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Lorsque nos amis musulmans se réfèrent à l'Ancien Testament pour relativiser le jihad et ses horreurs, voilà ce qu'il faut leur expliquer :
1/ Les israélites avaient, eux, de vrais prophètes : ils étaient nécessairement chrétiens. Car un vrai prophète ne peut être que chrétien du fait de la nécessaire expiation de Jésus-Christ pour que la miséricorde de Dieu puisse opérer en justice. Depuis Adam, la loi des sacrifices en rappelait le principe afin que le peuple sache où se tourner pour son salut dès le début. L'islam n'a rien de tout cela !
2/ La loi de Moïse était toute pointée vers le Christ à venir par ses rites, ses ordonnances et ses symboles (voir Jean 1:45). La religion mosaïque était un évangile préparatoire, et le peuple d'Israël représentait le peuple de l'Eglise : le peuple de Dieu au paradis par son aspect théocratique selon l'ordre patriarcale originel. Mais aussi le peuple modèle par lequel Dieu réaliserait ses desseins en faveur de tous les autres peuples dans le futur lorsque le moment serait venu de réunir spirituellement les humbles au cœur bien disposé de toutes les nations. L'islam n'a rien de tout cela !
3/ Les israélites, ayant tellement désobéit à Dieu et transgressé sa loi, et compte tenu des miracles incroyables qui s'étaient déroulés constamment sous leurs yeux, certains écarts de comportement individuels pouvaient non seulement faire que soient frappés les désobéissants, mais, plus graves, que des innocents soient également exposés en tant que victimes collatérales de la méchanceté des rebelles... C'était une question de survie individuelle et collective, spirituelle et physique, que de débusquer et d'éliminer au plus vite certaines conduites personnelles à risque. Il fallait vraiment être au comble de la méchanceté pour devenir apostat ou gravement transgresseur après le témoignage de tant de miracles aux côtés d'un véritable prophète aussi puissant que Moïse - ce dont le peuple se rendit coupable après l'affaire du veau d'or. Dieu lui-même accompagnait jour et nuit le camp d'Israël dans une nuée ou une colonne de feu. Il les nourrissait quotidiennement par la miraculeuse manne. Il était donc impossible de rester vivant en sa présence tout en se rebellant contre lui. En fait, Israël marchait autant par le "vue" que par la "foi" ; c'est cela qui faisait toute la différence et rendait les choses plus exaltantes mais aussi bien plus dangereuses. L'islam n'a rien de tout cela !
4/ Avant l'affaire du veau d'or il n'en était pas ainsi. Cette épisode marqua un tournant : l'Eglise pouvait soudain disparaîte par l'apostasie et être balayée par le rejet divin. Alors Israël, par Moïse, n'obtint sa survie de qu'au prix de l'acceptation d'un sévère traitement "comportementaliste" (loi de Moïse) pour inculquer au peuple la conscience de sa responsabilité universelle collective et individuelle quant aux conséquences spirituellement mortelles du péché. C'est pourquoi la peine de mort était prescrites pour les graves crimes, ou certaines mesures emblématiques brutales, comme pour indiquer les conséquences spirituelles et éternelles du péché individuel pouvant affecter le salut de tous le peuple par le retrait de la présence de Dieu. C'est pour cela que Dieu envoya ensuite de nombreuses mises en garde aux générations futures, et de nombreuses épreuves pour les pousser à se souvenir de ce qu'il avait fait en faveur de leurs pères. L'islam n'a rien de tout cela !
5/ Pour certains grands crimes, la mort du pécheur est la meilleure chose pour se repentir au moment de passer de l'autre côté, et aussi pour ne pas contaminer et condamner le reste du peuple en faisant obstacle aux bénédictions et à sa protection. Il peut en être encore ainsi à travers les épreuves individuelles que nous rencontrons les uns ou les autres à n'importe qu'elle époque. Il faut comprendre que nous avons accepté, avant de venir sur terre, que Dieu nous pousse dans nos derniers retranchements pour tirer le meilleur de chacun afin que chacun puisse obtenir la meilleure résurrection possible - cela dans la limite du supportable ou du respect de notre libre arbitre... Il en a été de même avec les peuples qui furent battus jusqu'à être parfois anéantis par Israël au temps de la conquête de Canaan par Josué. Ces peuples avaient bénéficié de toutes les lumières et connaissances des oracles de Dieu de la période patriarcale. Par leur apostasie et idolâtrie ils s'étaient si totalement détournés de Jéhovah, que la seule mesure correcte à prendre en leur faveur a été de les châtier jusqu'à leur disparition. De cette façon, ils pouvaient mieux prendre conscience de leur état spirituel et entrer dans l'autre monde avec d'autres dispositions. De cette façon, ils ne risquaient pas de se corrompre davantage, de corrompre par contagion d'autres peuples et plus encore leurs descendants. Il faut savoir qu'un contrat a été passé avec chacun de nous, avant notre naissance, pour accepter que Dieu nous inflige ce que nous aurions besoin pour nous aider à retourner à lui dans le meilleur état possible. Pour atteindre ses buts le Seigneur, souvent, se sert des forces de la natures, envoie des pestes, l'épée et la famines ; mais Israël ne fut qu'un instrument de plus, mais conscient de son rôle prophétiquement encadré et exercé avec une puissance miraculeuse pour attester de sa légitimité.
6/ Concernant l'oeil pour oeil, et le "dent pour dent", cela voulait simplement dire que la justice devait passé pour tous les délits. Il était tenu compte des circonstances. Ce n'était pas à prendre à la lettre. Par contre un distinguo était fait pour les péchés remettant en question gravement la qualité de membre du peuple d'Israël portant atteinte à la relation de la nation toute entière avec son Dieu.
7/ Concernant les peuples alentour qui furent détruits selon les circonstances et leur degré de perversité, Israël dut lui-même effectuer le "sale boulot" pour mieux prendre conscience du danger de se mettre à la portée d'un désastre spirituel éternel. Mais c'est un vrai prophète qui conduisait le peuple, qui recevait des révélations de Dieu avec lequel il conversait directement ; et ses successeurs prophètes continuaient d'être guidés par la révélation, ce n'était pas des gens qui se radicalisaient, l'absence du concept "dernier prophète" ne le leur permettait pas. Ces commandements de détruire les peuples alentours concernaient uniquement la terre d'héritage, il n'était pas question d'aller semer l'horreur partout sur terre. Les commandements n'ont pas été donnés parce que les croyances de ces peuples étaient différentes, mais parce que ces peuples avaient reçu la plénitude de l'Evangile et s'en étaient tellement détournés que la mort physique ne pouvait correspondre qu'à un moindre mal, à une ultime bénédiction pour protéger leurs descendants et protéger Israël de la contagion.
RAPPEL : chaque jour des hommes sont mutilés, affligés et meurent selon la volonté de Dieu par les maladies afin que le potentiel de chacun soit atteint, dans le respect du libre arbitre de chacun, pour que chacun profite de la meilleure résurrection possible par le niveau de justice atteint au moment de la mort.