Veloth a écrit :Parce que c'est facile. C'est facile de croire en Dieu. C'est facile de croire qu'on a raison et que les autres ont tort. C'est facile de se dire qu'on ira au paradis. C'est facile de se dire qu'il y a une réponse à toutes ses interrogations. Toutes les questions qu'on se pose sont résolues par Dieu, qui en plus se résout lui-même, si je peux m'exprimer ainsi. L'homme n'accepte pas son ignorance.
indian a écrit :Ah? Vois-tu ma foi est tout le contraire de ce que tu propsoe...bizzare...
Qu'est-ce que tu proposes ? La remise en question perpétuelle ? Si c'est ça, je ne peux que cautionner, mais il me semble que l'auteur parlait des religions fondées sur des « bouquins » considérés comme absolument vrai.
megaaabolt a écrit :Lol, effectivement tu n'a pas connaissance de Dieu, Facile tu dis ?
c'est pas plus simple de dire il n'y a pas de Dieu et d'ignorer la question ?
Ou peut être que savoir que tu est pécheur et condamné à l'enfer pour l'éternité tu trouve ca facile a supporter
Se dire qu'il n'y a pas de Dieu, c'est souvent se dire que la vie n'a pas de sens. Dieu, le Dieu des religions, donne du sens, et c'est justement ce que cherche l'homme. Il répond, ou semble répondre, à ses questions existentielles.
Quant à ta dernière phrase, elle ne reflète pas ce que disent les religions. Avec Dieu, tu n'es pas « condamné à l'enfer pour l'éternité ». Tu en es justement sauvé, de l'enfer, et ça c'est très facile à supporter. Quand tu te poses des questions sur
après, tu peux t'imaginer toutes sortes de choses. Tu peux avoir peur, parce qu'on a peur de l'inconnu. Mais si cet inconnu est prétendument révélé, il devient facile de croire qu'on ira au paradis, et qu'on l'a échappé belle. Cela dit j'admets que le Dieu des religions pose de sérieux problème moraux... mais généralement, on en appelle alors au grand mystères de ses voies pour tout justifier...
Les mots s'arrêtent à ALMSIVI.
(Je sais, ça n'a aucun rapport, mais c'est foutrement classe !)