LE JEUNE et les TROUBLES MENTAUX
Citation :http://santenature.over-blog.com/article-21043256.html
On a souvent constaté que les gens qui souffrent de troubles mentaux sont de gros mangeurs. Et non seulement de gros mangeurs mais aussi des individus qui mangent n'importe quoi. Alors évidemment aucun d'entre eux n'a jamais fait le rapport entre la santé et l'alimentation. C'est facile de penser à l'alimentation lorsque l'on présente une crise de foie ou une indigestion mais lorsque le système nerveux fait des siennes et réagit anarchiquement, peu nombreux sont ceux qui pensent que l'alimentation peut être à l'origine.
Les docteurs Dewey, Hufeland et surtout le Dr Bertholet dans son ouvrage "retour à la santé et à la vie saine par le jeune" en ont beaucoup parlé et en sont arrivés à la conclusion que le jeûne était bien la thérapeutique de choix dans la plupart des affections nerveuses
Le Dr Hufeland cite dans son "art de prolonger la vie" plusieurs cas remarquables de guérison par le jeûne. Il s'agit d'un officier français malade depuis longtemps et tombé dans la mélancolie la plus noire. Il avait résolu de mettre fin à ses jours en se laissant mourir de faim ; La bonne idée - Durant les 39 premiers jours il ne prit qu'une petite quantité d'eau pure parfumée avec quelques gouttes d'extrait d'anis ; puis il cessa totalement de boire. Le 46ème jour de son jeûne volontaire il vit un enfant entrer dans sa chambre avec une tartine de beurre ; A ce spectacle, le sentiment de faim naturelle et impérieuse se réveilla à tel point qu'il réclama un potage avec insistance. C'était le retour de la vraie faim physiologique. Et, fait remarquable, pendant toute la durée de son jeûne, cet officier qui avait auparavant des hallucinations et ne voulait pas être appelé par son nom, fut complètement débarrassé de ses troubles psychiques.
Le Dr Dewey cite également une demi douzaine de cas d'épilepsie guéris ou améliorés par la méthode du jeûne. Il cite entre autres le cas de cette jeune fille Mlle Kuenzel, une jeune personne de 22 ans, atteinte de mélancolie grave et qui avait été traitée dans une maison de santé par un gavage médicamenteux et par la suralimentation intensive.. Lorsqu'elle commença son jeûne, son état général était tel qu'elle pouvait à peine marcher ou même remuer dans son lit. Elle dut le garder jusqu'au 11ème jour ; à partir de ce moment elle commença à se lever et à faire des promenades journalières. Elle atteste avoir fait pendant son jeûne 179kms. "Je ne me sentais aucunement fatiguée, ni affaiblie, mais j'étais plus heureuse et plus gaie chaque jour de mon jeûne, car je sentais en quelque sorte une vie nouvelle se répandre dans tout mon être. Mon esprit devenait plus lucide et toute confusion mentale disparaissait. J'en éprouvais une réelle extase et la vie, au lieu d'un fardeau qu'elle était, me redevenait une vraie joie. J'ai passé une année d'indicibles tortures, produites par le surmenage et par la science des docteurs professeurs. J'étais prés de succomber mais grâce aux enseignements précieux du Dr Dewey je suis maintenant bien portante, forte et joyeuse". Et personnellement je puis témoigner que lorsqu'on jeûne on est capable de faire de longues randonnées sans fatigue.
Il faut avouer que ces affirmations péremptoires en disent plus long que de longues discussions académiques brillantes en théories scientifiques mais vides de preuves expérimentales.
Et le Dr Dewey fut en butte avec toute la science officielle bien sûr et fut victime d'une impitoyable opposition. "Mes confrères en médecine accueillirent ma méthode comme ils auraient accueilli une épidémie de petite vérole, ou bien une hérésie dont les suites constitueraient un danger social."