Chrétien a écrit :Ben si tu regardes les images de la société sur Har-maguedon et autres méchants, les enfants, enplus des dizaines d'heures qu'ils font par mois, oui, ca devient de la violence psychologiques.
Dans ce cas, je parlerais plus du ressenti que nous éprouvons, nous, face au procédé à laquelle on assiste. Par exemple, de ton point de vue, t'y vois de la "violence", là où moi, par contre, je n'en vois pas. C'est pas pire que d'envoyer son gamin 4-6 ou 8h par jour à l'école sans parler des devoirs à la maison.
Maintenant, par contre, dans l'analyse pragmatique et scientifique du phénomène, on va commencer à isoler des "spécimens" (oui, encore le jargon, pardon). Et là, de s'apercevoir que pour une même finalité, on a deux processus, au moins. L'un qui sera sain et un autre où là, on peut résolument parler de "violence". Exemple-type. "Si tu viens pas à la réunion avec nous alors tu ne vivras pas avec papa/maman dans le paradis parce que Dieu t'aura détruit". Ça parait pas, dit comme ça, mais pour le gamin psychologiquement , ça peut être très violent. Et si cette phrase est répétitive alors d'une certaine façon, on peut dire que les parents font usage de pressions psychologiques sur leurs enfants.
Est-ce ce que demande de faire la Watchtower? Alors il est plus que probable que vous allez me sortir plein de preuves écrites qu'il sera très difficile de contester, cependant je vous renverrais à l'esprit qui se cache derrière les écrits que vous me citerez car dans le cas qui nous intéresse, c'est précisément la perception que le lecteur aura eu qui va influencer ce qu'il va faire derrière dans la pratique.
Pour revenir sur le sujet. On "martyrise" tous nos enfants. Sans exception quasiment. Le terme est fort, j'en conviens, alors je vais tenter de vous l'expliquer - d'après ma perception et mon rapport avec le vocabulaire - pour atténuer au mieux votre ressenti. Connaissez-vous vos enfants? Bien sûr que oui mais "savez"-vous vos enfants? Et là je pense que non car l'erreur fréquente que l'on fait tous, c'est de "gérer" nos enfants pour ce que nous aimerions qu'ils soient - notamment en accord avec les espérances que l'on a fondé pour/sur eux avant leur naissance - plutôt que de le faire pour ce qu'ils sont. C'est-à-dire, au fond d'eux-même, leur personnalité, leur façon de raisonner, de percevoir, de ressentir, d'analyser, d'aimer ou de haïr, etc, que j'appelle, à défaut d'autre chose, l'existentialisme de l'individu.
Le "Moi Intérieur"... d'une part le vôtre et ensuite celui de votre enfant. Une fois que vous connaissez le "Moi Intérieur" de votre enfant, vous avez là toutes les clés pour soit l'anéantir, soit le construire et absolument personne d'autre que vous ne serez capable de faire ça aussi bien. Ben oui, c'est la chair de votre chair et le sang de votre sang et rappelez-vous que ceux qui vous ont manipulé ou endoctriné ou à l'inverse éduqué et enseigné efficacement n'ont pu le faire qu'à la seule condition de vous "savoir" et non pas de vous "connaître".
Les enfants, c'est toujours délicat d'en parler parce que selon le point de vue général, on les considéra toujours comme des êtres fragiles, sensibles et vulnérables. En réalité, dès l'instant où vous "savez" votre enfant, vous vous rendez compte, qu'en fait, il est bien plus fort qu'on ne le pense et peut-être même bien plus fort que vous, parents.
Est-il plus pragmatique et cérébral ou au contraire plus émotionnel et sensible? Une fois que vous avez dégagé ça, il convient d'adapter le discours en conséquence lors de son éducation pour en optimiser l'efficacité sinon, oui, en effet, on peut parler d'endoctrinement et de violences psychologiques puisque techniquement... ben ce sera le cas.