Je tombe sur ce sujet passionnant par hasard, ce sujet me rappelle les récentes déclarations fracassantes du directeur qui de l'archéologie égyptienne qu étaye sa thèse par des arguments solides en affirmant haut et fort que "pharaon" est un nom propre, et non un titre .....voici la retranscription d'un article passionnant qui a pour titre " LES CALCULS ASTRONOMIQUES APPRÉHENDENT RAMSÈS II " , du site " merveillescoraniques.net " qui recourt à des calculs astronomiques complexes pour éclaircir ce mystère, et je ne vois pas pourquoi le modérateur , toujours aussi partial et impulsif, insulte gratuitement le dr maurice bucaille, honoré par les autorités laiques académiques françaises, j'ai l'impression que dès qu'un scientifique s'émerveille sur les aspects miraculeux scientifiques du coran et la sunnah, il est systématiquement dénigré et vilipendé par certains fanatiques, dont je tairai le nom .
" I- LE JOUR DE LA BEAUTÉ
Pendant une nuit d’automne 1986, j’ai rêvé du Christ; il m’avait alors autorisé de m’embarquer sur l’océan pour une étude sur « les Religions comparées », que j’adorais. J’aimais particulièrement les récits des Prophètes. C’est ainsi que j’ai pu mettre à la disposition des lecteurs du site : « Encyclopédie du défi scientifique du Coran et de la tradition », 4 articles traitant de « Pharaon contemporain de Moïse »; il en reste 8 autres en attente de publication. Après une première publication, le Frère Mohammed Messen, m’a adressé une critique et m’a invité à visiter son site :
www.merveillescoraniques.net et à lire sa nouvelle publication « La Perle et la Braise », narrant l’histoire de Moïse (AS); j’ai alors saisi l’occasion pour lui demander une traduction de mes articles en Français et en Anglais. Il a répondu favorablement à mon souhait en exigeant un résumé, qu’il traduirait et publierait sur son site. J’étais donc très heureux de pouvoir présenter à l’internaute international ce Pharaon qui s’était caché entre les lignes des trois livres sacrés, le Coran, l’Evangile et la Torah. Il avait disparu pendant plus de 3 Mille ans alors que sa momie gisait dans la chambre des sarcophages du Musée d’Egypte.
La clé principale, me permettant de pénétrer dans le palais de ce Pharaon, l’arrêter et le présenter au monde entier, résidait dans la résolution d’un problème astronomique. Cette résolution nous a été fournie par le fidèle compagnon du Prophète: Ibnou Abbas, qualifié par le Messager (SAS) de futur "Savant de cette Nation", en interprétant la déclaration de Moïse (AS) rapportée par le Coran : « Il dit : "votre rendez-vous est fixé au jour de la beauté et que les gens soient rassemblés en début de matinée "». L’illustre Compagnon dit : "C’était le Jour de l’An chez les Egyptiens, il coïncidait avec un Samedi d’un Achoura" (Dixième jour du mois lunaire de Mouharram).
Il fallait donc rechercher un jour qui correspondait à la fois au premier du mois lunaire de « Tout » du calendrier de l’Egypte ancienne, et au dixième jour de Mouharram lunaire musulman et qui correspondrait également à un samedi. J’ai tout de suite compris que le trophée d’une telle épreuve serait la découverte du Pharaon de Moïse.
Un matin de Février, j’ai couru plus vite que le vent pour présenter mon idée à mon ami le Docteur Ahmed Ismaïl Khalifa, Professeur des Calculs Astronomiques à la Faculté de l’Engineering de l’Université d’Al-Azhar. Mais le Docteur m’a choqué en disant : "Cette question ne peut pas avoir de solution scientifique; mais tu peux tenter une solution, tel que tu l’as fait il y a trois ans, pour déterminer « la Nuit du Destin » au cours de laquelle l’Ange Gabriel est descendu sur terre, porteur du premier Verset coranique à l’adresse du Messager d’Allah dans la « Grotte Hirâ ». Tu as pu prouver que ce fut le Lundi 27 Ramadhan de la 13ème année Avant l’Hégire (Av. H)". J’ai alors senti que le Docteur venait de poser sur ma tête une immense montagne, que je devais transporter à travers plus de trois mille ans en utilisant le véhicule historique et un télescope capable de voir et de témoigner fidèlement sur cette époque de l’histoire.
Lorsque j’ai cherché le jour de la beauté, j’ai trouvé qu’il correspondait au jour de l’apparition aurorale de l’étoile « Southis » (Syrius) appelée également "Chi’ra Yamanite". Les Egyptiens avaient fêté cette apparition au cours du Cinquième Millénaire Avant Jésus. Son lever avait coïncidé avec le débordement du Nil et le retour de la prospérité à ses terres. Ils en ont alors fait leur Jour de l’An Copte. Ce jour débutait par le premier Jour du mois "Tout". Mais leur année astronomique ne comptait que 365 jours; ils n’avaient pas réalisé qu’il fallait ajouter un quart de jour, pour compléter l’année astronomique effective de 365,25 jours, (voir « Evaluation du temps », par l’astronome français Paul Kouderc). Cet écart augmentait chaque année pour aboutir à un jour complet au bout de 4 ans. Ainsi l’apparition de cette étoile arrivait au deuxième jour de Tout après 4 ans, puis au 3ème après les 4 années suivantes et ainsi de suite. Et ce n’est qu’au bout de 1460 années coptes, que ce lever revenait au premier jour du mois "Tout". Ce cycle fut baptisé "cycle de Southis". Ainsi, les Egyptiens avaient deux Jours de l’An : « le Premier Tout » pour l’année civile et le « Jour de l’apparition de l’étoile Southis qu’ils considéraient comme jour de bonheur ramenant les inondations du Nil. C’est pourquoi je ne fus point étonné de lire dans le livre "Histoire de Damas" d’Al-Hafedh Abou Al-Kacem Ibnou Assaker ceci : "Les Magiciens dirent à Pharaon : "Majesté ! Fixez à l’homme un rendez-vous. Il répondit : "Je lui ai fixé le Jour de la Beauté; c’est votre plus grande fête"; ce fut, poursuit Al-Hafedh, un Samedi; un jour de grande fête connu de tout le monde. Les gens sont sortis ce jour-là. C’est pourquoi le Coran précise : « Les Magiciens furent rassemblés pour un jour connu ».
L’étoile Cyrus l’astre le plus brillant du ciel nocturne. Son apparition aurorale dépasse en luminosité 10 fois celui du soleil. Sa distance de la terre est entre 7 et 8 années lumières.
L’étoile Cyrus l’astre le plus brillant du ciel nocturne. Son apparition aurorale dépasse en luminosité 10 fois celui du soleil. Sa distance de la terre est entre 7 et 8 années lumières.
Lever de l’étoile Cyrus ou Southys (en Arabe Achi’ra Yemènite)
Le quart de jour ne fut ajouté à l’année copte qu’au cours de l’année 29 Av. JC, par l’Empereur Julien. Mais en ce qui nous concerne, nous cherchons ce jour dans l’époque de Moïse (AS), qui précéda celle de l’Empereur Julien de plus de Mille ans. De ce temps-là, l’année copte ne comptait que 365 jours.
Partant de là, je me suis attaché à déterminer par le calcul, le jour où l’étoile Southys s’est levée le matin d’un samedi 10 Mouharram. Ce fut le jour où Moïse (AS) affronta et vainquit avec l’aide d’Allah, les Magiciens de Pharaon. Ce n’est qu’après 7 mois de calculs, avec erreurs sur erreurs, échecs suivis de désespoirs puis de lueurs d’espoir, que j’ai pu découvrir que ce jour n’est advenu qu’une seule fois durant toute l’histoire de l’Ancienne Egypte; il corresponda à l’époque de trente familles pharaoniennes. C’était le Samedi 9 juillet 1266 Av. JC correspondant au 10 Mouharram 1945 Av. H. Il coïncida également avec le 11 Tammouz 2495 du calendrier hébreu.
A ce point, je ne voudrais pas cher lecteur vous importuner avec une chaine compliquée de calculs. Sachez simplement que je suis parti des moyennes des années lunaires, solaires et astronomiques, et que j’ai utilisé les calculs spatiaux de la NASA, pour des milliers d’années antérieures, pour atteindre ce jour recherché. Mais vous pouvez vérifier vous-même ces calculs en utilisant le site le plus précis pour la conversion des calendriers internationaux :
www.calcularhome.com/converter
Commencez par écrire la date du calendrier hébreu 11 Tammouz 2495; vous trouverez que ce jour coïncida bien avec le 9 Juillet 1266 Av JC (= -1266 selon le décompte grégorien) et avec le 10 Mouharram 1945 Av H ( en fait, = - 1944) car la première année avant l’Hégire était comptée Année Zéro. De plus, sur le calendrier musulman, ce jour correspondait à un Vendredi et non à un Samedi comme attendu. Ceci vient du fait que la précision de calcul de ces convertisseurs de calendriers est de + ou – 1 jour, quelque soit d’ailleurs, le nombre d’années, (par bonheur, erreur non cumulative).
L’explication de la coïncidence de ce jour avec le lever de Southys nécessiterait un exposé trop long et une certaine connaissance en astronomie; il faut toutefois vous assurer que le Docteur Ahmed Ismaïl Khalifa Professeur d’Astronomie et de Calculs Astronomiques et directeur de la Section des Calendriers a donné son quitus à ces calculs.
Nous sommes donc arrivés à prouver que le jour de la beauté correspondait à l’an 1266 Av JC; cette année se situe dans la période du règne de Ramsès II, qui avait duré 67 ans. Et, bien qu’à ce jour il subsiste chez les historiens un doute sur la période exacte pendant laquelle Ramsès II avait gouverné seul, nous pouvons dire que dans toutes les hypothèses émises, l’année 1266 se situe à l’intérieur de la période de certitude. Ceci confirme que Ramsès II était bien le Pharaon de Moïse et pas un autre.
Ramsès II
Momie de Ramsès II
II- LA NOYADE DE PHARAON
La deuxième aventure de calculs surprenante que j’ai faite certifier par le Dr Khalifa concerne la détermination du jour de la délivrance de Moïse avec son peuple et de la noyade de Pharaon avec son armée. D’après de nombreuses déclarations du Messager d’Allah (SAS), ce fut également le jour de l’Achoura. D’un autre côté je me suis référé à l’histoire de l’Exode telle qu’elle a été rapportée par le Coran et la Torah dans le « Livre de l’Exode ».
D’après la Torah, l’Exode a démarré la nuit du 15 Nissan hébreu, premier jour du printemps en Egypte. Les Juifs fêtent à cette occasion la Pâque. Et pour que cette fête coïncide toujours avec le début du printemps, ils ajoutent ينسأون (يكبسون) après un certain nombre d’années, un mois lunaire à leur année hébraïque; elle dure alors 13 mois.
J’ai alors calculé l’avènement de l’Exode et j’ai abouti au 5 Avril 1227 Av JC. Cette date correspond au 15 Thoul-Hijja 1905 Av H et au 17 Nissan 2534 du calendrier hébraïque. Vous pouvez vérifier vous-même la cohérence de ce calcul en introduisant dans le convertisseur du calendrier précité, la date du 17 Nissan 2534. Mais vous pouvez réagir en disant : cette date est fausse puisque la Torah mentionne la date du 15 Nissan.
Je répondrais que tous les deux nous avons raison ! En effet, le calendrier hébraïque actuel est basé sur le cycle de Miton, que l’astronome grec avait inventé en 432 Av. JC. Dans ce calendrier les mois lunaires sont conventionnels et non réels. L’écart entre les deux peut atteindre deux jours, tel que nous le voyons. De plus, ce calendrier compte 13 mois pour certaines années; cette distorsion de l’année s’appelle « En’Nsyou » que les Musulmans renient conformément à une déclaration du Coran : "Le nombre des mois de l’année est absolument de douze mois depuis qu’Allah avait créé les cieux et la terre ; parmi ces mois, il y en a quatre interdits" (Attaouba S9- V36). Et Allah d’ajouter : "An’Nasyou est un excès de renégat par excellence ; les mécréants en font un moyen de subversion ; ils le permettent pour une année et l’interdisent pour une autre année, afin qu’ils piétinent les périodes qu’Allah a interdit et permettre ce qu’Allah a interdit" (Attaouba S9 – V37). Pour nous, Musulmans, nous excluons que Moïse (AS) ou que tout autre Messager d’Allah commette un tel pêché que le Coran qualifie "d’excès d’infidélité". De ce fait Moïse devait compter l’année de douze mois et son exode avait dû avoir lieu la veille du 15 Nissan lunaire réelle, qui correspond au 15 Thoul-Hijja, lunaire authentique. Nous avons donc conclu nos calculs en aboutissant à l’Exode du Lundi 5 Avril 1227 Av. JC correspondant au 15 Thoul-Hijja 1905 Av. H correspondant au 15 Nissan 2534 Hébraïque.
Qu’en est-il maintenant de la date de la traversée de la mer et de la noyade de Pharaon ?
Si l’on prend pour vérité ce que la Torah affirme : derrière Moïse marchait une caravane de plus de 2 Millions d’Enfants d’Israël parmi lesquels des enfants, des femmes et des vieillards dans un désert aride; ils conduisaient leurs troupeaux de différents bétails, chargés de leurs effets, sur un chemin de plus de 200 Km. Ils étaient partis de Kantir et sont arrivés à la contrée supérieure du Golf de Suez, selon l’itinéraire le plus reconnu de nos jours. Et si nous supposons qu’ils allaient à une vitesse de 7 à 8 Km par jour, tel qu’il a été estimé par la plupart des études récentes, (voir par exemple :
http://www.bibleorigins.net/ExodusRouteMapsVarious.html, nous pouvons supposer, sans grand risque d’erreur, qu’ils avaient marché pendant 24 à 25 jours.
Ceci nous ramène à un affrontement entre Moïse et son peuple d’un côté et Pharaon et son armée d’un autre côté le 10 Ayar, correspondant au 10 Mouharram (Achoura musulman); par calcul astronomique, ce jour correspondait bien au Jeudi 29 Avril 1227 Av. JC, au 10 Ayar 2534 Hébraïque, au 10 Mouharram 1905 Av. H; ceci après la correction d’un jour tel qu’il a été fait précédemment. Ainsi, j’en ai pu déduire que le Pharaon de Moïse est mort en 1227; cette date ne correspond à aucun Pharaon, autre que Ramsès II. Les différentes sources historiques situent cette mort entre 1212 et 1235 Av. JC; notre date se situe bien dans cette période.
L’ingénieur: Mohammed Abdrrazzak Jouili
Mohamed Gewely
mohamedgwala@yahoo.com
Article traduit de l’Arabe au Français, adapté et commenté Par : Mohamed Messen
Revu et corrigé par MM : Bakir Abousseddik et Younès Messen
Commentaries du site
Nous avons adressé à l’ingénieur Mohamed Géwely une série de questions concernant notamment:
1- Référence des études aux déclarations d’Ibnou Abbas, qui est considéré sans aucune contestation et tel que l’avait déclaré le Messager Mohamed (SAS), comme son compagnon le plus savant. Et bien que cette référence ne peut être considérée comme une base scientifique incontestable, nous avons accepté de publier ces deux articles du fait que leur auteur a innové en s’appuyant également sur un calcul astronomique rigoureux.
2- Ces calculs approuvés par une notoriété de l’université du Caire, gagneraient en crédibilité s’ils pouvaient être approuvés et pourquoi pas brevetés, par une autorité internationale.
3- Ces calculs démontrent que le seul Pharaon ayant vécu le jour de la beauté fêté par les Coptes et l’exode ne pouvait être que Ramsès II. Cela nous parait suffisant et ne justifie en rien sa conclusion hasardeuse sur la coïncidence entre le nombre de fois où le Coran a cité le nom de Pharaon (67) et celui de ses années de gouvernement (67). Cette conclusion nous emble trop naïve, non fondée et surtout pas obligatoirement voulue par le Coran. Les années considérées par ce calcul peuvent varier dans de très larges proportions entre le calendrier lunaire, solaire, astronomique et égyptien. Ce genre de jonglage numérique auquel se livrent actuellement certains spécialistes du dit « Défi numérique du Coran », nous semble injustifié ; c’est la raison pour laquelle nous l’avons supprimé. Les merveilles littéraires, scientifique et historiques que renferme le texte coranique prouvent amplement qu’il est impossible que ce texte soit le produit d’un être humain, aussi intelligent soit-il, surtout au temps de Mohamed (SAS).
4- Notons au passage que la Photographie simulée de la marche des Enfants d’Israël entre les flancs du couloir marin fendu par la frappe du bâton de Moïse (AS), semble irréelle. Il est impensable que les fuyards devant Pharaon aient le temps ou la quiétude pour se retourner, discuter et s’éparpiller comme on le voit sur la photo.
NB : Dans mon ouvrage « La Perle et la Braise » (Edition Publibook – Paris – 2011), je décris me semble-t-il avec plus de réalisme, cette phase fatidique de l’Exode ; je discute également avec plus de réserve, dans les commentaires de cet ouvrage, la question du Pharaon de Moïse."
source :
http://www.merveillescoraniques.net/ind ... -ramses-ii