Salut,
J'ai effacé ton messange ci dessous...
Si tu veux qu'il soit accepté, tu n'abuses pas de caractères gras et de rouge ; merci.
A+,
Dauphin (nouveau modérateur)
tu ,veus dire 20.000 chrétiens hommes femmes enfants holacaustés en une seule journée
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Citation:
sourate 85 les constellation
[1]Par le ciel aux constellations!
et par le jour promis!
et par le témoin et ce dont on témoigne!
[4] Périssent les gens de le 'Oukhdoûd,
[5] par le feu plein de combustible,
[6] cependant qu'ils étaient assis tout autour,
[7] ils étaient ainsi témoins de ce qu'ils faisaient des croyants,
[8] à qui ils ne leur reprochaient que d'avoir cru en Allah, le Puissant, le Digne de louange,
[9] Auquel appartient la royauté des cieux et de la terre. Allah est témoin de toute chose.
Dès son introduction à Nadjrâne, le christianisme eut à subir les assauts des maîtres qui régnaient sur le yémen ; ils devaient probablement considérer que la nouvelle religion apportait dans leurs États un ferment de désagrégation, contre lequel leur autorité menacée devait nécessairement réagir. A Sanaa, Dhou-Nowâs , qui faisait figure de restaurateur de la grandeur hymiarite, venait d'embrasser le judaïsme, qu'il tentait d'imposer à ses sujets. Suivant Ibn-al-Kalbi(102), le meurtre de deux juifs, commis par des habitants de Nadjrâne fournit à Dhou-Nowâs le prétexte qu'il attendait pour attaquer la ville, qui finit par se rendre, après un long siège, sur la foi d'un serment que prêta Dhou-Nowâs d'assurer aux habitants la vie sauve et l'intégrité de leurs biens. Mais à peine fut-il en possession de la place, que le roi les dépouilla de leurs richesses et leur donna le choix entre le judaïsme et la mort. Les Nadjranites préférèrent la mort. Dans le bûcher, allumé au fond d'un long fossé ( okhdoud) rempli de matières combustibles, les chrétiens furent précipités. D'autres périrent par le glaive. Le nombre des victimes, selon Ibn-Ishâq(103), se serait élevé à vingt mille personnes, hommes, femmes et enfants. L'épouvante que cet acte de cruauté inspira en Arabie, s'est répercutée plus tard dans le Coran (Sourate 85, 4-8)(104).
Il devait être cause de l'intervention étrangère dans le Yémen et coûter à Dhou-Nowâs la perte de son trône. A l'instigation du basileus, qui lui fournit des navires, une armée de soixante-dix mille Abyssins, commandée par Aryât, auprès duquel se trouvait déjà Abraha, l' Axoumite des chroniques musulmanes, traversa la Mer Rouge vers 525 et conquit le Yémen. A l'issue d'une dernière bataille que livrèrent ses troupes, Dhou-Nowâs, battu et désespéré, poussa son cheval dans la mer et s'y noya. L'empire hymiarite prit fin avec lui. Aryât, pour assurer sa domination sur le Yémen et Nadjrâne, fit raser les murailles des villes et peser sur les habitants un régime de fer, qui finit par leur faire regretter le temps où le Y émen était gouverné par des princes de leur race.
Secouée par les révoltes incessantes de leurs sujets, la domination des Abyssins fut d'ailleurs de courte durée. C'est dans cet intervalle que se place la tentative du chef abyssin, Abraha al- Achram, successeur d ' Aryât, de conquérir le territoire de La Mecque. Une église, construite à Sanaa, devait détourner à son profit le grand mouvement de pèlerinage, qui attirait tous les ans vers la Pierre Noire les Arabes de la Péninsule. Abraha jura de détruire la Kaaba. L'expédition qu'il dirigea, à la tête de l'éléphant qu'il montait, fut arrêtée devant la Ville sainte; son armée fut frappée, selon les auteurs, d'une pluie de pierres que portaient dans leurs becs des oiseaux Ababill(1O5). Le Coran a conservé dans ses versets l' écho de l' indignation qui souleva La Mecque contre la menace abyssine (Sourate 105, 1 et S.)(lO6).
102. CAUSSIN DE PERCEVAL, op. cit., p. 128 et s. 103. IBN HISHAM, op. cit., t. I, p. 35.
104. Pour les détails, v. CAUSSIN DE PERCEVAL, t. I, p. 129 et s. ; M. MOBERG, The Book of Hymiarites, p. XXIV-LX111, où l'on trouvera l'indication des sources, avec une abondante bibliographie; v. aussi, MAR EPHREM BARSAUM, Kitab ach- Chouhada' al-Himiariyine (Le livre des martyrs hymiarites), tiré à part de la Revue de l'Académie Arabe de Damas, Damas, 1948; et, surtout, JACQUES RYCKMANS, La persécution des chrétiens hymiartes au six.ème siècle, Istambul, 1956. Un récent ouvrage apporte des clartés nouvelles: IRFAN SHAHID, The Martyrs of Nagrân. New documents, Bruxelles, 1971 (critiques et additions de Walter W. Müller, dans Oriens Christianus, t. 58, 1974, p.179 et s.) -Au jugement de De Lacy O'Leary , le motif de cette persécution était que les chrétiens de Nadjrâne se montraient favorables à l'influence de l'Éthiopie, que Dhou- Nowas combattait âprement et qu'Aréthas (al-Hareth), le sayyed (gouverneur) de la ville était un agent du Négus (Arabia before Muhammad, p.145), ce que paraît controuver l'attitude prise par les Koreichites contemporains, dont l'horreur a été exprimée par le Coran, malgré la connaissance qu'ils avaient que l'intervention des Éthiopiens avait été provoquée par les atrocités dont le monarque juif s'était rendu coupable, ainsi que le dit nettement Ibn Ishâq (IBN HISHAM, La Sira..., t. I, p. 36); un récit très développé est fourni par IBN KATHIR, a/-Bidayat wa/-nihayat (Le commencement et la fin), Le Caire, 1932, t. II, p.129 et s.
105. L 'histoire d'Abraha et de la guerre de l'Éléphant ( Harb alFil) a été relatée en détail par Ibn Ishâq (Ibn Hishâm, I, p.43 et s.).
106. TAHAHUSSEIN en a fait, dans son ' Ala Hamescha al Sira(En marge de la Sira), dans le style qui lui est personnel, le récit émouvant; il y fait coïncider l' événement avec la naissance du Prophète.