Philippe,philippe83 a écrit :Et l'abbréviation du Nom de Dieu dans les Noms théophores aussi. Eh oui comment expliquer que les Noms de personnes (tu veux des exemples?) dans la LXX donc dans du grec ont gardés la racine du nom de YHWH? (YA) = (IA), (YAHU)=(IOU), (YEHO)=IOA cette forme d'ailleurs apparait en Lev 3 dans un manuscrit écrit en grec moins de 100 ans avant Jésus à la place du tétragramme.
A+
Réalisez-vous que votre argumentation est faible et loin du sujet de notre débat.
Les Noms théophores ne nous renseignent en RIEN sur le fait de savoir si les chrétiens désignaient Dieu par le Tétragramme. Je rappelle des faits avérés :
1) Le Tétragramme n’apparait NULLE PART dans le texte grec du Nouveau Testament. PAS UN SEUL manuscrit du NT ne contient le Nom divin, sous aucune forme que ce soit.
2) Dans le texte grec du NT, Dieu est systématiquement désigné par les mots grec “Kurios” (c’est-à-dire : “Seigneur”) ou “Théos” (“Dieu”, évidemment), “Père” (“Pater”, en grec). Ce sont là les seuls termes grecs par lesquels est désigné Dieu dans le NT.
3) Les Témoins de Jéhovah sont obligés d'occulter les 5000 manuscrits du NT et d'affirmer qu'ils sont falsifiés pour soutenir leur thèse du Tétragramme dans le NT.
4) Lorsque les Témoins de Jéhovah font références à la LXX, nous pouvons leur poser la question suivante : Quel rapport avec le NT ?
5) L’immense majorité des manuscrits de la LXX qui nous sont parvenus ne contiennent pas le Nom divin, eux non plus. Dans ces manuscrits, chaque fois que le texte hébreu contient le Nom יהוה celui-ci est souvent rendu par le mot grec “kurios” (Seigneur), parfois par “théos”.
6) La pratique qui consistait à faire figurer le Tétragramme dans la LXX n’est probablement pas la pratique originelle, et elle n’est certainement pas “l’usage de l’époque”, généralisé.
7) Le Tétragramme n’est pas traduit dans les manuscrits de la LXX, il apparait souvent en caractères paléo-hébreux, c’est -à-dire dans un alphabet qui est déjà archaïque à l’époque même de sa rédaction : il s’agit-là de caractères écrits dans un alphabet non seulement inconnu des lecteurs hellénisants auxquels s’adressait la LXX, mais même aussi devenu obsolète chez les hébraïsants.