L’événement, aussi tragique qu’incroyable, s’est déroulé le 15 juin, rue du Château-des-Rentiers, non loin de la place d’Italie (XIIIe). Un midi, alors que sa maman était au travail et que sa sœur de 19 ans dormait à la maison, Antonin, brillant élève, bilingue anglais, ceinture marron de karaté, « a collé ses meubles à la fenêtre, s’est fait une piste de décollage, prit son élan et sauté ».
L’enfant a été sauvé par un arbre 50 m plus bas et ne souffre que d’une fracture du bassin. « Un truc de dingue », souffle Clara. Les policiers et pompiers, pourtant aguerris, n’en ont pas cru leurs yeux. Tout comme les enfants du collège Elsa-Triolet, juste en face de l’immeuble qui ont, en sortant de la cantine, « vu un enfant tomber du 13e étage comme une torche ».
On a loupé un truc monstrueux. » Seule indication : avant de sauter, Antonin avait étalé ses copies de classe autour de son lit. Le signe de deux années de « calvaire au collège, un univers inadapté, violent », juge sa mère.
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Il y a beaucoup de suicide chez les enfants à cause de l'école...
