Carlton de Lille : "Quand on voit les dégâts psychologiques", témoigne Jade, ex-prostituée
La prostitution dans laquelle elle s'est engouffrée sous la contrainte, pour nourrir ses enfants : c'est la honte, la tristesse et quelque part, le regret d'avoir touché à ça."
"Aujourd'hui, [à l'audience], quelqu'un a distingué la prostitution propre de la prostitution sale, reprend Jade. Entre nous, c'est ce monsieur qui n'a rien compris. Parce que payer pour un acte, c'est une souffrance infligée. Et on a beau prendre quinze douches, vingt douches… On ne peut pas se laver de ça.
Même avec les années qui passent, il y a toujours une musique, un parfum Axe ou n'importe quoi qui rappelle un client violent… Ou un jeune homme qui nous emploie comme poupée, ajoute-t-elle d'une voix tremblotante. Je pense que certains d'entre eux pensent que tout peut être acheté, que tout leur est dû."
C'est grâce à l'association Le Nid, qui vient en aide aux prostituées, que Jade a pu se réinsérer et se reconstruire.
http://www.bfmtv.com/societe/carlton-de ... 61392.html
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Les prostituées de luxe aussi sont malheureuses, c'est pas un métier comme les autres, il y a des dégâts psychologiques.
Une ex-prostituée témoigne des dégâts psychologiques
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Une ex-prostituée témoigne des dégâts psychologiques
Ecrit le 04 févr.15, 00:03La vérité = la réalité
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Re: Une ex-prostituée témoigne des dégâts psychologiques
Ecrit le 14 févr.15, 04:10Autre ex-prostituée partie civile, Jade répète que DSK ne pouvait ignorer qu'elle était payée. "Aucun client ne se serait permis de me faire ça", dit-elle en parlant de lui. Parce qu'avec elle, comme avec M., il s'est permis certaines pratiques sexuelles sans leur demander si elles y trouvaient ou pas du plaisir. Elles ont montré - ou tenté de le faire - qu'elles n'appréciaient pas. Revivre ce moment, c'est dur : le souvenir de ces rapports sexuels est encore douloureux.
"Sans l'argent je n'aurais pas fait tout ça"
L'argent : c'est ce qui pousse ces femmes aux parcours de vie chaotiques à se prostituer. Jade raconte qu'un jour elle a ouvert son frigo, et qu'il "était vide". "Donc je savais qu'il fallait que je me lance. J'ai répondu à une annonce. (...) Voilà comment j'ai mis le pied dedans", a-t-elle raconté sur son basculement dans la prostitution, mardi 3 février à la barre.
M. non plus n'a pas le choix, elle a besoin d'argent, et rapidement. "J'étais en difficulté, j'allais être expulsée de mon appartement", explique-t-elle lundi 9 février. "Vous n'avez pas essayé de trouver une autre solution que la prostitution ? C'était plus simple ?", lui demande le président du tribunal, Bernard Lemaire. "C'était une solution plus rapide. Je ne voulais pas faire subir à mes enfants une expulsion...", répond-elle.
À travers les témoignages de ces femmes abîmées par la vie, émerge une image qui peut sembler caricaturale, et qui pourtant reste vraie : la femme seule avec ses enfants, pauvre, finit par vendre son corps à des hommes riches et puissants. C'est, en quelque sorte, une lutte des classes qui ne dit pas son nom.
http://www.francetvinfo.fr/faits-divers ... 23791.html
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Et encore on parle de prostitués de luxe, pour des hommes riches...
"Sans l'argent je n'aurais pas fait tout ça"
L'argent : c'est ce qui pousse ces femmes aux parcours de vie chaotiques à se prostituer. Jade raconte qu'un jour elle a ouvert son frigo, et qu'il "était vide". "Donc je savais qu'il fallait que je me lance. J'ai répondu à une annonce. (...) Voilà comment j'ai mis le pied dedans", a-t-elle raconté sur son basculement dans la prostitution, mardi 3 février à la barre.
M. non plus n'a pas le choix, elle a besoin d'argent, et rapidement. "J'étais en difficulté, j'allais être expulsée de mon appartement", explique-t-elle lundi 9 février. "Vous n'avez pas essayé de trouver une autre solution que la prostitution ? C'était plus simple ?", lui demande le président du tribunal, Bernard Lemaire. "C'était une solution plus rapide. Je ne voulais pas faire subir à mes enfants une expulsion...", répond-elle.
À travers les témoignages de ces femmes abîmées par la vie, émerge une image qui peut sembler caricaturale, et qui pourtant reste vraie : la femme seule avec ses enfants, pauvre, finit par vendre son corps à des hommes riches et puissants. C'est, en quelque sorte, une lutte des classes qui ne dit pas son nom.
http://www.francetvinfo.fr/faits-divers ... 23791.html
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Et encore on parle de prostitués de luxe, pour des hommes riches...
La vérité = la réalité
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