babylone
Ecrit le 27 mai05, 01:47
Babylone,
C'est un peu de tout cela... Il y a différents plans de lectures.
Babylone, c'est l'ensemble de l'apostasie. C'est la recherche de la luxure. C'est l'ensemble des concepts religieux contraires aux préceptes de Dieu.
En tant que ville, Babylone est pour moi Jérusalem qui à la venue du Germe de Dieu sera détruite par un souffle de feu purificateur comme le dit Isaïe 4 (qui parle de Jérusalem et non démontre que Jérusalem est Baylone).
Voici, quelques arguments pour identifier Babylone la grande à Jérusalem :
1er argument :
« La grande ville » est une nouvelle allusion à Jérusalem, qui est appelée dans un sens spirituel, Sodome et Egypte, la cité où a été crucifié le Seigneur nous dit Apocalypse 11 : 8.
2 è argument :
Rév : 17:9 " C'est ici qu'il faut l'intelligence qui a de la sagesse : Les sept têtes représentent sept collines [ou montagnes], là où la femme est assise, au sommet.
Qui est désigné comme la ville aux sept collines ?
Des commentateurs anciens (Züllig, Herder, Lange) mentionnent le fait que la ville de Jérusalem était située sur 7 COLLINES. Plus récemment, un autre auteur (Martin) a rédigé un ouvrage fouillé pour démontrer ce point. Dans son ouvrage intitulé La Palestine explorée (angl.), le révérend James Neil a dressé un tableau topographique de l'ancienne Jérusalem. Il énumère les 7 COLLINES de Jérusalem comme étant :
Sion, Ophel, Moriah, Bézétha, Acra, Gareb et Goath.
3 è argument :
La bête de l’apocalypse / celle de Daniel 7
« Et il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. » (Apocalypse 17 : 3).
Jean voit à présent la prostituée assise sur une bête portant le même nombre de cornes que le quatrième animal décrit en Daniel 7 et la bête de la mer évoquée en Apocalypse 13. Celle-ci est couverte de titres blasphématoires, ce qui indique son mépris pour l’Eternel et son peuple.
La quatrième bête de Daniel 7 est en effet l’empire romain : la première est identifiée par la prophète Daniel comme étant le roi de Babylone, et par extension toute la dynastie babylonienne ; la deuxième bête de Daniel 7 représente l’empire médo perse qui a renversé Babylone en une nuit en Octobre 539 av JC. On retrouve cet empire symbolisé par un bélier en Daniel 8 identifié par un ange même comme étant les rois des perses et des mèdes. Ce bélier est renversé en Daniel 8 par un bouc représentant le royaume de Yawân, c'est-à-dire la Grèce ! La corne du bouc représentant Alexandre le grand se divise en quatre… Après la mort d’Alexandre le grand le royaume de Grèce fut divisé entre ses quatre généraux : Séleucus obtint la Mésopotamie et la Syrie, Pteulomée l'Egypte et la Palestine, Lysimaque l'Asie Mineure et al Thrace, Cassandre la Macédoine et la Grèce. Ce bouc correspond bien à la troisième bête dont les quatre têtes et quatre ailes symbolise bien ces quatre chefs des quatre royaumes de Grèce issus du royaume d’Alexandre le grand. Voir aussi Daniel 11 :4. L’histoire nous révèle que l’empire suivant, correspondant à la quatrième bête, est l’empire romain qui a englouti ces quatre royaumes les uns après les autres.
Or je le répète, la bête de l’apocalypse et la 4 è de Daniel 7 sont similaires.
Jérusalem fut politiquement et religieusement « dans le lit » avec Rome
Voyons maintenant les relations que Jérusalem entretenait avec Rome :
Il ne fait pas de doute que Jérusalem fut politiquement et religieusement « dans le lit » avec Rome : elle organisa la persécution des premiers chrétiens après avoir coopéré avec les païens lors de la condamnation de Jésus-Christ :
« Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi. Mais ils s’écrièrent : Ote, ôte, crucifie-le ! Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : NOUS N’AVONS DE ROI QUE CESAR.» (Jean 19 : 14b-15).
« Les rois de la terre se sont soulevés contre ton saint Fils Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d’avance. » (Actes 4 : 26-27).
« Mais les Juifs jaloux prirent avec eux quelques méchants hommes de la populace, provoquèrent des attroupements, et répandirent l’agitation dans la ville. Ils se portèrent à la maison de Jason, et ils cherchèrent Paul et Silas, pour les amener vers le peuple. Ne les ayant pas trouvés, ils traînèrent Jason et quelques frères devant les magistrats de la ville, en criant : Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici, et Jason les a reçus. Ils agissent tous CONTRE LES EDITS DE CESAR, disant qu’il y a un autre roi, Jésus. » (Actes 17 : 5-7).
Voir aussi Actes 5 : 33.40-41 ; Actes 12 : 1-3a ; Actes 13 : 50 ; Actes 14 : 2.4-5
4 è argument :
« Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. » (Apocalypse 17 : 6a).
Qui est ivre du sang des saints ? Qui devra être purifiée du sang qui est au milieu d'elle ?
« En ce temps-là, le germe de l'Eternel aura de la magnificence et de la gloire, et le fruit du pays aura de l'éclat et de la beauté pour les réchappés d'Israël. Et les restes de Sion, les restes de Jérusalem, seront appelés saints. Quiconque, à Jérusalem, sera inscrit parmi les vivants, après que le Seigneur aura lavé les ordures des filles de Sion, et purifié Jérusalem du sang qui est au milieu d'elle, par le souffle de la justice, et par le souffle de la destruction. L'Eternel établira, sur toute l'étendue de la montagne de Sion et sur ses lieux d'assemblées, une nuée fumante pendant le jour, et un feu de flammes éclatantes pendant la nuit. Car tout ce qui est glorieux sera mis à couvert. » Esaïe 4: 2-5
D’un point de vue strictement biblique, ce sont les Juifs qui persécutèrent et tuèrent les prophètes et les judéo-chrétiens :
« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites : Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Vous témoignez ainsi que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez donc la mesure de vos pères. Serpents, races de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tue les prophètes et qui lapident ceux qui te sont envoyés… » (Matthieu 23 : 29-37a). Voir le passage parallèle Luc 11 : 47-51).
« Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! vous vous opposez au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers, vous qui avez reçu la loi d’après des commandements d’anges, et qui ne l’avez point gardée ! (…) Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui, le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. » (Actes 7 : 51-53.57-58).
5 è argument :
« Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point part à ses fléaux. » (Apocalypse 18 : 4).
« Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n’entrent pas dans la ville. Car ce seront des jours de vengeance pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit. » (Luc 21 : 20-22).
D'autres arguments sont à venir,
Cordialement,
Dauphin
C'est un peu de tout cela... Il y a différents plans de lectures.
Babylone, c'est l'ensemble de l'apostasie. C'est la recherche de la luxure. C'est l'ensemble des concepts religieux contraires aux préceptes de Dieu.
En tant que ville, Babylone est pour moi Jérusalem qui à la venue du Germe de Dieu sera détruite par un souffle de feu purificateur comme le dit Isaïe 4 (qui parle de Jérusalem et non démontre que Jérusalem est Baylone).
Voici, quelques arguments pour identifier Babylone la grande à Jérusalem :
1er argument :
« La grande ville » est une nouvelle allusion à Jérusalem, qui est appelée dans un sens spirituel, Sodome et Egypte, la cité où a été crucifié le Seigneur nous dit Apocalypse 11 : 8.
2 è argument :
Rév : 17:9 " C'est ici qu'il faut l'intelligence qui a de la sagesse : Les sept têtes représentent sept collines [ou montagnes], là où la femme est assise, au sommet.
Qui est désigné comme la ville aux sept collines ?
Des commentateurs anciens (Züllig, Herder, Lange) mentionnent le fait que la ville de Jérusalem était située sur 7 COLLINES. Plus récemment, un autre auteur (Martin) a rédigé un ouvrage fouillé pour démontrer ce point. Dans son ouvrage intitulé La Palestine explorée (angl.), le révérend James Neil a dressé un tableau topographique de l'ancienne Jérusalem. Il énumère les 7 COLLINES de Jérusalem comme étant :
Sion, Ophel, Moriah, Bézétha, Acra, Gareb et Goath.
3 è argument :
La bête de l’apocalypse / celle de Daniel 7
« Et il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. » (Apocalypse 17 : 3).
Jean voit à présent la prostituée assise sur une bête portant le même nombre de cornes que le quatrième animal décrit en Daniel 7 et la bête de la mer évoquée en Apocalypse 13. Celle-ci est couverte de titres blasphématoires, ce qui indique son mépris pour l’Eternel et son peuple.
La quatrième bête de Daniel 7 est en effet l’empire romain : la première est identifiée par la prophète Daniel comme étant le roi de Babylone, et par extension toute la dynastie babylonienne ; la deuxième bête de Daniel 7 représente l’empire médo perse qui a renversé Babylone en une nuit en Octobre 539 av JC. On retrouve cet empire symbolisé par un bélier en Daniel 8 identifié par un ange même comme étant les rois des perses et des mèdes. Ce bélier est renversé en Daniel 8 par un bouc représentant le royaume de Yawân, c'est-à-dire la Grèce ! La corne du bouc représentant Alexandre le grand se divise en quatre… Après la mort d’Alexandre le grand le royaume de Grèce fut divisé entre ses quatre généraux : Séleucus obtint la Mésopotamie et la Syrie, Pteulomée l'Egypte et la Palestine, Lysimaque l'Asie Mineure et al Thrace, Cassandre la Macédoine et la Grèce. Ce bouc correspond bien à la troisième bête dont les quatre têtes et quatre ailes symbolise bien ces quatre chefs des quatre royaumes de Grèce issus du royaume d’Alexandre le grand. Voir aussi Daniel 11 :4. L’histoire nous révèle que l’empire suivant, correspondant à la quatrième bête, est l’empire romain qui a englouti ces quatre royaumes les uns après les autres.
Or je le répète, la bête de l’apocalypse et la 4 è de Daniel 7 sont similaires.
Jérusalem fut politiquement et religieusement « dans le lit » avec Rome
Voyons maintenant les relations que Jérusalem entretenait avec Rome :
Il ne fait pas de doute que Jérusalem fut politiquement et religieusement « dans le lit » avec Rome : elle organisa la persécution des premiers chrétiens après avoir coopéré avec les païens lors de la condamnation de Jésus-Christ :
« Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi. Mais ils s’écrièrent : Ote, ôte, crucifie-le ! Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : NOUS N’AVONS DE ROI QUE CESAR.» (Jean 19 : 14b-15).
« Les rois de la terre se sont soulevés contre ton saint Fils Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d’avance. » (Actes 4 : 26-27).
« Mais les Juifs jaloux prirent avec eux quelques méchants hommes de la populace, provoquèrent des attroupements, et répandirent l’agitation dans la ville. Ils se portèrent à la maison de Jason, et ils cherchèrent Paul et Silas, pour les amener vers le peuple. Ne les ayant pas trouvés, ils traînèrent Jason et quelques frères devant les magistrats de la ville, en criant : Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici, et Jason les a reçus. Ils agissent tous CONTRE LES EDITS DE CESAR, disant qu’il y a un autre roi, Jésus. » (Actes 17 : 5-7).
Voir aussi Actes 5 : 33.40-41 ; Actes 12 : 1-3a ; Actes 13 : 50 ; Actes 14 : 2.4-5
4 è argument :
« Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. » (Apocalypse 17 : 6a).
Qui est ivre du sang des saints ? Qui devra être purifiée du sang qui est au milieu d'elle ?
« En ce temps-là, le germe de l'Eternel aura de la magnificence et de la gloire, et le fruit du pays aura de l'éclat et de la beauté pour les réchappés d'Israël. Et les restes de Sion, les restes de Jérusalem, seront appelés saints. Quiconque, à Jérusalem, sera inscrit parmi les vivants, après que le Seigneur aura lavé les ordures des filles de Sion, et purifié Jérusalem du sang qui est au milieu d'elle, par le souffle de la justice, et par le souffle de la destruction. L'Eternel établira, sur toute l'étendue de la montagne de Sion et sur ses lieux d'assemblées, une nuée fumante pendant le jour, et un feu de flammes éclatantes pendant la nuit. Car tout ce qui est glorieux sera mis à couvert. » Esaïe 4: 2-5
D’un point de vue strictement biblique, ce sont les Juifs qui persécutèrent et tuèrent les prophètes et les judéo-chrétiens :
« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites : Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Vous témoignez ainsi que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez donc la mesure de vos pères. Serpents, races de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tue les prophètes et qui lapident ceux qui te sont envoyés… » (Matthieu 23 : 29-37a). Voir le passage parallèle Luc 11 : 47-51).
« Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! vous vous opposez au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers, vous qui avez reçu la loi d’après des commandements d’anges, et qui ne l’avez point gardée ! (…) Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui, le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. » (Actes 7 : 51-53.57-58).
5 è argument :
« Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point part à ses fléaux. » (Apocalypse 18 : 4).
« Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n’entrent pas dans la ville. Car ce seront des jours de vengeance pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit. » (Luc 21 : 20-22).
D'autres arguments sont à venir,
Cordialement,
Dauphin
- Didier
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
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Ecrit le 27 mai05, 09:04
Bonjour à tous,
Comme je l'ai déjà expliqué il y a quelques temps, la Jérusalem apostate des temps bibliques, a été, sans nul doute, une composante importante de ce que les Ecritures appellent "Babylone la Grande, la mère des prostituées" (Rév. 17:5). Il faut, bien entendu, comprendre "prostituées" aux sens religieux et politique du terme.
L'histoire de la nation de Juda atteste la manière dont celle-ci s'est alliée à plusieurs reprises à ses "amants" politiques. Un exemple est donné en 2 Chroniques 16:1-4, où Asa, roi de Juda, conclut une alliance politique avec le roi syrien Ben-Hadad qui s'était ligué contre lui avec le roi d'Israël Baasha.
"Dans la trente-sixième année du règne d’Asa, Baasha le roi d’Israël monta contre Juda et se mit à bâtir Rama, de façon à ne permettre à personne de sortir ou d’entrer vers Asa le roi de Juda. 2 Alors Asa sortit de l’argent et de l’or des trésors de la maison de Jéhovah et de la maison du roi, et il [l’]envoya à Ben-Hadad le roi de Syrie, qui habitait à Damas, en disant : 3 “ Il y a une alliance entre moi et toi, entre mon père et ton père. Voici que je t’ai envoyé de l’argent et de l’or. Va, romps ton alliance avec Baasha le roi d’Israël, pour qu’il se retire de chez moi ”. 4 Ben-Hadad écouta alors le roi Asa et il envoya les chefs des forces militaires qui étaient à lui contre les villes d’Israël, de sorte qu’ils frappèrent Iyôn, Dân, Abel-Maïm et tous les entrepôts des villes de Naphtali..
Plutôt que de placer sa confiance dans son Dieu qui pouvait le sauver de ses ennemis, Juda, a "fait des dons " (pour reprendre une expression d'Ezékiel 16:33) au roi syrien pour obtenir sa faveur et son soutien politique. Le fait d'avoir "gagné par des présents" le soutien du roi syrien était considéré comme un acte d'adultère, ou de prostitution.
La nation de Juda a également développé des relations "adultères" avec d'autres puissances , comme Babylone, lorsqu'elle se laissa contaminer par le culte idolâtrique qui avait cours dans cette ville (Ez. 23:14-17; 2 Rois 21:1-9), malgré la mise en garde que les Israëlites reçurent, dès le départ, contre ce genre de "relations immorales":
"Garde-toi de conclure une alliance avec les habitants du pays où tu vas, de peur que cela ne se révèle un piège au milieu de toi. 13 Mais leurs autels, vous les abattrez ; leurs colonnes sacrées, vous les briserez ; et leurs poteaux sacrés, vous les couperez. 14 Car tu ne dois pas te prosterner devant un autre dieu, parce que Jéhovah, dont le nom est Jaloux, c’est un Dieu jaloux ; 15 de peur que tu n’ailles conclure une alliance avec les habitants du pays, car à coup sûr ils auront des relations immorales avec leurs dieux et sacrifieront à leurs dieux, et il est certain que quelqu’un t’invitera et à coup sûr tu mangeras de son sacrifice. 16 Alors il faudra que tu prennes quelques-unes de leurs filles pour tes fils, et il est certain que leurs filles auront des relations immorales avec leurs dieux et feront que tes fils aient des relations immorales avec leurs dieux." - Exode 34:12-16
C'est donc dans ce double sens , politique et religieux, qu'il faut entendre la "prostitution" dont se rend coupable cette mystérieuse "Babylone la Grande" mentionnée dans les chapitres 17 et 18 du livre de la Révélation.
Mais qui "Babylone la Grande" représente-elle?
Il est vrai que la nation antique de Juda, dont la capitale était Jérusalem, fût qualifiée de "prostituée", au sens politique et religieux du terme, comme je l'ai expliqué plus haut. Il est vrai que la Jérusalem du temps de Jésus (plus particulièrement ses responsables religieux) fût rendu responsable de "tout le sang juste répandu sur la terre, depuis le sang du juste Abel jusqu’au sang de Zekaria " (Mat. 23:29-35), ce qui est à rapprocher de ce que Révélation 18:24 précise à propos de Babylone la Grande, à savoir que "chez elle on a trouvé le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qu’on a tués sur la terre".
Cela identifie-t-il Babylone la Grande à la Jérusalem dont parlent les Ecritures, voire à la Jérusalem d'aujourd'hui?
Non, car la description que le livre de la Révélation fait de cette "Babylone la Grande" laisse à penser que celle-ci désigne une entité religieuse qui dépasse largement le cadre de Jérusalem.
Si certains ont identifié les "sept collines" dont il est question en Révélation 17:9 à celles sur lesquelles la ville de Jérusalem est située, d'autres ont vu dans cette description les "sept collines" de la Rome païenne, voire même de Constantinople (Voir Word Studies in the New Testament; M. Vincent, note sur Révélation 17:9).
Toutefois, il est plus logique de penser que ces "collines", ou ces "montagnes", sont à considérer dans un sens symbolique, et non littéral. Puisque la "prostituée" Babylone la Grande ainsi que la "bête" sur laquelle elle est assise constituent des symboles, il en est de même des "sept collines", ou "sept montagnes" associées aux "sept têtes" de cette "bête" qui sont, en définitive, "sept rois". La Bible emploie à plusieurs reprises la "montagne" pour représenter des royaumes, ou des puissances politiques ( Daniel 2:35,44,45; Isaïe 41:15; Rév. 6:14).
C'est manifestement le cas en Révélation 17:9 où les "sept montagnes" désignent "sept rois", ou "puissances mondiales", avec lesquels "Babylone la Grande" se prostitue (Rév. 18:3).
Pourquoi cette "Babylone" mystérieuse ne s'identifie-t-elle pas seulement à la Jérusalem antique, ainsi qu'à celle d'aujourd'hui?
Nous lisons en Révélation 18:4:
"Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir [votre part] de ses plaies"
Cette exhortation à "sortir de Babylone" s'inspire des évènements qui eurent lieu dans l'antiquité, et dont Jérémie se fait l'annonciateur:
"Sortez du milieu d’elle, ô mon peuple, et faites échapper chacun son âme à la colère ardente de Jéhovah" - Jérémie 51:45 ; voir également Jérémie 50:8; Isaïe 48:20; 52:11.
Cette annonce prophétique montrait que viendrait le temps où les Juifs seraient libérés de la captivité babylonienne, ce qui se produisit quand, à partir de 539 av. n. ère, Babylone fût prise par Cyrus le Perse qui donna peu après l'autorisation aux Juifs de quitter cette ville pour rentrer dans leur pays (Esdras 1:1-4).
Toutefois, cette prophétie aurait un autre accomplissement, non pas littéralement, mais spirituellement. En citant la prophétie d'Isaïe 61:1,2 (laquelle se réfère aussi à la libération de Babylone après 539 av. n. ère), Jésus montra que ses contemporains juifs avaient besoin d'être libérés d'une "babylone" symbolique:
"Et il vint à Nazareth, où il avait été élevé ; et, selon son habitude le jour du sabbat, il entra dans la synagogue, et il se leva pour lire. 17 On lui remit alors le rouleau du prophète Isaïe, et il ouvrit le rouleau et trouva l’endroit où il était écrit : 18 “ L’esprit de Jéhovah est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres, il m’a envoyé pour prêcher aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer en liberté les écrasés, 19 pour prêcher l’année que Jéhovah agrée. ” " - Luc 4:16-19
De quoi les juifs de l'époque de Jésus avaient-ils besoin d'être "libérés"? Non pas de la ville même de Babylone qui existait encore au 1° siècle. Mais plutôt du système religieux juif qui asservissait le peuple à cause de ses "traditions" :
"vous avez annulé la parole de Dieu à cause de votre tradition. 7 Hypocrites ! C’est avec raison qu’Isaïe a prophétisé à votre sujet, quand il a dit : 8 ‘ Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est très éloigné de moi. 9 C’est en vain qu’ils continuent à me rendre un culte, parce qu’ils enseignent pour doctrines des commandements d’hommes" - Matthieu 15:6-9.
Cette "Babylone" spirituelle, la Jérusalem de l'époque de Jésus, avait travesti les commandements de Dieu en les occultant par d'innombrables "règles" qui rendaient esclave, dans un sens religieux, le commun peuple .
Mais la libération de cette "babylone" spirituelle ne se limiterait pas à ce que Jésus, le "Cyrus" libérateur antitypique, allait opérer à l'égard des juifs, en leur permettant de se libérer de l'emprise des traditions religieuses juives de cette époque. Non, Paul montra qu'il existait d'autres pratiques religieuses, outre celles qui avaient cours dans la Jérusalem apostate de son époque, dont les chrétiens devaient se libérer. Il cita à juste titre Isaïe 52:11 quand il écrivit à ses compagnons de Corinthe:
"Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? et quel accord de Christ avec Béliar ? ou quelle part a le croyant avec l’incrédule ? et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : «J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple» .«C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai»
Les chrétiens ne devaient avoir aucune part avec les païens idolâtres. Ils devaient s'en "séparer", et ne pas devenir "impur" en se laissant contaminer par les pratiques religieuses idolâtriques de nations païennes. Ils devaient se purifier "de toute souillure de chair et d’esprit", tout ce qui, sur le plan spirituel, pouvait entâcher le culte pur qu'ils rendaient à Dieu (2 Co. 7:1).
Ainsi, l'application d'Is. 52:11 que Paul faisait au 1° siècle montre qu'à cette époque, une "babylone" symbolique existait, sous la forme d'un système religieux idolâtre païen, "babylone" de laquelle les chrétiens devaient se séparer.
Rév. 18:4 montre qu'une "babylone" symbolique similaire existerait de la même façon avant que ne survienne la "colère de Dieu le Tout-Puissant" (Rév. 19:15). Cette "Babylone la Grande" existait déjà au 1° siècle, et même avant, puisqu'il a été trouvé chez elle "le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qu’on a tués sur la terre" (Rév. 18:24). Elle englobe donc la Jérusalem idolâtre du temps de Jérémie, la Jérusalem apostate (ou du moins son système religieux) de l'époque de Jésus, la religion païenne idolâtre du temps de Paul etc.... http://lesdeuxbabylones.bravepages.com/ . Bref, "Babylone la Grande" désigne la religion organisée, qui de tous temps s'est opposée à Dieu et à ses serviteurs fidèles, et dont les enseignements et les croyances prennent leurs sources dans l'antique Babylone.
Le livre de la Révélation confirme cette conclusion. Elle y est présentée comme la "grande ville qui a un royaume sur les rois de la terre" (Rév. 17:18). Babylone la Grande est donc un "empire" qui domine l'ensemble des "rois" ou puissances politiques de ce monde. Il est précisé que par sa "magie, toutes les nations ont été égarées" (Rév. 18:23; Darby). La "magie" (ou "pratiques spirites") de "Babylone la Grande" fait de cet empire une entité religieuse, la religion opposée à Dieu et à ses serviteurs.
Cette description ne conviendrait sûrement pas si Babylone la Grande s'identifiait seulement à Jérusalem.
Bien cordialement,
Didier
Comme je l'ai déjà expliqué il y a quelques temps, la Jérusalem apostate des temps bibliques, a été, sans nul doute, une composante importante de ce que les Ecritures appellent "Babylone la Grande, la mère des prostituées" (Rév. 17:5). Il faut, bien entendu, comprendre "prostituées" aux sens religieux et politique du terme.
L'histoire de la nation de Juda atteste la manière dont celle-ci s'est alliée à plusieurs reprises à ses "amants" politiques. Un exemple est donné en 2 Chroniques 16:1-4, où Asa, roi de Juda, conclut une alliance politique avec le roi syrien Ben-Hadad qui s'était ligué contre lui avec le roi d'Israël Baasha.
"Dans la trente-sixième année du règne d’Asa, Baasha le roi d’Israël monta contre Juda et se mit à bâtir Rama, de façon à ne permettre à personne de sortir ou d’entrer vers Asa le roi de Juda. 2 Alors Asa sortit de l’argent et de l’or des trésors de la maison de Jéhovah et de la maison du roi, et il [l’]envoya à Ben-Hadad le roi de Syrie, qui habitait à Damas, en disant : 3 “ Il y a une alliance entre moi et toi, entre mon père et ton père. Voici que je t’ai envoyé de l’argent et de l’or. Va, romps ton alliance avec Baasha le roi d’Israël, pour qu’il se retire de chez moi ”. 4 Ben-Hadad écouta alors le roi Asa et il envoya les chefs des forces militaires qui étaient à lui contre les villes d’Israël, de sorte qu’ils frappèrent Iyôn, Dân, Abel-Maïm et tous les entrepôts des villes de Naphtali..
Plutôt que de placer sa confiance dans son Dieu qui pouvait le sauver de ses ennemis, Juda, a "fait des dons " (pour reprendre une expression d'Ezékiel 16:33) au roi syrien pour obtenir sa faveur et son soutien politique. Le fait d'avoir "gagné par des présents" le soutien du roi syrien était considéré comme un acte d'adultère, ou de prostitution.
La nation de Juda a également développé des relations "adultères" avec d'autres puissances , comme Babylone, lorsqu'elle se laissa contaminer par le culte idolâtrique qui avait cours dans cette ville (Ez. 23:14-17; 2 Rois 21:1-9), malgré la mise en garde que les Israëlites reçurent, dès le départ, contre ce genre de "relations immorales":
"Garde-toi de conclure une alliance avec les habitants du pays où tu vas, de peur que cela ne se révèle un piège au milieu de toi. 13 Mais leurs autels, vous les abattrez ; leurs colonnes sacrées, vous les briserez ; et leurs poteaux sacrés, vous les couperez. 14 Car tu ne dois pas te prosterner devant un autre dieu, parce que Jéhovah, dont le nom est Jaloux, c’est un Dieu jaloux ; 15 de peur que tu n’ailles conclure une alliance avec les habitants du pays, car à coup sûr ils auront des relations immorales avec leurs dieux et sacrifieront à leurs dieux, et il est certain que quelqu’un t’invitera et à coup sûr tu mangeras de son sacrifice. 16 Alors il faudra que tu prennes quelques-unes de leurs filles pour tes fils, et il est certain que leurs filles auront des relations immorales avec leurs dieux et feront que tes fils aient des relations immorales avec leurs dieux." - Exode 34:12-16
C'est donc dans ce double sens , politique et religieux, qu'il faut entendre la "prostitution" dont se rend coupable cette mystérieuse "Babylone la Grande" mentionnée dans les chapitres 17 et 18 du livre de la Révélation.
Mais qui "Babylone la Grande" représente-elle?
Il est vrai que la nation antique de Juda, dont la capitale était Jérusalem, fût qualifiée de "prostituée", au sens politique et religieux du terme, comme je l'ai expliqué plus haut. Il est vrai que la Jérusalem du temps de Jésus (plus particulièrement ses responsables religieux) fût rendu responsable de "tout le sang juste répandu sur la terre, depuis le sang du juste Abel jusqu’au sang de Zekaria " (Mat. 23:29-35), ce qui est à rapprocher de ce que Révélation 18:24 précise à propos de Babylone la Grande, à savoir que "chez elle on a trouvé le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qu’on a tués sur la terre".
Cela identifie-t-il Babylone la Grande à la Jérusalem dont parlent les Ecritures, voire à la Jérusalem d'aujourd'hui?
Non, car la description que le livre de la Révélation fait de cette "Babylone la Grande" laisse à penser que celle-ci désigne une entité religieuse qui dépasse largement le cadre de Jérusalem.
Si certains ont identifié les "sept collines" dont il est question en Révélation 17:9 à celles sur lesquelles la ville de Jérusalem est située, d'autres ont vu dans cette description les "sept collines" de la Rome païenne, voire même de Constantinople (Voir Word Studies in the New Testament; M. Vincent, note sur Révélation 17:9).
Toutefois, il est plus logique de penser que ces "collines", ou ces "montagnes", sont à considérer dans un sens symbolique, et non littéral. Puisque la "prostituée" Babylone la Grande ainsi que la "bête" sur laquelle elle est assise constituent des symboles, il en est de même des "sept collines", ou "sept montagnes" associées aux "sept têtes" de cette "bête" qui sont, en définitive, "sept rois". La Bible emploie à plusieurs reprises la "montagne" pour représenter des royaumes, ou des puissances politiques ( Daniel 2:35,44,45; Isaïe 41:15; Rév. 6:14).
C'est manifestement le cas en Révélation 17:9 où les "sept montagnes" désignent "sept rois", ou "puissances mondiales", avec lesquels "Babylone la Grande" se prostitue (Rév. 18:3).
Pourquoi cette "Babylone" mystérieuse ne s'identifie-t-elle pas seulement à la Jérusalem antique, ainsi qu'à celle d'aujourd'hui?
Nous lisons en Révélation 18:4:
"Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir [votre part] de ses plaies"
Cette exhortation à "sortir de Babylone" s'inspire des évènements qui eurent lieu dans l'antiquité, et dont Jérémie se fait l'annonciateur:
"Sortez du milieu d’elle, ô mon peuple, et faites échapper chacun son âme à la colère ardente de Jéhovah" - Jérémie 51:45 ; voir également Jérémie 50:8; Isaïe 48:20; 52:11.
Cette annonce prophétique montrait que viendrait le temps où les Juifs seraient libérés de la captivité babylonienne, ce qui se produisit quand, à partir de 539 av. n. ère, Babylone fût prise par Cyrus le Perse qui donna peu après l'autorisation aux Juifs de quitter cette ville pour rentrer dans leur pays (Esdras 1:1-4).
Toutefois, cette prophétie aurait un autre accomplissement, non pas littéralement, mais spirituellement. En citant la prophétie d'Isaïe 61:1,2 (laquelle se réfère aussi à la libération de Babylone après 539 av. n. ère), Jésus montra que ses contemporains juifs avaient besoin d'être libérés d'une "babylone" symbolique:
"Et il vint à Nazareth, où il avait été élevé ; et, selon son habitude le jour du sabbat, il entra dans la synagogue, et il se leva pour lire. 17 On lui remit alors le rouleau du prophète Isaïe, et il ouvrit le rouleau et trouva l’endroit où il était écrit : 18 “ L’esprit de Jéhovah est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres, il m’a envoyé pour prêcher aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer en liberté les écrasés, 19 pour prêcher l’année que Jéhovah agrée. ” " - Luc 4:16-19
De quoi les juifs de l'époque de Jésus avaient-ils besoin d'être "libérés"? Non pas de la ville même de Babylone qui existait encore au 1° siècle. Mais plutôt du système religieux juif qui asservissait le peuple à cause de ses "traditions" :
"vous avez annulé la parole de Dieu à cause de votre tradition. 7 Hypocrites ! C’est avec raison qu’Isaïe a prophétisé à votre sujet, quand il a dit : 8 ‘ Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est très éloigné de moi. 9 C’est en vain qu’ils continuent à me rendre un culte, parce qu’ils enseignent pour doctrines des commandements d’hommes" - Matthieu 15:6-9.
Cette "Babylone" spirituelle, la Jérusalem de l'époque de Jésus, avait travesti les commandements de Dieu en les occultant par d'innombrables "règles" qui rendaient esclave, dans un sens religieux, le commun peuple .
Mais la libération de cette "babylone" spirituelle ne se limiterait pas à ce que Jésus, le "Cyrus" libérateur antitypique, allait opérer à l'égard des juifs, en leur permettant de se libérer de l'emprise des traditions religieuses juives de cette époque. Non, Paul montra qu'il existait d'autres pratiques religieuses, outre celles qui avaient cours dans la Jérusalem apostate de son époque, dont les chrétiens devaient se libérer. Il cita à juste titre Isaïe 52:11 quand il écrivit à ses compagnons de Corinthe:
"Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? et quel accord de Christ avec Béliar ? ou quelle part a le croyant avec l’incrédule ? et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : «J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple» .«C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai»
Les chrétiens ne devaient avoir aucune part avec les païens idolâtres. Ils devaient s'en "séparer", et ne pas devenir "impur" en se laissant contaminer par les pratiques religieuses idolâtriques de nations païennes. Ils devaient se purifier "de toute souillure de chair et d’esprit", tout ce qui, sur le plan spirituel, pouvait entâcher le culte pur qu'ils rendaient à Dieu (2 Co. 7:1).
Ainsi, l'application d'Is. 52:11 que Paul faisait au 1° siècle montre qu'à cette époque, une "babylone" symbolique existait, sous la forme d'un système religieux idolâtre païen, "babylone" de laquelle les chrétiens devaient se séparer.
Rév. 18:4 montre qu'une "babylone" symbolique similaire existerait de la même façon avant que ne survienne la "colère de Dieu le Tout-Puissant" (Rév. 19:15). Cette "Babylone la Grande" existait déjà au 1° siècle, et même avant, puisqu'il a été trouvé chez elle "le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qu’on a tués sur la terre" (Rév. 18:24). Elle englobe donc la Jérusalem idolâtre du temps de Jérémie, la Jérusalem apostate (ou du moins son système religieux) de l'époque de Jésus, la religion païenne idolâtre du temps de Paul etc.... http://lesdeuxbabylones.bravepages.com/ . Bref, "Babylone la Grande" désigne la religion organisée, qui de tous temps s'est opposée à Dieu et à ses serviteurs fidèles, et dont les enseignements et les croyances prennent leurs sources dans l'antique Babylone.
Le livre de la Révélation confirme cette conclusion. Elle y est présentée comme la "grande ville qui a un royaume sur les rois de la terre" (Rév. 17:18). Babylone la Grande est donc un "empire" qui domine l'ensemble des "rois" ou puissances politiques de ce monde. Il est précisé que par sa "magie, toutes les nations ont été égarées" (Rév. 18:23; Darby). La "magie" (ou "pratiques spirites") de "Babylone la Grande" fait de cet empire une entité religieuse, la religion opposée à Dieu et à ses serviteurs.
Cette description ne conviendrait sûrement pas si Babylone la Grande s'identifiait seulement à Jérusalem.
Bien cordialement,
Didier
Ecrit le 28 mai05, 02:33
Salut Didier,
Il est vrai que si pour moi Babylone la grande est la partie apostate de Jérusalem sur le plan de lecture judaïque de l'apocalypse, elle est aussi par extension la partie apostate du christianisme et notamment Rome. Mais pour moi, les deux seront liés à la fin des temps, car si comme je l'ai montré Jérusalem se prostituait avec Rome, le vatican s'aligne sur l'idéologie du Nouvel Ordre Mondial que prône les politiques américains, ce Novus Ordo Seclorum qui aspire à faire de Jérusalem le centre de ce Nouvel Ordre et de l'oecuménisme mondial.
Quelques autres arguments pour identifier Jérusalem à Babylone la grande :
Jérusalem prostituée avec les nations – Ezéchiel chp 16
« C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. » (Apocalypse 17 : 2).
Cette image saisissante d’une ville débauchée forniquant avec les nations provient du chapitre 16 d’Ezéchiel, où Jérusalem est accusée de s’être prostituée auprès de nombreux amants :
« Fils de l’homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations ! Tu diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel, à Jérusalem (…) Mais tu t’es confiée dans ta beauté, et tu t’es prostituée, à la faveur de ton nom ; tu as prodigué tes prostitutions à tous les passants, tu t’es livrée à eux. Tu as pris de tes vêtements, tu t’es fait des hauts lieux que tu as garnis d’étoffes de toutes couleurs, et tu t’y es prostituée : rien de semblable n’était arrivé et n’arrivera jamais. Tu as pris ta magnifique parure d’or et d’argent, que je t’avais donnée, et tu en as fait des simulacres d’hommes, auxquels tu t’es prostituée (…) Tu t’es prostituée aux Egyptiens, tes voisins au corps vigoureux, et tu as multiplié tes prostitutions pour m’irriter. Et voici, j’ai étendu ma main contre toi, j’ai diminué la part que je t’avais assignée, je t’ai livrée à la volonté de tes ennemies, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle. Tu t’es prostituée aux Assyriens, parce que tu n’étais pas rassasiée ; tu t’es prostituée à eux, tu n’as pas encore été rassasiée. Quelle faiblesse de cœur que tu as eue, dit le Seigneur, l’Eternel, en faisant toutes ces choses, qui sont l’œuvre d’une maîtresse prostituée ! Lorsque tu bâtissais tes maisons de prostitution à l’entrée de chaque chemin, lorsque tu faisais tes hauts lieux dans toutes les places, tu n’as pas même été comme la prostituée qui réclame un salaire ; tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari. A toutes les prostituées on paie un salaire ; mais toi, tu as fait des dons à tous tes amants, tu les as gagnés par des présents, afin de les attirer à toi de toutes parts dans tes prostitutions. Tu as été le contraire des autres prostituées, parce qu’on ne te recherchait pas ; et en donnant un salaire au lieu d’en recevoir un, tu as été le contraire des autres. » (Ezéchiel 16 : 1-3a.15-17.26-34).
Autre argument :
« Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. » (Apocalypse 17 : 15-16).
Cette image est de nouveau tirée de l’Ancien Testament, suite du chapitre 16 d’Ezéchiel et d’une partie du chapitre 23 :
« C’est pourquoi, prostituée, écoute la parole de l’Eternel : Parce que tes trésors ont été dissipés, et que ta nudité a été découverte dans tes prostitutions avec tes amants ... je les rassemblerai de toutes parts contre toi, je leur découvrirai ta nudité, et ils verront toute ta nudité. Je te jugerai comme on juge les femmes adultères et celles qui répandent le sang, ... ils abattront tes maisons de prostitution et détruiront tes hauts lieux ; ils te dépouilleront de tes vêtements, prendront ta magnifique parure, et te laisseront nue, entièrement nue. ... ils brûleront tes maisons par le feu, ... » (Ezéchiel 16 : 35-43).
« Oholiba, c’est Jérusalem (…) C’est pourquoi, Oholiba, ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, j’excite contre toi tes amants, ceux dont ton cœur s’est détaché, et je les amène de toutes parts contre toi,... ils prendront tes fils et tes filles, et ce qui reste de toi sera dévoré par le feu. Ils te dépouilleront de tes vêtements, et ils enlèveront les ornements dont tu te pares. ... Ils te traiteront avec haine ; ils enlèveront toutes tes richesses, et te laisseront nue, entièrement nue. La honte de tes impudicités sera découverte, de tes crimes et de tes prostitutions. Ces choses arriveront, parce que tu t’es prostituée après les nations, parce que tu t’es souillé par leurs idoles. » (Ezéchiel 23).
Autre argument :
« Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. » (Apocalypse 17 : 4a).
C’est une référence évidente aux vêtements sacerdotaux du grand-prêtre et au temple de Jérusalem :
« Voici les vêtements qu’ils feront : un pectoral, un éphod, une robe, une tunique brodée, une tiare, et une ceinture. Ils feront des vêtements sacrés à Aaron, ton frère, et à ses fils, afin qu’ils exercent mon sacerdoce. Ils emploieront de l’or, des étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, et de fin lin. Ils feront l’éphod d’or, de fil bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors ; il sera artistement travaillé (…) La ceinture sera du même travail que l’éphod et fixée sur lui ; elle sera d’or, de fil bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors. » (Exode 28 : 4-8).
L'historien Flavius Josèphe confirme cette description des vêtements du grand-prêtre :
"Le grand-prêtre... portait un vêtement de dessous en lin et, par-dessus, une robe talaire bleu jacinthe, ronde et à franges. Aux franges pendaient des clochettes d'or... Le large ruban qui tenait cette robe fixée à la poitrine comportait cinq bandes brodés de diverses couleurs : or, pourpre, écarlate, lin très fin, et bleu jacinthe, couleurs dont nous avons dit que le voile du Temple était aussi tissé. Il portait un éphod fait d'un mélange des mêmes couleurs, mais avec une plus forte proportion d'or."
A+,
Dauphin
Il est vrai que si pour moi Babylone la grande est la partie apostate de Jérusalem sur le plan de lecture judaïque de l'apocalypse, elle est aussi par extension la partie apostate du christianisme et notamment Rome. Mais pour moi, les deux seront liés à la fin des temps, car si comme je l'ai montré Jérusalem se prostituait avec Rome, le vatican s'aligne sur l'idéologie du Nouvel Ordre Mondial que prône les politiques américains, ce Novus Ordo Seclorum qui aspire à faire de Jérusalem le centre de ce Nouvel Ordre et de l'oecuménisme mondial.
Cela me fait penser au fait que Israël entretient des relations politiques avec les USA... et compte sur le soutien militaire des USA.Plutôt que de placer sa confiance dans son Dieu qui pouvait le sauver de ses ennemis, Juda, a "fait des dons " (pour reprendre une expression d'Ezékiel 16:33) au roi syrien pour obtenir sa faveur et son soutien politique.
Quelques autres arguments pour identifier Jérusalem à Babylone la grande :
Jérusalem prostituée avec les nations – Ezéchiel chp 16
« C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. » (Apocalypse 17 : 2).
Cette image saisissante d’une ville débauchée forniquant avec les nations provient du chapitre 16 d’Ezéchiel, où Jérusalem est accusée de s’être prostituée auprès de nombreux amants :
« Fils de l’homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations ! Tu diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel, à Jérusalem (…) Mais tu t’es confiée dans ta beauté, et tu t’es prostituée, à la faveur de ton nom ; tu as prodigué tes prostitutions à tous les passants, tu t’es livrée à eux. Tu as pris de tes vêtements, tu t’es fait des hauts lieux que tu as garnis d’étoffes de toutes couleurs, et tu t’y es prostituée : rien de semblable n’était arrivé et n’arrivera jamais. Tu as pris ta magnifique parure d’or et d’argent, que je t’avais donnée, et tu en as fait des simulacres d’hommes, auxquels tu t’es prostituée (…) Tu t’es prostituée aux Egyptiens, tes voisins au corps vigoureux, et tu as multiplié tes prostitutions pour m’irriter. Et voici, j’ai étendu ma main contre toi, j’ai diminué la part que je t’avais assignée, je t’ai livrée à la volonté de tes ennemies, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle. Tu t’es prostituée aux Assyriens, parce que tu n’étais pas rassasiée ; tu t’es prostituée à eux, tu n’as pas encore été rassasiée. Quelle faiblesse de cœur que tu as eue, dit le Seigneur, l’Eternel, en faisant toutes ces choses, qui sont l’œuvre d’une maîtresse prostituée ! Lorsque tu bâtissais tes maisons de prostitution à l’entrée de chaque chemin, lorsque tu faisais tes hauts lieux dans toutes les places, tu n’as pas même été comme la prostituée qui réclame un salaire ; tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari. A toutes les prostituées on paie un salaire ; mais toi, tu as fait des dons à tous tes amants, tu les as gagnés par des présents, afin de les attirer à toi de toutes parts dans tes prostitutions. Tu as été le contraire des autres prostituées, parce qu’on ne te recherchait pas ; et en donnant un salaire au lieu d’en recevoir un, tu as été le contraire des autres. » (Ezéchiel 16 : 1-3a.15-17.26-34).
Autre argument :
« Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. » (Apocalypse 17 : 15-16).
Cette image est de nouveau tirée de l’Ancien Testament, suite du chapitre 16 d’Ezéchiel et d’une partie du chapitre 23 :
« C’est pourquoi, prostituée, écoute la parole de l’Eternel : Parce que tes trésors ont été dissipés, et que ta nudité a été découverte dans tes prostitutions avec tes amants ... je les rassemblerai de toutes parts contre toi, je leur découvrirai ta nudité, et ils verront toute ta nudité. Je te jugerai comme on juge les femmes adultères et celles qui répandent le sang, ... ils abattront tes maisons de prostitution et détruiront tes hauts lieux ; ils te dépouilleront de tes vêtements, prendront ta magnifique parure, et te laisseront nue, entièrement nue. ... ils brûleront tes maisons par le feu, ... » (Ezéchiel 16 : 35-43).
« Oholiba, c’est Jérusalem (…) C’est pourquoi, Oholiba, ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, j’excite contre toi tes amants, ceux dont ton cœur s’est détaché, et je les amène de toutes parts contre toi,... ils prendront tes fils et tes filles, et ce qui reste de toi sera dévoré par le feu. Ils te dépouilleront de tes vêtements, et ils enlèveront les ornements dont tu te pares. ... Ils te traiteront avec haine ; ils enlèveront toutes tes richesses, et te laisseront nue, entièrement nue. La honte de tes impudicités sera découverte, de tes crimes et de tes prostitutions. Ces choses arriveront, parce que tu t’es prostituée après les nations, parce que tu t’es souillé par leurs idoles. » (Ezéchiel 23).
Autre argument :
« Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. » (Apocalypse 17 : 4a).
C’est une référence évidente aux vêtements sacerdotaux du grand-prêtre et au temple de Jérusalem :
« Voici les vêtements qu’ils feront : un pectoral, un éphod, une robe, une tunique brodée, une tiare, et une ceinture. Ils feront des vêtements sacrés à Aaron, ton frère, et à ses fils, afin qu’ils exercent mon sacerdoce. Ils emploieront de l’or, des étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, et de fin lin. Ils feront l’éphod d’or, de fil bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors ; il sera artistement travaillé (…) La ceinture sera du même travail que l’éphod et fixée sur lui ; elle sera d’or, de fil bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors. » (Exode 28 : 4-8).
L'historien Flavius Josèphe confirme cette description des vêtements du grand-prêtre :
"Le grand-prêtre... portait un vêtement de dessous en lin et, par-dessus, une robe talaire bleu jacinthe, ronde et à franges. Aux franges pendaient des clochettes d'or... Le large ruban qui tenait cette robe fixée à la poitrine comportait cinq bandes brodés de diverses couleurs : or, pourpre, écarlate, lin très fin, et bleu jacinthe, couleurs dont nous avons dit que le voile du Temple était aussi tissé. Il portait un éphod fait d'un mélange des mêmes couleurs, mais avec une plus forte proportion d'or."
A+,
Dauphin
Ecrit le 12 juin05, 02:56
bonjour,
en ce qui me concerne, je pense que Babylone décrit notre monde actuel, qui, autant sur le plan collectif qu' individuel, exclue Dieu de ses choix de vie, et ne recherche que la satisfaction dans les plaisirs charnels immédiat, le sexe, le pouvoir, l'argent, la gloire, etc...
martus
en ce qui me concerne, je pense que Babylone décrit notre monde actuel, qui, autant sur le plan collectif qu' individuel, exclue Dieu de ses choix de vie, et ne recherche que la satisfaction dans les plaisirs charnels immédiat, le sexe, le pouvoir, l'argent, la gloire, etc...
martus
Re: babylone
Ecrit le 03 juil.05, 06:28Salut à tousmanuelo77 a écrit :pour vous qui est la ville mystere la grande la mere des impudiques et des abominations.
je vois que vous ne porter pas dans votre coeur cette ville, la ville des abominations etc....
alors quelqu'un peut-il me dire comment il interprete ce verset
Michée 4/10 "Fille de Sion, souffre et gémis comme une femme qui accouche! Car maintenant tu sortiras de la ville et tu habiteras dans les champs, Et tu iras jusqu'à Babylone; Là tu seras délivrée, C'est là que l'Eternel te rachètera de la main de tes ennemis."
a+
Ecrit le 03 juil.05, 23:21
La fille de Sion est Jérusalem qui devait connaître un temps de souffrance. Autrefois en 587 av JC, elle fut détruite et ses habitants déportés à Babylone. Mais l'Eternel fit venir celui prophétisé par Isaïe plus de 150 ans plus tôt : Cyrus prit la ville de Babylone en 539 av JC et permit aux juifs de rentrer chez eux.Michée 4/10 "Fille de Sion, souffre et gémis comme une femme qui accouche! Car maintenant tu sortiras de la ville et tu habiteras dans les champs, Et tu iras jusqu'à Babylone; Là tu seras délivrée, C'est là que l'Eternel te rachètera de la main de tes ennemis."
Mais maintenant, cette Babylone antique n'existe plus. Dans l'apocalypse Jérusalem est appelée alégoriquement Sodome et Egypte (apo 11 ?)... il est aussi dit que la grande fille est Jérusalem, or celle appelée Babylone la grande mère des prostituées est aussi appelée la grande ville, c'est la grande ville en quetsion en apocalypse. Jérusalem est donc appelée alégoriquement Babylone. Mais sa destruction n'est que la purification avant sa restitution dans sa sainteté, voir Isaïe 4.
Ecrit le 03 juil.05, 23:33
Pardon, j'ai dit une erreur :
La fille de Sion est pas Jérusalem, mais c'est le peuple d'Israël.
Michée 4/10 "Fille de Sion, souffre et gémis comme une femme qui accouche! Car maintenant tu sortiras de la ville et tu habiteras dans les champs."
Maintenant, dans ma Bible, dans la suite du verset, il n'est pas dit Babylone mais il est parlé de Babel ; c'est peut-être la même chose mais ...
Michée 4 est à rattacher à Zaccharie 14 et Isaïe 4.
La fille de Sion est pas Jérusalem, mais c'est le peuple d'Israël.
Michée 4/10 "Fille de Sion, souffre et gémis comme une femme qui accouche! Car maintenant tu sortiras de la ville et tu habiteras dans les champs."
Maintenant, dans ma Bible, dans la suite du verset, il n'est pas dit Babylone mais il est parlé de Babel ; c'est peut-être la même chose mais ...
Michée 4 est à rattacher à Zaccharie 14 et Isaïe 4.
Ecrit le 04 juil.05, 06:15
DauphinDauphin a écrit :Pardon, j'ai dit une erreur :
La fille de Sion est pas Jérusalem, mais c'est le peuple d'Israël.
Michée 4/10 "Fille de Sion, souffre et gémis comme une femme qui accouche! Car maintenant tu sortiras de la ville et tu habiteras dans les champs."
Maintenant, dans ma Bible, dans la suite du verset, il n'est pas dit Babylone mais il est parlé de Babel ; c'est peut-être la même chose mais ...
Michée 4 est à rattacher à Zaccharie 14 et Isaïe 4.
salut je vais developper mon point de vue concernant le passage de michée que j'ai déjà cité. ps je te confirme la tour de babel c'est bien en rapport avec babylone.
cet extrait de michée 4 je le met en rapport avec ce verset de
Esaie 46/9-13
"Souvenez-vous de ce qui s'est passé dès les temps anciens; Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre, Je suis Dieu, et nul n'est semblable à moi. J'annonce dès le commencement ce qui doit arriver, Et longtemps d'avance ce qui n'est pas encore accompli; Je dis: Mes arrêts subsisteront, Et j'exécuterai toute ma volonté. C'est moi qui appelle de l'orient un oiseau de proie, D'une terre lointaine un homme pour accomplir mes desseins, Je l'ai dit, et je le réaliserai; Je l'ai conçu, et je l'exécuterai. Ecoutez-moi, gens endurcis de coeur, Ennemis de la droiture!
Je fais approcher ma justice: elle n'est pas loin; Et mon salut: il ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, Et ma gloire sur Israël."
Il est a noté que Babylone est à l'orient de l'Israël, aujourd'hui les ruines sont à 160 km de Baghdad. dans ce verset l'homme qui vient d'une terre lointaine approche d'Israël c'est la justice, le salut et la gloire de Dieu.
comme je l'ai déjà démontrer la date du retour du Christ d'après la prophétie de Daniel est 1844 voir mon post la date du retour du Christ.
Donc si cette gloire d'une terre lointaine qui vient de l'orient passe par babylone à partir de 1844 on peut considerer que babylone c'est baghdad puisque qu'aujourd'hui babylone n'éxiste plus.
D'ailleurs le Christ dans ses paroles concernant son retour disait "car comme l'éclair par de l'orient et se montre jusqu'en occident ainsi sera l'avennement du fils de l'homme" cette parole confirme le verset d'esaie 46/9-13
D'ailleurs une prophétie du Coran confirme Baghdad comme le lieu ou l'éternel passera. Sourate les troupeaux versets 126-127
"Voici en toute droiture le chemin de ton seigneur. Nous avons exposé les signes à un peuple qui réfléchit. Le sejour de la paix leur est destiné en récompenses de leurs actions auprès de leur Seigneur qui sera leur maitre." Dans une encyclopédie on peut lire au sujet de Baghdad que son surnom est le sejour de la paix.
je pourrai aussi cité cette prophétie d'Ezechiel 43/1-6 "le retour de la gloire"
"Il me conduisit à la porte, à la porte qui était du côté de l'orient. Et voici, la gloire du Dieu d'Israël s'avançait de l'orient. Sa voix était pareille au bruit des grandes eaux, et la terre resplendissait de sa gloire. Cette vision était semblable à celle que j'avais eue lorsque j'étais venu pour détruire la ville; et ces visions étaient semblables à celle que j'avais eue près du fleuve du Kebar. Et je tombai sur ma face. La gloire de l'Eternel entra dans la maison par la porte qui était du côté de l'orient. Alors, l'esprit m'enleva et me transporta dans le parvis intérieur. Et voici, la gloire de l'Eternel remplissait la maison. J'entendis quelqu'un qui me parlait depuis la maison, et un homme (ne serait-ce pas cet homme d'une terre lointaine?)se tenait près de moi."
Fleuve de kebar "Le Kebar, ou Cobar, est un canal de dérivation latérale à l'Euphrate, qui va du Sud de Babylone à Uruk, par Nippur."
Donc pour résumé l'avennement du fils de l'homme c'est à dire le retour du Christ se fera par un homme désigné par Dieu qui vient d'une terre lointaine qui est à l'orient d'Israël et qui devra passé par Baghdad puis par l'occident et son trajet se terminera en terre sainte en Israël...
A+
Ecrit le 07 juil.05, 20:39
Tu fais la grossière erreur de ne pas prendre en compte que les prophéties que tu cites ont eu leur accomplissement en 587 av JC... Lis 2 Chroniques 36...
Mais de nos jours, Jérusalem est appelé alégoriquement Sodome et egypte en Apocalypse (voir apo 11) ; elle est aussi appelée alégoriquement Babylone la grande... d'ailleurs l'apocalypse dit clairement que cette grande ville est "là même où le Seigneur a été crucifié"... Il sufffit juste de savoir lire.
Un baha'iste m'avait exposé cette thèse, je lui avais répondu en la démentant de façon claire et précise ; Cette personne avait du capituler devant l'évidence de mon argumentation ; enfin, voir l'autre fil.
A+,
Dauphin
Mais de nos jours, Jérusalem est appelé alégoriquement Sodome et egypte en Apocalypse (voir apo 11) ; elle est aussi appelée alégoriquement Babylone la grande... d'ailleurs l'apocalypse dit clairement que cette grande ville est "là même où le Seigneur a été crucifié"... Il sufffit juste de savoir lire.
comme je l'ai déjà démontrer la date du retour du Christ d'après la prophétie de Daniel est 1844 voir mon post la date du retour du Christ.
Un baha'iste m'avait exposé cette thèse, je lui avais répondu en la démentant de façon claire et précise ; Cette personne avait du capituler devant l'évidence de mon argumentation ; enfin, voir l'autre fil.
A+,
Dauphin
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