La traduction de Matthieu 26:26-28
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Les Témoins de Jéhovah croient que Dieu a restauré le véritable christianisme par leur intermédiaire. Le présent forum est axé exclusivement sur l'éducation. Sinon SVP : Pour toutes comparaisons qui ne sauraient vous satisfaire, en présence de l'enseignement officiel, utilisez le forum débat chrétien (forum de dialogue œcuménique)
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- philippe83
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Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 01 avr.15, 21:43Si cela peut aider...
Mat 9:13
Mat 12:7
Marc 5:41
Marc 15:22
Luc 8:11
Luc 20:17
Jean 16:17,18
Gal 4:24
Dans ces versets "estîn" comme vous le remarquez est rendue par " signifie, représente" dans une multitude de versions et non automatiquement "est"! à ton avis Vanessa: pourquoi? Vois-tu ou je veux en venir avec Mat 26:26?
A+
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Dans ces versets "estîn" comme vous le remarquez est rendue par " signifie, représente" dans une multitude de versions et non automatiquement "est"! à ton avis Vanessa: pourquoi? Vois-tu ou je veux en venir avec Mat 26:26?
A+
- Vanessa
Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 01 avr.15, 21:47Non non, tu te méprends. Je pense avoir bien compris les raisons qui ont motivé le choix des traducteurs de la Bible TJ pour Matthieu 26:26-28.Kerridween a écrit : Le biais vise la TMN. Dans son dialogue, la personne A utilise la TMN pour répondre à la personne B. Et vu la réponse de Kuriostheos et le fait qu'elle soit d'accord alors pour ma part, il m'est facile de voir où elle veut en venir. Elle semble vouloir démontrer l'orientation d'une traduction destinée à influencer - voir fausser - la croyance d'une autre personne.
Et je trouve que ce n'est pas un mauvais choix, même si personnellement j'aurais préféré "voici mon corps".
Je répète: je ne critique pas le choix retenu par les traducteurs.
Le problème n'est pas là.
Le problème est dans le raisonnement tenu par le prédicateur dans mon petit dialogue.
Je le reproduis ici:
A- Pensez-vous que lorsque Jésus a présenté la coupe à ses apôtres, il s'agissait vraiment à ce moment-là du sang du Christ?
B- Oui, tout à fait. De même lorsqu'il leur a présenté le pain, celui-ci était réellement le corps du Seigneur.
A- Permettez-moi de vous montrer ce que dit la Bible à ce sujet. Regardez ce qu'il est dit en Matthieu 26:26 à 28... Comme vous le constatez, Jésus n'a pas dit "ceci est mon sang" et "ceci est mon corps", mais plutôt "ceci représente mon sang" et "ceci représente mon corps". Par conséquent, à en croire les paroles-mêmes de Jésus, le pain et le vin étaient des "représentations" de son corps et de son sang.
Personne ne voit ici un biais de raisonnement?
Bien à vous.
Modifié en dernier par Vanessa le 01 avr.15, 21:53, modifié 1 fois.
- medico
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Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 01 avr.15, 21:52Dans Luc 20 :17 la bible Osty ne met pas signifie.philippe83 a écrit :Si cela peut aider...
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Dans ces versets "estîn" comme vous le remarquez est rendue par " signifie, représente" dans une multitude de versions et non automatiquement "est"! à ton avis Vanessa: pourquoi? Vois-tu ou je veux en venir avec Mat 26:26?
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17 Qu’ainsi n’advienne ! Alors Jésus les regardant, leur dit :
: La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale pierre de l’angle ?Que veut donc dire ce qui est écrit
par contre la majorité des traduction disent ( signifie).
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
- Estrabolio
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Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 01 avr.15, 23:36Je te l'accorde, cela semble un raisonnement un peu circulaire, cela me rappelle l'histoire du charbonnier (c'est ce conte qui a donné l'expression "foi du charbonnier", tu connais ? Au cas où je raconte : Le Diable veut tenter un brave charbonnier alors il lui demande :Vanessa a écrit :@ Estrabolio - Donc tu considères que le raisonnement du petit dialogue que j'ai posté plus haut ne pose pas de problème? J'ai bien compris?
- "en quoi crois tu ?"
- "je crois en ce que croit l'Eglise"
- "et que croit l'Eglise ?"
- "l'Eglise croit ce que je crois"..... et le Diable dut abandonner )
Alors c'est vrai que là ça tourne un peu en rond, on appuie le raisonnement sur une traduction qui s'appuie sur le raisonnement etc. mais, je te rassure, les TJ ne s'arrêtent pas à ce seul argument.
J'en profite pour répondre à Kuriostheos, il ne s'agit pas de contredire telle ou telle religion mais de simplement défendre ses convictions.
- Vanessa
Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 02 avr.15, 01:13Amen, Estrabolio ! Tu as tout compris.Estrabolio a écrit : Je te l'accorde, cela semble un raisonnement un peu circulaire, cela me rappelle l'histoire du charbonnier (c'est ce conte qui a donné l'expression "foi du charbonnier", tu connais ? Au cas où je raconte : Le Diable veut tenter un brave charbonnier alors il lui demande :
- "en quoi crois tu ?"
- "je crois en ce que croit l'Eglise"
- "et que croit l'Eglise ?"
- "l'Eglise croit ce que je crois"..... et le Diable dut abandonner )
Alors c'est vrai que là ça tourne un peu en rond, on appuie le raisonnement sur une traduction qui s'appuie sur le raisonnement etc. mais, je te rassure, les TJ ne s'arrêtent pas à ce seul argument.
Je m'interroge... Selon toi, comment se fait-il que personne d'autre que toi (et Kuryostheos) n'ait remarqué ce raisonnement circulaire, alors qu'il est tellement flagrant?
Pour ceux qui n'auraient pas compris de quoi nous parlons, j'explique brièvement:
La traduction "Ceci représente mon corps" est tout à fait correcte. On a bien expliqué pourquoi; le verbe "estîn" est traduit ainsi dans d'autres passages dans d'autres bibles, etc... Pas de souci pour ça. De plus, tout le contexte indique qu'il n'est pas question de transformation miraculeuse ni quoi que ce soit de ce genre. Tout le monde est d'accord.
Le bon raisonnement est donc celui-ci: PUISQUE manifestement le pain et le vin sont des symboles, ALORS nous pouvons traduire "Ceci représente".
Il y a une CAUSE qui entraîne une CONSEQUENCE.
Le pain et le vin sont des symboles: c'est la CAUSE.
Nous pouvons donc traduire "Représente": c'est la CONSEQUENCE.
Mais nous ne pouvons pas ensuite inverser le problème sans tomber dans un raisonnement circulaire, c'est à dire inacceptable car illogique.
Ainsi, nous ne pouvons pas nous permettre d'affirmer: PUISQUE Jésus a dit "Ceci représente" ALORS le pain et le vin sont des symboles.
Pour ceux qui n'auraient toujours pas compris ce qu'est un raisonnement circulaire, et qui n'auraient pas compris non plus l'exemple de la foi du charbonnier, je donne un autre exemple.
C'est une jeune femme qui visite un musée archéologique. Elle s'arrête devant une représentation stratigraphique de la couche terrestre. Le guide du musée pointe du doigt une strate et déclare d'un air grave :
- Cette strate est vieille de 65 millions d'années.
--- Comment savez-vous ça? demande la jeune femme...
- Nous le savons grâce aux fossiles que nous trouvons habituellement dans cette strate.
Quelques minutes plus tard, le guide désigne un magnifique squelette de dinosaure et déclare, d'un air toujours aussi grave:
- Ce dinosaure est vieux d'au moins 65 millions d'années.
--- Comment savez-vous ça? demande la jeune femme...
- Nous le savons grâce à la couche stratigraphique dans laquelle il a été trouvé.
Si vous n'avez toujours pas compris ce qu'est un raisonnement circulaire, alors je ne peux malheureusement plus rien faire pour vous..
- Gérard C. Endrifel
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Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 02 avr.15, 01:41Aaaah tout un sujet pour dire ça? tout ça pour ça? Démontrer un raisonnement circulaire? Ben dis donc... il y en a qui ne savent apparemment vraiment pas quoi faire de leur journée
La première chose que fera un esclave après avoir quitté son maître, c'est s'en trouver un autre encore pire que le précédent. Et il n'y a pas pire maître que soi-même. - "Principe d’élévation - Réalité ou Illusionnisme pervers ?" G. C. Endrifel
- Vanessa
Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 02 avr.15, 01:56Pas de soucis, Kerrid. Grosse bise de la part de Miss prout proutKerridween a écrit :Aaaah tout un sujet pour dire ça? tout ça pour ça? Démontrer un raisonnement circulaire? Ben dis donc... il y en a qui ne savent apparemment vraiment pas quoi faire de leur journée
Modifié en dernier par Vanessa le 03 avr.15, 02:59, modifié 1 fois.
- Estrabolio
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Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 02 avr.15, 06:57Tu as raison Vanessa mais tu prends un exemple à particulier, si tu prends une publication TJ tu ne verras pas ce raisonnement circulaire maladroit dans cet exemple.Vanessa a écrit : Mais nous ne pouvons pas ensuite inverser le problème sans tomber dans un raisonnement circulaire, c'est à dire inacceptable car illogique.
Ainsi, nous ne pouvons pas nous permettre d'affirmer: PUISQUE Jésus a dit "Ceci représente" ALORS le pain et le vin sont des symboles.
Au plaisir
- Vanessa
Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 02 avr.15, 09:59Malheureusement si, Estrabolio. En veux-tu la preuve? (comme je l'ai dit à Medico, toutes mes enfilades ont de l'importance, et je ne poste rien au hasard).Estrabolio a écrit : Tu as raison Vanessa mais tu prends un exemple à particulier, si tu prends une publication TJ tu ne verras pas ce raisonnement circulaire maladroit dans cet exemple.
Au plaisir
Bien à toi, et astalavista si on ne te revoit pas d'ici longtemps.
- Estrabolio
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Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 03 avr.15, 05:11Ici je ne vois pas de raisonnement circulaire mais une explication claire qu'on partage ou pas.
*** li chap. 5 p. 128-132 § 17-23 Le Repas du Seigneur — un souper de libération ***
17 Il en est de même de la coupe de vin sur laquelle Jésus prononça ces paroles : “Ceci est mon sang.” D’où venait le vin de la coupe ? Apparemment de la cave ou du marchand de vin où Pierre et Jean s’étaient procuré le vin pour célébrer la Pâque. Comment donc Jésus pouvait-il, en prononçant quelques paroles, changer ce vin en son sang ? La matière composant ce vin, “le produit de la vigne”, n’avait jamais coulé dans les vaisseaux sanguins de Jésus. Et même si nous admettons qu’il changea effectivement le vin en sang humain, il s’agirait d’un sang anonyme, mais non du sang du corps de Jésus. Pour les apôtres, ce vin n’avait ni l’apparence, ni le goût, ni l’odeur de sang humain frais. Lorsque Jésus changea de l’eau en vin à Cana, en Galilée, à l’occasion d’une noce, le liquide dans les jarres prit l’apparence, l’odeur et le goût de vrai vin alcoolique. Celui qui en buvait n’avait pas besoin de tromper sa vue, son odorat et son palais pour se convaincre que le liquide qu’il buvait était en réalité du vin. — Jean 2:1-11.
18 Non, lors du premier repas du Seigneur, Jésus ne s’offrit pas en sacrifice plus de douze heures avant de mourir sur le bois au Calvaire ! Quand il prononça sur le pain béni les mots “ceci est mon corps”, il voulait faire comprendre à ses apôtres que ce pain signifiait, représentait ou symbolisait son corps humain parfait, qui devait bientôt être immolé au Calvaire. Pareillement, lorsqu’il prononça sur le vin béni les mots “ceci est mon sang”, il voulait leur faire comprendre que le vin signifiait, représentait ou symbolisait son sang, qui devait bientôt être versé au Calvaire. Ses paroles ne sont pas à prendre au sens littéral, pas plus que celles qu’il prononça après avoir nourri miraculeusement cinq mille Juifs avec cinq pains et deux poissons. À cette occasion, il avait déclaré : “Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel.” Jésus n’est pas du pain réel que nous devons manger littéralement, car les paroles suivantes montrent qu’il employait un langage symbolique. En effet, il ajouta : “Si quelqu’un mange de ce pain il vivra éternellement ; et, en fait, le pain que je donnerai c’est ma chair pour la vie du monde.” — Jean 6:51.
19 La Bible nous fournit quatre récits de l’institution du repas du Seigneur, et pourtant aucun d’eux ne révèle que Jésus ordonna aux apôtres de célébrer ce souper en sacrifice de lui. Lisez la narration de l’apôtre Paul, que nous avons déjà reproduite à la page 121, paragraphe trois. Le compte rendu du disciple Luc correspond à celui rédigé par son compagnon Paul. Le docteur Luc écrit : “Puis il prit un pain, rendit grâces, le rompit, et le leur donna, disant : ‘Ceci est mon corps qui doit être donné pour vous. Ne cessez de faire ceci en mémoire de moi.’” (Luc 22:19). Jésus n’a nullement dit : ‘Faites ceci en sacrifice de moi.’ Il parlait symboliquement. Cela ressort aussi de la façon dont le médecin Luc, à l’exemple de Paul, rapporte les paroles que Jésus prononça sur le vin. Nous lisons dans Luc 22:20 : “De même la coupe, aussi, après qu’ils eurent pris le repas du soir, et il dit : ‘Cette coupe est la nouvelle alliance en vertu de mon sang, qui doit être versé pour vous.’” Or, Jésus ne voulait pas dire que la coupe de vin était littéralement la nouvelle alliance. — NW, éd. de 1950, note en bas de page.
20 L’apôtre Paul complète ce récit de Luc, en précisant que Jésus ajouta : “Ne cessez de faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.” (I Corinthiens 11:25). Ni Luc ni Paul ne déclarent que Jésus ordonna à ses apôtres de faire cela en sacrifice de lui, sacrifice qui aurait exigé la présence de vraie chair et de vrai sang humains. En outre, s’ils avaient réellement offert Jésus-Christ en sacrifice chaque fois qu’ils célébraient le repas du Seigneur, alors celui-ci serait mort à chaque célébration, et son corps humain aurait été immolé d’innombrables fois. Les Écritures inspirées nous permettent-elles de croire cela ? Non, car dans Romains 6:9, 10, l’apôtre Paul écrivit aux chrétiens de Rome : “Nous savons que Christ, maintenant qu’il a été ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. Car la mort dont il est mort, il en est mort en ce qui concerne le péché une fois pour toutes.” Il est donc impossible que Jésus-Christ meure de nouveau chaque fois que nous célébrons le repas du Seigneur. — Voir la page 105, paragraphe 49.
21 À l’appui de cet argument, citons ces paroles consignées dans Hébreux 10:5-10 : “C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : ‘Sacrifice et offrande, tu n’en as pas voulu, mais tu m’as préparé un corps. Tu n’as approuvé ni holocaustes ni offrande pour le péché.’ Alors j’ai dit : ‘Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est écrit de moi) pour faire ta volonté, ô Dieu.’ (...) Par ladite ‘volonté’ nous avons été sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.” Cette explication exclut toute idée d’un sacrifice du corps charnel de Jésus-Christ chaque fois qu’on célèbre le repas du Seigneur. — Voir la page 90, paragraphe 20 sv.
22 Il s’ensuit que nous n’observons pas le repas du Seigneur dans le but de sacrifier de nouveau Jésus-Christ pour les péchés des hommes, mais afin de nous souvenir de lui comme de l’Agneau de Dieu immolé pour nous “une fois pour toutes”, voici dix-neuf siècles. Le pain sans levain et le vin sont simplement des emblèmes qui représentent ou symbolisent le corps charnel et le sang versé de Jésus-Christ offerts en sacrifice. Les chrétiens qui célèbrent cette fête et participent au pain et au vin symboliques doivent garder leur raison et leur faculté de discernement, et non s’enivrer ou engourdir leur esprit en mangeant et en buvant à l’excès. Ils doivent comprendre et discerner que le pain et le vin emblématiques symbolisent le corps charnel et le sang de Jésus-Christ, et qu’ils ont été sanctifiés par le sacrifice de ce corps et de ce sang. Chaque fois qu’ils célèbrent cette fête, ils doivent approfondir leur compréhension du sacrifice rédempteur de leur Seigneur, Jésus-Christ, et montrer ouvertement leur foi en lui. Ils n’offrent pas de nouveau Jésus-Christ en sacrifice, mais ils proclament ouvertement que son sacrifice est le seul moyen de salut pour les hommes. À titre de preuve, citons ces paroles de l’apôtre Paul :
23 “‘Cette coupe est la nouvelle alliance en vertu de mon sang. Ne cessez de faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.’ Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous ne cessez de proclamer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il arrive.” — I Corinthiens 11:25, 26, NW, éd. de 1950, note en bas de page.
*** li chap. 5 p. 128-132 § 17-23 Le Repas du Seigneur — un souper de libération ***
17 Il en est de même de la coupe de vin sur laquelle Jésus prononça ces paroles : “Ceci est mon sang.” D’où venait le vin de la coupe ? Apparemment de la cave ou du marchand de vin où Pierre et Jean s’étaient procuré le vin pour célébrer la Pâque. Comment donc Jésus pouvait-il, en prononçant quelques paroles, changer ce vin en son sang ? La matière composant ce vin, “le produit de la vigne”, n’avait jamais coulé dans les vaisseaux sanguins de Jésus. Et même si nous admettons qu’il changea effectivement le vin en sang humain, il s’agirait d’un sang anonyme, mais non du sang du corps de Jésus. Pour les apôtres, ce vin n’avait ni l’apparence, ni le goût, ni l’odeur de sang humain frais. Lorsque Jésus changea de l’eau en vin à Cana, en Galilée, à l’occasion d’une noce, le liquide dans les jarres prit l’apparence, l’odeur et le goût de vrai vin alcoolique. Celui qui en buvait n’avait pas besoin de tromper sa vue, son odorat et son palais pour se convaincre que le liquide qu’il buvait était en réalité du vin. — Jean 2:1-11.
18 Non, lors du premier repas du Seigneur, Jésus ne s’offrit pas en sacrifice plus de douze heures avant de mourir sur le bois au Calvaire ! Quand il prononça sur le pain béni les mots “ceci est mon corps”, il voulait faire comprendre à ses apôtres que ce pain signifiait, représentait ou symbolisait son corps humain parfait, qui devait bientôt être immolé au Calvaire. Pareillement, lorsqu’il prononça sur le vin béni les mots “ceci est mon sang”, il voulait leur faire comprendre que le vin signifiait, représentait ou symbolisait son sang, qui devait bientôt être versé au Calvaire. Ses paroles ne sont pas à prendre au sens littéral, pas plus que celles qu’il prononça après avoir nourri miraculeusement cinq mille Juifs avec cinq pains et deux poissons. À cette occasion, il avait déclaré : “Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel.” Jésus n’est pas du pain réel que nous devons manger littéralement, car les paroles suivantes montrent qu’il employait un langage symbolique. En effet, il ajouta : “Si quelqu’un mange de ce pain il vivra éternellement ; et, en fait, le pain que je donnerai c’est ma chair pour la vie du monde.” — Jean 6:51.
19 La Bible nous fournit quatre récits de l’institution du repas du Seigneur, et pourtant aucun d’eux ne révèle que Jésus ordonna aux apôtres de célébrer ce souper en sacrifice de lui. Lisez la narration de l’apôtre Paul, que nous avons déjà reproduite à la page 121, paragraphe trois. Le compte rendu du disciple Luc correspond à celui rédigé par son compagnon Paul. Le docteur Luc écrit : “Puis il prit un pain, rendit grâces, le rompit, et le leur donna, disant : ‘Ceci est mon corps qui doit être donné pour vous. Ne cessez de faire ceci en mémoire de moi.’” (Luc 22:19). Jésus n’a nullement dit : ‘Faites ceci en sacrifice de moi.’ Il parlait symboliquement. Cela ressort aussi de la façon dont le médecin Luc, à l’exemple de Paul, rapporte les paroles que Jésus prononça sur le vin. Nous lisons dans Luc 22:20 : “De même la coupe, aussi, après qu’ils eurent pris le repas du soir, et il dit : ‘Cette coupe est la nouvelle alliance en vertu de mon sang, qui doit être versé pour vous.’” Or, Jésus ne voulait pas dire que la coupe de vin était littéralement la nouvelle alliance. — NW, éd. de 1950, note en bas de page.
20 L’apôtre Paul complète ce récit de Luc, en précisant que Jésus ajouta : “Ne cessez de faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.” (I Corinthiens 11:25). Ni Luc ni Paul ne déclarent que Jésus ordonna à ses apôtres de faire cela en sacrifice de lui, sacrifice qui aurait exigé la présence de vraie chair et de vrai sang humains. En outre, s’ils avaient réellement offert Jésus-Christ en sacrifice chaque fois qu’ils célébraient le repas du Seigneur, alors celui-ci serait mort à chaque célébration, et son corps humain aurait été immolé d’innombrables fois. Les Écritures inspirées nous permettent-elles de croire cela ? Non, car dans Romains 6:9, 10, l’apôtre Paul écrivit aux chrétiens de Rome : “Nous savons que Christ, maintenant qu’il a été ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. Car la mort dont il est mort, il en est mort en ce qui concerne le péché une fois pour toutes.” Il est donc impossible que Jésus-Christ meure de nouveau chaque fois que nous célébrons le repas du Seigneur. — Voir la page 105, paragraphe 49.
21 À l’appui de cet argument, citons ces paroles consignées dans Hébreux 10:5-10 : “C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : ‘Sacrifice et offrande, tu n’en as pas voulu, mais tu m’as préparé un corps. Tu n’as approuvé ni holocaustes ni offrande pour le péché.’ Alors j’ai dit : ‘Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est écrit de moi) pour faire ta volonté, ô Dieu.’ (...) Par ladite ‘volonté’ nous avons été sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.” Cette explication exclut toute idée d’un sacrifice du corps charnel de Jésus-Christ chaque fois qu’on célèbre le repas du Seigneur. — Voir la page 90, paragraphe 20 sv.
22 Il s’ensuit que nous n’observons pas le repas du Seigneur dans le but de sacrifier de nouveau Jésus-Christ pour les péchés des hommes, mais afin de nous souvenir de lui comme de l’Agneau de Dieu immolé pour nous “une fois pour toutes”, voici dix-neuf siècles. Le pain sans levain et le vin sont simplement des emblèmes qui représentent ou symbolisent le corps charnel et le sang versé de Jésus-Christ offerts en sacrifice. Les chrétiens qui célèbrent cette fête et participent au pain et au vin symboliques doivent garder leur raison et leur faculté de discernement, et non s’enivrer ou engourdir leur esprit en mangeant et en buvant à l’excès. Ils doivent comprendre et discerner que le pain et le vin emblématiques symbolisent le corps charnel et le sang de Jésus-Christ, et qu’ils ont été sanctifiés par le sacrifice de ce corps et de ce sang. Chaque fois qu’ils célèbrent cette fête, ils doivent approfondir leur compréhension du sacrifice rédempteur de leur Seigneur, Jésus-Christ, et montrer ouvertement leur foi en lui. Ils n’offrent pas de nouveau Jésus-Christ en sacrifice, mais ils proclament ouvertement que son sacrifice est le seul moyen de salut pour les hommes. À titre de preuve, citons ces paroles de l’apôtre Paul :
23 “‘Cette coupe est la nouvelle alliance en vertu de mon sang. Ne cessez de faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.’ Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous ne cessez de proclamer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il arrive.” — I Corinthiens 11:25, 26, NW, éd. de 1950, note en bas de page.
- Vanessa
Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 03 avr.15, 05:25J'ai lu très attentivement l'intégralité de cet article, et je n'ai absolument rien à y redire. Le développement est logique, d'une cohérence imparable, et on n'y trouve aucun biais de raisonnement circulaire.Estrabolio a écrit :Ici je ne vois pas de raisonnement circulaire mais une explication claire qu'on partage ou pas.
*** li chap. 5 p. 128-132 § 17-23 Le Repas du Seigneur — un souper de libération ***
17 Il en est de même de la coupe de vin sur laquelle Jésus prononça ces paroles : “Ceci est mon sang.” D’où venait le vin de la coupe ? Apparemment de la cave ou du marchand de vin où Pierre et Jean s’étaient procuré le vin pour célébrer la Pâque. Comment donc Jésus pouvait-il, en prononçant quelques paroles, changer ce vin en son sang ? La matière composant ce vin, “le produit de la vigne”, n’avait jamais coulé dans les vaisseaux sanguins de Jésus. Et même si nous admettons qu’il changea effectivement le vin en sang humain, il s’agirait d’un sang anonyme, mais non du sang du corps de Jésus. Pour les apôtres, ce vin n’avait ni l’apparence, ni le goût, ni l’odeur de sang humain frais. Lorsque Jésus changea de l’eau en vin à Cana, en Galilée, à l’occasion d’une noce, le liquide dans les jarres prit l’apparence, l’odeur et le goût de vrai vin alcoolique. Celui qui en buvait n’avait pas besoin de tromper sa vue, son odorat et son palais pour se convaincre que le liquide qu’il buvait était en réalité du vin. — Jean 2:1-11.
18 Non, lors du premier repas du Seigneur, Jésus ne s’offrit pas en sacrifice plus de douze heures avant de mourir sur le bois au Calvaire ! Quand il prononça sur le pain béni les mots “ceci est mon corps”, il voulait faire comprendre à ses apôtres que ce pain signifiait, représentait ou symbolisait son corps humain parfait, qui devait bientôt être immolé au Calvaire. Pareillement, lorsqu’il prononça sur le vin béni les mots “ceci est mon sang”, il voulait leur faire comprendre que le vin signifiait, représentait ou symbolisait son sang, qui devait bientôt être versé au Calvaire. Ses paroles ne sont pas à prendre au sens littéral, pas plus que celles qu’il prononça après avoir nourri miraculeusement cinq mille Juifs avec cinq pains et deux poissons. À cette occasion, il avait déclaré : “Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel.” Jésus n’est pas du pain réel que nous devons manger littéralement, car les paroles suivantes montrent qu’il employait un langage symbolique. En effet, il ajouta : “Si quelqu’un mange de ce pain il vivra éternellement ; et, en fait, le pain que je donnerai c’est ma chair pour la vie du monde.” — Jean 6:51.
19 La Bible nous fournit quatre récits de l’institution du repas du Seigneur, et pourtant aucun d’eux ne révèle que Jésus ordonna aux apôtres de célébrer ce souper en sacrifice de lui. Lisez la narration de l’apôtre Paul, que nous avons déjà reproduite à la page 121, paragraphe trois. Le compte rendu du disciple Luc correspond à celui rédigé par son compagnon Paul. Le docteur Luc écrit : “Puis il prit un pain, rendit grâces, le rompit, et le leur donna, disant : ‘Ceci est mon corps qui doit être donné pour vous. Ne cessez de faire ceci en mémoire de moi.’” (Luc 22:19). Jésus n’a nullement dit : ‘Faites ceci en sacrifice de moi.’ Il parlait symboliquement. Cela ressort aussi de la façon dont le médecin Luc, à l’exemple de Paul, rapporte les paroles que Jésus prononça sur le vin. Nous lisons dans Luc 22:20 : “De même la coupe, aussi, après qu’ils eurent pris le repas du soir, et il dit : ‘Cette coupe est la nouvelle alliance en vertu de mon sang, qui doit être versé pour vous.’” Or, Jésus ne voulait pas dire que la coupe de vin était littéralement la nouvelle alliance. — NW, éd. de 1950, note en bas de page.
20 L’apôtre Paul complète ce récit de Luc, en précisant que Jésus ajouta : “Ne cessez de faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.” (I Corinthiens 11:25). Ni Luc ni Paul ne déclarent que Jésus ordonna à ses apôtres de faire cela en sacrifice de lui, sacrifice qui aurait exigé la présence de vraie chair et de vrai sang humains. En outre, s’ils avaient réellement offert Jésus-Christ en sacrifice chaque fois qu’ils célébraient le repas du Seigneur, alors celui-ci serait mort à chaque célébration, et son corps humain aurait été immolé d’innombrables fois. Les Écritures inspirées nous permettent-elles de croire cela ? Non, car dans Romains 6:9, 10, l’apôtre Paul écrivit aux chrétiens de Rome : “Nous savons que Christ, maintenant qu’il a été ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. Car la mort dont il est mort, il en est mort en ce qui concerne le péché une fois pour toutes.” Il est donc impossible que Jésus-Christ meure de nouveau chaque fois que nous célébrons le repas du Seigneur. — Voir la page 105, paragraphe 49.
21 À l’appui de cet argument, citons ces paroles consignées dans Hébreux 10:5-10 : “C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : ‘Sacrifice et offrande, tu n’en as pas voulu, mais tu m’as préparé un corps. Tu n’as approuvé ni holocaustes ni offrande pour le péché.’ Alors j’ai dit : ‘Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est écrit de moi) pour faire ta volonté, ô Dieu.’ (...) Par ladite ‘volonté’ nous avons été sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.” Cette explication exclut toute idée d’un sacrifice du corps charnel de Jésus-Christ chaque fois qu’on célèbre le repas du Seigneur. — Voir la page 90, paragraphe 20 sv.
22 Il s’ensuit que nous n’observons pas le repas du Seigneur dans le but de sacrifier de nouveau Jésus-Christ pour les péchés des hommes, mais afin de nous souvenir de lui comme de l’Agneau de Dieu immolé pour nous “une fois pour toutes”, voici dix-neuf siècles. Le pain sans levain et le vin sont simplement des emblèmes qui représentent ou symbolisent le corps charnel et le sang versé de Jésus-Christ offerts en sacrifice. Les chrétiens qui célèbrent cette fête et participent au pain et au vin symboliques doivent garder leur raison et leur faculté de discernement, et non s’enivrer ou engourdir leur esprit en mangeant et en buvant à l’excès. Ils doivent comprendre et discerner que le pain et le vin emblématiques symbolisent le corps charnel et le sang de Jésus-Christ, et qu’ils ont été sanctifiés par le sacrifice de ce corps et de ce sang. Chaque fois qu’ils célèbrent cette fête, ils doivent approfondir leur compréhension du sacrifice rédempteur de leur Seigneur, Jésus-Christ, et montrer ouvertement leur foi en lui. Ils n’offrent pas de nouveau Jésus-Christ en sacrifice, mais ils proclament ouvertement que son sacrifice est le seul moyen de salut pour les hommes. À titre de preuve, citons ces paroles de l’apôtre Paul :
23 “‘Cette coupe est la nouvelle alliance en vertu de mon sang. Ne cessez de faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.’ Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous ne cessez de proclamer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il arrive.” — I Corinthiens 11:25, 26, NW, éd. de 1950, note en bas de page.
Je ne parlais donc pas de cet article-là, qui est irréprochable.
Quelqu'un sait-il de quel article je parle? Je n'avais pas noté la référence, mais je pense que je dois pouvoir le retrouver sur votre site officiel.
Bien cordialement.
- Vanessa
Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 04 avr.15, 10:50J'ai lu très attentivement l'intégralité de cet article, et je n'ai absolument rien à y redire. Le développement est logique, d'une cohérence imparable, et on n'y trouve aucun biais de raisonnement circulaire.Estrabolio a écrit :Ici je ne vois pas de raisonnement circulaire mais une explication claire qu'on partage ou pas.
*** li chap. 5 p. 128-132 § 17-23 Le Repas du Seigneur — un souper de libération ***
17 Il en est de même de la coupe de vin sur laquelle Jésus prononça ces paroles : “Ceci est mon sang.” D’où venait le vin de la coupe ? Apparemment de la cave ou du marchand de vin où Pierre et Jean s’étaient procuré le vin pour célébrer la Pâque. Comment donc Jésus pouvait-il, en prononçant quelques paroles, changer ce vin en son sang ? La matière composant ce vin, “le produit de la vigne”, n’avait jamais coulé dans les vaisseaux sanguins de Jésus. Et même si nous admettons qu’il changea effectivement le vin en sang humain, il s’agirait d’un sang anonyme, mais non du sang du corps de Jésus. Pour les apôtres, ce vin n’avait ni l’apparence, ni le goût, ni l’odeur de sang humain frais. Lorsque Jésus changea de l’eau en vin à Cana, en Galilée, à l’occasion d’une noce, le liquide dans les jarres prit l’apparence, l’odeur et le goût de vrai vin alcoolique. Celui qui en buvait n’avait pas besoin de tromper sa vue, son odorat et son palais pour se convaincre que le liquide qu’il buvait était en réalité du vin. — Jean 2:1-11.
18 Non, lors du premier repas du Seigneur, Jésus ne s’offrit pas en sacrifice plus de douze heures avant de mourir sur le bois au Calvaire ! Quand il prononça sur le pain béni les mots “ceci est mon corps”, il voulait faire comprendre à ses apôtres que ce pain signifiait, représentait ou symbolisait son corps humain parfait, qui devait bientôt être immolé au Calvaire. Pareillement, lorsqu’il prononça sur le vin béni les mots “ceci est mon sang”, il voulait leur faire comprendre que le vin signifiait, représentait ou symbolisait son sang, qui devait bientôt être versé au Calvaire. Ses paroles ne sont pas à prendre au sens littéral, pas plus que celles qu’il prononça après avoir nourri miraculeusement cinq mille Juifs avec cinq pains et deux poissons. À cette occasion, il avait déclaré : “Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel.” Jésus n’est pas du pain réel que nous devons manger littéralement, car les paroles suivantes montrent qu’il employait un langage symbolique. En effet, il ajouta : “Si quelqu’un mange de ce pain il vivra éternellement ; et, en fait, le pain que je donnerai c’est ma chair pour la vie du monde.” — Jean 6:51.
19 La Bible nous fournit quatre récits de l’institution du repas du Seigneur, et pourtant aucun d’eux ne révèle que Jésus ordonna aux apôtres de célébrer ce souper en sacrifice de lui. Lisez la narration de l’apôtre Paul, que nous avons déjà reproduite à la page 121, paragraphe trois. Le compte rendu du disciple Luc correspond à celui rédigé par son compagnon Paul. Le docteur Luc écrit : “Puis il prit un pain, rendit grâces, le rompit, et le leur donna, disant : ‘Ceci est mon corps qui doit être donné pour vous. Ne cessez de faire ceci en mémoire de moi.’” (Luc 22:19). Jésus n’a nullement dit : ‘Faites ceci en sacrifice de moi.’ Il parlait symboliquement. Cela ressort aussi de la façon dont le médecin Luc, à l’exemple de Paul, rapporte les paroles que Jésus prononça sur le vin. Nous lisons dans Luc 22:20 : “De même la coupe, aussi, après qu’ils eurent pris le repas du soir, et il dit : ‘Cette coupe est la nouvelle alliance en vertu de mon sang, qui doit être versé pour vous.’” Or, Jésus ne voulait pas dire que la coupe de vin était littéralement la nouvelle alliance. — NW, éd. de 1950, note en bas de page.
20 L’apôtre Paul complète ce récit de Luc, en précisant que Jésus ajouta : “Ne cessez de faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.” (I Corinthiens 11:25). Ni Luc ni Paul ne déclarent que Jésus ordonna à ses apôtres de faire cela en sacrifice de lui, sacrifice qui aurait exigé la présence de vraie chair et de vrai sang humains. En outre, s’ils avaient réellement offert Jésus-Christ en sacrifice chaque fois qu’ils célébraient le repas du Seigneur, alors celui-ci serait mort à chaque célébration, et son corps humain aurait été immolé d’innombrables fois. Les Écritures inspirées nous permettent-elles de croire cela ? Non, car dans Romains 6:9, 10, l’apôtre Paul écrivit aux chrétiens de Rome : “Nous savons que Christ, maintenant qu’il a été ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. Car la mort dont il est mort, il en est mort en ce qui concerne le péché une fois pour toutes.” Il est donc impossible que Jésus-Christ meure de nouveau chaque fois que nous célébrons le repas du Seigneur. — Voir la page 105, paragraphe 49.
21 À l’appui de cet argument, citons ces paroles consignées dans Hébreux 10:5-10 : “C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : ‘Sacrifice et offrande, tu n’en as pas voulu, mais tu m’as préparé un corps. Tu n’as approuvé ni holocaustes ni offrande pour le péché.’ Alors j’ai dit : ‘Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est écrit de moi) pour faire ta volonté, ô Dieu.’ (...) Par ladite ‘volonté’ nous avons été sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes.” Cette explication exclut toute idée d’un sacrifice du corps charnel de Jésus-Christ chaque fois qu’on célèbre le repas du Seigneur. — Voir la page 90, paragraphe 20 sv.
22 Il s’ensuit que nous n’observons pas le repas du Seigneur dans le but de sacrifier de nouveau Jésus-Christ pour les péchés des hommes, mais afin de nous souvenir de lui comme de l’Agneau de Dieu immolé pour nous “une fois pour toutes”, voici dix-neuf siècles. Le pain sans levain et le vin sont simplement des emblèmes qui représentent ou symbolisent le corps charnel et le sang versé de Jésus-Christ offerts en sacrifice. Les chrétiens qui célèbrent cette fête et participent au pain et au vin symboliques doivent garder leur raison et leur faculté de discernement, et non s’enivrer ou engourdir leur esprit en mangeant et en buvant à l’excès. Ils doivent comprendre et discerner que le pain et le vin emblématiques symbolisent le corps charnel et le sang de Jésus-Christ, et qu’ils ont été sanctifiés par le sacrifice de ce corps et de ce sang. Chaque fois qu’ils célèbrent cette fête, ils doivent approfondir leur compréhension du sacrifice rédempteur de leur Seigneur, Jésus-Christ, et montrer ouvertement leur foi en lui. Ils n’offrent pas de nouveau Jésus-Christ en sacrifice, mais ils proclament ouvertement que son sacrifice est le seul moyen de salut pour les hommes. À titre de preuve, citons ces paroles de l’apôtre Paul :
23 “‘Cette coupe est la nouvelle alliance en vertu de mon sang. Ne cessez de faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.’ Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous ne cessez de proclamer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il arrive.” — I Corinthiens 11:25, 26, NW, éd. de 1950, note en bas de page.
Je ne parlais donc pas de cet article-là, qui est irréprochable.
Quelqu'un sait-il de quel article je parle? Je n'avais pas noté la référence, mais je pense que je dois pouvoir le retrouver sur votre site officiel.
Bien cordialement.
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Re: La traduction de Matthieu 26:26-28
Ecrit le 05 avr.15, 07:46La citation et donné ici.
*** li chap. 5 p. 128-132 § 17-23 Le Repas du Seigneur — un souper de libération ***
*** li chap. 5 p. 128-132 § 17-23 Le Repas du Seigneur — un souper de libération ***
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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