L'intelligence de l'homme.
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 05 févr.15, 23:11L’intelligence de l’homme.
Seul l’homme est intelligent, en ce sens qu’il saisit les relations, les rapports de chose à chose.
Et quelques bêtes aussi, mais dans une moindre mesure que la Bête.
Mais qu’est-ce que l’intelligence de l’homme ?
L’intelligence de l’homme est propre à l’homme comme son rire propre, ni plus ni moins.
L’intelligence de l’homme est " un quelque chose " qui est dans la bulle microcosmique de l’homme, comme la vision nocturne de la chauve-souris est dans son œil et son microcosme, ou comme la puanteur du putois est pour le putois la puanteur qui est dans sa tanière de putois. Rien que cela et rien de plus.
Et rien ne vaut davantage que l’autre, l’intelligence, la vision nocturne et la puanteur du putois.
L’intelligence, la vision nocturne est la puanteur sont toutes circonscrites chacune dans sa bulle microcosmique, et aucune n’a cours ailleurs, dehors ou à l’extérieur.
Mais l’homme, la chauve-souris et le putois extrapolent et se projettent, et croient que l’intelligence, la vision nocturne et la puanteur sont partout dans l’univers.
En cela, ils se trompent parce qu’ils sont bêtes.
Mais l’homme est encore plus bête parce qu’il est la Bête. Il croit que son intelligence est au-dessus de l’Univers.
Seul l’homme est intelligent, en ce sens qu’il saisit les relations, les rapports de chose à chose.
Et quelques bêtes aussi, mais dans une moindre mesure que la Bête.
Mais qu’est-ce que l’intelligence de l’homme ?
L’intelligence de l’homme est propre à l’homme comme son rire propre, ni plus ni moins.
L’intelligence de l’homme est " un quelque chose " qui est dans la bulle microcosmique de l’homme, comme la vision nocturne de la chauve-souris est dans son œil et son microcosme, ou comme la puanteur du putois est pour le putois la puanteur qui est dans sa tanière de putois. Rien que cela et rien de plus.
Et rien ne vaut davantage que l’autre, l’intelligence, la vision nocturne et la puanteur du putois.
L’intelligence, la vision nocturne est la puanteur sont toutes circonscrites chacune dans sa bulle microcosmique, et aucune n’a cours ailleurs, dehors ou à l’extérieur.
Mais l’homme, la chauve-souris et le putois extrapolent et se projettent, et croient que l’intelligence, la vision nocturne et la puanteur sont partout dans l’univers.
En cela, ils se trompent parce qu’ils sont bêtes.
Mais l’homme est encore plus bête parce qu’il est la Bête. Il croit que son intelligence est au-dessus de l’Univers.
- Boemboy
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Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 05 févr.15, 23:58L'intelligence de l'homme le rend ambitieux. Il est arrivé à comprendre beaucoup de phénomènes naturels, alors il cherche à en comprendre beaucoup d'autres. Il en vient à s'interroger sur des choses qui sont à une échelle sans rapport avec la sienne en termes de temps et de distance: là, son intelligence devient pure abstraction. Il spécule, raisonne, calcule...mais ne connaitra probablement jamais s'il s'est approché de la vérité.
Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 00:45Et ce n'est que sa façon de puer qui ne l'autorise pas à dire que Dieu existe parce qu'il serait intelligent, pas plus que le putois n'a le droit de dire que Dieu existe parce qu'Il pue.Boemboy a écrit : Il spécule, raisonne, calcule...mais ne connaitra probablement jamais s'il s'est approché de la vérité.
Car vois-tu le putois voit de la puanteur dans le monde et en conclut que Dieu est puant.
L'homme fait la même chose, il voit de l'intelligence dans le monde et dit que Dieu est intelligent.
Or tous les deux se trompent
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Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 02:03Bragon, pourquoi penses-tu qu'ils se trompent ?
- indian
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Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 04:36Simples mots pour réfléchir à l'intelligence de l'homme
David
L'esprit et l'intelligence de l'homme ont toujours existé...
Question. - L'homme, dès qu'il est créé, possède-t-il une intelligence et un esprit dont la manifestation se produit à mesure qu'il avance en âge, ou bien ne les acquiert-il qu'à la suite de son évolution?
Réponse. - Le commencement de la formation de l'homme sur le globe terrestre ressemble à sa formation dans le sein de la mère.
L'embryon, dans le sein de la mère, croît et se développe peu à peu jusqu'à la naissance, après quoi il croît et se développe encore jusqu'à ce qu'il parvienne à l'âge de raison et de maturité. Bien que, dans l'enfance, on constate des traces de l'intelligence et de l'esprit, ces facultés ne sont pourtant pas arrivées à leur perfection, elles sont imparfaites. Lorsque l'homme parvient à l'âge mûr, l'intelligence et l'esprit apparaissent et se montrent dans toute leur perfection.
Pareillement, dans la création, l'homme était, au commencement, comme l'embryon; peu à peu, il a fait des progrès dans les degrés de l'existence, il a crû et s'est développé jusqu'à ce qu'il parvînt au stade de la maturité, où l'intelligence et l'esprit se montrent et se manifestent en lui dans toute leur perfection.
Au commencement de la création aussi, l'intelligence et l'esprit existaient, mais ces facultés étaient latentes; plus tard elles se manifestèrent. Car, dans le sein de la mère également, l'intelligence et l'esprit existent chez l'embryon, mais ils sont latents et ne se manifestent qu'après.
C'est ainsi que, dans la graine, l'arbre existe, mais il est latent et caché; lorsqu'elle croît et se développe, un arbre complet apparaît.
De même, la croissance et le développement de tous les êtres se font par degrés; c'est la règle générale de Dieu et l'ordre de la nature.
L'embryon ne devient pas homme en une seule fois, le minéral ne devient pas une pierre en une seule fois, et la graine ne devient pas un arbre tout d'un coup. Non, ils croissent et se développent peu à peu, et ils parviennent à la limite de la perfection.
Toutes les créatures, grandes ou petites, ont été créées, dès le début, complètes et parfaites; seulement les perfections apparaissent en elles peu à peu.
La loi de Dieu est une, l'évolution de l'existence est une, l'ordre divin est un; les êtres, faibles ou forts, sont soumis à une loi et à un ordre uniques.
Chaque graine a, dès le début, toutes les perfections du végétal en elle. Ainsi cette semence avait, dès le début, toutes les perfections du végétal en elle, mais elles ne se montraient pas; puis, peu à peu, elles sont devenues visibles en elle. Ainsi, c'est d'abord la tige qui apparaît de la graine, puis les branches, les feuilles, les fleurs, les fruits; mais dès le début de la formation, toutes ces choses se trouvent en puissance, non en fait.
De même, l'embryon possède, dès le début, toutes les perfections telles que l'esprit, l'intelligence, la vue, l'odorat, le goût, en un mot toutes les facultés; mais elles ne sont pas apparentes, et elles ne le deviendront que par degrés.
Egalement, le globe terrestre, dès le début, fut créé avec tous les éléments, les substances, les matières, les atomes et les organismes; mais tout cela n'apparut que peu à peu. D'abord les minéraux, puis les végétaux, les animaux et l'homme.
Dès le début, ces races et ces espèces existaient d'une façon latente dans le globe terrestre, et elles sont apparues ensuite peu à peu. Car la loi suprême de Dieu et l'ordre général de la nature, qui dominent et régissent toutes les créatures, l'exigent ainsi.
Et si vous considérez cet ordre général, vous voyez qu'il n'y a pas un seul être qui, dès qu'il est créé, parvienne à la limite de la perfection; non, ils croissent et se développent tous peu à peu, et arrivent ensuite au degré de la perfection
http://www.religare.org/Livres/ba/BA_LECO.htm
David
L'esprit et l'intelligence de l'homme ont toujours existé...
Question. - L'homme, dès qu'il est créé, possède-t-il une intelligence et un esprit dont la manifestation se produit à mesure qu'il avance en âge, ou bien ne les acquiert-il qu'à la suite de son évolution?
Réponse. - Le commencement de la formation de l'homme sur le globe terrestre ressemble à sa formation dans le sein de la mère.
L'embryon, dans le sein de la mère, croît et se développe peu à peu jusqu'à la naissance, après quoi il croît et se développe encore jusqu'à ce qu'il parvienne à l'âge de raison et de maturité. Bien que, dans l'enfance, on constate des traces de l'intelligence et de l'esprit, ces facultés ne sont pourtant pas arrivées à leur perfection, elles sont imparfaites. Lorsque l'homme parvient à l'âge mûr, l'intelligence et l'esprit apparaissent et se montrent dans toute leur perfection.
Pareillement, dans la création, l'homme était, au commencement, comme l'embryon; peu à peu, il a fait des progrès dans les degrés de l'existence, il a crû et s'est développé jusqu'à ce qu'il parvînt au stade de la maturité, où l'intelligence et l'esprit se montrent et se manifestent en lui dans toute leur perfection.
Au commencement de la création aussi, l'intelligence et l'esprit existaient, mais ces facultés étaient latentes; plus tard elles se manifestèrent. Car, dans le sein de la mère également, l'intelligence et l'esprit existent chez l'embryon, mais ils sont latents et ne se manifestent qu'après.
C'est ainsi que, dans la graine, l'arbre existe, mais il est latent et caché; lorsqu'elle croît et se développe, un arbre complet apparaît.
De même, la croissance et le développement de tous les êtres se font par degrés; c'est la règle générale de Dieu et l'ordre de la nature.
L'embryon ne devient pas homme en une seule fois, le minéral ne devient pas une pierre en une seule fois, et la graine ne devient pas un arbre tout d'un coup. Non, ils croissent et se développent peu à peu, et ils parviennent à la limite de la perfection.
Toutes les créatures, grandes ou petites, ont été créées, dès le début, complètes et parfaites; seulement les perfections apparaissent en elles peu à peu.
La loi de Dieu est une, l'évolution de l'existence est une, l'ordre divin est un; les êtres, faibles ou forts, sont soumis à une loi et à un ordre uniques.
Chaque graine a, dès le début, toutes les perfections du végétal en elle. Ainsi cette semence avait, dès le début, toutes les perfections du végétal en elle, mais elles ne se montraient pas; puis, peu à peu, elles sont devenues visibles en elle. Ainsi, c'est d'abord la tige qui apparaît de la graine, puis les branches, les feuilles, les fleurs, les fruits; mais dès le début de la formation, toutes ces choses se trouvent en puissance, non en fait.
De même, l'embryon possède, dès le début, toutes les perfections telles que l'esprit, l'intelligence, la vue, l'odorat, le goût, en un mot toutes les facultés; mais elles ne sont pas apparentes, et elles ne le deviendront que par degrés.
Egalement, le globe terrestre, dès le début, fut créé avec tous les éléments, les substances, les matières, les atomes et les organismes; mais tout cela n'apparut que peu à peu. D'abord les minéraux, puis les végétaux, les animaux et l'homme.
Dès le début, ces races et ces espèces existaient d'une façon latente dans le globe terrestre, et elles sont apparues ensuite peu à peu. Car la loi suprême de Dieu et l'ordre général de la nature, qui dominent et régissent toutes les créatures, l'exigent ainsi.
Et si vous considérez cet ordre général, vous voyez qu'il n'y a pas un seul être qui, dès qu'il est créé, parvienne à la limite de la perfection; non, ils croissent et se développent tous peu à peu, et arrivent ensuite au degré de la perfection
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Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
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Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 04:43Pourrais-tu citer tes sources pour ce que tu dis là ?Bragon a écrit :L’intelligence de l’homme.
Seul l’homme est intelligent, en ce sens qu’il saisit les relations, les rapports de chose à chose.
Et quelques bêtes aussi, mais dans une moindre mesure que la Bête.
Faudrait déjà définir l'intelligence ! Enfin ne prenons pas la définition du dictionnaire donc si tu veux bien nous donner ta définition personnelle de l'intelligence ?
Ah moins que ta définition ne se trouve là-dedans ? ...Bragon a écrit : Mais qu’est-ce que l’intelligence de l’homme ?
L’intelligence de l’homme est propre à l’homme comme son rire propre, ni plus ni moins.
L’intelligence de l’homme est " un quelque chose " qui est dans la bulle microcosmique de l’homme, comme la vision nocturne de la chauve-souris est dans son œil et son microcosme, ou comme la puanteur du putois est pour le putois la puanteur qui est dans sa tanière de putois. Rien que cela et rien de plus.
Et rien ne vaut davantage que l’autre, l’intelligence, la vision nocturne et la puanteur du putois.
L’intelligence, la vision nocturne est la puanteur sont toutes circonscrites chacune dans sa bulle microcosmique, et aucune n’a cours ailleurs, dehors ou à l’extérieur.
Mais l’homme, la chauve-souris et le putois extrapolent et se projettent, et croient que l’intelligence, la vision nocturne et la puanteur sont partout dans l’univers.
En cela, ils se trompent parce qu’ils sont bêtes.
Peut-être l'athée oui. Je dis bien peut-être hein ...Bragon a écrit :Mais l’homme est encore plus bête parce qu’il est la Bête. Il croit que son intelligence est au-dessus de l’Univers.
Mais un croyant ce n'est pas possible puisqu'il admet une intelligence supérieure à lui ...
Enfin si tu veux partager, échanger, élargir ... notre vision des choses ! Maintenant si c'est juste pour dire ta vérité et dire qu'il n'y a qu'elle alors je comprends que mes réponses ne t'intéressent pas.
A plus !
Modifié en dernier par Navam le 06 févr.15, 04:51, modifié 1 fois.
« L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit. » (Gandhi)
« En vérité il y a autant de religions que d'individus sur cette terre.» (Gandhi)
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Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 04:49Pour réfléchir sur :Les Différence entre l'homme et l'animal
je vous propose ce court texte.
David
Déjà, une fois ou deux, nous avons parlé de l'esprit, mais cela n'a pas été écrit. ( voir aussi: Renvoi 552)
Sachez que les hommes appartiennent à deux catégories, c'est-à-dire qu'ils constituent deux classes : l'une renie l'esprit, et dit que l'homme aussi est une sorte d'animal; ne voyons-nous pas que l'animal et l'homme partagent les mêmes facultés et les mêmes sens ?
Ces éléments simples et isolés, dont l'espace est rempli, se combinent à l'infini, et chacune de ces combinaisons constitue l'une des créatures. Parmi ces créatures, se trouve le possesseur de l'esprit(a), à qui appartiennent les facultés et les sens.
Plus la combinaison est parfaite, plus la créature est noble. La combinaison des éléments dans l'homme est plus parfaite que dans tout autre être : le mélange est fait avec le plus complet équilibre, aussi est-il plus noble et plus parfait que les autres êtres.
Ce n'est pas, disent ceux qui renient l'esprit, qu'il ait un pouvoir et un esprit particuliers dont les autres animaux seraient privés; les animaux sont des corps sensitifs et l'homme, pour certaines facultés, est plus sensitif (bien que, en ce qui concerne les sens externes comme l'ouïe, le goût, l'odorat et le toucher, même en ce qui concerne certaines facultés internes comme la mémoire, l'animal l'emporte sur l'homme).
Ils disent que l'animal a de l'intelligence et des facultés de perception; tout ce qu'ils concèdent, c'est que les facultés de l'homme sont plus grandes.
Voilà ce que disent les philosophes de nos jours; telle est leur opinion, tel est le décret de leur imagination! Aussi, avec des arguments et des preuves considérables, ils font remonter l'origine de l'homme à l'animal. Il faut un temps, disent-ils, où l'homme était un animal; puis, l'espèce, ayant changé, il fit peu à peu des progrès jusqu'à parvenir au degré humain.
Les théologiens répondent : non, ce n'est pas cela; bien que l'homme, par ses facultés et ses sens externes, soit sur le même pied que l'animal, il y a cependant chez lui un pouvoir extraordinaire que l'animal ne possède pas.
Ces sciences, ces arts, ces découvertes, ces métiers, ces inventions ne sont que les résultats de ce pouvoir incorporel. C'est un pouvoir qui enveloppe toutes les choses, en comprend la réalité, découvre les mystères cachés des créatures, s'en empare.
Il comprend même des choses qui n'ont pas de réalité extérieure, c'est-à-dire les vérités intellectuelles, non sensibles, qui n'ont pas d'existence extérieure, parce qu'elles sont invisibles; il en est ainsi de l'intelligence, de l'esprit, des qualités, du caractère, de l'amour et du chagrin chez l'homme, qui sont des réalités intellectuelles.
Bien plus, ces sciences existantes, ces arts visibles, ces lois, ces inventions infinies de l'homme, il fut un temps où tout cela était invisible, mystérieux, secret et caché; c'est ce pouvoir enveloppant de l'homme qui l'a découvert et l'a transporté des plaines de
Ainsi, il faut un temps où le télégraphe, la photographie, le phonographe, toutes ces découvertes et ces inventions sublimes étaient mystérieusement cachées; la réalité de l'homme les a découvertes et les a transportées des plaines de l'invisible aux plaines du visible.
Il fut même un temps où les qualités de ce fer que vous voyez, et même de tous les minéraux, étaient des mystères cachés; l'homme a découvert ce métal et l'a modelé dans cette forme industrielle; il en est de même pour toutes les autres découvertes et inventions de l'homme, qui sont infinies.
Cela ne peut être nié; si nous disons que cela tient aux pouvoirs qu'ont aussi les animaux et aux facultés des sens corporels, nous voyons clairement et indubitablement que les animaux sont, en ce qui concerne ces pouvoirs, supérieurs à l'homme.
Par exemple, la vue des animaux porte beaucoup plus loin que celle de l'homme, leur ouïe est beaucoup plus fine; de même pour l'odorat et le goût. Bref, pour toutes les facultés que l'animal et l'homme ont en commun, c'est l'animal qui, la plupart du temps, est le plus puissant.
Prenons la mémoire : si vous emmenez un pigeon d'ici à un lieu fort éloigné, et que là-bas vous l'abandonniez à lui-même, il reviendra ici. Il a gardé la mémoire du chemin. Emportez un chien, d'ici jusqu'au centre de l'Asie et laissez-le, il reviendra ici, sans jamais perdre son chemin. Il en est de même pour les autres facultés, comme l'ouïe, la vue, l'odorat, le goût, le toucher.
Il est donc clair que, s'il n'y avait pas chez l'homme un pouvoir différent de celui que possèdent les animaux, ceux-ci seraient supérieurs à l'homme pour les grandes découvertes et l'intelligence des réalités. Et la preuve est faite que l'homme possède un don que ne possède pas l'animal.
Or, l'animal perçoit ce qui tombe sous les sens, mais il ne comprend pas les réalités intellectuelles. Par exemple, il voit ce qui est dans le champ de sa vue, mais il ne peut percevoir ce qui est en dehors, ni l'imaginer. Ainsi, il est impossible à l'animal de comprendre que la terre est ronde.
Quant à l'homme, des choses connues, il tire la preuve des choses inconnues, et il découvre les vérités cachées. Entre autres choses, l'homme voit l'inclinaison de l'horizon, il en déduit la rondeur de la terre.
Autre exemple : l'étoile polaire à Saint-Jean-d'Acre est à 33 degrés, c'est-à-dire qu'elle est 33 degrés au-dessus de l'horizon. Lorsqu'un homme se dirige vers le pôle arctique, par chaque degré qu'il franchit en voyageant, l'étoile monte d'un degré au-dessus de l'horizon, c'est-à-dire que l'étoile polaire sera élevée à 34 degrés, puis 40, puis 50, puis 60, puis 70. S'il arrive jusqu'au pôle nord, l'étoile polaire arrivera à 90 et parviendra au zénith, c'est-à-dire au-dessus de sa tête. Cette étoile polaire comme son ascension sont des choses qui tombent sous les sens : pour quiconque va vers le pôle, l'étoile polaire s'élève dans le ciel.
De ces deux vérités connues, une vérité inconnue a été découverte, à savoir que l'horizon est incliné. C'est-à-dire que l'horizon de chaque degré de la terre est différent de celui d'un autre degré. L'homme comprend cela, et il en tire une connaissance invisible, la preuve de la rondeur de la terre. Mais l'animal ne peut pas comprendre cela.
De même, il ne peut comprendre que le soleil est un centre autour duquel se meut la terre. L'animal est prisonnier de ses sens; tout ce que les sens ne contrôlent pas, jamais il ne le comprend, et cela bien que, pour les facultés et les sens externes, il soit supérieur à l'homme.
Il est donc prouvé et vérifié qu'il existe dans l'homme une faculté inventive qui le rend supérieur aux animaux : c'est l'esprit de l'homme.
Gloire à Dieu! l'homme est toujours tourné vers les hauteurs, et ses aspirations sont élevées! Toujours il cherche à aller du monde où il est vers un monde supérieur, et à monter à un rang plus élevé que celui où il se trouve. L'amour de l'élévation est une des caractéristiques de l'homme.
Je m'étonne de voir certains philosophes d'Amérique et d'Europe se complaire à se rabaisser au rang des animaux et à faire ainsi des progrès à rebours; les êtres doivent chercher à s'élever. Et avec cela, si vous traitiez l'un d'eux d'animal, il serait très froissé et très ennuyé!
Quelle différence entre le monde humain et le monde animal, entre l'élévation de l'homme et l'abaissement de l'animal, entre les perfections de l'homme et l'ignorance de l'animal, entre la lumière de l'homme et les ténèbres de l'animal, entre la gloire de l'homme et l'humiliation de l'animal!
Un petit Arabe de dix ans, dans le désert, peut conduire deux à trois cents chameaux; à l'aide d'un seul cri, il les emmène, les ramène. Un faible Hindou peut à ce point dominer un énorme éléphant que ce dernier ne remue qu'avec la plus grande soumission.
Toutes les choses sont soumises à l'homme; il peut résister à la nature; tandis que toutes les créatures sont prisonnières de la nature et ne peuvent s'affranchir de ses exigences, l'homme seul lui résiste.
La nature attire les choses vers le centre de la terre; l'homme trouve un instrument pour s'en éloigner et pour s'envoler dans l'air. La nature empêche l'homme de franchir les mers; il construit des bateaux et, à travers le grand océan, il voyage et se promène; et ainsi de suite, ce sujet est très long.
L'homme amène sur les montagnes et dans les déserts des véhicules à vapeur, et il centralise en un seul point les nouvelles des événements de l'Orient et de l'Occident. Tout cela est contraire à la nature.
La mer, malgré toute sa grandeur, ne peut s'écarter d'un atome des lois de la nature; le soleil, malgré sa grandeur, ne peut s'écarter d'une tête d'épingle des lois de la nature, et jamais il ne comprendra les conditions, l'état, les sentiments, les mouvements et la nature de l'homme!
Quel est don c le pouvoir qui se trouve dans le chétif corps de l'homme, qui contient tout cela ? Quel est ce pouvoir dominateur qui soumet à sa volonté toutes les choses ?
Un point pourtant subsiste. Les philosophes modernes disent : "Nous n'avons jamais vu dans l'homme l'esprit; et, malgré nos recherches dans les arcanes du corps humain, nous n'apercevons pas un pouvoir spirituel. Comment pouvons-nous imaginer un pouvoir qui ne tombe pas sous les sens ?"
Les théologiens répondent : "L'esprit animal non plus ne tombe pas sous les sens, et ne peut pas être perçu par nos facultés corporelles. Sur quoi vous fondez-vous pour prouver l'existence de l'esprit animal? Sans aucun doute, vous tirez de ses effets la preuve qu'il y a, dans l'animal, un pouvoir qui n'existe pas dans la plante. Ce pouvoir, c'est la sensation; c'est-à-dire qu'il voit, qu'il entend, etc.; de là vous inférez qu'il y a un esprit animal. Par les mêmes moyens et les mêmes preuves et signes mentionnés plus haut, vous établissez qu'il y a un esprit humain.
Quand, dans l'animal, vous voyez des signes qui ne se trouvent pas dans la plante, vous dites que ce pouvoir de sensation est une propriété de l'esprit animal; de même, dans l'homme, vous voyez des signes, des pouvoirs, des perfections qui n'existent pas dans l'animal, vous en déduisez qu'il y a en lui un pouvoir dont l'animal est privé."
Si nous voulions nier tout ce qui ne tombe pas sous les sens, nous devrions nier les réalités les mieux établies du monde. Par exemple, la matière éthérée n'est pas perceptible, pourtant elle existe indubitablement. La pesanteur n'est pas perceptible, pourtant elle existe indubitablement. Sur quoi nous fondons-nous pour affirmer leur existence? Sur leurs signes. Ainsi cette lumière est le signe de la vibration de l'éther, nous en inférons son existence.
http://www.religare.org/Livres/ba/BA_LECO.htm
je vous propose ce court texte.
David
Déjà, une fois ou deux, nous avons parlé de l'esprit, mais cela n'a pas été écrit. ( voir aussi: Renvoi 552)
Sachez que les hommes appartiennent à deux catégories, c'est-à-dire qu'ils constituent deux classes : l'une renie l'esprit, et dit que l'homme aussi est une sorte d'animal; ne voyons-nous pas que l'animal et l'homme partagent les mêmes facultés et les mêmes sens ?
Ces éléments simples et isolés, dont l'espace est rempli, se combinent à l'infini, et chacune de ces combinaisons constitue l'une des créatures. Parmi ces créatures, se trouve le possesseur de l'esprit(a), à qui appartiennent les facultés et les sens.
Plus la combinaison est parfaite, plus la créature est noble. La combinaison des éléments dans l'homme est plus parfaite que dans tout autre être : le mélange est fait avec le plus complet équilibre, aussi est-il plus noble et plus parfait que les autres êtres.
Ce n'est pas, disent ceux qui renient l'esprit, qu'il ait un pouvoir et un esprit particuliers dont les autres animaux seraient privés; les animaux sont des corps sensitifs et l'homme, pour certaines facultés, est plus sensitif (bien que, en ce qui concerne les sens externes comme l'ouïe, le goût, l'odorat et le toucher, même en ce qui concerne certaines facultés internes comme la mémoire, l'animal l'emporte sur l'homme).
Ils disent que l'animal a de l'intelligence et des facultés de perception; tout ce qu'ils concèdent, c'est que les facultés de l'homme sont plus grandes.
Voilà ce que disent les philosophes de nos jours; telle est leur opinion, tel est le décret de leur imagination! Aussi, avec des arguments et des preuves considérables, ils font remonter l'origine de l'homme à l'animal. Il faut un temps, disent-ils, où l'homme était un animal; puis, l'espèce, ayant changé, il fit peu à peu des progrès jusqu'à parvenir au degré humain.
Les théologiens répondent : non, ce n'est pas cela; bien que l'homme, par ses facultés et ses sens externes, soit sur le même pied que l'animal, il y a cependant chez lui un pouvoir extraordinaire que l'animal ne possède pas.
Ces sciences, ces arts, ces découvertes, ces métiers, ces inventions ne sont que les résultats de ce pouvoir incorporel. C'est un pouvoir qui enveloppe toutes les choses, en comprend la réalité, découvre les mystères cachés des créatures, s'en empare.
Il comprend même des choses qui n'ont pas de réalité extérieure, c'est-à-dire les vérités intellectuelles, non sensibles, qui n'ont pas d'existence extérieure, parce qu'elles sont invisibles; il en est ainsi de l'intelligence, de l'esprit, des qualités, du caractère, de l'amour et du chagrin chez l'homme, qui sont des réalités intellectuelles.
Bien plus, ces sciences existantes, ces arts visibles, ces lois, ces inventions infinies de l'homme, il fut un temps où tout cela était invisible, mystérieux, secret et caché; c'est ce pouvoir enveloppant de l'homme qui l'a découvert et l'a transporté des plaines de
Ainsi, il faut un temps où le télégraphe, la photographie, le phonographe, toutes ces découvertes et ces inventions sublimes étaient mystérieusement cachées; la réalité de l'homme les a découvertes et les a transportées des plaines de l'invisible aux plaines du visible.
Il fut même un temps où les qualités de ce fer que vous voyez, et même de tous les minéraux, étaient des mystères cachés; l'homme a découvert ce métal et l'a modelé dans cette forme industrielle; il en est de même pour toutes les autres découvertes et inventions de l'homme, qui sont infinies.
Cela ne peut être nié; si nous disons que cela tient aux pouvoirs qu'ont aussi les animaux et aux facultés des sens corporels, nous voyons clairement et indubitablement que les animaux sont, en ce qui concerne ces pouvoirs, supérieurs à l'homme.
Par exemple, la vue des animaux porte beaucoup plus loin que celle de l'homme, leur ouïe est beaucoup plus fine; de même pour l'odorat et le goût. Bref, pour toutes les facultés que l'animal et l'homme ont en commun, c'est l'animal qui, la plupart du temps, est le plus puissant.
Prenons la mémoire : si vous emmenez un pigeon d'ici à un lieu fort éloigné, et que là-bas vous l'abandonniez à lui-même, il reviendra ici. Il a gardé la mémoire du chemin. Emportez un chien, d'ici jusqu'au centre de l'Asie et laissez-le, il reviendra ici, sans jamais perdre son chemin. Il en est de même pour les autres facultés, comme l'ouïe, la vue, l'odorat, le goût, le toucher.
Il est donc clair que, s'il n'y avait pas chez l'homme un pouvoir différent de celui que possèdent les animaux, ceux-ci seraient supérieurs à l'homme pour les grandes découvertes et l'intelligence des réalités. Et la preuve est faite que l'homme possède un don que ne possède pas l'animal.
Or, l'animal perçoit ce qui tombe sous les sens, mais il ne comprend pas les réalités intellectuelles. Par exemple, il voit ce qui est dans le champ de sa vue, mais il ne peut percevoir ce qui est en dehors, ni l'imaginer. Ainsi, il est impossible à l'animal de comprendre que la terre est ronde.
Quant à l'homme, des choses connues, il tire la preuve des choses inconnues, et il découvre les vérités cachées. Entre autres choses, l'homme voit l'inclinaison de l'horizon, il en déduit la rondeur de la terre.
Autre exemple : l'étoile polaire à Saint-Jean-d'Acre est à 33 degrés, c'est-à-dire qu'elle est 33 degrés au-dessus de l'horizon. Lorsqu'un homme se dirige vers le pôle arctique, par chaque degré qu'il franchit en voyageant, l'étoile monte d'un degré au-dessus de l'horizon, c'est-à-dire que l'étoile polaire sera élevée à 34 degrés, puis 40, puis 50, puis 60, puis 70. S'il arrive jusqu'au pôle nord, l'étoile polaire arrivera à 90 et parviendra au zénith, c'est-à-dire au-dessus de sa tête. Cette étoile polaire comme son ascension sont des choses qui tombent sous les sens : pour quiconque va vers le pôle, l'étoile polaire s'élève dans le ciel.
De ces deux vérités connues, une vérité inconnue a été découverte, à savoir que l'horizon est incliné. C'est-à-dire que l'horizon de chaque degré de la terre est différent de celui d'un autre degré. L'homme comprend cela, et il en tire une connaissance invisible, la preuve de la rondeur de la terre. Mais l'animal ne peut pas comprendre cela.
De même, il ne peut comprendre que le soleil est un centre autour duquel se meut la terre. L'animal est prisonnier de ses sens; tout ce que les sens ne contrôlent pas, jamais il ne le comprend, et cela bien que, pour les facultés et les sens externes, il soit supérieur à l'homme.
Il est donc prouvé et vérifié qu'il existe dans l'homme une faculté inventive qui le rend supérieur aux animaux : c'est l'esprit de l'homme.
Gloire à Dieu! l'homme est toujours tourné vers les hauteurs, et ses aspirations sont élevées! Toujours il cherche à aller du monde où il est vers un monde supérieur, et à monter à un rang plus élevé que celui où il se trouve. L'amour de l'élévation est une des caractéristiques de l'homme.
Je m'étonne de voir certains philosophes d'Amérique et d'Europe se complaire à se rabaisser au rang des animaux et à faire ainsi des progrès à rebours; les êtres doivent chercher à s'élever. Et avec cela, si vous traitiez l'un d'eux d'animal, il serait très froissé et très ennuyé!
Quelle différence entre le monde humain et le monde animal, entre l'élévation de l'homme et l'abaissement de l'animal, entre les perfections de l'homme et l'ignorance de l'animal, entre la lumière de l'homme et les ténèbres de l'animal, entre la gloire de l'homme et l'humiliation de l'animal!
Un petit Arabe de dix ans, dans le désert, peut conduire deux à trois cents chameaux; à l'aide d'un seul cri, il les emmène, les ramène. Un faible Hindou peut à ce point dominer un énorme éléphant que ce dernier ne remue qu'avec la plus grande soumission.
Toutes les choses sont soumises à l'homme; il peut résister à la nature; tandis que toutes les créatures sont prisonnières de la nature et ne peuvent s'affranchir de ses exigences, l'homme seul lui résiste.
La nature attire les choses vers le centre de la terre; l'homme trouve un instrument pour s'en éloigner et pour s'envoler dans l'air. La nature empêche l'homme de franchir les mers; il construit des bateaux et, à travers le grand océan, il voyage et se promène; et ainsi de suite, ce sujet est très long.
L'homme amène sur les montagnes et dans les déserts des véhicules à vapeur, et il centralise en un seul point les nouvelles des événements de l'Orient et de l'Occident. Tout cela est contraire à la nature.
La mer, malgré toute sa grandeur, ne peut s'écarter d'un atome des lois de la nature; le soleil, malgré sa grandeur, ne peut s'écarter d'une tête d'épingle des lois de la nature, et jamais il ne comprendra les conditions, l'état, les sentiments, les mouvements et la nature de l'homme!
Quel est don c le pouvoir qui se trouve dans le chétif corps de l'homme, qui contient tout cela ? Quel est ce pouvoir dominateur qui soumet à sa volonté toutes les choses ?
Un point pourtant subsiste. Les philosophes modernes disent : "Nous n'avons jamais vu dans l'homme l'esprit; et, malgré nos recherches dans les arcanes du corps humain, nous n'apercevons pas un pouvoir spirituel. Comment pouvons-nous imaginer un pouvoir qui ne tombe pas sous les sens ?"
Les théologiens répondent : "L'esprit animal non plus ne tombe pas sous les sens, et ne peut pas être perçu par nos facultés corporelles. Sur quoi vous fondez-vous pour prouver l'existence de l'esprit animal? Sans aucun doute, vous tirez de ses effets la preuve qu'il y a, dans l'animal, un pouvoir qui n'existe pas dans la plante. Ce pouvoir, c'est la sensation; c'est-à-dire qu'il voit, qu'il entend, etc.; de là vous inférez qu'il y a un esprit animal. Par les mêmes moyens et les mêmes preuves et signes mentionnés plus haut, vous établissez qu'il y a un esprit humain.
Quand, dans l'animal, vous voyez des signes qui ne se trouvent pas dans la plante, vous dites que ce pouvoir de sensation est une propriété de l'esprit animal; de même, dans l'homme, vous voyez des signes, des pouvoirs, des perfections qui n'existent pas dans l'animal, vous en déduisez qu'il y a en lui un pouvoir dont l'animal est privé."
Si nous voulions nier tout ce qui ne tombe pas sous les sens, nous devrions nier les réalités les mieux établies du monde. Par exemple, la matière éthérée n'est pas perceptible, pourtant elle existe indubitablement. La pesanteur n'est pas perceptible, pourtant elle existe indubitablement. Sur quoi nous fondons-nous pour affirmer leur existence? Sur leurs signes. Ainsi cette lumière est le signe de la vibration de l'éther, nous en inférons son existence.
http://www.religare.org/Livres/ba/BA_LECO.htm
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 07:02Mais mon cher ami je suis en train de dire et de répéter que l'intelligence de l'homme est un caractère qui appartient uniquement à l'homme et qu'elle ne vaut pas plus que la latitude du poisson de pouvoir nager.Boemboy a écrit :Bragon, pourquoi penses-tu qu'ils se trompent ?
Et que donc en affubler un dieu, Dieu, ne le valorise aucunement, n'en fait pas pour autant un être supérieur.
D'autant qu'il n'y a même pas de l'intelligence dans les choses, la création, second volet traité dans l'autre topic (l'intelligence du Triangle).
En d'autres termes, si on laissait parler le poisson, il dirait certainement que Dieu est un Grand Nageur et cela ne vaut pas moins que l'affirmation de l'homme.
Mais impossible de se faire entendre, ce forum est squatté depuis quelque temps par une bande de buffles qui le tournent, le retournent et le labourent pire qu'une bande de sangliers un champs de betteraves
Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 10:51Et si on laissait parler un oiseau il dirait certainement que dieu est un grand voleur?Bragon a écrit :En d'autres termes, si on laissait parler le poisson, il dirait certainement que Dieu est un Grand Nageur
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Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 11:28Et si tu es un goéland, alors Dieu est le Grand Goéland et tu es fils du Grand Goéland. Les plus perspicaces auront bien sûr reconnu Jonathan Livingston le Goéland.Inti a écrit :Et si on laissait parler un oiseau il dirait certainement que dieu est un grand voleur?
« La Bible se laisse pas faire, dès lors où vous introduisez un enseignement non conforme, la bible vous rattrape toujours quelque part. » - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 11:29Oui, parce qu'il a son intelligence, l'homme croit détenir la capacité suprême, alors que ce n'est qu'un caractère comme un autre, comme d'avoir un bec large ou le plumage noir.Inti a écrit : Et si on laissait parler un oiseau il dirait certainement que dieu est un grand voleur?
L'homme choisit les critères qui le valorisent et en fait des valeurs suprêmes absolues, jusqu'à dire que Dieu doit être intelligent et essayer de prouver qu'il est intelligent pour prouver qu'il est bien Dieu.
En choisissant les critères qui l'arrangent, l'homme déclare qu'il est supérieur aux autres animaux alors que c'est faux, ensuite il imagine un Dieu à sa propre image, c'est à dire ayant les mêmes critères: intelligence, moralité, etc.
Alors que ce n'est qu'une forme de chauvinisme.
Tu mets un topic super intéressant comme celui-là et qu'est-ce que tu vois ? Un troupeau de sangliers hilares, incultes et analphabètes, complètement givrés pour certains, venir le piétiner sans ménagement avant de passer à un autre. Si au moins ils se contentaient de 2 ou 3 lignes. Chaque jour ils déversent des tonnes de bave, il y en a qui ne sortent pas d'ici. Ils ont ici leur cuisine et leurs toilettes, alors que personne n'a le temps ni l'envie de les lire, tant leur baragouinage est insipide.
Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 11:43Il me semble voir là une incohérence. Tu prétends que l'intelligence est le propre de l'homme, pourtant tu admets que certaines bêtes en sont pourvues, quoique dans une moindre mesure. Il me semble que ton raisonnement aboutit à l'idée selon laquelle rien ne différencie l'homme de la bête, si ce n'est le degré d'évolution ; donc rien dans leur nature propre ne les distingue.Bragon a écrit :Seul l’homme est intelligent, en ce sens qu’il saisit les relations, les rapports de chose à chose.
Et quelques bêtes aussi, mais dans une moindre mesure que la Bête.
Les mots s'arrêtent à ALMSIVI.
(Je sais, ça n'a aucun rapport, mais c'est foutrement classe !)
(Je sais, ça n'a aucun rapport, mais c'est foutrement classe !)
Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 12:16L'homme est tellement impressionné par sa propre "intelligence suprême" qu'il se croit obligé de l'imputer à un démiurge.Bragon a écrit :Oui, parce qu'il a son intelligence, l'homme croit détenir la capacité suprême, alors que ce n'est qu'un caractère comme un autre, comme d'avoir un bec large ou le plumage noir.
"Moi un singe intelligent? Mais les singes ne sont pas intelligents."
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Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 12:34Le degré d'évolution ??? Et comment mesurerais-tu le degré d'évolution et par rapport à quoi ? Il faudrait un vecteur orienté vers un but. Or il n'y a pas de but absolu.Veloth a écrit : Il me semble voir là une incohérence. Tu prétends que l'intelligence est le propre de l'homme, pourtant tu admets que certaines bêtes en sont pourvues, quoique dans une moindre mesure. Il me semble que ton raisonnement aboutit à l'idée selon laquelle rien ne différencie l'homme de la bête, si ce n'est le degré d'évolution ; donc rien dans leur nature propre ne les distingue.
Le chat qui mange la souris n'est pas plus évolué qu'elle. L'homme physiquement plus fort que la femme n'est pas supérieur à la femme.
L'homme partage dans une certaine mesure le caractère intelligence avec certains animaux, tout comme d'autres animaux peuvent avoir en partage un même caractère, comme par exemple avoir des palmes.
Non, mon raisonnement n'aboutit pas à la conclusion que rien ne différencie l'homme de la bête. Bien au contraire.
L'homme est une bête différente des autres bêtes, seulement différente et non supérieure. Ce qui signifie que la fameuse intelligence dont il s'enorgueillit n'est qu'un caractère ordinaire comme tous les autres caractères qui caractérisent les autres espèces. Et c'est cela que je dis. Y a donc pas de quoi pavoiser.
Re: L'intelligence de l'homme.
Ecrit le 06 févr.15, 13:11L'homme est le vrai roi de la jungle. La cruauté de l'homme est connue dans le monde animal.Bragon a écrit :L'homme est une bête différente des autres bêtes, seulement différente et non supérieure.
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