John Difool a écrit :
Dépassé par quoi ? On fait des progrès d'année en année donc pourquoi y voir une limite indépassable ? Je ne crois pas qu'on progresse moins sur le fonctionnement de la conscience que sur la cosmologie ou les mathématiques, ou alors il te faudra le prouver, sans quoi c'est une affirmation gratuite.
XYZ a écrit :On arrive pas a comprendre comment ça fonctionne et pourtant ça le fait.
on a peut etre compris des choses mais pas la chose.
Le niveau de complexité est tel que ça donne du vertige Mathématiquement, physiquement et chimiquement si je peux m'exprimer ainsi.
Quelle est l'équation de la pensée ?
Qu'est ce qui fait que des particules qui s'entrechoquent entrainent une pensée ?
Tu comprends bien pour que nous soyons conscient ce n'est pas basé sur du n'importe quoi.
N'importe quelle connexion ne nous rend pas conscient : il faut une logique.
Mais comme la nature n'est pas logique....
Premièrement, c'est toi qui choisis
a priori de classer la conscience comme phénomène
plus complexe (avec quelle relation d'ordre, je me le demande...), que les autres. Il n'est pas avéré que les mécanismes qui régissent le phénomène de conscience soient "à part", plus "compexes" que ceux qui régissent un trou noir ou la formation des galaxies.
Quant à l'inférence"je suis une entité consciente organisée de manière logique" DONC "il y a forcément une entité logique et intelligente à l'origine de mon existence" n'est pas une inférence
logique.
Comme je l'ai expliqué, à partir du moment où la conscience n'est pas considéré comme quelque chose "d'à part", ou "de summum de la logique et de la complexité" alors on perd complètement de vue l'intérêt d'y voir du divin. Et je pense que c'est là qu'est le raisonnement circulaire : tu vois dans la conscience humaine une complexité "divine" et tu en déduis l'existence du divin de l'impossibilité de l'apparition de la conscience de manière "naturelle".
Je ne sais pas si je me suis bien exprimé, je n'ai pas trop le temps d'approfondir pour l'instant