Bodomista a écrit :Bonjour,
On aurait parlé de Yaakov et Shlomo au lieu de Mohamed et Mustapha, les choses auraient été vu d'une autre façon
Bonjour Bodomista
Oui et non, car la plupart des juifs sont intégrés à la société et y évoluent sans heurt, en réservant leurs pratiques alimentaires cultuelles à la sphère privée alors qu'en théorie les interdits qui les accompagnent sont plus forts et plus nombreux que ceux des musulmans.
A ce sujet, l'exemple des juifs est tout à fait pertinent, entre ceux qui choisissent une identité religieuse accompagnée d'une pratique symbolique et ceux qui , à l'inverse, ont une observance exclusive et intégrale de la kashrout. Ces derniers, à la différence des intégristes musulmans ne prétendent pas imposer leur pratique aux "gentils". Bien que en réprouvant pour eux-même les pratiques de ces même "gentils" ils ne prétendent pas non plus les éradiquer. A défaut de s'y soumettre, ce qui leur droit le plus absolu, les juifs très observants préfèrent s'y soustraire.
Or nous voyons bien en ces jours où débute le ramadan, les difficultés éprouvées par les non- jeûneurs non seulement en pays de tradition islamique mais aussi dans certains lieux où la présence musulmane, majoritaire ou non, est importante où l'on voit des non musulmans jeûner pour ne pas avoir à subir des remarques et conserver le lien social qui autrement serait rompu ou du moins plus tendu.
La propension qu'à l'islam à ne juger que par lui-même le conduit inévitablement à une tolérance réduite de l'altérité par la séparation l'hallal et l'haram qui le conduit à confondre l'hallal avec le bon et l'haram avec le mauvais. En prescrivant le bien et en proscrivant le mal sans autre référence que religieuse, l'islam bafoue les principes démocratiques de liberté, d'égalité et de fraternité desquels découlent les lois de la république.