Alors tu vas me faire croire qu'un gamin de 6 ans a des tonnes de devoirs ?
Tu vas me faire croire qu'un gamin de 6 ans a un emploi du temps scolaire digne d'un adulte ?
Tu dis que je n'ai aucune expérience des enfants, j'ai élevé mes trois demi-frères et m'en suis occupé pendant 10 bonnes années. J'avais 19 ans quand le plus grand des trois est venu au monde, j'ai bien plus d'expérience que tu ne le penses.
Chrétien a écrit :Tu prends l'exemple d'un enfant surdoué (mais bon, pour être pionnier, pas besoin de l'être, donc, déjà l'exemple est un non sens. mais bon, on y va...), mais tu sauras qu'un enfant surdoué a besoin de se sentir comme un enfant normal, sans quoi, il risque de se refermer sur lui-même... Tous les psy te le diront.
Parce qu'un gamin qui a lu la Bible 3 fois à l'âge de 8 ans c'est pas un enfant surdoué ? Il faut un an pour lire la Bible une fois alors là 3 fois
A 4-5 ans, il est en cours préparatoire voir CE 1 (en France), il vient tout juste de sortir de maternelle et d'apprendre à lire des ouvrages simples et à compter. Là, il commence à lire un livre compliqué à l'âge de 4-5 ans mais c'est normal ?
S'il est capable de lire ça et de raisonner avec alors il est parfaitement capable d'aller en prédication.
Si je ne connais rien aux enfants alors tu ne connais rien aux enfants surdoués. Je savais marcher à même pas un an, je savais lire et écrire à ma sortie de l'école maternelle, j'ai choisi d'aller au catéchisme catholique à mon arrivée à l'école primaire, j'ai lu le Nouveau Testament de l'Abbé Crampon deux fois à l'âge de 5 ans et mit en défaut le curé et la bonne sœur face à leurs enseignements que je trouvais illogiques, non bibliques et qu'ils ont été incapables de m'expliquer, j'ai choisi de quitter le catholicisme et d'aller chez les TJ à l'âge de 6 ans. Tout ça, j'ai pu le faire parce que ma mère était bien plus logique et ouverte d'esprit à ce moment-là qu'elle ne l'a été par la suite. Elle m'a toujours laissé le choix en matière de religion, elle ne m'a rien imposé parce qu'elle avait parfaitement compris que j'étais précoce par rapport à d'autres et que je pouvais faire mes propres choix au moins dans ce domaine.
A l'instar d'Estrabolio, j'ai toujours préféré bouquiner, m'instruire plutôt que de m'amuser avec des gamins de mon âge avec leur logique et leur comportement que je ne comprenais pas, réfléchir sur des choses complexes plutôt que sur le dernier numéro de Picsou Magazine ou les derniers épisodes des dessins animés ultra-violents du Club Dorothée. J'ai toujours été différent, toujours eu un train d'avance, même encore aujourd'hui, sur ce monde qui veut m'obliger à être comme lui parce qu'il n'accepte ni ne comprend ce que je suis. Pourtant, j'ai été joueur de foot, de basket, je faisais partie d'un club de dessin, collectionnais les timbres, les pin's, les fiches sur les animaux d'Alain Bougrin-Dubourg et en parallèle, je remplissais mes obligations spirituelles et familiales. Je suivais ma mère en prédication, sur son lieu de travail parce qu'elle n'avait personne pour me garder, j'allais aux réunions 3 fois par semaines, j'avais aussi des devoirs à faire et j'étais régulièrement l'un des premiers de la classe pourtant là où d'autres préférant s'amuser et "s'épanouir" étaient de véritables cancres et pour certains, des délinquants.
Que toi, tu imposes les choses à tes enfants parce qu'influencé par ta propre expérience personnelle qui s'est mal passée, c'est ton choix, ta préférence mais si mon enfant veut aller en prédication, je vais d'abord comprendre pourquoi il veut y aller et s'il a les aptitudes minimales pour ça. S'il ne veut pas y aller, je vais faire la même démarche mais dans les deux cas, je ne lui imposerais pas ma vision des choses. Mon enfant, ce n'est pas un chien que j'apprivoise, il a une raison, une logique, des émotions, un libre arbitre, une personnalité qui lui sont propres que je me devrais de comprendre d'abord pour savoir comment le guider ensuite.
La grande majorité des enfants d'aujourd'hui finit par péter les plombs à l'adolescence parce que justement leurs parents leur ont imposé des choix basés sur leur propre "bon sens" et "logique" personnelle au détriment de ce qu'était et voulait leurs gamins. Les parents n'écoutent pas leurs enfants, ils leur imposent les choses, convaincu qu'ils sont de leur supériorité dans tous les domaines. et en oubliant que puisque la vérité sort toujours de la bouche des enfants, c'est précisément parce qu'ils raisonnent bien mieux que la grande majorité des adultes empêtrés dans leurs sophismes et paralogismes quotidien.