché dans de nombreux livres, bibliothèques, sur internet etc... et je ne trouve rien (ou presque).

Pourriez-vous m'aider en me donnant des informations sur la vie après la mort dans le judaïsme ? Existe-t-il un paradis, un enfer ?

Merci d'avance pour votre aide,
Alisson

[medico]

Bonjour
c'est bien une section juive mais malheureusement il n'y pas de juif pour répondre.
voila ce que j'ai trouvé sur wiki.

Selon le judaïsme
Chez les juifs anciens, comme au sein des autres nations sémites, l'existence dans le sheol était considérée comme une perpétuation fantomatique de la vie terrestre, pendant laquelle les problèmes de cette vie terrestre prenaient fin. Le shéol était conçu comme un lieu souterrain où les morts menaient une vie léthargique. Plus tard, la prédiction du prophète du judaïsme Isaïe dans sa satire sur la mort du roi de Babylone, s'adressant en ces termes au tyran : « Te voilà shéol, dans les profondeurs de l'abîme » (Isaïe 14 15), donna naissance à l'idée selon laquelle il existerait plusieurs profondeurs au Sheol, en fonction du degré de récompense ou de châtiment mérités. Quoi qu'il en soit chez les Juifs la notion d'éternité en enfer n'existe pas.

Dans le judaïsme de la période du Second Temple, et dans la littérature intertestamentaire, l'influence grecque peut être vue dans les idées juives de la demeure des morts:

L'Hadès juif - est devenue un lieu où les morts pourraient être conscients2.
Sein d'Abraham - une zone délimitée de l'Hadès où les justes attendent la résurrection3.
Géhenne - le feu du Dernier Jour dans le Mishnah4.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Enfer#Selo ... a.C3.AFsme

[medico]

L'ATTITUDE DU JUDAISME FACE A LA MORT
De tout temps, les questions de l'origine et de sa finalité hante l'individu[Dans l'espoir d'y répondre, les humains se bâtissent des temples et des oratoires afin d'y célébrer les cultes qui apaiseront leurs angoisses existentielles.
Le monde s'apparente à une roue qui tourne, c'est la raison pour laquelle D.ieu a donné au peuple juif des lois relatifs à la mort. Dans l'espoir d'y répondre nous allons réfléchir sur la notion de mort dans le judaïsme pour en arriver ensuite aux différents rites relatifs aux morts.


DEFINITION DE LA MORT
Si nous ouvrons un dictionnaire et que nous cherchons la définition de &laqno;mort » ont nous dit &laqno; fin de la vie humaine, décès ».A propos de la mort, la Bible se préoccupe surtout de deux questions :- Pourquoi l'homme doit-il mourir ?- Quel est le destin de l'homme après la mort ? [Pour répondre à la première question, nous nous référons à un passage dans la genèse ou D. ieu informe l'homme qu'il retournera à la poussière. Une autre allusion est faîtes lors de la faute d'Adam lorsqu'il mangea du fruit de la connaissance.
A maintes reprises, la Tradition juive souligne le caractère éphémère de la vie. Le judaïsme ne se contente pas de constater les faits, elle va plus loin en nous expliquant notre vie de la manière suivante :
&laqno; Ceux qui naissent sont destinés à mourir, et ceux qui meurent sont destinés à vivre ?(Pirké Avoth 4/55) . La mort dans le judaïsme n'est donc qu'une étape n'ayant rien de définitif. En effet, de la même manière que la mère donne naissance à son enfant, chaque être humain après son séjour plus ou moins long sur terre donne naissance à son âme en la libérant au terme de sa vie de toutes contingences physiques. De même que la mère est attentif aux soins de ses enfants, de même lorsque l'âme quitte se monde , elle doit retourner auprès de son créateur dans les meilleures conditions . Le judaïsme ne prône pas le culte des morts, c'est la raison pour laquelle des lois sont établis, que nous étudierons par la suite.
Ainsi, les rites de deuil ne sont pas stériles, il conduisent l'homme à prendre conscience du sens éphémère de la vie, de la nécessité pour chacun d'essayer tout au long de sa vie de remplir sa mission en accomplissant les préceptes divins, de prendre conscience que les biens matériels, que les plaisirs de ce monde ne sont qu'éphémères, qu'il ne sont qu'illusions. Comme le souligne Rabbi Yaacov
"le monde présent n'est que l'antichambre du monde futur, prépare toi dans le vestibule afin de pouvoir entrer dans le palais"


VIE ET MORT DANS LE JUDAISME :
D'ores et déjà, nous pouvons nous poser la question suivantes : A quoi sert la vie puisque nous finirons par mourir ? . pour certains se seras avoir tout au long de sa vie, de l'argent, une belle maison, une bellePorsche, une réussite professionnelle, une reconnaissance. Je ne dis pas qu'il ne faut rien posséder, à vrai dire, je n'ai jamais encore vue lors d'un enterrement un cercueil suivie par la maison, la voiture etc, la vie sert à s'attacher à l'Eternel, de se préparer aux mieux par le biais de ses commandements à entrer véritablement à la maison, car la véritable récompense nous seras donné dans le monde futur. Pour ceux qui ont déjà à une cérémonie d'inhumation ont pu entendre réciter par le Rabbin les versets suivants : &laqno; La mort sera un jour banni à perpétuité et l'Eternel essuiera les larmes de tous les visages et les morts ressusciteront (Isaie 26/18). Pour le moment, la mort est là, quoi que l'homme puisse faire, entreprendre, elle triomphe du riche comme du pauvre.
Personne n'y échappe , la mort place chaque individu sur le même plan d'égalité. Ce qui compte c'est la préparation que l'homme aura réussit à entreprendre durant son séjour sur terre.
L'âme contrairement au corps reste éternelle, en effet le passage dans ce monde n'est pour l'âme l'occasion de s'affiner et de se parfaire. C'est ainsi qu'il faut accepter la maladie, la souffrance , les épreuves comme une occasion de se préparer à la vie future. Et de prendre conscience que la mort n'est pas une fin. Je dirais que la vie et la mort sont intimement liées même si elles sont opposés. Alors quel paradoxe ? ? et pourtant il y a vie et il y a mort.
Le roi Salomon dans Koeleth écrit " Il y'a un temps pour vivre, il y'a un temps pour mourir..il y'a un temps pour rire il y'a un temps pour pleurer "Dans le judaïsme nous avons la croyance la résurrection des morts, et en la vie éternelle.]La valeur d'une vie ne se mesure pas à sa durée. Chaque être humain a été mis dans ce monde pour y accomplir une mission en rapport avec son âme. Que quelqu'un vive une heure ou 100 ans il a quelque chose à accomplir.
Celui qui apprécie la vie comme un cadeau de Dieu appréciera chaque jour comme étant une ascension spirituelle.Dans cette perspective la mort n'est douloureuse que sur le plan affectif, par l'absence physique par le départ de l'être cher vers le grand voyage de l'âme vers sa source.

]LES RITUELS MORTUAIRES - Règles relatives à l'agonisant
L'agonisant est considéré comme étant un être vivant à part entière. Voici quelques signes probables de la mort, la liste n'est pas exhaustive .Lèvres blanches et froides, nez pincé, regard vitreux, mains et pied froids, râle, sueur froide et collante etc. En tout état de cause le diagnostic reste l'affaire du corps médical. Tant que la mort n'est pas constaté, on soignera l'agonisant comme un être à part entière même si sa vie ne tient qu'à un fil. Il sera interdit de lui attacher les mâchoires, de lui ôter son oreiller, de l'effrayer, de crier, de pleurer devant lui, de parler de choses futiles, de parler des préparatifs de l'enterrement, on ne laissera pas un agonisant seul, aucune oraison funèbre sera prononcée .Au moment de son agonie, la personne s'élève spirituellement, c'est pourquoi on à l'usage d'appeler un rabbin pour assister l'agonisant, surtout pour dire des prières relatives à l'agonisant. Ceux qui se trouvent au chevet de l'agonisant doivent réveiller leur coeur au repentir. C'est une grande Mitsva d'assister le mourant à ses derniers instants.
On veillera à ne pas le laisser mourir seul .
Dans le traité Chabbath, on considère le mourant comme une bougie en train de s'éteindre, qu'un homme mette le doigt dessus, elle s'éteint aussitôt. C'est pourquoi durant toute l'agonie, on veillera à ne pas toucher le mourant de peur de hâter sa mort, car on sera considéré comme un assassin. Pendant toute la durée de l'agonie, on récitera des Téhilims, et des paroles de Torah, pour accompagner l'âme qui &laqno; souffre » de quitter ce monde. Voici les psaumes que nous pourront lire dans la mesure du possible [PSAUMES : 16, 20, 22, 23, 24, 25, 30, 42, 43, 51, 67, 84, 91, 102, 103, 117, 118, 120, 121, 123, 130, 140, 141, 142, 143, 148, 149, 150.Si l'agonie se prolonge, on peu réciter le psaume 91 sept fois Si on craint que le décès soit eminent on peu réciter les psaumes 121, 130 et 91.]Nous avons également l'habitude de lire Chir Hachirim, Ygdal , Adom Olam Olam, Ana Békoa'h, Al ken Nékavé Lékha.On se conformera à sa coutume concernant les prières avant le décès, on avisera une autorité rabbinique.Tant que la personne est encore en vie, il seras interdit de faire des préparatifs concernant la toilette ; préparatif concernant l'enterrement, on ne prononcera pas d'oraison funèbre. Nous verrons prochainement avec l'aide d'Achem le chapitre : Après le décès.

[hydrogene75]

c'est assez long et compliqué la vie après la mort dans le judaisme puisque tous dépend de chaque individu, il y'a aussi le concepte de réincarnation de l'ame , si l'être n'a pas accomplit sa mission sur terre ou n'a pas le mérite suffisant pour entrer au paradis il peut revenir sur terre sous un corps nouveau ou bien il y'a le Gehinnam un sorte de purgatoire qui nettoie l'âme pour qu'elle puisse ensuite entrer au paradis ou alors si il a eu assez de mérite ( bonnes actions ) il va direct au paradis et pour les gens qui ont commis trop de mal comme les dictateurs de guerres , les meurtriers etc... il y'a le kaf hakela un sorte d'enfer et de souffrance de l'âme mais la souffrance eternelle tel que l'enfer eternel n'existe pas dans le judaisme

[indian]

Judaisme, Christianisme, Islma...

L'idée de vie après la mort semble drôlement être un concept similaire...mais utilisant des mots différents... propres à leur époques de révélation......

Mes humbles 2 cennes

D

[Sdmystik]

Bonjour, je suis également très intéressé par ce thème de la mort dans le judaïsme
Mais j aimerais avoir vos réflexions sur le point suivant
- qu'y a t'il avant la vie ?
Ma réflexion sur la mort se heurte a cette question on parle de vie éternelle après la mort mais pour moi l éternité tout comme l infini est "non limité"
Il me paraît plus logique de penser que la vie se limite a notre vie terrestre avec une origine ( naissance) et une fin (mort) on retrouve cette idée dans le "tu retournera a la poussière"
Il me paraît logique également de penser que la vie est éternelle tout comme chez les bouddhistes ou pour faire simple il n y a pas de commencement mais une succession sans fin véritable de vies terrestres
J ai du mal a envisager cette vision des religions du livre qui envisage une "demi-éternité" qui commencerait a l a naissance et n aurait pas de fin avec l éternité de l âme
Donc ma question est : est ce que le judaïsme donne une explication une réponse sur ce qu est l âme avant de s'incarner pour une vie terrestre?
Merci pour vos explications

[Aliraza149]

merci de tout cœur !
est se vraie que le Talmud a était re-écrit ?

[Assomption]

Bonjour Alisson
Nous faisons le même travail que vous dans le cadre de nos études en humanités.
Pouvez vous me donner une ou l'autre référence bibliographique intéressante et accessible pouR la vie après la mort dans deux religions: hindouisme et l'islam.
Un grand merci pour cette bonne suite

[Rhodan]

Selon le Zohar, l' homme possède 4 âmes, c'est une façon de parler bien sûr.
Notre corps grossier ( de chair) est animer par une substance ( on retrouve cela dans toutes les voies spirituelles) NEPHESH, c'est ce Nephesh qui lors de la mort va emporter le " souvenir, la mémoire" du corps, c'est pourquoi dans le Judaïsme, le respect du corps est primodial ( toujours une Relation d' amour comme Jacob aime Rachel)
Puis il y a Rouash, qui est je pense notre Conscience Ordinaire ( de la vie de tous les jours), Rouash englobe Nephesh. Notons que si un manque d' Amour a été manifesté, c'est un échec, et c'est là, qu'une Réincarnation ( dites Reprise de Naissance dans le Bouddhisme) est possible.
Nous voyons que dans toutes les Voies Spirituelles, la Réincarnation est un échec ( qui deviendra, oui, une nouvelle chance de progrès)
Le plus important est Neshamah qui est la partie Divine en nous, descente de la " Grâce", Rouasch doit se laisser FECONDER par Dieu, Neshamah doit venir englober Rouasch
Il semble que Rouasch assez purifié puisse atteindre un ou des états " Paradisiaques"
Mais pour atteindre la Proximité de Dieu, Rouasch et Neschamah doivent s'aimer et se marier ( Mariage Mystique), c'est à souhaiter

[alstonamos]

Rouash, qui est je pense notre Conscience Ordinaire ( de la vie de tous les jours), Rouash englobe Nephesh. Notons que si un manque d' Amour a été manifesté, c'est un échec, et c'est là, qu'une Réincarnation ( dites Reprise de Naissance dans le Bouddhisme) est possible.
Nous voyons que dans toutes les Voies Spirituelles, la Réincarnation est un échec ( qui deviendra, oui, une nouvelle chance de progrès)
Le plus important est Neshamah qui est la partie Divine en nous, descente de la " Grâce", Rouasch doit se laisser FECONDER par Dieu, Neshamah doit venir englober Rouasch

[Mashia'h]

C'est similaire à l'Islam dans le judaïsme.

L'Islam/Judaïsme parlent d'un purgatoire (shéol/Guehinom, en arabe: Jahanam) transitoire pour expier les péchés avant l'entrée dans l'autre monde.

D'autres juifs pensent que le monde sera ressuscité, une nouvelle terre et de nouveaux cieux et que l'humanité ressuscitera aussi et ainsi le monde sera jugé par Dieu vers l'an 7000 du monde.

[yehouda26]

Une fois mort, l'ame de la personne monte dans le ciel. Puis une voix celeste lui posera 3 question sur sa vie. Puis vient le jugement. Si une personne a été juste durant sa vie elle ira au paradis si elle a commis des péchés, elle ira en enfer (guehinam).
Ce qu'il faut préciser c'est que pour entrer dans le guehinam (enfer) il faut aussi le mériter et si une personne n'a même pas eu le mérite (c'est à dire fait un minimum de bonnes action ou ne pas avoir transgressé de grands interdits) d'y entrer, elle devra retourner soit en reincarnation soit errer sur terre et il n'y a pas plis grande souffrance pour une ame que cela.

Voila un résumé assez grossier de la vie apres la mort dans le judaïsme