En fait, les TMN n'utilise pas ces versions pour avoir des informations sur le texte grec. Où le texte de base utilisé par ces versions est en opposition avec le WH (texte supérieur) la TMN ne tient pas compte de ces versions hébraïque. Le but de ces traductions est différent et je pense te l'avoir expliqué.
Gnosis,
Je pense que nous ne parlons pas la même langue.
Je n'ai JAMAUS dit que l'utilisation des fameuses versions "J" permait à la TMN d'avoir des information sur les manuscrits grecs du NT MAIS que la TMN, préfère retenir la leçon de ces "fameuses" versions au détriment des manuscrits du NT.
Gnosis suis-je clair et explicite ?
Là, ou les manuscrits du NT mettent "Seigneur", la TMN introduit l'occurence "Jéhovah" en se fondant sur ces "fameuses" versions. Il me semble que ce procédé relève de l'interprétation et NON de la traduction. De plus, Vous ne m'expliquez pas pourquoi ces "fameuses" versions supplantent les manuscrits du NT, dans le travai de traduction de la TMN
Tes manuscrits concernant le Nom ne sont pas du I siècle et sont tous hellénistes. La période qui nous intéresse c'est le I siècle dans une culture semitique et dans ce cas nous avons pour la LXX des manuscrits qui confirme la présence du nom (sans aucun manuscrit qui puisse le démentir), Contrairement pour le NT tu ne disposes aucun manuscrit relatif a l'époque qui nous intéresse, tu as seulement des copies d'une période bien plus tard, quand plus ou moins dans la même période la LXX avait remplacé le Nom avec les nomina sacra.
Gnosis,
Je vous rappelle que votre organisation considère ces manuscrits ont été protégé par Dieu lui-même et assure que sa transmission fut admirablement fiable, comparable au texte AUTOGRAPHE.
Gnosis, posez-vous une question :
Pourquoi choisissez vous d’ignorer volontairement ce qui est écrit dans les manuscrits du NT qui nous sont parvenus, au profit de manuscrits d’un autre texte, non pas ceux du NT, mais ceux de l’AT en grec ?
OU
Pourquoi orintez vous la discussion vers le fait de savoir ce que les auteurs du NT ont pu lire, mais PAS de ce qu'ils ont écrit ?
C'est bien parce que la TMN n'a
aucune chance sur ce terrain qu'elle parle tant de la Septante... Pourtant c'est totalement INCOHERENT, puisque quand on analyse la traduction des manuscrits du NT, il me semble que les PREUVES DIRECTES sont uniquement ces manuscrits à traduire ... PAS pour vous !!!
En clair, vous affirmez que les témoins textuels de l’AT grec nous renseigne mieux sur le NT que les manuscrits du NT
Enfin pour clore, je vous cite l'ouvrage d'un éxégète : R.J. Wilkinson pour les textes du N.T. Cf. son paragraphe de conclusion du chapitre I (p. 88):
"We may be uncertain what the New Testament writers read in Scripture on any particular occasion (and how they pronounced what they read), but there is no question, as we shall see, of what they wrote."
(
Nous pouvons douter de ce que les auteurs du Nouveau Testament ont lu dans tel ou tel texte biblique (et de la façon dont ils prononçaient ce qu'ils y lisaient), mais il n'y a aucun doute, comme nous l'allons voir, sur ce qu'ils ont écrit.)
C' est une position absurde, car dans toute traduction il est parfaitement légitime pour le traducteur de faire certains choix.
Tu parles de Romains chapitre 14, mais sa n'a pas de sens prendre quelques versets pour prouver que le principe de la restauration du Nome Divin n'est pas approprié dans le NT. Il s'agit de quelques versets qui suivent des questions méthodologiques qui peuvent être contestable ou bien discutable, mais qui n'ont rien à voir avec le principe que nous discutons. Nous ne pouvons pas généraliser et juger le principe général de rétablir le nom divin sur la base de quelques versets discutables.
homere, tu dois aller à l'essentiel, pour quel motif des écrivains nés et grandis dans cette culture sémitique ou l'on vénéré le Nom et ou il était interdit de l’effacer, aurait-ils du, à ton dire avec certitude, éliminer le Nom du texte, contre la tradition?. C'est ça que tu as du mal à comprendre!!!
Absurde ?
J'ai cité ce texte (il y a d'autres exemple) pour souligner l'aspect ARBITRAIRE de la méthode de la TMN (surtout quand on ne respecte pas les manuscrits à traduire) mais pour indiquer le côté le plus GRAVE de l'introduction de l'occurence "Jéhovah", elle
trahi l'intention de l'auteur et
brise le sens, la cohérence du texte.
Excusez moi, mais je trouve extrêmement grave de TRAVESTIR (mais si ce n'est pas volontaire) le sens du texte biblique etde surcroit quand cette "trahison" résulte du NON-RESPECT des manuscrits.
RM 14, 6-9 ; est un cas flagrant !
Votre affirmation suivante est dénuée de tout fondement, : "
car dans toute traduction il est parfaitement légitime pour le traducteur de faire certains choix".
Concernant Rm 14, l'analyse littéraire et rhétorique du texte ne nous place pas devant un CHOIX, car l'intention de l'auteur est explicite et limpide ... Le "Seigneur" en question n'est pas "Jéhovah" MAIS Christ ... Quel magnifique contre-sens.
Romains 10:9-13 est un autre cas intéressant ou la TMN en introduisant l'occurence "Jéhovah" est fautive, car elle détruit la cohérence interne du texte.
Romains 10:9-13 (TMN) :
« 9 Car si tu déclares publiquement cette ‘ parole dans ta bouche même ’, que
Jésus est Seigneur, et si tu exerces la foi dans ton cœur que Dieu l’a relevé d’entre les morts, tu seras sauvé. 10 Car c’est avec le cœur qu’on exerce la foi pour la justice, mais c’est avec la bouche qu’on fait la déclaration publique pour le salut. 11 Car l’Écriture dit : “ Quiconque met sa foi en lui ne sera pas déçu. ” 12 Il n’y a pas en effet de distinction entre Juif et Grec, car
il y a le même Seigneur au-dessus de tous, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. 13 Car “tout homme qui invoquera le nom de
Jéhovah sera sauvé”. »
Comme partout ailleurs dans le NT, le verset 13 (en grec) ne parle pas du “nom de Jéhovah” ou “de Yhwh”, mais de celui “du Seigneur” (Pâs gar ôs ân épikaléstètaï to önoma kuriou sothèsetaï).
La TMN décide que, puisque Paul cite ici une phrase du prophète Joël (2.32) et que ce dernier parle bien du “nom de Jéhovah” dans le texte hébreu, ce nom doit apparaitre ici. Comme d’habitude, le fait que Paul cite le texte GREC de Joël, et non pas le texte HÉBREU.
Or, sur ce verset précis, cela ne fonctionne pas !
En effet, on remarquera que Paul commence sa phrase par “car...”, au verset 13. Les mots de liaison sont essentiels à la bonne compréhension d’un texte, ils permettent d’en suivre l’articulation logique. Or en grec (comme en français) ce petit mot de liaison qu’utilise ici Paul (“car...”) a un sens précis : il indique que ce qui suit explique ou légitime de ce qui précède. Et que lit-on juste avant cette citation de Joël ?
Que “le
Seigneur est riche pour tous ceux qui l’invoquent”.
Et qui est ce Seigneur, qui doit être invoqué ? Le
verset 9 nous le dit sans aucune ambiguïté. Il faut déclarer publiquement que
Jésus est le Seigneur.
Paul cite en effet Joël, certes, mais n’applique pas du tout ce verset à Yhwh, ni au Père, ni à Dieu, mais bien au Seigneur, qui, au verset 9, et sans aucune ambiguïté, est identifié à Jésus.
A contrario, le fait que Paul cite justement ce passage ici, pour prouver qu’il faut “invoquer Jésus comme Seigneur” nous prouve qu’il
trouve bien “kurios” dans le texte grec auquel il se réfère. C’est justement parce qu’il trouve “kurios” dans son texte de Joël qu’il consulte qu’il peut l’utiliser ici. Si le “texte-preuve” (« car... ») que cite Paul devait porter un autre mot que kurios, Paul n’aurait aucune raison de le citer ici !