Autrefois, en Israël, si des parents avaient un fils qui était un glouton et un ivrogne invétéré, ils devaient le dénoncer pour qu’il soit lapidé (Deutéronome 21:18-21)N.Ismael a écrit :tu vois claire maintennant ?
L’apôtre Paul a donné aux chrétiens l’ordre de “ cesser de fréquenter celui qui, appelé frère, est un fornicateur, ou un homme avide, ou un idolâtre, ou un insulteur, ou un ivrogne, ou un extorqueur, et de ne pas même manger avec un tel homme ”. Manifestement, donc, les Écritures condamnent le fait de boire au point de s’enivrer. — 1 Corinthiens 5:11 ; 6:9, 10.
Et donc toi, tu vois clair aussi maintenant ?
Quand au terme nabidh:
Définition du nabîdh
Du côté de la tradition islamique le terme « nabîdh » revient fréquemment. Traduit dans les dictionnaires d’arabe moderne par « boisson alcoolisée, spiritueux, vin », il dérive de la racine n.b.dh qui renvoie à la notion de « vinifier, transformer en vin ». Le dictionnaire encyclopédique Lisân al-‘Arab ajoute que « cela est appelé le nabîdh, car on prend des dattes ou du raisin puis on les vinifie dans un pot ou une outre en y ajoutant de l’eau, et on les laisse de côté jusqu’à ce qu’ils fermentent et deviennent intoxicant. (…) Le khamr pressé à partir du raisin : nabîdh. On dit que le nabîdh est du khamr ». Ainsi le nabîdh peut être fortement alcoolisé comme l’illustrent ces traditions : « j’ai vu un homme apporter au Messager de Dieu une coupe dans laquelle il y avait du nabîdh. Il lui a donné la coupe, et il l’a levée à sa bouche, mais il l’a trouvé trop fort, alors il la lui a redonnée » ; « on a dit à Talha : « pourquoi n’offrez-vous pas de nabîdh ? » Il a répondu : « je n’aimerai pas qu’un musulman devienne ivre à cause de moi ». Même en la laissant reposer seulement quelques heures, cette boisson contient malgré tout de l’alcool de par la réaction chimique, le père d’Abdullah ad-Daylami a demandé au Prophète : « que devons-nous faire avec des raisins ? » Il a répondu : « faites-les tremper le matin et buvez-les le soir, et faites-les tremper le soir et buvez-les le matin ». J’ai dit : « peut-on le laisser jusqu’à ce qu’il devienne plus fort ? »3. La fermentation alcoolique dure normalement entre quatre et huit jours. Vin blanc se dit en arabe « nabîdh abyad » et vin rouge « nabîdh ahmar ». L’historien mutazilite al-Jâhiz (m. 867) indique que les habitants de Médine classaient le nabîdh avec le vin, puis il demanda dans une lettre adressée à son ami al-Hassan bin Wahb de lui livrer du nabîdh en y décrivant ses effets :
- Je te parlerai de la noblesse du nabîdh et de sa supériorité sur les autres breuvages alcoolisés, ensuite je te démontrerai pareillement la supériorité de ton nabîdh sur tous les autres. Quand le nabîdh pénètre dans tes os, se répand dans chaque organe, et imprègne ton cerveau, il rend les idées claires, délivre ton esprit des soucis, détend le corps et l’âme, et te rend insouciant, joyeux, tolérant, optimiste, et de bonne humeur. Il ferme la porte au doute et te fait tout comprendre et tout voir sous un angle positif. Il te libère des tracasseries, de la tourmente des angoisses, de la peur du futur, de la cupidité, et des pensées ennuyeuses au sujet de la façon de gagner sa vie – en un mot, de tout ce qui fait obstacle au bonheur, perturbe le plaisir, ramolli le désir ou gâche la joie. Il donne aux hommes âgés la flamme de la jeunesse et aux jeunes hommes l’exubérance de l’enfance. Le seul danger, quand on le boit, est d’aller au-delà du stade de la gaieté vers une phase d’excitation et d’irritation.