Les versions pré-chrétiennes de la LXX avec le tétragramme, à l'exception d'un cas qui pourraient indiquer une version différente, la soi-disant Kaige que peut-être est devenu la base pour Theodotion, ne montrent pas un texte différent de la LXX comme l'a reconnu plus tard les chrétiens, sauf pour l'utilisation du Tétragramme qui se conforme au texte d'origine.
Gnosis,
Vous me répondez à côté.
Mon analyse démontrait que les « révisions juives » ont faites CONTRE les chrétiens, dans le cadre d'une polémique antichrétienne. PERSONNE ne remet en doute ce FAIT.
Chaque fois vous me parlez de Pietersma, alors que je n'y ai pas fait allusion, car il n'a rien à voir avec mon argumentation.
Puisque vous le mentionnez, voici ce que j'en pense.
Ce qu'il faut surtout retenir, c'est qu'il n'y a pas (ou il n'y a plus) de "consensus scientifique" sur le(s) choix de la "Septante originale" (c.-à-d. d'une première traduction grecque et alexandrine tant soit peu "officielle" de la Torah = Pentateuque, à la fin du IIIe s. ou au début du IIe s. av. J.-C.). Et que, contrairement aux déductions que G. Howard tirait (très "légèrement" à mon sens) de la thèse de P. Kahle (qui date tout de même de 1959), cette question précise n'a
aucune incidence directe sur le texte du Nouveau Testament -- dont les auteurs, près ou plus de trois siècles plus tard,
ne lisaient certainement pas une "Septante originale".
La réfutation la plus complète de la thèse de Kahle (
sur le Tétragramme hébreu dans la "Septante originale") reste celle de
Pietersma,
Rösel en 2007 (
http://fr.scribd.com/doc/251996981/Jour ... of-the-Div ET
https://larryhurtado.wordpress.com/2013 ... anslation/)
Quelles qu'aient été les options de la "Septante originale" (Iaô, [ho] theos ou kurios -- le plus probable, au vu de la tradition textuelle existante, étant encore qu'elles aient varié au gré des textes et des traducteurs), il est tout à fait clair que :
1°) la leçon (= lecture, orale ou écrite) kurios n'a pas attendu le christianisme (cf. Philon), encore moins un christianisme "post-apostolique" (cf. Paul), pour s'imposer, dans le Pentateuque comme dans les textes traduits plus tard; et que
2°) le choix de copier un tétragramme hébreu (en écriture "carrée" ou "paléo-hébraïque") dans un texte grec est le fait de recensions ou de révisions secondaires, hébraïsantes, anti-hellénistiques (et accessoirement plutôt "palestiniennes") de la Septante, en réaction contraire au projet de communication judéo-hellénistique à faire comprendre le texte à des lecteurs ou auditeurs hellénophones, juifs ou non, et sûrement pas à le leur rendre incompréhensible.
Évidement si Paul utilisé la LXX, il l'aurait utilisé comme instrument pour transmettre le messages en grecque à ceux des nations, mais jamais il n'aurait trahi les textes d'origine hébreux, qu'il connaissait si bien, car c'est sur ces textes qu'il a fait ses études en Palestine dans le rabbinisme qui avait un grand respect pour le Nom.
Paul n'a pas uniquement utilisait la Septante comme référence , il y a puisé AUSSI sa THEOLOGIE. Paul pense, parle et écrit en grec. Une langue est en effet inséparable d’une pensée : le judaïsme exprimé en langue grecque témoigne d’une pensée déjà hellénisée.
Ce n'est pas un problème de porter le Nom du Christ , le soucis est lorsque tu ignores celui de Dieu. Vous avez effacé la gloire qui devrait être attribué à son grand Nom. Pourtant le nom de Jésus devrait t'aider à invoquer celui de Jéhovah. Car Jésus signifie « Jéhovah est salut »
La révolution du christianisme dans le judaisme, a été de transferer certaines prérogatives de Yhwh sur le Seigneur Jésus. Dans le judaisme, il aurait été inpensable d'affirmer concernant Jésus, "Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé" OU "ils ont tous le même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent", cela aurait constitué un blasphème.
Que doit traduire un traducteur? Des mots ou des concepts? On ne traduit pas des mots mais des concepts,
Ces 2 méthode de traduction existent. Si des traducteurs de la TMN, comme Chouraqui optent pour introduire le tétragramme dans le NT parce qu'ils préfèrent traduire des "concepts", ils faut qu'ils fassent comme Chouraqui n’a, jamais affirmé que le nom Yhwh se trouvait dans le texte grec. Or la TMN fonde son insersion non sur un "concept" qui pourrait être tout fait respectable, mais sur la théorie d'un tétragramme présent dans les originaux du NT.
Quand tu dis que Paul à écrit pour des grecque. Et Alors ? !!! tu sais très bien bien que la LXX était destiné à des grecques, mais à t-elle effacé pour autant le tétragramme ?
Le consencus actuel affirme que OUI.
Dans Septante reflète une diversité de traitement du Nom divin, le trigramme Iaô, [ho] theos ou kurios et un faisceau d'indices indiquent que probablement le tétragramme n'est pas originel dans la Septante.
Même dans le judaïsme palestinien on utilisé la LXX surtout pour le prosélytisme. Pourtant le tétragramme est bien présent.
Les TdJ ne veulent pas remarquer, c’est que le Tétragramme n’est pas traduit dans les manuscrits de la LXX : alors que nous sommes dans un texte grec le Tétragramme apparait en hébreu. Mieux encore : il apparait souvent en caractères paléo-hébreux, c’est -à-dire dans un alphabet qui est déjà archaïque à l’époque même de sa rédaction : il s’agit-là de caractères écrits dans un alphabet non seulement inconnu des lecteurs hellénisants auxquels s’adressait la LXX, mais même aussi devenu obsolète chez les hébraïsants.
Les lecteurs de la LXX, même dans ses recensions palestiniennes, ne prononçaient manifestement pas le Nom de Dieu. Ils en connaissaient la “graphie sacrée”, le “dessin” du Nom en quelque sorte, il savaient que ce “dessin” représentait le Nom sacré de Dieu, mais ils ne pouvaient pas le lire.