Islam = Danger
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
- Jean
Ecrit le 02 avr.04, 17:51
Vous ne réponder absolument a rien Cobra et Issa...
"Et puisque tu aime les haddits, en voila un
raconte par Abu Dhar:
Le Prophete a dit "Gabriel m'a dit 'Quiconque parmis vos fideles meurt sans avoir adore d'autre que Allah entrera au Paradis. Le prophete demanda 'Meme ceux qui ont commis des actes sexuels illegaux ou ont vole" Gabriel repondit "Meme ceux-la"
Ca c'est un vrai de vrai : Sahih Bukari, Volume 4, livre 54, Numero 445. Ce hadith est meme confirme dans le Coran (4.48)"
On attend toujours une explication...
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"Et puisque tu aime les haddits, en voila un
raconte par Abu Dhar:
Le Prophete a dit "Gabriel m'a dit 'Quiconque parmis vos fideles meurt sans avoir adore d'autre que Allah entrera au Paradis. Le prophete demanda 'Meme ceux qui ont commis des actes sexuels illegaux ou ont vole" Gabriel repondit "Meme ceux-la"
Ca c'est un vrai de vrai : Sahih Bukari, Volume 4, livre 54, Numero 445. Ce hadith est meme confirme dans le Coran (4.48)"
On attend toujours une explication...
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- desertdweller
Ecrit le 02 avr.04, 20:43
Encore un qui cherche a salir cette pauvre mere Teresa. Il y a des jaloux ou quoi?Jean a écrit : Pour Mère Teresa, elle morte en laisant un compte de banque a new-york de 55 millions, pendant que elle ce fesait soigner par les plus grand spécialiste et clinique, alors que ces pauvres malheureux dans ces petite mission ce fesait soignée avec une médecine du moyen-âge, le 55 millions aurait pu servir...
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Le compte en banque est celui de son ordre.
Tu as une idee de ce que ca coute de faire fonctionner une centaine d'hopitaux et noviciats a travers le monde? 55 millions c'est rien du tout. Dire qu'elle est morte sur un matelas de dollars est tout simplement stupide. Tu me decoit Jean. Je croyais que tu avais un peu de jujotte.
Si Mere Teresa est tombee malade a New York, il fallait l'envoyer par avion special dare dare pour se faire soigner a Calcuta. Ca va pas la tete?
Mere Teresa est devenue un symbole, et c'est le symbole qui a ete traite dans un hopital Americain, pas la femme. Et je peux te parier que la facture est restee dans les comptes pertes et profits de l'hopital en question sous la mention "charities".
Si elle etait tombee malade a Paris, tu peux etre sur qu'elle aurait eu les meilleurs soins medicaux dans le meilleur hopital de la ville et aux frais de la princesse en plus. Avec une carte de bon retablissement et des fleurs de Chirac.
Quand elle a recu le prix Nobel, elle a demande que le banquet soit annule et le montant depose sur le compte en banque de l'ordre.
- desertdweller
Ecrit le 02 avr.04, 20:53
Malheureusement les apostats de l'Islam ont interet a ne pas trop se montrer, leur tete est mise a prix.Cobra a écrit :tien regarde mes frères latinos converti aux USA
ISLAM IS THE FASTEST GROWWING RELIGION IN THE WORLD!!!!!!!!
"Fastest growing religion in the world" encore un slogan dont se delectent les Musulmans.
Voila un article qui semble dire le contraire
http://www.faithfreedom.org/oped/sina31103.htm
- desertdweller
Ecrit le 02 avr.04, 21:59
Que j'aie 25 ans d'Arabie Saoudite, je n'ai pas besoin que tu me croie et a vrai dire je m'en fout. En ce moment je suis dans ma villa a 5 minutes du DQ et a mi-distance entre le palais Royal de Riyadh et le palais du prince Abdul Aziz Bin Fahad. La piscine de mon compound surplombe un waddi au fond duquel se trouve le dernier compound que les freres ont fait sauter. Si tu connais quelqu'un a Riyadh il pourra verifier.Cobra a écrit :ahahahahahahahahaha 25 ans en arabie et moi 10 ans en sibérie ahahahahahaha!!! en voilà 2 qui sont tellement désespérés qu'ils ne lachent plus une seule seconde les Hadiths . Pourquoi achoppez-vous aussi ridiculement sur le Qoran , vous avez peur ?!
C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de vérité [l’Islam] pour la faire triompher sur toute autre religion. Allah suffit comme témoin. (Sourate al-Fath: 28)
C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de vérité, pour la placer au-dessus de toute autre religion, en dépit de l’aversion des associateurs. (Sourate as-Saff: 9)
Le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam sont les trois religions qui prennent leur source dans une révélation divine. À l’origine, elles ont été toutes trois révélées par Dieu, mais après la disparition de leurs prophètes respectifs, le Judaïsme et le Christianisme ont été corrompus et pervertis.
On a pratiqué d’innombrables modifications dans l’ancien et le nouveau Testament, tantôt en ajoutant, tantôt en supprimant des passages, et peu à peu le texte original a disparu au profit de nombreuses versions falsifiées de l’ancien et du nouveau Testament. À partir de là, les fidèles de ces religions ont commencé à s’écarter de la religion divine originelle, et fondé leurs dogmes, leurs rites et leurs modes de vie sur des bases totalement erronées, inventées par les prêtres et les rabbins. Aujourd’hui, ces croyances et ces interprétations existent toujours. Ainsi, ces religions corrompues sont bien loin de fournir les réponses attendues aux questions évoquées plus haut.
Après la corruption de ces religions, Dieu a envoyé le dernier livre divin, qui restera intact et inchangé jusqu’au jour du Jugement dernier, et Il est celui qui le préservera de toute falsification:
Nous avons sans nul doute descendu le Message et en vérité, c’est Nous qui en sommes le Gardien (contre toute corruption). (Sourate al-Hijr: 9)
Depuis 14 siècles, le Coran est demeuré vierge de toute corruption. Chaque lettre des copies manuscrites originales a sa correspondance exacte dans les copies disponibles de nos jours. Aux quatre coins du monde, les musulmans lisent le même texte, ce qui prouve bien que le Coran est sous la protection de Dieu. À travers l’histoire de l’humanité, Dieu a souvent délivré Ses messages aux hommes par l’entremise de messagers et de livres sacrés. Le Prophète Adam (psl), le premier homme créé par Dieu, se vit assigner la même mission. En d’autres termes, les premiers hommes à vivre sur terre avaient pleinement conscience de l’existence de Dieu. D’autres messagers et révélations se sont succédés tout au long de l’histoire. Ce fait est rappelé dans le Coran:
Les gens formaient (à l’origine) une seule communauté (croyante). Puis, (après leurs divergences,) Allah envoya des prophètes comme annonciateurs et avertisseurs; et Il fit descendre avec eux le Livre contenant la vérité, pour régler parmi les gens leurs divergences… (Sourate al-Baqara: 213)
C’est Lui qui, du ciel, a fait descendre de l’eau qui vous sert de boisson et grâce à laquelle poussent des plantes dont vous nourrissez vos troupeaux. D’elle, Il fait pousser pour vous, les cultures, les oliviers, les palmiers, les vignes et aussi toutes sortes de fruits. Voilà bien là une preuve pour des gens qui réfléchissent. Pour vous, Il a assujetti la nuit et le jour; le Soleil et la Lune. Et à Son ordre sont assujetties les étoiles. Voilà bien là des preuves pour des gens qui raisonnent. Ce qu’Il a créé pour vous sur la terre a des couleurs diverses. Voilà bien là une preuve pour des gens qui se rappellent. (Sourate an-Nahl: 10-13)
Celui qui crée est-il semblable à celui qui ne crée rien? Ne vous souvenez-vous pas? (Sourate an-Nahl: 17)
Ô vous qui croyez! Si vous craignez Allah, Il vous accordera la faculté de discerner (entre le bien et le mal), vous effacera vos méfaits et vous pardonnera. Et Allah est le Détenteur de l’énorme grâce. (Sourate al-Anfal: 29)
Tu cites : "Depuis 14 siècles, le Coran est demeuré vierge de toute corruption. Chaque lettre des copies manuscrites originales a sa correspondance exacte dans les copies disponibles de nos jours. Aux quatre coins du monde, les musulmans lisent le même texte, ce qui prouve bien que le Coran est sous la protection de Dieu. "
La Gita des Hundouistes est vieille de 4,000 ans et n'a pas ete modifiee elle non plus. Les pensees de Bouddha datent du 7ieme siecle avant notre ere et est preservee inchangee dans des monasteres thibetains. Il en est de meme des pensees de Confusius et Lao Tseu, tous plus vieux que le Coran et tous conserves intacts jusqu'a aujourd'hui.
Tous les ecrits originaux de la Bible, en grec, syriaque et aramaic sont au minimum du second Siecle AD. ils sont compares avec les manuscrits de la mer morte et a part de minuscules differences, c'est la meme chose
Le Coran date du neuvieme Siecle AD. Avant ca c'etait uniquement oral. C'est le Khalife Othman qui en a fait faire la compilation, 200 ans apres la mort de Mohammed. Il a fait detruire tous les documents utilises, pour n'en garder qu'un seul. Quiconque etait en possession d'un quelconque document apres son decret etait puni de mort.
Malheureusement pour vous, certains documents ont echape a l'interdit. Les fouilles de Sana'a ont revele des documents de la meme epoque qui montrent des differences suffisantes pour prouver qu'il y a eu des alterations.
Le probleme avec les Musulmans c'est qu'ils se mettent la tete dans le sable d'Arabie.
Tu te demande si on a peur. Et bien oui on a peur. On chie dans nos frocs. Depuis Madrid, Istambul, Casablanca on a bien raison d'avoir peur.
Vous ne vous rendez pas compte que vous jouez avec le feu. Un jour l'Occident en aura mare. Un gigantesque ras le bol et ce jour la, c'est vous qui allez [ATTENTION Censuré dsl] dans vos frocs.
Tu sais on a seulement besoin d'une division de Marines pour envahir la Mecque et interdir le Hajj jusqu'a ce que vous appreniez a vous calmer. Et la Kabha, c'est tout aussi sensible a la dynamite qu'un train de banlieu.
- desertdweller
Ecrit le 03 avr.04, 02:03
La cobra tu vas un peu vite. Tu reponds sans meme lire. Tu bombardes ce site avec ton Album de photo qui ne trompent personne et qui prennent de la place. Si tu veux montrer tes photos cree donc ton propre site et invite tes copains
Pourrais tu me dire en quoi j'ai parle de geopolitique? En quoi ce que j'ai ecris n'est pas relatif a la religion?
Tres facile d'accuser, mais faut se justifier mon vieux. Alors au travail.
Pourrais tu me dire en quoi j'ai parle de geopolitique? En quoi ce que j'ai ecris n'est pas relatif a la religion?
Tres facile d'accuser, mais faut se justifier mon vieux. Alors au travail.
- Jean
Ecrit le 03 avr.04, 04:26
desertdweller que tu est naif, mère Teresa une anti-avortement, elle a toujours eu un faible pour les dictateurs, ouvre tes yeux mon amis et maintenant le vatican ce sent le besoin d'inventer des miracles pour la canonisé et ce faire du capital religieux qui va rapporter $$$ ...
Elle est ou ton intégriter intellectuelle ?
Décevant...
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Elle est ou ton intégriter intellectuelle ?
Décevant...
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- desertdweller
Ecrit le 03 avr.04, 04:59
Je sais qu'elle est anti IVG. Mais faut pas la diaboliser pour ca. Il faut accepter ce qu'elle a fait, ce qui est remarquable. De bonnes femmes comme ca il en faudrait beaucoup plus.
L'eglise Catholique est anti IVG, elle ne pouvait aller contre ca.
Son faible pour les dictateurs, j'aimerais que tu en dise plus a ce sujet.
Je suis d'accord avec toi, la beatification a ete precipitee.
Pour ce qui est des Miracles, pousse pas trop fort, tu parles d'un sujet auquel tu ne connais rien.
Ton allusion en ce qui concerne les $$$ est tout simplement mal placee. Le temps ou les papes se bourraient les poches est depasse depuis quelque siecles. Si tu savais les milliards qui sont depenses rien qu'en hopitaux et en ecoles tu parlerais moins. Sur le plan humanitaire l'Eglise Catholique n'a de compte a rendre a personne. Je les ai vu a l'oeuvre en Afrique et en Asie. Des gens remarquables.
L'eglise Catholique est anti IVG, elle ne pouvait aller contre ca.
Son faible pour les dictateurs, j'aimerais que tu en dise plus a ce sujet.
Je suis d'accord avec toi, la beatification a ete precipitee.
Pour ce qui est des Miracles, pousse pas trop fort, tu parles d'un sujet auquel tu ne connais rien.
Ton allusion en ce qui concerne les $$$ est tout simplement mal placee. Le temps ou les papes se bourraient les poches est depasse depuis quelque siecles. Si tu savais les milliards qui sont depenses rien qu'en hopitaux et en ecoles tu parlerais moins. Sur le plan humanitaire l'Eglise Catholique n'a de compte a rendre a personne. Je les ai vu a l'oeuvre en Afrique et en Asie. Des gens remarquables.
- kate
- Christianisme [Catholique]
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Ecrit le 03 avr.04, 05:00
Moi aussi je suis contre l'avortement car je considère qu'il fait protéger tous les innocents.Jean a écrit :desertdweller que tu est naif, mère Teresa une anti-avortement, elle a toujours eu un faible pour les dictateurs, ouvre tes yeux mon amis et maintenant le vatican ce sent le besoin d'inventer des miracles pour la canonisé et ce faire du capital religieux qui va rapporter $$$ ...
Elle est ou ton intégriter intellectuelle ?
Décevant...
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Mère Teresa n'avait de faible pour aucun gouvernement, aucune politique. Mais, elle allait partout où on l'invitait car elle savait qu'elle recevrait de l'aide. Ce qui comptait c'était son oeuvre au nom du Christ. Point.
Quant aux miracles, n'étant pas athée, je dis pourquoi pas.
- kate
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Ecrit le 03 avr.04, 05:29
J'ai lu Mère Teresa : la face cachée. édit. GoliasJean a écrit :C'est ton opinion et non la réalité, renseigne toi un peu...
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J'ai discuté avec un prêtre de la fraternité St Pie V (tradi. comme on n'en fait plus).
Deux points de vue qui auraient dû être opposés. Et bien , figure toi qu'il y a un accord sur un point, ils n'aiment pas beaucoup mère Teresa.
Pourquoi cette entente bizarre ? Peut-être as-tu une explication.
Pour moi, mère Teresa était comme je l'ai décrite plus haut.
- Jean
Ecrit le 03 avr.04, 10:42
Pour Kate,
CENSEUR DES PAUVRES , AMIE DES RICHES Mère Teresa, Une sainteté médiatique Par Christopher Hitchens, journaliste, auteur de «The Missionnary Position»,Verso, Londres, 1995. Paru en français sous le titre «Le Mythe de Mère Teresa», Dagorno, Paris, 1996. «(Les saints, écrivait Georges Orwell en 1949, devraient toujours être jugés coupables, jusqu'à ce qu'on ait prouvé leur innocence.» La carrière de Mère Teresa suggère l'inverse. Alors que la plupart des personnalités publiques voient leur réputation jugée à la lumière de leurs actes, Mère Teresa, elle, voit ses actions évaluées à l'aune de sa réputation. Une réputation de sainte, généreuse, dévouée à la cause des pauvres et des damnés. Deux exemples récents. En novembre 1995; la population irlandaise dut décider, par référendum, d'abroger l'interdiction du divorce. L'Irlande était le seul Etat européen à maintenir cette interdiction. Or le pays négociait alors avec les protestants d'Ulster. lesquels redoutaient qu'un accord avec Dublin ne débouche sur un plus grand contrôle de leurs vies par le clergé catholique. En partie pour les rassurer, la plupart des partis irlandais appelèrent à voter «oui» au référendum, Le scrutin promettait d'être très serré (en définitive, le «oui» l'emporta par 50,3 % des suffrages)» Mère»Teresa, qui n'est pas irlandaise, appela à voter «non»». Quelques mois plus tard, elle accordait un entretien à un magazine américain, Ladies Home Journal', lu par des millions de femmes au foyer. Interrogée sur son amitié pour Lady Diana, princesse de Galles, et sur le divorce imminent dans la famille royale britannique, Mère Teresa n'hésita pas à expliquer, parlant du mariage: «C'est bien que ce soit fini. Personne n'était vraiment heureux.» On le voit, avec Mère Teresa, les pauvresses ont droit à des sermons sur la morale et sur l'obéissance, les princesses bénéficient de tous les pardons et de toutes les indulgences. Aucun journal ne releva ces déclarations contradictoires. Le faire eût terni l'image flatteuse de la «sainte médiatique». Pourtant, le contraste entre théorie et pratique en dit long sur Mère Teresa. Voici quelques autres faits , complaisamment passés sous silence. En 1981, Mère Teresa se rendit à Haïti pour y accepter la Légion d'honneur, la plus haute distinction du pays. Elle la reçut des mains de la famille Duvalier, qu'elle remercia par un discours enthousiaste, expliquant que le dictateur Jean-Claude Duvalier ( Bébé Doc ) et sa femme Michèle non seulement «aimaient les pauvres», mais étaient «adorés d'eux». Quelques années plus tard, en 1990, Mère Teresa se rendit en Albanie, pays dont ses parents étaient originaires (elle est née à Skopje, capitale de la Macédoine). Elle n'eut aucun scrupule à déposer une couronne de fleurs sur la tombe de l'ancien dirigeant stalinien, Enver Hodja, fondateur de l'un des régimes les plus répressifs des Balkans. Elle en déposa même une autre, à Tirana, au pied d'un monument «à la gloire de la Grande Albanie», qui comprend, aussi, le Kosovo (région de Serbie), l'Epire du Sud (situé au nord de la Grèce) et la zone ouest de la Macédoine (Etat indépendant). De nombreux Albanais se déclarèrent choqués de la voir s'afficher aux côtés de la veuve de l'ancien dictateur et ne rien dire sur les violations des droits de l'homme. En 1992, Mère Teresa intervint lors du procès de M. Charles Keating, l'un des plus grands fraudeurs de l'histoire financière des Etats-Unis. Son escroquerie aux caisses d'épargne lui avait permis de mettre la main sur 252 millions de dollars, volés principalement à de petits épargnants. M. Keating, qui avait auparavant mené campagne contre la pornographie, avait offert à Mère Teresa 1 250 000 dollars ainsi que l'usage de son avion privé. En échange ,de quoi ,la «sainte médiatique» n'avait pas hésité à user de son prestige pour aider M. Keating. A tel point que lorsque Mère Teresa envoya une lettre réclamant la clémence» du tribunal pour un homme qui «a beaucoup fait pour aider les pauvres», l'un des procureurs répondit en lui demandant de restituer l'argent qui lui avait été versé (et qui provenait du vol). Toujours trop innocente pour pouvoir détecter la malhonnêteté des autres, elle refusa. « MULTINATIONALE MISSIONNAIRE » S'il est évident que Mère Teresa a du temps à consacrer aux riches et aux puissants, qu'en est-il de son souci proclamé pour les pauvres et pour les faibles? Le bilan n'est Pas aussi clair qu'on l'imagine. Des médecins britanniques et américains ont, par exemple, relevé le niveau très aléatoire des pratiques médicales dans les petites cliniques de Calcutta de Mère Teresa: pas d'antalgiques, des seringues lavées à l'eau froide, un régime alimentaire redoutable pour les patients et une attitude très fataliste à l'égard de la mort. Cela ne s'explique pas par le manque d'argent. Les comptes de son ordre religieux (catholique), les Missionnaires de la charité, ne sont pas publics, mais chacun sait que d'énormes sommes ont été recueillies, qui suffiraient largement à assurer le fonctionnement d'une clinique convenable de Calcutta, En revanche, Mère Teresa a évoqué sa fierté d'avoir ouvert 500 couvents dans 101 pays, «sans compter l’Inde». L'argent offert par les donateurs pour soulager la souffrance des pauvres aurait-il alors été utilisé par la «multinationale missionnaire» pour faire du prosélytisme religieux ? Et en faveur de quelle théologie? Mère Teresa défend une version très intense et très simplifiée du fondamentalisme chrétien. Adoptant une approche traditionnelle du stoïcisme et de la résignation, elle assimile la souffrance des pauvres à un don de Dieu. Sur les murs de la morgue dont elle s'occupe à Calcutta, on peut d'ailleurs lire l'inscription: «Aujourd'hui, je vais au Ciel.» Assez logiquement, Mère Teresa critique avec fermeté tout projet politique qui lutte contre l'injustice et les inégalités, et a exprimé sa sympathie à l'égard des catholiques conservateurs d'Amérique latine et d'Europe. Non seulement elle condamne fermement l'usage de contraceptifs, mais elle a proclamé qu'elle n'accepterait jamais de «confier un enfant à un parent adoptif ayant auparavant consenti à un avortement». D'ailleurs, dans le discours qu'elle a prononcé en 1979, au moment de recevoir le prix Nobel, elle a présenté l'interruption volontaire de grossesse comme le «principal danger menaçant la paix mondiale»... On ne sera donc pas surpris d'apprendre que Mère Teresa n'a cessé, au sein de l'Eglise, de prendre le parti du pape Jean Paul Il contre la «théologie de la libération» et autres «hérésies progressistes». Elle a d'ailleurs expliqué: « Il y a quelque chose de très beau à voir les pauvres accepter leur sort, le subir comme la passion du Christ. Le monde gagne beaucoup à leur souffrance.» Et puisque les pauvres seront toujours parmi nous, pourquoi en effet ne pas les utiliser pour illustrer des contes moraux? Mais comment comprendre qu'une femme aux opinions presque médiévales soit également admirée par le monde des laïcs et par la communauté des dévots? L'une des explications est que de nombreux Occidentaux, pleins de mauvaise conscience à l'égard de la misère du tiers monde, sont trop heureux de déléguer le devoir de charité à quelqu'un d'autre. Et, ayant consenti à cette délégation-abandon, ils ne souhaitent pas examiner de trop près les motifs et les actes de ce représentant ambulant de leur conscience soulagée. CONTRE L'AVORTEMENT ET LA CONTRACEPTION Mère Teresa peut donc asséner avec tranquillité comme elle l'a fait plus d'une fois « qu'il n'y aura jamais trop de bébés parce qu'il n'y a jamais trop de fleurs ou d'étoiles », sans pour autant que les partisans de la planification familiale s'en offusquent. En septembre 1996, le Congrès américain lui a accordé le titre de « citoyen honoraire », une distinction que seuls avaient obtenue avant elle William Penn et son épouse (fondateurs de l'Etat de Pennsylvanie), Winston Churchill et Raoul Wallenberg. Au cours d'une saison électorale pourtant dominée par la question de l'avortement et par la mise en cause du pouvoir (au demeurant très exagéré) de la droite religieuse, le vote du Congrès fut unanime. En janvier 1980, à Calcutta, Mère Teresa nous fit visiter le petite orphelinat qu'elle venait d'ouvrir. Même si cet établissement ne réduisait pas de manière radicale l'immensité des problèmes de la ville, le projet était attachant. Alors que la visite de l'orphelinat s'achevait, elle agita soudain le bras et m'expliqua: « Vous voyez c'est comme ça qu'au Bengale nous luttons contre l'avortement et la contraception. » L'aveu avait le mérite de la franchise: l'objet de l'activité de Mère Teresa, qui n'a jamais cherché à dissimuler son soutien à une idéologie dogmatique, tient en effet davantage du fondamentalisme conservateur que de préoccupations humanitaires. Mères Teresa a toujours fait preuve d'ostentation dans le choix de ses protecteurs, à la fois riches, autoritaires et sans scrupules. Certains de ses défenseurs rappellent que Jésus lui-même était mal entouré. Métaphore pour métaphore, on peut aussi affirmer que le soutien d'une opinion publique sceptique et matérialiste continue, en dépit de tout, d'accorder à Mère Teresa est, en soi, un sorte de... petit miracle. NOTES 1 Ladies Home Journal, New York, avril 1996
Administrateur aderam@worldcom.ch Copyright Avlp © 1999/2003 Dernière modification : 29 janvier 2003
CENSEUR DES PAUVRES , AMIE DES RICHES Mère Teresa, Une sainteté médiatique Par Christopher Hitchens, journaliste, auteur de «The Missionnary Position»,Verso, Londres, 1995. Paru en français sous le titre «Le Mythe de Mère Teresa», Dagorno, Paris, 1996. «(Les saints, écrivait Georges Orwell en 1949, devraient toujours être jugés coupables, jusqu'à ce qu'on ait prouvé leur innocence.» La carrière de Mère Teresa suggère l'inverse. Alors que la plupart des personnalités publiques voient leur réputation jugée à la lumière de leurs actes, Mère Teresa, elle, voit ses actions évaluées à l'aune de sa réputation. Une réputation de sainte, généreuse, dévouée à la cause des pauvres et des damnés. Deux exemples récents. En novembre 1995; la population irlandaise dut décider, par référendum, d'abroger l'interdiction du divorce. L'Irlande était le seul Etat européen à maintenir cette interdiction. Or le pays négociait alors avec les protestants d'Ulster. lesquels redoutaient qu'un accord avec Dublin ne débouche sur un plus grand contrôle de leurs vies par le clergé catholique. En partie pour les rassurer, la plupart des partis irlandais appelèrent à voter «oui» au référendum, Le scrutin promettait d'être très serré (en définitive, le «oui» l'emporta par 50,3 % des suffrages)» Mère»Teresa, qui n'est pas irlandaise, appela à voter «non»». Quelques mois plus tard, elle accordait un entretien à un magazine américain, Ladies Home Journal', lu par des millions de femmes au foyer. Interrogée sur son amitié pour Lady Diana, princesse de Galles, et sur le divorce imminent dans la famille royale britannique, Mère Teresa n'hésita pas à expliquer, parlant du mariage: «C'est bien que ce soit fini. Personne n'était vraiment heureux.» On le voit, avec Mère Teresa, les pauvresses ont droit à des sermons sur la morale et sur l'obéissance, les princesses bénéficient de tous les pardons et de toutes les indulgences. Aucun journal ne releva ces déclarations contradictoires. Le faire eût terni l'image flatteuse de la «sainte médiatique». Pourtant, le contraste entre théorie et pratique en dit long sur Mère Teresa. Voici quelques autres faits , complaisamment passés sous silence. En 1981, Mère Teresa se rendit à Haïti pour y accepter la Légion d'honneur, la plus haute distinction du pays. Elle la reçut des mains de la famille Duvalier, qu'elle remercia par un discours enthousiaste, expliquant que le dictateur Jean-Claude Duvalier ( Bébé Doc ) et sa femme Michèle non seulement «aimaient les pauvres», mais étaient «adorés d'eux». Quelques années plus tard, en 1990, Mère Teresa se rendit en Albanie, pays dont ses parents étaient originaires (elle est née à Skopje, capitale de la Macédoine). Elle n'eut aucun scrupule à déposer une couronne de fleurs sur la tombe de l'ancien dirigeant stalinien, Enver Hodja, fondateur de l'un des régimes les plus répressifs des Balkans. Elle en déposa même une autre, à Tirana, au pied d'un monument «à la gloire de la Grande Albanie», qui comprend, aussi, le Kosovo (région de Serbie), l'Epire du Sud (situé au nord de la Grèce) et la zone ouest de la Macédoine (Etat indépendant). De nombreux Albanais se déclarèrent choqués de la voir s'afficher aux côtés de la veuve de l'ancien dictateur et ne rien dire sur les violations des droits de l'homme. En 1992, Mère Teresa intervint lors du procès de M. Charles Keating, l'un des plus grands fraudeurs de l'histoire financière des Etats-Unis. Son escroquerie aux caisses d'épargne lui avait permis de mettre la main sur 252 millions de dollars, volés principalement à de petits épargnants. M. Keating, qui avait auparavant mené campagne contre la pornographie, avait offert à Mère Teresa 1 250 000 dollars ainsi que l'usage de son avion privé. En échange ,de quoi ,la «sainte médiatique» n'avait pas hésité à user de son prestige pour aider M. Keating. A tel point que lorsque Mère Teresa envoya une lettre réclamant la clémence» du tribunal pour un homme qui «a beaucoup fait pour aider les pauvres», l'un des procureurs répondit en lui demandant de restituer l'argent qui lui avait été versé (et qui provenait du vol). Toujours trop innocente pour pouvoir détecter la malhonnêteté des autres, elle refusa. « MULTINATIONALE MISSIONNAIRE » S'il est évident que Mère Teresa a du temps à consacrer aux riches et aux puissants, qu'en est-il de son souci proclamé pour les pauvres et pour les faibles? Le bilan n'est Pas aussi clair qu'on l'imagine. Des médecins britanniques et américains ont, par exemple, relevé le niveau très aléatoire des pratiques médicales dans les petites cliniques de Calcutta de Mère Teresa: pas d'antalgiques, des seringues lavées à l'eau froide, un régime alimentaire redoutable pour les patients et une attitude très fataliste à l'égard de la mort. Cela ne s'explique pas par le manque d'argent. Les comptes de son ordre religieux (catholique), les Missionnaires de la charité, ne sont pas publics, mais chacun sait que d'énormes sommes ont été recueillies, qui suffiraient largement à assurer le fonctionnement d'une clinique convenable de Calcutta, En revanche, Mère Teresa a évoqué sa fierté d'avoir ouvert 500 couvents dans 101 pays, «sans compter l’Inde». L'argent offert par les donateurs pour soulager la souffrance des pauvres aurait-il alors été utilisé par la «multinationale missionnaire» pour faire du prosélytisme religieux ? Et en faveur de quelle théologie? Mère Teresa défend une version très intense et très simplifiée du fondamentalisme chrétien. Adoptant une approche traditionnelle du stoïcisme et de la résignation, elle assimile la souffrance des pauvres à un don de Dieu. Sur les murs de la morgue dont elle s'occupe à Calcutta, on peut d'ailleurs lire l'inscription: «Aujourd'hui, je vais au Ciel.» Assez logiquement, Mère Teresa critique avec fermeté tout projet politique qui lutte contre l'injustice et les inégalités, et a exprimé sa sympathie à l'égard des catholiques conservateurs d'Amérique latine et d'Europe. Non seulement elle condamne fermement l'usage de contraceptifs, mais elle a proclamé qu'elle n'accepterait jamais de «confier un enfant à un parent adoptif ayant auparavant consenti à un avortement». D'ailleurs, dans le discours qu'elle a prononcé en 1979, au moment de recevoir le prix Nobel, elle a présenté l'interruption volontaire de grossesse comme le «principal danger menaçant la paix mondiale»... On ne sera donc pas surpris d'apprendre que Mère Teresa n'a cessé, au sein de l'Eglise, de prendre le parti du pape Jean Paul Il contre la «théologie de la libération» et autres «hérésies progressistes». Elle a d'ailleurs expliqué: « Il y a quelque chose de très beau à voir les pauvres accepter leur sort, le subir comme la passion du Christ. Le monde gagne beaucoup à leur souffrance.» Et puisque les pauvres seront toujours parmi nous, pourquoi en effet ne pas les utiliser pour illustrer des contes moraux? Mais comment comprendre qu'une femme aux opinions presque médiévales soit également admirée par le monde des laïcs et par la communauté des dévots? L'une des explications est que de nombreux Occidentaux, pleins de mauvaise conscience à l'égard de la misère du tiers monde, sont trop heureux de déléguer le devoir de charité à quelqu'un d'autre. Et, ayant consenti à cette délégation-abandon, ils ne souhaitent pas examiner de trop près les motifs et les actes de ce représentant ambulant de leur conscience soulagée. CONTRE L'AVORTEMENT ET LA CONTRACEPTION Mère Teresa peut donc asséner avec tranquillité comme elle l'a fait plus d'une fois « qu'il n'y aura jamais trop de bébés parce qu'il n'y a jamais trop de fleurs ou d'étoiles », sans pour autant que les partisans de la planification familiale s'en offusquent. En septembre 1996, le Congrès américain lui a accordé le titre de « citoyen honoraire », une distinction que seuls avaient obtenue avant elle William Penn et son épouse (fondateurs de l'Etat de Pennsylvanie), Winston Churchill et Raoul Wallenberg. Au cours d'une saison électorale pourtant dominée par la question de l'avortement et par la mise en cause du pouvoir (au demeurant très exagéré) de la droite religieuse, le vote du Congrès fut unanime. En janvier 1980, à Calcutta, Mère Teresa nous fit visiter le petite orphelinat qu'elle venait d'ouvrir. Même si cet établissement ne réduisait pas de manière radicale l'immensité des problèmes de la ville, le projet était attachant. Alors que la visite de l'orphelinat s'achevait, elle agita soudain le bras et m'expliqua: « Vous voyez c'est comme ça qu'au Bengale nous luttons contre l'avortement et la contraception. » L'aveu avait le mérite de la franchise: l'objet de l'activité de Mère Teresa, qui n'a jamais cherché à dissimuler son soutien à une idéologie dogmatique, tient en effet davantage du fondamentalisme conservateur que de préoccupations humanitaires. Mères Teresa a toujours fait preuve d'ostentation dans le choix de ses protecteurs, à la fois riches, autoritaires et sans scrupules. Certains de ses défenseurs rappellent que Jésus lui-même était mal entouré. Métaphore pour métaphore, on peut aussi affirmer que le soutien d'une opinion publique sceptique et matérialiste continue, en dépit de tout, d'accorder à Mère Teresa est, en soi, un sorte de... petit miracle. NOTES 1 Ladies Home Journal, New York, avril 1996
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