C'est la romanisation qui change, vous avez adopté une autre romanisation, qui se prononce en plus quasiment pareil, u se prononçant avec le son "ou". Ensuite, à vous de choisir si le J final qui est une palatale sonore est de type guttural ou labial. Il est guttural en principe. J'ai toujours entendu en dévanagari le son j final en guttural, désolé.Navam a écrit :La racine sanskrit de Yoga est Yuj et non your !
Encore une confusion de votre part, désolé encore.Navam a écrit :Je parle bien de Yama et Niyama les deux premiers des huit membres du Yoga (Ashtanga Yoga) présenté dans le Yoga-Sutra de Patanjali.
Ou pour être plus précis du Sutra II.29 !
Patanjali est un compilateur, et prendre à la lettre dans une traduction dont vous ne donnez pas les références, en plus, est très dangereux pour les confusions de sens.
Il n'y a pas de Yoga, mais des yogas. C'est basique. Les écrits anciens sur des yogas datent de bien avant Patanjali.
Patanjali est un compilateur, qui se compose d'au moins deux intellectuels distincts. Le premier compilateur est dans son style et son propos, un grammairien théoricien du 2e siècle avant JC, qui s'attache à la mathématique parfaite de la grammaire sanskrite en 8 parties. Ces 8 parties sont sans rapport avec les yogas. Ce serait faire une grave confusion de sens.Navam a écrit :Ou pour être plus précis du Sutra II.29 !
L'autre compilateur est un mystique environ du 5e siècle après JC. Lui est pratique, et justement, il ne faut pas les confondre, sinon on a tout faux. Quelle est votre traduction sur laquelle vous vous appuyez ?
Si on prend par exemple la Gita, on est au minimum 2, voire 3 siècles avant le premier écrit grammatical de Patanjali. Et dans la Gita, on a mille fois plus de pratique d'un yoga, bakti, avec une profondeur sans comparaison. Mais pour l'hindouisme, les yogas sont unis, ils mènent par des chemins qui se rencontrent en plus, au même résultat.
Les traductions occidentales se sont basées sur l'esprit colonisateur, et cette école est mauvaise, car elle entendait référencer et classifier les yogas comme on classe les sports aux Jeux Olympiques modernes. Non, c'est une aberration.
En pratique, j'ai vu combien de français et françaises me dire s'en tenir au hatha yoga alors que je constatais qu'ils étaient en plein Radjah Yoga, ou en Bakti Yoga, sans même le savoir. Incroyable mais vrai.
Les vrais premiers pratiquants en Europe sont des sportifs de très haut niveau, comme Jean-Claude Killy, qui eux, sont allés se chercher un authentique maitre hindou et ont pratiqué pour une grande maitrise de leur sport. Là, d'accord
Il triomphe aux JO de 1968 à Grenoble et comprend l'importance de ces yogas qu'il ne distingue pas.
En parallèle, arrivent des USA avec le Vietnam, le New Age, les gourous et combien sont allés perturber et falsifier les yogas pour le fric et la puissance ? On tombe dans les premières dérives sectaires.
On peut les citer : Aurobindo, Maharishi Mahesh Yogi (gourou des Beattles), Bhaktivedanta Swami Prabhupada, Bhagwan Shree Rajneesh, Aum Shinrikyo, etc.
Ils feront avec leurs yogas dévoyés à sauce gourou tant de mal, que le terme "gourou" est resté en français pour désigner le chef d'une dérive sectaire !
La première attaque bio terroriste sur le sol des USA eut lieu avec les adeptes du yoga de Osho, pseudonyme de Bhagwan Shree Rajneesh qui est encore un autre pseudonyme ancien de Rajneesh Chandra Mohan Jain, un faux yogi qui enseigna sous couvert de yogas mélangés, des camps de dictature néo nazis.