C'est un élément dont il faut tenir compte.
C'est l’élément le plus important
Aquila est un traducteur et sensible a rendre le texte plus proche de l'AT hebreux . Il connaissait très bien le tétragramme, ne pas confondre culture et copistes avec traducteurMais on ne peut pas dire non plus qu'il existe une relation de cause à effet systématique dans ce domaine. Aquila de Sinope par ex., qui était issu d'une culture helléniste, aurait soi-disant opté pour la conservation du Tétragramme dans sa traduction grecque de l'AT.
Ce ne sont pas les Juifs qui on substitué les Tétragramme en kurios dans la LXX, mais les chrétiens hellénisés, en fait d'autres versions juives ont maintenues le Tétragramme dans les versions grecques pendant de nombreux siècles après l'avènement du christianisme et c'est dans ce contexte de la Palestine qu'est né le NT. Ce qui c'est passé à la LXX a partir du moment qu'elle est passé d'un environnement judaïque à un environnement gentils c'est exactement ce qui c'est produit quand le NT est passé d'un environnement judaïque a celui de gentils.La culture d'origine n'est donc pas tout.
Selon toi pourquoi la tradition ne prononcé plus le Nom divin?Mais ce n'est pas parce que Jésus a la bouche assez sainte pour prononcer le Nom divin qu'il faudrait le lui faire prononcer pour palier à cet éventuel manquement.
Car la tradition humaine, mais certainement pas Jéhovah, pensait que les humains n’étaient pas assez saint pour le prononcer. Alors je répète, Jésus en tant que fils de Dieu, n'avait il pas la bouche assez sainte pour prononcer le Nom divin, puisque le grand prête lui- même était en droit de le prononcer?
Ce qui veut dire que tu n'es pas dogmatique, comme je ne le suis pas, mais je pense que la fort probabilité va dans mon sensCe sont 2 données qui peuvent conduire à formuler 2 hypothèses, mais celles-ci ne sont pas équiprobables.
Ta réponse est juste mais elle n'est pas contextualisé.L'examen de l'attitude du Christ par rapport au Nom divin permet à mon avis de faire pencher la balance du coté du tangible et du vérifiable; c'est-à-dire des Mss du NT - faute de mieux.
Tu as un seul manuscrit , le p66 datant de l'an 150
ou peut-être 200 mais non représentatif car helléniste et ensuite une toute petite poignée de manuscrits au III siècles toujours helléniste qui ne donne aucune importance au grand nom. c'est a partir du IV siècles que tu auras un grand nombre de manuscrits, mais aucun de la même culture, linguistique et géographique d'ou est né le NT et ou l'on donné une grande importance au téragramme.
Dit moi Benfis, combien de manuscrits d'environnement de la Palestine a travers les siècles peux tu me fournir pour me démontrer que le NT contenait kurios et pas le tétragramme?
Tu vois ou je veux en venir?
Ou Jésus a dit que le fait que le tétragramme ne soit pas associé a l’attribut Père, cela veut dire qu'on ne doit plus prononcer le nom de son Père? C'est une hypothèse qui ne semble pas avoir de base biblique, c'est une supposition que tu fais, ce que je constate par contre c'est que Jésus a donné un accent particulier à ce titre de Père, nous faisant comprendre l'intimité que nous pouvons avoir avec notre créateur , tout comme un fils avec un Père ( je ne vois pas ce qui puisse nous faire aller outre cela). Jéhovah est son Nom et Père est un attribut, surtout que dans l'AT il est donné une grande importance à ce tétragramme. Il ne faut pas confondre ces deux aspects très différents.Je ne pense pas non plus que le mot "Père" soit un substitut au Tétragramme, mais que le Christ s'est simplement appesanti sur cette appellation là plutôt que d'y adjoindre le Tétragramme (contrairement à l'attente des lecteurs de l'AT
Sur quel base peux tu dire une telle chose, a savoir que la LXX contenait kurios? C'est quasi impossible, Puisque tout les manuscrit de la LXX ou la torah contemporains à Jésus avait le tétragramme dans une culture qui était contraire à celle d'Alexandrie. Jésus ne vivait pas en Egypte a que je sache.De plus, si Jésus citait des passages de l'AT provenant d'une LXX contenant "Kurios",
Sa me semble contradictoire Benfis, car si le Nom n’était pas prononcé, c’était du au fait qu'il était retenu trop sacré, tu penses qu'en reconnaissant cette sacralité et cette inspiration divine , les judeo-chrétiens qui étaient considéré comme des juifs, se sauraient pris la liberté de le substitué en kurios dans leurs écrits, dans un contexte ou les écrits talmudique de cette époque disait qu'il était interdit de l'effacer tout en sachant que le consensus reconnait d’après Jaffé que les écrits chrétiens du I siècle contenait le tétragramme en s'appuyant sur les sources talmudiques.il me semble fort probable que les Evangélistes se soient contentés de reporter ce mot là dans leurs récits respectifs; puisque c'est celui qu'ils ont pu entendu "de la bouche de Jésus".