marco ducercle a écrit :
Oui comme tu dis, pour l'extrémiste Benladen qui se trouvait en Afghanistan avec toute sa clique et qui avait monté des camps d'entrainements. Encore une fois, tu juges les conséquences sans prendre en compte les raisons. Benladen s'est réfugié en Afghanistan après avoir été chassé du Soudan. Quand a sa prétendu appartenance a la CIA, elle n'a jamais été prouvé. Ne penses tu pas, que se sont justement les américains qui auraient lancé se bruit, pour le discrédité auprès de ceux qui commençaient a voir en lui, un nouveau Che guevara. Quand a la Corée du nord, je n'ai pas dit que c'était le seul pays corrompu, j'ai dit que c'était le plus corrompu.
http://www.challenges.fr/economie/20141 ... ompus.html
bonjour @marco
concernant benladen et les etats unis, leur entretien est beaucoup plus large qu'on ne le pense.
entre 1979/1989, les djihadistes ont reçu un soutient militaire venant de l'Arabie saoudite, Pakistan , États-Unis , Royaume-Uni.
ils étaient soutenu par des conseillers militaires sous la présidence de Jimmy carter et Ronald Reagan père, d'ailleurs oussama benladen on a fait l’éloge, d'ailleurs les états unis ne s'en cache pas, ils ont reconnu avoir fournie un soutient
au combattant de la liberté, mais, des lors que les djihadistes ne voulu plus marchander avec eu, ils sont devenus les fameux terroriste d'Al Quaida
d'ou le quiproquo .
les États-Unis, via entre autres l'opération Cyclone de la CIA, ont dépensé 3,3 milliards de dollars et l'Arabie saoudite presque autant durant les dix ans de la guerre d'Afghanistan, pour alimenter la résistance soit disant anti soviétique et anticommuniste incarnée par, entre autres, les moudjahidines de Oussama ben Laden.
Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller pour la sécurité de Jimmy Carter, a déclaré en janvier 1998, que c'est à la suite du coup d'État communiste à Kaboul d'avril 1978, « le 3 juillet 1979 que le président Carter a signé la première directive sur l'assistance clandestine aux opposants du régime prosoviétique de Kaboul », six mois avant l'intervention des Soviétiques avec pour objectif d'entrainer l'Armée rouge dans le « piège afghan ».
Mais le Président Carter, nouvellement arrivé au pouvoir, s'il est prêt à faire de l'Afghanistan, le << Viet Nam >> des Soviétiques, voulait avoir la responsabilité du combat sur le terrain et avait posé une condition à la CIA, celle de laisser à l'ISI, le pilotage de l'aide à la résistance afghane et la ventilation des fonds versée à celle-ci.
L'aide, discrète les premières années, s'amplifie lorsque le Sénat triple, malgré l'hostilité de la CIA qui ne voulait pas provoquer une escalade avec l'URSS, le budget passant de 40 millions de dollars pour l'année fiscale 1983, à 120 millions de dollars pour 1984, 250 millions de dollars en 1985, 470 millions de dollars en 1986, 630 millions en 1987 et 584 millions en 1988.