Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
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7 archange

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 08 avr.15, 05:19

Message par 7 archange »

J'avais pas vu ce topic. Il est magnifique !

Merci Gilbert pour ces poèmes. C'est d'une ingéniosité rarissime. (y)
Il n’y a pas de désir de vivre pur, comme Dieu le veut quand on n’accepte pas la vérité de la Parole de Dieu comme seule norme.

Gilbert Chevalier

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 08 avr.15, 05:33

Message par Gilbert Chevalier »

Pour une fois que mes trucs plaisent à quelqu'un, cela fait plaisir. Merci 7 archange !

Quant à toi Veloth, sache que je ne cherche à convaincre personne.

À l'attention de B, une chose que j'avais oubliée : lis le premier psaume car il te concerne.
LE BON CHAPELET

Prenez votre chapelet
Et souvent le récitez
https://www.youtube.com/watch?v=5xgxKl0 ... 2&index=69
Ou bien le psalmodiez
Ou encore le chantez :
Un chapelet bien récité
Ou chanté ou psalmodié
Et bien intentionné
Est un bon chapelet !

Blasphemator

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 08 avr.15, 09:52

Message par Blasphemator »

Les gens sur ce forum ont des noms, ou des pseudos. Les appeler par une lettre est quelque peu impoli.

Veloth

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 08 avr.15, 09:54

Message par Veloth »

Je m'étais trompé, je pensais sincèrement que tu voulais nous convaincre. Quel est donc le but de ce topic ?
Les mots s'arrêtent à ALMSIVI.
(Je sais, ça n'a aucun rapport, mais c'est foutrement classe !)

7 archange

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 08 avr.15, 21:05

Message par 7 archange »

Blasphemator a écrit :Les gens sur ce forum ont des noms, ou des pseudos. Les appeler par une lettre est quelque peu impoli.
Quand on a choisi un pseudo aussi provocateur que le tien, on ne doit pas s'offusquer que certains répugnent à le prononcer.
Il n’y a pas de désir de vivre pur, comme Dieu le veut quand on n’accepte pas la vérité de la Parole de Dieu comme seule norme.

Blasphemator

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 08 avr.15, 22:02

Message par Blasphemator »

Ce sont pourtant les théistes qui ont inventé le mot blasphème. Voici maintenant qu'ils répugnent à le prononcer :)

Veloth

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 09 avr.15, 02:02

Message par Veloth »

Ainsi donc, cher Gilbert, tu n'aimes que les vers.
Pour te convaincre alors, et pour te satisfaire,
C'est en alexandrins que je vais te répondre.
Peut-être pourras-tu un peu mieux nous comprendre,
Nous autres mécréants qui cherchons à t'entendre.

Tu poses en vérités de simples hypothèses,
Et n'argumentes pas pour étayer tes thèses.
C'est là la raison pour laquelle je te presse
D'expliquer un peu mieux le pourquoi du comment
De ce topique étrange et sans but apparent.
Les mots s'arrêtent à ALMSIVI.
(Je sais, ça n'a aucun rapport, mais c'est foutrement classe !)

Gilbert Chevalier

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 09 avr.15, 03:27

Message par Gilbert Chevalier »

Bravo 7 archange pour ta réponse à B à qui je dis qu'il vaut mieux être impoli que blasphémateur.

Bravo Veloth pour tes vers qui sont drôlement bien ficelés. Donc, mon topic, pour quoi faire ? Tout simplement pour mettre des trucs. Et en voici un exemple :

L’ANTICLÉRICAL I

1- Anticlé est timbré,
Et il l'a bien prouvé
Par ses excentricités
De gosse mal élevé.

2- Anticlé a marqué un but,
Le gardien étant Belzébuth :
Il a réussi son coup franc
Avec les bottes de Satan.

3- Anticlé manie l'intox
Avec grande dextérité,
Comme dans un match de boxe,
Mettant chaos le monde entier.

4- Anticlé est un vicieux
Et des plus luxurieux :
Il veut des femmes partout,
Et aussi des petits loups.

5- Anticlé est un impie
Et de la pire espèce,
Un monstre d'hypocrisie
Qui fait des parodies de messe.

6- Anticlé est indisposé ?
Méfiez-vous, c'est un abus !
Il en rigole tant et plus
De vous avoir bien attrapé !

7- Anticlé est un imposteur,
Et le pire des imposteurs
Puisque l'Exterminateur
Qui à tout le monde fait peur.

8- Anticlé est un criminel
Et nazi et stalinien
Qui enlève les élus du ciel
Pour les jeter dans le purin.

9- Anticlé et la loi des suspects,
Cela fait un tout unique :
C'est bien toute la Pensée-Unique
Qui ne mérite aucun respect.

10- Anticlé est un infâme
Et le plus infâme qui soit
Puisqu'il damne toute les âmes,
Traînant la mort derrière soi.

11- Anticlé est bien le onzième,
Celui qui est de trop :
Et il marche au galop
Dans la voie du blasphème.

12- Anticlé n'est pas catholique
Et donc au-dessous des catholiques
Puisqu'il piétine le Christ-même
Par ses horribles blasphèmes.

13- Anticlé est un exécrable,
Pour tout dire, le fils du diable
Puisque l'Antéchrist en personne
Mordant le talon de la Madone.

14- Anticlé est un nid de guêpes,
Une poubelle ambulante,
Qui vire comme une crêpe
Pour les sectes évangélisantes.

15- Anticlé est tout ce qu'on voudra,
Mais pape, pour sûr, il ne l'est pas :
Le dernier des va-nu-pieds
Vaut mieux que cet anticlef.

16- Anticlé est anticlérical
Comme il le déclare lui-même ;
Sur lui sont tous les anathèmes :
C'est sûr qu'il finira mal !

17- Anticlé porte la malédiction
Dans tous les lieux où il passe :
Avec lui, ou ça passe ou ça casse !
Il a perdu la raison.

18- Anticlé est un fou dangereux,
Bon à n'être qu'enfermé
À double tour pour l'éternité
Dans l'étang de soufre et de feu.

19- Anticlé sème la terreur,
La guerre et la révolution
Dans tous les lieux, dans tous les cœurs,
Faisant des hommes des démons.

20- Anticlé n'est qu'un vaurien,
Au-dessous-même du chien :
Il se vautre dans l'ordure
Et se complaît dans sa vomissure.

21- Anticlé sue la haine :
Cela se voit sur sa figure !
Partout après lui il draine
Toutes les déconfitures.

22- Anticlé est bien ce Léviathan,
Ce Béhémoth plein de superbe :
Il porte haut le verbe
Qui sussure comme le serpent.

23- Anticlé est un corrompu
En même temps qu'un corrupteur :
Il n'y a pas plus grand corrupteur
Ni plus célèbre corrompu.

24- Anticlé vit de la corruption :
C'est son élément, sa maison !
Et il dépense ses cinquante et plus millions
À payer grassement les francs-maçons.

25- Anticlé est un gros franc-maçon,
Et même le chef de tous les trois points :
Ce sont tous ses gros poissons,
Comme il l'avoua devant les rabbins.

26- Anticlé est le supérieur inconnu,
Bien connu des plus grands initiés ;
Mais des petits il est ignoré,
Tant il prend un air ingénu.

27- Anticlé dénonce à tours de bras
Afin qu'il ne soit pas dénoncé
Comme étant le plus scélérat
Par ceux qui à lui voudraient s'opposer.

28- Anticlé est un calomniateur
De l’Église tout particulièrement :
Il se fait passer pour son pasteur
Afin de la détruire plus sûrement.

29- Anticlé est dans son pré triangle
Où il se tenait dans un angle
Avec deux plus un égale quatre
Pour faire le diable à quatre.

30- Anticlé enfonça son papier
Dans le mur des malédictions :
Ce fut la nouvelle votation
Des trois copains enlacés.

31- Anticlé s'est abouché
Tous les voyous de la planète :
C'est avec eux qu'il fait la fête
Et qu'il aime bien rigoler.

32- Anticlé est un antisémite
Qui caresse tous les sémites
Pour mieux les écrabouiller
Car il veut tous nous gazer.

33- Anticlé est un pédophile
Qui dénonce les pédophiles
Pour n'être point, lui, pédophile,
Dénoncé comme pédophile.

34- Anticlé n'aime personne
Car il résume en sa personne
Ce qu'il y a de plus haineux,
Ce qu'il y a de plus honteux.

35- Anticlé est ce qui est maximal
En ce qui existe de mal :
C'est l'Antéchrist, pour tout dire,
Et donc ce qu'il y a de pire !

36- Anticlé est un vaudois
En même temps qu'un albigeois :
Il n'y a rien de plus impur
Que cet habitant du Valpur.

37- Anticlé tous les huit jours
Téléphone à sa copine,
Et pour téléphoner toujours
Il multiplie ses cousines.

38- Anticlé sort souvent de nuit,
Incognito comme il se doit,
Pour aller dans les boîtes de nuit
Et dans les loges en contre-bas.

39- Anticlé a un pentacle
Qui lui dicte sa conduite,
Qui enlève les obstacles
Quand il va de site en site.

40- Anticlé a une valise,
Valise noire bien entendu !
Qu'y a-t-il dans cette remise ?
Quelques grigris tout biscornus !

41- Anticlé a des valeurs,
Mais des valeurs à l'envers,
Les valeurs de Lucifer
Qui n'exhalent que puanteur.

42- Anticlé veut tout changer,
Jusqu'à l'économie mondiale,
Pour pouvoir installer
Son gouvernement anticlérical.

43- Anticlé aime les homos
Et il nage dans leurs eaux :
Il ne veut pas les juger
Puisqu'ils sont ses affidés.

44- Anticlé est à genoux
Pour lire la théologie,
Mais quelle théologie ?
La théologie des voyous !

45- Anticlé a reçu un baptême,
Baptême du mauvais esprit
Qui sur sa tête-même
En rigolant est atterri.

46- Anticlé se fait bénir
Par tous les plus malfamés,
Et il en ressort revigoré
Pour continuer à démolir.

47- Anticlé se fait passer
Pour un nouveau Jésus-Christ :
C'est bien son rôle d'Antéchrist,
Lui qui d'avance est réprouvé.

48- Anticlé a de bons copains :
Ce sont les juifs et les musulmans !
C'est dans les talmuds et le coran
Qu'il trouve tous ses refrains.

49- Anticlé a été
Sur le dôme du rocher
D'où il veut voler promptement
Comme Mahomet sur sa jument.

50- Anticlé a un diable
Caché dans son cartable :
Cet envoyé de Lucifer
Lui dit tout ce qu'il faut faire.

Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
LE BON CHAPELET

Prenez votre chapelet
Et souvent le récitez
https://www.youtube.com/watch?v=5xgxKl0 ... 2&index=69
Ou bien le psalmodiez
Ou encore le chantez :
Un chapelet bien récité
Ou chanté ou psalmodié
Et bien intentionné
Est un bon chapelet !

Gilbert Chevalier

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 10 avr.15, 04:15

Message par Gilbert Chevalier »

LE RESPECT HUMAIN
(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)



PREMIER CANTIQUE : SES MAUX

1- Grand Dieu, depuis que je vous sers
Et que je veux être fidèle,
L’homme et quasi tout l’univers
Me fait une guerre cruelle.
Hâtez-vous, prêtez-moi la main
Pour vaincre le respect humain.

2- Enfants des saints prédestinés,
Nous sommes combattus des hommes,
Mais n’en soyons pas enchaînés :
N’oublions pas ce que nous sommes.
Amis de Dieu, braves soldats,
Ne nous laissons pas mettre à bas !

3- Pauvre pécheur, tenu captif
Par des qu’en-dira-t-on frivoles,
Tâche d’être bien attentif
Et bien docile à mes paroles,
Puisque la seule vérité
Peut te donner la liberté.

4- Je ne puis définir ton nom,
Respect humain, maudite engeance,
Ô grand favori du démon
Pour décrier la pénitence,
Ô grand ennemi des vertus
Dont les plus forts sont abattus.

5- Ô le plus subtil des poisons
Pour nous faire avaler des crimes,
Ô le plus fin des hameçons
Pour nous plonger dans les abîmes,
Ô le plus traître des amis,
Ô le plus grand des ennemis.

6- Je ne puis exprimer les maux
Que fait ce respect pour les hommes.
Les plus savants, les plus dévots,
Et presque tous, tant que nous sommes,
Ressentons la malignité
De ce monstre d’iniquité.

7- Ô quelle injure au Créateur
De craindre plus sa créature,
De respecter moins sa grandeur
Qu’un ver de terre qui murmure,
Et de préférer un vrai rien
À ce seul et souverain bien !

8- Quel outrage à sa majesté
Que de lui préférer un songe !
Quel outrage à sa vérité
Que de croire ainsi le mensonge,
Que de se faire un bras de chair
D’un homme et d’un mot dit en l’air !

9- Quelle injure à sa charité !
Est-ce là la reconnaissance
Qu’on devrait rendre à sa bonté
Pour les biens de sa Providence ?
Et ce bon Père est délaissé,
Cet ami fidèle est chassé.

10- Voilà ce que tu fais, pécheur,
Lorsque par quelque crainte humaine
Tu désobéis au Seigneur
Ou tu ne le sers qu’avec peine,
Qu’avec partage et lâcheté,
Sans ferveur et sans fermeté.

11- Je servirais bien Dieu, dis-tu,
Mais je crains monsieur ou madame ;
J’embrasserais bien la vertu,
Mais j’appréhende qu’on me blâme ;
Seigneur, je serais votre ami
Sans le monde, votre ennemi.

12- Malgré votre bras tout-puissant,
Je crains l’homme qui me menace ;
Malgré votre amour ravissant,
Je n’ai pour vous qu’un cœur de glace,
Mais je consens à vous servir
Quand l’homme y voudra consentir.

13- Je vous servirai, mon Jésus,
J’irai partout à votre suite,
Pourvu qu’on ne me traite plus
De dévot ou bien d’hypocrite ;
Si je suis approuvé de tous,
Je veux de bon cœur être à vous.

14- Mondain, voilà de grands mépris
D’une majesté souveraine ;
Voilà pourtant ce que tu dis
Quand le respect humain t’entraîne
À transgresser sa sainte loi,
À renoncer même à ta foi.

15- Si Dieu, ni la religion,
Ne te touche, ni ne t’éclaire,
Fais du moins quelque attention
À ton malheur, à ta misère.
Tu perds, ô malheureux mondain,
Tout bien par un respect humain.

16- Adieu tant d’exhortations,
Adieu tant de vérités crues,
Adieu tant d’inspirations,
Adieu tant de grâces reçues,
Adieu tant d’absolutions,
Et de saintes communions.

17- Tant de bons mouvements suivis,
Tant de victoires remportées,
De si grands mérites acquis,
De si lourdes croix bien portées,
Pour un petit mot entendu
Et pour un rien tout est perdu !

18- On montait à pas de géant
À la vertu la plus sublime.
Pour ne pas déplaire au néant,
Hélas! on tombe dans le crime,
Ou l’on tombe insensiblement
Dans le plus grand relâchement.

19- Souvent, après avoir vécu
Très saintement dans la jeunesse,
On est par ce piège vaincu,
Plein de mérite et de vieillesse ;
Ainsi l’on perd en un moment
Ce qui coûtait infiniment.

20- Hélas ! si l’on se fût moqué
Du monde et de sa raillerie,
Hélas ! si l’on eût pratiqué
La vertu, quoiqu’on la décrie,
Dieu, plein de libéralité,
Eût comblé de sa sainteté.

21- Dieu cherche la fidélité,
À toute chose il la préfère,
Il accorde à sa fermeté
Ce qu’il refuse à l’ordinaire.
Ce n’est qu’aux dévots éprouvés
Qu’il fait des dons très élevés.

22- « À qui vaincra, dit le Seigneur,
À qui me restera fidèle
Je communique ma douceur,
Ma grâce et ma gloire éternelle.
Loin de moi tout esprit mondain,
Que je ne vois qu’avec dédain. »

23- Quelle gloire, au grand jugement,
Aux vainqueurs du diable et du monde,
Quand Dieu fera voir clairement
Que leur victoire est sans seconde,
Qu’ils ont comme ses bons soldats
Malgré tout marché sur ses pas !

24- Quels justes plaisirs auront-ils
De se voir en main la victoire
Malgré le monde et les périls,
Malgré tout ce qu’on a pu croire,
De voir condamner aux enfers
Tous les mondains de l’univers !

25- De les entendre soupirer :
« Hélas ! malheureux que nous sommes
De n’avoir su persévérer
Malgré les critiques des hommes,
D’avoir suivi la vanité
Sous prétexte de vérité !

26- « Nous voyons trop tard aujourd’hui
Notre prudence criminelle,
Puisqu’elle ne nous a servi
Que pour notre perte éternelle.
Oh ! respect humain malheureux,
C’est toi qui nous mets en ces feux. »

27- Chacun criera sur son malheur :
Le fils d’avoir suivi son père,
Le frère d’avoir cru sa sœur,
La fille d’avoir cru sa mère,
Et tous d’avoir suivi l’erreur
Au lieu de Jésus leur Sauveur.

28- Un jour, ils verront tout surpris
Ces hommes dévots et les sages
Qu’ils n’avaient vu qu’avec mépris.
Pour lors ils crieront pleins de rage :
« Quoi ! voilà ceux que nous raillions,
Voilà ceux que nous méprisions ?

29- « Quoi ! ceux dont la vie autrefois
Nous paraissait une folie
Sont enfants de Dieu, sont des rois
Ornés d’une gloire infinie ?
Malheureux, à quoi pensions-nous
D’avoir pris des sages pour fous ? »

30- Dans l’enfer, que de malheureux
Voyant les vérités entières
Voudraient bien, s’il dépendait d’eux,
Donner aux vivants des lumières,
Et leur crier : « Ne croyez pas
Ce que nous croyions ici bas !

31- « Hélas ! l’homme nous a séduits
Par ces maximes condamnables,
Et nous avons tous pris la nuit
Pour des lumières véritables,
Nous avons pris pour des raisons
Ce qui n’était que des poisons. »

32- Si tu ne vois, homme insensé,
Combien ce piège est fin et traître,
À la mort tu seras forcé,
Mais trop tard, de le reconnaître.
Ces gens que tu respectes tant
Périront tous en cet instant.

SECOND CANTIQUE : SES CHIMÈRES


33- A-t-on sujet de regarder
Une idée, un rien, un atome ?
A-t-on sujet d’appréhender
Une chimère, un vain fantôme ?
Car tels sont les respects humains,
Tels sont les jugements mondains.

34- Tout homme est injuste et menteur,
Mais en sa plus juste balance,
Notre seul juge est le Seigneur,
Malgré l’homme et son impudence ;
Méprisons donc ce qui n’est rien,
Qui ne nous fait ni mal, ni bien.

35- Quoi donc ! en sommes-nous meilleurs
Lorsque tout le monde nous loue ?
Quoi donc ! sommes-nous plus pécheurs
Si chacun nous couvre de boue ?
Qu’on dise de nous bien ou mal,
Et l’un et l’autre est bien égal.

36- Mettons qu’on parle mal de vous :
Ce sont des paroles volantes
Qui ne peuvent nuire qu’aux fous
Mais non pas aux âmes prudentes,
Qui, ne plaignant que leur auteur,
S’en font un véritable honneur.

37- L’un nous dit et l’autre nous fait
Quelque injustice ou quelque injure ;
Oui, mais c’est Dieu qui le permet,
C’est contre lui que l’on murmure ;
Cet homme n’est que l’instrument
Dont Dieu se sert en ce moment.

38- Le Seigneur qui vient nous sauver
Permet cette injustice noire,
Voulant par là nous éprouver
Et rendre dignes de la gloire,
Mais le démon n’y vient tenter
Que pour vous impatienter.

39- En souffrant, on a le dessus,
Notre prochain s’en édifie,
Le démon en reste confus
Et Dieu même s’en glorifie,
Les coléreux sont apaisés
Et les moqueurs sont méprisés.

40- Faisant toujours votre devoir,
Ne donnant point de juste prise,
Ne faites pas semblant de voir
Qu’on se moque et qu’on vous méprise ;
C’est le secret des grands esprits
De mépriser tous les mépris.

41- L’homme sage en tout donne appel
Au tribunal de Dieu, son juge ;
Laissant juger l’homme charnel
Il prend Dieu seul pour son refuge ;
Toute sa gloire est au-dedans,
Malgré les plus grands médisants.

42- Au contraire, une âme de chair
Toute mondaine et toute basse
S’offense d’un mot dit en l’air,
D’un regard et d’une grimace ;
Laisse là le bien commencé,
Pour n’en être pas méprisé.

43- Le fou n’a pas sa gloire au cœur,
Mais chez le monde et dans sa bouche ;
Si l’on lui ravit cet honneur,
C’est ce coup fatal qui le touche ;
Il n’a pas d’autre attention
Qu’au pense-t-on et qu’au dit-on.

44- Homme sage, ne craignez point
Les persécutions du monde ;
La sagesse gît en ce point,
Le christianisme s’y fonde ;
Un bon chrétien, en vérité,
Est un chrétien persécuté.

45- Nous n’avons point d’anciens bourreaux
Pour nous tirer le sang des veines,
Mais nous en avons de nouveaux,
Ce sont les personnes mondaines
Dont les dents, pires que les mains,
Nous donnent des coups inhumains.

46- Le monde, en nous faisant du mal,
Croit nous abattre et nous détruire,
Mais ses coups n’ont rien de fatal,
Pourvu qu’on ne fasse qu’en rire :
On est martyr de charité
Quand on le souffre avec gaieté.

47-L’un parle contre notre honneur,
La calomnie est employée ;
L’autre se fait notre censeur,
Il rit à gorge déployée ;
Mais cet honneur qu’on croit ôter
En souffrant ne fait qu’augmenter.

48- On ne peut ôter au chrétien
Un honneur qu’il a dans soi-même ;
L’honneur du monde n’étant rien,
Qu’importe d’en être anathème ?
Juste, c’est un honneur pour vous
Que d’être moqué par des fous.

49- Celui-là ravit notre bien
Par une injuste procédure,
Celui-ci nous ôte un soutien,
Notre habit, notre nourriture.
Quel mal ? C’est un bien temporel
Qu’on change en un bien éternel.

50- L’or et l’argent sont des biens faux,
Puisque le monde en fait estime,
Puisqu’ils produisent mille maux,
Qui conduisent tous dans le crime ;
Est-ce un mal que la pauvreté
Dont le ciel même est acheté ?

51- Cet envieux prend notre emploi
Par ruse et par un coup de traître,
Cet orgueilleux nous fait la loi
Et partout veut trancher de maître ;
Quel mal ? Le plus grand parmi vous
Sera le serviteur de tous.

52- Dieu dit : « Si le monde vous hait,
Réjouissez-vous de sa haine,
Car vous n’êtes point son sujet,
Car votre âme n’est point mondaine ;
Car vous en recevrez aux cieux
Un prix de gloire merveilleux. »

53- Ainsi le monde a maltraité
Tous les saints qui sont dans la gloire,
Réduits à la mendicité,
Souvent bannis de la mémoire ;
Et chassés de tout l’univers,
Ils s’enfuyaient dans les déserts.

54- On parlait mal de leurs vertus,
On les traitait d’hypocrisie ;
Ils étaient partout combattus
Par des secrètes jalousies ;
On prenait mal ce qu’ils disaient,
Ce qu’ils pensaient, ce qu’ils faisaient.

55- Mais ne voyons que Jésus-Christ,
Puisqu’il est notre grand modèle :
Que nous apprend le Saint-Esprit
De cette Sagesse éternelle ?
Les mondains l’ont nommé pécheur,
Ivrogne, sorcier, imposteur.

56- « Je veux qu’on vous donne un soufflet,
Qu’on vous frappe et qu’on vous tourmente,
Quoique à tort, sans avoir rien fait.
L’injure est vraiment très criante,
Mais vous gagnez infiniment,
Si vous souffrez patiemment.

57- « Si quelqu’un veut vous égorger,
N’en craignez pas tant sa furie
Qu’un Dieu qui seul peut se venger
Dans ce monde et dans l’autre vie,
Perdre l’âme et la condamner,
Tuer le corps et le damner. »

58- Le chrétien comme son Sauveur,
Le disciple comme son Maître,
L’esclave comme son Seigneur
Doit souffrir ainsi de ce traître ;
Le monde a toujours en tout lieu
Battu les serviteurs de Dieu.

TROISIÈME CANTIQUE : SA HONTE

59- Si le respect humain produit
Une crainte si chimérique,
C’est aussi de lui que s’ensuit
Une honte diabolique.
Dès lors qu’on est combattu,
On a honte de la vertu.

60- Avoir honte de servir Dieu ?
Servir Dieu, ce Maître adorable,
N’est-ce pas régner en tout lieu ?
Est-il rien de plus honorable ?
Ô respect humain malheureux,
C’est toi qui me parais honteux.

61- Quoi ! pour plaire à quelque étourdi,
Avoir honte de son Dieu même ;
Quoi ! pour le monde être hardi
Jusqu’à montrer à tous qu’on l’aime !
Tandis qu’on craint jusqu’au seul nom
De dévot ou dévotion.

62- Si vous avez honte aujourd’hui
De Jésus et de son service,
Vous vous déclarerez pour lui
Dans le grand jour de sa justice,
Mais il aura dans ce grand jour
Honte de vous-même à son tour.

63- Par honte ou crainte de quelqu’un
Vous faites le bien en cachette,
Vous vivez selon le commun
En fuyant la route parfaite,
Vous fuyez le nom de dévot
Comme d’un fou, comme d’un sot.

64- Vous verrez un jour, mais trop tard,
Que ces hontes sont criminelles,
Quand vous n’aurez aucune part
Avec Jésus ni ses fidèles,
Et quand il vous renoncera
Et pour jamais vous maudira.

65- Peut-on avoir honte d’aimer
La vertu, laquelle est si belle,
Qu’on ne peut assez estimer,
Dont la naissance est éternelle
Et qui ravit tout l’univers,
Depuis les cieux jusqu’aux enfers ?

66- En tous les temps, en tous les lieux,
La vertu seule est estimable,
La terre et l’eau, l’air et les cieux
Déclarent qu’elle est tout aimable ;
Et toi, misérable mondain,
Tu la verrais avec dédain !

67- Elle est ce trésor infini
Et cette pierre précieuse
Dont l’éclat n’est jamais terni
Quand une âme en est amoureuse ;
Le Seigneur ne jette les yeux
Que sur ceux qui l’ont avec eux.

68- L’ange par ce bien souverain
À son Créateur a su plaire,
Marie en avait le Cœur plein
Et Dieu l’a prise pour sa Mère,
C’est par la vertu que les saints
Ont consommé tous leurs desseins.

69- La vertu les a protégés
Contre leurs plus grands adversaires,
La vertu les a soulagés
Dans leurs douleurs les plus amères ;
Elle les a prédestinés,
Elle les a tous couronnés.

70- Malgré tout, les plus grands pécheurs,
Quoique très souvent ils critiquent,
Prisent la vertu dans leurs cœurs
Et même ceux qui la pratiquent,
Quoique par ses difficultés
Ils en soient souvent rebutés.

71- Les méchants consultent les bons,
C’est en eux qu’ils ont confiance
Pour vaincre leurs tentations,
Pour découvrir leur conscience ;
Ils trouvent dans leur entretien
La force, la joie et tout bien.

72- Les plus barbares des païens
Ont cru qu’elle était l’origine
Et la source de tous les biens,
Qu’elle était même si divine
Qu’ils ont mis au nombre des dieux
Ceux qu’ils croyaient l’avoir chez eux.

73- La vertu seule est d’un crédit
Et d’une force insurmontable ;
Tout lui cède, sans contredit,
Grand et petit, juste et coupable ;
Après quoi, malheureux chrétien,
Vous aurez honte de ce bien ?

74- La raison, la grâce et la foi
Montrent quelle est son excellence,
Qu’elle doit faire à tous la loi
Et tout réduire en sa puissance,
Que tous ses amis sont heureux
Et ses ennemis malheureux.

75- Les démons même et les damnés
Enragent d’en être incapables ;
Ils voudraient bien en être ornés
Pour n’être pas si misérables ;
Leurs tourments et leur désespoir
Est de ne la pouvoir avoir.

76- L’esprit malin est si jaloux
D’en voir une âme revêtue
Qu’il frappe et redouble ses coups
Jusqu’à ce qu’elle l’ait perdue.
Ce vieux serpent n’est envieux
Que contre les gens vertueux.

77- Amis du grand Dieu que je sers,
Pratiquons la tête levée,
Malgré le monde et les enfers,
La vertu la plus relevée,
Sans honte et sans crainte de rien,
Comme doit faire un vrai chrétien.

78- Qu’attendez-vous de ce mortel
Pour tant de lâches complaisances,
Pour ce respect si criminel,
Pour ces funestes déférences ?
Qu’il vous en estime plus ?
Vous vous trompez, c’est un abus.

79- Vous voyant si faible et changeant,
Si facile à faire le crime,
Pour quelque mot désobligeant
Il perdra pour vous toute estime ;
S’il vous loue à l’extérieur,
Ce n’est pas du fond de son cœur.

80- Si vous faites ce qui lui plait
De crainte de sa raillerie,
Il vous louera par intérêt,
Par politique ou flatterie ;
En cachette il rira de vous,
Vous voyant plus faible que tous.

81- Il se dira dans son esprit :
Je croyais cet homme un apôtre,
Un serviteur de Jésus-Christ,
Mais il est homme comme un autre,
Le respect humain l’a changé,
L’a fait tomber, l’a dérangé.

82- C’est notre ami, c’est notre sang,
C’est une âme noble et divine,
C’est un homme du premier rang ;
Mais si le monde le domine,
N’importe ! un sage en a pitié,
Malgré le sang et l’amitié.

83- Si personne ne vous reprend
Sur cette maudite pratique,
C’est l’intérêt qui le défend,
La prudence ou la politique.
Un mal deviendra-t-il un bien,
Parce qu’aucun n’en dira rien ?

84- C’est être fou de s’appuyer
Sur l’homme, ce roseau fragile,
De prendre pour son bouclier
Un morceau de boue et d’argile,
Qui nous trompe le plus souvent
Et qui tourne comme le vent.

85- C’est être fou de rechercher
L’amitié de ce ver de terre,
Lequel ne peut pas empêcher
Que Dieu ne vous fasse la guerre,
Pour vous ôter tout l’univers
Et vous plonger dans les enfers.

86- Quand vous avez fait le péché
Par honneur à la créature,
Quand vous aurez été taché,
Rendra-t-elle votre âme pure ?
Cet homme vous absoudra-t-il ?
Vous tirera-t-il du péril ?

87- Quand la mort vous attaquera,
Vous aidera-t-il en quelque chose ?
Quand le Seigneur vous jugera,
Viendra-t-il plaider votre cause ?
Pour lors vous sentirez, mondain,
Le malheur du respect humain !

88- Espérez-vous pouvoir trouver
La part pour plaire à tout le monde ?
À Jésus même, et se sauver
Sans que ni l’un ni l’autre en gronde ?
C’est un secret très inconnu,
Ceux qui l’ont voulu ne l’ont pu.

89- On ne peut pas, Jésus l’a dit,
Plaire au monde et plaire à Dieu même ;
L’un et l’autre se contredit,
D’un deux il faut être anathème.
Le monde est-il votre ennemi ?
Le Seigneur est donc votre ami.

90- Mauvais chrétien, prends ton parti ;
Tu fais une horrible alliance,
Tu n’es qu’un monstre travesti
Sous un beau nom de pénitence ;
Si Jésus-Christ est ton Seigneur,
Renonce à ce monde trompeur.

QUATRIÈME CANTIQUE : SES CRITIQUES

91- Tous les saints ont été battus
Et des mépris et des murmures.
Jusqu’à leurs plus rares vertus
Ont enduré mille censures.
Je dis plus : les plus grands pécheurs
Ne sont point exempts de censeurs.

92- Prétendez-vous par ces respects
Que personne ne vous méprise,
Que le monde vous laisse en paix
Et que personne ne vous nuise ?
Vous vous trompez très lourdement,
Vous êtes dans l’aveuglement.

93- Les orgueilleux vous décrieront,
Les envieux feront la rage,
Les savants vous critiqueront
Et vous serez repris du sage.
Tâcher de plaire à tous les fous,
C’est être le plus fou de tous.

94- Depuis votre conversion,
J’admire vos délicatesses.
Pour cacher la dévotion,
Vous usez de mille finesses,
Vous déguisez à tout instant
Les marques d’un vrai pénitent.

95- Hé quoi ! vous faisiez le péché
Malgré tout ce qu’on pouvait dire,
Quoique quelqu’un en fût fâché ;
Quoique vous donnassiez à rire,
Vous étiez tout ouvertement
Dans les plus grands dérèglements.

96- Vous aurez honte maintenant
De Dieu même et de son service ;
Ce changement est surprenant
Et plein d’erreur et d’injustice.
Hardi pour tout iniquité,
Honteux pour toute sainteté.

97- Quand il s’agit du temporel,
Vous ne craignez point la censure ;
S’agit-il du bien éternel,
Vous craigniez le moindre murmure ;
Vous fuyez comme un franc poltron
Au seul mot du qu’en-dira-t-on.

98- Mais je veux que le monde entier
Approuve en tout votre conduite.
Gagneriez-vous à ce métier ?
Seriez-vous heureux dans la suite :
« Que sert de gagner l’univers,
En se perdant dans les enfers ? »

99- Que je crains pour un pénitent
Dont l’estime est universelle,
Et que le monde flatte autant
Qu’une personne criminelle !
Je crois que sa conversion
Est une pure illusion.

100- Sachez que le monde et la chair
Attaquent l’âme convertie,
Que le démon et tout l’enfer
Se met souvent de la partie
Afin de la faire laisser
Son Dieu qu’elle vient d’embrasser.

101- Vous faites tout ce qu’il vous plaît
Et personne ne vous éprouve :
Oh ! que ce signe me déplaît !
Je crains que Dieu ne vous réprouve ;
Ses vrais amis sont maltraités,
Calomniés, persécutés.

102- Puisque les mondains sont pour vous
Et que vous êtes de leur suite,
Puisqu’ils vous favorisent tous,
C’est que vous suivez leur conduite ;
Mais si vous étiez converti,
Contre vous ils prendraient parti.

103- Loin de nous, pénitents trompeurs,
Gens complaisants et politiques,
Et qui vous attirez les cœurs
De peur d’en souffrir les critiques,
Et qui, malgré le Saint-Esprit,
Joignez le monde à Jésus-Christ.

104- Pour vous, pénitents généreux
Qui servez mon Dieu sans partage,
Fuyez les mondains malheureux,
Foulez aux pieds leur vain langage ;
Bravez l’enfer et, sur le lieu
Et dès aujourd’hui, servez Dieu.

105- Écoutez Jésus avec foi
Et sans craindre qu’on vous maudisse :
Qui regarde derrière soi
N’est pas digne de son service ;
Il veut que tous ses serviteurs
Bravent le monde et ses terreurs.

106- Quand tous vous tourneraient le dos
Et vous combattraient sur la terre,
Vous ne devez craindre ces maux,
Si Dieu ne vous fait pas la guerre ;
Car si le Seigneur est pour vous,
Nous aurons victoire sur tous.

107- Pratiquez le bien hardiment,
Mais pour Dieu seul et pour lui plaire,
Sans appréhender lâchement
Ce qu’on peut penser, dire ou faire,
Afin d’être la bonne odeur
De Jésus-Christ, votre Sauveur.

108- Parmi tant de qu’en-dira-t-on,
Choisissez bien, âme fidèle,
Non ceux du monde et du démon :
Laissez-les pour les infidèles,
Mais ceux des gens de piété
Et des Rois de l’Éternité.

109- Que dira le juste ici-bas ?
Que dira le saint de la gloire ?
Que diront ces braves soldats
Qui tiennent en main la victoire ?
Que dira Dieu, mon Créateur ?
Que dira Jésus, mon Sauveur ?

110- Si je ne fais un tel effort
De peur de devenir coupable,
Qu’en dira-je au temps de la mort ?
Qu’en dira mon Juge équitable ?
Qu’en dira-t-on au jugement ?
Ah ! le qu’en-dira-t-on charmant !

111- Ne vous laissez pas captiver,
Encore un coup, je vous en prie,
Car enfin il faut se sauver,
Quoi qu’on en gronde et qu’on en crie.
Pour Dieu, rendez-vous tout à tous,
Mais du péché défendez-vous.

112- C’est le moyen de réparer
Les scandales de tous vos frères,
De bien vivre et persévérer
À suivre les pas de vos pères,
Pour régner à jamais comme eux
Avec le Seigneur dans les Cieux.

CINQUIÈME CANTIQUE : SES CAUSES

113- Qui cause ce respect humain,
Sinon l’orgueil ou bien l’envie,
Le faste ou l’intérêt mondain,
L’attache aux plaisirs de la vie ?
L’amour du monde dans un cœur
En est le principal auteur.

114- On fait entrer en ce poison
Une promesse, une menace,
Une apparence de raison,
Une critique, une grimace,
Une injure, un vain sobriquet,
Une action qu’on contrefait.

115- Si l’homme n’est pas abattu
Avec toutes ces batteries,
On vient attaquer sa vertu
Des plus piquantes railleries,
Des outrages les plus sanglants
Et des coups les plus accablants.

116- Ce poison partout répandu
A mis toute la terre en flammes,
Il s’est presque partout rendu
Le maître des plus saintes âmes :
Le religieux le plus saint,
Avec le prêtre, en est atteint.

117- Ah ! que c’est un subtil poison
Et qu’il est aisé qu’on le boive !
Dans une apparente raison,
On le prend sans qu’on s’aperçoive.
De l’oreille il va jusqu’au cœur
Et terrasse enfin le pécheur.

118- Serai-je aussi vaincu, Seigneur ?
En ma faveur prenez les armes
Pour vaincre le monde trompeur,
Son respect humain et ses charmes.
Pour vous servir, plus que jamais,
Voici ce que je vous promets :

119- Je veux agir tout simplement,
Selon vous, Divine Sagesse,
Sans art et sans déguisement,
Sans politique et sans finesse,
Sans aucun mépris du prochain,
Mais aussi sans respect humain.

120- Je veux faire profession
D’être dévot, mais véritable ;
D’acquérir la perfection
Autant que j’en serai capable,
Et d’aller à la sainteté
Sans regarder d’aucun côté.

121- Pour cela, sur les pas des saints,
Je veux suivre l’avis d’un sage,
Afin qu’il me prête les mains
À servir mon Dieu sans partage,
Sans aucune indiscrétion
Et sans aucune illusion.

122- Je veux me faire tout à tous
Sans nulle lâche complaisance,
Pour tâcher de les gagner tous
À Jésus par la pénitence,
Tout à tous, sans aucun péché,
Sans que le bien soit empêché.

123- Si le bien est indifférent
Et que quelqu’un s’en scandalise,
Pour lors, comme un homme prudent,
Je m’en abstiendrai sans remise,
De peur que je ne fasse tort
À ceux pour qui Jésus est mort.

124- Je soutiendrai, mais puissamment,
L’homme faible près de sa chute,
Je le reprendrai doucement,
Sans crainte qu’on m’en persécute ;
Mais pour rompre l’iniquité,
J’aurai toute la fermeté.

125- Loin de moi ces vains compliments
Qu’a trouvés la sagesse humaine,
Et tous ces grands raffinements
Qui font aujourd’hui tant de peine,
Qu’on étudie avec grand bruit,
Mais dont on ne tire aucun fruit.

126- Loin de moi ces gens si polis
Avec leurs belles révérences,
Leurs airs galants et si jolis,
Leurs contorsions, leurs cadences.
J’aime beaucoup l’honnêteté,
Mais non pas la mondanité.

127- Loin de moi ces mauvais soldats
Qui craignent quelque mot qui vole,
Et qui mettent les armes bas
Pour quelque petite parole,
Et qui sont tout tremblants de peur
Au moindre fantôme trompeur.

128- Je méprise tout ce qu’on dit
Et tous les mondains axiomes
Comme un langage tout maudit,
Ou du moins comme des fantômes,
Qui semblent d’abord des raisons,
Quoiqu’au fond ce soient des poisons.

129- Le monde parle puissamment
Afin d’inspirer ses maximes.
Il se sert très subtilement
Des vertus, même pour les crimes ;
Il a mille détours secrets,
Pour nous prendre dans ses lacets.

SIXIÈME CANTIQUE : AXIOMES DU MONDE

130- Vous convertir ? tout beau, tout beau,
Un bon esprit jamais ne change ;
Ce changement est trop nouveau,
Tout le monde le trouve étrange.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

131- C’est un scrupule de dévot,
Tout cela n’est qu’un feu de paille ;
Voulez-vous passer pour bigot,
Et que tout le monde vous raille ?
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

132- Ce confesseur est scrupuleux,
Il damne tout le monde en chaire ;
On vous traite d’un cerveau creux
Et d’un homme extraordinaire.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

133- Dieu ne demande pas de vous
Tel bien ou telle pénitence,
L’orgueil se cache là-dessous,
L’amour-propre et la suffisance.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

134- Mon Dieu, quelle dévotion !
Mon Dieu, quelle bigoterie !
Vous êtes dans l’illusion,
Si vous saviez comme l’on crie !
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

135- Laissez là la méditation,
C’est une chose dangereuse,
Sujette à la tentation,
Où l’âme devient paresseuse.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

136- À quoi bon tant de chapelets ?
Travaillez, va plutôt, mon frère ;
Vous devriez vous contenter
De votre prière ordinaire.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

137- Fuyez la singularité :
Les bonnes vertus sont secrètes.
Gare à vous, à la vanité,
Vous montrez trop ce que vous faites.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

138- Vous avez beaucoup de talent,
Tâchez de hanter le beau monde,
Ayez l’air civil et galant,
Afin que personne ne gronde.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

139- Par vos habits, par vos façons,
Vous apprenez à tous à rire ;
On fera sur vous des chansons,
Mais je veux pas tout vous dire.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

140- Si vous voulez baisser les yeux
Et vivre ainsi comme un sauvage,
Il faudrait vous faire chartreux,
Ou vous mettre en un ermitage.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

141- Je suis votre ami, croyez-moi,
Faites donc comme un tel ou telle,
Ne vous faites pas une loi
D’une petite bagatelle.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

142- Ce n’est pas moi seul qui le dis :
C’est telle et tel, c’est votre père.
Eh quoi ! sont-ils des étourdis,
Ignorent-ils comme il faut faire ?
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !

143- Le monde imposteur en dit tant
Pour autoriser ses coutumes,
Qu’on pourrait suffisamment
L’exprimer en plusieurs volumes,
Pour réfuter bien à loisir
Ses mensonges faits à plaisir.

144- Ô maudit respect pour la chair,
Maudite engeance de vipère,
Maudit rejeton de l’enfer,
Maudite source de misère,
Ô destructeur de bons desseins,
Ô grand persécuteur des saints !

145- Je te prends pour mon ennemi,
Et je te déclare anathème.
Je prends Dieu seul pour mon ami,
Publiquement, malgré toi-même,
Sans craindre ce que tu diras,
Ni même ce que tu feras.

146- Je veux partout, pour imiter
L’exemple que Jésus me donne,
Faire le bien sans désister,
Sans voir, ni sans craindre personne,
Afin d’avoir le nom divin
D’un homme sans respect humain.

PRIÈRE

147- À mon secours, Reine des Cieux,
À mon secours, Vierge très sainte,
Contre le monde malheureux,
Son respect humain et sa crainte,
Pour les vaincre avec votre Fils,
Malgré tous les plus grands périls.

148- Ô grand Dieu, prêtez-moi la main,
Mais votre main toute-puissante,
Pour vaincre le respect humain,
Cette bête si ravissante.
J’espère en vous, mon cher Jésus,
Je ne serai jamais confus.

149- Vraiment je serai bienheureux,
Si, pour vous suivre en cette vie,
Je suis contredit en tous lieux
Par la calomnie et l’envie ;
Si, malgré le qu’en-dira-t-on
Et malgré l’enfer, je tiens bon.

150- Ah ! que je ne sois pas trompé
Par ce délicat sortilège,
Que je ne sois point attrapé
Par cet humain et ce fin piège,
Mais qu’à l’ombre de votre Croix
Je meure fidèle à vos lois.

151- Haï du monde et méprisé,
Contraire aux maximes mondaines,
Pauvre, souffrant et délaissé,
Tout chargé de croix et de peines,
Mais soutenu de votre bras
Pour ne jamais tomber à bas.

152- Si quelqu’un est bien converti,
Qu’il me croie et prenne les armes,
Qu’il se range de mon parti
Contre le monde et ses alarmes,
Pour suivre un Dieu victorieux
Sur le Calvaire et dans les Cieux.
LE BON CHAPELET

Prenez votre chapelet
Et souvent le récitez
https://www.youtube.com/watch?v=5xgxKl0 ... 2&index=69
Ou bien le psalmodiez
Ou encore le chantez :
Un chapelet bien récité
Ou chanté ou psalmodié
Et bien intentionné
Est un bon chapelet !

Blasphemator

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 10 avr.15, 23:01

Message par Blasphemator »

Je suis le diable et je viens pour toi Gilbert :D

Allez salut

Gilbert Chevalier

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 11 avr.15, 04:35

Message par Gilbert Chevalier »

Voici que B-le-diable !!! m'inspire un poème du tonnerre. Le voici :

LETTRE DU DIABLE

« Je suis content, content, content
De tous mes chers et bien-aimés enfants
Qui me servent si tant fidèlement !
Vraiment, je vous embrasse tendrement !
À toi d'abord, mon cher anticlé,
À toi je m'adresse le premier !
Vraiment, tu fais tout ce que je te dis,
Et de mes deux mains, je t'applaudis !
Continue donc ainsi, mon vieux,
Et tu auras mon ciel de feu
Où tu auras une place de choix,
Où tu seras le roi des rois.
Tu détruis l'Église catholique
Qui est mon ennemie de toujours !
Comment veux-tu que je t'explique
La joie que j'en ai en ce jour ?
C'est au-delà de tout ce que j'espérais,
Et toi, mon chéri, toi, tu le fais !
Oh ! vraiment, vraiment je te prends dans mes bras
Car tu seras bientôt, oui bientôt avec moi.
Continue donc à désintégrer
Celle que j'ai toujours exécrée :
Vraiment, vraiment tu fais du bon boulot,
Et je ne peux que te dire bravo !
À vous tous, mes chéris d'au-dessous,
Vous n'êtes pas moins chéris de moi
En exécutant ce que dit mon gourou
Et en obéissant à ses lois.
Tous les jours il vous donne des directives :
Suivez-les donc, et vous serez heureux
Avec moi pour toujours, dans mon ciel de feu
Où vous vous êtes ancrés sur ses rives.
Et je sais que vous lui obéirez
Car vous êtes mes fidèles serviteurs
Et vous ne voudriez pas à cette heure
Me déplaire en rien ou me blesser !
Je connais bien tous vos sentiments :
Vous travaillez pour moi fermement ;
Je vous en récompenserai, soyez-en sûrs,
Par des présents à vous bien adaptés
Et qui seront, croyez-le, bien inculturés :
Je vous le dis et le redis, soyez-en sûrs.
J'ai pour moi maintenant toute l'humanité ;
L'évangile je l'ai renouvelé ;
Et je vous donne à tous la mission
De faire sans tarder mes commissions !
Que vous soyez conciliaires ou tradis,
Peu importe, vous aurez crédit
Puisque vous suivez bien mon très cher fils
Dont maintenant vous savez les profils.
L’œcuménisme a complétement réussi
Puisqu'en son sein il a réuni en lui
Toutes les différentes diversités
Pour en faire une unique unicité.
C'est pourquoi je vais maintenant régner
Pendant mille et mille et mille années
Jusqu'au-delà même de l'éternité
Comme l'a dit mon très chéri anticlé.
Grâce à moi le monde est devenu
L’œuvre du supérieur inconnu,
Une loge maçonnique mondiale
Dont la supériorité toute papale
M'appartient à moi et à mon anticlé,
Et cela, jusqu'au-delà de l'éternité.
Et même je vais vous dire un secret :
C'est moi-même, moi-même qui apparais
Dans toutes sortes d'apparitions
Où je prends toutes sortes de formations,
Aussi bien en public qu'en privé,
Comme par exemple à Medjugorje ;
Et je me déguise en mon ennemie
Celle que vous dites Vierge Marie,
Et je vous trompe, et je rigole,
Et je danse la carmagnole !
Vraiment, vous êtes des imbéciles,
Et plus que cela, des diablophiles...
Et je vous trompe à qui mieux mieux
Puisque vous n'aimez plus votre bon Dieu !
Tampis pour vous, vous l'aurez mérité :
Et pour vous tromper, voici mon anticlé
Puisque vous n'avez pas voulu écouter
Celle que je hais de toute éternité.
J'ai fini de parler, mes chéris :
À bientôt, mes amours, dans mon paradis. »

Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
LE BON CHAPELET

Prenez votre chapelet
Et souvent le récitez
https://www.youtube.com/watch?v=5xgxKl0 ... 2&index=69
Ou bien le psalmodiez
Ou encore le chantez :
Un chapelet bien récité
Ou chanté ou psalmodié
Et bien intentionné
Est un bon chapelet !

Gilbert Chevalier

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 12 avr.15, 08:30

Message par Gilbert Chevalier »

PROPHÉTIE DE SAINT FRANÇOIS D'ASSISE :

« Ayant convoqué ses frères peu de temps avant de mourir, il les avertit des tribulations futures, disant :
« Mes frères, agissez avec force, ayez de la fermeté et soyez dans l’attente du Seigneur. Une grande époque de tribulations et d’affliction est imminente dans laquelle de grands périls et des embarras temporels et spirituels pleuvront, la charité d’un grand nombre se refroidira et l’iniquité des méchants surabondera. Le pouvoir des démons sera plus grand que d’ordinaire, la pureté immaculée de notre congrégation religieuse et des autres sera flétrie, au point que très peu parmi les chrétiens voudront obéir au vrai Souverain Pontife et à l’Église Romaine avec un cœur sincère et une charité parfaite. Au moment décisif de cette crise, un personnage non canoniquement élu, élevé à la Papauté, s’efforcera avec adresse de communiquer à beaucoup le poison mortel de son erreur. Alors les scandales se multiplieront, notre congrégation religieuse sera divisée, plusieurs parmi les autres seront complètement détruites, parce que leurs membres ne s’opposeront pas mais consentiront à l’erreur. Il y aura tant et de telles opinions et divisions dans le peuple, et chez les religieux et chez les clercs que si ces jours mauvais n’étaient abrégés, comme l’annonce l’Évangile, même les élus tomberaient dans l’erreur (si cela se pouvait), si dans un tel ouragan ils n’étaient protégés par l’immense miséricorde de Dieu. Alors notre Règle et notre manière de vivre seront attaquées très violemment par certains. D’effroyables tentations surviendront. Ceux qui auront été très éprouvés en bien recevront la couronne de vie. Malheur éternel à ceux qui s’attiédiront en mettant leur seule espérance dans leur vie de religion, qui ne résisteront pas fermement aux tentations permises pour l’épreuve des élus. Ceux qui dans la ferveur de l’esprit s’attacheront à la piété avec charité et le zèle de la vérité, recevront des persécutions et des injures comme désobéissants et schismatiques. Car leurs persécuteurs aiguillonnés par les esprits mauvais diront que c’est faire un grand hommage à Dieu de tuer et de faire disparaître de la terre des hommes si mauvais. Alors le Seigneur sera le refuge des affligés et il les sauvera parce qu’ils auront espéré en lui. Et alors, pour se conformer à leur Chef, ils agiront selon la Foi et ils choisiront d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, gagnant par la mort la vie éternelle. Ne voulant pas consentir à l’erreur et à la perfidie, ils ne craindront absolument pas la mort. Alors la vérité sera tenue dans le silence par certains prédicateurs alors que d’autres la foulant aux pieds la nieront. La sainteté de vie sera tenue en dérision par ceux qui la professent extérieurement, c’est pourquoi Notre-Seigneur Jésus-Christ leur enverra non pas un digne pasteur, mais un exterminateur. » »

(Traduction littérale du texte latin figurant dans les très officielles « Opera omnia » de saint François d’Assise, imprimerie de la bibliothèque ecclésiastique, Paris 1880, colonne 430)
LE BON CHAPELET

Prenez votre chapelet
Et souvent le récitez
https://www.youtube.com/watch?v=5xgxKl0 ... 2&index=69
Ou bien le psalmodiez
Ou encore le chantez :
Un chapelet bien récité
Ou chanté ou psalmodié
Et bien intentionné
Est un bon chapelet !

Gilbert Chevalier

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 14 avr.15, 04:12

Message par Gilbert Chevalier »

RÈGLEMENT DES COMPTES DE LA PENSÉE UNIQUE

1. Jean XXIII

Jean XXIII, comparais
Et nous dis où tu es !
- Je suis pour mon malheur
Dans le grand radiateur
De Lucifer mon maître
Qui fit de moi un traître
Car j'ai renié ma foi
En devenant moderniste,
Me faisant rose-croix
Pour préparer l'Antéchrist,
Et c'est pourquoi j'ai convoqué
Une grande assemblée
Afin d'entériner
Tout ce qu'avait décidé
La sainte maçonnerie
Que j'ai si bien servie
Qui pour me récompenser
Sur le Trône m'a élevé
Par un procédé tout diabolique
Afin d'éliminer
L’Église catholique
À toute éternité.
Et tout a réussi
Parce que Dieu l'a permis.
Ils ont éliminé
Celui qui m'a précédé
Et ils m'ont élevé
Au suprême degré.
J'ai fait ce qu'ils ont voulu
Et à ma mort ils sont venus
Pour me conduire ici,
Dans les pleurs et les cris.

2. Vatican II

Vatican II comparais
Et dis-nous où tu es !
- Je suis dans l'assemblée des diables
Car nous sommes tous coupables
D'avoir alors apostasié
En nous laissant tromper
Par le supérieur inconnu
Qui se disait de Jésus
Le vicaire suprême,
Mais c'était un blasphème.
Nous nous sommes reposés
Sous son autorité
Pour pouvoir nous excuser,
Mais c'était un piège monté,
Et nous le savions bien,
Mais nous ne fîmes rien
Pour chasser ces deux infâmes
Qui ont ruiné nos âmes,
Préférant la tranquillité
Au début de la modernité.
Et nous avons trahi
Notre-Seigneur Jésus-Christ,
Nous, les Princes de son Église.
Et nous voyons maintenant
Toute la grande méprise
De notre aveuglement.
Oui maintenant nous payons
Toute notre trahison.
Mais l’Église se remettra
De cette tribulation-là
Qui est la Grande Tribulation ;
Mais nous, toujours nous souffrirons.

3. Paul VI

Paul VI, comparais à ton tour !
Es-tu dans la civilisation de l'amour ?
- Quelle civilisation de l'amour ?
C'était une de mes inventions
Que j'ai lancée un jour
Pour ma perdition.
Quand j'arrivai aux affaires,
Tout était bien préparé
Par cette Grande Assemblée
Qui gît avec moi aux enfers.
Le "subsistit in" ouvrit le bal,
Et continua le carnaval
Car tout était bien huilé
Pour la grande iniquité.
Seize documents d'enfer
Passèrent par mes mains,
Tous inspirés par Lucifer
Aux plus de deux mille nouveaux païens.
Après les avoir décrétés,
Je décris l'Homme de péché
Dans mon discours final
On ne peut plus anticlérical.
Je signai notre mariage
Avec le monde moderne ;
Alors ce fut le grand pillage :
À la lanterne, à la lanterne
Tout ce qui avait cours auparavant !
Ce fut le grand chambardement.
Je remplaçai le Saint-Sacrifice
Par une « nouvelle chanson » :
Tout passa par ma justice
Qui décréta l'abolition
Définitive et irréversible
De ce qui devait être invincible.
Je piétinai mon ennemie,
L’Église de Jésus-Christ
Qui se relèvera
Alors que moi je suis là
Depuis ce six août dix-huit heure
À hurler et grincer des dents
Sur mon éternel malheur
Au séjour des impénitents.

4. Jean-Paul Ier

Comparais, Jean-Paul Ier !
L’Église, l'as-tu relevée ?
- C'est bien tout le contraire !
Malgré que je susse le chemin,
J'ai fait tout comme mes confrères,
Et même j'allai plus loin.
Mais l'autre ne me laissa pas le temps
De ce que je méditais de faire
Car était arrivé son temps
Où à ma place il devait le faire.
Ils se sont débarrassés de moi,
Chose que je savais déjà
Qu'elle arriverait bien vite,
Et vous en connaissez la suite !
Après qu'ils m'eurent raccourci,
Je me précipitai ici
En compagnie de tous les mécréants
Qui pleurent et grincent des dents.

5. Jean-Paul II

Comparais à ton tour, Jean-Paul II !
Es-tu toi aussi dans le feu ?
- Hélas ! et je vous le fis voir
Dans un brasier un beau soir !
Cette image fit le tour du monde
Mais personne n'y a rien compris !
Bien plus, mon cher ami le monde
M'a placé au paradis,
Moi qui réunit les religions
Dans un nouveau panthéon
Pour bien accomplir Vatican II,
Oui moi, saint Jean-Paul II
Qui brûle avec saint Jean XXIII
Pour toujours dans ce lieu-là.
Et je fis plus que tout autre
Dans ma mission de faux-apôtre ;
Puis je préparai ma succession
Et j'imprimai ma direction.
Et je plane désormais
Au-dessus de tous mes méfaits
Pour montrer à mes successeurs
La direction de leur malheur.

6. Benoît XVI

Au Grand Jugement comparais,
Benoît XVI, et dis ce qu'il en est.
- Il en est que j'arrivai
Comme prévu à l'heure marquée,
Et je repartis pareillement
Comme l'ont voulu mes tyrans
Qui voulaient que je rameutasse
Ceux qui étaient encore dans la nasse.
Quand ma mission fut accomplie,
Je laissai la place à celui
Qui allait accomplir tout Vatican II
En bon disciple de Jean-Paul II.
Et, situation très inédite,
Je fus promu pape émérite
Pour me récompenser de mes services ;
Mais je sens sur moi la divine justice
Peser comme un poids terrible
Et pour me passer au crible.

7. François


François l'Anticlérical,
Parais au Grand Tribunal.
- C'est moi, c'est moi, c'est moi
Qui réduirai l’Église à bas,
Comme l'ont indiqué les trois coups de foudre.
Et je suis venu comme la foudre
Pour mettre tout à néant
Et réaliser le grand-œuvre
Moi le plus grand des plus grands,
Oui moi, le fils de la Veuve.
Je ferai disparaître à jamais
Celle que depuis toujours je hais,
Et je mettrai en sa place
Mon église de grimaces
Qui est partout bien accueillie :
C'est Vatican II accompli.
Et je règnerai sur l'univers
Pendant plus d'une éternité entière.

8. Lucifer

Lucifer, rends tes comptes,
Et nous raconte tes mécomptes.
- C'est moi qui les inspirai tous les sept,
Moi le huitième qui suis aussi le sept
Car celui-là est mon fils chéri
Qui a tout si bien accompli.
Mais hélas, deux hommes sont arrivés !
Ils ont combattu mon christ à moi
Et ils l'ont bien humilié ;
C'est pourquoi il se vengea
Lorsqu'il les fit un jour arrêter
Et sa vengeance fut terrible :
C'est alors que le monde entier
Vit leurs supplices horribles.
Mais Hénoch et Élie, car ce sont eux,
Ressuscitèrent et montèrent aux cieux :
Mon fiston voulu les imiter,
Mais en enfer il fut ravalé.
Et l’Église de Jésus-Christ
Que je croyais avoir anéanti
Fleurit maintenant sur toute la terre.
À moi ! À moi ! je retourne aux enfers
Où je vais faire bien expier
À tous les sept, mes affidés,
Leur terrible déconvenue,
Car une Femme nous a vaincus,
Celle-même qui à Fatima
Avait annoncé tout cela,
Et que j'ai essayé d'arrêter,
Mais je n'ai pu y arriver.
Ah ! vous allez me le payer,
Benoît XVI et Jean-Paul Ier,
Jean XXIII et Jean-Paul II,
Paul VI et Vatican II,
Et surtout toi, vieux François
Que je ferai souffrir plus que ceux-là,
Car moi je suis saint Lucifer,
Et je vais faire trembler l'enfer !!!

9. Les huit

Tous les huit, comparaissez
Et nous dites ce que vous endurez.
- Ah ! ce que nous endurons est terrible,
Et personne ne peut l'expliquer !
Nos souffrances sont horribles
Parce que nous avons péché
Plus que quiconque dans tous les âges
Pour avoir rendu un culte à l'homme
Qui est moins qu'un roseau, qu'un nuage,
Et que nous avons fait Dieu en somme
Pour pouvoir bien nous adorer,
Nous les fils de l'iniquité,
Jusqu'au jour où nous avons adoré
Le Fils de perdition, l'Homme de péché.
Et nous souffrirons toujours
Avec la multitude des âmes
Que nous avons perdues en ces jours
Où nous avons régné en infâmes
En substituant à la sainte Église
Notre nouvelle et moche église
Que tous ont prise pour la véritable
Alors que c'était l'église du diable,
La Grande Prostituée de Babylone,
Notre œuvre et celle du démon
Qui nous donna son inspiration
Pour bien l'asseoir sur son trône.
Nous avons perverti la terre entière,
Et nous voilà maintenant aux enfers
Où nous endurons tous les tourments
Réservés à tous les mécréants
Puisque nous sommes les plus coupables
En voulant suivre le diable !
Et nous l'avons suivi, certes,
Et c'est bien là notre perte,
Et elle est irréparable,
Et elle est irréformable,
Et elle est irréversible,
Et elle est si terrible
Que tout l'enfer a tremblé,
Quand il nous a vu arriver.
Abomination de la désolation,
Malédiction et perdition !
Montagnes, tombez sur nous !
Himalaya, couvre-nous !
C'était nous, la Grande Tribulation,
Et nous voilà dans la damnation !

10. Conclusion

Ce temps des temps passera ;
Prenez courage, bons chrétiens.
Ce qui a été annoncé est certain :
La Prophétie s'accomplira.
Levez la tête car votre délivrance
Est toute proche maintenant.
Vivez dans cette sainte espérance,
Car finira ce temps des temps,
Et plus vite que vous ne pensez
Car ces temps seront abrégés
Pour votre consolation
Et pour la résurrection
De la sainte Église catholique
Qui a les promesses de Jésus-Christ.
Un peu de temps encore, bons catholiques,
Et tout sera accompli.
Continuez vos Ave Maria
Comme a demandé Notre-Dame de Fatima,
Et vous verrez le temps de paix !
Gloire à notre Dieu à jamais !

Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(17/04/2014)
LE BON CHAPELET

Prenez votre chapelet
Et souvent le récitez
https://www.youtube.com/watch?v=5xgxKl0 ... 2&index=69
Ou bien le psalmodiez
Ou encore le chantez :
Un chapelet bien récité
Ou chanté ou psalmodié
Et bien intentionné
Est un bon chapelet !

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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 15 avr.15, 08:18

Message par Gilbert Chevalier »

RÉSUMÉ DU TABLEAU

L'hérésie officielle sévit
Depuis cinquante-six ans déjà,
Produisant un schisme non moins officiel
Quoique moins visible celui-là
Mais pourtant tout aussi réel ;
Et jusqu'où ainsi on ira ?
Soixante-dix ans d'Apostasie officielle ?
Qui sait, et pourquoi pas
Puisqu'ils se sont excommuniés sans contredit
Dans une communion irréelle
Qui n'est qu'un amas d'infidélité
Puisque les religions se sont rassemblées.
Prenons les choses au commencement
Et allons jusqu'à maintenant
Par une logique implacable
Pour découvrir le fils du diable.
Pie XII meurt : ils sont prêts,
Et c'est Jeannot qui sert d'apprêt
Pour convoquer le brigandage
Qui partout va faire le ménage,
Aggiornamento oblige,
Pour bien asseoir l'hommelige.
Le conciliabule détruit tout
Par les deux mille casse-cous
Qui cassent tout effectivement,
Et tous peuvent le constater :
Qu'on ne nous raconte pas de boniments
Puisque tout le monde a pu le vérifier.
Saint Jeannot ayant fait son boulot,
Voilà que vient le prévu Paulo
Qui accepte tout sans discuter
Ce que pond la Grande Assemblée,
Approuvant ainsi le modernisme
Et promouvant l’œcuménisme.
Puisqu'il décrète l'hérésie,
De ce fait il n'est plus assis,
Et comme son prédécesseur,
Lui aussi est un usurpateur.
Et la casse se généralise,
Et on appelle cela l’Église
Qui est en train de s'autodémolir !
Vraiment il y a de quoi rire.
Deux Jean-Paul arrivent sur le marché
Pour bien changer les mentalités,
Et Vatican II se réalise
Dans l'horrible journée d'Assise.
Je passe par-dessus le reste
Afin de ne pas être en reste.
Après la mort du canonisé,
On tourne un peu vers la droite
Pour tous les tradis rameuter :
La passe fut très adroite
Et l'émérite réussit son coup :
Désormais pouvait venir le loup.
Après le faux-tradi Benoît
Vint donc l'écarlate François,
Et là on va de l'avant :
C'est ce qu'on vit maintenant.
Oui, cinquante-six ans d'Apostasie
Ont généré un fruit pourri
Qui n'a d'ailleurs pas plus d'autorité
Que ses cinq autres devanciers.
Est-ce lui l'Antéchrist ? Probable !
Si ce n'est pas lui le fils du diable,
Ce sera un de ses successeurs
Tout comme lui usurpateur :
Bref, l'Antéchrist sera le dernier
De cette horrible lignée.
Voilà brossé en peu de mots
Ce diabolique tableau,
Et les trois ans et demi
Seront Vatican II accompli.
Alors Hénoch et Élie viendront
Contre le fils de perdition :
L'Apocalypse se réalisera,
Et ce, jusqu'au dernier iota.
Oui, l'Apostasie bat son plein,
Mais nous arrivons à la fin.
Nous sommes bien dans le grand carnage
Que n'a jamais connu aucun âge.
Mais l’Église ressuscitera,
Alors que cette gente sera
Foutue dans le fond des enfers
Avec son grand patron Lucifer.

Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(14/04/2014)
LE BON CHAPELET

Prenez votre chapelet
Et souvent le récitez
https://www.youtube.com/watch?v=5xgxKl0 ... 2&index=69
Ou bien le psalmodiez
Ou encore le chantez :
Un chapelet bien récité
Ou chanté ou psalmodié
Et bien intentionné
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Re: Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen, vous parle

Ecrit le 16 avr.15, 21:36

Message par Gilbert Chevalier »

DIEU SOIT BÉNI !
sur le canon de Pachelbel
(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)


LE BON CHAPELET

Prenez votre chapelet
Et souvent le récitez
https://www.youtube.com/watch?v=5xgxKl0 ... 2&index=69
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Ou encore le chantez :
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